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L'introduction de la dimension interculturelle dans les nouveaux curricula : l'enseignant grec face à l'innovation

Charitonidou, Androniki 27 June 2012 (has links) (PDF)
L'introduction de la dimension interculturelle dans les nouveaux curricula et les manuels didactiques de l'enseignement obligatoire constitue une innovation éducative dans le système éducatif grec, mise en vigueur dès la rentrée 2005 afin de répondre aux nouveaux besoins sociaux créés par les mutations sociopolitiques et économiques qui ont transformé, en deux décennies, la société grecque en société multiculturelle. L'objectif de notre recherche est de repérer, d'une part, la dimension interculturelle en tant qu'innovation éducative dans les nouveaux curricula et manuels didactiques du primaire, et, d'autre part, la place accordée à des contenus ou démarches interculturels dans les pratiques des enseignants de l'école primaire - maîtres généralistes et enseignants de spécialité - telles qu'elles se dégagent de leur discours. Selon l'hypothèse de départ de cette recherche, les pratiques de classe déclarées des enseignants du primaire en Grèce accordent majoritairement peu de place à des contenus ou démarches caractéristiques d'une prise en compte de la nature linguistiquement et culturellement hétérogène du public scolaire. La méthodologie adoptée pour les tests empiriques est une méthodologie mixte, c'est-à-dire démarche quantitative (par questionnaires adressés à 96 enseignants) et qualitative (par entretiens effectués auprès de 24 enseignants et par analyse du contenu des documents officiels). Selon les résultats de cette recherche, notre hypothèse de départ peut être corroborée. Cependant, certaines de nos conjectures théoriques subordonnées à notre hypothèse principale ne sont pas validées, ce qui invite à poursuivre cette recherche.
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Les cultures fragiles : l'UNESCO et la diversité culturelle (2001-2007)

Rousseau, Phillip 04 1900 (has links)
Depuis la ratification, à l’UNESCO en 2007, de la Convention sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles, ces dernières sont désormais des espèces protégées par les hautes sphères de la politique internationale. Émergeant de diverses négociations ponctuelles concernant les biens et services culturels au sein de nombreuses instances internationales, une importante mobilisation politique se concrétisa au tournant du millénaire fort d’un concept, la « diversité culturelle », qui servit de catalyseur pour l’élaboration d’un instrument juridique contraignant au sein de l’UNESCO. Rien ne résume mieux cette montée de boucliers que le mantra récité à maintes reprises à l’intérieur comme à l’extérieur de l’UNESCO : la culture n’est pas une marchandise comme les autres. Pourquoi ? Principalement, argumente-t-on depuis, parce que les biens culturels expriment – identité, valeurs et sens – et que la diversité des expressions est justement à même de mieux représenter la diversité des cultures sur une scène de plus en plus mondialisée. Cette matérialisation de la problématique de la diversité culturelle s’élabora donc face à la forte charge libre-échangiste des années 80-90. En positionnant la diversité culturelle comme contrepoids à une mondialisation perçue comme étant trop étroitement économique, on souhaitait insister sur une dimension négligée dans l’engrenage commercial bien entamé. La « diversité culturelle » en avait apparemment déjà dessiné les traits et il importait désormais de mettre celle-ci à l’avant-plan. Cette recherche s’attarde donc sur l’apparition de ce concept et son déploiement à l’international. Une approche ethnographique permet d’examiner son usage, l’institution hôte (UNESCO), les débats suscités, la multiplication des protagonistes au fil de son institutionnalisation et, évidemment, le consensus établi. J’aborde donc une disposition singulière afin d’en cerner certaines assises conceptuelles clef question d’éclairer le domaine d’intervention international qui s’est constitué au nom d’une diversité culturelle que l’on s’attardait justement à inventer. / Since the ratification of the Convention on the Protection and Promotion of the Diversity of Cultural Expressions – UNESCO (2007) –, cultural expressions are now protected species under the umbrella of international law. Emerging from various negotiations and debates about cultural goods and services in various international fora, a major political mobilization took place at the turn of the millennium. It mostly materialized through the concept of "cultural diversity", which served as a catalyst for the elaboration of a legally binding instrument within UNESCO. Nothing sums up better the argument brought forth than the recurring mantra which could be heard inside and outside UNESCO: “culture is a commodity like no other”. Why? Mainly, it is argued, because of what it expresses – identity, values and meaning. The diversity of cultural expressions is therefore able to better represent the diversity of cultures on an increasingly globalized scene. The materialization of the issue of cultural diversity was mainly a reaction to the multiplication of multilateral and bilateral free trade agreements in the 80s and 90s. By placing cultural diversity as a counterpoint to a globalization seen as too narrowly economic in its scope, the promoters of the project wanted to emphasize its neglected cultural dimension. "Cultural diversity" had apparently already drawn the necessary traits of a globalization with a human face and it was now important to put them to the forefront. This research therefore focuses on the emergence of this concept and its international dissemination. An ethnographic approach examines its use, the host institution (UNESCO), the debates surrounding the multiplication of actors in the course of its institutionalization, and of course the established consensus. I attempt to identify some key conceptual issues underpinning the field of an international intervention made on behalf of a cultural diversity that was about to be invented. / Recherche réalisée en cotutelle - Université de Montréal/EHHESS (Paris)
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La diversité culturelle sous l'égide de la Convention de l'Unesco, une analyse du rôle des États-nations et du marché

Lebert Ghali, Caroline 12 1900 (has links)
Ce mémoire traite de la diversité culturelle sous l’optique de la notion d’exception culturelle. Dans la Convention sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles, la diversité culturelle acquiert le statut de notion pivot entre les politiques culturelles promulguées à l’échelle nationale, européenne et internationale. L’objectif de ce mémoire a été de déterminer la conception de la diversité culturelle dans l’intention de montrer les tensions qui résultent de la formulation du rôle des États-nations et du pouvoir dévolu à la libre circulation des biens et produits culturels à l’échelle supranationale. D’où l’hypothèse que la notion de diversité culturelle est sujette à des glissements de sens afin de rallier les parties en présence. Selon ces constats et l’hypothèse de Bourdieu selon laquelle on assiste à l’homogénéisation des cultures, nous avons répondu aux questions suivantes : comment la Convention peut-elle concilier l’ouverture des marchés des biens et services culturels et la protection de la diversité culturelle ? Comment la diversité culturelle s’orchestre-t-elle sous l’égide de la Convention de l’UNESCO ? Sous la tutelle de l’État-nation chargé de défendre les couleurs de la culture nationale ? Ou par l’intermédiaire du marché capable de réguler l’offre et la demande en matière de culture ? La Convention a donc fait l’objet d’une analyse de discours dans l’intention d’exhiber les tensions sous-jacentes à la conception de la diversité culturelle. En effet, la diversité culturelle est sujette à des glissements de sens, car elle est orchestrée en partie par le droit souverain des États-nations qui sont en mesure de protéger et promouvoir la diversité des expressions culturelles sur leur territoire, mais aussi, elle est basée sur des principes de libre échange et de libre circulation des produits, activités, biens et services culturels découlant de la coopération régionale, bilatérale et internationale mise de l’avant par la Convention. La Convention permet jusqu’à un certain point une conciliation entre l’ouverture du marché des biens et services culturels et la protection de la diversité culturelle grâce à ces mécanismes et ces organes. / This research treats about cultural diversity under the perspective of the “exception culturelle”. In this Convention on the Protection and Promotion of the Diversity of Cultural Expressions, cultural diversity gains a central position in regard to the cultural policies applied at the national, European and international levels. The objective of this research was to outline the meaning of cultural diversity in order to reveal the different tensions between the role of the nation-state and the power devolved to the open market of goods and cultural products on a supranational level. Thus, we hypothesize that the concept of cultural diversity takes different meanings in order to rally the different parties in the best interest of the Convention. Based on these evidences and Bourdieu’s hypothesis underlining the present homogenization of cultures, we ask ourselves : how can the Convention reconcile the open market of cultural goods and services and the protection of cultural diversity ? Who orchestrates cultural diversity in the Convention ? Is cultural diversity organized by the nation-state in charge of defending its own cultural expressions ? Or is cultural diversity organized by the open market that controls the market of cultural expressions based on the principle of supply and demand ? To answer those questions, we did a discourse analysis of the Convention in order to expose the underlying tensions in the concept of cultural diversity. We noticed that the concept of cultural diversity usually refers to the diversity of cultural expressions. Therefore, the concept of cultural diversity implies different perspectives. Nation-states do have the right to take measures and adopt cultural policies in order to protect their own cultural products and cultural expressions, but at the same time, the Convention promotes regional, bilateral and international cooperation between Parties. Cooperation is based on free trade, free movement and unlimited access of cultural activities, goods and services. Therefore, cultural diversity is directed at the same time by nation-states and relies upon the laws of the open market. The different mechanisms of the Convention try to ensure a certain balance between these dual perspectives of the Convention.
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Lieux et modèles : l'exemple des villes de fondation au XXe siècle

Le, Xuan Son 13 May 2011 (has links) (PDF)
Cette thèse se propose d'étudier le lien existant entre les lieux et les sites naturels d'une part, les modèles de cité de l'autre. Le contexte analysé est celui des villes de fondation, c'est-à-dire des villes planifiées et créées en un temps court, totalement constituées, résultant de modèles formels complets et le plus souvent engendrées par un pouvoir centralisé ou une décision concentrée. Dans l'histoire des villes, on peut dire que les villes de fondation réalisées les plus importantes sont les villes idéales grecques, les villes romaines, les villes royales, les villes coloniales européennes, les villes de l'industrie. Au XXe siècle les occasions de créer des ensembles urbains se raréfient au profit de l'extension. Toutefois plusieurs pays ont procédé à des créations des villes de tertiaire : le Brésil avec Brasilia, l'Inde avec Chandigarh et Navi Mumbai (New Bombay), la Chine avec Shenzhen, la Grande-Bretagne avec les New Towns comme c'est le cas de Milton Keynes, la France avec les Villes Nouvelles, dont Marne-la-Vallée ou encore La Grande-Motte. L'imaginaire et les outils de projet se sont par ailleurs nourries d'un important corpus de villes théoriques ou utopiques (de Fourrier à Le Corbusier en passant par Arturo Soria y Mata) et de villes littéraires, le texte le plus célèbre restant Les Villes Invisibles d'Italo Calvino. La fabrication des villes de fondation est toujours une actualité à nos jours. On a assisté récemment à l'achèvement aux nouvelles capitales de la Birmanie et de la Malaisie, tandis que la fabrication de la nouvelle capitale pour la Corée du Sud a dépassé la phase du projet pour entrer dans celle de la réalisation. La question d'une nouvelle capitale de l'Indonésie se pose actuellement dans l'urgence. Cette recherche établira donc la genèse des villes de fondation, en particulier des modèles préexistants qui la sous-tendent : une attention sera portée sur le moment, les acteurs, les contextes de la décision de création, l'autre sera la relation entre la forme de la ville projetée, les données du site, de la société, des fonctions du lieu d'implantation, la réalisation effective pour mettre en évidence la prise en compte ou la non-prise en compte de ces contextes. Au terme de ce travail, on peut affirmer que les villes de fondation et la fabrication des villes de fondation sont un phénomène universel, qui se manifeste tout au long de l'histoire, à travers toutes les époques, en toutes aires géographiques. Y a-t-il alors une structure dans le processus de production qui soit commune à tous les types de villes de fondation, dans laquelle se nouerait un lien structurel entre les trois paramètres de la fabrication : les lieux, les modèles et les acteurs. Après un parcours dans l'histoire longue, à partir d'ouvrages existants, documentant les principales civilisations ayant produit des villes de fondation, la recherche portera sur un échantillon de villes du XXe siècle, en particulière les villes de tertiaire d'après-guerre : Brasilia (Brésil), Chandigarh (Inde), Marne la Vallée, La Grande Motte (France), Milton Keynes (Angleterre), et la ville de l'industrie, Magnitogorsk (U.R.S.S.)
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La protection du patrimoine culturel des minorités en droit international / The protection of cultural heritage of minority groups in international law

Turhalli, Zeynep 29 November 2016 (has links)
Le patrimoine culturel des minorités comprend l’ensemble des œuvres matérielles et non matérielles de ses artistes et de ses savants, ainsi que les créations anonymes du groupe, comme la langue, les rites, les croyances, et les modes de vies, qui marquent l’identité culturelle du groupe et qui donnent un sens à la vie de ses membres.Comment protéger le patrimoine culturel de ces groupes et assurer leur contribution au patrimoine commun de l’humanité ?La première difficulté est le présupposé selon lequel la reconnaissance de l’identité culturelle collective de ces groupes dépend de leur reconnaissance juridique dans l’ordre juridique international. De ce point de vue, le droit international est un système constitué par et pour des personnes juridiques comme les États et les organisations internationales. La personne humaine ne trouve sa place dans cet ordre qu’en tant qu’individu sujet des droits de l’homme. Mais les entités comme les peuples, les minorités et les peuples autochtones ont besoin d’une reconnaissance juridique. La généralité du concept même de patrimoine culturel des minorités constitue un second obstacle. En l’absence de conventions explicites, le patrimoine culturel de ces groupes recouvre une réalité vaste et complexe, difficile à appréhender en droit. Dans cette thèse nous étudierons comment le droit international protège le patrimoine culturel des minorités. En effet, nous considérons que, bien qu’il n’existe toujours pas de définition précise et unifiée du patrimoine culturel, les développements juridiques récents démontrent bel et bien l’émergence d’une coutume internationale protégeant le patrimoine culturel des minorités. / The cultural heritage of minorities comprises the works of its artists, its intellectuals, as well as all the creations arisen from its memory and the collective knowledge, such as the languages, the shared rituals, beliefs, and ways of life, those mark the cultural identity of the group and give the sense to the lives of its members. How to protect the cultural heritage of these groups and ensure their contribution to the common heritage of mankind? The first difficulty in this regard is the presumption that the cultural heritage of these groups is linked to their collective identity. Thus, the protection of the identity depends to the recognition of the group as the subject of international law. From this point of view, international law is a system made by and for the legal entities such as States and the international organizations. The individual finds its place in this order as subject of human rights. Nevertheless, collective entities like peoples, minorities and indigenous peoples need a legal recognition. On the other hand, the generality of the concept of cultural heritage it self is a second obstacle before its legal recognition. In the absence of explicit conventions defining it, the cultural heritage of these groups covers a vast and complex reality hard to recognize in legal terms. In this thesis we analyze how does international law protects the cultural heritage of minorities. We consider, although there is not still any clear and unified legal definition of cultural heritage, recent developments demonstrate the emergence of a customary international law protecting the cultural heritage of these groups.
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Les cultures fragiles : l'UNESCO et la diversité culturelle (2001-2007)

Rousseau, Phillip 04 1900 (has links)
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Une mondialisation à domestiquer : sociologie d’une politique française des échanges audiovisuels internationaux (1984-2012) / Bringing globalization back home : sociology of a French policy handling international audiovisual exchanges (1984-2012)

Lecler, Romain 13 November 2015 (has links)
Qu'est-ce la mondialisation ? On répond à cette question à partir du cas de l'audiovisuel international, envisagé sous l'angle des échanges commerciaux et des politiques publiques. Une enquête a été menée de 2008 à 2012 au sein de l'administration, des ambassades et de diverses agences françaises ainsi que sur les marchés audiovisuels internationaux. On vérifie que la mondialisation, loin d'être une force économique s'imposant de l'extérieur, reste le produit de politiques visant à « dompter» ce qui semble dépasser le cadre national (comme la diffusion des contenus audiovisuels par satellite au tournant des années 1980), et peut toujours être rapportée à des enjeux « domestiques » (le terme de mondialisation étant lui-même instrumentalisé par de nombreux acteurs). La thèse examine d'abord comment l'administration s'est saisie de l'audiovisuel international, suscitant tout un entrepreneuriat bureaucratique au sein des Affaires étrangères, mais aussi une âpre compétition pour être nommé à la tête des nouvelles chaînes publiques transnationales, et conduisant au recrutement d'un réseau original de diplomates spécialistes de l'audiovisuel. On étudie ensuite l'essor considérable des marchés audiovisuels internationaux, leur rôle désormais central dans le commerce international des biens audiovisuels, et comment l'administration a soutenir la professionnalisation des exportateurs français. On analyse enfin le rôle fondamental des politiques d'exportation en analysant la promotion française de la diversité culturelle, négociée entre les professionnels et l'administration, profondément ambivalent et articulant des enjeux à la fois culturels, diplomatiques et marchands. / What is Globalization? We address this question by focusing on audiovisual flows worldwide, seen from the perspective of commercial exchanges and French public policies. From 2008 to 2012, several sites have been investigated such as the French administration, its diplomatic network abroad, public agencies and international markets. We argue that Globalization, far from being an economic force overhanging from abroad, is always something that has to be "brought home". First, it results from policies that aim at "taming" what exceeds the national frame (such as audiovisual contents broadcasted by satellite). Second, it always entails very "domestic" stakes. At first, we deal with the French administration, where a "foreign audiovisual policy'' has been launched in the 1980s, stirring up a sharp competition to be nominated at the head of new transnational public channels, and leading to the recruitment of diplomats specializing in this policy. Then, we assess the astonishing rise of international markets of movies and TV shows, describing how French sales agents, in the process of getting professional recognition, received a strong support from the French administration. This brings us to the thesis that export policies fundamentally shape Globalization by providing contradicting definitions of what it should be. ln France, the sales agents and the administration have been negotiating one built upon the principle of "cultural diversity", conveniently melting commercial, cultural and diplomatic stakes altogether, despite of the notion being deeply ambivalent.
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Identité et diversité culturelles dans quelques collections de littérature de jeunesse au Maroc / Cultural identity and diversity in some collections of youthliterature in Morocco

Nouiouar, Ahlam 23 September 2017 (has links)
La littérature de jeunesse offre aux jeunes garçons et filles des espaces tout à la fois de reconnaissance et de différenciation, constituant ainsi un vecteur important de socialisation et de développement de l’identité culturelle. A travers la combinaison texte-image, le lecteur forge ainsi son appartenance identitaire, et questionne ses représentations de l’Autre et du monde dans sa pluralité. A l’image de la société marocaine, les éditions du troisième millénaire sont caractérisées par une grande diversité culturelle et linguistique. La jeunesse qui baignait dans une culture livresque étrangère durant le siècle dernier peut désormais trouver dans les nouvelles productions des repères en relation avec son environnement social. Cependant, les représentations véhiculées par la littérature de jeunesse posent plusieurs problèmes au niveau de la réception de ces livres et du rapport des jeunes Marocains à la lecture en raison de la pluralité, mais parfois aussi des dissonances qui peuvent exister entre les différentes approches culturelles, économiques et celles qui se dégagent – explicitement ou implicitement – des ouvrages et albums pris en considération. En choisissant d’analyser un corpus appartenant à la littérature de jeunesse marocaine et en privilégiant les catégories -certes problématiques - d’ « identité » et de « diversité » culturelles, nous avons souhaité placer cet objet d’étude au coeur d’une société où cohabitent héritage du passé et espace- monde moderne, où la richesse linguistique et le foisonnement culturel sont source d’interrogations fécondes mais peinent aussi quelquefois à trouver une réponse. / Youth literature offers young boys and girls a space for recognition and differentiation, thus constituting an important vector of socialization and cultural identity development. Through the text-image combination, the reader forges his / her identity affiliation, and questions his / her representations of the Other and the world in its plurality. As is the case of the Moroccan society, the editions of the third millennium are characterized by a great cultural and linguistic diversity. Young people who were immersed in a foreign bookish culture during the last century could find in the new productions a reference point in relation to their social environment. However, the representations vehicled by the literature of youth engender several problems not only at the level of reception of these books and in the relationship of young Moroccans to reading because of the plurality, but also sometimes at the level of the discordance and incongruity that may exist between different cultural and economic approaches, and those that emerge - explicitly or implicitly - from the works and albums taken into consideration. By choosing to analyze a corpus belonging to the Moroccan youth literature and by privileging the categories - surely problematic - of cultural "identity" and "diversity", we wanted to place this object of study at the heart of a society where the legacy of the past cohabit side by side with modern space-world, where linguistic wealth and cultural abundance are sources of fruitful questions but which also sometimes struggle to find an answer.
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Action publique et valorisation de la culture

Guindo, Salah 18 September 2015 (has links)
L’Etat africain n’a, depuis les indépendances, jamais manqué de qualificatifs. Tantôt qualifié de « mou », tantôt de « dictatorial », d’état « ventre » ou encore d’Etat « acculturé » ou « déculturé ». Face aux échecs de l’action publique en Afrique, au développement d’une « culture d’apathie » chez les populations, comment mettre en lien cette action publique et les enjeux de la valorisation de la culture ? De quels instruments axiologiques et juridiques disposons-nous aujourd’hui pour réconcilier les politiques publiques en Afrique avec leurs bénéficiaires et ce faisant, donner à ces derniers les « capabilités » leur permettant de choisir et de construire leurs voies propres ? Tels sont les principaux questionnements de cette thèse qui rassemble les outils internationaux à la lumière du cadre malien. La thèse utilise une approche interdisciplinaire des droits fondamentaux et place la valorisation de la culture comme une exigence pour l’Etat. Elle propose une approche transversale de la culture dans la conception et la mise en oeuvre de l’action publique afin de construire de « vraies » démocraties. / The African State, since the independences hasn’t ever been short of qualifiers. Sometimes it has been qualified of « soft », sometimes of « dictatorial » of state « stomach », of State « acculturéd » or « déculturized ». Facing the failures of the public action in Africa, the development of an « apathy culture » in the populations, how can we tie in this public action to the differents issues (polical, economic and social) of culture valorization ? Which axiological and legal tools do we have at our disposal today to help reconcile the public policies in Africa with their beneficiaries, there by give them the "capabilités" allowing them to choose and to construct their own ways ? Such are the main questionnements of this thesis that gathers the international tools for the purpose of the Malian case’s study. The thesis uses an interdisciplinary approach of the fundamental rights and set culture valorization as a state’s requirement . It proposes a transversal integration of culture in the conception and the implementation of public policy to construct an « true » democracies.
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Lieux et modèles : l'exemple des villes de fondation au XXe siècle / Places and models : the example of the 20th Century new towns

Le, Xuan Son 13 May 2011 (has links)
Cette thèse se propose d'étudier le lien existant entre les lieux et les sites naturels d'une part, les modèles de cité de l'autre. Le contexte analysé est celui des villes de fondation, c'est-à-dire des villes planifiées et créées en un temps court, totalement constituées, résultant de modèles formels complets et le plus souvent engendrées par un pouvoir centralisé ou une décision concentrée. Dans l'histoire des villes, on peut dire que les villes de fondation réalisées les plus importantes sont les villes idéales grecques, les villes romaines, les villes royales, les villes coloniales européennes, les villes de l'industrie. Au XXe siècle les occasions de créer des ensembles urbains se raréfient au profit de l'extension. Toutefois plusieurs pays ont procédé à des créations des villes de tertiaire : le Brésil avec Brasilia, l'Inde avec Chandigarh et Navi Mumbai (New Bombay), la Chine avec Shenzhen, la Grande-Bretagne avec les New Towns comme c'est le cas de Milton Keynes, la France avec les Villes Nouvelles, dont Marne-la-Vallée ou encore La Grande-Motte. L'imaginaire et les outils de projet se sont par ailleurs nourries d'un important corpus de villes théoriques ou utopiques (de Fourrier à Le Corbusier en passant par Arturo Soria y Mata) et de villes littéraires, le texte le plus célèbre restant Les Villes Invisibles d'Italo Calvino. La fabrication des villes de fondation est toujours une actualité à nos jours. On a assisté récemment à l'achèvement aux nouvelles capitales de la Birmanie et de la Malaisie, tandis que la fabrication de la nouvelle capitale pour la Corée du Sud a dépassé la phase du projet pour entrer dans celle de la réalisation. La question d'une nouvelle capitale de l'Indonésie se pose actuellement dans l'urgence. Cette recherche établira donc la genèse des villes de fondation, en particulier des modèles préexistants qui la sous-tendent : une attention sera portée sur le moment, les acteurs, les contextes de la décision de création, l'autre sera la relation entre la forme de la ville projetée, les données du site, de la société, des fonctions du lieu d'implantation, la réalisation effective pour mettre en évidence la prise en compte ou la non-prise en compte de ces contextes. Au terme de ce travail, on peut affirmer que les villes de fondation et la fabrication des villes de fondation sont un phénomène universel, qui se manifeste tout au long de l'histoire, à travers toutes les époques, en toutes aires géographiques. Y a-t-il alors une structure dans le processus de production qui soit commune à tous les types de villes de fondation, dans laquelle se nouerait un lien structurel entre les trois paramètres de la fabrication : les lieux, les modèles et les acteurs. Après un parcours dans l'histoire longue, à partir d'ouvrages existants, documentant les principales civilisations ayant produit des villes de fondation, la recherche portera sur un échantillon de villes du XXe siècle, en particulière les villes de tertiaire d'après-guerre : Brasilia (Brésil), Chandigarh (Inde), Marne la Vallée, La Grande Motte (France), Milton Keynes (Angleterre), et la ville de l'industrie, Magnitogorsk (U.R.S.S.) / This thesis proposes a study of the existing relationship between places and natural sites on one hand, and the city models on the other hand. The analysed context is the one of the new towns, that is to say the short term planified, totally constituted and realised cities, resulting from complete formal models, most of the time engendered by a centralised power or a concentrated decision.In the history of cities, we can assume that the most important realised new towns are the greek cities, the roman cities, the royal cities, the european colonial cities and the industrial cities. During the 20th century, the opportunities to create urban development become rare in aid of the extensions. However, several countries carried out creations of service cities : Brasil with Brasilia, India with Chandigarh and Navi Mumbai (New Bombay), China with Shenzhen, Great-Britain with the New Towns such as Milton Keynes, France with the Villes Nouvelles (New Towns), like Marne-la-Vallée or La Grande-Motte. Moreover, the project imaginary and tools grew with an important sample of theoretical and utopian cities (from Fourrier to Le Corbusier via Arturo Soria y Mata) and of literary cities, the most famous text being Invisible Cities from Italo Calvino. The making of the new towns is still topical today. We assisted recently to the consecration of the Malaysia and Myanmar capital cities, while the new South Korea capital encompassed the project phase to become real. And the possibility of a new capital for Indonesia is more than ever an emergency. The present research will thus establish the genesis of the new towns, in particular of the pre-existing models which sustain them : on one hand, we will have a specific attention to the moment, the actors and the contexts of the creation decision ; on the other hand, we will study the relationship between the form of the projected city, the site and society datas, the functions of the settlement place and the effective realisation, in order to bring to the fore if theses different contexts were taken into account or not. At the end of this research, we can say that the new towns and the making of the new towns is a universal phenomenon, which appears all along history, through all the ages and in all parts of the world. Thus, is there a structure in the process of production that is common to all types of new towns, in which we could detect a link between the 3 making parameters : the sites, the models and the actors? After a journey throughout history, from existing books, documenting the main civilizations which created new towns, the research will focus on a sample of 20th century cities, in particular the service cities after world war II : Brasilia (Brasil), Chandigarh (India), Marne-la-Vallée and La Grande-Motte (France), Milton Keynes (England), and the industry city of Magnitogorsk (U.S.S.R.)

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