• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 25
  • 7
  • 2
  • 1
  • 1
  • 1
  • Tagged with
  • 37
  • 37
  • 16
  • 12
  • 10
  • 7
  • 7
  • 6
  • 6
  • 6
  • 5
  • 5
  • 5
  • 5
  • 5
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
11

L'improvisation en danse : une présence à l'instant

Couderc, Bruno 01 June 2009 (has links) (PDF)
L'improvisation a une place importante dans la danse contemporaine, soit pour permettre au chorégraphe d'inventer de la matière gestuelle et de composer, soit en tant qu'oeuvre qui se construit dans l'instant, l'improvisation spectacle. Cette thèse s'intéresse à comprendre comment le danseur improvisateur procède pour créer dans l'immédiat, et fait la supposition de la nécessité d'une conscience affinée de son propre corps et de son environnement scénique. Trois artistes improvisateurs (Michel Raji, Loïc Touzé et Pascal Quéneau) se sont produits sur scène dans le cadre de cette étude et ont répondu à différents entretiens afin d'expliquer et d'analyser leur travail. Le cadre théorique que propose la Gestalt-thérapie permet, grâce à des concepts comme la théorie du self, le cycle de contact-retrait, l'awareness, le vide fertile, d'analyser l'interaction d'un individu avec son environnement dans un contexte précis et sa manière de répondre à des besoins. En utilisant ce cadre, il a été mis en évidence cinq spécificités qui pourraient caractériser l'improvisation en danse. Lorsqu'il improvise, l'artiste raconte sur scène sa propre histoire à travers son style personnel. Il adapte son travail en fonction du contexte dans lequel il se produit. Il s'appuie sur une structure compositionnelle qu'il a pensée antérieurement. La relation au moment présent est essentielle aussi bien dans la dimension immédiate du geste que dans la dimension contemporaine, historique et esthétique. Enfin, l'invention de mouvements dans l'instant, la vigilance et l'engagement dont font preuve les improvisateurs, caractérisent leur facilité à être dans l'awareness
12

Le travail de yoga en cours de danse contemporaine. Analyse anthropologique de l'expérience corporelle.

Cazemajou, Anne 29 November 2010 (has links) (PDF)
Cette recherche s'intéresse au travail de yoga, tel qu'il est enseigné à des adultes amateurs dans le cadre de l'enseignement de la danse contemporaine de Toni D'Amelio, à l'école Peter Goss (Paris 10e). C'est la nature de l'expérience corporelle vécue par les élèves ainsi que les modalités de sa construction qui font l'objet de cette analyse. Ancrée dans une approche anthropologique, elle se caractérise par l'utilisation de la technique de l'entretien d'explicitation - méthodologie inédite dans la recherche en danse - pour interroger l'expérience subjective des acteurs.Les propos des élèves ont fait émerger le rôle central des consignes, ainsi que la manière dont ce travail de yoga s'articule autour d'un " dispositif savant ", qui cristallise pour les élèves l'idée d'un savoir adéquat. Or, ce dispositif s'est avéré insuffisant pour expliquer la nature de l'expérience corporelle qu'il produit. L'étude met ainsi en évidence la manière dont ce dispositif est concrètement mis en œuvre et dont les consignes fonctionnent, dans la pratique, comme " embrayeurs d'action et de perception ". Enfin, l'analyse montre comment la parole de l'enseignante, à l'insu pour ainsi dire des élèves et d'elle-même, crée un véritable enchantement du dispositif.
13

Le philosophe artiste : La mise en surface de la philosophie : Panopticon, Amor fati, Etre au monde, L’Ethique / The philosopher artist

Baltus, Benoît 11 April 2012 (has links)
Le philosophe artiste est une figure fantasmée ou désavouée. Par sa seule possibilité, il représente l’impossible frontière entre le discours philosophique et la création artistique. Bien qu’il invoque cette figure polémique, Nietzsche n’a pas été en mesure de fonder le philosophe artiste, mieux, il l’abandonne au profit d’un Dionysos ressuscité, plus à même de surmonter la confrontation avec Apollon. Or, voilà une figure orpheline qui ne semble plus que renvoyer à une nostalgie romantique et idéale où la philosophie, enfin, partagerait ses objets privilégiés ainsi que ses propres méthodes d’analyses avec la pratique artistique. Pourtant la question mérite d’être posée : par quelles modalités le philosophe artiste serait en droit de porter ensemble la philosophie et l’art ? La présente thèse tente de réintroduire ce problème pour le moins « éternel » en enquêtant pas-à-pas sur les lignes de tension typiques que cette figure met en jeu : la forme et le contenu ; la métaphysique et le phénomène ; le langage et la métaphore. De même, si Nietzsche est l’objet central de la recherche, nous évoquerons toutefois d’autres philosophes non moins typiques, comme Merleau-Ponty ou Deleuze, ainsi que Spinoza ou Aristote. Toutefois, il ne s’agit pas de ressaisir encore une fois ces problématiques proprement philosophiques, leur réintroduction doit s’éprouver dans la pratique artistique. La thèse envisage donc, à chaque fois, une issue par la création artistique, au lieu de tenter vainement d’élire une figure sans maître et sans limite, la thèse exposera des créations chorégraphiques originales. Ces créations ont été produites en parallèle avec la recherche, elles ont donné lieu à des œuvres singulières qui ont été préoccupées par les mêmes problématiques que la thèse. Elles confèrent à l’étude le degré de plasticité dont l’exposé proprement philosophique pouvait manquer. De plus, elles abolissent la frontière, car elles subissent les mêmes contraintes que celle de l’exposé, puisque Panopticon interroge le panoptisme étudié dans Surveiller et punir de Foucault, Amor fati, le concept de l’éternel retour selon Nietzsche ; être au monde, reprenant le problème de la sensibilité de Merleau-Ponty ; et enfin, L’éthique s’astreignant à réinvestir d’un point de vue sensible l’architecture de l’œuvre axiomatique de Spinoza. N’était-ce pas cela le sens du philosophe artiste ? Expérimenter, éprouver pour en étudier les effets ? / The philosopher artist is a either fantasized or disowned figure. Its very possibility represents the impossible border between philosophical discourse and artistic creation. Although Nietzsche invokes this polemical figure, he has not been able to establish the philosopher artist. Indeed he abandons it in favor of a reincarnated Dionysos, better armed to overcome the confrontation with Apollo. Here is, then, an orphan figure which seems to only refer to a romantic and idealistic nostalgia where philosophy, at last, would share its privileged objects as well as its analytical methods with artistic practice. The question should nonetheless be asked: through what means ought the philosopher artist carry together art and philosophy?This thesis attempts to reintroduce this “eternal” problem by investigating every step of the way the typical tensions that this figure convokes: form and content; metaphysics and phenomena; language and metaphor. Similarly, although Nietzsche is the central figure of this investigation, we will also call upon other and equally typical philosophers such as Merleau-Ponty, Deleuze, as well as Spinoza and Aristotle. However, the aim of the thesis is not to grasp once again these properly philosophical problems as their utterance should be tested through artistic practice. Rather than uselessly attempt to elect a figure without master nor limit, the thesis thus contemplates, each time, a solution through artistic creation, manifested in original choreographic creations. These creations were produced in parallel with the research and elaborate singular works of art based on the same questions as the thesis. They confer to the dissertation a certain plasticity that the purely philosophical argument may have lacked. Further, they abolish the border inasmuch as they confront the same constraints as the argument: Panopticon interrogates panoptism as studied by Foucault in Discipline and Punish; Amor Fati elaborates on the concept of “eternal return” developed by Nietzsche; Etre au Monde recasts the question of sensibility as explored by Merleau-Ponty; finally, L’Ethique strives to reinvest from a sensible point of view the architecture of the axiomatic work of Spinoza. Is it not the meaning of the philosopher artist? Experiment and feel to study the effects?
14

Politique(s) de l'hybride dans la danse contemporaine française : formes, discours, pratiques / Politics of Hybrid in French contemporary dance : forms, discourses, practices

Pellus, Anne 25 November 2016 (has links)
Quelles sont les conditions d’une politisation de la danse dans le contexte contemporain de défiance vis-à-vis du politique ? Dans quelle mesure la danse peut-elle contribuer aujourd’hui à enrichir la pensée politique, voire œuvrer à transformer les conditions de l’expérience collective ? C’est à ces questions que nous tentons de répondre en prenant pour objet de recherche la danse contemporaine française et en privilégiant une approche esthético-politique fondée sur l’analyse de spectacles. Après avoir analysé deux expériences importantes de politisation de la danse ayant marqué le XXᵉ siècle – la danse radicale et la post-modern dance américaines –, nous revenons sur l’histoire de la danse contemporaine française telle qu’elle s’est écrite depuis le début des années 1970. Bien que portée par des valeurs d’émancipation, celle-ci fait face, au cours des années 1980, aux effets de son institutionnalisation, cette normalisation donnant naissance, au cours des années 1990, à une avant-garde chorégraphique contestataire qui dénonce une standardisation des formes et se tourne vers le modèle de la performance réputée politique, imposant une doxa anti-fiction et un décloisonnement entre les arts et les pratiques – deux tendances qui s’imposent aujourd’hui comme de nouvelles normes sur les scènes contemporaines. À la lumière de ces évolutions récentes, nous faisons l’hypothèse que, pour se politiser, la danse contemporaine gagne plutôt à prendre ses distances avec la performance pour expérimenter d’autres formes d’hybridations (avec le théâtre, le cinéma, les arts plastiques) ; qu’elle gagne en particulier à se théâtraliser. Nous confrontons cette hypothèse à dix œuvres récentes des chorégraphes Alain Buffard, Héla Fattoumi, Éric Lamoureux et Maguy Marin, créées entre 2004 et 2013. Après avoir étudié les intentions des artistes à travers leurs discours et leurs pratiques, nous analysons les œuvres en tentant de montrer en quoi leur forme originale constitue la mise en œuvre d’une politique de l’esthétique, raison pour laquelle leur hybridité constitutive, expérimentale et critique, se distingue de la mixis scénique formaliste qui fait florès sur les scènes contemporaines. / What are the conditions of a politicization of dance in this contemporary context of mistrust regarding politics ? To what extent can dance contribute today to enrich political thinking, or even help transform the conditions of collective experience ? We'll try to answer these questions through researches on French contemporary dance giving greater importance to a political esthetics approach based on the analysis of performances. After having analysed two important experiments of politicization in dance which had a great impact on the XXth century – radical dance and post-modern American dance –, we'll come back to the history of French contemporary dance, as it has been written since the beginning of the 70's. Although it was inspired by values of emancipation, contemporary dance faced the effects of its institutionalization during the 80's. During the 90's, this normalization gave birth to an “avant-garde” of protesting choreographers who denounced a “standardization” of forms and decided to turn to the model of performance art, known as being political. Thus, they imposed an anti-fiction doxa and a de-compartmentalization between arts and practices – two trends which are today imposing themselves as new norms on the contemporary stages. In the lights of these recent evolutions, I make the hypothesis that, to politicize itself, contemporary dance rather gains in taking its distance with performance art to experiment new forms of hybridizations (with theater, cinema and plastic arts); that it gains in particular in “theatralisizing itself”. I will confront this hypothesis to ten recent works from choreographers Alain Buffard, Héla Fattoumi, Éric Lamoureux and Maguy Marin, created between 2004 and 2013. After having studied the artists' intentions through their speeches and practices, I will analyse their works and try to show in what terms their original form constitutes the setting and production of a politics of esthetics, which is the reason why their constitutive, experimental and critical hybridization stands out from the formalist mixis which is so successful on contemporary stages.
15

Qualification des espaces publics urbains par les rythmes de marche : approche à travers la danse contemporaine / Qualification of the urban public places by walking rhythms : approach through the contemporary dance

Bonnet, Aurore 25 March 2013 (has links)
En quoi et comment l'étude des rythmes de marche rejoint-elle une approche de la ville par le corps ? Cette question qui traverse ce travail, est aussi celle que nous formulons en direction de la conception architecturale et urbaine des espaces publics contemporains. En choisissant de contribuer aux recherches sur la marche en ville et en nous consacrant à l'étude des rythmes de marche, nous avons choisi de nous intéresser particulièrement à la définition de l'espace du mouvement, c'est-à-dire à l'importance, au niveau de la perception, de l'établissement d'une relation à l'environnement qui n'en appelle pas à une expérience finalisée de la réalisation d'un parcours d'un point de départ à un point d'arrivée, mais à celle de l'avènement d'une présence. De quelle manière s'établit cette relation à l'environnement qui nous ouvre à cette expérience de parcourir la ville sur le mode des variations présentielles ? Comment peut-on envisager concevoir l'espace public urbain selon ce mode du mouvement des corps et de l'espace ? En explorant cette problématique, nous inscrivons notre travail dans le champ des ambiances architecturales et urbaines, en revendiquant pour la marche à la fois sa dimension d'expérience sensible de la ville par le corps mais aussi, par l'engagement du corps qu'elle permet, la disposition à une posture pouvant enclencher le processus de conception. Notre étude a porté sur deux terrains : l'esplanade de la BnF et la passerelle Simone de Beauvoir à Paris. Entre immersion, recueil de paroles en marche et travail vidéographique, au détour de la post modern dance et de la danse contemporaine, notre recherche croise les dimensions sensibles, spatiales du mouvement et des émotions de la marche. Les analyses menées s'attachent à découvrir et restituer les mouvements de l'expérience présentielle de ces terrains d'étude. Ces observations pourront intéresser le milieu de la conception en l'amenant à une réflexion sur la composition des espaces publics en termes de conditions d'appuis des corps en marche permettant d'établir une relation à l'environnement dans le mouvement. Cette recherche ouvre aussi à un questionnement sur la façon dont une approche par l'esthétique de l'ambiance peut s'instaurer en critique de la conception architecturale et urbaine par le mouvement. / How, and in what way, does studying rhythms of walking relate to a body-based approach to the city? This is the question that runs through this study. It is also the question that we pose regarding the architectural and urban concept of contemporary public spaces. In choosing to contribute to research on walking in the city, and in devoting ourselves to the study of rhythms of walking, we have chosen especially to investigate the definition of the space in which movement occurs: in other words, the importance, in terms of perception, of establishing a relationship with the environment. This relationship is not an invitation to a finite experience of completing a course between the points of departure and arrival. Rather, it is the occurrence of presence. How is the relationship with the environment established that exposes us to this experience of traversing the city by means of variations of presence? How can we envisage designing public urban space according to this mode of the movement of bodies and space? In exploring this issue, we position our study in the field of architectural and urban ambiances. The study reclaims the act of walking as a sensory experience of the city through the body. At the same time, it considers the aspect of walking that, by permitting the engagement of the body, facilitates a posture capable of activating the process of conception. Our study covered two sites: the esplanade of the National Library, and the Passerelle Simone de Beauvoir in Paris. Using immersion, snatches of passing conversation and video, within a context of post modern dance and contemporary dance, our research takes in the sensory and spatial dimensions of the movement and emotions of walking. The analyses conducted aim to discover, and recreate, the movements of the experience of presence in these study sites. These observations may be of interest in the conceptual milieu, contributing to reflections on the composition of public spaces. They make reference to conditions for supporting bodies in the act of walking by enabling them to establish a relationship with the environment in their movement. This study also raises questions as to how an approach based on the environmental aesthetic could become a critique of the architectural and urban concept through movement.
16

Ce dont sont faits les corps anthropophages : la participation des danseurs à la mise en ceuvre chorégraphique comme facteur de construction de corps dansants chez deux chorégraphes brésiliennes

Dantas, Monica Fagundes January 2008 (has links)
Cette recherche a pour but premier de mieux comprendre la participation des danseurs à la mise en oeuvre chorégraphique comme un facteur de construction des corps dansants. Pour rendre compte de cela, j’ai proposé une étude de l’oeuvre de deux chorégraphes contemporaines brésiliennes, Lia Rodrigues et Sheila Ribeiro. Cette recherche a également pour but d’identifier des manifestations de brésilités présentes dans les deux oeuvres chorégraphiques analysées, Aquilo de que somos feitos, de Lia Rodrigues et Marché aux puces : nous sommes usagés et pas chers, de Sheila Ribeiro et ce, tout en se demandant si ces manifestations de brésilités imprègnent aussi les corps dansants. Cette étude s’inscrit dans un paradigme postpositiviste et adopte une approche ethnographique comme méthodologie de recherche utilisant l’observation et l’entrevue comme instruments de cueillette de données. Le travail sur le terrain a pris la forme de deux études indépendantes, afin de favoriser l’immersion dans le travail de chaque compagnie. L’analyse et l’interprétation des données ont été réalisées à travers l’identification d’unités d’analyse et leur rassemblement dans des catégories d’analyse, en gardant un contact permanent avec les données brutes et le cadre théorique développé lors de la revue de littérature. La participation active des danseurs aux processus de mise en oeuvre chorégraphique est l’un des principaux aspects de la construction de corps dansants dans le contexte de Aquilo de que somos feitos et de Marché aux puces : nous sommes usagés et pas chers. Celle-ci demande aux danseurs de se détacher de leurs habitudes techniques, interprétatives et créatives pour pouvoir répondre aux sollicitations des chorégraphes, de même que pour proposer du matériau et des procédés pour la création et la recréation chorégraphique. Ainsi, la collaboration à la mise en oeuvre chorégraphique permet-elle aux danseurs de réinventer leurs corps en vue d’un projet chorégraphique, mais aussi en vue d’un projet de vie. Au-delà de certains éléments de la culture brésilienne qui peuvent être plus clairement discernés dans la mise en oeuvre de chaque pièce, je considère que ces deux chorégraphies présentent des aspects faisant référence à des représentations de brésilités liées à l’anthropophagie. L’anthropophagie, mouvement artistique développé au Brésil à partir des années 1920, se réactualise ponctuellement dans la démarche de certains artistes contemporains brésiliens. Ainsi, la métaphore anthropophagique condense-t-elle des manifestations de brésilités présentes dans Aquilo de que somos feitos et Marché aux puces : nous sommes usagés et pas chers. De même, le corps anthropophage devient une figure féconde pour comprendre la construction de corps dansants dans les démarches de Lia Rodrigues et de Sheila Ribeiro, tout en considérant que dans leurs créations se manifestent certains traits des brésilités.
17

Ce dont sont faits les corps anthropophages : la participation des danseurs à la mise en ceuvre chorégraphique comme facteur de construction de corps dansants chez deux chorégraphes brésiliennes

Dantas, Monica Fagundes January 2008 (has links)
Cette recherche a pour but premier de mieux comprendre la participation des danseurs à la mise en oeuvre chorégraphique comme un facteur de construction des corps dansants. Pour rendre compte de cela, j’ai proposé une étude de l’oeuvre de deux chorégraphes contemporaines brésiliennes, Lia Rodrigues et Sheila Ribeiro. Cette recherche a également pour but d’identifier des manifestations de brésilités présentes dans les deux oeuvres chorégraphiques analysées, Aquilo de que somos feitos, de Lia Rodrigues et Marché aux puces : nous sommes usagés et pas chers, de Sheila Ribeiro et ce, tout en se demandant si ces manifestations de brésilités imprègnent aussi les corps dansants. Cette étude s’inscrit dans un paradigme postpositiviste et adopte une approche ethnographique comme méthodologie de recherche utilisant l’observation et l’entrevue comme instruments de cueillette de données. Le travail sur le terrain a pris la forme de deux études indépendantes, afin de favoriser l’immersion dans le travail de chaque compagnie. L’analyse et l’interprétation des données ont été réalisées à travers l’identification d’unités d’analyse et leur rassemblement dans des catégories d’analyse, en gardant un contact permanent avec les données brutes et le cadre théorique développé lors de la revue de littérature. La participation active des danseurs aux processus de mise en oeuvre chorégraphique est l’un des principaux aspects de la construction de corps dansants dans le contexte de Aquilo de que somos feitos et de Marché aux puces : nous sommes usagés et pas chers. Celle-ci demande aux danseurs de se détacher de leurs habitudes techniques, interprétatives et créatives pour pouvoir répondre aux sollicitations des chorégraphes, de même que pour proposer du matériau et des procédés pour la création et la recréation chorégraphique. Ainsi, la collaboration à la mise en oeuvre chorégraphique permet-elle aux danseurs de réinventer leurs corps en vue d’un projet chorégraphique, mais aussi en vue d’un projet de vie. Au-delà de certains éléments de la culture brésilienne qui peuvent être plus clairement discernés dans la mise en oeuvre de chaque pièce, je considère que ces deux chorégraphies présentent des aspects faisant référence à des représentations de brésilités liées à l’anthropophagie. L’anthropophagie, mouvement artistique développé au Brésil à partir des années 1920, se réactualise ponctuellement dans la démarche de certains artistes contemporains brésiliens. Ainsi, la métaphore anthropophagique condense-t-elle des manifestations de brésilités présentes dans Aquilo de que somos feitos et Marché aux puces : nous sommes usagés et pas chers. De même, le corps anthropophage devient une figure féconde pour comprendre la construction de corps dansants dans les démarches de Lia Rodrigues et de Sheila Ribeiro, tout en considérant que dans leurs créations se manifestent certains traits des brésilités.
18

Ce dont sont faits les corps anthropophages : la participation des danseurs à la mise en ceuvre chorégraphique comme facteur de construction de corps dansants chez deux chorégraphes brésiliennes

Dantas, Monica Fagundes January 2008 (has links)
Cette recherche a pour but premier de mieux comprendre la participation des danseurs à la mise en oeuvre chorégraphique comme un facteur de construction des corps dansants. Pour rendre compte de cela, j’ai proposé une étude de l’oeuvre de deux chorégraphes contemporaines brésiliennes, Lia Rodrigues et Sheila Ribeiro. Cette recherche a également pour but d’identifier des manifestations de brésilités présentes dans les deux oeuvres chorégraphiques analysées, Aquilo de que somos feitos, de Lia Rodrigues et Marché aux puces : nous sommes usagés et pas chers, de Sheila Ribeiro et ce, tout en se demandant si ces manifestations de brésilités imprègnent aussi les corps dansants. Cette étude s’inscrit dans un paradigme postpositiviste et adopte une approche ethnographique comme méthodologie de recherche utilisant l’observation et l’entrevue comme instruments de cueillette de données. Le travail sur le terrain a pris la forme de deux études indépendantes, afin de favoriser l’immersion dans le travail de chaque compagnie. L’analyse et l’interprétation des données ont été réalisées à travers l’identification d’unités d’analyse et leur rassemblement dans des catégories d’analyse, en gardant un contact permanent avec les données brutes et le cadre théorique développé lors de la revue de littérature. La participation active des danseurs aux processus de mise en oeuvre chorégraphique est l’un des principaux aspects de la construction de corps dansants dans le contexte de Aquilo de que somos feitos et de Marché aux puces : nous sommes usagés et pas chers. Celle-ci demande aux danseurs de se détacher de leurs habitudes techniques, interprétatives et créatives pour pouvoir répondre aux sollicitations des chorégraphes, de même que pour proposer du matériau et des procédés pour la création et la recréation chorégraphique. Ainsi, la collaboration à la mise en oeuvre chorégraphique permet-elle aux danseurs de réinventer leurs corps en vue d’un projet chorégraphique, mais aussi en vue d’un projet de vie. Au-delà de certains éléments de la culture brésilienne qui peuvent être plus clairement discernés dans la mise en oeuvre de chaque pièce, je considère que ces deux chorégraphies présentent des aspects faisant référence à des représentations de brésilités liées à l’anthropophagie. L’anthropophagie, mouvement artistique développé au Brésil à partir des années 1920, se réactualise ponctuellement dans la démarche de certains artistes contemporains brésiliens. Ainsi, la métaphore anthropophagique condense-t-elle des manifestations de brésilités présentes dans Aquilo de que somos feitos et Marché aux puces : nous sommes usagés et pas chers. De même, le corps anthropophage devient une figure féconde pour comprendre la construction de corps dansants dans les démarches de Lia Rodrigues et de Sheila Ribeiro, tout en considérant que dans leurs créations se manifestent certains traits des brésilités.
19

Danse contemporaine, genre et féminisme en France (1968-2015) / Contemporary dance, gender and feminism in France (1968-2015)

Boivineau, Pauline 18 December 2015 (has links)
Cette thèse porte sur un objet complexe liant danse contemporaine, genre et féminisme dans l’espace français de 1968 à 2015. La danse partage les préoccupations des militantes féministes à l’égard des problématiques d’identité, de sexualité, d’émancipation,de déconstruction du genre et des binarismes, de recherche universaliste ou de féminitude. Nous analysons comment le féminisme informe les artistes qui, quelle que soit l’époque, peinent à se dire féministes ou à penser leur art comme l’expression de leur engagement. Considérer le potentiel subversif de la danse implique une analyse de son rapport au genre et en particulier au genre féminin, doublée par celle de la place réelle et symbolique des femmes. Les idées reçues et les stéréotypes se confrontent à la réalité.L’année 1968 marque un tournant social qui concorde avec celui de la danse, y compris d’un point de vue politique. L’art chorégraphique prend son essor au moment où la seconde vague féministe arrive sur le devant de la scène. En 50 ans les rapports qu’entretiennent la danse et le féminisme sont reconfigurés, ce qui permet d’évaluer les influences réciproques et de postuler l’existence d’une danse féministe. La confrontation aux langages des chorégraphes hommes permet de comprendre les constructions genrées et leur potentiel de remise en cause du système hétéronormé et androcentré.Comment les grandes mutations politiques (mise en place des CCN, turn-over des directions, parité, etc.),féministes (apparition d’une troisième vague, etc.),esthétiques et médiatiques nourrissent-elles la danse en tant que moyen d’expression du genre et du féminisme ? La généralisation de la nudité et la queerisation de la danse soulèvent l’enjeu du passage de la transgression du genre à sa subversion. Il s’agit de comprendre comment la troisième vague féministe, plus ouverte à la dimension culturelle et intersectionnelle, permet à la danse d’être féministe. / This thesis analyses a complex question linkingcontemporary dance, gender and feminism in Francefrom 1968 to 2015. Dance shares the concerns offeminist activists regarding issues of identity, sexuality, emancipation, the deconstruction of gender andbinarisms, of universalist research and femaleness. Thisstudy examines how feminism informed artists who,whatever the era, had difficulty admitting that they werefeminists or seeing their art as an expression of theircommitment. Considering the subversive potential ofdance implies an analysis of its relationship with gender,in particular the female gender, as well as the real andsymbolic place of women. Preconceived ideas andstereotypes thus confront reality. The year 1968 markeda turning point for society and for dance, including froma political point of view. Dance came into its own at thesame time that second-wave feminism came to the fore.The reconfiguration of the relationships between danceand feminism that occurred over this 50-year periodallows one to assess reciprocal influences and topostulate the existence of a feminist dance. Comparingfemale choreographers' modes of expression with thoseof men, facilitates the understanding of genderedconstructions and their potential for challengingheteronormativity and androcentrism. How do the majorpolitical changes (establishment of the NCCs,management changes, parity, etc.), feminists(appearance of a third wave, etc.), aesthetics andmediatisation nurture dance as a means of expressionof gender and feminism? The generalisation of nudityand the queerisation of dance suggest the passage fromthe transgression of gender to its subversion. Thisthesis aims to understand how third-wave feminism,more open to cultural and intersectional dimensions,enabled dance to be feminist.
20

Pour une exploration du geste virtuose en danse, passage XXe-XXIe siècles. Danseurs, "breakers", acrobates au travail / Exploring the virtuoso gesture : dancing at the turn of the 21st century. Dancers, breakers, acrobats at work

Dumont, Agathe 03 December 2011 (has links)
Cette thèse de doctorat en arts du spectacle propose une approche des pratiques, des discours et des représentations autour de la notion de virtuosité en danse. Elle explore des formes en mutation sur la scène chorégraphique et interdisciplinaire contemporaine en s’intéressant à l’incorporation d’un geste virtuose chez plusieurs performers, au passage entre le vingtième et le vingt-et-unième siècle. Observant les transferts d’une discipline ou d’un art à l’autre, ce travail s’est construit à partir d’un corpus de douze interprètes danseurs, breakeurs et acrobates. La première approche choisie a été de les interroger sur leurs parcours, leurs habitudes de travail, leur perception du geste virtuose, puis d’observer les représentations auxquelles ils participent. L’analyse ainsi proposée se construit à partir un corpus d’œuvres (danse contemporaine, cirque contemporain, hip hop) et d’entretiens présentés en annexe de ce travail. La virtuosité est donc envisagée du point de vue de l’interprète, considérée dans un système complexe et présent comme une forme d’indiscipline. A partir de certains constats et grâce à des méthodologies propres à l’analyse du mouvement et à l’analyse esthétique, cette recherche propose une exploration du geste virtuose à l’aune de certaines migrations disciplinaires et s’interroge sur la présence et l’importance de nouvelles formes de virtuosité sur la scène contemporaine, tentant d’en redéfinir les termes et les pratiques. / This doctoral thesis in performing arts offers an approach to practice, discourse and representations around the notion of virtuosity in dancing. It looks into forms currently mutating on today’s choreographic and interdisciplinary stage, focusing on the way various performers incorporate virtuosic movement into their interpretation, at the juncture between the 20th and the 21st centuries. Observing the transfers taking place between disciplines, this research is built on a corpus of twelve performers: dancers, breakers and acrobats. The first stage of the approach was to make them describe the path they had followed, their working habits, their perception of a virtuosic move, and to make observations about the shows they take part in. This analysis is based on a corpus of productions (contemporary dance, contemporary circus, breakdance) and interviews presented in the appendix. Virtuosity is thus investigated from the point of view of the performer, considered inside a complex system and presented as a form of indiscipline. Based on a number of observations and methodologies specific to movement analysis and aesthetic analysis, this research proposes an exploration of the virtuosic movement with respect to certain transdisciplinary migrations and examines the questions of the presence and significance of new forms of virtuosity on the contemporary stage, in an attempt to redefine its terms and practices.

Page generated in 0.1062 seconds