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Briser la mosaïque. Lien social et identités collectives chez les chrétiens de Madaba, Jordanie, 1870-1997

Chatelard, Géraldine 14 January 2000 (has links) (PDF)
En partant d'un phénomène observé 'à la marge' afin de mieux illustrer ce qui se passe au centre, ce travail aborde des questions fondamentales pour la compréhension des sociétés du Moyen-Orient en déconstruisant notamment la catégorie de 'minorité', en s'interrogeant sur la nature du lien social entre chrétiens et musulmans dans l'agglomération de Madaba et au-delà dans la Jordanie contemporaine et en analysant la construction des identités collectives sur plus d'un siècle (1870-1997). Sont proposés d'autres paradigmes que ceux des traditions orientaliste et développementaliste pour l'analyse des minorités en pays musulmans. Ces traditions postulent la primauté du facteur religieux dans la formation et l'expression des identités sociales et envisagent les sociétés arabes comme des 'mosaïques' formées de groupes ethnoconfessionnels homogènes, relativement hermétiques les uns aux autres et inscrits dans une hiérarchie de statuts. On s'est plutôt inspiré ici de l'approche sur les frontières et les interactions entre groupes ethniques proposée par F. Barth en lui adjoignant une certaine profondeur historique et en intégrant une analyse des rapports entre le pouvoir politique et les groupes sociaux. Il s'agit de poser les affiliation religieuses et confessionnelles comme des constructions sociales et historiques dont on peut étudier le développement, les méandres et les interactions avec d'autres types d'affiliation. S'inspirant de tous les travaux récents portant sur la construction des identités collectives, qu'il s'agisse de nations ou d'ethnies, l'approche choisie défend une conception plurielle et mouvante des identités décrites en termes de processus dynamiques et interactionnels en s'interrogeant sur les temporalités et les facteurs de continuité/changement et en montrant des continuité beaucoup plus longues que celles qui posent la période coloniale comme période charnière de fixation des identités collectives. <br />En plus d'une méthodologie d'observation anthropologique du terrain et des acteurs, quatre types principaux de sources ont été exploités : la littérature des voyageurs occidentaux, les archives paroissiales et missionnaires (en particulier celles de la Propaganda Fide à Rome), les témoignages oraux, la littérature d'histoire locale produite à Madaba.<br />On a adopté un plan chronologique découpé en trois périodes principales. A l'intérieur de chaque partie, l'analyse thématique a été privilégiée en suivant, dans l'agglomération de Madaba depuis sa fondation en 1880, les alliances matrimoniales, politiques et économiques entre chrétiens et musulmans et entre groupes de différents rites chrétiens (essentiellement orthodoxes et latins) afin de déterminer où passent les frontières de l'identité et comment elles changent. Une variété d'acteurs institutionnels et individuels, dont certains apparaissent à un moment historique donné, influent sur la forme de ces frontières : les administrations des États qui se succèdent et leur personnel, les hiérarchies ecclésiastiques, les prêtres, les Grandes Puissances occidentales et leurs représentants locaux, les intellectuels de formation moderne, les partis politiques, les notables traditionnels et modernes, les organisations de la société civile, les émigrés et les immigrés, les tribus et leurs membres. <br />Centré sur l'agglomération de Kérak, dont sont issus les chrétiens qui fondent Madaba en 1880, le prologue fait apparaître que, dans la Syrie du Sud (Transjordanie) du milieu du XIXe siècle, les institutions ecclésiastiques (grecques orthodoxes) et impériales (ottomanes) n'ont que très peu d'influence sur ce territoire situé à l'extrême périphérie de l'empire. Minoritaires sur le plan démographique et dispersés sur le territoire, les chrétiens ne sont pas marginalisés du fait de leur appartenance religieuse car l'ordre tribal des relations sociales assure différents niveaux d'intégration sociale et de coopération politique et économique entre lignages chrétiens et musulmans en fonction d'autres critères que ceux de l'appartenance religieuse. Les chrétiens sont fragmentés en plusieurs clans et tribus sans que l'on puisse repérer de cohésion confessionnelle. Sur le plan de la pratique religieuse, c'est une forme de syncrétisme qui prévaut. L'impossibilité des échanges matrimoniaux entre chrétiens et musulmans n'est pas nécessairement perçue comme témoignant d'un frontière religieuse infranchissable mais s'inscrit dans le contexte plus vaste des règles qui régissent les alliances matrimoniales entre tribus. L'appartenance religieuse est avant tout un marqueur d'identité tribale.<br />La première partie analyse comment l'ordre communautaire religieux apparaît dans les dernières décennies du XIXe siècle, sous l'action conjuguée des organisations missionnaires (protestantes et catholiques) et de l'administration alors que les Ottomans entreprennent de rétablir leur autorité sur la Syrie du Sud. Autour de la fondation du village de Madaba par des lignages chrétiens immigrés de Kérak sous l'impulsion des missionnaires latins, on montre comment de nouveaux acteurs religieux et civils entreprennent d'imposer un ordre communautaire des relations sociales à travers l'éducation missionnaire, le marquage d'espaces chrétiens, le contrôle des alliances matrimoniales, de nouvelles pratiques cultuelles, l'accès aux instances de représentation administratives et juridiques ottomanes. Les modalités d'insertion des tribus chrétiennes qui fondent Madaba dans leur environnement permettent de mettre en lumière les résistances à l'ordre communautaire par l'établissement de partenariats économiques et d'alliances politiques avec les tribus musulmanes du lieu selon des logiques lignagères persistantes où les acteurs instrumentalisent à leur profit les nouvelles ressources communautaires fournies par les Églises ou les consulats européens. <br />Au cours du XXe siècle, la Transjordanie, d'abord sous mandat britannique, accède à l'indépendance. Malgré ce changement politique, le régime monarchique se perpétue sans que les modalités d'insertion sociale des chrétiens ne soient bouleversées au niveau du pays dans son ensemble ou au sein de l'agglomération de Madaba. La deuxième partie se penche alors sur la manière dont l'État hachémite et les Églises majoritaires (grecque orthodoxe et romaine catholique) négocient les frontières des espaces communautaires à travers la législation sur les communautés confessionnelles et leurs prérogatives religieuses, éducatives et caritatives. Le traitement différencié accordé par l'État aux différentes Église en présence ainsi que des relations diverses entre les hiérarchies ecclésiastiques et les laïcs des communautés sont deux dimensions qui contribuent à empêcher la cohésion des chrétiens pris comme un ensemble. Le statut politique des chrétiens est ensuite étudié non en isolation mais en parallèle avec celui d'autres groupes sociaux, Circassiens, bédouins, réfugiés palestiniens, familles musulmanes transjordaniennes du nord et du sud, etc. afin de poser question quant à la réalité d'un statut minoritaire et à l'existence d'une majorité politique dans le royaume hachémite. Il ressort que le régime octroie aux communautés chrétiennes et aux familles chrétiennes de notables (anciens ou modernes) un espace privilégié d'expression et de représentation qui leur permet d'occuper une place centrale, et non marginale, dans la société. Dans le même temps, il est difficile d'identifier une norme identitaire autre qu'hachémite et il apparaît qu'une des modalités d'exercice du pouvoir monarchique repose sur la cooptation d'individus et de familles appartenant à tous les groupes de la société. Dans un second temps, recentrer l'analyse sur l'agglomération de Madaba permet d'observer comment les acteurs locaux relaient les efforts de l'État qui visent à maintenir une fragmentation sociale selon des clivages communautaires et lignagers afin de résister à la formation d'identités politiques transversales qui mettraient en danger sa stabilité. La modernité politique et économique n'en engendre pas moins un système de relations multiples entre chrétiens et musulmans que l'on peut repérer à travers les alliances politiques lors d'épisodes électoraux, dans les mouvements associatifs, dans les partenariats économiques, dans les partis politiques ou lors d'épisodes de conflit aigus tels celui de Septembre noir. En parallèle, les logiques tribales continuent à ordonner conflit et coopération entre groupes de religions différentes qui se définissent d'abord selon leur affiliation lignagère. C'est le cas, en particulier, dans les domaines de l'économie agricole et pastorale traditionnelle, dans les épisodes de règlement de conflits de sang ou d'honneur où prévaut encore le droit coutumier, parfois à l'encontre des prescription du droit musulman. La fragmentation des chrétiens en groupes lignagers est ainsi préservée sans que ne s'effectue une communautarisation incluant une dimension politique. De même, les valeurs qui permettent aux chrétiens de participer pleinement à l'échange social, telles l'honneur individuel ou collectif, le prestige familial, la limitation de l'autonomie des femmes, ne sont pas menacées par l'imposition de normes islamiques. <br />A partir des années 1970, la polarisation de la population du royaume hachémite entre Jordaniens 'de souche' et Jordaniens 'd'origine palestinienne' amène un processus de différenciation identitaire dans lequel l'organisation tribale en vient à symboliser l'identité jordanienne. Dans le même temps, les islamistes deviennent la principale force d'opposition que le régime tente d'endiguer en réaffirmant son propre caractère musulman et en islamisant de nouveaux espaces de la vie publique. Ces changements de paradigmes de la société politique jordanienne touchent Madaba, ville mixte où cohabitent Jordaniens des tribus et Palestiniens réfugiés, chrétiens et musulmans. De plus, les équilibres démographiques et politiques de la ville penchent de plus en plus en faveur des musulmans. Les chrétiens, autrefois majoritaires, entreprennent alors de défendre leur position de prééminence dans la ville. Les stratégies qu'ils mettent en place pour combattre une double logique de minorisation (en tant que chrétiens et Jordaniens 'de souche') font l'objet de la dernière partie de ce travail. On montre tout d'abord comment les chrétiens résistent sur le terrain à un recul de la neutralité religieuse de l'espace public et à leur mise en minorité démographique et politique (conseil municipal) dans l'agglomération et comment ils se redéploient dans l'espace urbain, créent des réseaux de soutien financier avec les immigrés, amorcent un rapprochement entre Églises, compensent dans le champ politique national la perte de leur hégémonie locale. Dans un second temps, on se penche sur la littérature d'histoire locale que produisent les chrétiens de Madaba afin d'analyser comment ces derniers, en reformulant leur histoire ancienne et récente, se construisent à la fois des identités confessionnelles, ethniques et lignagères et comment elles sont rendues compatibles afin de lutter contre une marginalisation symbolique. Le dernier chapitre se penche sur les élections législatives de 1997 afin d'illustrer la manière dont les chrétiens utilisent leurs imaginaires identitaires comme vecteurs de mobilisation politique à l'occasion des élections législatives, nouvelle arène de compétition depuis la libéralisation de la vie politique intervenue en 1989. Malgré l'existence d'un siège chrétien réservé pour la circonscription de Madaba, ce n'est pas la mobilisation communautaire qui apparaît comme efficace mais bien plutôt le discours des solidarités tribales, éventuellement (mais non nécessairement) en conjonction avec l'appartenance partisane ou confessionnelle. On peut alors avancer que les chrétiens participent pleinement aux dynamiques de la société dans son ensemble. <br />Tout au long de la période étudiée, la parenté joue un rôle central comme vecteur essentiel de l'identification des groupes, que ceux ci soient dans un espace rural ou urbain. Les chrétiens de Madaba mobilisent les mêmes ressources symboliques que les autres groupes avec lesquels ils sont en contact. Comme l'ensemble de la société, les chrétiens participent à une multitude d'échanges et d'interactions et se positionnent en fonction de ces interactions. <br />Au-delà de l'étude de cas qui s'ancre dans une ville moyenne de la Jordanie centrale, ce travail s'interroge en conclusion sur le système politique jordanien et sur les modes de légitimation de sa monarchie. Les analyses en termes de construction nationale sont critiquées, le terme de 'minorité' est mis en question tout comme le présupposé classique d'une imbrication nécessairement étroite du religieux et du politique dans les pays dits, ou qui se disent, musulmans.
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Relations entre l'Etat zaïrois et l'Eglise du Christ au Zaïre (1970-1986)

Bosumbe, Imbata January 1987 (has links)
Doctorat en sciences sociales, politiques et économiques / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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L'Organisation Internationale du Travail et les milieux chrétiens (1919-1969) / The International Labour Organization and Christian milieus (1919-1969)

Zaragori, Aurélien 10 December 2018 (has links)
Cette thèse se propose d’étudier les relations entre l’Organisation Internationale du Travail (OIT), créée en 1919 par le traité de Versailles, et les milieux chrétiens, c’est-à-dire les chrétiens organisés en Eglises, syndicats, et associations, depuis la fondation de l’OIT jusqu’au voyage de Paul VI à Genève pour son cinquantenaire, en 1969. Alors que l’OIT est, dès sa création, soumise à des influences sociales-démocrates, incarnées notamment par la personnalité du premier directeur, le socialiste français Albert Thomas, des relations sont nouées très tôt avec les syndicats chrétiens, puis avec l’ensemble des groupes se réclamant de la doctrine sociale de l’Eglise, du Saint-Siège et du christianisme social. Albert Thomas demande lui-même la nomination d’un prêtre au sein du Bureau International du Travail, le secrétariat de l’OIT, obtenue en 1926. Un fonctionnaire est également nommé pour les relations avec les milieux protestants. Il s’agit de mettre en évidence dans quelle mesure la collaboration des milieux chrétiens a pu constituer un intérêt et un appui pour l’OIT, dans les missions que celle-ci s’est vu confier à sa naissance – établissement d’une législation internationale du travail, recension d’informations sur les conditions de travail dans le monde – et après 1945 – notamment la coopération technique - et dans son développement et sa pérennité par delà la dissolution de la SDN. Il convient aussi de voir quelles ont été les conséquences pour les milieux chrétiens de l’inclusion dans le système international créé par l’OIT, tant en termes de diffusion de leurs idées que par la confrontation qui s’y produit avec les doctrines sociales-démocrates, communistes et, dans une moindre mesure, fascistes. / This thesis aims to study the relationship between the International Labour Organization, created in 1919 by the Treaty of Versailles, and Christian “milieus”. In other words, the relationship between the ILO and all the Christian churches, trade unions and associations, from the birth of the ILO to Pope Paul VI’s trip to Geneva on the occasion of the ILO’s fiftieth anniversary in 1969. Since its creation, the ILO has been heavily influenced by socialist trade unions and parties, beginning with Albert Thomas, the first Director-General, who was himself a French socialist. However, since 1921, relationships have also been established with Christian trade unions and other Christian groups which had previously been involved before 1914 in the first attempts to set up international labour standards. An official position was created in 1926 at the International Labour Office when Albert Thomas requested that a Jesuit priest be appointed as “counselor in religious matters”. From 1927 to 1940, the ILO also had a Protestant counselor in charge of the relations with Protestant churches and organizations. The objective of my research is to show, on the one hand, that ILO had an interest in a strong relationship with Christian churches and organizations in order to promote its own objectives – objectives such as establishing internationally binding labour standards, collecting information on labour around the world and, mainly after 1945, developing technical cooperation programmes. The aim here is to analyze the extent to which this relationship played a role in the ILO’s development and survival after the end of the League of Nations. Conversely, my research also intends to highlight how Christian organizations were impacted as a result of their participation in activities of international organizations such as the ILO. There are two aspects which are important to explore: first, the role the ILO played in supporting the dissemination of Christian ideas; and secondly, the ideological confrontation with socialist, communist and – to a lesser extent – fascist ideas and their supporters.
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L'abbatiale Sainte-Foy de Conques (XIe - XIIe siècles) / The abbey church Sainte-Foy in Conques in the eleventh and twelfth centuries

Huang, Lei 20 December 2018 (has links)
L’étude archéologique du bâti de l’abbatiale Sainte-Foy de Conques, essentiellement centrée sur les pierres d’appareil, a pour double objectif de mettre en avant, autant que possible, des indices matériels susceptibles d’éclairer la marche des travaux ainsi que d’appréhender les dimensions technique et économique et, plus généralement, l’organisation de ce grand chantier roman. Le croisement des données archéologiques, telles que les discontinuités des maçonneries et la distribution des matériaux, des techniques de taille, des marques lapidaires et des trous de boulin, permet de proposer un phasage de la construction, qui fournit, par la suite, un cadre chronologique indépendant et efficace pour l’étude de la sculpture de l’abbatiale. Ainsi l’évolution interne de la sculpture est-elle retracée, par l’intermédiaire d’une approche stylistique globale. Les modalités des transferts artistiques entre Conques, Compostelle et l’Auvergne sont également mieux définies, ce qui invite à reconsidérer la chronologie des églises romanes d’Auvergne,d’autant que certains chantiers auvergnats et celui de Conques se situent dans la même géographie technique durant la deuxième moitié du XIe siècle. / This archaeological study of the building of the abbey church of Sainte-Foy in Conques, which is mainly focused on facing stones, has a double objective: on the one hand, to discern, as much as possible, material indications likely to enlighten the progress of construction work; on the other hand, to understand technical and economic dimensions and, more generally, the site organisation of this major Romanesque building project. Archaeological data, such as masonry discontinuities, distribution of different petrographic types, stone-cutting techniques, masons’ marks and putlog holes, make it possible to propose a construction phasing, which offers an independent and efficient framework for study of the sculpture of Sainte-Foy. The sculpture evolution is thus traced, through a global stylistic approach. Artistic transfers between Conques, Santiago de Compostela and Auvergne have also been better defined, which leads to reconsider the chronology of Romanesque churches of Auvergne, especially as Conques and Auvergne were located in the same technical geography during the second half of the eleventh century.
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Les Partenariats Public-Religieux. Action sociale religieuse et reconfiguration du rapport entre État et Églises dans le Brésil du XXIe siècle

Mourier, Eliott 23 September 2013 (has links) (PDF)
Ce travail prétend contribuer à une meilleure compréhension des mutations contemporaines durapport entre politique et religion dans la modernité, à travers le prisme de l'action sociale entreprise par lesacteurs religieux et sa croissante prise en compte par les États avec la mise en oeuvre de " partenariatspublic-religieux ". À l'heure où la crise des États-providence impose à ces derniers de repenser leursmodèles et leur pratique du social, les entités religieuses, toujours plus diverses et engagées, non seulementdans l'objectif du salut des âmes, mais également dans leur bien-être et leur sécurité physique et matérielle,offrent une alternative crédible à des États de plus en plus " superviseurs " et non plus " fournisseurs " debiens et services sociaux. Le Brésil contemporain, qui retiendra ici notre attention, où la souplesse de laséparation entre l'État et les Églises permet l'instauration d'une véritable collaboration de type " gagnantgagnant", voit aujourd'hui l'émergence et la multiplication du recours à ces " partenariats public-religieux "dont ce travail proposera une définition et une typologie. Des formes de coopération entre un État et desentités religieuses catholiques certes, mais de plus en plus évangéliques, spirites-kardécistes, mormones,chamanistes ou encore afro-brésiliennes, qui offrent un prisme d'analyse original des transformations del'action publique de l'État et des évolutions du champ religieux aujourd'hui à l'oeuvre. Plus encore, les" partenariats public-religieux " reflètent de manière symptomatique la reconfiguration des relations entreles sphères politique et religieuse et, de façon plus générale, du rapport entre modernité et religion à l'èreglobale, dont ce travail, centré sur le Brésil mais empreint de comparatisme, cherchera à rendre compte.
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Cheminer avec Dieu: pentecôtisme et migration à Bruxelles / To walk with God: pentecostalism and migration in Brussels

Maskens, Maïté 22 June 2010 (has links)
Depuis une trentaine d’années, des Églises pentecôtistes portées par des communautés en migration ou issues de celles-ci ont fait leur apparition dans la capitale européenne. Leur implantation et leur succès grandissants vont de pair avec l’intensification des flux migratoires de ces trois dernières décennies en provenance d’Afrique sub-saharienne et d’Amérique Latine. Cette thèse entend explorer l’enchevêtrement entre l’expérience religieuse et le parcours migratoire des acteurs pentecôtistes euro-africains et euro-latinoaméricains à Bruxelles. Dans ces espaces, les convertis travaillent collectivement à réaliser la transformation encouragée par le scénario religieux qui consiste à appliquer le « plan parfait de Dieu » dans leur vie. Porteurs d’ambitions missionnaires, les fidèles donnent des contenus inédits à leur posture identitaire en redéfinissant la place qui leur est assignée dans le contexte de la Belgique postcoloniale. L’affiliation religieuse joue comme un marqueur de distinction, processus qui est particulièrement saillant dans le domaine de la sexualité et des rapports de genre entretenus à l’intérieur même des assemblées./During the past thirty years, Pentecostal churches, mostly composed by followers from Subsaharan Africa and Latin America, blossomed in Brussels. Their presence and growing success go hand in hand with the intensification of the migratory flows, the last three decades, from these two continents. This thesis investigates the relationship between the religious experience and the migratory route of the euro-African and euro-Latin-American Pentecostal actors in Brussels. In these meeting spaces, the converts work collectively to realise the transformation process encouraged by the religious scenario which consists in applying the perfect " plan of God " to their life. Carriers of missionary ambitions, the believers give new contents to their identity by redefining the place which is assigned to them in the context of post-colonial Belgium. The religious membership operates as a marker of distinction, a process which is particularly striking in the field of sexuality and gender relation maintained within the assemblies. / Doctorat en Sciences politiques et sociales / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Les Partenariats Public-Religieux. Action sociale religieuse et reconfiguration du rapport entre État et Églises dans le Brésil du XXIe siècle / Public-Religious Partnerships. Religious Social Welfare and the Reshaping of the Relationship between State and Churches in Brazil in the XXIst Century / Papéis e práticas sociais das organizações religiosas no Brasil do século XXI

Mourier, Eliott 23 September 2013 (has links)
Ce travail prétend contribuer à une meilleure compréhension des mutations contemporaines durapport entre politique et religion dans la modernité, à travers le prisme de l’action sociale entreprise par lesacteurs religieux et sa croissante prise en compte par les États avec la mise en oeuvre de « partenariatspublic-religieux ». À l’heure où la crise des États-providence impose à ces derniers de repenser leursmodèles et leur pratique du social, les entités religieuses, toujours plus diverses et engagées, non seulementdans l’objectif du salut des âmes, mais également dans leur bien-être et leur sécurité physique et matérielle,offrent une alternative crédible à des États de plus en plus « superviseurs » et non plus « fournisseurs » debiens et services sociaux. Le Brésil contemporain, qui retiendra ici notre attention, où la souplesse de laséparation entre l’État et les Églises permet l’instauration d’une véritable collaboration de type « gagnantgagnant», voit aujourd’hui l’émergence et la multiplication du recours à ces « partenariats public-religieux »dont ce travail proposera une définition et une typologie. Des formes de coopération entre un État et desentités religieuses catholiques certes, mais de plus en plus évangéliques, spirites-kardécistes, mormones,chamanistes ou encore afro-brésiliennes, qui offrent un prisme d’analyse original des transformations del’action publique de l’État et des évolutions du champ religieux aujourd’hui à l’oeuvre. Plus encore, les« partenariats public-religieux » reflètent de manière symptomatique la reconfiguration des relations entreles sphères politique et religieuse et, de façon plus générale, du rapport entre modernité et religion à l’èreglobale, dont ce travail, centré sur le Brésil mais empreint de comparatisme, cherchera à rendre compte. / The present work purports to contribute to a better understanding of the contemporaneous changes of the relationship between Politics and Religion, through the lenses of the growing social action undertaken by religious actors and the increasing account Governments are taking of it via the establishment of “public-religious partnerships”. At a time when the crisis of welfare statesrequires of them to rethink their models and social practices, the religious entities, more and more diverse and committed, not only to the salvation of souls, but also to their material and physical welfare and security, offer a credible alternative to Governments which have become more “supervisors” rather than “providers” of social goods and services. The Brazilian case – which will here command our attention –, where the “flexible separation” between State and Churches allows the instauration of successful win-win collaborations, witnesses the emergence and the proliferation of those “public-religious partnerships” that this work will attempt to define and typologize. These forms of collaborations between the State and the historical Catholic entities of course, but also increasingly with Evangelical, Spirit-Kardecist, Mormon or even Afro-Brazilian actors, offer a relevant framework of interpretation for the transformations of the State and the public action, and also of the evolutions of the religious sphere. Thus, the “public-religious partnerships” reflect in a symptomatic way the actual reshaping of the spheres and the relationship between Modernity and Religion in the global era, which the present study will attempt to portray.
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Le juge administratif et la séparation des Eglises et de l'Etat sous la IIIe République : un exemple des interactions entre les institutions républicaines et le contrôle juridictionnel de l'administration / Administrative courts and the separation of Church and State during the Third Republic : an example of interactions between republican institutions and judicial review of administrative action

Amédro, Jean-François 27 January 2011 (has links)
Le contentieux administratif de la séparation des Eglises et de l’Etat sous la IIIe République est un objet ancien de curiosité doctrinale. Un renouvellement de l’approche traditionnelle était cependant possible. Alors que les études classiques insistent sur l’apport du Conseil d’Etat à la réussite de la Séparation et à la protection des libertés de conscience et des cultes, il est envisageable d’étudier la jurisprudence sous l’angle des interactions entre les institutions républicaines et le contrôle juridictionnel de l’administration. Soumise à cette problématique, l’oeuvre du Conseil d’Etat permet une approche monografique de l’histoire de la juridiction administrative républicaine révélant les influences réciproques entre le juge administratif et les institutions républicaines. Dans le cas du contentieux de la Séparation, la jurisprudence administrative a ainsi joué un rôle décisif dans la mise en oeuvre et l’approfondissement des grands principes de la loi du 9 décembre 1905, contribuant à donner une consistance à la notion juridique de laïcité de l’Etat. Dans le même temps, et spécialement dans le cadre du contentieux de la police des cultes, le contexte politique et juridique de la Séparation a contribué à la construction du recours pour excès de pouvoir républicain. Cet apport s’est manisfesté par la modernisation des techniques de contrôle juridictionnel et par un encadrement plus étroit du pouvoir discrétionnaire de l’autorité de police. En abordant ces deux aspects du contentieux de la Séparation, cette étude voudrait éclairer la transformation d’une justice administrative d’inspiration impériale en une justice administrative démocratique et républicaine. / Law scolars are traditionnally interested in the implementation of the separation of church and state by the administrative courts during the Third Republic. However, a renewal of the classic understanding was possible. While classic studies focus on the contribution of the Conseil d’Etat to the success of the Séparation and the protection of freedom of thought and religion, it is conceivable to study administrative case law from the angle of interactions between republican institutions and judicial review of administration. This methodological framework allows to underline mutual influences between the judiciary and republican institutions in the history of the administrative jurisdiction. Thus, as the Séparation is concerned, case law has played a strategic part in the implementation and enrichment of the principles established by the 9 december 1905 Act, therefore contributing to provide substance to the legal concept of laïcité de l’Etat. In the same time, and especially concerning the case law relating to the administrative regulation of expressions of religious beliefs in the public space, the political and legal context of the Séparation has had a decisive influence on the construction of the republican recours pour excès de pouvoir. This contribution consisted in a modernization of the judicial review techniques and a more accurate control of discretionary powers of the administrative authority. Through the study of the two main aspects of administrative case law relating to the Séparation, this research would like to enlighten the transformation of the traditional imperial-type administrative jurisdiction into a democratic and republican one.
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Dispersi sunt lapides sanctuarii. La reconstruction des églises de Meurthe-et-Moselle après la Premiere Guerre Mondiale (1918-1933) / Sakralarchitektur in Lothringen nach dem Ersten Weltkrieg (1918-1933)

Padiou, Nicolas 08 May 2012 (has links) (PDF)
Nach der Trennung von Kirche und Staat (1905), waren die französischen Städte nicht länger autorisiert, den Bau von neuen Kirchen zu finanzieren oder sich um die Instandhaltung derjenigen Kirchen zu kümmern, die diesen bis dahin unterstellt waren. Konfrontiert mit Kritik von Seiten der Katholischen Kirche, stufte der französische Staat während der Jahre 1905-1914 viele Kirchen als offizielle historische Monumente ein. Dadurch wurde den Städten erlaubt, ihre Kirchen unter dem Vorsatz der Erhaltung des nationalen Erbes instand zu halten. Ausgestattet mit einem hohen Maß an nationaler Größe, hatten Kirchen eine bedeutende Rolle in der Kriegspropaganda vieler kriegsführender Staaten gespielt. Im Gegensatz zur französischen Propaganda, waren die Kirchen scheinbar nicht vornehmlich durch die deutschen Armeen zerstört worden. Nach dem Krieg führte der französische Staat ein sehr komplexes System zur Entschädigung von Kriegsschäden ein. Im Jahr 1919 gründete der Kanoniker Émile Thouvenin eine Kooperative zum Wiederaufbau in jeder Gemeinde im Departement von Meurthe-et-Moselle. Mit der Unterstützung der Präfektur, rief er 1921 eine Kooperative ins Leben, welche dem Wiederaufbau der Kirchen in der Diözese Nancy galt. Dieses Unternehmen wanderte oft auf dem schmalen Grat zwischen dem Gesetz zur Trennung von Kirche und Staat und dem Gesetz über Kriegsschäden. Gleichwohl bestand das Anliegen dieser Initiative nicht darin, das Gesetz zu umgehen: In erster Linie war es darauf ausgerichtet, den Prozess des Ausgleichs von Zerstörungen und den der Bauzulassung für Projekte zum Wiederaufbau von Kirchen zu beschleunigen. Die Beteiligung von offizieller Hand hatte zusätzlich den Vorteil der Rückkehr der Kirchen in ihre Rolle als offizielle Institution. Während der Einweihungsfeiern von wiederaufgebauten Kirchen waren die zivilen und kirchlichen Eliten von Meurthe-et-Moselle beständig angehalten, den Geist des ‚geheiligten Bundes‘ (Union sacrée) sogar während der antikirchlichen Phase des linken Flügels des Cartel des Gauches (1924-1925) zu bewahren. Darüber hinaus zeigte der Kanoniker Thouvenin mehr Interesse an finanziellen und institutionellen Fragen als an der Stilart der Kirchen. Einige von diesen sind Kopien der neuromanischen oder neugotischen Kirchen, die vor dem Krieg gebaut wurden während andere deutlich moderner wirken. / Après la séparation des Eglises et de l’Etat (1905), les communes françaises n’étaient plus autorisées à financer la construction de nouvelles églises ou à assumer les grosses réparations des églises qui leur appartenaient déjà. Face aux critiques des catholiques, l’Etat a classé de nombreuses églises comme monuments historiques pendant les années 1905-1914, permettant ainsi aux communes de les entretenir pour des raisons patrimoniales et plus cultuelles. Investies d’une forte dimension nationale, les églises ont joué un rôle très important dans la propagande de guerre des différents pays belligérants en 1914-1918. Contrairement à ce qu’affirmait la propagande française, les églises ne semblent pas avoir fait l’objet d’un acharnement particulier de la part des armées allemandes. À l’issue du conflit, l’Etat français a mis en place un système d’indemnisation des dommages de guerre très complexe. Pour compléter ce système, le chanoine Emile Thouvenin a fondé, en 1919, une coopérative de reconstruction dans chaque commune détruite du département de Meurthe-et-Moselle. Avec l’appui de la préfecture, il a créé, en 1921, une coopérative vouée à la reconstruction des églises du diocèse de Nancy. Cette coopérative œuvra souvent en marge de la loi de séparation des Eglises et de l’Etat et de la loi sur les dommages de guerre. L’initiative du chanoine Thouvenin n’avait cependant pas pour but de contourner la législation en vigueur : il s’agissait surtout d’accélérer le processus d’indemnisation des dommages et d’approbation des projets de reconstruction des églises. L’implication des autorités officielles dans la reconstruction des églises avait par ailleurs l’avantage de rendre à l’Eglise une partie de son rôle d’institution officielle. Lors des cérémonies de consécration des églises reconstruites, les élites civiles et religieuses de Meurthe-et-Moselle se sont constamment attachées à perpétuer l’esprit de l’Union sacrée, même pendant le Cartel des Gauches (1924-1925) marqué par un regain d’anticléricalisme. Par ailleurs, le chanoine Thouvenin s’est plus intéressé aux aspects financiers et institutionnels qu’au style des églises reconstruites : certaines d’entre elles sont des copies conformes des édifices néo-romans ou néogothiques d’avant-guerre, d’autres apparaissent résolument modernes. / After the separation of Church and State (1905), French towns were no longer authorized to finance the construction of new churches, or the major repairs of churches that already belonged to them. Faced with criticism from the Catholics, the French State classified many churches as official historical monuments during the years 1905-1914, thus enabling the towns to repair their churches for the purpose of preserving the nation’s heritage. Invested with a strong national dimension, churches have played an important role in the war propaganda of the various belligerent countries. Contrary to French propaganda, the churches were apparently not destroyed by the German armies in particular. After the conflict, the French State established a very complex system of compensation for war damages. In 1919, the canon Émile Thouvenin founded a reconstruction cooperative in each municipality of the department of Meurthe-et-Moselle. With the support of the préfécture, he created in 1921 a cooperative devoted to the reconstruction of churches in the diocese of Nancy. This cooperative worked often on the very edge between the Law of Separation and the Law on War Damages. This initiative’s intention, however, was not to avoid the law: It was first of all created to accelerate the process of compensation for damages and the approval of projects for rebuilding churches. The involvement of the official authorities had the additional advantage of returning the Church to its role as official institution. During the consecration ceremonies of rebuilt churches, civil and religious elites of Meurthe-et-Moselle were constantly attached to perpetuate the spirit of the Sacred Union, even during the anticlerical phase of the Left-Wing ‘Cartel des Gauches’ (1924-1925). Furthermore, canon Thouvenin had shown more interest in the financial and institutional questions than in the style of churches. Some of them are copies of the Neo-Romanesque or Neo-Gothic churches built before the war while others seems definitely modern.
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L’évolution d’un droit ecclésiastique européen vers un droit ecclésiastique de l’union : la contribution de l’église orthodoxe / The evolution of a european ecclesiastical law to an ecclesiastical law of the Union : the contribution of the Orthodox Church

Georgiadis, Savvas 28 September 2013 (has links)
Le phénomène du religieux joue un rôle important en Europe. Le droit ecclésiastique stipule les rapports juridiques entre l’Etat et les Eglises et les Religions. L’article 9 CEDH et son développement jurisprudentiel créent les conditions d’existence d’un droit ecclésiastique européen de facto. En outre, la Déclaration 11 annexée au Traité d’Amsterdam, la Charte des Droits fondamentaux de l’Union et le Traité de Lisbonne forment les fondements d’un droit ecclésiastique de l’Union, dans la perspective d’une convergence plus avancée. La contribution de l’Eglise Orthodoxe à la construction européenne est considérée indispensable par le biais des Représentations des Eglises Orthodoxes localement établies au sein de l’Union Européenne, ainsi que de sa tradition ecclésiale. / The religious phenomenon plays an important role in Europe. The ecclesiastical law regulates the relationship between the State and the Churches/Religions. The article 9 of the ECHR and its jurisprudential development create conditions for the existence of a de facto European ecclesiastical law. In addition, the Declaration 11 annexed to the Amsterdam Treaty, the Charter of Fundamental Rights of the European Union and the Lisbon Treaty are the foundations of an Ecclesiastical law of the Union from the perspective of a more advanced convergence. The contribution of the Orthodox Church to the European construction is considered indispensable through representations of the locally established Orthodox Churches, within the European Union and its ecclesiastical tradition. / Το θρησκευτικό φαινόμενο παίζει ένα σημαντικό ρόλο στην Ευρώπη. Το εκκλησιαστικό δίκαιο ρυθμίζει τις σχέσεις Εκκλησιών και Θρησκειών με το κράτος. Το άρθρο 9 ΕΣΔΑ και η νομολογιακή του ανάπτυξη δημιουργούν τις δομές ύπαρξης ενός ευρωπαϊκού εκκλησιαστικού δικαίου de facto. Από την άλλη, η Δήλωση 11 της Συνθήκης του Άμστερνταμ, ο Χάρτης Θεμελιωδών δικαιωμάτων και η Συνθήκη της Λισσαβόνας διαμορφώνουν τα θεμέλια ενός Εκκλησιαστικού δικαίου της Ένωσης, υπό τη προοπτική μίας πιο προχωρημένης σύγκλησης. Η συνεισφορά της Ορθόδοξης Εκκλησίας στην οικοδομή της Ευρώπης θεωρείται απαραίτητη μέσω των αντιπροσωπειών των κατά τόπους Ορθόδοξων Εκκλησιών στην Ευρωπαϊκή Ένωση αλλά και μέσω της εκκλησιαστική της παράδοση.

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