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Représentations de la société allemande du début des années 1990 dans les chroniques du quotidien et de l'air du temps de la presse magazine (E. Heidenreich, E. Hammerl, P. Almqvist, M. Goldt)

Koch, Thomas 11 December 2006 (has links) (PDF)
Depuis les années 1980, le genre de la Kolumne (chronique) a pris son essor dans la presse allemande. Dans cette thèse, nous avons étudié un corpus de 418 chroniques publiées entre 1989 et 1994, par les auteurs Elke Heidenreich, Elfriede Hammerl, Paula Almqvist et Max Goldt (analyse thématique, analyse stylistique). Malgré une grande variété de formes et de thèmes, on peut identifier un cadre thématique général : la représentation de phénomènes typiques du quotidien s'accompagne d'observations critiques sur l'air du temps (styles de vie, culture populaire, moeurs, mentalités). Souvent les auteurs prennent l'attitude de moralistes traditionnels, condamnant l'insensibilité et la vulgarité de leurs contemporains. Dans d'autres textes, ils apparaissent comme d'authentiques intellectuels de gauche, attirant notre attention sur les inégalités entre les sexes ou l'influence néfaste de la société de consommation et des médias...
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Mundus est fabula : l’imaginaire géographique dans la fiction utopique (XVIIe-XVIIIe siècles)

Bellemare, Alex 09 1900 (has links)
No description available.
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Art, culture et société à Parme pendant la première moitié du Cinquecento : les portraits d'homme de Parmigianino (1503 -1540)

Misery, Nicolas 26 November 2015 (has links)
La thèse est consacrée à l’œuvre de portraitiste de Parmigianino au cours des deux périodes parmesanes de sa carrière, depuis sa naissance en 1503 jusqu’à son départ pour Rome en 1524, puis de 1531 à 1540, date de son décès. L’objet de la recherche est d’élucider les significations propres à chacune des effigies du corpus et d’analyser les processus plastiques et sémantiques par lesquels le peintre a élaboré les discours figuratifs que constituent ses portraits, dans le contexte de leur commande, production et réception. A cette fin, on a opté pour une approche pluridisciplinaire. La thèse débute par une étude de l’histoire artistique de Parme de 1500 à 1540 et une analyse des pratiques du portrait dans cette ville, au regard de ses nombreuses relations avec d’autres centres culturels et artistiques (Milan, Venise, Bologne, Florence et Rome). L’histoire sociale et politique de Parme pendant la première moitié du Cinquecento est un autre sujet de la recherche. Son objet est l’articulation des transformations institutionnelles au sein de la comune, les conquêtes par plusieurs pouvoirs étrangers entre 1499 et 1520 jusqu’à la création du duché de Parme et Piacenza par Paul III en 1545 avec le marché et les pratiques du portrait. Après cette étude du contexte, chacun des portraits de Parmigianino est examiné de façon approfondie, à travers une approche trans-disciplinaire qui associe histoire de l’art, histoire culturelle (littérature, du livre et de l’édition, emblématique, traditions de la rhétorique, débats linguistiques), histoire sociale et politique. / The dissertation deals with Parmigianino’s activity as a portraitist during the two periods of time he spent in his native Parma, between 1503 and 1524 and then between 1531 and 1540. Its aim is to analyze the painter’s male portraits in particular, that is to to clarify their specific significances and, at the same time, to elucidate the visual and semantic processes through which Parmigianino elaborated the figurative discourses that his portraits convey, in the artistic, cultural, social and political context of their creation. To reach this goal, several methodological approaches are used. The disseration begins with a close study of the artistic history of Parma between 1500 and 1540 and an analysis of the traditions related to portraiture in the city, with regard to its many cultural and political relations to other regions and states (Milan, Venice, Bologna, Florence and Rome). The political history of Parma during the first half of the Cinquencento is an other field of research. Its purpose is to articulate the many institutionnal transformations of the comune, the conquest of Parma by several foreign powers between 1499 and 1520, until the creation of the Duchy of Parma and Piacenza by Pope Paul III, with the market and practices of portraiture. After this close examination of the context, Parmigianino’s portraits are analyzed through a trans-disciplinary approach that deals with art history, cultural history (literature, history of the book, emblems, traditions of rethoric, linguistic debates), social and political history).
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Représentations et réalités spatiales de la péninsule argolique aux époques archaïque et classique : de l'espace des cités à celui de l'Argolide / Representations and spatial realities of the Argolic peninsula in the archaic and classical periods : from the space of the cities to the space of the Argolis

Weber-Pallez, Clémence 10 December 2016 (has links)
Cette thèse s’inscrit dans une démarche de géographie historique et d’histoire des représentations de l’espace dans l’Antiquité. Elle vise avant tout à essayer de combler une lacune de l’historiographie contemporaine, à savoir celle d’une définition spatiale de ce que recouvre le terme d’Argolide et des réalités auxquelles il renvoie aux époques archaïque et classique. Cette région, située au nord-est du Péloponnèse, n’apparaît proprement sous le nom d'Argolide, dans les textes littéraires, qu’à l’époque romaine. Une unité territoriale préexistait-elle aux périodes plus anciennes ? L’Argolide est-elle un territoire ou une région aux époques archaïque et classique ou n’est-elle qu’une construction historiographique des Anciens et des Modernes ? En partant de l’analyse des territorialités qui se sont exprimées à ces époques dans la péninsule argolique, nous nous interrogeons sur les représentations spatiales qui touchaient cet espace, pour comprendre s’il formait alors chez les Anciens une unité géographique. La péninsule argolique est parcourue de nombreuses identités, qui forment autant de territoires à des échelles variées (celles de la kômè, de la cité ou encore du territoire ethnique), sans pour autant avoir une identité propre et affirmée qui ferait d’elle un territoire. L’Argolide est le résultat d’une intervention active d’Argos dans le domaine des représentations : elle correspond non seulement au lot de Téménos, qui constitua le mythe argien territorial par excellence, mais aussi à l’association des domaines sur lesquels règnent Agamemnon et Diomède dans le Catalogue des Vaisseaux. L’Argolide regroupe donc symboliquement l’ensemble du nord-est du Péloponnèse. Entité mythologique dans l’imaginaire argien qui se diffusa dans l’ensemble de la Grèce archaïque et classique, l’Argolide est également une réalité tangible, puisqu’elle forme une véritable région aux époques archaïque et classique, c'est-à-dire un cadre propice aux interactions économiques, cultuelles ou culturelles. / This thesis follows the methodology of historical geography and of the history of spatial representations in Ancient Greece. Its main goal is to fill the gap in contemporary historiography, regarding the spatial definition covered by the term of Argolid and the realities to which it refers in the archaic and classical periods. The Argolid, located in the north-east of the Peloponnese, only appears as a region in literature during the Roman period. Did a territorial unit exist in earlier periods? Is the Argolid a territory or a region in the archaic and classical periods or is it just a histographical construct by the Ancients and Moderns?Starting from the analysis of expressed territorialities at these times in the Argolic peninsula, we study the spatial representations related to this space, in order to understand whether it formed a geographical unit for the Greeks back then. In the Argolic peninsula, many identities coexisted, which formed as many territories at different scales (those of kome, of the city or of the ethnic territory). Nevertheless, the peninsula did not have a clear and strong identity that would have made it a territory.The Argolid is the result of active interventions of Argos in the field of representations: it is linked not only to the lot of Temenos, which constituted the famous territorial Argive myth, but also to the association of the areas under the rule of Agamemnon and Diomedes in the Catalogue of Ships. The Argolid hence symbolically includes all the cities of the northeastern Peloponnese. Originally a mythological entity in Argives’ minds, which was later diffused throughout the archaic and classical Greece, the Argolid is also a concrete reality, since it forms a real region in Archaic and Classical periods, that is to say, a favorable environment to economic, worship or cultural interactions.
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La République de Pologne dans les imprimés français (1573-1795) : penser les relations entre gouvernants et gouvernés à l’époque moderne / The Republic of Poland in French old printings (1573-1795) : a study on French political thought in the modern era.

Malinowski, Teresa 18 April 2019 (has links)
La République de Pologne-Lituanie, par sa forme de gouvernement unique, a suscité l’intérêt d’auteurs français fondamentaux tels que Théodore de Bèze, Jean Bodin, Montesquieu, Voltaire et Jean-Jacques Rousseau, mais aussi de penseurs aujourd’hui moins connus, comme Jean Boucher, Claude de Rubis ou Nicolas Baudeau. La Pologne apparaît dans la littérature politique française dès 1573, date à laquelle Henri de Valois fut élu roi de Pologne, jusqu’en 1795, moment de la disparition de la carte de l’Europe de l’État polono-lituanien. Malgré cette présence continue, elle ne fut que très peu étudiée dans l’historiographie française. Pourtant, elle représente une clé de lecture passionnante pour éclairer les débats politiques français de l’époque moderne, ce qu’entreprend de démontrer cette thèse. / The Republic of Poland-Lithuania, with its unique form of government, aroused the interest of fundamental French authors such as Théodore de Bèze, Jean Bodin, Montesquieu, Voltaire or Jean-Jacques Rousseau, but also the attention of less known thinkers like Jean Boucher, Claude de Rubis or Nicolas Baudeau. Poland appeared in French political literature in 1573, when Henri of Valois was elected king of Poland, until 1795, when the Polish-Lithuanian state disappeared from the map of Europe. Despite this continuous presence, it has been insufficiently analyzed in the French historiography. Yet, it represents a fascinating key for reading the French political debates of the modern era. This thesis aims at demonstrating it.
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Histoire, Révolution et esthétique : le temps et ses représentations dans le Tableau de Paris et le Nouveau Paris de Louis Sébastien Mercier

Boucher, Geneviève 11 1900 (has links)
Thèse réalisée en cotutelle avec l'Université Paris-Sorbonne (Paris IV), sous la direction de M. Michel Delon. / Cette thèse a pour objectif d’analyser les représentations du temps historique dans le Tableau de Paris (1781-1788) et le Nouveau Paris (1798) de Louis Sébastien Mercier et de faire voir comment elles se transforment sous l’impact de la Révolution française, elle qui oblige les contemporains à réévaluer leur rapport au temps. Ces œuvres s’inscrivent dans la tradition de la littérature panoramique : l’auteur y décrit l’état de la capitale et donne à voir les mœurs de ses habitants. Si Mercier s’attache à peindre la physionomie actuelle de Paris, il en vient, au fil de ses promenades, à décrypter le passé qui est enfoui, comme un palimpseste, sous la surface présente. L’espace urbain, ainsi peuplé des spectres du passé, fait cohabiter de multiples strates temporelles et donne l’image d’un temps dense au sein duquel différentes époques sont coprésentes. La persistance du passé pose toutefois problème : c’est pourquoi l’héritage antique et national se voit réévalué – voire éradiqué – afin de répondre aux exigences de l’idéologie progressiste. Avec la Révolution, de nouveaux outils conceptuels sont élaborés pour gérer le rapport avec le passé : si les révolutionnaires rejettent, après la Terreur, les entreprises d’épuration par la destruction, ils développent un nouveau mode de mise à distance du passé, la patrimonialisation. Celle-ci, par la conservation même, relègue paradoxalement le passé au rang d’histoire morte. Le futur occupe également une place de choix chez Mercier, auteur de l’un des premiers romans d’anticipation. Il s’exprime prioritairement sous deux formes, la dégénérescence et la régénération. Alors même qu’il décrit l’état actuel de la ville, Mercier anticipe sa ruine. Une étroite corrélation s’instaure alors entre la construction et la destruction, qui est son aboutissement inéluctable. Ce phénomène s’accompagne de modulations esthétiques majeures : l’évocation de la perte plonge l’auteur dans la mélancolie et teinte son style de lyrisme et d’élégie. Si la Révolution ne fait pas disparaître cet imaginaire, elle le met entre parenthèses et entrevoit surtout son avenir sous la forme optimiste de la régénération. Ce concept clé, qui alimente projets et utopies, fait cohabiter de multiples modèles temporels, tels que la rupture radicale, le retour à l’origine, la régénération instantanée et la construction nationale. Le fondement du projet de Mercier demeure néanmoins de capter la contemporanéité. Tentant de fixer par l’écriture la fugitivité du temps, l’auteur s’engage dans une course désespérée qui le condamne à être perpétuellement décalé par rapport à l’actualité qu’il cherche à saisir. Au-delà de cette dimension transitoire, Mercier confère au présent une certaine stabilité en l’élevant au rang d’histoire. Ce phénomène touche surtout l’histoire révolutionnaire : afin de terminer la Révolution, les contemporains l’érigent en objet historique et tentent d’en comprendre les mécanismes. Corrélativement, l’histoire révolutionnaire acquiert un statut esthétique. Les réformes poétiques appelées par Mercier depuis le début de sa carrière littéraire (contemporanéité des sujets, originalité stylistique, esthétique de la force et du contraste, invention poétique et néologie) trouvent un terrain d’expression particulièrement fertile dans la représentation de l’histoire récente. / This dissertation analyzes the representation of historical time in Louis Sébastien Mercier’s Tableau de Paris (1781-1788) and Nouveau Paris (1798) and seeks to explain how this representation was transformed by the French Revolution, a major event that changed the way contemporaries conceived their place in history. These two works are considered as panoramic literature: as he walks through the neighbourhoods of Paris, the author describes the state of the city of his day as well as its inhabitants’ customs. Although Mercier is mostly interested in painting the present, his exploration of the city leads him to exhume the past that lies, like a palimpsest, beneath the surface. Crowded with specters from the past, the urban space generates a form of temporal density resulting from the coexistence of various times. But the persistence of the past is also highly problematic: Mercier’s faith in progress implies a constant reevaluation – if not a rejection – of antique references and national heritage. After the 1789 disruptions, new conceptual tools were developed to manage the past. If revolutionaries rejected radical destruction after the traumatic experience of the Terror, they invented a new way to put the past aside – patrimony. It is, paradoxically, by its conservational function that patrimony relegates the past to a status of dead history. The future also occupies a large place in Mercier’s works. It is represented under two antithetic forms: degeneracy and regeneration. While he describes the physiognomy of the city of his day, the author anticipates its ruin and establishes a strong correlation between construction and destruction (its inescapable outcome). This pessimistic representation of time modifies his aesthetics: as he evokes the ineluctability of loss, the author deals with a melancholy which colours his style with lyricism and elegy. This imaginative world does not entirely disappear with the Revolution, but it is marginalized. After 1789, the future is viewed mainly through the optimistic and utopian notion of regeneration, in which several conceptions of time coexist (radical rupture, return to an uncorrupted original state, instantaneous regeneration, the building of national unity, etc.). Although Mercier oscillates between past and future, his main goal is to capture a sense of contemporaneousness. As he tries to immobilize the continuous flux of time by writing, he finds himself in a hopeless race in which he is condemned to be perpetually behind the current events he wishes to paint. But Mercier goes beyond the fugitive nature of time and grants the present a status of historical discourse. This historiographical dimension mainly concerns revolutionary history: in order to end the Revolution, contemporaries set it up as historical knowledge and hope to understand its complex evolution. As it acquires an historical status, present history also becomes an aesthetical object. Poetical reforms that had long been called for by Mercier (contemporary topics, stylistic originality, contrast and strength, aesthetical invention and neology) are fully integrated in the representation of recent history.
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Histoire, Révolution et esthétique : le temps et ses représentations dans le Tableau de Paris et le Nouveau Paris de Louis Sébastien Mercier

Boucher, Geneviève 11 1900 (has links)
Cette thèse a pour objectif d’analyser les représentations du temps historique dans le Tableau de Paris (1781-1788) et le Nouveau Paris (1798) de Louis Sébastien Mercier et de faire voir comment elles se transforment sous l’impact de la Révolution française, elle qui oblige les contemporains à réévaluer leur rapport au temps. Ces œuvres s’inscrivent dans la tradition de la littérature panoramique : l’auteur y décrit l’état de la capitale et donne à voir les mœurs de ses habitants. Si Mercier s’attache à peindre la physionomie actuelle de Paris, il en vient, au fil de ses promenades, à décrypter le passé qui est enfoui, comme un palimpseste, sous la surface présente. L’espace urbain, ainsi peuplé des spectres du passé, fait cohabiter de multiples strates temporelles et donne l’image d’un temps dense au sein duquel différentes époques sont coprésentes. La persistance du passé pose toutefois problème : c’est pourquoi l’héritage antique et national se voit réévalué – voire éradiqué – afin de répondre aux exigences de l’idéologie progressiste. Avec la Révolution, de nouveaux outils conceptuels sont élaborés pour gérer le rapport avec le passé : si les révolutionnaires rejettent, après la Terreur, les entreprises d’épuration par la destruction, ils développent un nouveau mode de mise à distance du passé, la patrimonialisation. Celle-ci, par la conservation même, relègue paradoxalement le passé au rang d’histoire morte. Le futur occupe également une place de choix chez Mercier, auteur de l’un des premiers romans d’anticipation. Il s’exprime prioritairement sous deux formes, la dégénérescence et la régénération. Alors même qu’il décrit l’état actuel de la ville, Mercier anticipe sa ruine. Une étroite corrélation s’instaure alors entre la construction et la destruction, qui est son aboutissement inéluctable. Ce phénomène s’accompagne de modulations esthétiques majeures : l’évocation de la perte plonge l’auteur dans la mélancolie et teinte son style de lyrisme et d’élégie. Si la Révolution ne fait pas disparaître cet imaginaire, elle le met entre parenthèses et entrevoit surtout son avenir sous la forme optimiste de la régénération. Ce concept clé, qui alimente projets et utopies, fait cohabiter de multiples modèles temporels, tels que la rupture radicale, le retour à l’origine, la régénération instantanée et la construction nationale. Le fondement du projet de Mercier demeure néanmoins de capter la contemporanéité. Tentant de fixer par l’écriture la fugitivité du temps, l’auteur s’engage dans une course désespérée qui le condamne à être perpétuellement décalé par rapport à l’actualité qu’il cherche à saisir. Au-delà de cette dimension transitoire, Mercier confère au présent une certaine stabilité en l’élevant au rang d’histoire. Ce phénomène touche surtout l’histoire révolutionnaire : afin de terminer la Révolution, les contemporains l’érigent en objet historique et tentent d’en comprendre les mécanismes. Corrélativement, l’histoire révolutionnaire acquiert un statut esthétique. Les réformes poétiques appelées par Mercier depuis le début de sa carrière littéraire (contemporanéité des sujets, originalité stylistique, esthétique de la force et du contraste, invention poétique et néologie) trouvent un terrain d’expression particulièrement fertile dans la représentation de l’histoire récente. / This dissertation analyzes the representation of historical time in Louis Sébastien Mercier’s Tableau de Paris (1781-1788) and Nouveau Paris (1798) and seeks to explain how this representation was transformed by the French Revolution, a major event that changed the way contemporaries conceived their place in history. These two works are considered as panoramic literature: as he walks through the neighbourhoods of Paris, the author describes the state of the city of his day as well as its inhabitants’ customs. Although Mercier is mostly interested in painting the present, his exploration of the city leads him to exhume the past that lies, like a palimpsest, beneath the surface. Crowded with specters from the past, the urban space generates a form of temporal density resulting from the coexistence of various times. But the persistence of the past is also highly problematic: Mercier’s faith in progress implies a constant reevaluation – if not a rejection – of antique references and national heritage. After the 1789 disruptions, new conceptual tools were developed to manage the past. If revolutionaries rejected radical destruction after the traumatic experience of the Terror, they invented a new way to put the past aside – patrimony. It is, paradoxically, by its conservational function that patrimony relegates the past to a status of dead history. The future also occupies a large place in Mercier’s works. It is represented under two antithetic forms: degeneracy and regeneration. While he describes the physiognomy of the city of his day, the author anticipates its ruin and establishes a strong correlation between construction and destruction (its inescapable outcome). This pessimistic representation of time modifies his aesthetics: as he evokes the ineluctability of loss, the author deals with a melancholy which colours his style with lyricism and elegy. This imaginative world does not entirely disappear with the Revolution, but it is marginalized. After 1789, the future is viewed mainly through the optimistic and utopian notion of regeneration, in which several conceptions of time coexist (radical rupture, return to an uncorrupted original state, instantaneous regeneration, the building of national unity, etc.). Although Mercier oscillates between past and future, his main goal is to capture a sense of contemporaneousness. As he tries to immobilize the continuous flux of time by writing, he finds himself in a hopeless race in which he is condemned to be perpetually behind the current events he wishes to paint. But Mercier goes beyond the fugitive nature of time and grants the present a status of historical discourse. This historiographical dimension mainly concerns revolutionary history: in order to end the Revolution, contemporaries set it up as historical knowledge and hope to understand its complex evolution. As it acquires an historical status, present history also becomes an aesthetical object. Poetical reforms that had long been called for by Mercier (contemporary topics, stylistic originality, contrast and strength, aesthetical invention and neology) are fully integrated in the representation of recent history. / Thèse réalisée en cotutelle avec l'Université Paris-Sorbonne (Paris IV), sous la direction de M. Michel Delon.
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La formation intellectuelle de l'élite à Rome et en Occident (Ier-IIIe siècles apr. J.-C.) : représentations et réalités / The Elite's Intellectual Training in Rome and in the Western World in the Early Empire : representation and reality

Dallies, Marie 05 December 2013 (has links)
Les bouleversements politiques et intellectuels provoqués par l’avènement du principat augustéen entraînent sous le Haut Empire une redéfinition des buts et des fonctions assignés à la formation intellectuelle de l’élite romaine et occidentale. Le développement de l’éloquence judiciaire et épidictique au détriment de l’éloquence politique modifie l’enseignement traditionnel de la rhétorique, tandis que la pratique philosophique prend de plus en plus de place au sein de la société et favorise le développement de son enseignement. Ces changements suscitent chez plusieurs auteurs des Ier et IIe siècles apr. J. C. des réflexions sur la manière d’améliorer l’enseignement rhétorique et philosophique alors que diverses initiatives sont prises pour organiser à l’échelle de l’Empire la diffusion de ces savoirs. Notre travail se propose d’examiner, en se concentrant sur les acteurs du système éducatif – professeurs et étudiants –, la façon dont cette formation intellectuelle se développe sous le Haut Empire dans les régions latinophones et de dresser une cartographie de l’enseignement de la rhétorique et de la philosophie en acquérant une connaissance concrète de ces personnages, par l’examen de leurs origines géographique et sociale et de leurs mobilités. Cette dimension réaliste se double d’une étude de la représentation de ces deux groupes dans la littérature impériale. Une attention particulière est portée à la question de la formation des futurs empereurs, dont la vie est richement documentée, afin de déterminer si la description de leur éducation est altérée par le souvenir qu’ils ont laissé de leur règne. / The political and intellectual upheavals caused by the advent of Augustus’ Principate result, in the Early Empire, in a new definition of the aims and functions assigned to the intellectual training of the Roman and Western elite. The development of judiciary and epidictic eloquence at the expense of political eloquence modifies traditional rhetorical teaching whereas philosophical learning is gaining importance within society thus favouring the teaching itself of philosophy. These changes bring several 100 and 200 A.D. authors to reflect upon the way of improving rhetorical and philosophical teaching. Meanwhile various initiatives are taken to spread these forms of knowledge throughout the Empire. By focusing on those who are in charge of the educational system – teachers and students – our research offers to examine how intellectual training develops in the Latin speaking regions in the Early Empire and to draw a map of rhetorical and philosophical teaching while getting to know these characters concretely through the study of their geographical and social backgrounds together with their mobility. Such realistic aspect goes with a survey of the representations of the two groups in imperial literature. Emphasis is laid in particular on the question of the education of the future emperors the documentation of whose lives is rich in order to examine whether the description of their education is altered by the memory that remains of their reign.
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Le Surréalisme-Révolutionnaire et Cobra à l'épreuve de la violence: contribution à l'histoire des représentations

Debrocq, Aliénor 12 June 2012 (has links)
Créé le 8 novembre 1948 à Paris par huit peintres et écrivains belges, hollandais et danois, Cobra est l’acronyme de Copenhague, Bruxelles, Amsterdam. Le mouvement se propose rapidement de devenir un lien souple entre artistes et poètes de différents pays, par le biais d’un certain nombre de publications et d’expositions. Son existence officielle sera brève, puisqu’elle prend fin en 1951 avec le dernier numéro de la revue éponyme. Si les premières tentatives d’analyse historique et de synthèse sont venues des artistes et des poètes membres du mouvement, plusieurs études abouties ont vu le jour depuis les années 1970.<p>S’appuyant sur un certain nombre d’affirmations émanant des acteurs de Cobra comme des historiens ayant écrit sur le sujet, l’auteur s’est penché sur la question de la violence picturale et théorique au sein de ce mouvement. Picturale, par la propension des artistes à brouiller la lisibilité de la composition et des figures, par leur volonté de « faire brut » et enfantin, de « mal peindre », de maltraiter le sujet en le rendant méconnaissable, hybride, défiguré. Théorique, par un certain nombre de déclarations (pour la plupart, parues dans la revue Cobra) véhémentes, engagées, politiques, relatives au climat sociopolitique de l’après-guerre comme au contexte artistique et culturel contemporain.<p>Au cours des recherches, il est apparu que la violence de Cobra était plus ambiguë que ce qui avait été imaginé initialement. Elle relève en réalité d’une forme d’instrumentalisation émanant des acteurs, qui ont multiplié les effets rhétoriques, les attitudes et les déclarations allant dans ce sens, conduisant Cobra à user d’une violence « décorative » nettement instrumentée :un outil utilisé par les artistes dans la construction de leur image, de leur identité individuelle et collective. Cette piste a ainsi débouché vers d’autres résultats que ceux imaginés au préalable mais n’en a pas moins permis de réévaluer le mouvement sur le plan de l’histoire des représentations, en étudiant les stratégies développées par ses membres dans les œuvres et les discours. La mise en perspective critique de ceux-ci a permis de cerner la capacité rhétorique de certains membres de Cobra, qui ont valorisé l’image d’un mouvement artistique résolument « moderne », c’est-à-dire violent et revendicateur, tout en puisant leur inspiration dans certaines formes d’art primitives et brutes.<p>La thèse s’articule de façon thématique, autour de quatre pôles révélateurs des formes et du sens de la violence détectée dans les œuvres et les discours des Cobra :<p>Répondre à la guerre – Cobra face au siècle<p>Une violence générationnelle<p>Le primitif ou le jeu de la violence<p>Aspirations libertaires<p> / Doctorat en Histoire, art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished

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