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Les artistes japonais à Paris durant les annees 1920 : à travers le Salon de la Société des Artistes Français, le Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts, le Salon d’Automne, le Salon de la Société des Artistes Indépendants et le Salon des Tuileries / Japanese Artists in Paris during the 1920s : across le Salon de la Société des Artistes Français, le Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts, le Salon d’Automne, le Salon des Artistes Indépendants and le Salon des Tuileries

Kawachi, Akiko 03 December 2010 (has links)
A la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle, les artistes japonais s’installant à Paris sont peu nombreux. Cependant, après la Première Guerre mondiale, à partir de 1920, un grand nombre d’artistes japonais arrivent en France. Au total deux cent huit artistes japonais ont figuré dans les Salons parisiens durant la décennie entre 1920 et 1929. La plupart de ces artistes choisissent comme lieu de résidence le quartier de Montparnasse. A cette époque à Paris, dans le milieu des artistes travaillant la peinture à l’huile, dite « yô-ga », nous pouvons distinguer trois courants : Le premier circule autour de Foujita Tsugouharu, artiste de renom associant la peinture occidentale et l’art traditionnel du Japon. Le second regroupe un certain nombre de jeunes artistes, dont Saeki Uzo, attirés par la peinture occidentale et la peinture moderne de Montparnasse. Le troisième courant est de nature académique : dans la lignée de Kuroda Seiki, les artistes suivent l’enseignement des Académies parisiennes. D’autres artistes choisissent la voie d’un art plus indépendant, à l’instar de Tanaka Yasushi, Hasegawa Kiyoshi ou bien Oka Shikanosuke, mais leur nombre reste limité, comme par ailleurs ceux exerçant la technique de la peinture japonaise, dite « nihon-ga », et également ceux pratiquant la sculpture, la gravure, la laque et la tenture. Le résultat suite au dépouillement mené dans les centres de documentation et les fonds photographiques au Japon et en France prouve l’importance de la présence des artistes japonais sur la scène artistique à Paris durant les années 1920 et permet de comprendre les motivations et créations de ces artistes. / During the end of the 19th century and the beginning of the 20th century, not many Japanese artists settled in Paris. However, after the First World War, starting from 1920, a large number of Japanese artists arrived in France. In total two hundred and eight Japanese artists appeared in Parisian Salons during the decade between 1920 and 1929. Most of these artists choose Montparnasse district as their residence. In Paris those days, amongst artists who worked on oil painting called « yô-ga » we can distinguish three movements. The first circulated around Fujita Tsuguharu, a renowned artist who associated the Western painting and the traditional Japanese art. The second gathered a certain number of young artists, such as Saeki Yuzo, who were attracted by the Western painting and the modern painting of Montparnasse. The third movement was of an academic nature: as Kuroda Seiki did, artists were following the teaching of Paris Academies. Other artists choose the route of a more independent art, following the examples of Tanaka Yasushi, Hasegawa Kiyoshi or Oka Shikanosuke, but the number of these artists remains limited, same as those who practiced the technique of Japanese painting, i.e. « Nihon-ga », and also those who practiced sculpture, engraving, lacquer painting, and hangings. The result of going through the data of the documentation centres and photography funds in Japan and in France proves the importance of the presence of Japanese artists on the artistic scenes in Paris during the 1920’s and allows us to comprehend the motives and creations of these artists.
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Tachi araware. Pour un nouveau rapport entre la chose et l’esprit avec le philosophe japonais Ōmori Shōzō (1921-97)

Bonneels, Pierre 13 November 2020 (has links) (PDF)
L’objet de cette recherche concerne le Japon entre les années 1953 et 1976. Elle utilise les essais du philosophe Ōmori Shōzō et expose la nature de son concept d’« apparaitre immé-diat (jika ni tachi arawareru) ». Je mets en évidence les relations possibles trouvées entre ce concept et le concept d’être. En amont et mis en rapport avec ce pur travail d’ontologie, je présente une partie de l’histoire philosophique du Japon. Ainsi cette recherche expose le ré-seau des concepts fondamentaux qui sont attachés à l’apparaitre. C’est-à-dire principale-ment :la perception, la forme, le paysage, le langage, l’attitude, l’organisation unifiée et l’immédiateté. De cette manière, notre texte aborde le problème général de la « réalité », à savoir la saisie logique et relationnelle qu’on peut trouver entre esprit et chose. Notre hypo-thèse est que l’apparaitre permet une révision des structures fondamentales qui légifèrent, habituellement, la construction de la « réalité ». Il s’agit de revisiter le rapport possible entre la chose et sa représentation ou encore, le monde et son image. De cette façon, puisant dans les ressources japonisantes de l’apparaitre, cette recherche tente d’enrichir le sens du voca-bulaire philosophique spécifique de la philosophie de l’esprit. Notre travail soutient que la Spaltung Philosophie, considérée comme initiée par Descartes, n’est pas défendable. À la vue des apories actuelles de ce débat et la lecture de Ōmori Shōzō, je montre que l’hypothèse de la scission entre le corps et l’esprit a été contestée dans la philosophie japonaise d’après-guerre. / The object of this research concerns Japan between 1953 and 1976. Using the essays of the philosopher Ōmori Shōzō, I expose the nature of his concept of "apparaitre (jika ni tachi-arawareru)." I highlight the possible relations found between this concept and the concept of being. By tracing this pure ontological framework, I present a part of the philosophical histo-ry of Japan. Thus, the primary purpose of this research is to unfold the network of fundamen-tal concepts that are attached to the apparaitre, including: perception, form, paysage, lan-guage, attitude, organisation unifiée and immediacy. This text makes a critical approach to the general problem of "reality" namely the logical, relational comprehension that can be found between mind and thing. My hypothesis is that the apparaitre allows a revision of the fundamental metaphysical structures that usually legislate the construction of "reality," by examining the possible relationship between a thing and its representation, or the world and its image. In drawing on the Japanese resources for understanding the apparaitre, this re-search aims at enriching the meaning the specific philosophical vocabulary in the contempo-rary philosophy of mind. Most importantly, it also argues that the Spaltung philosophy, con-sidered to be initiated by Descartes, is not defensible. In view of the current aporias of this debate and my reading of Ōmori, I show that the hypothesis of the split between body and mind has been sufficiently challenged, and critically rearticulated in contemporary Japanese philosophy. / Doctorat en Philosophie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Le dynamisme de la personnalité des Yokai : et leur perception dans l’imaginaire japonais selon les époques

Amyot, Geneviève 08 1900 (has links)
Les Yokai sont les créatures mythiques qui tapissent le folklore japonais. Bien qu’on traduise souvent le mot Yokai par « monstre », ils ne sont pas toujours méchants. En fait, un même Yokai peut être à la fois bon ou mauvais – leur personnalité est changeante selon les histoires. Je me demande alors si le contexte historique peut expliquer ces changements caractériels. J’observe donc lors de mon étude trois différents Yokai (Kappa, Tanuki et Tengu) dans les contes de trois ères historiques japonaises différentes afin de voir s’il y a vraiment un lien – et à l’inverse, voir s’il est possible de dater un conte de par le comportement du Yokai qui y figure. / Yokais are mythical creatures found in Japanese folklore. This word is often translated with “monster”, however this does not mean that they are always evil. In fact, one same creature can be both good and bad – their personalities vary depending on the tale. I am thus wondering if historical context can explain these characteristic changes. Therefore, I will here study the behaviour of three different Yokais (Kappa, Tanuki and Tengu) in tales of three different Japanese eras to see if there is indeed a connection – and also the other way around, to see if it would be possible to date a tale based on its Yokais’ behaviour.
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Le rôle des suffixes en /+rV/ dans l'expression du lieu et de la direction en japonais et l'hypothèse de leur origine altaïque

Antonov, Anton 11 December 2007 (has links) (PDF)
Ce travail présente les résultats d'une étude diachronique portant sur l'hypothétique valeur d'ancien « locatif/directif » d'un certain nombre de suffixes nominaux japonais de type /+rV/. Les suffixes japonais qui font l'objet de cette étude ont parfois été présentés comme cognats de suffixes « altaïques » de même type ayant une valeur de locatif ou de directif. Ils ont ainsi été considérés comme une preuve supplémentaire de la parenté « altaïque » du japonais, sans que l'on ait étudié de façon satisfaisante leur histoire. C'est ce vide que la présente étude vise à combler. Elle a pour objectif de vérifier si les suffixes japonais ont bien un emploi locatif et s'il y a ainsi lieu de procéder à des comparaisons entre eux et les suffixes de type /+rV/ attestés dans les langues « altaïques ». A partir des résultats de cette étude, l'auteur est amené à rejeter l'hypothèse de l'origine « altaïque » des suffixes japonais à emplois « locatifs », en raison de l'absence d'exemples clairs de tels emplois dans le corpus ancien et du nombre extrêmement restreint d'attestations dialectales modernes. En outre, l'auteur démontre que les exemples le plus souvent cités comme preuve de l'existence d'une telle valeur de « locatif » en japonais sont en réalité d'origine relativement récente et il propose de les interpréter comme autant de manifestations de l'emploi d'un marqueur de pluriel, et non pas d'un indice « locatif » figé. Pour conclure, l'auteur s'interroge sur la possibilité qu'il s'agisse dans le cas des suffixes japonais et « altaïques » d'une convergence non-aréale motivée par certains traits typologiques que le japonais partage avec le coréen et les langues dites « altaïques ». En résumé, cette étude s'attache à montrer l'importance de l'établissement de critères méthodologiques stricts dans le domaine de la linguistique comparée du japonais, ainsi que l'intérêt de privilégier le travail historique sur chacune des langues étudiées comme un préalable indispensable à d'éventuelles comparaisons entre elles. Elle ouvre ainsi la voie à des études diachroniques sur les suffixes de type /+rV/ dans d'autres langues supposées être « altaïques », notamment en coréen, où ces suffixes restent peu étudiés.
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La représentation du Japon d'après-guerre dans le kaiju eiga

Vézina, Alain January 2008 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal. / Pour respecter les droits d'auteur, la version électronique de cette thèse ou ce mémoire a été dépouillée, le cas échéant, de ses documents visuels et audio-visuels. La version intégrale de la thèse ou du mémoire a été déposée au Service de la gestion des documents et des archives de l'Université de Montréal.
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Nakagami Kenji : un projet littéraire et social autour du statut des intouchables japonais

Brisset, Maxime 08 1900 (has links)
L’étude porte sur la question des burakumin, les intouchables japonais, dans deux oeuvres de l’écrivain japonais Nakagami Kenji (1946-1992), lui-même issu de cette communauté. Mille ans de plaisir, recueil de six contes basés sur des récits de vie, et le roman Miracle forment une suite organisée autour des mêmes lieux, des mêmes personnages et des mêmes thèmes. Ils décrivent la condition sociale d’une collectivité mise au ban de la société japonaise malgré sa modernisation. Ils se distinguent par leur caractère d’ethnofiction. Nakagami cherche à réhabiliter les burakumin en valorisant le patrimoine religieux et folklorique dont ils sont dépositaires. Il puise dans les genres traditionnels comme le monogatari ou les contes et légendes du Japon. Il s’inspire également d’auteurs modernes japonais (Mishima, Tanizaki) et d’auteurs étrangers (Faulkner, García-Márquez). À partir de cet intertexte et pour faire barrage à l’occidentalisation, il élabore un style « hybride » digne de la littérature nationale (kokubungaku). Les oeuvres traditionnelles sont réinterprétées dans une esthétique postmoderne ayant une fonction ironique et critique contre l’idéologie impériale répressive qui continue d’alimenter la discrimination envers les burakumin. L’analyse porte sur les procédés qui sous-tendent le projet social et le projet littéraire de l’auteur. Elle se divise en trois parties. La première donne un aperçu biographique de l’auteur et décrit les composantes de son projet social qui consiste à vouloir changer l’image et le statut des burakumin. La deuxième partie décrit les éléments religieux et folkloriques des deux oeuvres et analyse en contexte leur signification ainsi que leur fonction, qui est de mettre en valeur les traditions préservées par les burakumin. La troisième partie montre en quoi le répertoire traditionnel (monogatari) et les intertextes sont mis au service du projet littéraire proprement dit. / This study addresses the issue of burakumin, Japanese untouchable or social outcast, in the works of the Japanese novelist Nakagami Kenji (1946-1992), who had himself come from this community. Together, A Thousand Years of Pleasure, a collection of six tales based on life stories, and the novel Miracle, form a continuum articulated around the same places, characters and themes. They describe the social condition of a community exiled by the Japanese society in spite of its modernization and stand out as works of the ethnofiction genre. Nakagami tries to rehabilitate the burakumin by the valorization of the religious and folk heritage of which they are the custodians. He draws from the traditional works such as monogatari, the folk tales and legends of Japan. He also draws from contemporary Japanese authors (Mishima, Tanizaki) as well as from foreign ones (Faulkner, García-Márquez). With this intertext as a starting point and to stand against westernization, he elaborates a “hybrid” style worthy of the national literature (kokubungaku). The traditional works are reinterpreted with postmodern aesthetics that introduce an ironic and critical tone against the repressive imperial ideology still feeding discrimination towards burakumin. The analysis bears on the processes underlying the social and literary projects of the author. The thesis is divided in three parts. The first one provides a biographic overview of the author`s life and describes the components of his social project which consisted in changing the image and status of burakumin. The second describes the religious and folk elements of both works and analyzes in context their meaning and their function, which is to emphasize the traditions upheld by the burakumin. The third and last part shows how the traditional repertoire (monogatari) and intertexts are used to support the literary project itself.
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Intersubjectivité : modulation et ajustement. Cas des marqueurs discursifs "hein", "quoi", "n'est-ce pas" en français et "darô", "yo", "ne", "yone" en japonais / Intersubjectivity : modulation and adjustment. case of the discourse markers "hein", "quoi", "n'est-ce pas" in French and "darô", "yo", "ne", "yone" in Japanese

Noda, Hiroko 29 June 2011 (has links)
Cette recherche vise à rendre compte du fonctionnement et des conditions d’emploi de quelques marqueurs discursifs, en relation avec la problématique de l’intersubjectivité. Elle s’inscrit dans le cadre théorique développé par A. Culioli « la Théorie des Opérations Prédicatives et Énonciatives ». Ce travail est consacré d’abord aux descriptions des emplois de hein, quoi et n'est-ce pas en français du point de vue distributionnel, sémantique, pragmatique et prosodique. L’analyse se fonde sur un corpus oral constitué de séquences tirées de film et d’émissions de télévision. L’étude porte également sur les descriptions des emplois de darô, yo, ne et yone en japonais qui sont des marqueurs comparables à hein ; elle se termine par une analyse comparative entre hein et les marqueurs japonais étudiés dans le but de montrer dans quelle mesure leur enjeux énonciatifs se recouvrent. Il s’avère que ces deux ensembles de marqueurs jouent un rôle crucial dans l’organisation des rapports intersubjectifs entre l’énonciateur et le coénonciateur / This research aims to account for the functions and the conditions of the usage of the discourse markers in connection to the problem of intersubjectivity. It falls within the theoretical framework developed by A. Culioli “Theory of Enunciative Operations”. This work is devoted primarily to the descriptions of the usage of hein, quoi and n’est-ce pas in French with the distributional, semantic, pragmatic and prosodic point of view. The analysis is based on a corpus consisting of the clips from film and television. The study is also concerned with the descriptions of darô, yo, ne and yone in Japanese which are comparable with the marker hein. It is followed by a comparative analysis between hein and these Japanese markers which shows how their enunciative issues intersect. It proves that all these markers play a very important part in the organization of the intersubjective relations between the enunciator and coenunciator
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La protection juridique de l’usager du médicament en France et au Japon

Manga, Dominique 18 January 2013 (has links)
Dans les sociétés anciennes et modernes, la santé a été et est aujourd'hui encore une préoccupation capitale. Elle est le signe du niveau de bien être de la collectivité et de la personne. Dans le cadre de l’accès à la santé qui constitue un droit pour tous, le médicament occupe une place importante en France et au Japon, deux pays où l’espérance de vie et le niveau de vie sont élevés et ne cessent d’augmenter. C’est au vu de ces considérations que nous nous interrogeons à travers cette thèse sur la véritable place de l'usager dans la régulation du médicament en France et au Japon qui sont deux pays différents par leur culture mais qui convergent à certains moments dans le droit. L'on pourrait valablement soutenir qu’un bon système de santé se reconnaît par le niveau de protection qu'il accorde à l'usager du médicament. Cela n'est pas aussi simple car divers intérêts sont en jeu. Il est aussi important de savoir comment se solde le traitement des conflits d'intérêts dans la régulation du médicament : protection de l'être humain ou protection de la science? S'il est soutenable que la protection d'un "humain scientifique" existe, il nous appartient de rechercher la réalité de l'existence d'un ensemble de règles permettant d'assurer une "Science plus Humaine". Nous savons et il a été reconnu que le monde de la santé, émotionnel, individualiste, structuré en groupes de pressions très forts et souvent très capitaliste, est difficile à appréhender. / In former and modern societies, health has been and still is a crucial concern. It is the sign of the community’s and the individual’s well-being. In the setting of access to health that is a right for all, the drug has an important place in France and in Japan, which are countries where life expectancy and level of life are high and keeps on increasing. It is in consideration of this, that we are asking ourselves, through this thesis, about the drug user's right place in drug regulation in France and Japan which are countries different by their culture but sometimes converging in law.We can validly hold up that a good health system can be recognized by the level of protection given to the drug user. But this is not so easy because various interests are at stake. It is important to know how these kinds of conflicts are solved in drug law: is it human or science which is protected? If we can hold up that the protection of the "scientific human" exists, we have to research the reality of the existence of rules insuring a “more human” science. We know and it has been said that the field of health, emotional, individualistic, structured in strong lobbies and often capitalistic, is very difficult to comprehend.
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Production et réception des manuscrits enluminés japonais des XVIIe et XVIIIe siècles : le cas du « Récit de Bunshô » (Bunshô sôshi) / Production and reception of seventeenth and eighteenth Japanese illuminated manuscripts : the case of the "Tale of Bunshô" (Bunshô sôshi)

Mulard, Delphine 09 June 2017 (has links)
Entre les années 1600 et 1750 au Japon, de nombreux manuscrits enluminés (Nara ehon et Nara emaki) ont été produits. Ils ont néanmoins fait l’objet d’assez peu de recherches. Cette thèse aborde ce genre en trois temps, à travers l’étude d’un récit, le « Récit de Bunshô » (Bunshô sôshi). Nous considérons d’abord le processus d’élaboration de ces œuvres. Peints par des artisans anonymes, les rouleaux et les codex enluminés sont parfois signés de leur calligraphe ou portent un sceau de boutique. Travaillant pour des boutiques concurrentes, calligraphes et peintres ne forment pas véritablement avec ces dernières un atelier. Les boutiques peuvent également agir comme les maîtres d’œuvre en coordonnant les peintres et les calligraphes. Il a été souvent dit que les rouleaux et les codex enluminés ont été élaborés pour faire partie de trousseaux de mariage (yomeiri-bon). En confrontant les sources historiques aux œuvres conservées, nous soulignons, dans la seconde partie, que cette affirmation est loin de se vérifier. Enfin, nous consacrons un développement à l’évolution de l’iconographie du Bunshô sôshi. Histoire de l’élévation sociale d’un saunier et romance amoureuse entre la fille de ce dernier et un aristocrate, le Bunshô sôshi comporte des scènes problématiques du point de vue de l’échelle sociale. Ces manuscrits comportent également des images spécifiques représentant le jeune héros aristocrate comme un personnage androgyne (wakashu), en combinaison avec des compositions génériques qui rappellent d’autres récits.Ce travail constitue une première synthèse des recherches sur ces rouleaux et livres enluminés en français. / In the years between 1600 and 1750 AC, many anonymous illuminated handscrolls and manuscripts were produced in Japan, which are now collected under the name of Nara Ehon and Nara Emaki. Although they are very numerous, very few is known about them. This study is focused on those related to the tale of Bunshô (Bunshô sôshi) and proceeds in three steps.First, it examines the making process of these scrolls and manuscripts. Although the painters remained anonymous, a calligrapher's signature or the seal of a painting shop can sometimes be found. Calligrapher and painters could be working for several rival shops. Painting shops did not only sell painted scrolls or illuminated manuscripts, but worked the connections between the calligrapher and the painters as well.Then, our study reconsiders the place of illuminated scrolls and manuscripts in marriages' dowries, called yomeiri-bon. From what we know about marriages through historical sources and the surviving illuminated manuscripts, it can be stressed that very few manuscripts can be considered as yomeiri-bon.Finally, an analysis of Bunshô Sôshi's iconography throughout the years says a lot about how this tale was understood. As it tells about social ascension and how a saltmaker's daughter and an aristocrat lived a romance together, there is in this tale some problematic scenes, where the social scale is turned upside down. Also, specific compositions with an androgenic character (wakashu) as the hero are employed with more generic compositions echoing other stories as well.The present study represents a first extensive summary in French about those illuminated manuscripts.
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SUFT-1, un système pour aider à comprendre les tweets spontanés multilingues et à commutation de code en langues étrangères : expérimentation et évaluation sur les tweets indiens et japonais / SUFT-1, a system for helping understand spontaneous multilingual and code-switching tweets in foreign languages : experimentation and evaluation on Indian and Japanese tweets

Shah, Ritesh 27 October 2017 (has links)
Alors que Twitter évolue vers un outil omniprésent de diffusion de l'information, la compréhension des tweets en langues étrangères devient un problème important et difficile. En raison de la nature intrinsèquement à commutation de code, discrète et bruitée des tweets, la traduction automatique (MT) à l'état de l'art n'est pas une option viable (Farzindar & Inkpen, 2015). En effet, au moins pour le hindi et le japonais, nous observons que le pourcentage de tweets « compréhensibles » passe de 80% pour les locuteurs natifs à moins de 30% pour les lecteurs monolingues cible (anglais ou français) utilisant Google Translate. Notre hypothèse de départ est qu'il devrait être possible de créer des outils génériques, permettant aux étrangers de comprendre au moins 70% des « tweets locaux », en utilisant une interface polyvalente de « lecture active » (LA, AR en anglais) tout en déterminant simultanément le pourcentage de tweets compréhensibles en-dessous duquel un tel système serait jugé inutile par les utilisateurs prévus.Nous avons donc spécifié un « SUFT » (système d'aide à la compréhension des tweets étrangers) générique, et mis en œuvre SUFT-1, un système interactif à mise en page multiple basé sur la LA, et facilement configurable en ajoutant des dictionnaires, des modules morphologiques et des plugins de TA. Il est capable d'accéder à plusieurs dictionnaires pour chaque langue source et fournit une interface d'évaluation. Pour les évaluations, nous introduisons une mesure liée à la tâche induisant un coût négligeable, et une méthodologie visant à permettre une « évaluation continue sur des données ouvertes », par opposition aux mesures classiques basées sur des jeux de test liés à des ensembles d'apprentissage fermés. Nous proposons de combiner le taux de compréhensibilité et le temps de décision de compréhensibilité comme une mesure de qualité à deux volets, subjectif et objectif, et de vérifier expérimentalement qu'une présentation de type lecture active, basée sur un dictionnaire, peut effectivement aider à comprendre les tweets mieux que les systèmes de TA disponibles.En plus de rassembler diverses ressources lexicales, nous avons construit une grande ressource de "formes de mots" apparaissant dans les tweets indiens, avec leurs analyses morphologiques (à savoir 163221 formes de mots hindi dérivées de 68788 lemmes et 72312 formes de mots marathi dérivées de 6026 lemmes) pour créer un analyseur morphologique multilingue spécialisé pour les tweets, capable de gérer des tweets à commutation de code, de calculer des traits unifiés, et de présenter un tweet en lui attachant un graphe de LA à partir duquel des lecteurs étrangers peuvent extraire intuitivement une signification plausible, s'il y en a une. / As Twitter evolves into a ubiquitous information dissemination tool, understanding tweets in foreign languages becomes an important and difficult problem. Because of the inherent code-mixed, disfluent and noisy nature of tweets, state-of-the-art Machine Translation (MT) is not a viable option (Farzindar & Inkpen, 2015). Indeed, at least for Hindi and Japanese, we observe that the percentage of "understandable" tweets falls from 80% for natives to below 30% for target (English or French) monolingual readers using Google Translate. Our starting hypothesis is that it should be possible to build generic tools, which would enable foreigners to make sense of at least 70% of “native tweets”, using a versatile “active reading” (AR) interface, while simultaneously determining the percentage of understandable tweets under which such a system would be deemed useless by intended users.We have thus specified a generic "SUFT" (System for Helping Understand Tweets), and implemented SUFT-1, an interactive multi-layout system based on AR, and easily configurable by adding dictionaries, morphological modules, and MT plugins. It is capable of accessing multiple dictionaries for each source language and provides an evaluation interface. For evaluations, we introduce a task-related measure inducing a negligible cost, and a methodology aimed at enabling a « continuous evaluation on open data », as opposed to classical measures based on test sets related to closed learning sets. We propose to combine understandability ratio and understandability decision time as a two-pronged quality measure, one subjective and the other objective, and experimentally ascertain that a dictionary-based active reading presentation can indeed help understand tweets better than available MT systems.In addition to gathering various lexical resources, we constructed a large resource of "word-forms" appearing in Indian tweets with their morphological analyses (viz. 163221 Hindi word-forms from 68788 lemmas and 72312 Marathi word-forms from 6026 lemmas) for creating a multilingual morphological analyzer specialized to tweets, which can handle code-mixed tweets, compute unified features, and present a tweet with an attached AR graph from which foreign readers can intuitively extract a plausible meaning, if any.

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