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Le primitif dans l’œuvre de Maupassant / The Primitive Element in Maupassant’s Works

De Wolf, Alice 10 December 2011 (has links)
À une époque qui se concentre sur l’avenir de l’humanité, Maupassant s’intéresse aux origines. Pour lui, l’homme est un « animal humain » en qui coexistent le moderne et l’archaïque. C’est à ce regard original que nous invite son œuvre, qui travaille à montrer le primitif dans et non contre le civilisé. En quoi le primitif est-il une figure dérangeante ? En quoi le rapport à la nature et au corps est-il primitif ? Ici, le rapport à la nature, le corps, la sexualité, l’animalité, la bêtise sont traités comme des composantes irréductibles de l’humain. Mais la nature et le corps sont fondamentalement ambivalents. La figure du primitif, par son inscription dans la matière, est donc un miroir troublant tendu à l’homme du XIXe siècle. Ainsi définie, la notion de primitif fonctionne, si l’on peut dire, comme un pavé dans la mare, qui éclabousse la notion de civilisation et ses valeurs. Dénonçant la société comme dénaturée, Maupassant en vient à mettre en question la définition même de la civilisation et à mettre en cause l’opposition traditionnelle entre sauvage et civilisé. L’acception anthropologique de la notion de primitif, et plus particulièrement le principe de « participation », jettent a posteriori un éclairage singulier sur l’œuvre. C’est l’angle d’attaque de la dernière partie. Parce qu’elle échappe au normatif, la figure du primitif met à mal ce qui, dans la société, a valeur de cadre, de loi. Aussi assiste-t-on chez Maupassant au brouillage des différenciations sexuelle, sociale et morale, ainsi qu’au brouillage des frontières entre folie et raison, et entre fantastique et réaliste. De cet ébranlement des repères participe, enfin, une écriture elle-même primitive. / At a time when the future of humanity was all that mattered, Maupassant focused on the origins. For him man is a “human animal” combining elements of both modern and archaic behaviour. This original approach is the one Maupassant wants us to adopt with regard to his work, in which he endeavours to reveal the primitive aspect of man within his civilized refinement and not in opposition to it. In what way is the primitive an element which is disturbing? How does Maupassant portray the relationship between nature and the human body as primitive? He describes nature, the body, sexuality, animality and stupidity as irreducible components of man. However, nature and the human body are fundamentally ambivalent. The primitive element holds up a disturbing mirror image to the 19th century man. As such, it is tantamount to setting the cat among the pigeons, thereby tarnishing the notion of civilized man and his values. By condemning society as unnatural, Maupassant challenges the actual definition of civilized behaviour, and questions the traditional opposition between the civilized and the uncivilized. The anthropological acceptance of the concept of primitive, and in particular the principle of “participation”, in hindsight throws a different light on Maupassant’s works. This is the angle adopted in the last section. Because it defies norms, the notion of primitive refutes what constitutes the framework and laws of society. Hence Maupassant’s works blur the distinctions between social, sexual and moral behaviour, as well as those between madness and reason, between fantasy and realism. Lastly Maupassant contributes to this breakdown of bearings with his primitive style of writing
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Le théâtre cruel de la répétition à l'oeuvre dans Le cri du sablier de Chloé Delaume ; suivi de, Érosive Thana

Dumont, Isabelle January 2007 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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Rapport de l'immoralisme sadien au matérialisme des Lumières

Hayes, Kathleen January 2007 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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Pulsion scopique et cruauté désobjectalisante

Chaudoye, Guillemine 03 April 2009 (has links)
Ce travail de thèse porte sur la question du lien entre une cruauté désobjectalisante, au sens où André Green a conceptualisée la déobjectalisation, et la pulsion scopique, à partir d’un travail sur les élaborations transférentielles et contre-transférentielles en jeu dans trois prises en charge psychothérapeutiques. Cette réflexion commence sur les répercussions de la position en face à face et de l’impact du regard dans cet espace transféro-contre-transférentiel. Comment soutenir le regard face aux insoutenables représentations de certains récits de vie ? Peut-on penser le regard dans la thérapie au travers du filtre de la cruauté ? L’idée d’une confrontation des regards s’est peu à peu introduite et s’est imposée suite à cette impression grandissante d’un face à face/ corps à corps. Le face à face thérapeutique se voit alors transformer en un corps à corps symbolique. Le corps peut être entendu comme le point de rencontre entre cruauté désobjectalisante et pulsion scopique. Afin de revenir aux origines de la cruauté, le corps est d’abord travaillé au travers de la philosophie, puis envisagé dans le cadre de la recherche psychanalytique avec des auteurs comme Freud, Winnicott, Lacan, Green, Bonnet, Dominique Cupa, amenant progressivement au rapprochement entre cruauté et regard. Les concepts de cruauté, de pulsion cruelle et de pulsion scopique sont alors considérés non seulement sous l’angle de la psychanalyse mais aussi à travers l’étude des mythes et légendes. Dans ces mythes, l’œil/miroir comme source de son propre reflet destructeur tient une place prépondérante. Le reflet de soi-même devient un reflet de mort. A l’image de Méduse condamnée par Athéna à ne jamais se voir tant dans le regard de l’autre que dans son propre regard, cette recherche pose la question du regard comme nécessité à toutes constitutions psychiques humaines, du narcissisme, de sa construction et de son maintien. / This thesis begins with the impact of face to face therapy and the importance of sight productions in transference and counter-transference space. How to endure the visual representations of some stories? May we think about sight under filtered of cruelty in psychotherapy? In this thesis the idea of sight confrontation appears as a hand to hand impression. The therapeutic face to face highlights now as a symbolic hand to hand. The body may be understood as the meeting point of disobjectalization cruelty and scopic drives. In this research about the origins of cruelty, the body is first thought as philosophical concepts, the in frame of psychoanalytic research including Freud, Winnicott, Lacan, Green, Bonnet, Dominique Cupa, leading gradually the sight by cruelty. The concepts of cruelty and scopic drives are considered not only in the terms of psychoanalytic theories but also through the study of myths and legends. In these myths the eye/mirror, source of owns destructive reflections is important. The reflection of oneself is reflection of death. Medusa was condemned by Athena never to be seen in the sight of others, and in her own sight. This research raises the sight’s question as necessary to all human psychic constitutions, to narcissism’s construction and maintenance.
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Autour de Jacques Derrida : l'écriture entre vol et circoncision / Around Jacques Derrida : writting between theft and circumcision

Mansur, Mehmet 12 September 2016 (has links)
Au commencement il y a la circoncision « du » commencement (La dissémination). La cicatrice vient en place de ce qui est volé (Marges) — le prépuce (Circonfession), le corps (La Parole Soufflée), la langue (Monolinguisme de l’autre, Béliers, Schibboleth) —, se donne comme le lieu même où bat l’opération de la coupure et comme celui du voleur (dieu, la mère, le théologiciel) qui effectue une telle opération. Les effets d’un passé qui a eu lieu sans avoir eu lieu, qui ne passe pas et qui est « instantanément » appellé par l’imminence de la mort de l’autre (celle de la mère dans Circonfession), reviennent sur la marque que le « moi « sans » moi » (Parages) porte depuis avant qu’il ne sache qu’il la porte. Notre thèse se concentre sur ces effets qui coupent le moi — à la lettre de son corps — de toute destination, de tout avenir prévisible, et ainsi constituent le moi comme l’éthique, à travers les questions de la culpabilité, du pardon, de la conversion « et » de l’écriture. / In the beginning there is circumcision of the beginning (Dissemination). The scar comes in the place of that which is stolen (Marges) — the foreskin (Circumfession), body (La Parole Soufflée), language (Monolingualism of the other, Rams, Shibboleth) —, gives itself as the very place where the operation of the cut lives and as the place of the thief (god, mother, theologic program) who carries out such an operation. The effects of a past which has taken place without taking place, which does not pass et which is « instantaneously » called by the imminence of the death of the other (that of the mother in Circumfession), come back to the mark that the « I « without » I » (Parages) carries since before he knows that he carries it. Our thesis concentrates on these effects which cut the I — at the letter of its body — off from all destination, all predictable future, and that way constitute the I as ethics, through the questions of guilt, of forgiveness, of conversion« and » of writing.
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Le théâtre panique de Fernando Arrabal, « Science de l’essence de la confusion » / Fernando Arrabal’s panique theater, “Essence of the confusion science”

Combes, Emilie 08 June 2016 (has links)
Notre approche du théâtre panique d’Arrabal a été dirigée par la perception d’une esthétique paradoxale, d’une dimension éthique et cathartique au cœur d’une théâtralité qui restitue sur scène la confusion de la vie et l’humain dans sa totalité. Cette thèse s’interroge sur les moyens par lesquels Arrabal a créé l’univers panique ainsi que sur les piliers d’une esthétique a priori fondée sur la dérision et l’altération de la réalité, dans une perpétuelle oscillation entre l’outrancier et le fascinant. Il s’agit de comprendre le fonctionnement du dispositif de la cruauté, à la fois dramaturgique et dramatique, et comment se révèle cette tension dialectique entre abject et sublime, à travers une pensée qui se prétend insaisissable. Notre travail cherche donc à situer tout d’abord la naissance de la pensée panique, à questionner la dimension contestataire et subversive de l’œuvre d’Arrabal, et à en envisager les variations et les permanences. La forme brute et primitive de ce théâtre en fait un spectacle qui nous touche et provoque un choc émotionnel qui stimule la pensée. A travers l’exploration de la cruauté enfantine, de la manifestation du cauchemar, du bouleversement des valeurs, de la violence et du blasphème, nous verrons que l’espoir et la quête de soi éloignent ce théâtre du tragique pur et du nihilisme. La merveille de l’enfance, les songes, l’humour, l’érotisme apparaissent alors comme autant de moyens d’une révolte poétique qui permet de tenir tête à une réalité oppressante et d’affronter la condition humaine sans tomber dans le désespoir. Cette polarisation entre le haut et le bas, entre l’espoir et la chute, dans une ritualisation de l’espace scénique, fait du théâtre d’Arrabal un théâtre libertaire et fondamentalement humain, qui devient un moyen d’accéder à la connaissance de soi. / Our approach of Arrabal’s panic theater was led by the perception of a paradoxical aesthetic, an ethic and cathartic dimension at the heart of a theatricality bringing to the stage the confusion of life and human condition. This Ph.D thesis questions the means by which Arrabal created the panic paradigm and the foundations of an aesthetic first of all based on mockery and distortion of reality, perpetually oscillating between outrage and fascination. Our aim is to understand how cruelty is expressed, both dramatically and theatrically, and how the dialectical tension between abject and sublime is revealed through a vision often considered evasive. We first seek to understand when the panic concept was born, to question the subversive and protesting side of Arrabal’s work and to point out what changes and what remains the same through his productions. The crude and primitive nature of this theater makes it a performance that brings out an emotional shock and stimulates the audience’s mind. By exploring the themes of children’s cruelty, nightmare, abrupt change of values, violence and blasphemy, we will see that hope and the ontological quest keep this theater from pure tragic and nihilism. Childhood, dreams, humor, and eroticism appear as forces which feed a poetic revolt, to stand up against an oppressive reality and fight against human condition without falling into despair. This polarization between the high and the low, the hope and the fall, by a ritualization of the scenic area, makes Arrabal’s theater libertarian, fundamentally human, and therefore a means to know oneself.
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La mère/mer de sang : représentation de la cruauté humaine dans Anima et Incendies de Wajdi Mouawad

Greaves, Alexandra 04 1900 (has links)
Ce mémoire interroge la présence de la cruauté dans l’œuvre de Wajdi Mouawad, plus précisément Incendies et Anima. Dans Incendies, pièce de théâtre publiée en 2003, le lecteur se retrouve face à une quête de réponses impliquant des jumeaux, une mère décédée, et des décennies de violence guerrière. Dans Anima, roman publié en 2012, le lectorat est également face à une quête de réponses, mais, cette fois-ci, elle implique un homme ayant été adopté par son bourreau et ne se rappelant pas de son passé. Dans ces deux quêtes, une chose transparaît : la présence de la cruauté dans les vies de tous les protagonistes. Plus encore, dans les deux œuvres, les personnages sont amenés à voyager à divers endroits dans le monde. Ces deux œuvres représentent une violence sans limites d’un conflit sanglant. À travers la lecture, un élément particulier frappe le lecteur : l’omniprésence de la cruauté dans les évènements représentés. Cependant, ce n’est pas la cruauté directe que Mouawad met en scène, mais la vie de personnages qui seront touchés de près ou de loin par cette cruauté. Voilà pourquoi nous réfléchirons à la façon dont Mouawad fait apparaître la cruauté humaine dans ses œuvres. Dans un premier temps, nous nous pencherons au pouvoir, à la paranoïa, à la perversion et à l’emprise dans le but de montrer comment Mouawad fait ressortir l’aspect cruel de la tyrannie. Dans un deuxième temps, nous réfléchirons à la violence et à la cruauté pour démontrer l’impact que la cruauté a sur ses victimes. Dans un troisième temps, nous aborderons la haine et la propagande pour montrer comment Mouawad met en scène les différentes idéologies religieuses et les milices. Dans un dernier temps, nous nous questionnerons sur les blessures psychiques causées par cet amas de violence et de cruauté, tout en réfléchissant aux différents viols présents dans les deux œuvres à l’étude et son impact sur les victimes. Dans ces quatre chapitres, nous aurons démontré l’omniprésence de la cruauté dans le travail de Mouawad. / This thesis questions the presence of cruelty in the work of Wajdi Mouawad, more specifically in Incendies and Anima. In Incendies, a play published in 2003, the reader finds himself faced with a quest for answers involving twins, a dead mother, and many decades of war violence. In Anima, a novel published in 2012, the reader also finds himself faced with a quest for answers, but this time it involves a man who has been adopted by his executioner and does not remember his past. In these two quests, one thing shines through: the presence of cruelty in the lives of all the protagonists. Moreover, in both works, the protagonists will have to travel to various places in the world. These two works of Wajdi Mouawad represent the limitless violence of a bloody conflict. Throughout the reading of these books, one particular element strikes the reader: the pervasiveness of cruelty in the events depicted. However, it is not direct cruelty that Mouawad portrays, but the lives of characters who will be directly or indirectly affected by this cruelty. It is for this reason that we will reflect on how Mouawad brought out the cruel aspect of tyranny. In a second step, we will reflect on violence and cruelty to show the impact that cruelty has on its victims. Thirdly, we will approach hatred and propaganda to show how Mouawad staged the different religious ideologies and the militias. Finally, we will reflect on the psychic wounds caused by this mass display of violence and cruelty, while reflecting on the different rapes present in the two works under analysis and its impact on the victims. In these four chapters, we will have demonstrated the omnipresence of cruelty in Mouawad’s work.
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La représentation occidentale de la cruauté dans l'art contemporain chinois

Qian, He January 2008 (has links) (PDF)
Le présent mémoire traite de la représentation occidentale de la cruauté dans l'art contemporain chinois. Cet art extrême est apparu vers la fin des années 1990 sur la scène artistique chinoise. Une grande part des pratiques extrêmes des artistes chinois a été introduite en Occident au début des années 2000, suscitant de vives réactions. Trois expositions européennes constituent notre corpus de recherche: l'exposition Hors Limites en 1994, la 5e Biennale d'art contemporain de Lyon en 2000, et l'exposition Mahjong en 2005 à Berne (Suisse). Dans les trois expositions, la mise en scène de la cruauté par les artistes chinois a suscité débats et controverses, et dans certains cas, l'intervention des tribunaux. Les oeuvres litigieuses chinoises ont toutes été censurées: soit interdites d'exposition, soit remplacées par des photographies. Notre problématique porte sur le «déséquilibre implicite» (Sally Price) qui caractérise le traitement et la représentation de l'art contemporain chinois dans les expositions occidentales. Alors que les pratiques extrêmes occidentales (actionnisme viennois, body art...) font l'objet de controverses essentiellement esthétiques, on assiste à un glissement du registre esthétique au registre juridique lorsqu'il s'agit de l'art contemporain extrême chinois. En effet, les oeuvres chinoises ne semblent pas, à l'instar des oeuvres occidentales, jouir de la même autonomie artistique et leur sort ne dépend pas des commissaires et des critiques mais plutôt des avocats et des juges. Ce traitement juridique des oeuvres litigieuses chinoises renverse les principes esthétiques que l'Occident a établi depuis le XIXe siècle: la liberté artistique, l'autonomie de l'oeuvre, la possible transgression de la mimésis. L'universalité de la notion d'art se heurte ici au caractère prétendument extraordinaire de la culture chinoise. En fait, ces cas de censure révèlent les fantasmes que l'Occident n'a cessés de nourrir au cours de son histoire sur la Chine, et sur le lien consubstantiel que la culture chinoise entretiendrait avec la cruauté. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Art contemporain chinois, Art et cruauté, Art et censure, Huang Yong-ping, Xiao Yu, « Groupe Cadavre».
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Éléments pour une esthétique de la chair : l'art tel un boucher au temps de la viande libre

Tailly, Martin 03 1900 (has links)
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Cru ; suivi de Cruauté nécessaire : le devoir d'une vérité autobiographique chez Guibert, Dustan et Rémès

Leroux, Mathieu 04 1900 (has links)
Situé entre entre le roman et le récit personnel, Cru. prend la forme d'un aller-retour entre fiction et autobiographie. Le texte, construit à l'aide d'une écriture syncopée et brute, présente deux personnages homosexuels à l'ère « post-sida », alors que ceux-ci tentent de comprendre ce que veut dire « être un homme » dans un contexte social où le mépris (envers les autres et soi-même) est encore présent, mais peut-être encore plus pernicieux qu'auparavant, parce que camouflé sous l'idée d'une acceptation globale. Au final, Cru. soulève la délicate question du droit à la vérité dans une démarche autobiographique et celle de l'implication de la cruauté dans un récit qui ne concerne pas que l'auteur, mais son entourage aussi. Cruauté nécessaire : le devoir d'une vérité autobiographique chez Guibert, Dustan et Rémès est un essai qui vise l'analyse de différents procédés se rattachant à l'écriture autobiographique homosexuelle des années 1990, particulièrement aux textes appartenant à la littérature du sida. Si l'autobiographie vise, dans une certaine mesure, le dévoilement de la vérité, comment ne pas parler de cruauté alors que les auteurs qui la pratiquent y vont de révélations qui ne concernent pas qu'eux? Si le processus d'écriture autobiographique se veut bénéfique, le résultat est-il purement diabolique? Il faudra d'abord, évidemment, définir ce que l'on entend par « vérité » et « cruauté » (lire « bénéfique » et « maléfique »). En ce qui concerne le Bien et le Mal, les textes de Bataille et Nietzsche contribueront à définir deux concepts qui peuvent, souvent, être relatifs. En confrontant les textes des trois auteurs français – tous séropositifs au moment de l'écriture – à différentes théories autobiographiques (Doubrovsky, Lejeune, Miraux) et identitaires (Foucault, Schecter, Butler), et à certains écrits sur le devoir et la responsabilité (Donner, Brooks), l'on tentera de démontrer que la cruauté dont Guibert, Dustan et Rémès font preuve est essentielle à l'écriture autobiographique. / A mix between a novel and a personal journal, Cru. is a cross-section between fiction and autobiography. The text, built around a type of writing that is dry and sometimes brutal, presents two gay characters in the « post AIDS » era, who are trying to figure out what it's like to be a man in a social context where contempt (towards others, as well as self-loathing) still exists. Perhaps even more than before, because this contempt is hidden under a false global acceptance. In the end, Cru. raises questions about the definition of «  truth » in an autobiographical approach and the implication of cruelty in a literary piece that not only concerns the writer, but it's surrounding too. Cruauté nécessaire : le devoir d'une vérité autobiographique chez Guibert, Dustan et Rémès is an essay that analyses the stakes at work in gay autobiographical writings of the 1990's, especially AIDS-related literature. If one of the main aspects of autobiography is to disclose the truth, how can we not talk about cruelty when the writers are revealing things that concern not only themselves? If the whole process of autobiography involves « healing », how can we not see the final product as « painful »? It will be relevant to first define what we mean by « truth » and « cruelty » (also « good » and « evil »). Regarding Good and Evil (le Bien et le Mal), Bataille and Nietzsche's writings will help us define two concepts that are, way too often, relative. When confronting the three French writers that we are studying here – all HIV-positive when writing their texts – with different theories on autobiography (Doubrovsky, Lejeune, Miraux), identity (Foucault, Schecter, Butler), obligation and responsibility (Donner, Brooks), we will seek to demonstrate that the cruelty used by Guibert, Dustan and Rémès is, in fact, essential to the autobiographical writing process.

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