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Besoins d'apprentissage et qualité de vie de femmes présentant un trouble dépressif

Charron, Anne January 2005 (has links)
Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Efficacité de la psychothérapie gestaltiste des relations d'objet sur le trouble dépressif majeur accompagné d'une pathologie de la personnalité

Noël, Dominique January 2015 (has links)
L'incidence du trouble dépressif majeur est à la hausse et son occurrence produit la plus grande détérioration de l'état de santé comparée à d'autres maladies physiques ou mentales. Plusieurs approches psychothérapeutiques brèves réussissent à guérir un épisode dépressif à court terme, mais leur efficacité est faible à long terme, ce qui fait en sorte que la rechute et la chronicité de ce trouble demeurent problématiques. Plusieurs recherches ont associé la présence de traits de personnalité pathologiques à la dépression, ce qui pourrait contribuer à sa chronicité. L’étude de traitements thérapeutiques intensifs qui en tiennent compte semble plus pertinente. La psycho- thérapie gestaltiste de relations d'objet (PGRO) est une approche qui a été conçue au départ pour traiter les pathologies de la personnalité. L'objectif principal de la présente recherche est d'étudier l'application de la PGRO au trouble dépressif majeur accompagné d’une pathologie de la personnalité. Une diminution de la symptomatologie dépressive et des traits de personnalité pathologiques était attendue. Trois participantes, recrutées à partir de la clientèle en cabinet privé de la chercheuse, souffrant d'un épisode dépressif majeur et présentant des traits de personnalité pathologiques, ont participé à 20 séances de PGRO. Elles ont été évaluées avant et après le traitement ainsi que lors d’un suivi de six mois. Aux suivis, l'épisode dépressif majeur était résorbé, ce qui fut aussi confirmé un an après la fin du traitement. Les traits de personnalité pathologiques avaient diminué de 33,33 % à 80,49 % selon la participante. Les résultats apportent un soutien préliminaire important quant à l'efficacité de la PGRO pour traiter le trouble dépressif majeur accompagné d’une pathologie de la personnalité et suggèrent que le travail sur le plan de la personnalité pathologique a un impact sur la diminution de la symptomatologie dépressive.
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Les représentations sociales de la dépression et de ses enjeux : comparaisons d'intervenants et de patients et relations avec l'état dépressif

Tremblay, Philippe 05 1900 (has links) (PDF)
Cette thèse a pour sujet les représentations sociales de la dépression. Bien que la dépression apparaisse un phénomène d'une importance préoccupante pour la société, au Canada comme ailleurs dans le monde, elle semble encore difficile à définir clairement. Les patients dépressifs et les professionnels de la santé, pour qui la collaboration reste déterminante dans le travail sur la dépression, peuvent en particulier aborder cette condition dans des perspectives différentes et rencontrer alors certaines difficultés à établir une compréhension mutuelle à son sujet. Peu de travaux semblent avoir été réalisés pour mettre à jour ce type de représentations. Les études menées sur les attitudes et croyances à l'égard de la dépression apportent des indications intéressantes, mais elles ont rarement inclus des patients dépressifs ou des professionnels de la santé mentale. De plus, ces études comportent aussi des limites rendant difficile l'intégration des résultats dans l'univers des relations de groupes, à l'origine de la construction des représentations sociales. Les deux études qui composent cette thèse s'inscrivent dans la perspective théorique et analytique des représentations sociales. Il s'agit d'une perspective intégrative permettant de cerner et d'organiser les prises de position des individus et des groupes et d'identifier leurs sources de variation. Le but principal de la thèse était de cerner et de comparer les représentations entretenues au sujet de différentes dimensions susceptibles d'avoir des conséquences sur le traitement de cette condition. Les participants à cette recherche sont 43 patients dépressifs, 92 professionnels de la santé mentale (omnipraticiens, psychiatres, psychologues) et 350 étudiants universitaires provenant de la région de Montréal, au Québec. L'objectif de la première étude était de cerner les représentations des causes et des interventions relatives à la dépression. À l'aide d'un questionnaire proposant une diversité de causes et d'interventions possibles, les participants ont eu à en évaluer l'importance et l'utilité, respectivement. Les réponses ont été traitées notamment par des analyses en composantes principales et des analyses de variance (ANOVA) afin de dégager les principes organisateurs des prises de position (Clémence, Doise & Lorenzi-Cioldi, 1994) et d'évaluer les distinctions dans les positionnements de groupe en fonction de leurs ancrages psychosociologiques (appartenance de groupe, âge et sexe). Un second objectif a consisté à identifier chez les patients dépressifs les liens possibles entre leurs représentations et leur état dépressif. Les résultats obtenus indiquent que des causes et des interventions sont reconnues importantes par l'ensemble des trois groupes (patients, professionnels et étudiants) alors que d'autres donnent lieu à des distinctions en fonction de la nature et du degré d'implication de chaque groupe face à la dépression (Flament & Rouquette, 2003; Rouquette, 1997). Globalement, les patients constituent le groupe qui accorde le plus d'importance et d'utilité à la plupart des causes et des interventions, alors que les étudiants sont ceux qui en accordent le moins. Les zones de consensus et de distinctions au sein des représentations exprimées par les patients et les professionnels constituent des pistes à considérer pour améliorer les interventions sur la dépression et l'établissement de l'alliance thérapeutique. Au sujet des liens entre les représentations et l'état dépressif, les relations observées indiquent qu'un état dépressif plus sévère s'accompagne d'une reconnaissance plus grande de certaines dimensions de causes et d'interventions, ce qui est aussi cohérent avec la théorie de l'implication. S'inscrivant en continuité avec la première étude, l'objectif de la deuxième étude était d'examiner les représentations de trois enjeux sociaux entourant le traitement de la dépression : 1-la hausse des consultations relatives à la dépression, 2-la hausse des prescriptions d'antidépresseurs et 3-les difficultés d'observance aux antidépresseurs. Bien que plusieurs hypothèses soient avancées dans la littérature scientifique pour rendre compte de ces phénomènes, il est difficile de déterminer quelles en sont les véritables raisons. Selon la perspective des représentations sociales, c'est notamment à travers les enjeux sociaux que les groupes construisent leurs représentations du monde et se positionnent les uns par rapport aux autres. Les participants avaient à évaluer à partir d'un questionnaire à quel point chacune des raisons proposées permettait d'expliquer les enjeux en question. Les résultats indiquent que des raisons sont considérées importantes de façon consensuelle à travers les groupes alors que d'autres dimensions laissent place à des positionnements plus distinctifs, en fonction notamment de l'identité sociale des groupes (Moliner, 2001 ; Mugny & Carugati, 1985). Ensemble, les deux études de cette thèse sont complémentaires et constituent un apport aux connaissances sur les représentations de la dépression. Globalement, les représentations mises à jour dans ces études témoignent de consensus et de distinctions dans les positionnements de groupe face à la dépression et soutiennent l'intérêt d'étudier cette problématique, de même que les enjeux de son traitement, selon la perspective des représentations sociales. Les résultats sont globalement cohérents avec l'orientation des principes organisateurs de prises de position (Clémence, Doise & Lorenzi-Cioldi, 1994), la théorie de l'implication (Flament & Rouquette, 2003; Rouquette, 1997) et la fonction identitaire (Mo liner, 2001 ; Mugny & Carugati, 1985) des représentations sociales. Par la mise à jour de ces différents points de vue, les résultats indiquent aussi des pistes pour bâtir des interventions plus intégrées au sujet de la dépression et valoriser l'écoute et le partage au sein de l'échange intersubjectif entre le patient et le professionnel. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : représentations sociales, dépression, patients, professionnels de la santé mentale, implication, fonction identitaire
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Modifications structuro-fonctionnelles cérébrales chez des sujets dépressifs sévères avant et après traitement par électroconvulsivothérapie : étude exploratoire ECTIM / Structural-functional brain changes in depressed patients before and after treatment with electroconvulsive therapy : a pilot study ECTIM

Yrondi, Antoine 26 June 2018 (has links)
Introduction : L'électroconvulsivothérapie (ECT) est un traitement non pharmacologique du trouble dépressif résistant. Bien que son efficacité ait été démontrée dans cette indication, les mécanismes cérébraux qui sous-tendent ce processus restent très imprécis. Il n'existe actuellement pas de travail étudiant l'effet d'une ECT efficace au niveau des modifications structurofonctionnelles cérébrales. Il semble primordial de poursuivre l'étude des corrélats neuroanatomiques précoces et plus tardifs sous tendant les processus neurofonctionnels responsables de l'amélioration de la clinique. Méthodes : Il s'agit d'une étude mono centrique menée sur le CHU de Toulouse. Chez des patients présentant un trouble dépressif résistant, des évaluations cliniques et en IRM multimodale sont réalisées à 4 temps. La 1ère évaluation a lieu avant le début de la cure, la 2ème après une 1ère ECT, la 3ème après une 1ère ECT efficace et la 4ème après rémission.Résultats: Concernant le volume de l'hippocampe et de l'amygdale à la première visite n'était pas diffèrent du volume à la troisième visite (t(135) = .329, p = .94). Au contraire, il y avait une différence significatif entre le volume de deux structures entre la première et la quatrième visite (t(135) = -2.47, p = .039) et entre la troisième et la quatrième visite (t(135) = -3.51, p = .002). Concernant la diffusivité moyenne en tant que l'effet des visites tend vers la significativité pour la DM (F(2,136) = 2.67, p = .072). En IRM resting state, il existe une hypoconnectivité précoce entre (i) l'hippocampe Droit et le cortex Cingulaire antérieur dorsal (t = -6.20 ; pFDR : 0.0123) ; (ii) l'hippocampe Droit et le noyaux caudé gauche ( t = -7.69 ; pFDR : 0.0035) et (iii) le vermis cervelet et le precuneus (t = -5.93 p FDR : 0.0363). Il existe une hyperconnectivité entre V4 et V1 entre (i) le cortex orbito frontal médian droit et le gyrus occipital médian (t = 6.58 ; p FDR : 0.0146) et (ii) le gyrus frontal inférieur droit et le cortex fronto median gauche (t = 6.83 ; pFDR : 0.0104). Il existe une diminution significative des symptomes de depression entre la V4 et la V1 à l'échelle d'Hamilton (V4: 3,08 ET : 1,62 ; V1 : 23,17 ET : 3,21 ; p <0.001).Conclusion : Il semble exister des modifications structuro-fonctionnelle à l'issu de la cure d'ECT sans modifications structurelles et micro structurelles précoces. / Background: Electroconvulsive Therapy (ECT) is a non-pharmacological treatment of resistant depressive disorder. Although its efficacy has been demonstrated in this indication, the brain mechanisms underlying this process remain very imprecise. There is currently no work studying the effect of one effective ECT on cerebral structural changes. It seems essential to continue the study of the early and late neuroanatomical correlates underlying neurofunctional processes responsible for improving the clinic. Methods: This is a mono-centric study conducted on the Toulouse University Hospital. In patients with resistant depressive disorder, clinical and multimodal MRI assessments are performed at 4-step intervals. The first evaluation takes place before the beginning of the treatment, the 2nd after a 1st ECT, the 3rd after a 1st effective ECT and the 4th after remission. Results: Regarding the volume of the hippocampus and amygdala at the first visit was not different from the volume at the third visit (t (135) = .329, p = .94). On the contrary, there was a significant difference between the volume of two structures between the first and the fourth visit (t (135) = -2.47, p = .039) and between the third and fourth visits (t (135) = -3.51, p = .002). For mean diffusivity, the effect of visits showed a trend toward significance for MD (F (2.136) = 2.67, p = .072). In the MRI resting state, there is early hypoconnectivity between (i) the right hippocampus and the dorsal anterior cingulate cortex (t = -6.20, pFDR: 0.0123); (ii) right hippocampus and left caudate nucleus (t = -7.69, pFDR: 0.0035) and (iii) vermis cerebellum and precuneus (t = -5.93 p FDR: 0.0363). There is hyperconnectivity between V4 and V1 between (i) the right medial orbit frontal cortex and the medial occipital gyrus (t = 6.58; p FDR: 0.0146) and (ii) the right inferior frontal gyrus and left fronto medial cortex (t = 6.83, pFDR: 0.0104). There is a significant decrease in the symptoms of depression between V4 and V1 at the Hamilton scale (V4: 3.08 AND: 1.62, V1: 23.17 AND: 3.21, p <0.001). Conclusion: There appears to be structural-functional changes at the end of the ECT course. However, we do not find early structural and micro structural changes.
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Le récepteur 3 de la neurotensine/Sortiline dans la régulation de l’état dépressif / Neurotensin receptor 3/Sortilin in depressive state regulation

Moreno, Sébastien 21 December 2017 (has links)
Le trouble dépressif majeur est une pathologie qui atteint 20% de la population et qui représente le premier facteur de morbidité et d’incapacité au niveau mondial. Récemment, le canal potassique TREK-1 est une cible potentielle avérée dans le traitement de la dépression. La délétion de ce canal ou son blocage par un peptide dérivé résultant de la maturation de la sortiline, le propeptide (PE) ou son analogue synthétique la Spadine, résulte en un phénotype de résistance à la dépression. La sortiline est une protéine capable de s’associer à TREK-1 mais également au facteur neurotrophique BDNF important pour la viabilité neuronale et la régulation de l’état dépressif. La sortiline est donc impliquée dans la régulation de l’adressage intracellulaire de TREK-1 et du BDNF. Mes travaux se sont d’abords focalisés sur les conséquences de la délétion du gène codant pour la sortiline (Sort1-/-) sur l’adressage de TREK-1 et du BDNF, et également sur le système neurotensinergique. Les résultats révèlent au niveau cérébral une diminution de l’expression membranaire de TREK-1 et une augmentation de BDNF. L’ensemble de ces modifications conduisent les souris Sort1-/- à développer un phénotype de résistance à la dépression. De plus, ces souris présentent une augmentation de la concentration en neurotensine cérébrale ainsi que de son récepteur 2, ce qui entraine une résistance à la douleur. Par la suite, nous avons montré une diminution de la concentration sérique du PE chez les personnes dépressives, un niveau restauré après traitement avec des antidépresseurs. En conclusion, la sortiline joue un rôle prépondérant dans la régulation du trouble dépressif et aussi dans la nociception. / Major depressive disorder is a condition that affects 20% of the population and is the leading cause of morbidity and disability worldwide. Recently, the TREK-1 potassium channel has been shown to be a potential target in the treatment of depression. The deletion of this channel or its blocking by a derived peptide resulting from the maturation of Sortilin, propeptide (PE), or its synthetic analogue Spadin, results in a phenotype of resistance to depression in mice. Sortilin is a protein able to bind with TREK-1 but also with the neurotrophic factor BDNF, an important factor for neuronal viability and depressive state regulation. Sortilin is therefore involved in regulating the intracellular addressing of TREK-1 and BDNF. Initially, my work focused on the consequences of the deletion of the Sortilin gene (sort1-/-) on the TREK-1 and BDNF addressing, and the neurotensinergic system. The results showed a decrease in TREK-1 membrane expression at the cerebral level and an increase in BDNF. All of these changes lead the Sort1-/- mice to develop a phenotype of resistance to depression. In addition, these mice show an increase in brain neurotensin concentration and its receptor 2, leading to increased resistance to pain perception. In a second phase, I was interested in whether PE, a potential antidepressant, showed serum variations in depressed patients and could be an indicator of depressive syndrome. We showed that the serum PE level is significantly reduced in depressed people, a level restored after treatment with antidepressants. In conclusion, Sortilin plays a major key in the regulation of depressive disorder and also in nociception.
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BDNF/TRKB, volume hippocampique et réponse aux antidépresseurs dans le trouble dépressif unipolaire / BDNF/TRKB, hippocampal volume and antidepressant reponse in major depressive disorder

Colle, Romain 05 January 2016 (has links)
Introduction : Issus des données animales, les modèles neurotrophiniques du mécanisme d’action des médicaments antidépresseurs pourraient permettre d’identifier chez l’Homme des biomarqueurs prédictifs de la réponse et de la rémission sous antidépresseurs. Nous évaluons l’intérêt clinique, chez les patients souffrant de trouble dépressif caractérisé unipolaire, de 11 biomarqueurs : polymorphismes nucléotidiques simples (SNP) du Brain Derived Neurotrophic Factor (BDNF) et de son récepteur, le Récepteur Tyrosine-Kinase B (TRKB), taux plasmatiques de BDNF et volume hippocampique sur la réponse/rémission sous antidépresseurs. Méthode : Les données originales de ce travail sont issues de la cohorte METADAP. Il s’agit d’une cohorte, prospective, multicentrique incluant 624 patients présentant un épisode dépressif caractérisé dans le cadre d’un trouble dépressif caractérisé unipolaire et nécessitant l’introduction d’un traitement antidépresseur. Le traitement antidépresseur est prescrit de façon naturaliste (tous antidépresseurs commercialisés en France). Les patients sont évalués 1, 3 et 6 mois après l’introduction du traitement antidépresseur. Les biomarqueurs étudiés sont les polymorphismes Val66Met du BDNF et 8 SNP du TRKB et les dosages de BDNF plasmatiques. Une étude ancillaire est menée à partir de 63 patients ayant bénéficié d’Imagerie par Résonnance Magnétique cérébrale réalisée en pratique courante à l’inclusion de cette cohorte afin d’évaluer les volumes hippocampiques. Résultats : 1) Une revue de la littérature met en évidence une association entre la réponse aux antidépresseurs et 12 SNP du BDNF/TRKB sur 242 étudiés, ainsi qu’une association entre allèle Met du polymorphisme Val66Met du BDNF et meilleure réponse sous antidépresseurs chez les patients asiatiques. 2) Nos données ne mettent pas en évidence d’impact de 8 SNP du TRKB sur la réponse/rémission après traitement antidépresseur, mais un effet différentiel du Val66Met du BDNF selon la classe de traitement antidépresseur. 3) L’étude des dosages de BDNF plasmatiques n’est pas concluante. 4) Concernant les volumes hippocampiques, notre méta-analyse montre que des volumes hippocampiques moindres prédisent une moindre réponse/rémission après traitement antidépresseur. 5) Concernant les liens entre les biomarqueurs étudiés, nous ne mettons pas en évidence d’association. Conclusion : Sur les 11 biomarqueurs étudiés, seuls 2 pourraient présenter une utilité en pratique clinique. Si nos travaux étaient répliqués, le polymorphisme Val66Met du BDNF et le volume hippocampique pourraient conduire à orienter le choix des antidépresseurs dans le traitement des épisodes dépressifs caractérisés. Malgré une littérature cohérente chez l’Animal, nous n’avons pas mis en évidence, dans l’échantillon étudié, de lien entre les biomarqueurs génétiques étudiés et les volumes hippocampiques. Nous poursuivons ce travail d’évaluation des biomarqueurs neurotrophiniques et neurogéniques avec des méthodes d’évaluations nouvelles : séquençage nouvelle génération pour la génétique et imagerie multimodale (acquisition répétée d’IRM structurelle, fonctionnelle et de diffusion) de l’hippocampe. Nous évaluerons également de nouveaux biomarqueurs. / Introduction: developed with Animal preclinical approachs, neurtrophinic and neurogenic models of antidepressant mechanism of action lead to identify biomarkers in Human which could be predict antidepressant response and remission in depressed patients. We assess the clinical benefit of 11 biomarkers in depressed patients: Brain Derived Neurotrophic Factor (BDNF) and its receptor Tyrosine Receptor -Kinase B (TRKB), Plasma BDNF and Hippocampal volumes to predict antidepressant response/remission. Methods: The original research data of this work are from METADAP cohort. It is a prospective, multicentric cohort including 624 patients with a diagnosis of major depressive disorder and a current major depressive episode at the start of the index antidepressant treatment. Antidepressant treatment is prescribed in naturalistic conditions (all commercialized antidepressant in France). Patient are assessed 1, 3 and 6 months after the start of antidepressant treatment. Studied biomarkers are BDNF Val66Met polymorphism, 8 TRKB SNP and plasma BDNF. Ancillary study are done with 63 patients which benefit in clinical practice of Magnetic Resonnance (MRI) at the inclusion of the cohort. Results: 1) A review of literature reports associations between antidepressant efficacy and 12 BDNF/TRKB SNP on 242 studied SNP and an association with Met allele of Val66Met BDNF polymorphism and a best antidepressant efficacy in Asian patients. 2) Our original data show no impact of 8 TRKB SNP on antidepressant response remission but a differential effect of Val66Met BDNF polymorphism depending on antidepressant treatment class. 3) Plasma BDNF study is not conclusive. 4) Concerning hippocampal volumes, our meta-analysis show that smaller hippocampal volumes predict lower response/remission rate after antidepressant treatment. 5) No association is found between studied biomarkers. Conclusion: 2 of the 11 studied biomarkers could be useful in clinical practice. After replication of our results, Val66Met polymorphism could lead to personalized antidepressant prescription in major depressive disorder. Although the animal prelinical littérature appar strong, we dont report association between genetic biomarker and hippocampal volume in ours ample. We will assess neurotrophinic and neurogenic biomarkers with new methods: next generation sequencing for genetic, multimodal imaging (repeated structural, functional and diffusion MRI) of hippocampus. We also will assess new biomarkers.
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INHIBITION COGNITIVE, TRAITEMENT EMOTIONNEL IMPLICITE et TROUBLE DEPRESSIF MAJEUR

Gendry-Gohier, Bénédicte 21 November 2011 (has links) (PDF)
Le trouble dépressif majeur se caractérise par des troubles mnésiques, attentionnels et exécutifs, en particulier au niveau de l'inhibition cognitive et un biais dans le traitement des informations émotionnelles. L'objectif de ce travail était d'évaluer les processus de traitement émotionnel dans le trouble dépressif majeur en nous intéressant à l'inhibition cognitive et au traitement implicite des informations émotionnelles. Dans une première expérimentation, nous avons évalué les capacités d'inhibition cognitive auprès d'une population de vingts patients souffrant d'un trouble dépressif majeur en nous basant sur le modèle de Hasher et Zacks (1988), en utilisant du matériel d'évaluation neutre. Une tâche d'amorçage émotionnel avec différents types d'amorce (visages, sans, mots) a été utilisée pour évaluer les processus implicites. Nous avons expérimenté cette tâche auprès de 275 sujets sains afin de mettre en évidence un possible effet de genre, puis auprès d'une population de patients déprimés. Les principaux résultats confirment des capacités d'inhibition cognitive déficitaires dans le trouble dépressif majeur, notamment au niveau des fonctions d'accès et de freinage. La tâche d'amorçage émotionnel nous permet de confirmer le biais vers les informations négatives, corrélé au déficit d'inhibition cognitive. Une sensibilité des femmes non déprimées plus importante du côté des informations négatives se retrouve également chez les femmes déprimées. Nous discutons l'impact du déficit d'inhibition cognitive sur les processus de régulation émotionnelle, mais aussi la question d'une vulnérabilité féminine et les aspects psychopathologiques et thérapeutiques.
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L'effet de la psychoneurothérapie sur l'activité électrique du cerveau d'individus souffrant du trouble dépressif majeur unipolaire

Paquette, Vincent January 2008 (has links)
Thèse numérisée par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
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Structural and functional brain abnormalities in children with subclinical depression

Mancini-Marïe, Adham January 2007 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
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Etho-Psychiatry : animal model to model animal : Identification of a « spontaneous » non-human primate model of depressive symptoms / Etho-Psychiatrie : du modèle animal à l'animal modèle : identification d'un modèle primate non-humain "spontané" de symptômes dépressifs

Camus, Sandrine 18 October 2013 (has links)
Plus de 150 millions de personnes souffrent de troubles dépressifs à travers le monde. Malgré le nombre croissant d’études s’intéressant à la physiopathologie de ce trouble, aucune amélioration majeure concernant ses traitements ou la compréhension des mécanismes biologiques sous-jacents n’a été faite. Bien qu’une prédisposition génétique et des évènements stressants aient été proposés comme facteurs de risque, ni les gènes impliqués ni le fonctionnement des interactions gène x environnement ne sont encore connus. Cela peut s’expliquer par le manque de modèles animaux satisfaisants et par le fossé existant entre les connaissances / méthodes de diagnostic appliquées en recherche clinique et celles disponibles en recherche fondamentale. Des manipulations pharmacologiques, lésionnelles, génétiques ou de l’environnement sont quasi exclusivement utilisées chez le rongeur. Certains primates non-humains (PNH), plus proches de nous sur les plans comportementaux et phylogénétiques, montrent pourtant, comme l’Homme, des modifications comportementales et physiologiques atypiques et spontanées en réponse à des conditions de vie stressantes. Malgré les travaux pionniers et prometteurs d’Harlow et de ses collaborateurs dans les années 60, rares sont les équipes qui étudient la dépression chez le macaque aujourd’hui. Nous avons émis l’hypothèse que parmi des grandes populations de PNH captifs, une petite proportion d’individus exprime des comportements atypiques pouvant s’apparenter à des symptômes dépressifs. Mon projet de thèse a eu pour but de proposer une approche novatrice et non invasive d’identification de ces profils « depressive-like » chez le macaque, en combinant les compétences et connaissances de l’éthologie, de la psychiatrie et des neurosciences. L’impact des expériences de vie précoces et de l’espèce a également été abordé. Les comportements, les postures et orientations du corps, les localisations spatiales, les regards et/ou les distances inter-individuelles ont été relevés chez plus de 200 macaques rhésus et cynomolgus d’élevage, nés en captivité ou dans la nature. Des sous-groupes d’individus ont été identifiés à l’aide d’analyses multifactorielles. Dans chaque population observée, un profil « depressive-like » a été mis en évidence par comparaison avec les symptômes décrits dans le Manuel Diagnostique et Statistiques des Troubles Mentaux et avec les modèles animaux existants dans la littérature. La prévalence de ces profils étant supérieure chez les macaques rhésus et chez les animaux nés en captivité, nos résultats concordent avec le rôle suggéré du stress dans l’expression des troubles dépressifs. En plus d’exprimer ce profil comportemental atypique dans leur environnement habituel, les singes « depressive-like » présentaient une réactivité émotionnelle altérée au cours 2 tests comportementaux, associée à des taux élevés de cortisol plasmatique et noradrénaline cérébro-spinale. Pris dans leur ensemble, ces résultats prometteurs confèrent une bonne validité de représentation à notre modèle macaque de symptômes dépressifs. Une caractérisation plus complète de ce modèle est bien sûr nécessaire et pourrait ouvrir de nouvelles perspectives quant à la compréhension de l’étiologie et de la physiopathologie des troubles dépressifs. / More than 150 million people worldwide suffer from major depressive disorder (MDD). Although investigations of its pathophysiology have dramatically increased in the last decade, no substantial improvement has been made concerning the treatments and the understanding of its underlying mechanisms. A genetic predisposition and stressful experiences have been acknowledged as risk factors involved in MDD. However, no specific genes have been identified so far and little is known about the gene x environment interactions. This is likely due to the lack of bona fide animal models of depressive-like symptoms. Indeed, there is a huge gap between the knowledge / diagnostic methodology of clinical research and the animal models used in fundamental research, mainly focusing on environmental, pharmacological, lesional or genetic manipulations. Phylogenetically and behaviourally closer to Humans compared to rodents, non-human primates (NHPs) can show spontaneous behavioural and physiological modifications in response to stressful life events. Although promising results had been reported in the 1960’s by the pioneering studies of Harlow and colleagues, the investigation of depressive-like symptoms in macaques are scarce in the current literature. We hypothesize that, among large captive NHP populations, a few individuals will display atypical behaviours that could mimic depressive symptoms. Combining the skills and knowledge of ethology, psychiatry and neurosciences, my PhD project aimed at proposing an innovative non-invasive detection method of such depressive-like profiles. The impact of birth origin and species was questioned as well. Behaviours, body postures, body orientations, spatial location, gaze direction and/or inter-peer distances were collected among more than 200 rhesus and cynomolgus captive- or wild-born farm-bred macaques. Using multifactorial analyses, clusters of individuals displaying distinct behavioural profiles were identified. In each population, a common depressive-like profile was characterised by its similarities with symptoms described in the Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorder and with other animal models of depression. The prevalence of such profiles was increased in the rhesus populations and by captive early life experience, corroborating the role of stress in the development of MDD. In addition to expressing depressive-like features in their home cage, these animals displayed higher levels of plasmatic cortisol and cerebrospinal noradrenaline which correlated with a passive emotional reactivity in 2 behavioural paradigms. Altogether these promising results conferred good face validity to our NHP model of depressive-like symptoms. Further characterization of this model is required and might bring new insights to the understanding of MDD pathophysiology and etiology.

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