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Essai de construction d'un référent pour l'apprentissage de la thermodynamique chimiqueSylla, Oumar 16 September 2005 (has links) (PDF)
Ce travail se propose d'utiliser une visite d'usine pour faire élaborer un référent empirique en début de l'apprentissage de la thermodynamique chimique. S'appuyant sur le schéma de modélisation de J.-L. Martinand (1995), le travail comporte une analyse du fonctionnement de l'usine en vue de construire des élaborations modélisantes accessibles aux étudiants, faite sur la base du discours produit par un technicien chargé de la maintenance et des documents techniques mis à notre disposition. En parallèle à l'analyse de ces données, un essai de séquence incluant une visite d'usine a permis de repérer les questions que les étudiants se posent, celles sur lesquelles ils progressent, les liens qu'ils essayent d'établir avec leurs connaissances théoriques. L'articulation de ces deux volets permet d'élaborer des activités à proposer aux étudiants. Ce travail constitue une mise à l'épreuve d'un cadre théorique qui permet de repérer la diversité et les évolutions des descriptions d'un réel.
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Maquis et Justice Militaire en Espagne (1944-1945)<br />Image personnelle et mémoire collectiveFraile, Antoine 16 November 2005 (has links) (PDF)
Le travail est une recherche dans les archives militaires espagnoles. Il analyse les pièces de 11 Conseil de Guerre qui ont jugé en juillet 1945, une centaine de maquisards espagnols qui avaient franchi clandestinement la frontière française en octobre 1944 pour "libérer" l'Espagne franquiste.
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Conception d'un outil de mesure et de réduction des coûts de non qualité: application au pilotage des processus industrielsAbouzahir, Omar 12 1900 (has links) (PDF)
La compétitivité impose une dure loi aux entreprises: l'obligation d'une gestion rigoureuse en éliminant toutes les types de gaspillages. Parmi les causes de gaspillages et donc de non compétitivité, il y a les coûts de non qualité. Des statistiques avancent entre 10 à 20% du chiffre d'affaires. Les coûts de non qualité sont dus à l'ensemble des anomalies, rebuts, retouches, réparation, etc. La réduction de ces coûts est un des axes stratégiques de toute entreprise soucieuse de sa pérennité. Afin de résorber efficacement ces coûts, il est indispensable de commencer d'abord par leur identification et évaluation, car le système comptable normal ne mesure pas ces coûts. En effet les systèmes traditionnels qui calculent les coûts par produit ne permettent pas de déterminer l'effet économique des améliorations introduites par la démarche qualité dans le processus de production. Cette recherche a pour objectif de proposer une méthodologie pour évaluer et réduire les coûts de non qualité. Pour la validation de certaines hypothèses, des expérimentations sont conduites en entreprise. En particulier, un processus industriel continu a été choisi au sein du groupe OCP. Dans une première partie, nous posons la problématique en faisant l'état de l'art sur les démarches COQ, et nous formulons deux hypothèses permettant de répondre à cette problématique. La deuxième partie, intitulée expérimentation vise à valider nos hypothèses sur un cas industriel. A partir des résultats de la démarche expérimentale, nous concluons, en troisième partie en proposant une méthode d'évaluation et de réduction des coûts de non qualité orientée vers les processus.
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Épistémè du partageCandau, Joël 24 September 1999 (has links) (PDF)
Les positions de recherche exposées sous le titre Épistémè du partage sont une réponse à un doute épistémologique et à un embarras méthodologique. Le doute épistémologique est né du flou conceptuel qui entoure le terme « anthropologie » ; l'embarras méthodologique a été provoqué par le caractère faiblement opératoire - dans mes travaux sur la mémoire - de certains concepts hérités de la discipline, en particulier ceux qui relèvent du tropisme molaire des sciences humaines et sociales.<br /> L'argumentation est développée en trois parties. La première est consacrée, pour l'essentiel, à la présentation de ma posture épistémique. Revendiquer une telle posture suppose, au minimum, une théorie de la discipline. Après un inventaire critique des théories concurrentes, je développe la mienne, en défendant l'idée que l'anthropologie générale a un objet qui lui est propre : le partage. Du même coup, je dissipe mon doute épistémologique.<br />Après cette prise de position théorique, c'est à l'ontologie et à l'épistémologie de l'objet de l'anthropologie générale, à ce qu'il est et à ce qu'on peut en connaître, que sont consacrées les deux autres parties du mémoire. Dans la deuxième partie, intitulée Fictions du partage ?, je lève (partiellement) mon embarras méthodologique. En effet, en quatre chapitres, j'y précise la manière dont nous, anthropologues, travaillons sur notre objet (le partage). J'y décris à la fois la « fabrication » des concepts qui sont supposés en rendre compte (e.g., la « mémoire collective », l' « identité culturelle », la « communauté », etc.) et leur utilisation dans le cadre d'une rhétorique du partage. De ces deux points de vue (fabrication, utilisation), la pertinence de ces concepts est loin d'être évidente, ce qui justifie le titre interrogatif donné à cette deuxième partie. J'aborde en fait la thèse suivante, qui sera explorée plus systématiquement dans la troisième partie, mais dans une autre perspective qui est celle du discours de sens commun : si la rhétorique propre aux discours à prétention scientifique entretient les fictions du partage, il arrive parfois qu'elle autorise et ontologise le partage des fictions, bien que cette tendance soit actuellement contrariée par le vaste mouvement de réhabilitation du singulier qui touche nos disciplines.<br />Dans la troisième et dernière partie, intitulée Partage des fictions, j'essaie de repérer quelques unes des conditions objectives et subjectives du partage, en m'appuyant principalement sur les hypothèses relatives au degré de pertinence des rhétoriques holistes. Quelques unes seulement, car j'ai délibérément exclu de mon propos des phénomènes aussi importants que la possession d'une langue ou d'une histoire commune par les membres d'un groupe. A ces chemins bien balisés et largement parcourus, j'ai préféré un itinéraire plus hasardeux, celui qui consiste à explorer les modalités de la cognition partagée sous l'effet des variables suivantes : la taille des groupes, le rôle des dispositions protomémorielles, la densité des représentations publiques, l'intensité des interactions et la perméabilité au doute. Ma thèse principale est que les représentations du partage sont toujours plus généreuses que le partage réel. Toutefois, dans un groupe nominal, cette croyance dans le partage peut devenir un indice objectif du partage, précisément lorsqu'elle est une croyance partagée.<br />Cette croyance suppose l'utilisation d'un critère de ressemblance, ressource cognitive essentielle lors de toute perception du partage et du non-partage, que celui-ci soit réel ou purement idéel. Pour cette raison, il importe d'imaginer des programmes de recherche qui permettront de mieux comprendre la nature de cette ressource. Ce type d'exercice pose nombre de problèmes, dont la plupart restent irrésolus. Ils ouvrent néanmoins de nombreuses perspectives de recherche en anthropologie cognitive que je me contente d'évoquer à la fin de cette troisième partie.
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La détermination du patrimoine public responsableBouteiller, Julien 13 October 2001 (has links) (PDF)
La question de la détermination du patrimoine public responsable est d'abord issue d'un impératif contentieux : le juge administratif conditionne en effet la recevabilité d'unrecours de plein contentieux au fait que la personne actionnée soit effectivement la personne responsable. Cette circonstance conduit à s'interroger sur les critères utilisés par le juge pour déterminer la personne publique responsable et fait apparaître, ce que confirme une doctrine majoritaire, qu'ils reviennent à la mise en oeuvre du "critère fonctionnel d'imputation des dommages". Une étude préalable des différences qui séparent les notions d'imputation et de causalité conduit dans une première partie à proposer un recensement des situations, simples ou complexes, de détermination du patrimoine responsable. Cette phénoménologie s'achève sur le constat de l'impossibilité de considérer le critère fonctionnel d'imputation comme universellement utilisable au regard des distorsions que le juge, notamment en matière de police, lui fait subir. Une seconde partie, dès lors, est consacrée à un approfondissement des fonctions de la mise en oeuvre de la responsabilité des personnes morales de droit public, à l'aide notamment de l'outil légué par le doyen HAURIOU qu'est l'analyse institutionnelle...
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Le management du territoire par le projet : des limites de l'instrumentation gestionnaire : le cas de la GuadeloupeGob, Rosaire 18 December 2012 (has links) (PDF)
Le territoire est porté dans le débat public depuis les années quatre vingt à l'aune de la mise en place des politiques de décentralisation. Cependant depuis les années quatre vingt dix, les mutations des politiques publiques ont fait émerger un territoire tantôt support, tantôt outil de rationalisation de l'action collective au niveau local. Le territoire est appréhendé comme une construction (Gosse et Sprimont, 2008) au titre de laquelle l'appel à des acteurs multiples aux légitimités variées voire potentiellement conflictuelles (Mendez et Mercier, 2006) constitue un défi pour l'action collective territorialisée. Ainsi, la prévalence d'une lecture actantielle du territoire donne lieu à une interpénétration des espaces d'action où s'entrecroisent des enjeux économiques (avec l'emploi comme objectif privilégié), politiques (distribution des pouvoirs au niveau de l'espace local) et organisationnels (recherche d'une coordination optimale).Il en résulte qu'une forme d'hybridation [Berthet et al, 2002] est érigée comme modèle dans la conduite de l'action collective territorialisée en conviant à une action conjuguée les acteurs privés et publics avec la gouvernance comme méthode de conduite et de gestion des ressources territorialisées. La recherche d'un territoire " efficace " par le recours aux outils de gestion remet à jour la question territoriale dans un contexte de complexification de la démocratie et d'une visée performative de l'action publique. A ce titre, le projet de territoire constitue l'un des instruments emblématiques de la recherche de la mobilisation des acteurs territoriaux et de raffermissement démocratique dans une république désormais décentralisée. L'entreprise se trouve également au centre des parties prenantes conviées sur la scène territoriale.Cette imbrication posée entre la gestion et le politique, s'illustre par l'appel au management comme " allié naturel " pour mobiliser les nombreux acteurs convoqués. Il n'en demeure pas moins qu'une approche conceptuelle de la transposition au plan territorial du management, met en exergue des particularités, des points de tension. Ainsi, le management comme levier d'action collective territorialisée s'inscrit dans des registres paradoxaux qui contrarient la mise en compatibilité des espaces de la gestion et du politique.En nous appuyant sur l'exemple de la Guadeloupe, et recourant à la sociologie de la traduction, nous recherchons à montrer dans quelle mesure le projet peut être posé comme instrument de mobilisation et se déployer dans un cadre non hiérarchique.
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L'institutionnalisation des pratiques organisationnelles : le cas du diagnostic en psychiatrieBazin, Yoann 05 October 2011 (has links) (PDF)
Cette thèse étudie le phénomène d'institutionnalisation des pratiques organisationnelles avec pour terrain d'observation le diagnostic en psychiatrie. Fondamentalement attaché à l'organisation comme objet d'étude, nous chercherons à répondre à une question de recherche qui y est profondément ancrée : Quels sont les phénomènes organisationnels qui participent de l'institutionnalisation des pratiques au quotidien ? Notre travail aura alors pour ambition de se confronter à trois difficultés principales : théorique, épistémologique et empirique. Dans un premier temps, il s'agira de clarifier conceptuellement la notion de pratique organisationnelle. En effet, si le practice turn est maintenant déjà bien engagé en Sciences de gestion, nous sommes encore loin d'une théorie qui, sans être unifiée, aurait au moins posé une définition claire de son concept central. Nous proposerons une revue de littérature problématisée des travaux portant sur la pratique qui posera l'institutionnalisation comme leur acte de naissance. Cela débouchera sur une grille de lecture de ces manières de faire instituées que sont les pratiques. Dans un deuxième temps, il nous faudra nous confronter à une difficulté épistémologique. La pratique, objet d'étude classique en anthropologie comme en sociologie, est un élément de la vie sociale qu'il est complexe de saisir au travers des catégories théoriques classiques. Il faudra interroger plus encore la notion de pratique pour comprendre comment sortir de l'impasse épistémologique que constitue le projet de construction d'une théorie de la pratique. Nous verrons en quoi c'est une théorie de la logique pratique qui sera notre véritable projet, et plus particulièrement l'origine historique de cette pratique et sa transmission quotidienne. Dans un troisième temps, il s'agira d'aborder le terrain d'observation fort de toutes ces exigences. Au-delà des difficultés classiques de l'étude empirique, c'est la restitution d'une compréhension pratique fine, fruit de plusieurs mois d'immersion, qu'il faudra être capable de transmettre. Afin de laisser au terrain son foisonnement et de ne pas le réduire à un ensemble d'observations directement capturées dans un cadre théorique, nous ferons le choix d'une synthèse scénarisée qui condensera quatre semaines de la vie du service. C'est une solution stylistique qui nous permettra de rendre compte d'un terrain débordant toujours le prisme particulier qui est le nôtre : l'institutionnalisation des pratiques organisationnelles.
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A la recherche du geste unique : pratique et théorie chez Alwin NikolaïsLawton, Marc 01 December 2012 (has links) (PDF)
Nikolaïs a prolongé la pensée de Laban et l'a enrichie en l'expérimentant sur les corps-mêmes des danseurs de sa compagnie. son approche s'est développée dans un va-et-vient constant entre les 'principles' et l'expérience sensible du corps dansant. les éléments de langage chorégraphique (qualités de 'motion', 'shape'...) et les outils pédagogiques de nikolaïs (décentrement, 'gestalt' ou totalité reconnaissable, triade technique-improvisation-composition...) se sont élaborés sans être soumis à un savoir théorique extérieur. Cet enseignement consiste à munir le corps et l'esprit d'un savoir et d'une conscience immédiate des facteurs entrant en jeu dans le mouvement dansé. L'étude tendra à affirmer que là où il y a pédagogie, il y a théorie. la 'theory' est chez Nikolaïs un moment d'investigation à travers l'improvisation où concept, chorégraphie et performances sont instantanés. l'improvisation, un des éléments-clés de la modernité en danse, semble donc représenter le processus privilégié où pratique et théorie se confondent ou se vérifient l'une l'autre. Par ailleurs, sera aussi questionnée la prétendue "universalité" des outils et éléments de syntaxe de Nikolaïs, par l'analyse du contexte particulier des années 1950 (historique, socio-politique, artistique et technologique) et l'idéologie très liée à la personnalité de son créateur et à l'engouement qu'il a suscité. On se propose donc de déconstruire le modèle en empruntant une troisième voie au-delà de l'héritage fidèlement entretenu ou rejeté pour tenter, en contrant la présence diffuse de cet enseignement en France, une réhabilitation et une analyse qui questionneront la pertinence et les enjeux de cette pensée aujourd'hui.
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La prévention des difficultés des entreprises : étude comparative entre le droit français et le droit marocainLyazami, Nahid 04 June 2013 (has links) (PDF)
Le traitement préventif et amiable des difficultés des entreprises est la solution idoine pour préserver des entreprises viables, apurer le passif et sauvegarder les emplois. Le législateur français, à travers la mise en place d'un arsenal juridique qui favorise le traitement précoce des difficultés des entreprises, a pu faire un pas géant vers la dissipation et l'éclipse de l'esprit répressif et pénal au profit des mesures de prévention et de réparation des dommages. Cette nouvelle conception de réaction prompte contre les difficultés des entreprises a trouvé un véritable engouement auprès du législateur marocain.
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Le désir dans les psychoses : problématique et incidences de la cure à partir de l'enseignement de Jacques LacanDe Battista, Julieta 08 June 2012 (has links) (PDF)
Trente ans après la mort de Lacan, les conséquences concernant la cure tirées de son enseignement sur les psychoses méritent une révision pour la période 1981-2011. Aujourd'hui, de nombreux analystes lacaniens traitent des patients psychotiques et essayent de rendre compte des effets. Pourquoi la psychanalyse s'avère-t-elle opérante dans l'abord des psychotiques? Bien que les effets de l'abord analytique soient reconnus par les analystes, leur théorisation entraîne des paradoxes comme celui qui soutient qu'il n'y a pas de désir dans les psychoses. Dans la mesure où Lacan a promu une éthique analytique fondée sur la fonction du désir de l'analyste comme ressort du transfert, l'exil du désir psychotique de la théorisation est contradictoire avec l'idée d'une cure possible. Celle-ci risque de se transformer en une thérapeutique. Cette recherche propose de réintroduire le concept de désir dans la théorisation de la cure analytique des psychoses. Tout d'abord, cette thèse s'est révélée nécessaire pour élucider les modifications de la position subjective repérées dans des cas de patients mélancoliques dont la présentation mortifiée initiale a connu une réversion vers la persécution. Le passage d'un désir aboli à un essai d'instituer le désir dans l'Autre exige de considérer que la psychose aussi est une affaire de désir. La question ne serait pas celle de l'absence du désir, sinon celle des modalités de support du désir que chaque patient psychotique pourrait mettre en place. L'abord analytique démontre à ce niveau son efficacité, qui n'est pas toujours garantie car dépendante d'une rencontre entre le psychotique et le désir de l'analyste.
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