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Effets médiateurs des habitudes de vie sur la susceptibilité génétique à l'obésité au sein de la cohorte CARTaGENEBertrand, Catherine 27 January 2024 (has links)
Les études utilisant l'analyse de médiation sont peu nombreuses, plus spécifiquement, celles portant sur l'investigation des mécanismes influençant la susceptibilité génétique à l'obésité. Ces mécanismes ont été explorés au sein des participants de la cohorte CARTaGENE. Certaines habitudes alimentaires et du mode de vie ont été identifiées comme étant des médiateurs partiels, pouvant atténuer ou accroitre l'effet délétère d'un profil génétique défavorable sur le risque de surpoids. Cependant, un effet suppresseur était présent dans l'un de nos modèles de médiation, ce qui suggère que des variables indépendantes n'ont pas été identifiées dans notre modèle de médiation et peuvent influencer nos résultats. Cela illustre également le fait que d'autres mécanismes pouvant influencer la susceptibilité génétique à l'obésité doivent être étudiés dans de futures études. / There are few studies using mediation analysis, particularly those investigating the mechanisms influencing genetic susceptibility to obesity. These mechanisms were explored with in the participants of the CARTaGENE cohort. Certain dietary and lifestyle habits have been identified as partial mediators, which may attenuate or increase the deleterious effect of an unfavorable genetic profile on the risk of overweight. However, a suppressor effect was present in one of our mediation models, suggesting that independent variables were not identified in our mediation model and may influence our results. It also illustrates that other mechanisms may influence genetic susceptibility to obesity need to be investigated in further studies.
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Développement et validation d'un questionnaire mesurant les dimensions du plaisir de manger chez une population d'adultes francophones de la province de QuébecGrégoire, Lucie-Maude 12 November 2023 (has links)
Les liens entre la santé et l'alimentation sont bien démontrés dans la littérature scientifique. Les données suggèrent que l'adoption de saines habitudes alimentaires serait favorable à la santé. Il n'en demeure pas moins que la majorité de la population, bien que sensibilisée aux recommandations en matière d'alimentation, ne réussit pas à améliorer ses habitudes alimentaires de façon durable. La croyance qu'une alimentation saine est ennuyante peut certainement nuire aux efforts de plusieurs. Une approche utilisant des messages positifs plutôt que restrictifs et réconciliant plaisir et santé pourrait alors être prometteuse. À cet effet, le concept du plaisir de manger attire de plus en plus l'attention des membres de la communauté scientifique. Selon plusieurs experts, le plaisir de manger pourrait être utilisé au sein d'approches visant à promouvoir la saine alimentation. Une définition claire de ce concept se présentant de façon très hétérogène dans la littérature est donc apparue nécessaire en vue de sa potentielle utilisation. Ainsi, une revue de la portée permettant d'identifier les dimensions et sous-dimensions du plaisir de manger et révélant que ce concept est multidimensionnel a récemment été publiée. Une fois le concept bien défini, il est essentiel de pouvoir le mesurer avec rigueur à l'aide d'un outil validé. Considérant qu'aucun outil ne permettait de mesurer le concept multidimensionnel du plaisir de manger, le développement d'un tel outil s'est avéré primordial. Ce mémoire porte donc sur le développement et la validation d'un questionnaire mesurant les dimensions du plaisir de manger chez une population d'adultes francophones du Québec. Une démarche rigoureuse a été utilisée pour le développement du questionnaire sur le plaisir de manger et un processus de validation a permis de s'assurer de sa validité auprès de la population cible. / The links between health and diet are well demonstrated in the scientific literature. The evidence suggests that the adoption of healthy eating habits is beneficial to health. However, most of the population, although aware of the dietary recommendations, fails in improving their eating habits in a sustainable way. The belief that healthy eating is boring can certainly hinder the efforts of many. An approach using positive rather than restrictive messages and reconciling pleasure and health could be promising. In this regard, the concept of eating pleasure is attracting increasing attention from the scientific community. According to many experts, eating pleasure could be used in approaches to promote healthy eating. A clear definition of this concept, which is presented in a very heterogeneous way in the literature, appears necessary for its potential use. A recently published scoping review identified the key dimensions and sub-dimensions of eating pleasure, revealing that the concept of eating pleasure is multidimensional. Once the concept is well defined, a validated tool is essential to measure it rigorously. Considering that no tool was available to measure the multidimensional concept of eating pleasure, the development of such a tool was necessary. This Master's thesis therefore focuses on the development and validation of a questionnaire assessing eating pleasure dimensions in an adult French-speaking population of the province of Québec. A rigorous approach was used to develop the Eating Pleasure Questionnaire and a validation process ensured its validity in the target population.
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Effets d'un programme d'éducation parascolaire pour une saine alimentation et un mode de vie actif sur les habitudes alimentaires d'enfants d'âge primaireBérubé, Anne-Marie 19 March 2024 (has links)
Protocole d'entente entre l'Université Laval et l'Université du Québec à Chicoutimi. / Des interventions en milieu scolaire combinant des activités sur l’alimentation et la pratique d’activités physiques ont des effets bénéfiques sur l’acquisition de saines habitudes alimentaires. Toutefois, plus d’études sont nécessaires afin d’améliorer les connaissances sur l’influence de ces interventions en milieu scolaire utilisant des stratégies d’apprentissage par l’expérience et l’implication des parents sur les habitudes alimentaires des enfants. L’objectif de cette étude était d’évaluer l’effet d’un programme d’éducation parascolaire pour une saine alimentation et un mode de vie actif sur les habitudes alimentaires, la perception des compétences alimentaires et culinaires et le niveau d’autodétermination de l’alimentation des jeunes. Au total, 33 élèves âgés de 10 à 12 ans ont participé à l’an 1 (n=18) ou à l’an 2 (n=15) du projet de recherche. La durée du projet était de 6 mois à chacune des années. Durant le projet, les jeunes ont assisté à un atelier de nutrition par semaine. Des questionnaires sur leurs habitudes alimentaires, la perception de leurs compétences alimentaires et culinaires et leur niveau d’autodétermination à l’alimentation ont été distribués au début et à la fin de l’intervention. Aucune amélioration significative des habitudes alimentaires n’a été observée chez les participants. Toutefois, plus de la moitié des élèves (53,8 %) rapportaient consommer des légumes tous les jours au début du projet. Il n’est pas possible d’affirmer que le programme a eu un impact sur la perception de leurs compétences alimentaires et culinaires. Cependant, l’association positive entre le niveau d’autodétermination à l’alimentation et la consommation de légumes et de fruits est une avenue intéressante pour la recherche. En conclusion, les résultats sont prometteurs pour le maintien de saines habitudes alimentaires chez les jeunes. De futures études s’orienteraient sur l’adaptation du programme à plusieurs niveaux scolaires et sur ses effets à long terme sur les habitudes alimentaires des enfants
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Efficacité du programme mieux-être « Wellness » sur la gestion du poids, l'observance à la médication et la qualité de vie chez les personnes ayant un trouble psychotique ou de l'humeurBélanger, Marie-Ève 18 April 2018 (has links)
Les patients aux prises avec une problématique de schizophrénie, de trouble bipolaire, de trouble schizoaffectif et de dépression majeure sont plus à risque de souffrir de surpoids ou d'obésité que la population générale. La médication psychotrope prescrite à ces patients peut influer sur leur santé puisqu'elle est associée, entre autres, à un gain pondéral. Le gain de poids, de par ses conséquences physiques et psychologiques, peut avoir un impact important sur l'observance à la médication et sur la qualité de vie des personnes atteintes de troubles psychiatriques sévères. L'objectif du présent mémoire était d'évaluer l'efficacité du programme Mieux-Être « Wellness », un programme clinique régional d'intervention multimodale qui vise à accroître la santé physique et mentale, la qualité de vie et l'adhésion au traitement des clientèles psychiatriques. En tout, 41 personnes ont pris part au programme et 16 personnes au groupe contrôle de type liste d'attente. Les participants étaient principalement âgés entre 25 et 55 ans et avaient un diagnostic de trouble psychotique ou de l'humeur. Ils recevaient une médication antipsychotique (principalement atypique), un stabilisateur de l'humeur, un antidépresseur, seul ou en combinaison. L'efficacité du programme a été mesurée à l'aide de variables anthropométriques ainsi que diverses variables cliniques (qualité de vie, symptômes psychiatriques, attitudes à l'égard de la médication, observance à la médication). Au posttraitement, il n'y a pas de différences significatives entre les groupes expérimental et contrôle sur la plupart des variables à l'étude. Par contre, Tes résultats obtenus au suivi 3 mois révèlent un impact significatif et positif du programme sur le poids, l'IMC et le périmètre abdominal des patients ayant pris part au programme, ainsi que sur certains aspects de leur qualité de vie. Ces données démontrent qu'un tel programme de modification des habitudes de vie peut avoir un impact positif sur la santé physique et psychologique des clientèles psychiatriques, et ce, dans un environnement clinique non contrôlé.
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Image corporelle et habitudes de vie chez les jeunesBordeleau, Manon 05 September 2024 (has links)
Les enjeux liés au poids sont omniprésents dans notre société et touchent tout le monde, directement ou indirectement. L'augmentation de l'obésité, un défi de santé multifactoriel, peut compromettre la santé globale. Inversement, un état de santé précaire peut également favoriser l'obésité. Parallèlement, la préoccupation vis-à-vis du poids peut affecter la santé globale et influencer la perception de la silhouette corporelle. Ainsi, les enjeux liés au poids peuvent avoir un impact significatif sur la santé physique, mentale et sociale des individus. Pour aborder ces défis de manière proactive, il est essentiel de promouvoir de saines habitudes de vie dès l'enfance. Instaurer ces comportements dès le jeune âge aide à prévenir non seulement l'obésité mais aussi d'autres enjeux liés au poids. Au cours des dernières années, il a été possible de constater l'émergence des programmes axés sur la promotion de saines habitudes de vie chez les enfants et adolescents. Cependant, l'efficacité de ces initiatives demeure limitée. Afin d'améliorer ces interventions, il est essentiel d'adopter une approche plus complète, prenant en considération les facteurs psychologiques, tels que l'image corporelle, et son influence sur l'adoption de comportements sains. La littérature dans ce domaine met en évidence la présence d'une relation bidirectionnelle entre les composantes de l'image corporelle (perception et insatisfaction corporelle) et les habitudes de vie soulignant ainsi l'importance d'intégrer ces deux aspects lors de la conception d'interventions visant à promouvoir des comportements sains. Cependant, malgré la nécessité d'intégrer la perception et l'insatisfaction corporelle dans la conception de programmes visant à promouvoir un mode de vie sain, il est important de noter qu'il existe peu d'études documentant ce sujet. C'est pourquoi l'objectif général de cette thèse était d'évaluer les relations entre l'image corporelle (perception et insatisfaction), les problématiques liées au poids (obésité et préoccupation à l'égard du poids) et les habitudes de vie (pratique d'activité physique, comportements sédentaires, sommeil et alimentation) chez les enfants et les adolescents. Cette recherche visait à approfondir la compréhension de ces liens afin d'apporter de nouvelles connaissances dans ce domaine sous-étudié. Ce programme de recherche s'est d'abord concentré sur l'étude de la relation entre la perception et l'insatisfaction de l'image corporelle, plus spécifiquement au niveau de la silhouette corporelle, chez les enfants et les adolescents. Il s'est ensuite élargi pour explorer les relations entre ces éléments et certaines habitudes de vie (activité physique, temps d'écran, durée du sommeil et consommation de légumes/fruits) parmi les participantes d'un programme de promotion de l'activité physique pour adolescentes (*Fillactive*). Finalement, cette thèse de doctorat s'est penchée sur l'évaluation de l'impact d'un programme en nutrition en ligne offert dans les milieux scolaires sur les comportements alimentaires, les préoccupations liées au poids, la perception et l'insatisfaction de l'image corporelle chez les adolescents(es). Les résultats de ces études indiquent que la sous-estimation et l'insatisfaction de la silhouette corporelle sont fréquentes chez les enfants et adolescents(es), avec des prévalences plus élevées parmi ceux qui vivent avec de l'embonpoint ou de l'obésité. Par ailleurs, il semble que la sous-estimation de la silhouette corporelle puisse jouer un rôle protecteur contre l'insatisfaction corporelle, en particulier chez les enfants et adolescents(es) vivant avec de l'embonpoint/obésité. De plus, les adolescents(es) qui sous-estimaient leur silhouette corporelle et qui étaient satisfaits présentaient des comportements plus sains, avec un temps d'écran plus faible et un sommeil plus long par rapport aux adolescents(es) qui sous-estimaient leur silhouette et en étaient insatisfaits. Ensuite, il a été constaté que les adolescentes ne semblaient pas adhérer à un programme en promotion de l'activité physique comme *Fillactive* pour perdre du poids, être plus minces ou encore pour prendre du poids/muscles. La surestimation ainsi que l'insatisfaction de la silhouette corporelle étaient associées à un temps d'écran plus élevé, tandis que seule l'insatisfaction était liée à des habitudes de sommeil moins optimales. Enfin, les résultats indiquent que l'intervention en nutrition en ligne *Nutriathlon en équipe* n'a pas eu d'effets négatifs sur les comportements alimentaires, les préoccupations liées au poids, la perception et l'insatisfaction corporelle chez les adolescents(es). En conclusion, les recherches menées ont mis en lumière l'interrelation entre la perception et l'insatisfaction de la silhouette corporelle et suggèrent que ces deux aspects influencent l'adoption d'un mode de vie sain chez les enfants et les adolescents(es). De plus, les résultats ont également souligné qu'il n'est pas toujours nécessaire de promouvoir une perception juste de l'embonpoint ou de l'obésité au sein de cette population. En effet, les individus qui ne perçoivent pas leur poids comme problématique peuvent être plus satisfaits que ceux qui reconnaissent leur embonpoint/obésité. Enfin, cette thèse met en évidence qu'il est possible de développer des interventions efficaces en promotion de saines habitudes de vie chez les jeunes, sans renforcer les préoccupations liées à l'image corporelle et au poids, soulignant l'importance d'adopter des approches qui encouragent une relation positive avec le corps. / Weight-related issues are prevalent in our society and affect everyone, directly or indirectly. The rise in obesity, a multifactorial health challenge, can compromise overall health. Conversely, poor health can also contribute to obesity. Meanwhile, concerns about weight can impact overall health and influence body size perception. Thus, weight-related issues can significantly impact individuals' physical, mental, and social health. To address these challenges proactively, promoting healthy lifestyle habits from childhood is essential. Establishing these behaviours at a young age helps prevent not only obesity but also other weight-related issues. Over recent years, there has been an emergence of programs focused on promoting healthy lifestyle habits among children and adolescents. However, the effectiveness of these initiatives remains limited. To improve these interventions, adopting a more comprehensive approach is essential, considering psychological factors, such as body image, and their influence on adopting healthy behaviours. The literature in this field highlights a bidirectional relationship between body image components (perception and dissatisfaction) and lifestyle habits, underscoring the importance of integrating these two aspects when designing interventions to promote healthy behaviours. Despite the need to incorporate body size perception and dissatisfaction into the design of programs aimed at promoting a healthy lifestyle, it is important to note that there is limited research documenting this subject. Therefore, the overall objective of this thesis was to document the relationships between body image (perception and dissatisfaction), weight-related issues (obesity and weight concerns), and lifestyle habits (physical activity, sedentary behaviours, sleep, and nutrition) in children and adolescents. This research aimed to deepen the understanding of these connections to provide new insights into this under-studied area. This research program initially focused on studying the relationship between body perception and dissatisfaction, specifically regarding body shape, among children and adolescents. It then expanded to explore relationship between these variables and certain lifestyle habits (physical activity, screen time, sleep duration, and fruits/vegetables consumption) among participants in a physical activity promotion program for adolescent girls (FitSpirit). Ultimately, this doctoral thesis centred on evaluating the impact of a web-based nutrition intervention on eating behaviours and body size preoccupation among adolescents. The results of these studies indicate that underestimation and body size dissatisfaction are common among children and adolescents, with a higher prevalence among those who are living with overweight/obesity. Furthermore, it appears that underestimating body size may play a protective role against body size dissatisfaction, especially among children and adolescents living with overweight/obesity. It was also observed that adolescents who underestimated their body size and were satisfied exhibited healthier behaviours, including reduced screen time and longer sleep, compared to those who underestimated their body size and were dissatisfied. It was also observed that adolescent girls did not seem to adhere to a physical activity promotion program like FitSpirit with the goal of losing weight or becoming thinner, or gaining weight/muscles. Overestimation of body image and dissatisfaction were associated with higher screen time, while only dissatisfaction was linked to less optimal sleep habits. Finally, the results indicate that the team-based online nutrition intervention, Nutriathlon, did not have negative effects on eating behaviors, weight concerns, body image perception, and dissatisfaction among adolescents. In conclusion, the research conducted in this thesis has highlighted the interplay between body image perception and dissatisfaction, suggesting that these two aspects influence the adoption of a healthy lifestyle in children and adolescents. Additionally, the results have emphasized that it is not always necessary to promote an accurate perception of overweight or obesity within this population, as individuals who do not perceive their weight as excessive may be more satisfied than those who do. Finally, this thesis highlights the possibility of developing effective interventions in promoting healthy lifestyle habits among young, without reinforcing concerns related to body image and weight, underscoring the importance of adopting approaches that encourage a positive relationship with the body.
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Un programme de réadaptation cardiorespiratoire dans le suivi de l’activité physique chez les gens en prévention primaire et secondaire d’une maladie cardiovasculaireLevasseur, Francisca January 2014 (has links)
La lutte contre les maladies chroniques est une préoccupation majeure depuis quelques années pour la santé publique. Même s’il existe une preuve claire des bienfaits physiologiques et psychologiques (King et al., 1998; Hare et Bunker, 1999) de l’activité physique, l’assiduité à celle-ci est couramment difficile (ICRCP, 1996; Weinberg et Gould, 1997; Johnston, 1999; Marcus et al. 2000; Sisson et Katzmarzyk, 2008; ASPC, 2009). La maladie est souvent un facteur clé pour décider d’entreprendre ou non un changement d’habitudes de vie (Venrooij et al., 2002). En effet, dans la majorité des cas, les gens peuvent prévenir les conséquences des maladies avant même qu’elles ne surviennent. Dans cette optique, le centre hospitalier d’Amos a ouvert un programme de réadaptation cardiorespiratoire (PRCR) en 2002 pour sa population. Il existe aujourd’hui trois programmes similaires en région. Toutefois, l’efficacité de ces programmes n’a jamais été évaluée ici en Abitibi-Témiscamingue. Les objectifs de cette étude étaient d’évaluer l’effet d’un PRCR de 3 mois et de 12 mois, de démontrer s’il existait une différence significative quant au maintien d’un programme d’activité physique sur un an, également si la participation au PRCR entraînait une diminution de la prévalence des facteurs de risques d’une maladie cardiovasculaire (MCV) chez les gens en prévention primaire et secondaire d’une MCV. Les hypothèses suggéraient qu’une participation de 12 mois, entraînerait une diminution des facteurs de risques contrôlables d’une MCV et un maintien de l’A-P plus long après la participation au PRCR en salle chez les gens en prévention primaire et secondaire. Pour répondre à ces objectifs, un essai randomisé contrôlé chez 60 sujets (masculins et féminins) en prévention primaire ou secondaire d’une MCV âgés de 30 et 70 ans a été réalisé. Les participants ont été recrutés par ordre d’arrivée au service lors de la séance d’initiation préparatoire au PRCR. Les données ont été recueillies à l’aide de questionnaires autoadministrés, tapis roulant, mesures anthropométriques et d’un bilan sanguin. Plusieurs instruments de mesure validés tels que : International Physical Activity Questionnaire (2005), l’échelle de perception de l’effort (Jobin, 2000), ont été utilisés. Les objectifs ultimes de cette étude étaient de contribuer à une meilleure prise en charge des maladies chroniques en régions éloignées et d’optimiser les services offerts au centre hospitalier pour cette clientèle. Dans ce sens, cette étude révèle bel et bien qu’un suivi de 12 mois favorise le maintien de l’A-P, une saine alimentation et un meilleur maintien des facteurs de risque autant chez les gens en prévention primaire que secondaire d’une MCV.
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Évaluation des impacts cliniques d’une exposition à une intervention de changements des habitudes de vie par les conjoints de couples infertiles dont la femme est obèse, sur leur profil anthropométrique, habitudes de vie et issues de fertilité / Assessing the clinical impacts of an exposition to a lifestyle intervention by male partners of infertile couples in which the women is obese on their anthropometric measures, lifestyle habits et fertility outcomesBelan, Matea January 2015 (has links)
Résumé : Bien que la perte de poids a été associée à une amélioration de la fonction reproductive
chez les femmes obèses, ses effets chez les hommes demeurent peu étudiés. Pour répondre
à cette question, nous avons évalué les impacts d’une exposition des conjoints à une
intervention de modification des habitudes de vie (HDV) orientée vers les femmes obèses
infertiles, sur leur profil anthropométrique, HDV et issues de fertilité de leur couple.
Tous les conjoints intéressés à participer à cette étude de cohorte prospective contrôlée,
imbriquée dans un essai randomisé contrôlé, ont été recrutés. Les couples étaient référés à
la clinique de fertilité du Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke. L’exposition des
participants était déterminée selon la randomisation de leur conjointe. Tous les participants
ont été évalués à 12 ou 18 mois, ou au moment d’une conception, pour leur anthropométrie
et HBV. Les résultats sont présentés en moyenne ± écart-type ou proportions. Les groupes
ont été comparés par test t de Student ou U de Mann-Whitney. Les prédicteurs
indépendants masculins d’une conception ont été vérifiés par une régression multiple par
étape.
Comparativement aux hommes canadiens âgés de 20 à 59 ans, les 66 participants (âgés de
33,1 ± 6,2 ans) étaient plus souvent obèses (4% vs. 23 %, p<0,001) ou avaient une obésité
abdominale (tour de taille > 102 cm : 53% vs. 21%, p<0,001), moins actifs (29% vs. 58%,
p<0,001) et mangeaient moins souvent 5 fruits et légumes/jour (12% vs. 35%, p<0,001) ou
déjeunaient quotidiennement (43% vs. 81%, p<0,001). Après un suivi médian de 15,4 mois,
l’anthropométrie et les HDV des hommes exposés à l’intervention, vs non exposés,
tendaient vers une amélioration, mais non significative. Néanmoins, les conjoints qui ont
réussi à concevoir ont perdu plus de poids (-0,32kg ± 4,55 vs. +2,68 ± 3,19, p=0.016; %
avec perte de poids : 38,5% vs. 10%, p=0,029) et ont amélioré certaines HDV. La perte de
poids (p=0,038 pour changement d’IMC), le nombre de déjeuners hebdomadaires
(p=0,016) et la fréquence de consommation ≥ 5 fruits et légumes par jour (p=0,050) sont les
prédicteurs indépendants masculins d’une grossesse chez la conjointe.
Nos résultats suggèrent que les conjoints des couples infertiles dont la femme est obèse
sont eux-mêmes plus souvent obèses et ont des HDV plus mauvaises que les hommes
canadiens. Il s’agit de la première étude prospective suggérant qu’une amélioration de
l’anthropométrie et de la diète chez le conjoint augmente la probabilité de conception dans
le couple. Puisqu’une exposition à une intervention ciblant la conjointe ne semblait pas
suffisante pour amener des changements significatifs, nos résultats supportent la mise en
place d’une intervention de modification des HDV orientée vers les conjoints afin
d’améliorer la fertilité de leur couple / Abstract : Although weight loss was shown to improve reproductive health in obese women, it is still
unknown whether lifestyle modifications in men can improve their couple’s fertility. In
order to answer this question, we assessed the impacts of an exposition to a lifestyle
intervention, targeting obese infertile women, by male partners and whether anthropometric
or lifestyle changes in those partners could influence the couple’s fertility.
All interested male partners were recruited in this controlled prospective cohort study
nested in a randomized-controlled trial. Couples were referred to the Fertility Clinic of a
Canadian Academic Center. Participants were considered exposed to lifestyle modifications
if their spouse was randomized to the intervention. Partners were evaluated after 12 or 18
months or at the time of a pregnancy for their anthropometric measures and lifestyle habits.
Results are presented as means ± SD or proportions. Groups were compared using
Student’s t tests or Mann-Whitney U test. Independent male predictors of pregnancy were
determined using stepwise multiple logistic regression.
Compared to the Canadian male population aged 20-59 years1
, the 66 participating male
partners (age 33.1 ± 6.2 years) were more often obese (47% vs 23%, p<0.001) or
abdominally obese (WC ≥102cm : 53% vs 21%, p<0.001), less active (29% vs 58%,
p<0.001), and ate less often ≥ 5 fruits and vegetables daily (12% vs 35%, p<0.001) or a
breakfast (43% vs 81%, p<0.001). After 12 months (n=46), anthropometry and lifestyle
tended to improve in the exposed group, but not significantly. Nonetheless, male partners
who conceived lost more weight (-0.32kg ± 4.55 vs 2.68 ± 3.19, p=0.016; % with weight
loss: 38.5% vs 10%, p=0.029) and improved more some of their lifestyle habits. Significant
independent male predictors of pregnancy were losing weight (p=0.038 for BMI), eating
more breakfasts weekly (p=0.016) and beginning to consume ≥ 5 fruits and vegetables
daily (p=0.050).
Our preliminary results suggest that male partners of obese infertile women are often obese
themselves and display worst lifestyle habits than the Canadian male population.
Furthermore, this is the first prospective study suggesting that male partners who improve
their weight and dietary habits also increase the odds for their couple to conceive. Since
exposure of male partners to their spouse lifestyle intervention is not effective enough,
these results support to develop lifestyle interventions targeted to male partners in order to
improve couples’ fertility.
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Exploration des facteurs favorisant la réalisation d'interventions de courte durée en saines habitudes de vie par les infirmières des Services de santé courants du CSSS-IUGSChênevert, Myriam January 2007 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
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The meaning of the contemporary bathroomMorales, Ernesto January 2007 (has links)
Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Évaluation d'un programme interdisciplinaire en prévention primaire cardiovasculaire sur la condition physique et la pratique d'activité physiqueL'Abbé, Christine January 2006 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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