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La classe moyenne dans l'idéologie du développementNoiseux, Andrée 05 January 2012 (has links)
Le but de cette thèse est de comprendre le rôle que l’idée de la classe moyenne joue dans l’idéologie du développement, plus particulièrement dans le contexte de l’Amérique latine. En examinant la théorie du développement, les analyses de classes marxistes et wébériennes, la théorie de la modernisation et l’approche de la dépendance, cette thèse considère si le concept de la classe moyenne masque les iniquités économiques et divise la classe non capitaliste, permettant de maintenir une société capitaliste qui profite démesurément à une petite élite. Plutôt que de délimiter la classe moyenne de façon qualitative ou quantitative, cette thèse la définit comme concept idéologique utilisant l’approche marxiste de matérialisme historique. Cette thèse trouve que l’idée de la classe moyenne est un concept fondamental dans la justification idéologique du capitalisme; le conflit entre les travailleurs et les capitalistes est masqué par le « conflit » entre la classe ouvrière et la classe moyenne qui recentre l’attention sur des relations de consommation plutôt que sur les rapports aux moyens de production. La thèse illustre ces concepts avec une étude de cas du développement de la classe moyenne et de la séparation légale des empleados (employés de bureau/cols blancs) et des obreros (les ouvriers/cols bleus) au Pérou au début du 20e siècle.
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Utopie et idéologie dans la science-fiction canadienne-française et québécoise / Utopia and Ideology in French-Canadian and Québécois Science FictionSerruys, Nicholas 01 September 2010 (has links)
Cette thèse porte sur la reconstitution imaginaire de l’histoire et de la société dans la science-fiction (SF) uchronienne et utopienne du Canada français et du Québec. À partir d’un survol de la poétique des genres dont il est question et d’un panorama historique de leur production globale et locale, ainsi que de l’approfondissement de l’exploitation particulière des notions d’idéologie et d’altérité dont ces œuvres font preuve, nous proposons une lecture allégorique du phénomène culturel d’après une étude de cas de la SF canadienne-française et québécoise (SFCFQ) contemporaine : La Suite du temps (1983/2004-2008), une trilogie romanesque de Daniel Sernine.
Bien que les littératures de SF nationales aient progressivement fait place à une littérature mondiale régie par des codes qui déterminent leur appartenance à une poétique spécifique, l’allégorie nationale se réalise de façon récurrente : est mise en œuvre une configuration dominante dans laquelle sont présentés des modèles mondiaux comme systèmes alternatifs, qui, tout en étant éloignés ou distanciés, évoquent inéluctablement le paysage, la langue, les mœurs et les valeurs des milieux culturels dans le cadre desquels les œuvres paraissent. Au delà d’une possibilité théorique de lecture, il y a des preuves empiriques de ce phénomène, surtout dans le cadre des sous-genres de l’utopie, de l’uchronie et de l’anticipation, où abondent des visions de soi et de la « nation » altérées qui sont inextricablement déterminées par le lieu de leur production.
Nous cherchons à mettre en valeur cet aspect de la SF à partir d’un survol des récits précurseurs de la SFCFQ contemporaine et d’une analyse approfondie d’une de ses œuvres charnières. Cette analyse comprendra deux lectures allégoriques, l’une au niveau régional, l’autre à l’échelle globale. Ainsi, nous espérons démontrer en quoi la SFCFQ s’inscrit dans la poétique de la SF dans son ensemble tout en constituant sa propre innovation critique ou « Novum », ce qui lui permet de se distinguer en tant que courant particulier.
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Utopie et idéologie dans la science-fiction canadienne-française et québécoise / Utopia and Ideology in French-Canadian and Québécois Science FictionSerruys, Nicholas 01 September 2010 (has links)
Cette thèse porte sur la reconstitution imaginaire de l’histoire et de la société dans la science-fiction (SF) uchronienne et utopienne du Canada français et du Québec. À partir d’un survol de la poétique des genres dont il est question et d’un panorama historique de leur production globale et locale, ainsi que de l’approfondissement de l’exploitation particulière des notions d’idéologie et d’altérité dont ces œuvres font preuve, nous proposons une lecture allégorique du phénomène culturel d’après une étude de cas de la SF canadienne-française et québécoise (SFCFQ) contemporaine : La Suite du temps (1983/2004-2008), une trilogie romanesque de Daniel Sernine.
Bien que les littératures de SF nationales aient progressivement fait place à une littérature mondiale régie par des codes qui déterminent leur appartenance à une poétique spécifique, l’allégorie nationale se réalise de façon récurrente : est mise en œuvre une configuration dominante dans laquelle sont présentés des modèles mondiaux comme systèmes alternatifs, qui, tout en étant éloignés ou distanciés, évoquent inéluctablement le paysage, la langue, les mœurs et les valeurs des milieux culturels dans le cadre desquels les œuvres paraissent. Au delà d’une possibilité théorique de lecture, il y a des preuves empiriques de ce phénomène, surtout dans le cadre des sous-genres de l’utopie, de l’uchronie et de l’anticipation, où abondent des visions de soi et de la « nation » altérées qui sont inextricablement déterminées par le lieu de leur production.
Nous cherchons à mettre en valeur cet aspect de la SF à partir d’un survol des récits précurseurs de la SFCFQ contemporaine et d’une analyse approfondie d’une de ses œuvres charnières. Cette analyse comprendra deux lectures allégoriques, l’une au niveau régional, l’autre à l’échelle globale. Ainsi, nous espérons démontrer en quoi la SFCFQ s’inscrit dans la poétique de la SF dans son ensemble tout en constituant sa propre innovation critique ou « Novum », ce qui lui permet de se distinguer en tant que courant particulier.
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La classe moyenne dans l'idéologie du développementNoiseux, Andrée 05 January 2012 (has links)
Le but de cette thèse est de comprendre le rôle que l’idée de la classe moyenne joue dans l’idéologie du développement, plus particulièrement dans le contexte de l’Amérique latine. En examinant la théorie du développement, les analyses de classes marxistes et wébériennes, la théorie de la modernisation et l’approche de la dépendance, cette thèse considère si le concept de la classe moyenne masque les iniquités économiques et divise la classe non capitaliste, permettant de maintenir une société capitaliste qui profite démesurément à une petite élite. Plutôt que de délimiter la classe moyenne de façon qualitative ou quantitative, cette thèse la définit comme concept idéologique utilisant l’approche marxiste de matérialisme historique. Cette thèse trouve que l’idée de la classe moyenne est un concept fondamental dans la justification idéologique du capitalisme; le conflit entre les travailleurs et les capitalistes est masqué par le « conflit » entre la classe ouvrière et la classe moyenne qui recentre l’attention sur des relations de consommation plutôt que sur les rapports aux moyens de production. La thèse illustre ces concepts avec une étude de cas du développement de la classe moyenne et de la séparation légale des empleados (employés de bureau/cols blancs) et des obreros (les ouvriers/cols bleus) au Pérou au début du 20e siècle.
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Les idéologies dans l'Idéologie: Une structure complexe dans la philosophie de Louis AlthusserCôté, Luc January 1995 (has links) (PDF)
En 1969-1970, Louis Althusser a écrit un texte d'une soixantaine de pages intitulé "Idéologie et appareils idéologiques d'État". Celui-ci était l'ébauche d'une théorie des idéologies inspirée principalement par L'idéologie allemande de Karl Marx. Par ce texte, Althusser cherchait, vraisemblablement, à préciser la position marxienne, devenue marxiste, concernant l'idéologie en général. Mon essai vise essentiellement, par extrapolation sur les données marxistes et althusseriennes, à reconstruire la théorie d'Althusser, pour en faire une théorie des idéologies qui soit moins générale, spécifiant les diverses formes qu'implique l'esquisse d'Althusser.
Sous la plume de Louis Althusser, le mot idéologie semble souvent référer, selon le contexte, à des concepts différents. Le but de mon texte est, justement, de définir ces concepts. Il est certain que, comme ébauche, le texte d'Althusser laisse une latitude appréciable lorsqu'il s'agit de définition de l'idéologie. Il me semble, cependant, avoir réussi à circonscrire l'idéologie à la Althusser dans des limites raisonnables. Tout d'abord, il m'apparaît qu'il faille situer l'Idéologie là où elle apparaît généralement, i.e. dans une conscience idéelle d'origine matérielle. Après avoir situé l'Idéologie par rapport à l'univers, je cherche à regrouper les idéologies sous des dénominations représentant leurs portées sur les individus. De cette démarche ressort trois étiquettes principales, soit celles que j'ai baptisées l'idéologie atomique, l'idéologie langagière, et l'idéologie partisane. Cette structure hiérarchique étant établie, je tente d'inclure leur mode de fonctionnement respectif (et interdépendant) dans un contexte réel, vrai... matériel, qui correspond à la vision, que j'ai baptisée de suprématie idéologique, de Louis Althusser. Par la suite, je propose une thèse personnelle qui me semble compléter celle d'Althusser. Cette dernière, que j'appelle synarchie structurale, suppose une fonction de l'idéologie qui ne se limite plus à la simple persuasion/dissuasion, mais qui, plutôt, détourne l'attention d'une classe sociale dite dominée des véritables causes de son asservissement à une classe dite dominante.
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Aspects de la réception des romans de Michel Houellebecq en FranceTepes, Gabriela Loredana January 2009 (has links) (PDF)
Notre travail propose une analyse de la réception des romans de Michel Houellebecq en France et son enjeu est de dégager la construction idéologique produite par le texte de fiction dans le champ littéraire à partir de ce cas singulier. L'inscription du texte fictionnel dans le discours social a -comme ce travail se propose de le démontrer -un double rôle modélisateur, puisque, suite au processus de lecture et aux phénomènes de réception, elle produit une redéfinition des critères esthétiques d'appréciation de l'oeuvre, mais aussi un nivellement des repères idéologiques de l'époque. À partir de l'observation que l'appréciation esthétique des romans houellebecquiens acquiert un rôle secondaire par rapport avec la question de la modélisation épistémique de la contemporanéité faite par l'auteur tant dans ses romans que dans ses prises de position assertoriques, notre travail s'est donné comme but de cerner la manière dont la fiction institue de nouvelles tensions idéologiques, mais aussi des prémisses pour de nouvelles zones de consensus social. Un premier chapitre analytico-descriptif met donc en lumière les contraintes topiques que les romans et les prises de position médiatiques de Michel Houellebecq ont prédéfinies dans le champ social. Le deuxième chapitre cerne la manière progressive dont les lectures idéologiques de ses romans ont été privilégiées dans le champ littéraire français actuel. Le troisième chapitre analyse les diverses stratégies et classifications argumentatives définies en rapport avec l'oeuvre de Houellebecq, mais aussi en rapport avec l'acteur social Houellebecq, pour rendre compte de la place secondaire que la question du caractère fictionnel de ses représentations du monde contemporain a acquise. Les conclusions de notre travail rendent compte, de manière synthétique, de la manière dont la question de la pertinence gnoséologique du modèle de réalité proposé par Michel Houellebecq devient un topos définitoire de la construction idéologique cristallisée par la communauté lectorale en réponse aux messages fictionnels et assertoriques de l'auteur.
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Le défi de se faire entendre : les pères au QuébecGibeault, François January 2009 (has links) (PDF)
Ce mémoire a comme objectif d'analyser pourquoi les pères ont autant de difficultés à se faire entendre. L'hypothèse émise est qu'un bloc hégémonique, tel que décrit par le cadre d'analyse d'Antonio Gramsci, étoufferait la capacité d'expression des pères par plusieurs discours qui occupent, en profondeur, non seulement la place publique, mais aussi notre conception de la société et ainsi limitent et façonne l'utilisation que nous pouvons faire du langage. Les discours des pères qui veulent émerger seraient incompatibles avec ces discours hégémoniques. Ces discours hégémoniques seraient liés au besoin de reproduction des ressources humaines de l'État. La propagation du bloc hégémonique se ferait par le contrôle de l'utilisation des mots entourant le débat et l'isolement des points litigieux auprès de spécialistes ancrés dans un corporatisme qui évite toute remise en question. L'instrumentalisation de l'appareil judiciaire, notamment l'utilisation de la Charte des droits et
libertés, des lois coercitives, les arrestations préventives des pères ainsi que la censure envers ceux qui menaceraient les discours hégémoniques seraient les outils qui assureraient la conservation du niveau de pénétration du bloc hégémonique.
Cependant, la poursuite de la pseudo-guerre civile que ce bloc a établie entre les hommes et les femmes, notamment dans le dossier de l'élevage des enfants, est une fausse route. Une alliance devrait se former entre les hommes et les femmes pour faire pression sur l'État avant que celui-ci ne se range éventuellement du côté de l'homme pour mieux gérer la femme. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Père, Famille, Pourvoyeur, Patriarcat, Matriarcat.
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La mise en scène du néolibéralisme dans le cycle Les gestionnaires de l'apocalypsePiette, Isabelle January 2006 (has links) (PDF)
Cette recherche analyse la mise en scène du néolibéralisme dans le cycle romanesque Les Gestionnaires de l'apocalypse. On tente d'y mettre à jour les relations qui unissent la création littéraire au discours social, de saisir comment la fiction expose les vues de l'auteur, Jean-Jacques Pelletier, sur le néolibéralisme et de déchiffrer la signification nouvelle que prend cette problématique dans l'oeuvre. Pour ce faire, on s'inspire de la perspective sociocritique et on postule que tout roman est un produit symbolique qui se nourrit des tensions idéologiques présentes dans le discours social de l'époque. On étudie donc l'inscription de la socialité et de l'idéologie dans les textes romanesques. Dans ce cadre, on entame l'analyse par une mise en contexte sociohistorique de la problématique néolibérale, de la production du corpus littéraire, ainsi que du projet d'écriture de l'auteur. On examine, par la suite, les structures, les thématiques et les procédures de textualisation des romans pour en saisir le fonctionnement. On dégage ainsi la machine narrative du cycle romanesque, sa quête de sens, son univers imaginairement concret, les structures systémiques de son microcosme et le schéma relationnel de ses personnages. On se penche alors sur la mise en scène du néolibéralisme et on met à jour sa dynamique idéologique. En analysant les interactions entre les diagnostics contextuels, les prises de position idéologiques et les confrontations des personnages principaux, on exhume le discours du cycle et sa critique du néolibéralisme. Au terme de l'analyse, les résultats obtenus mettent en lumière les relations de pouvoir qu'exercent les organisations sur les individus et l'implantation de dispositifs de contrôle social, politique, économique et culturel par le discours néolibéral. On estime ainsi que le cycle Les Gestionnaires de l'apocalypse prend position par son questionnement sur la liberté individuelle et son métissage hybride de matériaux scripturaux. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Sociocritique, Néolibéralisme, Aliénation, Représentation sociale, Idéologie, Discours social.
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La conscience de l'action : l'engagement d'Albert Camus et de George OrwellGuindon, Philippe January 2007 (has links) (PDF)
Dans une perspective de l'histoire intellectuelle, notre étude traite, par une approche comparative, de l'engagement des écrivains Albert Camus (1913-1960) et George Orwell (1903-1950). Notre recherche vise à mettre l'accent sur la notion de responsabilité dans l'engagement des deux auteurs. Cette dimension, qui est perceptible dans tous les combats dont George Orwell et Albert Camus ont pris part dans la première moitié du 20e siècle, est perçue par nous comme une caractéristique qui ne fut pas partagée par beaucoup d'intellectuels en Europe à la même époque. En situant le parcours des deux auteurs dans le contexte historique de la période européenne s'étalant de l'entre-deux-guerre au début de la guerre froide, nous démontrerons que la pensée et le parcours engagé de Camus et d'Orwell comportent de nombreuses similitudes. Par l'analyse de leurs écrits, essais, articles de journaux et correspondances, qui s'avèrent des témoignages directs de la guerre civile espagnole, de la Deuxième Guerre mondiale ainsi que du début de la guerre froide, notre étude a pour objectif d'établir la concordance de leur engagement. Nous allons également vérifier que leur engagement était de nature socialiste et qu'il se distinguait de la majorité de ceux de leurs contemporains par son caractère antistaliniste. En procédant tout d'abord à l'analyse de leur influence ainsi que de leur expérience respective, nous allons examiner d'une façon théorique leur écrit ainsi que leur critique des idéologies radicales tels l'impérialisme, le fascisme, le nazisme et le stalinisme. Cette approche nous permettra de faire ressortir les valeurs pour lesquelles Camus et Orwell ont combattu tout au long de leur vie. Ces valeurs sont le combat pour la vérité, la lutte pour la sauvegarde de la liberté et la recherche d'une solution socialiste démocratique et non dogmatique. Bien que de nationalité et de culture différente (Camus étant Français et Orwell Britannique), le témoignage engagé et socialiste des deux auteurs est une courageuse démonstration de la survie d'une conscience indépendante et responsable au moment où l'Europe succombe à une « intoxication » idéologique sans précédent. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Deuxième Guerre mondiale, Engagement, Europe, Idéologie, Socialisme, Totalitarisme, 20e siècle.
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L'intégration du mouvement indigène dans la république bolivarienne du Vénézuela : un instrument politique de légitimationBonnassies, Violaine 06 1900 (has links) (PDF)
Quelle est la finalité de l'intégration politique du mouvement indigène dans un pays où les peuples indigènes ne représentent que 2,3% de la population du Venezuela? Cette interrogation justifie ce présent mémoire qui se veut une réflexion critique sur les enjeux de la politique indigène menée par le nouveau régime bolivarien, depuis l'arrivée de Chavez à la présidence, le 6 décembre 1998. L'ampleur du prolongement politique de la question indigène dans le régime bolivarien contraste avec un mouvement indigène peu institutionnalisé sur le plan national. En effet, les peuples indigènes du Venezuela ne comptent pas avec un passé solide de convergence de leurs luttes sociales. Néanmoins, l'arrivée au pouvoir du mouvement politique porté par Chavez consacre une reconnaissance juridique sans précédent des droits des peuples indigènes. Quelle est la nature des modalités d'inclusion mises en œuvre par le régime bolivarien? Peut-on pour autant parler de l'essor du mouvement indigène au Venezuela? Ces questionnements guident le développement de cette présente recherche dans le but de cerner les ressorts à l'œuvre dans ce processus d'intégration. Dans cette perspective, cette étude distingue deux types de facteurs qui aident à comprendre cette visibilité politique nouvelle de l'enjeu indigène au Venezuela. D'une part, nous relevons des facteurs conjoncturels déterminants, liés au contexte de crise institutionnelle du pays et à la transnationalisation du mouvement indigène. D' autre part, nous tentons de cerner la relation spécifique qu'entretient l'idéologie bolivarienne avec la question indigène dans le processus politique du mouvement chaviste. Notre démonstration s'articule en relation avec une démarche empirique, issue d'une recherche de terrain effectuée pendant un mois, en mars 2006. Après avoir exposé les ressorts théoriques de notre analyse, nous appréhendons les ressorts contextuels de cette émergence, pour aboutir ensuite, dans un troisième chapitre, sur l'analyse du « cadre » bolivarien comme facteur surdéterminant de ce processus d'intégration. Enfin, nous terminons cette recherche en nuançant la portée effective d'une telle intégration et en traçant les lignes de défis pour l'avenir du mouvement indigène vénézuélien. Cette recherche est guidée par l'hypothèse que l'intégration politique de la question indigène est au service de l'idéologie bolivarienne et sert ainsi à légitimer le processus de la Révolution chaviste. Cette intégration se définit alors davantage comme un instrument de légitimation dans une stratégie politique spécifique, plutôt que comme l'aboutissement d'un travail soutenu de convergence mené par un mouvement social solide.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : mouvement indigène, CONIVE, idéologie bolivarienne, populisme, intégration politique, chavisme.
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