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L’Occident au regret de Jérusalem : l’image de la Ville sainte en chrétienté latine (1187-fin du XIVe siècle) / Mourning Jerusalem : the image of the Holy City in the West (1187-End of the 14th Century)

Rajohnson, Matthieu 11 July 2017 (has links)
En 1187, après près d’un siècle de domination sur Jérusalem, les Latins perdent la Ville sainte face aux armées de Saladin. L’événement produit un choc immédiat et d’une ampleur considérable en Occident, donnant lieu à des actions militaires, liturgiques, mais aussi à des élaborations littéraires et picturales spécifiques, poursuivies jusqu’aux dernières tentatives de reconquêtes de la Terre sainte au XIVe siècle. En partant de ces réactions face à la chute, ce travail se propose d’observer d’abord le rapport de la chrétienté latine à la perte de Jérusalem : l’impact qu’eut celle-ci en Occident, les discours et les images qui en sont nés, la mémoire qu’elle a généré et ses évolutions permettent de cerner, à côté du persistant désir de recouvrer les Lieux saints, les marques d’un regret de plus en plus affirmé à leur égard. Il s’agit aussi de voir en quoi cette nouvelle relation à la Ville sainte a pu modifier la perception de celle-ci. La revendication de la cité donne ainsi l’occasion aux Latins de repenser et de réaffirmer les liens qui unissent Jérusalem au christianisme et à la chrétienté, pour mieux en justifier la récupération et en réaffirmer l’importance dans le plan de salut chrétien. Dans le même temps, la nostalgie dont la cité fait l’objet tend à la ramener à une dimension plus mythique et plus symbolique encore, qui apparaît aussi comme un moyen pour les Latins de continuer de se réapproprier Jérusalem à travers son image, pour mieux en conjurer la perte. / In 1187, after nearly a century of Christian rule over Jerusalem, the Latins lost the Holy City to the army of Saladin. The fall triggered an instant, overwhelming reaction of shock in the West and led to military and liturgical action, as well as to the production of specific literary and pictorial depictions, which continued until the last attempts at recapturing the Holy Land in the 14th century. Through these representations, this thesis examines Latin Christianity’s response to the loss of Jerusalem: its impact in the West, the resulting discourses and images, and the evolving memory it created combine to indicate an increasingly vivid sense of regret. This new relationship with the Holy City also altered the way it was perceived. Indeed, laying claim to the city was a way for the Latins to reconsider and reaffirm Christianity’s ties to Jerusalem, and therefore justify attempts to recover it and assert its importance in Christian salvation. At the same time, the nostalgia the city inspires lends it a legendary, symbolic dimension; the latter offers the Latins a way to reclaim Jerusalem through its image, in order to ward off their loss.
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La défense de l'État arménien de Cilicie (1073-1375) / The defence of the State of Cilician Armenia (1073-1375)

Romanova, Mariya 10 December 2014 (has links)
La Cilicie – improprement appelée «Petite Arménie » - est un État, qui a eu une histoire riche mais relativement courte (fin XIe - fin XIVe siècle). La principauté roubênienne de Cilicie (à partir de 1198 – un royaume) se trouve dans le sud-est de l'Asie Mineure.Disposée à la croisée des voies commerciales et stratégiques, la Cilicie est la zone charnière et pratiquement incontournable entre l'Europe méditerranéenne et le Proche-Orient. La Cilicie arménienne - un État plus ou moins de issu de migrations forcées – affronta tout au long de son existence des attaques, voire des invasions innombrables.Au long de son histoire trois fois séculaire, elle fut exposée aux attaques venant de divers côtés: Europe, Byzance, sultanat de Roûm, émirats syriens et Égypte ayyoûbide, puis, surtout, mameloûke. Pendant toute son existence, la Cilicie essaie de maintenir son indépendance et de défendre son territoire contre les envahisseurs. Ainsi, l'Art militaire (stratégie, tactique, armement, composition de l'armée etc.) des Arméniens de Cilicie, ainsi que leur idée national se développe avec l'esprit de défense.La défense, ou stratégie défensive, constitue, avec l'offensive, l'une des deux formes principales de la stratégie opérationnelle. Elle implique une posture de résistance utilisant l'ensemble des moyens d'interdiction de l'action adverse. Bien qu'elle ait recours à l'ensemble des fonctions tactiques nécessaires à la réalisation des opérations militaires (contre-attaque, raid, offensive), c'est à la protection qu'elle confère le rôle majeur. Le choix stratégique d'une posture défensive détermine les modalités d'engagement pour chacune des dimensions : opérations, bataille, combat et chacun des éléments de la guerre.L'étude de la défense de l'Arménie cilicienne est un sujet novateur. Avec le plan de la recherche bien développé, nous avons tenté d'étudier non seulement l'histoire militaire de la Cilicie, mais aussi son contexte sociale et politique, les détailles techniques et le rôle de l'église dans l'affaire militaire.Pour notre recherche nous avons exploité de nombreuses sources d'origines diverses. En effet, outre les sources arméniennes, nous avons examiné les sources latines, grecques, arabes, syriaques (pour les deux dernières en traduction). Seule, la méthode de croisement des sources et de comparaison des traditions militaires nous a permis de compléter les lacunes de l'information nous fait espérer que nous sommes parvenue à des conclusions novatrices.Le dépouillement des sources nous a permis de commencer à traiter certains points jamais étudiés, par exemple le costume et l'armement d'un combattant arméno-cilicien (y compris l'utilisation et la typologie des armes blanches), la stratégie et la tactique dans l'armée cilicienne, la poliorcétique et les machines de siège. D'autres thèmes (comme pendant la période de la Reconquête byzantine), peu étudiés jusqu'ici, ont également été traités, comme l'espionnage en Cilicie, ou encore la guerre navale conduite par les Arméniens ciliciens. Parmi les autres questions, le rôle de l'Eglise dans l'armée arménienne est également abordé.La nouveauté de notre thèse consiste peut-être dans la méthode appliquée. Dans notre recherche, nous avons essayé non seulement de déterminer les éléments historiques (les rencontres et les batailles) mais aussi de développer la problématique qui existe autour de ces conflits, en cherchant à trouver leurs racines. En nous posant les questions comment ? et pour quel but ?, nous pouvons livrer beaucoup plus d'informations et, ainsi, nous arrivons à expliquer les événements historiques du point de vue militaire. / Cilicia - also known as the Cilician Armenia, Kingdom of Cilician Armenia, Kingdom of Cilicia or New Armenia - was a medieval State, which had a rich, but relatively short history (from the end of XI till late fourteenth century). The principality of Armenian princes' roubênienne of Cilicia (from 1198 - a kingdom) was located in the southeast of Asia Minor.Placed at the intersection of commercial and strategic roads, Cilicia was an unavoidable area between Mediterranean Europe and the Middle East. Throughout its existence Armenian Cilicia - a state formed more or less from forced migration - faced attacks or numerous invasions.Throughout a history spanning across three centuries, Cilicia was exposed to attacks from various sides: Europe, Byzantium, Sultanate of Rum, Ayyubid emirates, Egypt and Syria, and, above all, Mamluk. In the period of three centuries Cilicia tries to maintain its independence and defend its own territory against invaders. Thus, the Military Art of the Armenians of Cilicia (tactical strategy, weaponry, composition of the army etc.), and their national idea develops with spirit of defense.Defense, or defensive strategy, along with the offensive, is one of the two main forms of military strategy. It involves a posture of resistance using all the means for preventing the opposing action. Event that the defensive strategy uses all tactical functions necessary to achieve the military conflict (against attack, raid, offensive), that is the defense it gives the major role. The strategic choice of a defensive posture determines all dimensions or military Art of Cilicians: operations, battle and each element of the war.The study of the defense of Cilician Armenia is an innovative topic. We tried to study not only the military history of Cilicia, but also its social and political context, the technical details as and the role of the church in the military case.For our research we used many different original sources. In fact, besides the Armenian sources, we examined the Latin, Greek, Arabic, Syriac (the last two in translation) texts. Only the method of crossing of sources and comparing military traditions gave us hope that we have succeeded in innovative conclusions.This method has allowed us to instigate some issues never discussed, for example the armor and weapons of Cilician Armenian fighter (including the use and types of knives), strategy and tactics in the Cilician army, siege warfare and siege machines. We also treated other topics such as espionage in Cilicia, or naval warfare conducted by the Cilician Armenians. Among other questions, the role of the Church in the Armenian army is also discussed.The method applied in our research is perhaps the novelty of this work. In our investigation, we tried not only to determine the historical events (encounters and battles) but also to develop the problem that exists around these conflicts, trying to find their origins. By asking the questions how? and for what?, we can deliver a lot more information, and thus we can explain the historical events from a military point of view.
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L’esprit antilatin à Byzance (XIe-XVe siècle) / The antilatin spirit in Byzantium (XIth - XVth century)

Ritsou, Chryso 22 September 2017 (has links)
L’objectif de cette thèse est d’apporter un point de vue différent concernant les relations entre les Byzantins et les Latins, par rapport à l’historiographie byzantine traditionnelle qui les présente d’une manière linéaire : de l’entente et de la coopération à la grande hostilité, qui parvint à son comble en 1204 avec la prise de Constantinople par les croisés et qui persista jusqu'à la fin de Byzance. Cette étude se focalise sur l’analyse la plus fine possible des rapports et des perceptions des Byzantins à l’égard des Latins, qui varièrent en fonction des circonstances sur le plan politique, économique et culturel/religieux, des particularités géographiques, des classes sociales byzantines et des intérêts ou des liens individuels. Sa valeur ajoutée principale est la présentation exhaustive du sujet de l’esprit antilatin à Byzance dans son ensemble, à la fois en termes de composition de thèmes et de durée chronologique, couvrant tous les volets et tous les facteurs qui le forment et qui l’influencent, ainsi que toutes les périodes pendant lesquelles il subsiste. Elle dévoile que le pro-latinisme était bien présent au sein de la société byzantine concomitant à des tendances et des comportements d’antilatinisme et que les Latins étaient en réalité beaucoup plus appréciés par les Byzantins que ne le laissent entendre les sources byzantines de l'époque. / The aim of this thesis is to provide a different perspective on the relations between Byzantines and the Latins, compared with the traditional Byzantine historiography which presents them in a linear way: from harmony and cooperation to great hostility, which reached its height in 1204 with the capture of Constantinople by the Crusaders and which persisted until the end of Byzantium. This study focuses on the finest analysis of the relations and perceptions of the Byzantines towards the Latins, which varied according to political, economic and cultural/religious circumstances, geographical particularities, byzantine social classes and individual interests or connections. Its main added value is the comprehensive presentation of the topic of the antilatin spirit in Byzantium as a whole, both in terms of the composition of themes and chronological duration, covering all the components and all the factors that form it and influence it, as well as all periods during which it persists. It reveals that pro-latinism was present in Byzantine society concomitant with tendencies and behaviors of antilatinism and that the Latins were in fact much more appreciated by the Byzantines than the byzantine sources of that time lead us to believe.
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Les barons de la chrétienté orientale. Pratiques du pouvoir et cultures politiques en Orient latin (1097-1229) / The barons of Eastern Christendom. Practices of power and political cultures in the Latin East (1097-1229)

Besson, Florian 04 December 2017 (has links)
Les États latins d’Orient, nés après le succès de la première croisade (1095-1099), sont dominés par une aristocratie militaire, catholique et latine, qui revendique une supériorité à la fois sociale, culturelle, économique et politique, laquelle lui donne, dans la logique du temps, un droit à gouverner les autres. Il s’agit dans ce travail de s’intéresser aux pratiques de pouvoir de cette classe dominante, autrement dit à l’ensemble des actions et des techniques déployées par les seigneurs pour établir, imposer, légitimer et pérenniser leur domination ; le tout dans un long XIIe siècle allant de la fondation du royaume de Jérusalem à l’arrivée en Orient de Frédéric II Hohenstaufen (1229). Ces pratiques – de la construction des châteaux au service militaire, de la justice aux mariages, du conseil au tirage au sort – structurent les jeux de pouvoir et constituent l’essence même de la nature politique de cette société aristocratique. L’Orient latin est un terrain d’études d’autant plus intéressant que les seigneurs latins, s’ils restent inscrits dans un paysage culturel occidental, savent néanmoins s’adapter aux conditions locales – marquées notamment par une très forte diversité ethnique et confessionnelle – ce qui les pousse à faire preuve d’une réelle inventivité juridique et politique ainsi qu’à emprunter de nombreuses pratiques aux mondes byzantin et musulman. Dans ce terreau particulier germe alors une culture politique originale, qui ne cesse d’évoluer au fil du siècle et qui se caractérise par une intense circulation du pouvoir, à la fois réelle et symbolique, sans cesse remis en jeu pour mieux irriguer l’ensemble de la société seigneuriale. / The Latin East, born in the aftermath of the First Crusade (1095-1099), was ruled by a military, Catholic and Latin aristocracy, which claimed a social, cultural, economic and political superiority. In this work, I studied the practices of power of this dominant class : the lords deployed diverse actions and techniques to establish, impose, legitimate, and perpetuate their domination, during a long twelfth century (from the foundation of the Kingdom of Jerusalem to the arrival in Orient of Frederick II Hohenstaufen in Orient in 1229). These practices - ranging from the construction of castles to military service, from justice to marriages, and from council to lottery - structured the games of power and characterized the political nature of this aristocratic society. The Latin Orient is a rich field of study inasmuch the Latin lords, although they remained part of a Western cultural landscape, nevertheless knew how to adapt to local conditions. These were marked in particular by a very high ethnic and religious diversity, which led the lords to show a real legal and political inventiveness and borrow many practices from the Byzantine and Muslim worlds. In this peculiar society, an original political culture grew and evolved over the course of the century. It was characterized by an intense circulation of power, both real and symbolic, which flew over the whole seigneurial society.
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La politique orientale des premiers Médicis (1434-1492) / The oriental policy of the first Medici (1434-1492) / La politica orientale dei primi Medici (1434-1492)

Salviati, Sophie 22 October 2012 (has links)
Sous l’égide de Cosme l’Ancien puis de Pierre le Goutteux et de Laurent le Magnifique, la Florence médicéenne entretient avec l’Orient, et l’empire ottoman en particulier, une relation toujours plus étroite et plus ambiguë au fil du XVème siècle : c’est tout ensemble le séduisant ennemi et le modèle redoutable, fascinant par son exotisme et sa puissance. Le sultan et son Orient attirent les Florentins, subjugués par la différence de culture et l’ampleur des possibilités commerciales que propose le monde ottoman. Où se situe donc Florence, entre volonté de se poser en gardienne de la chrétienté, donc fermement opposée à l’onde déferlante des janissaires, et attirance naturelle pour un pays riche et raffiné ? Quellesconséquences a la relation de la ville du lys avec le Grand Turc sur l’Europe du XVème siècle ? Ce travail se propose de donner un éclairage des liens qu’entretient Florence avec le monde oriental, chrétien ou mulsulman, tout au long du XVème siècle, de l’avènement de Cosme en 1434 jusqu’à la mort de son petit-fils Laurent en 1492 : suivant une parabole chronologique et suivant les aléas des relations culturelles et diplomatiques, selon une connaissance qui se fait plus directe, Florence se présente tour à tour comme le rempart des chrétiens orientaux menacés par l’expansion de l’empire de Mehmet II, puis comme leur patrie d’accueil ouverte à la leçon grecque et enfin comme l’alliée de ce puissant seigneur, dont toute l’Europe reconnaît de fait la puissance redoutable. / Under the rule of Cosimo the Elder then Piero the Gouty and Lorenzo the Magnificent, the Florence of the Medici throughout the fifteenth century maintained increasingly tighter and more ambiguous relationships with the Eastern Ottoman empire which appeared both an attractive enemy and a formidable model with its fascinating exoticism and power. The Turkish civilisation attracted the Florentines dazzled by the different culture and the huge commercial possibilities it offered. What was then the real position of Florence caught between its wish to stand as the bulwark of Christendom (and therefore staunchly opposed to the Eastern invasion) and its natural inclination for a rich, refined country? What was the impact of the links between Florence and the Oriental Empire on fifteenth century Europe? This study aims at explaining the relationships between Florence and the Oriental world from the coming into power of Cosimo in 1434 until the death of his grandson Lorenzo in 1492: according to the ups and downs of cultural and diplomatic relashionships, Florence appeared one moment as the protection of the Oriental Christians threatened by the expansion of Mehmet II’s empire and the next as an alternative to their mother country by integrating Greek elements and compromising with the Sultan’s power, to eventually become the unofficial ally of the powerful emperor feared by all European states. / Sotto il dominio di Cosimo il Vecchio, di Piero il Gottoso e di Lorenzo il Magnifico, la Firenze medicea mantiene con l’Oriente, e più particolarmente con l’impero ottomano, una relazione sempre più stretta e più ambigua lungo il XV secolo : è, nello stesso tempo, il nemico seducente e il modello terrificante, affascinante col suo esotismo e la sua potenza. Il Sultano e la sua civiltà attraggono i Fiorentini, soggiogati dalla differenza di cultura e dalle immense possibilità commerciali che il mondo ottomano propone. Come si situa dunque Firenze, tra la volontà di proporsi quale baluardo della cristianità, quindi saldamente opposta all’invasione dei gianizzeri, e il fascino naturale nei confronti di un paese ricco e raffinato ? Quali conseguenze avrà la relazione della città del giglio e del Gran Turco sull’Europa del Quattrocento ? Questo studio propone una messa in luce dei legami che Firenze mantenne con l’Oriente lungo tutto il XV secolo, ovvero dall’avento di Cosimo nel 1434 fino alla morte del nipote Lorenzo nel 1492 : seguendo una parabola cronologica e a seconda degli eventi culturali e diplomatici, con una conoscenza che diventa sempre più diretta, Firenze si atteggia prima come baluardo dei cristiani orientali minacciati dall’espansione dell’impero di Maometto II, quindi come un’alternativa alla loro patria d’origine con l’integrazione della lezione greca da una parte e dall’altra con l’affermazione della potenza del sultano, e infine come l’alleata inconfessabile di questo signore, la cui potenza è riverita in tutta Europa.
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La Quatrième Croisade : analyse du traité de Venise

Hupin, Éric 04 1900 (has links)
Ce mémoire porte sur le traité de Venise de 1201, passé entre les barons de la Quatrième Croisade et la république de Venise, pour l’affrètement d’une flotte incluant transport et vivres. L’étude du Traité est d’autant plus importante que, les croisés manquant à leurs obligations, cet accord eut un impact déterminant sur la suite de la Croisade, se plaçant ainsi au cœur de sa déviation vers Constantinople. Le mémoire analyse d’abord la nature et l’ampleur des engagements pris par Venise, en essayant de quantifier et de mesurer en termes économiques le nombre de bateaux et de croisés transportés, ainsi que le poids et le coût des provisions pour hommes et chevaux. Cette analyse, basée sur la comparaison avec des contrats analogues, prouve que la somme de 85 000 marcs d’argent convenue avec les barons n’était en rien exagérée. Parallèlement, le mémoire évalue ce que pouvait signifier, dans le contexte économique de l’époque, une telle somme, et tente d’identifier les raisons pour lesquelles les croisés furent dans l’impossibilité d’honorer leur part du contrat. Cette analyse montre que, contrairement à une certaine historiographie traditionnelle, il serait faux d’imputer aux Vénitiens la responsabilité du détournement de la Croisade ou de les taxer d’intransigeance, de cupidité, voire de duplicité. L’effort fourni par la République indique qu’elle mit tout en œuvre pour que l’entreprise fût une réussite. L’interruption du commerce, la construction de nombreux navires, la réquisition de milliers de marins pour manœuvrer la flotte et la logistique pour approvisionner des dizaines de milliers d’hommes témoignent toutes de l’ampleur de l’implication vénitienne. C’est le défaut de paiement des croisés, qui força le doge Henri Dandolo à se commettre plus avant encore, joignant irrémédiablement la fortune de la ville marchande à celle de l’expédition. / This master’s thesis is about the Treaty of Venice, made in 1201 between the Fourth Crusade’s barons and the Republic of Venice, regarding the transportation and provisioning of a fleet bound for the Levant. The importance of this study stems from the Crusaders’ default on their obligation, which had a decisive impact on the course of events, thus placing it at the heart of the Crusade’s deviation to Constantinople. First, this study analyses the nature and scale of Venice’s undertaking, attempting to quantify and measure in economic terms the number of ships and passengers onboard, as well as the supplies’ weight and cost, for both men and horses. This analysis, based on analoguous contracts, proves the agreed sum of 85 000 silver marks was in no way exaggerated. Also, the analysis weighs the importance of such a sum in the economic context of the times, and tries to identify the reasons of the crusaders’ shortcomings. Despite a certain traditional historiography, this analysis demonstrates that Venice cannot bear the brunt of the responsibility for the Crusade’s deviation, and that blaming their uncompromisingness, their greed, or even their duplicity, is wrong. The sheer effort provided by the Republic, indicates it took every measure to warrant the venture’s success. The interruption of far-away trade, the construction of numerous ships, the requisition of thousands of sailors to man them, and the logistics needed to supply tens of thousands, display well the Venetians’ dedication. It is the crusaders’ failure to pay which triggered doge Enrico Dandolo to commit further, thus irremediably joining his city’s fortunes to those of the expedition.
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L'ordre du Temple en Champagne : implantation et patrimoine / The order of the Temple in ChampagneEstablishment and heritage : establishment and heritage

Leroy, Thierry 26 November 2016 (has links)
Si la confrérie des Pauvres chevaliers du Christ est née en Terre sainte, l’ordre du Temple est né en Champagne. Créé par Hugues de Payns, seigneur champenois qui en devint le premier maître, favorisé par deux comtes (Hugues, devenu Templier, et Thibaud II qui assista au concile fondateur de l’ordre), conseillé par Bernard de Clairvaux (Bourguignon installé en Champagne), l’ordre du Temple est une émanation de l’aristocratie champenoise.Nous nous proposons d’étudier l’implantation de l’ordre du Temple en Champagne, à la croisée du renouveau monastique et d’un essor économique sans précédent.Nous étudierons aussi la nature du patrimoine que les Templiers réunirent autour de Troyes, capitale du comté, grâce à un réseau familial et aristocratique étroitement impliqué, le tout dans le contexte de croisades. / If the brotherhood of the Christ Knights Poor was born in the Holy Land, the Order of the Temple was born in Champagne.The Order was created by Hugues de Payns, a Champagne lord who became the first master, favored by two counts (Hugues became Templar and Thibaud II was one of the principals members of the founder Council of this order) and supervised by Bernard de Clairvaux.Templars were in fact a child of the Champagne’s aristocracy.So, I propose to study the implementation of the Templars in Champagne, at the crossroads of the monastic’s renewal and an unprecedented economic boom. I would study nature of Templars’s patrimony too, around Troyes, capital of the county, thanks to family’s and aristocratic’s networks, all in the context of the crusades.
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L'art de la guerre au temps des croisades (491/1098 - 589/1193) : Du théocentrisme irrationnel aux influences mutuelles et adaptations pragmatiques dans le domaine militaire

Tami, Alan 13 April 2012 (has links) (PDF)
Jusqu'aux croisades, les rencontres entre l'Orient musulman et l'Occident chrétien avaient été réduites à des échanges commerciaux anecdotiques ainsi qu'à de rares pèlerinages en Terre sainte. Et alors que les musulmans méprisaient souverainement des peuplades septentrionales vouées, selon eux, à l'égarement et à l'ignorance, les Occidentaux avaient fait de la jeune religion orientale et de ses sectateurs l'Antéchrist de leur eschatologie apocalyptique. Tous étaient imprégnés d'un théocentrisme intransigeant ne laissant aucune place à un Autre ignoré ou abhorré, si ce n'est celle de l'Ennemi. Il fallut donc une guerre généralisée entre ces deux ensembles civilisationnels aux antipodes pour qu'enfin ils se rencontrent et se côtoient durablement, jusqu'à estomper en partie des préjugés et des images déformées longtemps entretenus. Paradoxalement, la guerre et ses principales émanations (la stratégie, la tactique, l'armement et l'architecture militaire) allaient être les causes d'une meilleure connaissance mutuelle. En cherchant à répondre au mieux au défi militaire lancé par l'adversaire, chacun fut contraint de scruter les intentions, la mentalité, et surtout l'art de la guerre de l'autre ; ainsi, on n'hésita pas à en copier les concepts et les procédés jugés profitables, de même que les deux camps firent montre, dans ce domaine, d'une adaptabilité multiforme exceptionnelle. En somme, loin de la vision répandue présentant les croisades comme des conflits séculaires purement religieux ayant opposé de manière manichéenne deux conceptions monolithiques et hermétiques du monde et de la guerre, il semblerait en réalité que la Syrie du XIIe siècle fut d'abord un creuset d'échanges dans lequel le maître mot était "pragmatisme".
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Chypre île refuge, 1192-1473 : migrations et intégration dans le Levant Latin / Cyprus, refuge island, 1192-1473 : migrations and integration in The Latin Levant

Fenoy, Laurent 19 November 2011 (has links)
Bien des sources chrétiennes relayées par des études des XIX et XXe siècles considèrent la domination des Lusignan en Chypre comme la manifestation d’un double affrontement interconfessionnel. Les rois latins auraient fait de l’île un refuge face à l’expansion de l’Islam avant d’avilir les autochtones Grecs en s’appuyant sur des « réfugiés conquérants », à savoir les Francs et leurs alliés chrétiens orientaux chassés du Proche-Orient. Mais à l’aune de l’écheveau migratoire de la Méditerranée orientale, sauf à exagérer l’impact de l’affrontement entre croisade et jihad, l’ampleur et la nature des migrations affectant Chypre entre 1192 et 1473 ne permettent pas de caractériser l’île par la notion de refuge chrétien: dans la continuité de migrations pluriséculaires Chypre demeure une terre d’accueil façonnée par des dynamiques réticulaires souvent étrangères aux logiques de confrontations interconfessionnelles. Le rôle de Chypre comme île refuge se lit mieux dans sa dimension de conservatoire des nations, lequel s’affirme au même rythme que s’érige une identité chypriote. La reconnaissance officielle de la singularité de chaque communauté peut parfois hiérarchiser la société au profit des seulsLatins : elle n’en fonde pas moins une organisation insulaire consensuelle, car en revêtant un tour intercommunautaire le débat social et identitaire prémunit des dynamiques assimilatrices et favorise l’intégration progressive de tous les Chypriotes aux affaires du royaume. L’île s’impose alors comme un refuge des cultures où une hyper-identité chypriote coiffe autant d’hypo-identités que Chypre compte de nations, permettant à tous les Kypriotes de vivre ensemble sans se confondre. / Many christian sources relieved by studies of the XIX and XXth centuries consider the Lusignan rule over Cyprus as the expression of a double interconfessional confrontation. Latin kings would have turned the island into a refuge in front of the expansion of the Islam before degrading the Greek natives by leaning on “conquering refugees”, namely Franks and theireastern christian allies, forced to flee the Middle East. But compared with the migratory hank of the oriental Mediterranean Sea, unless overstating the impact of the confrontation between crusade and jihad, the scale and the nature of the migrations regarding Cyprus between 1192 and 1473 do not allow to characterize the island by the notion of christian refuge: in the continuity of plurisecular migrations Cyprus remains a land of welcome shaped by reticular dynamics often extraneous to interconfessional confrontations. The role of Cyprus as refuge island is clearer in its dimension of nations conservatory, which asserts itself with the same rhythm as sets up itself a Cypriot identity. The official recognition of the singularity of every community can sometimes organize into a hierarchy the society for the benefit of the Latins only ones: but it founds a consensual island organization, because by taking on an intercommunity turn, the social and identity debate protects against assimilatrices dynamics and favours the progressive integration of all the Cypriots into the kingdom’s affairs. The island then stands out as a refuge of the cultures where a chypriote hyper-identity heads up so manyhypo-identities as Cyprus boasts nations, allowing all Kypriotes to live together without becoming confused.
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Conflits et échanges au Proche-Orient des XIIe et XIIIe siècles : Acre, Alexandrie - étude comparée / Conflicts and exchange in the Near East during the 12th and the 13th centuries : Acre, Alexandria : a comparative study

Kniestedt, Anika 18 July 2015 (has links)
Cette thèse propose une perspective comparatiste pour étudier Acre et Alexandrie, aux XIIe et XIIIe siècles. La comparaison se nourrit des ressemblances et des divergences entre les deux villes. Elle se concentre cependant sur des aspects précis de leur histoire : les conflits et les échanges par le biais de leurs acteurs, de leurs impacts et de leurs conséquences à la fois sur chacune des deux cités et, plus largement, à l'échelle régionale de la Méditerranée orientale. Durant la période de domination latine en Terre Sainte, Acre et Alexandrie paraissent, à première vue, très différentes puisqu'elles s'inscrivent, au cours de cette période, dans deux sociétés disctinctes. Acre est gouvernée par une élite étrangère. Ses quartiers évoluent en fonction de conflits entre les factions occidentales et les privilèges qui leur sont accordés par le roi de Jérusalem. Alexandrie reste une ville orientale sur laquelle les Croisades ont peu d'impact. La démarche comparatiste permet une mise en cause de cette représentation trop approximative. Elle révèle à la fois d'autres différences et un certain nombre de similitudes dans l'évolution des deux villes. Le corpus disponible pour cette étude montre une transformation topographique importante d'Acre et d'Alexandrie au XIIIe siècle. Il permet également l'étude des systèmes servant à l'entretien des élites dans les deux cités ainsi que l'évolution du rôle des deux villes dans différents réseaux et espaces (la Méditerrranée, les villes portuaires à proximité, l'hinterland immédiat, les routes de pèlerinage et de commerce) en fonction des changements politiques, des conquêtes militaires, mais aussi du progrès technique. / This thesis offers a comparative study of Acre and Alexandria during the 12th and 13th centuries. The comparison draws on the similarities and differences between both cities. However, particular focus is given to some specific aspects in their history, especially through a study of the main players in conflicts and forms of exchange, and the impact and consequences of these on both cities as well as on the Eastern Mediterrranean. During the Latin domination of the Holy Land, Acre and Alexandria initially seem very different from one another because they were part of two distinct societies at this time. Acre was governed by a foreign elite. The town’s quarters evolved with the conflicts which opposed the different western factions inside the city, as well as the privileges that these groups received from the King of Jerusalem. Alexandria, on the other hand, remained an oriental city on which the Crusades had very little impact. This comparative study offers a broader view of their history, showing other differences between them as well as similarities in their historical development. The sources available for this research show important topographic development in Acre and Alexandria during the 13th century. They also contain information about the institutions allotted to support the local elites as well as on the evolving role of Acre and Alexandria within different networks and areas (the Mediterranean, nearby port cities, the immediate hinterland, trade and pilgrimage routes) in periods of political change, military conquests, but also of technical progress.

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