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La tentation encyclopédique dans l'espace francophone africain : des documentations coloniales aux glossaires contemporains / The encyclopaedic temptation in francophone Africa : from colonial documentations to contemporary glossariesChavoz, Ninon 10 November 2018 (has links)
Dès lors qu’elle autorise une étude menée sur le long terme, embrassant aussi bien des textes qui relèvent de la documentation impériale que des glossaires contemporains, l’évocation d’une tentation encyclopédique vise à l’étude d’un continuum heuristique entre les ères coloniales et postcoloniales : elle conduit en effet à mettre en évidence l’évolution d’un discours érudit spécifique, caractérisé par une position de surplomb classificatrice ainsi que par une prédilection pour la collection et « l’inventaire culturel » de l’inconnu.Si l’encyclopédisme permet donc de nourrir l’analyse épistémologique d’un « africanisme » contesté et d’interroger les modalités de sa subversion potentiellement « indisciplinée », notre propos est avant tout de le considérer comme un outil d’analyse des formes plastiques et romanesques – et plus spécialement comme un point d’entrée pour évoquer des productions apparentées à ce que Bernard Mouralis nomme les « contre-littératures ». L’attention prêtée aux tentations encyclopédiques chez Paul Hazoumé, Georges Ngal et Frédéric Bruly Bouabré, mais aussi chez Théodore Monod, Alain Mabanckou ou Hassan Musa, permet de relire ces œuvres au prisme d’une porosité entre savoir et création.Combinant l’exercice de la citation érudite et l’élan d’une puissance spéculative tournée vers l’avenir, l’encyclopédie pose l’hypothèse d’une mise à plat qui autoriserait la juxtaposition libératrice d’éléments a priori hétérogènes. Dans un contexte de concurrence agonistique des savoirs postcoloniaux, elle offre un espace de rencontre arasé et pacifié, dont le revers douloureux s’incarne dans des figures encyclopédiques marginales et contestées. Mettant en scène un savoir labile et un individu hypertrophié, l’encyclopédisme est un phénomène romanesque de notre temps et il constitue à cet égard un terrain commun aux littératures françaises et francophones contemporaines. / As it induces a long-term study embracing both imperial literature and contemporary glossaries, the evocation of an encyclopaedic temptation aims to examine a heuristic continuum between colonial and postcolonial eras. It highlights the evolution of a specific scholarly discourse, characterized by an overarching position of classification as well as a predilection for the “cultural inventory” of the unknown. If encyclopaedism thus allows to nourish the epistemological analysis of "africanism" and to question the modalities of its “undisciplined” adaptations, we shall essentially consider it as a tool for the analysis of plastic and literary forms – especially as a point of entry to what Bernard Mouralis called “counter-literatures”. The attention paid to encyclopaedic temptations experienced by Paul Hazoumé, Georges Ngal and Frédéric Bruly Bouabré, but also by Théodore Monod, Alain Mabanckou or Hassan Musa, allows to re-read these works as the expression of a porosity between knowledge and creation. Combining the exercise of the scholarly quotation with a speculative impetus towards the future, the encyclopaedia sets the hypothesis of a flattening perspective allowing the free juxtaposition of heterogeneous elements. In a context of agonistic rivalry surrounding postcolonial knowledge, it offers a leveled and pacified encounter space, the painful setback of which is embodied by marginal and contested encyclopaedic figures. Staging a labile knowledge and a hypertrophied individual, encyclopaedism is indeed a phenomenon of our time and therefore offers a common ground for contemporary French and Francophone literatures.
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La représentation de l'intellectuel africain dans le roman africain francophone de 1950 à nos jours. : Du prométhéisme au repli narcissique / The representation of the African intellectual in the Francophone African novel, from 1950 until now.Eko Mba, Fabrice 10 November 2016 (has links)
Le présent travail, dont le champ de recherche concerne le roman francophone d'Afrique au sud du Sahara, se propose d'analyser la mise en scène de la trajectoire de l'intellectuel africain, des années cinquante à nos jours. Il s'agit précisément de voir la manière dont les productions romanesques africaines de ces soixante dernières années représentent la situation de l'intellectuel dans la société africaine, à travers ses évolutions et ses perspectives. Quel rôle le roman africain de langue française a par le passé consacré au personnage de l'intellectuel et quels sont ses nouveaux modes d'actions et de productions d'idées contribuant aujourd'hui à renforcer ce rôle ? Au moment où, en Afrique, l'opinion publique parle de plus en plus de la faillite ou de la « mort de l'intellectuel africain », nous avons jugé nécessaire d'interroger le roman à ce sujet, à partir d'une sorte de panorama analytique allant de 1950 aux années 2010, pour observer comment la fiction littéraire africaine a longtemps représenté la figure de l'intellectuel et comment cette représentation a évolué au cours des dernières décennies. Empruntant sans cesse ses outils théoriques et méthodologiques à la sociologie de la littérature, cette thèse de doctorat s'interroge sur ce qui est advenu de l'intellectuel africain et sur le positionnement qu'il adopte dans le contexte actuel des sociétés africaines tournées vers la mondialisation. Sous forme d'histoire littéraire, elle présente chaque époque intellectuelle du continent africain à travers ses enjeux identitaires et politiques. Au-delà de ses échecs innombrables, l'intellectuel africain est une figure habitée par une éthique de conviction et de responsabilité. Dans cette perspective, la crise de l'engagement observable chez l'intellectuel évoluant dans le roman africain contemporain, loin d'être le signe de sa « mort » très prochaine, se veut en fait une crise des mutations, où de vieilles modalités d'engagement meurent et de nouvelles cherchent à éclore. / This work, whose research field concerns the French novel of Africa south of the Sahara, is to analyze the direction of the trajectory of the African intellectual, fifties to the present. It is precisely to see how African fiction productions of the last sixty years represent the situation of the intellectual in African society, through its developments and prospects. What French-language African novel role has historically devoted to the character of the intellectual and what are the new modes of action and ideas productions today contribute to strengthening the role? At the time, Africa, public speaking increasingly of the bankruptcy or the "death of the African intellectual," we found it necessary to question the novel on this subject, from a kind analytical panorama from 1950 to the 2010s, to observe how the African literary fiction has long represented the figure of the intellectual representation and how this has evolved over the past decades. Borrowing constantly its theoretical and methodological tools in the sociology of literature, this dissertation examines what happened to the African intellectual and positioning it adopts in the current tour to the African societies globalization. Form of literary history, it has intellectual every time the African continent through its identity and political issues. Beyond its countless failures, the African intellectual is a figure inhabited by an ethic of conviction and responsibility. In this perspective, the crisis of the observable commitment to evolving the intellectual in contemporary African novel, far from being a sign of his "death" imminent, wants it a crisis of change, where old modalities commitment die and new ones seek to hatch.
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La francophonie translingue à l'épreuve d'Agota Kristof / Translingual francophone literature and the work of Agota KristofBalsi, Sara de 04 December 2017 (has links)
Ce travail explore la « francophonie translingue », littérature écrite en français par des auteurs dont le français est une langue seconde, apprise tardivement par une démarche individuelle. Au sein de cet ensemble est examinée l’œuvre à la fois représentative et problématique d’Agota Kristof.Qu’implique le choix d’écrire en français, lorsque le français est une langue seconde, apprise par une démarche volontaire à un âge relativement avancé ? S’agit-il d’une simple « conversion » à un centre politique et littéraire prestigieux et à sa tradition littéraire, ou bien d’une pratique littéraire hybride, qui perturbe les liens supposés nécessaires entre langue, littérature et nation ?Une première partie de la recherche est consacrée à l’élaboration d’une poétique francophone translingue, qui rend compte des contraintes communes des écrivains du point de vue de l’institution littéraire, de la diversité et complémentarité de leurs imaginaires des langues et de la traduction, des régularités formelles et thématiques dans leurs œuvres.Dans une deuxième partie est abordée l’œuvre d’Agota Kristof. Son appartenance à la francophonie translingue constitue le point de départ pour interroger les positionnements de l’auteure, les transformations de sa poétique et les stratégies d’écriture qu’elle déploie.Si l’œuvre d’Agota Kristof gagne à être lue au prisme de la francophonie translingue, inversement la francophonie translingue mérite d’être « mise à l’épreuve » d’une écrivaine qui semble excéder son cadre. / This doctoral thesis explores literature written in French by non-native authors who learned the language of their writing relatively late. Among this literature, which I propose referring to as “translingual francophone literature”, I focus on work which is both representative and problematic of Hungarian-Swiss writer Agota Kristof. While the conceptualization of translingual francophone literature sheds new light on Kristof’s oeuvre, the single author analysis also allows the concept to be tested.In the first part of my work, I describe the elements of translingual Francophone poetics. I contend that translingual francophone writers share several formal choices, as well as institutional constraints; I then analyze the representations of languages and translation in their work, which work as rival positions in the translingual discursive space. Lastly I examine their narratives in novel and autobiography, whose frequent topics show their common intentions and the variety of literary solutions.In the second part of the thesis, I consider the work of Agota Kristof. Translingual francophone literature will not be an explanatory principle, but the starting point of the investigation. Through this lens I will examine the author’s isolation strategy in the French literary field and in the translingual discursive space, her trajectory from Hungarian poetry to French novel through self-translation and theater, her representation of languages as separate, non-communicating entities, the importance of the theme of the border in her plays and novels and the construction of an “illiterate writing” through her mature work.
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La francophonie à l’épreuve de la médiatisation française / Francophony facing the french mediatisationCamus, Anne-Laure 04 December 2012 (has links)
La francophonie touche des questions et des disciplines multiples. Objet littéraire, linguistique, politique, organisationnel, elle semble déclinable à l’infini. C’est le premier enjeu de la thèse : mesurer ses contours à travers un travail de définition qui prend en compte les différentes dimensions de la francophonie. Du mot à l’institution en passant par la symbolique du concept, la recherche construit son objet.A partir de cette définition – élargie – la réflexion pose la francophonie comme objet de recherche en sciences de l’information et de la communication, puis comme objet médiatisé en France. L’analyse de la couverture médiatique de la francophonie par la presse quotidienne nationale et les journaux télévisés s’appuie sur le concept d’événement et sur une étude sémiotique de l’image. Elle permet d’observer le rétrécissement de l’objet foisonnant en un objet uniforme qui se réduit à sa manifestation bisannuelle (Sommet de la Francophonie). La thèse interroge ensuite les acteurs francophones (anonymes, artistes, institutions) tels qu’ils sont mis en récit par le dispositif médiatique : les enjeux se dessinent, les forces opposantes et alliées se positionnement et se déplacent, suivant la logique d’une sémiotique structurale. Au fil du développement, la francophonie entre en contact avec l’identité française et c’est sur l’ambivalence de leur lien que se clôt la thèse. / The idea of francophony (“ la Ffrancophonie”) is linked with many questions and disciplines and there seem to be no limits to its literary, linguistic, political or organisational applications. The main object of this thesis is therefore to try and define it as accurately as possible while taking into account its multiple dimensions, from the word itself through the symbolism of the concept to the institution. With this –widened- definition as a starting point,” francophony” (“la francophonie”) can be considered as an object of research in communication and information sciences, as well as a subject that has its own existence in the eyes of the French media. The analysis of the media coverage of “francophony” in the French national daily newspapers and TV news rests on the notion of “event” and on a semiotic study of the image It allows to narrow a many-sided phenomenon down to a single homogeneous one by reducing it to its biennal event- the Francophonie Summit. The thesis then focuses on the agents of “francophony” (individuals, artists or institutions) as they are presented in the media: on what is at stake, on how conflicting forces and alliances appear and fluctuate according to a structural semiotic logic. Progressively, the question of “francophony” meets with that of the French identity, and the thesis ends on the ambiguous aspect of their connection.
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La francophonie en Chine (1850-2000) / The Spread of French in China (1850-2000)Dai, Dongmei 07 September 2010 (has links)
L’histoire de la diffusion du français en Chine se trouve à la croisée de plusieurs axes de recherche féconds. Nous pouvons retenir, pour ne citer que les plus importants d’entre eux, l’histoire de l’ouverture chinoise, l’action culturelle française à l’étranger et l’histoire des relations culturelles. Celles-ci connaissent, depuis quelques temps, une réelle montée en puissance au sein des études internationales. La francophonie chinoise représente ainsi un regard, susceptible d’enrichir d’autres branches de la discipline, qui sont centrées traditionnellement sur les aspects politique et économique, et sur des pays en position de force. La diffusion du français en Chine est le fruit d’interactions des initiatives chinoises et françaises. Certes, les premiers cours de français ont été créés par les missionnaires au milieu du 19ème siècle. Mais les initiatives chinoises se sont multipliées et n’ont pas tardé à prendre de l’importance. En fait, le français a été lié au rêve du redressement national des Chinois dans les domaines militaire, économique, politique et culturel. Force est de constater que l’accès du français à l’enseignement supérieur s’est réalisé au début du 20ème siècle, grâce à des initiatives chinoises. En effet, Tongwen guan (École des Langues étrangères de la Capitale) a fusionné en 1902 avec Jingshi Daxuetang (Université de la Capitale qui deviendra Université de Beijing en 1912). L’action culturelle française a su se renouveler, grâce à un terrain chinois plutôt favorable. S’étendant sur cent ans sans discontinuité durant la période 1849-1949, elle couvrait des initiatives religieuses et laïques, limitées dans la quasi-totalité des cas au niveau primaire ou secondaire. Après une interruption de quelques décennies due notamment à la Guerre froide et à la Révolution culturelle, son retour sur le contient chinois a été rendu possible par l’ouverture de la Chine. En se basant désormais sur la réciprocité et en misant sur l’attrait de la France pour les étudiants chinois, les pouvoirs publics français intensifient les liens avec la Chine. Par ailleurs, ils s’appuient fortement sur l’Alliance Française qui, d’initiative de société civile, réalise une expansion rapide grâce à son ancrage local et à la diversification des destinations d’études des étudiants chinois. / The history of the spread of French in China finds itself at the intersection of multiple productive areas of research. To cite only the most important of them, consider the history of the opening-up of China, the overseas cultural action of France and the history of cultural relations. For some time now, these areas of research have been witnessing a true growth of strength within the field of international studies. As such, the francophony in China represents an area of inquiry which could contribute to enriching other branches of International Studies, which has traditionally been focused on the political and economic dimensions and on the nations in a position of power. The spread of French in China is the fruit of interaction between Chinese and French initiatives. Granted, the first French programs were created by French missionaries in the middle of the 19th century. Nevertheless, initiatives on the part of Chinese multiplied and soon made their importance felt. The French language had actually been bound up with the dream of Chinese of achieving national revival across the fields of military, economy, politics and culture. Indeed, highly noteworthy is the fact that thanks to the efforts of Chinese, higher education programs taught in French were made available as early as the beginning of the 20th century – the institution in question was Tongwen guan [Governmental School of Foreign Languages], which in its turn was merged into Jingshi Daxuetang [Imperial Capital University, predecessor of Peking University] in Beijing in 1902. Benefitting from a generally favorable environment in China, French cultural action kept renewing itself. Spanning 100 years without interruption over the period 1849-1949, it offered both religious and non-religious programs, restricted, however, almost entirely to primary and secondary education. After 1949 however, largely because of cold war and the Cultural Revolution gripping China in 1966-1975, such French initiatives were absent for several decades and did not make their come-back until the opening-up policy of China at the end of the 1970s. Henceforth, on the basis of reciprocity and leveraging the attractive force of France to Chinese college students, the French authorities have been deepening ties with China. At the same time, they rely heavily on l’Alliance Française, which has been expanding rapidly in China thanks to both its ability of adapting to local circumstances and the diversification of the overseas study destinations of Chinese college students.
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Francophonie et métalittérature : deux histoires socio-discursives pour une épistémologie critique/Francophony and metaliterature : two sociodiscursive histories for a critical epistemologyProvenzano, François 18 April 2008 (has links)
Cette thèse envisage la notion de francophonie comme effet de discours et étudie les modalités socio-institutionnelles et rhétoriques de son élaboration et de sa circulation, de la fin du XIXe siècle à la fin du XXe siècle. Ce travail se montre particulièrement attentif à la manière dont les discours sur la francophonie instrumentalisent diverses conceptions du littéraire et contribuent ainsi à infléchir, encore aujourdhui, la constitution dune épistémologie des études littéraires francophones.
Lune des principales hypothèses qui guide cette thèse est que lépistémologie des études littéraires francophones ne peut être fondée sans une appréhension socio-historique des discours métalittéraires (singulièrement, les historiographies littéraires) portés sur les diverses littératures quon tend aujourdhui à rassembler sous létiquette de « francophonie littéraire ». Dans cette perspective, nous nous attachons dun côté à la nébuleuse des discours sur la francophonie en tant que projet institutionnel porté par des justifications culturelles, de lautre à la succession des paradigmes historiographiques employés en Belgique, en Suisse romande et au Québec pour produire des représentations des littératures de ces trois ensembles. Les points darticulation entre ces deux lignées, baptisées « francodoxie » pour la première, « péri-francodoxie » pour la seconde, sont précisément ce que lanalyse a cherché à mettre au jour, à savoir lappropriation, par les périphéries, de normes rhétoriques et idéologiques qui définissent le rapport francodoxe à la littérature ; cette appropriation, plus ou moins problématique, plus ou moins fonctionnelle, doit répondre à lenjeu dune valorisation spécifique des corpus envisagés par les historiographies littéraires périphériques.
Ces deux exposés socio-historiques sappuient sur une importante discussion théorique sur les outils danalyse utilisés. Ceux-ci puisent essentiellement à lanalyse institutionnelle, à la théorie du discours social et à la rhétorique argumentative et visent à justifier la pertinence du discours métalittéraire comme point dobservation privilégié des mécanismes institutionnels et rhétoriques qui définissent la francophonie. Pivot de notre développement, le concept de francodoxie désigne le système régulateur (ensemble de procédés rhétoriques et de répertoires de lieux communs) qui prédétermine la production des discours sur la francophonie. Quant au discours métalittéraire, il est conçu comme un lieu de médiations, porteur de représentations plus ou moins efficaces de la valeur littéraire.
Les conclusions de notre travail proposent une vision schématique et récapitulative de la façon dont se répartissaient les fonctions rhétoriques des grandes représentations mises en évidence dans les discours examinés (représentations de lhistoire, de la France, de la valeur littéraire, de la société). Cette systématisation nous a permis de justifier un partage entre les discours historiographiques de la francophonie Nord (privilégiés par notre étude) et ceux de la francophonie Sud : les premiers se concentrent sur les représentations de la société, tandis que les seconds sappuient sur des représentations de la France et de la valeur littéraire pour construire la légitimité de leur objet. En outre, cette systématisation ambitionne de définir un nouvel ordre de problématiques pour qui entend sinscrire dans les études francophones. En parlant de francodoxie plutôt que de francophonie, en mettant en perspective les modalités de production de la valeur littéraire des objets francophones, nous avons également voulu ouvrir la possibilité dune interrogation sur le type de savoir aujourdhui possible sur ces objets et proposer le cadre dune francodoxologie comme horizon détude envisageable : horizon dune étude socio-rhétorique de la production aussi bien doxique que théorique de la valeur symbolique et de la fonction idéologique de la littérature, « francophone » parmi dautres.
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Mythes et violence dans l'oeuvre de Sony Labou TansiHenry, Alain-kamal 30 March 2012 (has links) (PDF)
Notre étude du roman de Sony Labou Tansi aborde les notions de violence et des mythes dans leurs fonctions littéraire et sémiologique. Elle les envisage comme les sources fondatrices de l'écriture romanesque.C'est dans ce sens que la violence est assimilée à l'action des états postcoloniaux représentés par la fiction. Dans une interaction entre l'imaginaire et le réel, l'auteur évoque la confrontation des identités, des mémoires collectives et des territoires en résistance contre une autorité postcoloniale liberticide.Une autre forme de violence dite scriptuaire poursuit, avec audace, cet élan initié par les premières œuvres africaines de langue occidentale, elle s'exerce sur le langage littéraire déstructuré et dont les bases narratologiques sont éclatées. Le roman sonyen amène les mots à leur limite pour réinventer un langage néologique qui instaure, dans le roman, le domaine de " la tropicalité " sonyenne, une hétérogénéité littéraire et une hybridation du roman francophone.Notre étude du mythe exploite deux axes majeurs, en tant que parole et récit des origines, la mythologie structure une vision du monde basée sur l'ethno-religieux, dans sa fonction sémiologique, le mythe est lui-même signe et symbole, il appelle à l'analyse des langages littéraire, artistique et mythique démystifiés et débridés par un univers où l'humour et l'ironie participent d'une démythification du pouvoir et des traditions.
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Island language policy and regional identity east of AfricaSchlaak, Claudia January 2013 (has links)
Since 2011 the Comorian Island of Mayotte has been France’s 101st département, thereby becoming part of the European Union. As a result, France has consolidated and strengthened its strategic position in the Indian Ocean.
With the change of political status in 2011, new developments have occurred in Mayotte. It is still unclear whether the expected economic boom, extensive social benefits or injection of EU regional funds can help to alleviate poverty and raise living standards. There is concern, however, that massive immigration to Mayotte from the surrounding territories is diminishing any progress and will continue to do so. Not only France but also the EU will have to adapt to new immigration problems due to this new external border.
In this situation one thing is clear: the language contact between French and the local languages, which is the result of political developments, is leading to new dynamics. The diglossic situation east of Africa, between French as the dominant language and local languages like Shimaoré or Shibushi spoken in Mayotte will become more marked in the next few years.
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Une analyse des discours sur la francophonie dans la revue Le français dans le monde (1995-2007)Rathé, Anita January 2009 (has links) (PDF)
Le but de cette recherche est de mettre en lumière les différentes facettes de la francophonie, en lien avec ses modalités d'intégration en enseignement du français langue étrangère (FLE) et du français langue seconde (FLS), telles qu'elles sont présentées dans une revue de diffusion mondiale destinée aux enseignants. Comment y aborde-t-on la francophonie, tant dans son ouverture sur les littératures francophones que dans la variation linguistique? Pour répondre à cette question, nous avons choisi d'étudier la revue Le français dans le monde (FDLM) et ses suppléments sur une période déterminante au point de vue de l'évolution de la notion de francophonie, soit de 1995 à 2007.
Notre étude est réalisée à partir d'une analyse de contenu. La grille d'analyse que nous avons mise au point a servi à recueillir les passages clés concernant les réalités géopolitique et sociolinguistique de la francophonie. De plus, cet outil nous a permis de recueillir les données concernant les littératures francophones, leur répartition géographique et la proportion de la revue qui leur est consacrée. Durant la période 1995-1998, la revue FDLM présente un contenu traditionnellement centré sur la France, alors qu'elle réserve le contenu francophone à son supplément Diagonales (qui cessera de paraître fin 1998). Au cours de la période 1999-2007, le FDLM ouvre ses sections Culture et Société (cinéma, littérature, musique, mode de vie...) à la francophonie. Nous avons constaté une ouverture décisive aux littératures francophones à partir de 1999, tant par les comptes rendus d'ouvrages littéraires que par des articles et dossiers s'intéressant à l'enseignement des littératures francophones. La francophonie institutionnelle teinte la revue de multiples façons. Par rapport à la mondialisation, le FDLM met la Francophonie de l'avant comme acteur essentiel dans la lutte pour la diversité culturelle et le plurilinguisme. À partir de 2001 paraît le supplément Francophonies du Sud, financé par l'Organisation Internationale de la Francophonie. Le continent africain y reçoit une attention particulière sous différents aspects: considérations historiques, diversité des statuts de la langue, représentations culturelles. Il ressort de notre travail que la revue a évolué vers une volonté manifeste de sortir du franco-centrisme et a adopté une conception ouverte sur différents horizons francophones. De plus, tant la revue principale que ses suppléments réussissent généralement à éviter le subterfuge des généralités et à minimiser les pièges de la folklorisation. Il est intéressant de noter à ce propos que la revue comble un décalage et fait figure de relais entre la recherche et les enseignants, car les littératures francophones sont peu présentes dans les manuels et rarement abordées dans la formation initiale des enseignants. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Francophonie, Français langue seconde, Français langue étrangère, Littératures francophones.
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Le fonctionnaire expatriéBerguin, Francis January 2000 (has links)
Texte remanié de : Thèse de doctorat : Droit : Dijon : 1997. / En appendice, choix de documents. Titre provenant de l'écran d'accueil. Bibliogr.: p. 623-630.
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