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Analysis of conceptual relations found in corpora and dictionaries for terminological definition writing : an application to the field of sustainable fisheries

Montalvan Ayala, Luz de Maria 07 1900 (has links)
L’objet de notre recherche sont les relations conceptuelles exprimées dans les définitions des dictionnaires et celles exprimées dans un corpus spécialisé. Nous avons pour but d’analyser et comparer ces relations pour identifier les relations les plus communes d’un domaine spécialisé et déterminer où ces relations se trouvent plus fréquemment. Notre approche considère que ces relations se trouvent plus souvent dans les corpus et qu’on pourrait enrichir les définitions terminologiques en incorporant ces relations conceptuelles extraites des textes spécialisés. Le domaine choisi pour cette étude est celui de la pêche durable dont nous analysons la terminologie en anglais. Les termes analysés sont extraits d’un corpus de textes de ce domaine construit pour notre étude et qui comporte des articles scientifiques et des comptes rendus d’organismes spécialisés dans le domaine de la pêche. Pour l’analyse de définitions, trois dictionnaires spécialisés en pêche ont été sélectionnés dans l’étude. L’échantillon final de termes analysés inclut 20 noms (dont 12 termes dénotent des entités et 8 termes dénotent des activités). Ces termes sont les plus spécifiques extraits du corpus avec l’extracteur TermoStat (Drouin, 2003) et définis dans au moins deux des dictionnaires choisis. Les unités lexicales du corpus sont repérées de façon semi-automatique à l’aide de la fonctionnalité word sketch, « an automatic corpus-derived summary of a word’s grammatical and collocational behavior » (Kilgarriff et al., 2010, p. 372) dans la plateforme de gestion de corpus Sketch Engine (Kilgarriff et al., 2014). Nous travaillons avec deux types de word sketches: le word sketch conventionnel fourni par défaut par Sketch Engine et l’EcoLexicon Semantic Sketch Grammar (ESSG; León Araúz & San Martín, 2018). Seules les unités lexicales les plus fréquentes sont sélectionnées de tous les résultats de l’interrogation du corpus. L’analyse des définitions se penche sur toutes les unités lexicales reliées directement au terme analysé. Nous utilisons des paraphrases dans les analyses pour identifier et valider les relations entre le terme analysé et chaque unité reliée. À la suite de l’identification des relations, nous compilons une liste de relations et nous faisons une comparaison entre les résultats du corpus et des définitions. La comparaison des types de relations repérées dans chaque source montre qu’il y a plus de types de relations dans le corpus que dans les définitions pour 70 % de l’échantillon de termes. Lorsque la comparaison examine séparément des termes dénotant des entités et des activités, plus de types de relations se trouvent dans le corpus que dans les définitions pour 83 % des entités et pour 50 % des activités. Les résultats montrent également que 54 % des types de relations repérées sont identifiés pour plus de termes dans le corpus que dans les dictionnaires. Par ailleurs, seulement 16,7 % des relations repérées sont identifiées pour plus de termes dans les dictionnaires que dans le corpus. La recherche a également identifié quels types de relations se trouvent plus souvent dans le corpus, dans le dictionnaire ou dans les deux sources pour le même terme. Ce constat a permis de classifier les types de relations dans trois groupes: les relations qui se trouvent la plupart du temps dans les dictionnaires, celles plus souvent présentes dans le corpus ou celles présentes dans les deux sources. / The object of our study are the conceptual relations expressed in dictionary definitions and those expressed in a specialized corpus. Our goal is to analyze and compare these relations to identify the most common relations of a specialized subject field and determine where these relations are more frequently found. Our approach considers that these relations are more often found in the corpus and that we could enrich terminological definitions if we include the conceptual relations extracted from specialized texts. The subject field chosen for this study is sustainable fisheries from which we analyze the terminology in English. The terms analyzed were extracted from a corpus of texts belonging to this subject field and built for the study. The corpus includes scientific articles and reports issued by specialized organizations in the field of fisheries. For the analysis of definitions, three specialized dictionaries were selected for the study. The final sample of terms analyzed includes 20 nouns (12 terms designating entities and 8 terms designating activities). These terms are the most specific terms extracted from our corpus using the term extractor TermoStat (Drouin, 2003) and defined in at least two of the selected dictionaries. The lexical units from the corpus were extracted semiautomatically using the function word sketch, “an automatic corpus-derived summary of a word’s grammatical and collocational behavior” (Kilgarriff et al., 2010, p. 372) in the corpus management platform Sketch Engine (Kilgarriff et al., 2014). We worked with two types of word sketches: the conventional word sketch provided by default in Sketch Engine and the Ecolexicon Semantic Sketch Grammar (ESSG; León Araúz & San Martín, 2018). Only the most frequent lexical units were selected from all the results of the corpus interrogation. The analysis of definitions included all the related lexical units directly linked to the analyzed term. Paraphrases were used in the analysis to identify and validate the relation between the analyzed terms and the related lexical units. Once all the relations were identified, a list of relation types was compiled, and a comparison was made between results from the corpus and the dictionaries. The comparison of the relation types found in each source shows that there are more relation types in the corpus than in the definitions for 70% of the sample. When the comparison focuses separately on entity and activity terms, more relation types were found in the corpus than in the definitions for 83% of entity terms and 50% of activity terms. Results also show that 54% of the relation types are associated with more terms in the corpus and only 16.7% are associated with more terms in the dictionaries. Additionally, the study identified which relation types are more often found in the corpus, in the dictionaries or in both sources. These findings allowed us to classify the relation types in three scenarios: relation types mostly found in the dictionaries, those more often found in the corpus and the group of relation types which are mostly found in both sources for each term.
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Figurations du réel : l'exemple musical : Appuis mentaux, visées, saisies et reprojections dans l'architecture cognitive / Representations of reality : the case of music : mental anchor points, designs, input and reprojections in cognitive architecture

Letailleur, Alain 18 December 2017 (has links)
La façon dont les musiciens parviennent à reconnaître les notes, par l’écoute seule ou en pratiquant leur art, a toujours fait l’objet d’une certaine fascination. Eux-mêmes, du reste, ne savent que rarement les raisons particulières qui leur permettent de disposer ainsi d’une excellente oreille musicale : « on est doué ou on ne l’est pas » reste alors souvent le raccourci qui permet de ne pas s’aventurer plus loin dans la quête d’une véritable explication. Il faut bien admettre que cette propension à pouvoir identifier des hauteurs perçues paraît ne pas trouver de véritable fondement, et ce d’autant plus que le son musical se trouve être invisible, impalpable et relativement fugace. Pour tenter de mieux comprendre les raisons liées à cette capacité mystérieuse, nous avons pris le parti d’interroger des musiciens, professionnels ou en apprentissage, afin de les questionner sur les procédures mentales qu’ils mettent en oeuvre à l’instant de l’identification notale. La description détaillée des plus petits éléments mentaux (ou la plus petite cohabitation de microéléments mentaux) que les musiciens utilisent pour effectuer cette tâche nous fait alors entrer dans un monde fascinant, qui révèle progressivement l’organisation de nombreuses actions de bas niveau, aussi ajustées à leurs fonctions que particulièrement discrètes. Ces fragments de pensées, que nous avons nommés appuis mentaux (les musiciens se repèrent en fonction de points d’ancrages mentaux adaptés pour accéder à l’identification) peuvent être décrits, sont variés dans leurs formes d’émergence à l’esprit et adoptent différents types de missions. Il a été possible de classer l’ensemble des configurations décrites en plusieurs catégories d’approches stratégiques. Certains de ces infimes gestes internes se sont tellement automatisés au fil du temps qu’ils se trouvent enfouis dans le registre inconscient. Ils deviennent alors très difficiles, voire parfois impossibles à détecter. En y regardant de plus près, nous pouvons imaginer que ces mécanismes hautement spécialisés, décrits dans un secteur restreint du monde musical, relèvent de principes fonctionnels généraux qui semblent s’activer, en réalité, à tout instant de notre vie quotidienne, pour chaque opération que nous sommes appelés à effectuer : calculer, orthographier, créer, faire du sport, cuisiner, bricoler ou bien penser tout simplement. C’est ce que la seconde partie de recherche tente de montrer dans un premier temps, pour exposer ensuite une bien étrange problématique, concernant les rapports interactifs qui s’opèrent entre contenus perceptifs et représentationnels (de nombreux témoignages font en effet état de situations où les appuis mentaux s’invitent directement sur la scène perceptive). La confrontation de ces deux univers, à travers le maniement de ce que nous avons appelé les reprojections mentales, nous met en situation de questionner les rouages qui sont en jeu dans l’édification de la cognition humaine, et interroge sur les conséquences qu’ils impliquent vis-à-vis de notre compréhension du réel. / The way musicians identify notes has always been a fascinating subject. In order to understand this competence of theirs, we have opted to interview professional and learner musicians so as to analyse the mental methods they use to fulfil this task. A detailed description of the faintest mental processes involved in so doing opens on a bewildering world which exposes an organisation of many low level actions as adapted to their functions as they are subtle. These fragments of thoughts - which we have called mental anchor points - can be described, are varied in their ways of surfacing and can engage in diverse mission types. When subjected to closer scrutiny, we can imagine that these highly specialised mechanisms fall within the sphere of general functional principles which seem to be active at every moment of our lives, for whichever operation we try to perform: calculating, taking part in sports activities, cooking or simply thinking. This is what the second part of this study first tries to show, before disclosing a strange system of issues concerning interactive relations between perceptions and representations. Many testimonies mention situations in which mental anchor points play a prominent part in our perceptive behaviour. The confrontation of these two universes, thanks to the use of what we have called mental reprojections, makes it possible for us to examine the machinery at stake in our cognitive constructions and to analyse the consequences they imply concerning our comprehension of the real world.
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Algorithmes pour la fouille de données et la bio-informatique / Algorithms for data mining and bio-informatics

Mondal, Kartick Chandra 12 July 2013 (has links)
L'extraction de règles d'association et de bi-clusters sont deux techniques de fouille de données complémentaires majeures, notamment pour l'intégration de connaissances. Ces techniques sont utilisées dans de nombreux domaines, mais aucune approche permettant de les unifier n'a été proposée. Hors, réaliser ces extractions indépendamment pose les problèmes des ressources nécessaires (mémoire, temps d'exécution et accès aux données) et de l'unification des résultats. Nous proposons une approche originale pour extraire différentes catégories de modèles de connaissances tout en utilisant un minimum de ressources. Cette approche est basée sur la théorie des ensembles fermés et utilise une nouvelle structure de données pour extraire des représentations conceptuelles minimales de règles d'association, bi-clusters et règles de classification. Ces modèles étendent les règles d'association et de classification et les bi-clusters classiques, les listes d'objets supportant chaque modèle et les relations hiérarchiques entre modèles étant également extraits. Cette approche a été appliquée pour l'analyse de données d'interaction protéomiques entre le virus VIH-1 et l'homme. L'analyse de ces interactions entre espèces est un défi majeur récent en bio-informatique. Plusieurs bases de données intégrant des informations hétérogènes sur les interactions et des connaissances biologiques sur les protéines ont été construites. Les résultats expérimentaux montrent que l'approche proposée peut traiter efficacement ces bases de données et que les modèles conceptuels extraits peuvent aider à la compréhension et à l'analyse de la nature des relations entre les protéines interagissant. / Knowledge pattern extraction is one of the major topics in the data mining and background knowledge integration domains. Out of several data mining techniques, association rule mining and bi-clustering are two major complementary tasks for these topics. These tasks gained much importance in many domains in recent years. However, no approach was proposed to perform them in one process. This poses the problems of resources required (memory, execution times and data accesses) to perform independent extractions and of the unification of the different results. We propose an original approach for extracting different categories of knowledge patterns while using minimum resources. This approach is based on the frequent closed patterns theoretical framework and uses a novel suffix-tree based data structure to extract conceptual minimal representations of association rules, bi-clusters and classification rules. These patterns extend the classical frameworks of association and classification rules, and bi-clusters as data objects supporting each pattern and hierarchical relationships between patterns are also extracted. This approach was applied to the analysis of HIV-1 and human protein-protein interaction data. Analyzing such inter-species protein interactions is a recent major challenge in computational biology. Databases integrating heterogeneous interaction information and biological background knowledge on proteins have been constructed. Experimental results show that the proposed approach can efficiently process these databases and that extracted conceptual patterns can help the understanding and analysis of the nature of relationships between interacting proteins.
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Recherche et développement du Logiciel Intelligent de Cartographie Inversée, pour l’aide à la compréhension de texte par un public dyslexique / Research and development of the "Logiciel Intelligent de Cartographie Inversée", a tool to help dyslexics with reading comprehension.

Laurent, Mario 05 October 2017 (has links)
Les enfants souffrant de troubles du langage, comme la dyslexie, rencontrent de grandes difficultés dans l'apprentissage de la lecture et dans toute tâche de lecture, par la suite. Ces difficultés compromettent grandement l'accès au sens des textes auxquels ils sont confrontés durant leur scolarité, ce qui implique des difficultés d'apprentissage et les entraîne souvent vers une situation d'échec scolaire. Depuis une quinzaine d'années, des outils développés dans le domaine du Traitement Automatique des Langues sont détournés pour être utilisés comme stratégie d'aide et de compensation pour les élèves en difficultés. Parallèlement, l'usage de cartes conceptuelles ou de cartes heuristiques pour aider les enfants dyslexiques à formuler leurs pensées, ou à retenir certaines connaissances, s'est développé. Ce travail de thèse vise à répertorier et croiser, d'une part, les connaissances sur le public dyslexique, sa prise en charge et ses difficultés, d'autre part, les possibilités pédagogiques ouvertes par l'usage de cartes, et enfin, les technologies de résumé automatique et d'extraction de mots-clés. L'objectif est de réaliser un logiciel novateur capable de transformer automatiquement un texte donné en une carte, celle-ci doit faciliter la compréhension du texte tout en comprenant des fonctionnalités adaptées à un public d'adolescents dyslexiques. Ce projet a abouti, premièrement, à la réalisation d'une expérimentation exploratoire, sur l'aide à la compréhension de texte grâce aux cartes heuristiques, qui permet de définir de nouveaux axes de recherche ; deuxièmement, à la réalisation d'un prototype de logiciel de cartographie automatique qui est présenté en fin de thèse / Children with language impairment, such as dyslexia, are often faced with important difficulties when learning to read and during any subsequent reading tasks. These difficulties tend to compromise the understanding of the texts they must read during their time at school. This implies learning difficulties and may lead to academic failure. Over the past fifteen years, general tools developed in the field of Natural Language Processing have been transformed into specific tools for that help with and compensate for language impaired students' difficulties. At the same time, the use of concept maps or heuristic maps to encourage dyslexic children express their thoughts, or retain certain knowledge, has become popular. This thesis aims to identify and explore knowledge about the dyslexic public, how society takes care of them and what difficulties they face; the pedagogical possibilities opened up by the use of maps; and the opportunities created by automatic summarization and Information Retrieval fields. The aim of this doctoral research project was to create an innovative piece of software that automatically transforms a given text into a map. It was important that this piece of software facilitate reading comprehension while including functionalities that are adapted to dyslexic teenagers. The project involved carrying out an exploratory experiment on reading comprehension aid, thanks to heuristic maps, that make the identification of new research topics possible, and implementing an automatic mapping software prototype that is presented at the end of this thesis
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Rôle d'un espace de travail numérique privé dans une activité d'édition collaborative de cartes conceptuelles : Cas d'étude en lycée / The role of a private digital workspace in a collaborative activity based on concept maps : Case study in high school / El rol de un espacio de trabajo digital privado en una actividad de edición colaborativa de mapas conceptuales : Estudio de caso en instituto

Gracia-Moreno, Carolina 11 December 2017 (has links)
L'utilisation des artefacts numériques pour la réalisation d'activités d'apprentissage reste le plus souvent individuelle, faute de disposer d'environnements adaptés, tant du point de vue du matériel que des applications et des pratiques pédagogiques. Cette recherche rend compte de l'expérience d'usages de différents artefacts dans une activité collaborative d'élaboration de cartes mentales et conceptuelles proposée en cours d'histoire de seconde. L'objectif principal est l'étude du rôle de l'espace de travail privé pour l'édition collective de cartes mentales et conceptuelles. Plus précisément, l'objectif est d'évaluer si le recours aux artefacts numériques lors de l'édition collective de cartes mentales et conceptuelles favorise les processus de confrontation cognitive constitutifs de la collaboration. Pour répondre à cet objectif, deux itérations (expérimentation pilote et expérimentation) ont été réalisées avec deux prototypes de dispositif numérique de collaboration qui permettent aux élèves de différencier leur espace de travail individuel de l'espace collectif. La première expérimentation pilote a été réalisée en 2015 avec un prototype de cartes mentales existant avant l'étude. Elle a consisté à valider le protocole expérimental de la recherche et à préciser les questions de recherche et les hypothèses. La deuxième expérimentation, quant à elle, a été réalisée au cours de l'année 2016 via un prototype de cartes conceptuelles conçu et développé dans le cadre de cette recherche. Cette expérimentation a eu pour but d'éprouver les trois hypothèses formulées, qui s'inscrivent dans la théorie de l'apprentissage social de Bandura (1980) et portent à la fois sur des déterminants environnementaux, cognitifs et comportementaux. La première hypothèse (déterminants environnementaux) suppose tout d'abord que la médiation instrumentale d'une activité d'apprentissage collaborative a une influence sur la participation des élèves. La deuxième hypothèse (déterminants cognitifs) quant à elle, soutient que l'adjonction d'un espace de travail personnel de l'élève à un espace d'interaction collectif favorise des processus cognitifs présents dans la collaboration : le conflit sociocognitif (Doise et Mugny, 1997; Perret-Clermont, 1979), l'étayage (Bruner, 1997) et la vicariance (Bandura, 1980; Pentland, 2015). Enfin, la troisième hypothèse (déterminants comportementaux) suggère que la participation individuelle des élèves sur l'élaboration d'une carte conceptuelle collective est influencée par la culture affective du groupe. Afin de vérifier ces 3 hypothèses, un plan expérimental multifactoriel croisé a été mis en place, ce qui a permis de tester les variables indépendantes simultanément auprès de 7 groupes de lycéens de seconde en classe d'histoire. L'analyse de données effectuée est centrée sur la nature des interactions orales et numériques des élèves, ainsi que sur leurs productions écrites et leurs réponses aux entretiens collectifs et aux questionnaires individuels. Les résultats montrent la tendance du dispositif numérique de collaboration (artefacts, organisation de l'activité, scénario pédagogique) à favoriser le processus d'étayage et vicariance suite aux échanges nécessaires à la coordination des tâches techniques d'édition de la carte conceptuelle. Les résultats indiquent qu'après l'utilisation d'un espace privé numérique, les élèves ont des conflits sociocognitifs significatifs lors du travail en groupe, les entraînant à accepter les réponses les plus ouvertes afin d'éviter la confrontation. / The use of digital artifacts for learning activities usually remains individual, as there are no suitable environments, from the point of view of materials, applications and teaching practices. This research reports on the experience of using different artefacts in a collaborative activity to elaborate mental and conceptual maps proposed in a history class in the eleventh grade. The aim is to study the role of a private workspace for the collective edition of mental and conceptual maps. More specifically, the goal is to assess whether the use of digital artifacts in the collective edition of mental and conceptual maps promotes the processes of cognitive confrontation that constitutes collaboration. To meet this objective, two iterations (pilot experimentation and experimentation) were carried out with two digital collaborative prototypes that allow students to differentiate their individual workspace from the collective space. The first pilot experiment was conducted in 2015 with a prototype of mental maps existing prior to the study. It consisted of validating the experimental protocol of the research and clarifying research questions and hypotheses. The second experiment, meanwhile, was carried out in 2016 via a prototype of concept maps designed and developed as part of this research. The purpose of this experiment was to test the three hypotheses formulated, which fit into Bandura's (1980) theory of social learning and address environmental, cognitive and behavioral determinants. The first hypothesis (environmental determinants) assumes that the instrumental mediation of a collaborative learning activity has an influence on the student participation. The second hypothesis (cognitive determinants), for its part, argues that the addition of a personal workspace of the student to a collective interaction space favors cognitive processes present in collaboration: sociocognitive conflict (Doise and Mugny Perret-Clermont, 1979), supporting (Bruner, 1997) and vicariance (Bandura, 1980, Pentland, 2015). Finally, the third hypothesis (behavioral determinants) suggests that the individual participation of pupils in the elaboration of a collective concept map is influenced by the affective culture of the group. In order to verify these 3 hypotheses, a crossed multifactorial experimental plan was put in place, which made it possible to test the independent variables simultaneously with 7 groups of high school students in history class. The data analysis carried out focuses on the nature of students' oral and digital interactions, as well as their written outputs and their responses to group interviews and individual questionnaires. The results show the trend of the digital collaboration device (artifacts, organization of the activity, pedagogical scenario) to favor the supporting and vicariance process as an explanation of the exchanges needed to coordinate the technical tasks of editing the concept map. The results indicate that after using a digital private space, pupils have significant sociocognitive conflicts during group work, leading them to accept the most open responses in order to avoid confrontation. / El uso de artefactos digitales para la realización de actividades de aprendizaje sigue siendo principalmente individual, por falta de entornos adecuados, desde el punto de vista del material, de las aplicaciones y de las prácticas pedagógicas. Esta investigación cuenta la experiencia de uso de diferentes artefactos en una actividad colaborativa de elaboración de mapas mentales y conceptuales propuestos en el transcurso de una clase de historia de cuarto de educación secundaria. El objetivo principal es el estudio del rol del espacio de trabajo privado para la edición colectiva de mapas mentales y conceptuales. Más específicamente, el objetivo es evaluar si el uso de artefactos digitales en la edición colectiva de mapas mentales y conceptuales promueve los procesos de confrontación cognitiva que constituyen la colaboración. Para cumplir este objetivo, se realizaron dos iteraciones (experimentación piloto y experimentación) con dos prototipos de dispositivos digitales colaborativos que permiten a los estudiantes diferenciar su espacio de trabajo individual del espacio colectivo. El primer experimento piloto se llevó a cabo en 2015 con un prototipo de mapas mentales existente antes del estudio. Consistió en validar el protocolo experimental de la investigación y aclarar preguntas e hipótesis de investigación. El segundo experimento, mientras tanto, se llevó a cabo en 2016 a través de un prototipo de mapas conceptuales diseñados y desarrollados como parte de esta investigación. Este experimento fue diseñado para verificar las tres hipótesis formuladas, que se ajustan a la teoría del aprendizaje social de Bandura (1980) y abordan los determinantes ambientales, cognitivos y conductuales. La primera hipótesis (determinantes ambientales) supone que la mediación instrumental de una actividad de aprendizaje colaborativo influye en la participación del alumno. La segunda hipótesis (determinantes cognitivos), por su parte, sostiene que la adición de un espacio de trabajo personal del alumno a un espacio de interacción colectivo promueve procesos cognitivos presentes en la colaboración: el conflicto socio-cognitivo (Doise y Mugny Perret-Clermont, 1979), el apoyo (Bruner, 1997) y la vicarianza (Bandura, 1980, Pentland, 2015). Finalmente, la tercera hipótesis (determinantes conductuales) sugiere que la participación individual de los alumnos en la elaboración de un mapa conceptual colectivo está influenciada por la cultura afectiva del grupo. Para verificar estas 3 hipótesis, se puso en marcha un plan experimental multifactorial cruzado, que permitió probar las variables independientes simultáneamente con 7 grupos de estudiantes de cuarto de secundaria en la clase de historia. El análisis de datos realizado se centra en la naturaleza de las interacciones orales y digitales de los estudiantes, así como en sus resultados escritos y sus respuestas a entrevistas grupales y cuestionarios individuales. Los resultados muestran la tendencia de los dispositivos digitales de colaboración (artefactos, la organización de la actividad, escenario pedagógico) a promover el proceso de apoyo y vicariedad tras las conversaciones necesarias para coordinar las acciones técnicas para publicar en el mapa conceptual. Los resultados indican que después de usar un espacio privado digital, los estudiantes tienen conflictos sociocognitivos significativos durante el trabajo en grupo, lo que los lleva a aceptar las respuestas más abiertas para evitar el enfrentamiento.

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