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Au-delà des bonnes intentions : réflexions d’intervenants sociaux non-autochtones sur leur pratique auprès des Autochtones au Canada

Lemay, Maryse 09 1900 (has links)
Pendant longtemps, l’assimilation a été la manière privilégiée par le gouvernement canadien pour intégrer les communautés autochtones à la société canadienne. Les pratiques des intervenants sociaux non-autochtones se situaient alors principalement dans cette idéologie et, par conséquent, ils ont contribué à opprimer les Autochtones. En raison de ces événements historiques, l’intervention sociale non-autochtone n’a pas très bonne réputation dans les communautés autochtones du Canada. En effet, bien que l’intervention sociale s’actualise dans le présent, elle est teintée d’une histoire et réinterprétée à partir des mémoires collectives et individuelles. Cette recherche s’inscrit alors dans une réflexion sur les fondements et la nature du travail social non-autochtone en milieu autochtone au Canada. L’objectif de ce mémoire est donc de comprendre comment des intervenants sociaux non-autochtones se perçoivent dans le contexte de leur pratique auprès des populations autochtones au Canada. Les données furent recueillies lors d’entrevues semi-dirigées réalisées auprès de onze intervenants sociaux allochtones pratiquant dans des contextes différents, mais tous auprès des Premières Nations ou Inuits au Canada. La théorie des représentations sociales nous a guidée dans l’analyse qualitative des données collectées. Au terme de cette recherche, nous avons constaté que les intervenants sociaux non-autochtones rencontrés ont des représentations assez critiques envers le travail social non-autochtone en milieu autochtone. Cela les amène à se percevoir différemment, voire plus positivement, par rapport à leurs perceptions de leur profession dans les contextes autochtones. Leur univers de représentations professionnelles influence donc le développement d’une pratique qui se situe en marge des approches occidentales dominantes actuelles. / For a long time, assimilation was the government’s method of choice when integrating Indigenous communities into Canadian society. Non-native social workers’ practices figured predominantly within this ideology, and consequently, they contributed to the oppression of the Natives. Due to these historic events, non-native social intervention has a poor reputation in Indigenous communities in Canada. In fact, even though social intervention is presently evolving, it is still tainted by its history and reinterpreted by the collective and individual memories of the oppressed. It is therefore deemed important to study the way in which non-native social workers situate themselves with regards to these issues. This paper focuses primarily on the fundamentals and the nature of non-native social work in an indigenous context in Canada. The purpose of this research is to understand how non-native social workers situate and perceive themselves during their work with Natives. The data were collected during semi-structured interviews with 11 non-native social workers in various social environments, but all with First Nations people or Inuits of Canada. The social representation theory guided this research to a qualitative analysis of the data collected. During this research, it was found that social workers have a critical representation of social work in a non-native context. This brings them to perceive themselves differently, even more positively, compared to the perceptions they have of their professions in this Indigenous context. Their professional representations therefore influences the development of a practice situated on the periphery of current dominant Western approaches.
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Du risque au péril, dialectiques de la protection du vulnérable : la pratique du mandat judiciaire en direction des majeurs protégés / From risk to peril and dialectics of the protection of society’s most vulnerable : practice of the judicial mandate towards protected adults

Wanègue, Mickaël 17 March 2016 (has links)
Le mandataire judiciaire à la protection des majeurs (MJPM) intervient dans la vie d’autrui par décision de justice. Entre un cadrage de cette mission par des textes de loi et le face-à-face avec le majeur vulnérable, comment incarne-t-il sa mission de protection ? Et plus encore, quels sont les débats et les choix qui lui sont propres pour l’accomplir ? C’est par une approche qui articule l’ergologie et l’interaction langagière que nous observons sa pratique professionnelle au regard de la notion d’activité. Des entretiens avec des MJPM et avec leur direction, puis des observations directes de temps d’échange MJPM-majeur protégé apportent un éclairage nouveau sur la mission de protection. La relation humaine sous ce cadre juridique et dans la confrontation à la vulnérabilité est privilégiée. La pratique des MJPM est traversée de trois axes qui se croisent : l’autorité de justice, la vulnérabilité et l’autonomie à favoriser telle que la Réforme de la protection du 5 mars 2007 l’a introduite dans son cadre législatif. Les débats de normes avec leurs valeurs centrales partent de ce point nodal pour le MJPM. En conséquence, cette recherche les fait ressortir tantôt comme contenu de réflexion, tantôt comme besoin de formation pour mieux remplir sa mission. / Subsequent to court decision, authorized representatives (MJPMs) intervene in the lives of vulnerable adults ostensibly to ensure their protection. When contemplating statutory legislation and one-to-one interaction with vulnerable person/s, the central question is: How do MJPMs enact their perceived protection missions? Questions surround both debate and the choices proposed, and the strategies employed by authorized representatives when implementing the requisite protection policies. Professional practice investigates the notion of activity via a combination of ergology and language interaction. Interviews with MJPMs and their managers, and field observation of the interaction between MJPMs and protected adults elucidated the reality of the mission of protection. Priority is given to the human relationship institutionalized through a legal framework and confrontation with vulnerability. MJPM practices are crossed by three axes that have been identified and which intersect each other, i.e., the authority of the judiciary, vulnerability, and the self-autonomy of the protected person according to the legal reform of 5 March 2007. For the MJPM, debate surrounding the perceived norms, together with some main values, starts from this nodal point. The purpose of this study is not only to explicate and emphasize these values, but to underscore their value as training needs for the better fulfillment of the MJPMs’ mission.
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Pratiques associatives et construction d'un espace social citoyen à Trou du Nord (Haïti)

Brutus, Nora 11 1900 (has links)
Ce mémoire traite de la construction d’un espace social citoyen à partir de l’analyse du travail d’intervention de deux organismes locaux situés à Trou du Nord (Haïti). Il s’agit d’explorer les manières dont les membres se représentent et s’approprient leur statut de citoyen. Pour mettre l’emphase sur les mécanismes associatifs et sociaux qui interviennent dans la construction de ce que nous nommons "espace social citoyen", nous avons mené une recherche qualitative dont la charpente interprétative est conçue avec l’aide des outils théorico-pratiques de la politique de participation (Barber, 1997) et l’intervention sociale collective (Lamoureux, 1991). Nous avançons l’hypothèse centrale que les pratiques associatives sont le vecteur de la construction d’un espace social citoyen à Trou du Nord. Cette hypothèse centrale est soutenue par deux hypothèses opératoires portant sur les conditions d’exercice de citoyenneté et l’affirmation individuelle de l’appartenance des membres à l’espace commun. Nous avons recueilli quatorze entretiens semi-directifs effectués avec les membres de l’Assemblée Populaire Veye Yo Trou du Nord (APVT) et du Rassemblement des Militants Solidaires de Trou du Nord (RAMSO). Les résultats de la recherche indiquent que les membres de ces deux organisations manifestent une grande volonté de contribuer au développement de leur localité et au «mieux-être» de la population. Leur implication directe dans les affaires politiques et sociales s’accompagne des exigences pour que l’État prenne en charge ses responsabilités vis-à-vis de ses citoyens. Cette liberté d’action repose sur le partage de leurs expériences individuelles et sur une grande connaissance des divers aspects des réalités locales auxquelles sont confrontés quotidiennement les citoyens. Ces deux groupes sont conçus comme des espaces de sociabilité, des lieux publics et dynamiques issus de l’activité commune et des divers types d’interactions au niveau local. Toujours d’après l’analyse, les membres de ces deux groupes interviennent sur un problème d’ensemble collectif au niveau local sans pour autant négliger leurs propres intérêts. Ils s’inscrivent dans le jeu de marchandage électoral et apprennent à leurs membres à se comporter comme une communauté d’intérêts et d’actions, elle-même inscrite dans l’ensemble des interactions, des processus et des dynamiques de résolution des problèmes au niveau local. Un tel constat vient à la fois valider certaines de nos hypothèses tout en révélant les limites de l’idée de la construction d’un espace social citoyen. D’une part, la volonté de contribuer au «mieux-être» de la population, la nécessité de prendre la parole, d’exprimer les problèmes collectifs et individuels, le souci d’avoir un contrôle sur l’action des dirigeants élus sont autant d’enjeux qui leur ont permis de passer de leur vécu particulier à une vision plus large des intérêts collectifs et à la définition des tâches qu’ils estiment correspondre au rôle citoyen qui leur incombe. D’autre part, leur positionnement dans le champ politique notamment au moment des élections les fait apparaître comme des groupes partisans, c'est-à-dire qu’ils ne sont pas toujours dans la construction de l’intérêt général. Nous concluons que ce double aspect s’avère nécessaire aussi bien à la construction de l’espace social citoyen qu’au fonctionnement démocratique au niveau local. Car, en plus de se définir comme citoyens et d’affirmer leur appartenance communautaire, les membres développent les capacités critiques face aux gestes et actes posés autant par les dirigeants locaux que par l’État haïtien lui-même. Ils acquièrent aussi les habilités de participer, même dans les interstices, aux jeux sociopolitiques faisant partie du processus de renforcement de la citoyenneté et d’un système démocratique en construction. / This master thesis focuses on the construction of a social citizen from the analysis of the intervention of two local agencies located in "Trou du Nord" (Haiti). It is exploring ways in which members will represent their ownership and represent their citizenship status. We put emphasis on the social mechanisms and associations involved in building what we call "citizen social space". We have conducted a qualitative research from the works of Barber (1997) on practical policy participation and those of Lamoureux (1991) on collective social action. We assume, as central hypothesis, that associative practices are the main vector for construction of a citizen social space in "Trou du Nord". This central hypothesis is supported by two secondary one interested on the operating conditions for the exercise of citizenship and the affirmation of individual members belonging to the common area. We have made fourteen semi-structured interviews conducted with members of the "Assemblée Populaire Veye Yo Trou du Nord (APVT)" and the "Rassemblement des militants solidaires de Trou du Nord (RAMSO)". The results indicate that members of both organizations show great willingness to contribute to the development of their locality and "wellbeing" of the population. This freedom of action is based on sharing their individual experiences and their extensive knowledge of the local realities faced daily citizens. Both groups are designed as spaces of sociability, as public and dynamics places reflecting the various types of local interaction. According to the analysis, members of both groups get involved in resolving collective problems at the local level without neglecting their own interests. They are part of the game of electoral bargaining and teach their members to behave as a community of interests and action, itself contained in all interactions, processes and dynamic resolution of problems local level. Those findings validate some of our hypothetical assumptions and reveal at the same time their limits. On the one hand, the willingness to help with the wellbeing on the population, with the need for the people to speak out and to express their collective and individual problems, with the desire to have control over the elected leaders actions, are all issues that allowed the groups to pursue broader collective interest and to define themselves as a citizen social space. On the other hand, their position in the political arena especially at election time makes them appear as groups of supporters, that is to say they are not always in the construction of the general interest. We conclude this dual aspect is necessary both for the construction of a citizen social space and that of democratic citizen at the local level. In addition, those two groups help citizen to assert their sense of belonging to a local community. They help them also to develop capacities to criticize actions taking by both local and national leaders. They help them also to acquire the skills to participate – even though in the interstices – at the sociopolitical games as part of the process of building citizenship and a democratic system under construction.
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Entre contestation et résignation : l’expérience de profilage racial de jeunes racisés ayant reçu des constats d’infraction dans le cadre du contrôle de l’occupation de l’espace public montréalais

Casséus, Thierry 02 1900 (has links)
Ce mémoire explore le vécu et la construction de l’expérience de jeunes racisés ayant reçu des constats d’infraction dans le cadre de leur occupation de l’espace public montréalais. Il s’agit spécifiquement d’appréhender, à partir de la sociologie de l’expérience de Dubet (1994), le profil et les conditions de vie, la présence dans l’espace public, les raisons et la nature des constats d’infraction, les stratégies mises en œuvre face au profilage racial ainsi que les conséquences du profilage racial sur les jeunes racisés. Se situant dans une perspective qualitative, la méthodologie de recherche a reposé sur le recueil de dix entrevues semi-dirigées, soit neuf jeunes hommes et une jeune fille entre 18 et 30 ans ayant eu des contacts avec la police dans le cadre du contrôle de l’espace public à Montréal. Basée essentiellement sur l’approche mixte de Miles et Huberman (2003), l’analyse du corpus a permis de rendre compte de l’hétérogénéité de l’expérience des jeunes racisés et profilés interrogés et de dégager deux types d’expérience de profilage racial : les contestataires et les résignés. Si les interactions avec les forces de l’ordre engendrent des traitements perçus comme discriminatoires, l’expérience se construit en fonction de la nature des interactions, du niveau de maturité et de la tranche d’âge des jeunes et elle se décline en une logique de soumission et une logique de lutte pour la contestation des constats d’infraction. Les résultats de la recherche démontrent par ailleurs la pertinence de l’accompagnement du jeune au niveau de la prise de conscience de ses droits et de la contestation des tickets reçus. / This memoir explores the real-life experience and the construction of the experience of racialized youths who have received statements of offense for having occupied the Montreal public space. Using the Sociology of experience theorized by Dubet (1994), the profile and the living conditions, the presence in public areas, the reasons and nature of the statements of offense, the strategies implemented for racial profiling along with its consequences on the racialized youths all must be apprehended. Based on a qualitative perspective, the research method was founded on 10 semi-structured interviews where 9 young men and 1 one young lady between the ages of 18 and 30 who have had encounters with the police concerning the control of the public space in Montreal. Essentially based on the mixed approach of Miles and Huberman (2003), the corpus analyze helped to understand heterogeneity of the experience of racially profiled youths questioned. It was possible to distinguish two types of racial profiling experience: the protesters and the resigned. If the interactions with law enforcement create treatments that are perceived to be discriminatory, the experience is constructed according to the nature of the interaction, the maturity level and the age group of the youths and comes in submission or contest strategies. The results of the research demonstrate otherwise the relevance of the youth's accompaniment at the level of realization of their rights and the protestation of the received infractions.
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Gouvernance et innovation sociale : le centre communal d'action sociale de Besançon (1972-2016) / Governance and social innovation : the municipal center of action social of Besançon (1972-2016)

Roy, Jean-Baptiste 28 November 2016 (has links)
Les Centres communaux d’Action sociale (CCAS), outils principaux des politiques de solidarité mises en œuvre par les municipalités, dispensent ce qu’il est convenu d’appeler une "aide facultative", en regard de l’aide traditionnelle des Conseils départementaux, chefs de file en ce domaine sur leurs territoires. À Besançon, depuis 1972, le CCAS est reconnu comme très en avance et très innovant. Mais, depuis quelques années, le sentiment d’un amenuisement de son champ d’action et de son influence se fait sentir : c’est dans ce contexte d’incertitude que l’institution a fait vœu de disposer d’un travail d’analyse et d’expertise prenant appui sur la sociologie des politiques sociales. L’organisation interne (les relations entre directions, les liens entre élus et techniciens…) et l’environnement externe (les rapports avec la mairie, le département, et l’ensemble des partenaires) posent la question de la place de l’intervention communale, en termes de prérogatives et de frontières. En partant de l’exemple bisontin, un regard plus général permet de mettre au jour les similitudes et les contrastes de structures comparables. Cette étude, appuyée par un financement CIFRE et reposant sur un paradigme interactionniste, allie à la fois approche technique et point de vue scientifique : elle propose des préconisations pratiques et des perspectives théoriques. / The Municipal Centers of Social Action (MCSA), main tools implemented and used by municipalities in promoting solidary policies, is providing what is well known under the name of a "facultative assistance", regarding the traditional help of Departmental councils, the leader in this domain on their territories. In Besançon, since 1972, the MCSA is recognize as well advanced and innovative. However, in the last couple of years, the MCSA usage has declined and its influence has been increasing. In this context of doubt, the institution has made the wish to provide the framework for the analysis and an expertise expanding on the sociology of social policies. The nature of the working relationships within the internal organization (relationships between the team Management, relationships between the elected officials and the technicians…) and the external environment (Relationships with the City, the Department, and the whole partner’s assembly), raise the question about the status of the municipal intervention, regarding the prerogatives and the boundaries. Referring to Bisontin’s example, a general vision allows enlightening of the similarities and the contrasts of comparable structures. This study, approved by an "ICFR" (Industrial Convention of Formation by the Research), and laying on an interactional paradigm, allies at the same time technical approach and scientific point of view: it suggests practical recommendations and theoretical perspectives.
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Pratiques associatives et construction d'un espace social citoyen à Trou du Nord (Haïti)

Brutus, Nora 11 1900 (has links)
Ce mémoire traite de la construction d’un espace social citoyen à partir de l’analyse du travail d’intervention de deux organismes locaux situés à Trou du Nord (Haïti). Il s’agit d’explorer les manières dont les membres se représentent et s’approprient leur statut de citoyen. Pour mettre l’emphase sur les mécanismes associatifs et sociaux qui interviennent dans la construction de ce que nous nommons "espace social citoyen", nous avons mené une recherche qualitative dont la charpente interprétative est conçue avec l’aide des outils théorico-pratiques de la politique de participation (Barber, 1997) et l’intervention sociale collective (Lamoureux, 1991). Nous avançons l’hypothèse centrale que les pratiques associatives sont le vecteur de la construction d’un espace social citoyen à Trou du Nord. Cette hypothèse centrale est soutenue par deux hypothèses opératoires portant sur les conditions d’exercice de citoyenneté et l’affirmation individuelle de l’appartenance des membres à l’espace commun. Nous avons recueilli quatorze entretiens semi-directifs effectués avec les membres de l’Assemblée Populaire Veye Yo Trou du Nord (APVT) et du Rassemblement des Militants Solidaires de Trou du Nord (RAMSO). Les résultats de la recherche indiquent que les membres de ces deux organisations manifestent une grande volonté de contribuer au développement de leur localité et au «mieux-être» de la population. Leur implication directe dans les affaires politiques et sociales s’accompagne des exigences pour que l’État prenne en charge ses responsabilités vis-à-vis de ses citoyens. Cette liberté d’action repose sur le partage de leurs expériences individuelles et sur une grande connaissance des divers aspects des réalités locales auxquelles sont confrontés quotidiennement les citoyens. Ces deux groupes sont conçus comme des espaces de sociabilité, des lieux publics et dynamiques issus de l’activité commune et des divers types d’interactions au niveau local. Toujours d’après l’analyse, les membres de ces deux groupes interviennent sur un problème d’ensemble collectif au niveau local sans pour autant négliger leurs propres intérêts. Ils s’inscrivent dans le jeu de marchandage électoral et apprennent à leurs membres à se comporter comme une communauté d’intérêts et d’actions, elle-même inscrite dans l’ensemble des interactions, des processus et des dynamiques de résolution des problèmes au niveau local. Un tel constat vient à la fois valider certaines de nos hypothèses tout en révélant les limites de l’idée de la construction d’un espace social citoyen. D’une part, la volonté de contribuer au «mieux-être» de la population, la nécessité de prendre la parole, d’exprimer les problèmes collectifs et individuels, le souci d’avoir un contrôle sur l’action des dirigeants élus sont autant d’enjeux qui leur ont permis de passer de leur vécu particulier à une vision plus large des intérêts collectifs et à la définition des tâches qu’ils estiment correspondre au rôle citoyen qui leur incombe. D’autre part, leur positionnement dans le champ politique notamment au moment des élections les fait apparaître comme des groupes partisans, c'est-à-dire qu’ils ne sont pas toujours dans la construction de l’intérêt général. Nous concluons que ce double aspect s’avère nécessaire aussi bien à la construction de l’espace social citoyen qu’au fonctionnement démocratique au niveau local. Car, en plus de se définir comme citoyens et d’affirmer leur appartenance communautaire, les membres développent les capacités critiques face aux gestes et actes posés autant par les dirigeants locaux que par l’État haïtien lui-même. Ils acquièrent aussi les habilités de participer, même dans les interstices, aux jeux sociopolitiques faisant partie du processus de renforcement de la citoyenneté et d’un système démocratique en construction. / This master thesis focuses on the construction of a social citizen from the analysis of the intervention of two local agencies located in "Trou du Nord" (Haiti). It is exploring ways in which members will represent their ownership and represent their citizenship status. We put emphasis on the social mechanisms and associations involved in building what we call "citizen social space". We have conducted a qualitative research from the works of Barber (1997) on practical policy participation and those of Lamoureux (1991) on collective social action. We assume, as central hypothesis, that associative practices are the main vector for construction of a citizen social space in "Trou du Nord". This central hypothesis is supported by two secondary one interested on the operating conditions for the exercise of citizenship and the affirmation of individual members belonging to the common area. We have made fourteen semi-structured interviews conducted with members of the "Assemblée Populaire Veye Yo Trou du Nord (APVT)" and the "Rassemblement des militants solidaires de Trou du Nord (RAMSO)". The results indicate that members of both organizations show great willingness to contribute to the development of their locality and "wellbeing" of the population. This freedom of action is based on sharing their individual experiences and their extensive knowledge of the local realities faced daily citizens. Both groups are designed as spaces of sociability, as public and dynamics places reflecting the various types of local interaction. According to the analysis, members of both groups get involved in resolving collective problems at the local level without neglecting their own interests. They are part of the game of electoral bargaining and teach their members to behave as a community of interests and action, itself contained in all interactions, processes and dynamic resolution of problems local level. Those findings validate some of our hypothetical assumptions and reveal at the same time their limits. On the one hand, the willingness to help with the wellbeing on the population, with the need for the people to speak out and to express their collective and individual problems, with the desire to have control over the elected leaders actions, are all issues that allowed the groups to pursue broader collective interest and to define themselves as a citizen social space. On the other hand, their position in the political arena especially at election time makes them appear as groups of supporters, that is to say they are not always in the construction of the general interest. We conclude this dual aspect is necessary both for the construction of a citizen social space and that of democratic citizen at the local level. In addition, those two groups help citizen to assert their sense of belonging to a local community. They help them also to develop capacities to criticize actions taking by both local and national leaders. They help them also to acquire the skills to participate – even though in the interstices – at the sociopolitical games as part of the process of building citizenship and a democratic system under construction.
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La problématique des enfants de la rue à Port-au-Prince et les stratégies d'interventions des institutions de prise en charge

Eugene, Chrismene 07 1900 (has links)
No description available.
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La cité des enfants des rues. Représentations, politiques et expériences des jeunesses urbaines marginales à Mexico et Tijuana. / The city of the street children. Representations, policies and experiences of marginalised urban youth in Mexico City and Tijuana.

Pochetti, Irène 27 February 2017 (has links)
Cette thèse traite de la question des enfants des rues au Mexique, de son histoire, de sa construction en enjeu social et de l’expérience des jeunes aux marges des villes de Mexico et de Tijuana. Symbole de « l'enfance délaissée » dans les pays en voie de développement, cette catégorie sociale a été l'une des « priorités officielles » du premier gouvernement élu démocratiquement à la tête du pays en 2000. La thèse montre comment se configure le monde des enfants des rues en analysant les acteurs de l’intervention sociale auprès des jeunes mais également la façon dont se déploient les existences de ces jeunesses urbaines marginales dans un pays traversé par d’importantes reconfigurations politiques et sociétales. Par une approche sociohistorique de 1880 à nos jours, cette thèse se penche en premier lieu sur l'émergence de cette catégorie dans l’espace public et sa mise en problème qui s'articulent aux transformations sociopolitiques du pays. L’analyse de plusieurs supports iconographiques et documentaires révèle une tension constante entre les figures de la victime et du délinquant qui va de pair avec les angoisses que produit l’important développement urbain du Mexique. L'enquête ethnographique réalisée à Mexico et Tijuana entre 2003 et 2010 montre la pertinence de l'étude à l'échelle de la ville pour comprendre comment s'articulent les politiques, les représentations et les expériences sociales. L'analyse met au jour les spécificités de ces deux villes dans l'appréhension et le traitement du problème, mais également dans les modes d’individuation et les trajectoires biographiques de ces jeunes : si un « effet de frontière » est observé à Tijuana, la dynamique du monde des rues à Mexico se caractérise plutôt par un « effet de capitale ».Finalement, l'analyse par le genre met en évidence les tensions à l'œuvre entre la traduction du langage des droits dans les pratiques quotidiennes des organisations qui travaillent avec cette population et la permanence d'un imaginaire de la famille sexué et hiérarchisé, qui s'articule au récit national. / This thesis deals with the history and construction of the social problem of Mexican street children and with the actual experience of marginalised youth in Mexico City and Tijuana. Symbol of the issue of “abandoned children” in developing countries, this social category has become one of the priorities of the first democratically elected Mexican government in 2000. The thesis examines how the world of “street children” is shaped by analysing the actors of social intervention and the effects of the country’s deep political and societal changes on these marginalised urban youth.Through a socio-historic approach from 1880 to nowadays, this thesis firstly studies the emergence of this category within the public space and its construction as a social problem, embedded in the socio-political transformations of the country. By exploring iconographic and documentary supports, the analysis identifies a constant tension between the figure of ‘victim’ and of ‘delinquent’, a tension which goes hand in hand with the anxiety produced by the tremendous urban development of Mexico.This ethnographic research, carried out in Mexico and Tijuana between 2003 and 2010, demonstrates the relevance of observing at city level in order to understand how the policies, representations and social experiences articulate. The analysis brings to light the specific features of these two cities in their perception and treatment of the problem as well as in the resulting individualisation modes and biographies of these young people. In Tijuana, a “border effect” is observed, whereas the streets dynamics in Mexico City are characterised by a “capital effect”. Finally, the gender analysis demonstrates the tensions between the appropriation of a law terminology in the everyday practices of the organisations working with this population and the traditional image of a sexualised and hierarchic family, embedded in the national narrative.
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L’intervention sociale axée sur les droits humains : une approche pour soutenir les femmes violentées en situation migratoire précaire

Godmaire-Duhaime, Florence 01 1900 (has links)
Cette recherche s’intéresse aux interventions sociales axées sur les droits humains. Depuis le début du 21e siècle, différentes actrices allient intervention sociale et pratiques axées sur les droits humains. Ces pratiques sont mises de l’avant dans différents contextes d’intervention avec des populations dont les droits sont bafoués (Albrithen et Androff, 2014 ; Berthold, 2015 ; Briskman et Cemlyn, 2005 ; Cemlyn, 2008 ; Engle Merry, 2006 ; Hessle, 2014 ; Ife, 2008 ; Mapp, 2014 ; Reichert, 2011). Les femmes violentées et les personnes en situation migratoire précaire au Canada voient l’exercice de leurs droits humains affectés à plusieurs égards. Les interventions axées sur les droits humains présentent un potentiel pour favoriser l’exercice des droits de certaines d’entre elles (voir, par exemple, Critelli, 2010 ; Morgaine, 2009 ; Chammas, 2016). À l’aide de modèles conceptuels existants, la présente recherche vise à comprendre comment l’approche axée sur les droits humains est utilisée dans l’intervention sociale avec des femmes violentées en situation migratoire précaire. Elle se concentre sur l’étude de quatre moments de l’intervention, soit l’évaluation et l’analyse de la situation, la planification de l’intervention, la mise en œuvre de l’intervention, et l’évaluation de l’intervention. Pour arriver à ces fins, une recherche qualitative exploratoire a été menée. Des entrevues ont été conduites avec 25 intervenantes sociales ayant une expérience pertinente de l’intervention axée sur les droits avec des femmes violentées en situation migratoire précaire. Ces entrevues ont permis le recueil d’informations sur la perception et la pratique des intervenantes quant à l’approche axée sur les droits humains avec cette population. Le contenu de ces entrevues a été analysé notamment à partir d’un modèle de pratique professionnelle développé par McPherson (2015) et des propositions théoriques de Schmitz (2012) en matière d’interventions axées sur les droits humains. L’analyse effectuée dégage un portrait nuancé de la pratique à chaque moment de l’intervention. Elle identifie les éléments conceptuels retenus qui sont présents dans les interventions rapportées, ainsi que ceux qui en sont absents. Elle met également en évidence les limites à l’utilisation de l’approche d’intervention axée sur les droits humains, telles que dégagées par les intervenantes elles-mêmes, et par l’analyse de leurs propos. Cette thèse propose ensuite des pistes pour développer la compréhension et l’utilisation de cette approche, afin d’aider les intervenantes actives sur le terrain à respecter, protéger et promouvoir les droits humains des femmes vivant ces situations particulièrement complexes. À partir des constats dressés, cette thèse propose un nouveau modèle de pratique professionnelle axée sur les droits humains. Ce modèle est conçu pour guider la pratique et est formulé notamment en réponse aux préoccupations soulevées par les intervenantes. Il met en évidence la place des principes de droits humains dans la pratique axée sur ces droits, et détaille les composantes essentielles de chaque moment d’une telle intervention. / This research engages human rights-based practice in social interventions. In recent years, different people have started combining social work and human rights-based practice. These practices are put forward in various contexts with populations whose rights are violated (Albrithen and Androff, 2014; Berthold, 2015; Briskman et Cemlyn, 2005; Cemlyn, 2008; Engle Merry, 2006; Hessle, 2014; Ife, 2008; Mapp, 2014; Reichert, 2011). Abused women and individuals with precarious immigration status in Canada encounter barriers in the exercise of their human rights. Human rights-based interventions have the potential to foster the exercise of these rights for some of these people (see, for example, Critelli, 2010; Morgaine, 2009; Chammas, 2016). Drawing on existing conceptual models, this research seeks to understand how the human rights-based approach is used in social intervention with abused women with precarious immigration status. It focuses on the study of four moments in the intervention: the evaluation and analysis of the situation, the planning of the intervention, the implementation of the intervention, and its evaluation. To this end, an exploratory qualitative research was carried out. Interviews were conducted with 25 caseworkers with a pertinent experience of human rights-based intervention with abused women with precarious immigration status. These interviews enabled the gathering of information on the perception and practice of caseworkers regarding the human rights-based practice with this population. The content of these interviews was analyzed based on a model of professional practice developed by McPherson (2015) and theoretical propositions by Schmitz (2012) regarding human rights-based approaches. This analysis paints a nuanced portrait of practice at each moment of the intervention. It identifies the elements of the chosen model that are present in the reported interventions, as well as the elements that are absent. The analysis highlights the limits of using this approach, as described by the caseworkers themselves, and put forward by the analysis of their discourse. This dissertation then suggests pathways for developing the understanding and use of this approach, where limits have been identified, in order to help caseworkers to respect, protect and promote the human rights of women living these particularly complex situations. Building on these analyses, this dissertation proposes a new model of professional human rights-based practice. This model is conceived as a guide for practice, and it is formulated in response to preoccupations identified by caseworkers. It highlights the place occupied by human rights principles in human rights-based practice, and it details the essential components of each moment of such an intervention.
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L'intervention en contexte de réduction des méfaits et consommation de drogue : ethnographie des négociations morales des intervenantes d'un organisme communautaire.

Baridon, Anaïs 12 1900 (has links)
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