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Le système fédéral russe sous Eltsine, un exemple de "féodalisme asymétrique" : le cas des relations entre le pouvoir fédéral et le gouvernement de l'oblast d'Oulyanovsk sous le gouverneur Iouri Goryatchev (1991-2000)

Léveillée, Alexis January 2008 (has links) (PDF)
Ce mémoire vise à définir et éclaircir la nature du système fédéral mis en place en Russie au lendemain de la transition post-soviétique. La période à l'étude est celle correspondant aux mandats de Boris Eltsine en tant que président de la Fédération de Russie. L'analyse porte plus spécifiquement sur le cas des relations entre le pouvoir fédéral et une entité fédérée, l'oblast d'Oulyanovsk, alors que Iouri Goryatchev en était le gouverneur. Nous cherchons à démontrer que les rapports centre-périphérie institués ont été la résultante de la nature des gouvernements impliqués et de l'évolution de leurs rapports de force. Le premier chapitre aborde les théories et thèses portant sur le fédéralisme et le niveau de centralisation des pouvoirs à l'intérieur d'un État. Dans un premier temps, nous y définissons ce qui doit être entendu par fédéralisme et fédération, en énumérant les conditions nécessaires pour confirmer la présence d'un État « authentiquement » fédéral. Pour caractériser les systèmes ne répondant pas à ces critères, on y fait une présentation de typologies alternatives. Le reste du chapitre est consacré aux arguments normatifs en faveur ou en défaveur du fédéralisme et de la décentralisation des pouvoirs. L'absence de consensus observée nous mène à formuler l'hypothèse que ce ne sont pas tant les structures qui importent plutôt que la capacité et la volonté des gouvernements impliqués à promouvoir les valeurs sous-jacentes à ces arguments normatifs, soit principalement les libertés politiques et l'équité socio-économique. Le deuxième chapitre aborde de manière générale la nature et l'évolution du système fédéral russe sous la présidence de Eltsine. Les rapports centre-périphérie sont mis en parallèle avec la nature des gouvernements impliqués et l'évolution de leurs rapports de force respectifs. La description du type de relations intergouvernementales établies nous amène à privilégier le qualificatif de « féodal », tel qu'il a été défini par Elazar (Elazar, 1987), de préférence à celui de fédéral pour définir le type de rapport institué entre les régions et le pouvoir fédéral. Ce féodalisme est la conséquence et le reflet du manque de transparence des gouvernements impliqués. Il a tendu par ailleurs à accentuer la répression politique et l'inégalité socio-économique à l'intérieur de la Fédération de Russie. La suite du mémoire aborde le cas particulier des relations entre le pouvoir fédéral et l'oblast d'Oulyanovsk alors que Iouri Goryatchev en était le gouverneur. Le troisième chapitre décrit l'évolution politique et économique de la région. On y explique les spécificités du « modèle » de transition graduelle d'Oulyanovsk et de l' « autoritarisme mou » de son régime politique. Il en ressort qu'en dépit de certaines entraves aux libertés politiques, la direction régionale de l'oblast a constitué un cas exceptionnel, dans le contexte russe, d'intégrité et de sincérité dans la défense des droits socio-économiques des populations représentées. Le dernier chapitre analyse les relations entre le gouvernement de l'oblast d'Oulyanovsk et les autorités fédérales. Leurs relations furent principalement caractérisées par un non-interventionnisme réciproque en ce qui concerne les questions à proprement politiques. En raison du rapport de force existant et de l'incapacité du centre à asservir politiquement les régions, l'hostilité du centre face au « modèle » d'Oulyanovsk prit des formes principalement indirectes. Elle s'exerça notamment par l'entremise d'une politique fiscale discriminatoire envers la région. Les conclusions portant sur le cas des rapports d'Oulyanovsk avec le pouvoir fédéral concordent généralement avec celles portant sur l'ensemble du système fédéral russe. Les rapports « féodaux » mis en place ont principalement eu comme objectif la consolidation de l'autorité politique respective des dirigeants avant toute autre considération d'ordre éthique. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Fédéralisme, Russie, Transition, Oblast d'Oulyanovsk, Économie politique.
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Stanley Bréhaut Ryerson (1911-1998) et l'analyse de sa pensée sur la question nationale au Québec de 1934 à 1991

Bisaillon, Joël January 2008 (has links) (PDF)
Ce mémoire s'intéresse à l'analyse de la pensée et des positions intellectuelles de l'historien Stanley Bréhaut Ryerson (1911-1998) sur la question nationale au Québec, et cela dès l'amorce de son engagement communiste au début des années 1930 jusqu'en 1991. L'étude de la pensée de Ryerson s'avère profitable pour explorer la façon dont ce dernier a appliqué le matérialisme historique et la perspective marxiste pour rendre compte et analyser le fait national au Québec ou dit autrement, la « question nationale ». De plus, l'itinéraire professionnel et intellectuel de Ryerson est un cas d'étude d'un grand intérêt pour cerner la manière dont un intellectuel de gauche répond à l'évolution et aux multiples transformations du nationalisme québécois tout au long du XXe siècle. Ryerson est né en 1911 à Toronto. C'est lors d'un séjour en France en 1931-1932 que Ryerson adhère au communisme. Il amorce décisivement son militantisme au sein du Parti communiste du Canada (PCC) en 1934 à Montréal. Tout au long d'un engagement de plus de trente-cinq ans dans ce Parti, Ryerson occupera des postes de direction et de responsabilité, étant dès la fin des années 1930 considéré comme l' « intellectuel du Parti » et ayant le statut de « révolutionnaire professionnel ». Il deviendra rapidement le spécialiste du Canada français et de la question nationale au Québec dans les rangs du Parti. Sur ces derniers sujets, ses analyses et ses réflexions contribuent grandement à définir et à orienter les positions et les politiques du PCC. Vers le milieu des années 1960, une transformation majeure de la pensée de Ryerson s'effectue. D'ailleurs, à partir de la fin de la décennie 1960, les positions de Ryerson sur la question nationale au Québec s'éloignent de celles du PCC. Les premiers signes de distanciation deviennent perceptibles. L'intervention armée des troupes du Pacte de Varsovie en Tchécoslovaquie en 1968 en vue de mâter le « Printemps de Prague » constitue le point de rupture définitif entre Ryerson et la direction du PCC. En 1971, Ryerson quitte officiellement le Parti. Après cette date et jusqu'en 1991, il occupe le poste de professeur au département d'histoire de l'UQAM où il poursuit ses analyses sur la question nationale au Québec et sur les rapports Canada/Québec. Il décède en 1998 à Montréal à l'âge de quatre-vingt-sept ans. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Stanley Bréhaut Ryerson, Parti communiste du Canada (PCC), Communisme, Marxisme, Question nationale, Nationalisme, Historien, Québec, Canada.
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Post-totalitarisme, antipolitique et anarchisme

Douët, Gaëlle January 2007 (has links) (PDF)
La mort de Staline marque une césure indéniable dans l'évolution du totalitarisme soviétique. S'ensuit une transformation du système totalitaire en système « post-totalitaire » dans les pays satellites de l'Union soviétique, prélude à l'émergence de l'antipolitique et ce, malgré un durcissement idéologique suite à l'effervescence sociale réprimée en Hongrie, en Tchécoslovaquie et en Pologne. Projet de régénérescence sociale, l'antipolitique se développe tout d'abord sous une forme « pré-politique » puis devient à proprement parler une nouvelle culture intellectuelle et sociale, cherchant à dissocier la société civile de la culture totalitaire. Cependant, l'antipolitique est aussi porteuse d'un projet politique dans la mesure où elle cherche à circonscrire le pouvoir post-totalitaire, devenu tentaculaire, en se posant comme « polis parallèle ». Le projet antipolitique, comparé à l'anarchisme sur la base de leur projet commun d'émancipation de l'individu vis-à-vis du pouvoir politique, ne se situe pas dans la continuité de la pensée anarchiste. Plus qu'un simple projet réformateur, l'antipolitique repense la philosophie politique à travers une nouvelle dialectique entre une société politique qui revêt la forme d'un État de droit minimal et une société civile dont le rôle de contrepouvoir est renforcé. L'antipolitique, en tant qu'instance médiatrice et le droit, en tant qu'instance conciliatrice, servent de garde-fous afin que le rapport État-société soit symétrique. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Totalitarisme, Post-totalitarisme, Normalisation, Pré-politique, Antipolitique, Société civile, Anarchisme.
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La perception de la fête internationale des travailleurs dans les journaux canadiens entre 1906 et 1945

Zombecki, François January 2008 (has links) (PDF)
Le 1er mai 1906, les membres d'un éphémère parti socialiste canadien organisent à Montréal la première célébration de la fête internationale des travailleurs. Des centaines de personnes y défilent sous le drapeau rouge. L'événement se répète ensuite presque chaque année, et s'étend à la plupart des grandes villes du pays. L'histoire du mouvement socialiste / communiste au Canada et au Québec a certes été écrite, mais l'historiographie délaisse le sujet de sa fête annuelle. Pourtant, les journaux canadiens ont couvert l'événement, année après année, léguant aux générations suivantes une riche couverture. Celle-ci représente un outil utile, bien qu'imparfait, pour mieux saisir l'opinion de la population de l'époque à l'endroit des communistes. La présente recherche analyse plus de 400 articles de grands quotidiens pour sonder la perception des Canadiens, durant la première moitié du XXe siècle, quant au phénomène de la fête du 1er mai et au mouvement socialiste / communiste qui l'anime. Dans un premier temps, nos recherches présentent la couverture des journaux de plusieurs grandes villes canadiennes. Nous constatons alors d'importantes différences entre la perception des Canadiens français et celle des Canadiens anglais au Québec. Nous découvrons également une affinité particulière à Winnipeg -et même à Vancouver, dans une moindre mesure -pour le mouvement et sa fête. Le facteur ethnique explique en bonne partie tant les affinités de certaines communautés pour le mouvement, que la répulsion des Canadiens français. Dans un deuxième temps, à travers une approche chronologique plutôt que régionale, des facteurs conjoncturels et internationaux expliquent les fluctuations dans le ton des journaux entre 1906 et 1945. Ce travail de recherche jette la lumière sur une fête particulière, exclue du calendrier officiel nord américain et pourtant observée à travers la majeure partie du monde occidental. L'analyse de la couverture journalistique de l'événement permet de tirer d'intéressantes conclusions quant à la façon dont a été perçu le mouvement communiste canadien, au moment de son apogée. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : 1er mai, Communisme, Socialisme, Travail, Travailleurs, Canada.
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La « seconde génération » de l'élite dirigeante du Parti communiste italien : entre fascisme, antifascisme et communisme / The ''second generation'' of the ruling elite of the Italian Communist Party : between fascism, antifascism and communism

Naccarella, Pierpaolo 12 December 2013 (has links)
Les membres de la « seconde génération » de l’élite dirigeante du Parti communiste italien (PCI) se forment sous le fascisme. Pendant les années 1930, ce sont de jeunes intellectuels qui adhèrent au « fascisme de gauche ». A partir du milieu de cette décennie-là, ils commencent à s’éloigner du fascisme. Ils rejoindront ensuite le PCI. Entre 1944 et 2006, une vingtaine d’entre eux publient des « écritures de soi » (des ouvrages autobiographiques et personnels), dans lesquelles ils expliquent leur itinéraire politique. Ils y revendiquent leur cohérence : les principales raisons pour lesquelles ils ont adhéré au fascisme coïncident avec les raisons de leur engagement dans le PCI.Ils écrivent également que leur soutien au régime mussolinien a été le résultat de la tromperie dont ils ont été victimes sous le fascisme, qui leur a imposé une fausse image de lui. La jeunesse intellectuelle n’a pas adhéré au « vrai » fascisme, mais à une représentation erronée de celui-ci. En conséquence, ils ont toujours été antifascistes tout en se croyant fascistes.Le contenu de ces ouvrages est influencé par le leader du PCI, Palmiro Togliatti, qui utilise les « écritures de soi » datant des années 1940 pour attirer les jeunes ex-fascistes, dont son parti a besoin pour former une nouvelle classe dirigeante et gagner le combat pour la conquête du pouvoir.Ces « écritures de soi » influencent à leur tour plusieurs historiens et l’opinion italienne qui, pendant longtemps, ont accepté leurs thèses sans les remettre en question et ont fondé sur elles la façon de représenter et décrire l’engagement politique et culturelle dont la jeunesse intellectuelle a fait preuve sous le fascisme. / The members of the ''second generation'' of the ruling elite of the Italian Communist Party (ICP) come together under fascism. During the 1930s they are young intellectuals who belong to ''left-wing fascism''. From the middle of this decade they start to move away from fascism. They will later join the ICP.Between 1944 and 2006 twenty of them publish ''personal texts'' (personal and autobiographical works), in which they explain their political itinerary. In them they claim to be coherent: the main reasons for which they followed fascism are the reasons for their commitment to the ICP.They also write that their support for the Mussolini regime was the result of the fact that they were deceived under fascism which gave them a false impression of itself. The young intellectuals did not adhere to the ''real'' fascism, but a false representation of it. Consequently they had always been antifascists while believing themselves to be fascists.The content of these publications is influenced by the leader of the ICP, Palmiro Togliatti, who uses the ''personal texts'' dating from the 1940s to attract young ex-fascists whom his party needs to form a new ruling class and to win the battle for the conquest of power.These ''personal texts" in turn influence several historians and Italian opinion which, for a long time, accepted their theses without calling them into question, and based their way of representing and describing the political and cultural commitment shown by young intellectuals under fascism on them.
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Du bidonville à la cité : les trois âges des luttes pro-immigrés : une sociohistoire à Nanterre (1957-2011) / From slums to cités : the three stages of pro-immigrant struggles, a social history of Nanterre (1957-2011)

Collet, Victor 06 December 2013 (has links)
Fin des années 1950. Nanterre, terre communiste et d’immigration. Terre de luttes. La politisation ouvrière et communiste rencontre la guerre d’Algérie et les bidonvilles où vivent des milliers d’Algériens, de Marocains et de Portugais. A l’éloignement municipal avec ces Nanterriens venus d’ailleurs et au traitement exceptionnel infligé à ces derniers répond la naissance d’une cause des étrangers. Cette thèse explore les différents « âges » de cette cause, en les liant au cadrage public du problème par la municipalité. L’histoire sociale et l’action collective de longue durée examinent ces luttes de l’immigration souvent oubliées, depuis les bidonvilles à l’engagement dans les cités aujourd’hui, et interrogent les rapports entre champ politique et mouvement social. Déportant le regard, la sociohistoire montre l’écart entre passé et présent, pensable et possible : de l’inventaire des problèmes par les pionniers chrétiens, de l’hybridation des luttes dans l’après 68 radicalisant la cause des « travailleurs immigrés » à gauche, à son éclatement actuel en autant d’engagements particuliers – socioculturel et de cité, pour une mémoire positive de l’immigration ou la diversité en politique, en soutien aux étrangers ou au pays d’émigration. S’y éclaire un changement majeur du répertoire militant : la déradicalisation et l’ascension associative, qui croisent au début des années 1980, le dédoublement entre soutien aux immigrés (enracinés) et défense des étrangers (fraichement arrivés). Moment où, paradoxalement, les enfants d’immigrés prennent en main leur défense pour en finir avec les derniers vestiges du « ghetto français » dans lequel on les a placés : les cités de transit. / End of the 50's. Nanterre, communist stronghold and immigration land. Land of struggles. The politicized workers and communist activists encounter the Algerian conflict and the slums where thousands of migrants from Algeria, Morocco and Portugal are living. In response to the marginalization of these "Nanterriens" from abroad and the special status imposed upon them, a cause des étrangers emerges.This dissertation explores the various "stages" of that cause, linking them to the handling of the issue by the municipal authorities. Social history and the long term collective action review those often forgotten struggles of the immigration, from the slums to the involvement in today's cités, and question the relationship between the political domain and the social movement. Sociohistory shifts the focus to the gap between past and present, from the pioneering assessment of problems by christian activists, through the post-68 leftist radicalization of the cause of migrant workers, to the present day fragmentation into specific engagements: in the socio-cultural field, at the cité level, promoting a positive memory of immigration or diversité in politics, in support of the étrangers or their country of origin. It highlights a major change in the activist arena: the unradicalization and the growth of grassroots initiatives, which echo at the beginning of the 80's the de-coupling of support to the immigrés (already settled) and defence of the étrangers (newly arrived). This is also the time when the children of immigrés take things in their own hands to put an end to the last remnants of the "French ghetto" where they have been relegated: the cités de transit.
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La violence dans le discours et les pratiques du PCF de 1920 à la Seconde guerre mondiale / Violence in speeches and practices of the PCF since 1920 to World War two

François, David 27 March 2012 (has links)
La place de la violence dans l'histoire du XX° siècle est l'objet de nombreuses études depuis la publication des ouvrages de l'historien américain George L. Mosse. Si cet intérêt s'est longtemps concentré sur l'étude des mouvements d'extrême-droite, depuis une décennie la recherche historique se penche sur l'étude des relations qu'entretient le communisme, avec la violence. C'est dans cet environnement historiographique que notre étude vise à éclairer la place tenue par la violence dans la vie du PCF de sa naissance, en 1920, à son interdiction en septembre 1939. Dans un premier temps, après avoir analysé la place de la violence dans le mouvement socialiste et ouvrier avant 1914, il s'agit de percevoir la nouveauté introduite par l'idéologie bolchevique dans cette relation au moment où la société française est confrontée à la Grande Guerre et ses séquelles et de déterminer le rôle de la violence dans la naissance du PCF et dans son développement jusqu'à la fin des années 1920. Nous analysons ensuite la période « classe contre classe » où le PC développe pleinement les potentialités contenues dans la culture de guerre civile qu'il cultive depuis sa naissance. Il essaye alors d'inscrire cette guerre civile dans la réalité française. Le discours qui s'appuie sur la simplification de la perception des réalités politiques, économiques et sociales, décryptée au prisme de la culture de la guerre civile se durcit pour marquer l'imminence de la parousie révolutionnaire. Le PCF prône alors la confrontation directe avec les forces de l'ordre dans le but de conquérir la rue tout en essayant de mettre sur pied une force paramilitaire. L'abandon de l'activisme violent à la fin de 1931 entraîne une période d'hésitation sur la place de la violence dans la stratégie communiste, hésitation qui prend fin à partir de 1934 avec le tournant vers le Front populaire qui fait l'objet de notre troisième et dernière partie. La culture de guerre civile, que porte en lui le communisme, s'intègre alors à la culture républicaine sous le signe de l'antifascisme. Ce processus, qui participe aux succès que connaissent alors les communistes, entraîne une atténuation de la place de la violence dans la politique du PCF, mais non sa disparition. Sa trace se retrouve dans la politique interne de vigilance révolutionnaire, l'usage de la force contre les fascistes et les renégats et le rôle des communistes français sur le front espagnol durant la guerre civile. / The place of violence in history of XX ° century is the object of many studies since the studies of the American historian George L. Mosse. If this interest has concentrated for a long time on the study of the far-right movements, for decade historical research leans over the study of relations communism, with violence. It's in this historiographic environment that our study aims at lighting the place held by violence in the life of PCF since its birth, in 1920 to its ban in September, 1939. At first, having analysed the place of violence in socialist and working movement before 1914 and the novelty introduced by the bolchevik ideology in this relation at the time when the French society is confronted with First World War and its consequences to determine the role of violence in the birth of PCF and in its development during 1920s. We analyse the period «class against class» where the PC develops entirely potentialities contained in the culture of civil war which it cultivates since its birth. He tries to register this civil war in French reality. The speech which leans on the simplification of the perception of political, economic and social realities, having read in prism of the culture of civil war to mark the imminence of the revolutionary parousie. PCF search direct confrontation with police force in the intention of winning the street, while trying to set up a paramilitary force. The end of violent activism at the end of 1931 draws away a period of hesitancy on the place of violence in communist strategy, hesitancy which comes to end from 1934 with turn towards the Popular Front which makes the object of our third and last part. The culture of civil war, that hits in him communism, integrates then with republican culture under the sign of antifascism. This process, which participates in the successes which know then the communists, draws away an alleviation of the place of violence in the policy of PCF, but not its disappearance. Its trace is in the internal policy of revolutionary alertness, the usage of force against the fascists and the renegades and the role of the French communists on the Spanish front during civil war.
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La Roumanie postcommuniste au prisme des théories de la transition démocratique / Postcommunist romania regards to democratic transition theories

Ofrim, Dorina Maria 17 December 2012 (has links)
Le sujet central de la thèse concerne la Roumanie postcommuniste, dont la transition est analysée àla lumière des théories de la transition démocratique. Prise dans la vague des transitionsdémocratiques qu’ont connues les pays de l’Europe Centrale et Orientale après 1989, la Roumanieest le seul pays qui a vécu un changement violent de régime ; elle est aussi celui qui a connu latransition démocratique la plus longue et la plus sinueuse de la région. La thèse présente unetypologie générale des théories de la transition démocratique, élaborées avant et après 1989. Lespremières tentent de dégager les facteurs de transition, avec des approches centrées, soit sur lesstructures, soit sur les acteurs. Les secondes insistent sur les facteurs d'incertitude propres à toutetransition et aussi sur les choix rationnels des acteurs. La confrontation du cas roumain auxthéories de la transition constitue un test de validité des différentes approches et souligne, en toutehypothèse, les spécificités de l'itinéraire suivi par la Roumanie pour sortir du régime communiste.La thèse, qui éclaire à la fois la genèse et le cheminement complexe de la transition roumaine,souligne les limites des théories de la transition démocratique, celles d'avant 1989 comme cellesd'après 1989, dans l'explication du processus transitionnel roumain, démontrant par là lacomplexité du cas roumain. / The central issue of this thesis concern post communist Romania and deals with the Romaniandemocratic transition regard to democratic transition theories. Part of the democratic transitionwave that experimented counties of Central and Eastern Europe, Romania is the only country toexperiment a violent regime change and a democratic transition known to be the longest and themost twisting. The thesis presents a general typology of democratic transition theories existingbefore and after 1989. The first theories attempt to identify the transition’s factors with centredapproaches either on structures or on actors. The latter emphasises the uncertainty inherent to anytransition, as well as on the actor’s rational choice. The confrontation of the Romanian case to thetransition theories is a test of the validity of different approaches and underlines the specific of theroute that Romania followed to escape communism. The thesis, which stresses both the genesisand the complex process of Romania’s transition, highlights the limitations of democratictransition theories, those before 1989 as well as those after 1989 in explaining the Romaniantransition process, thus demonstrating the complexity of the Romanian case.
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Se confronter à "l'Europe" : prises de position et recompositions du PCF / Face "Europe" : positions and recompositions of the French Communist Party (PCF)

Azam, Nicolas 07 December 2015 (has links)
Cette thèse est une étude de la production des prises de position partisanes sur l'intégration européenne. Elle entend rompre avec la logique classificatoire privilégiée dans les travaux sur « l'euroscepticisme ». Pour ce faire, elle adopte une approche relationnelle de la compétition politique attentive aux contextes international, interpartisan et intrapartisan. A partir de ce cas particulier qu'est le Parti communiste français, il s'agit de restituer l'émergence progressive d'une catégorie « Europe » associée à la construction européenne, et la manière avec laquelle le problème communautaire et les enjeux afférents ont été construits, les grilles de lecture à travers lesquels ils ont été interprétés. Ainsi, elle interroge à nouveaux frais les changements occasionnés par l'intégration européenne sur les espaces nationaux en montrant des dynamiques de spécialisation et l'éclosion d'un personnel politique spécifiquement en charge de ces questions au sein d'un parti politique pourtant souvent classé parmi les partis hostiles ou critiques envers le processus d'intégration européenne. Par ce biais, elle met aussi en évidence les recompositions plus générales dont ce parti politique est l'objet. / This thesis is a study of the production of party positions about the European integration. It stands out from the classificatory approach of the research on « euroscepticism». It takes a relational approach of the political competition which takes account of the international context, external and internal party politics. By examining a specific case, the French Communist Party, it observes the progressive emergence of a category « Europe » which ties into the building of Europe, and the modalities of the construction of a EC/EU problem and political issues. It revisits the question of the changes caused by the European integration on the national spaces. It highlights process of specialization and the advent of a political staff in charge of these questions within a political party which is frequently classified as hostile towards European integration process. It brings to light the large recompositions affecting this political party.
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Lenin e a educação politica : domesticação impossivel, resgate necessario

Freitas, Francisco Mauri de Carvalho 18 February 2005 (has links)
Orientador: Silvio Oliveira Donizatti Gallo / Tese (doutorado) - Universidade Estadual de Campinas, Faculdade de Educação / Made available in DSpace on 2018-08-04T03:16:21Z (GMT). No. of bitstreams: 1 Freitas_FranciscoMaurideCarvalho_D.pdf: 1129624 bytes, checksum: 00a61dd40f0ec8798209cce994842736 (MD5) Previous issue date: 2005 / Resumo: Examino neste estudo as contribuições de Vladímir Ilich Uliánov - Lenin - à educação, bem como sua crítica à universidade e aos ideólogos que participavam do processo de transformação da sociedade russa em território sem lei e a atender aos dissolutos interesses do capitalismo. A hipótese central que direciona este estudo é que, coletivamente, Lenin pode subsidiar uma teoria revolucionária da educação imprescindível à emancipação intelectual e a libertação política do proletariado e dos camponeses pobres. A revisão bibliográfica da obra de Lenin me permitiu compreender que a universidade russa e seus acadêmicos, para além dos interesses da monarquia feudal, estavam subsumidos aos interesses da burguesia russa, hegemonizando-se a partir da primeira revolução democrática de 1905. Nesse contexto, as ciências sociais e a filosofia, ministradas na Universidade, não interessavam ao czar e nem aos latifundiários. Paradoxalmente, à instituição russa de ensino superior cabia, em tempos pacíficos, encher as cabeças dos discentes com a sabedoria acadêmica e o ridículo doutrinário subjetivista e escolástico. O sistema nacional de ensino estava nas mãos das classes dominantes, então, ao Partido Comunista ¿ uma 'grande escola¿, como Lenin o chamava ¿ cabia a tarefa de educar politicamente as novas gerações russas para levar adiante o processo revolucionário, iniciado em janeiro de 1905. Posto, o referencial leninista tem uma importância incontornável para os estudiosos da educação à medida que aduz novos elementos à compreensão dialética e crítica das relações de produção e do cenário político educacional brasileiro / Resume: Dans cette étude j¿analyse les contributions de Vladímir Ilich Uliánov - Lenin - sur l¿éducation, de même que sa critique de l¿université et des idéologues que participaient au processus de transformation de la societé russe dans un territoire sans loi et que servaient les intérêts dissolus du capitalisme. L¿hypothèse centrale de cette étude est que, Lenin dans l¿ensemble, peut aider l¿idée révolutionnaire que l¿éducation est indispensable pour l¿émancipation intellectuelle et pour la libération politique du prolétariat et des paysans pauvres. La révision bibliographique de l¿ouvrage de Lenin m¿a fait comprendre que l¿université russe et ses académiciens, por delà des intérêts de la monarchie féodal, étaient agrée aux intérêts de la bourgeoisie russe. Depuis la première révolution démocratique de 1905 ils ont obtenu l¿hégémonie. Dans ce contexte, il n¿y avait pas de souci ni par le czar, ni par les propriétaires de latifundia, pour le sciences sociaux et pour la philosophie, appliquées dans l¿université. En paradoxe, pendant les temps paisibles, la mission de l¿instituion russe de l¿enseignement supérieur, était de mettre dans la tête des élèves, des idées academiques et le ridicule doctrinaire subjectiviste et scolastique. Les classes dominantes avaient la puisance du système éducatif, alors, la mission du « parti communiste », appelé par Lenin d¿une grande école, était d¿élever politiquement les nouvelles générations russes pour mettre en avant le processus révolutionnaire, initié en janvier 1905. Pour les studieux de l¿éducation la référence léniniste c¿est très importante à mesure qu¿elle ajoute des noveaux éléments à la compréhension dialectique et critique des relations de production et de la scène politique de l¿éducation brésiliéne / Doutorado / Historia, Filosofia e Educação / Doutor em Educação

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