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Écrire la théorie littéraire : l'œuvre littéraire de John Cage et la révision du commentaire critique

Simard, Charles Robert 06 1900 (has links)
Toutes les illustrations qui ponctuent cette thèse ont été réalisées par Chantal Poirier. Elles ont été insérées dans le texte selon un ordre méticuleusement aléatoire. / Le texte qui suit, malgré son libellé onomastique (le nom « John Cage »), son orientation disciplinaire (la « théorie littéraire ») et sa visée thématique (« la révision du commentaire critique »), se place d’emblée dans une posture d’écriture et de création. Il consiste à proposer comme point de départ l’identité de la forme textuelle et de sa dérivation métatextuelle, en d’autres mots : de la voix citée et analysée avec l’autre voix citante et analysante. Cette prémisse dérive elle-même d’une confrontation locale : les spécificités et les idiosyncrasies de la textualité mise en place par John Cage à partir des années quarante (partitions littéraires des recueils Silence et A Year from Monday, mésostiches de M et X, réécritures et « writing through » d’Empty Words…). En effet, l’examen par la théorie littéraire d’un corpus aussi disséminé et « néologique » que l’est celui de John Cage pousse son rédacteur à poser la question de sa propre écriture (« autoréflexivité ») et à rendre possible une réalisation artistique personnelle (« performativité »). C’est donc à travers la contingence d’une langue et d’une subjectivité au travail que la théorisation (textuelle) du texte cherche ici à s’élucider et à s’écrire. Le travail commence par installer les modalités à la fois circulaires et circulatoires de la théorie littéraire, une tension rhétorique et épistémologique qu’il identifie sous le nom d’« aporie autoréflexive » (le texte théorique est concerné par la question de lui-même). Il s’efforce ensuite d’analyser la nouveauté de l’œuvre littéraire cagienne, en empruntant un schéma dialectique et antagoniste : d’un côté, une « textualité-objet », originale et orthographique, de l’autre, une « textualité-sujet », disséminante et intertextuelle, anarchique et jubilatoire. Enfin, le texte propose la révision, la recomposition, la « réécriture » du commentaire critique sur les bases nouvelles d’une textologie autoréflexive et performative — une indiscipline d’écriture qui utilise sciemment les coordonnées linguistiques de son élocution (néologie, typographisme, procédés citationnels…) et qui fait place sans camouflage ou refoulement à la personnalité intertextuelle, contextuelle, métissée du rédacteur. Par l’entremise d’une sorte d’« exemplarité textuelle » (Cage), ce travail insiste pour une synthèse à la fois productive et expressive des voix analysées et analysantes dans les études littéraires. On verra que, par moments, cette proposition implique que le texte se marginalise. / The following text, despite its onomastic labelling (the name “John Cage”), its disciplinary orientation (“literary theory”), and its thematic aim (“the revision of the literary commentary”), positions itself as a writing and creative venture. It starts by stating the strict identity of texts and metatexts, in other words, of the quoted, analyzed voice, with the quoting, analyzing other voice. This premise derives from a specific confrontation: the specificities and idiosyncrasies of John Cage’s literary production since the late 1940s (the literary scores from the anthologies Silence and A Year from Monday, the mesostics from M and X, the rewritings and “Writing through’s” from Empty Words…). Indeed, the examination by literary theory of a body of work as disseminated and “neological” as John Cage’s encourages the literary critic or theoretician to ask the question of his own writing (“self-reflexivity”) and also to make possible an original artistic realization (“performativity”). It is therefore through the possibilities of a language and of a subjectivity at work that the (textual) theorization of texts tries herein to elucidate and to write itself. This work starts by setting up the modalities both circular and circulatory of literary theory—a rhetorical and epistemological tension that will be identified as the “self-reflexive aporia” (the theoretical text is primarily concerned by the question of itself). It then tries to analyze the novelty of Cage’s literary work, using a dialectical and antagonistic configuration: on one hand, an “objective textuality”, original and orthographical; on the other hand, a “subjective textuality”, disseminating and intertextual, anarchic and unrestrained. Finally, this text proposes the revision, recomposition and “rewriting” of the critical commentary on the basis of a new self-reflexive and performative textology. That is: a sort of undiscipline in writing that knowingly manoeuvres the linguistic coordinates of its elocution (neology, typographism, quotation processes…) and that does not try to conceal or repress the intertextual, contextual, heterogenous and disparate personality of its author. Through a sort of “textual exemplarity” (Cage), this work insists on a synthesis both productive and expressive between the voices analyzing and the voices being analyzed. We will see accordingly that this proposition implies, from time to time, that the text be marginalized.
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La mélancolie même de la photographie : Roland Barthes

Létourneau, Sophie 11 1900 (has links)
Peu importe la discipline qui l’appréhende, de la médecine humorale à la psychanalyse aujourd’hui, de l’histoire de l’art à la philosophie, la mélancolie se définit par un manque. S’il ne succombe pas à l’apathie, le mélancolique s’efforcera de pallier cette insuffisance par ses activités intellectuelles et artistiques : la mélancolie est carence et génie. La mélancolie travaille : elle compose avec l’absence. De quel ordre est ce manque ? Dans les écrits savants et les œuvres visuelles, la mélancolie a l’image en défaut : un souvenir ou une représentation juste, idéale. La mélancolie ne donne rien à voir sinon ce rapport à l’image, ce travail de mise en ordre et de mise en œuvre que l’on résume sous les noms « intellection » et « création ». La mélancolie est formaliste : elle cherche un modèle, une représentation, un nom, la forme d’une narration. Peu d’œuvres se prêtent à l’étude du génie de la mélancolie comme celle de Roland Barthes (1915-1980). Critique, ce corpus questionne la mélancolie de la forme et du sens. Écrite, cette œuvre donne à lire une figure de la mélancolie qui diffère selon ce qui lui manque. Toujours, la mélancolie compose avec l’absence de l’image. Cache de l’écriture, la photographie a été utilisée comme image du réel et du souvenir. L’image photographique participe d’une quête théorique en même temps qu’elle donne forme à la mélancolie de l’écriture. Avec la photographie, la mélancolie apparaît à la ville (L’empire des signes), au miroir (Roland Barthes par Roland Barthes), en amour (Fragments d’un discours amoureux) et au tombeau (La chambre claire). En figurant ce qui échappe à la littérature, la photographie ordonne autour d’elle une narration mélancolique. Ainsi la fragmentation, la collection, la spécularisation, l’investigation et la formalisation, sont autant d’opérations qui caractérisent la poétique narrative mise en place dans l’œuvre de Roland Barthes. Dans ces opérations, nous voyons également un modèle de la mélancolie du processus de création. / In any body of knowledge, from humoral medicine to psychoanalysis, from art history to philosophy, melancholy has been defined by a gap. Unless he becomes apathetic, the melancholic will try to cope with this deficiency by engaging in intellectual or artistic activities: melancholy is both genius and inadequacy. Melancholy is a labour that deals with absence – but what kind of absence? Arts and scholarly literature has portrayed melancholy as a result from a flaw in the image: a memory or an accurate representation is missing in the melancholic mind. We do not see much of melancholy but an ongoing process of imagination, craft and organization that we call “intellectualization” or “creation”. Melancholy supposes a tendency to formalize: it is the search of the ideal mode of representation, be it a graphic, a name or a literary genre. Few productions allow the study of melancholy at work as well as Roland Barthes’ (1915-1980). Intellectual, his written works question the meaning and the forms of literature and the world in a melancholic way. Creative, his production shows a figure of melancholy that varies from one book to another, depending on what is missing – though it always has something to do with a defect in the image. In this sense, photography has been used as the image of both reality and memory for the writer-to-be. The photographic image is a key to understand his theoretical quest and desire to write a novel. With photography, melancholy appears in the city (L’Empire des Signes), on the mirror (Roland Barthes par Roland Barthes), in love (Fragments d’un Discours Amoureux), and on a grave (La Chambre Claire). Figuring what literature cannot grasp, a photograph sets the conditions of a melancholic narrative. Thus, fragmentation, collection, speculation, investigation, and formalization are the many operations that describe Roland Barthes’ poetics. In these operations, we see as well a model for the melancholy of the creative process.
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From the image of the reader to the figure of the writer : a Pragmatic Approach to the Question of Aesthetics and Ideology in the Work of Flannery O'Connor / De l'image du lecteur à la figure de l'écrivain : une approche pragmatique de la question de l'esthétique et de l'idéologique dans l'œuvre de Flannery O'Connor

Cronin, Maurice 08 December 2017 (has links)
Cette thèse a pour but principal de renouveler l’étude de la question du rapport entre l’esthétique et l’idéologique dans l’oeuvre de Flannery O’Connor. Contrairement aux études antérieures menées sur cette question, elle sera abordée ici dans le cadre d’une théorie du discours littéraire, c’est-à-dire d’une théorie qui prend en compte les dimensions à la fois performatives et réflexives propres aux textes littéraires. Ce postulat théorique a des conséquences importantes pour l’étude du rapport entre les textes littéraires et les contextes sociaux, politiques, historiques et littéraires de leur mise en circulation et de leur réception. Il implique, notamment, que les ouvrages littéraires inscrivent et négocient dans leur texture même les conditions de leur mise en circulation et de leur réception, et ainsi, que la question de leur contexte doit être abordée en premier par l’étude de cette inscription et de cette négociation textuelles. Pour autant qu’elle tient pleinement compte de la logique médiate de cette inscription et de cette négociation—et notamment des effets médiateurs des figures du lecteur et de l’auteur, ainsi que du genre et du champ littéraire—l’approche pragmatique adoptée dans cette thèse permet non seulement de mener à bien cette étude, mais également de montrer sous un nouveau jour la complexité et la singularité de la signature littéraire de Flannery O’Connor. / The principal aim of this dissertation is to provide a fresh approach to the vexed question of the relationship between the aesthetic and the ideological in the work of Flannery O’Connor. Unlike existing studies of this question in the critical literature, the approach adopted in this dissertation is based on the premise that it can best be treated in the context of a theory of literary discourse, one, in particular, that takes full consideration of the reflexive and performative dimensions of literary works. This theoretical assumption has considerable consequences for the study of the relationship between literary texts and the social, political, historical and literary contexts of their reception and circulation. In particular, it suggests that literary texts inscribe and negotiate the social and historical conditions of their circulation and reception, and that the question of their context should be approached first and foremost through the study of this textual inscription and negotiation. Insofar as it takes full consideration of the mediatory logic that such textual negotiation entails—in particular the mediating presence and effect of the figures of the reader and the author, the genre of the work, and the literary field—literary pragmatics will be seen to provide an approach which not only enables this study, but also reveals in a new light both the complexity and the singularity of Flannery O’Connor’s literary signature.
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L'évolution du style de Voyage au bout de la nuit à D'un château l'autre : stigmatisation du corps et parcours d'une conscience nouvelle

Morin, Mathieu January 2009 (has links) (PDF)
Ce mémoire décrit l'évolution des principaux vecteurs de l'imaginaire célinien de Voyage au bout de la nuit à D'un château l'autre -dont chacun correspond à l'une des deux grandes Guerres du siècle dernier -en restant fidèle à la poétique élaborée par l'auteur dans les textes entourant sa production romanesque, qui placent au coeur de l'invention stylistique la question de l'émotion. L'exploration de cette dimension de l'écriture permet de mettre en évidence le double mouvement de plongée et de fuite mis en scène à l'intérieur des romans. En raison d'une culpabilité reçue en héritage et d'une certaine curiosité en regard des phénomènes de mort, Céline n'a pas cessé, tout au long de sa vie, de courir au devant des malheurs; l'écriture est porteuse de cette culpabilité qui préfigure le destin de l'homme et de l'oeuvre. Si la plongée au coeur du désastre est alimentée par la réponse favorable du sujet à toute une part de la demande mortifère de l'Autre, l'écart résulte d'une sagesse corporelle, qui est introduite dans les romans et dont on peut suivre l'évolution au fil de l'oeuvre. Au contact du désastre, le corps met en place différents moyens de défense, dont plusieurs sont de l'ordre de la pulsion de mort, pour échapper aux sommes d'excitation excessives. Ces moyens de défense sont mis en scène dans la répétition de l'écriture, qui permet d'échapper après coup à la mort. Les enjeux de l'écriture célinienne peuvent être interrogés avec profit en fonction des structures dans lesquelles s'insère le parcours du sujet, mais aussi dans la signification que l'on peut attribuer à la mise en scène de ce parcours, qui correspond à un cheminement réel dans la pensée. L'observation du travail de l'écrivain sur le matériau verbal permet d'éclairer la fonction de l'oeuvre, qui est de guider le lecteur sur les sentiers d'une vérité qu'il porte déjà en lui comme quelque chose de propre à l'humain et dont la voie d'accès est déjà rendue possible par l'expérience du temps, du corps et du monde dans ses variations en intensité. Le travail régulier, minutieux et raffiné qu'a été celui de Céline sur la langue est à l'origine d'un monde en soi, où s'impose une présence particulière, dont les effets confirment l'engagement réel de l'écrivain. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit, D'un château l'autre, Style, Pulsion de mort, Culpabilité.
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La mélancolie même de la photographie : Roland Barthes

Létourneau, Sophie 11 1900 (has links)
Peu importe la discipline qui l’appréhende, de la médecine humorale à la psychanalyse aujourd’hui, de l’histoire de l’art à la philosophie, la mélancolie se définit par un manque. S’il ne succombe pas à l’apathie, le mélancolique s’efforcera de pallier cette insuffisance par ses activités intellectuelles et artistiques : la mélancolie est carence et génie. La mélancolie travaille : elle compose avec l’absence. De quel ordre est ce manque ? Dans les écrits savants et les œuvres visuelles, la mélancolie a l’image en défaut : un souvenir ou une représentation juste, idéale. La mélancolie ne donne rien à voir sinon ce rapport à l’image, ce travail de mise en ordre et de mise en œuvre que l’on résume sous les noms « intellection » et « création ». La mélancolie est formaliste : elle cherche un modèle, une représentation, un nom, la forme d’une narration. Peu d’œuvres se prêtent à l’étude du génie de la mélancolie comme celle de Roland Barthes (1915-1980). Critique, ce corpus questionne la mélancolie de la forme et du sens. Écrite, cette œuvre donne à lire une figure de la mélancolie qui diffère selon ce qui lui manque. Toujours, la mélancolie compose avec l’absence de l’image. Cache de l’écriture, la photographie a été utilisée comme image du réel et du souvenir. L’image photographique participe d’une quête théorique en même temps qu’elle donne forme à la mélancolie de l’écriture. Avec la photographie, la mélancolie apparaît à la ville (L’empire des signes), au miroir (Roland Barthes par Roland Barthes), en amour (Fragments d’un discours amoureux) et au tombeau (La chambre claire). En figurant ce qui échappe à la littérature, la photographie ordonne autour d’elle une narration mélancolique. Ainsi la fragmentation, la collection, la spécularisation, l’investigation et la formalisation, sont autant d’opérations qui caractérisent la poétique narrative mise en place dans l’œuvre de Roland Barthes. Dans ces opérations, nous voyons également un modèle de la mélancolie du processus de création. / In any body of knowledge, from humoral medicine to psychoanalysis, from art history to philosophy, melancholy has been defined by a gap. Unless he becomes apathetic, the melancholic will try to cope with this deficiency by engaging in intellectual or artistic activities: melancholy is both genius and inadequacy. Melancholy is a labour that deals with absence – but what kind of absence? Arts and scholarly literature has portrayed melancholy as a result from a flaw in the image: a memory or an accurate representation is missing in the melancholic mind. We do not see much of melancholy but an ongoing process of imagination, craft and organization that we call “intellectualization” or “creation”. Melancholy supposes a tendency to formalize: it is the search of the ideal mode of representation, be it a graphic, a name or a literary genre. Few productions allow the study of melancholy at work as well as Roland Barthes’ (1915-1980). Intellectual, his written works question the meaning and the forms of literature and the world in a melancholic way. Creative, his production shows a figure of melancholy that varies from one book to another, depending on what is missing – though it always has something to do with a defect in the image. In this sense, photography has been used as the image of both reality and memory for the writer-to-be. The photographic image is a key to understand his theoretical quest and desire to write a novel. With photography, melancholy appears in the city (L’Empire des Signes), on the mirror (Roland Barthes par Roland Barthes), in love (Fragments d’un Discours Amoureux), and on a grave (La Chambre Claire). Figuring what literature cannot grasp, a photograph sets the conditions of a melancholic narrative. Thus, fragmentation, collection, speculation, investigation, and formalization are the many operations that describe Roland Barthes’ poetics. In these operations, we see as well a model for the melancholy of the creative process.
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Écrire la théorie littéraire : l'œuvre littéraire de John Cage et la révision du commentaire critique

Simard, Charles Robert 06 1900 (has links)
Le texte qui suit, malgré son libellé onomastique (le nom « John Cage »), son orientation disciplinaire (la « théorie littéraire ») et sa visée thématique (« la révision du commentaire critique »), se place d’emblée dans une posture d’écriture et de création. Il consiste à proposer comme point de départ l’identité de la forme textuelle et de sa dérivation métatextuelle, en d’autres mots : de la voix citée et analysée avec l’autre voix citante et analysante. Cette prémisse dérive elle-même d’une confrontation locale : les spécificités et les idiosyncrasies de la textualité mise en place par John Cage à partir des années quarante (partitions littéraires des recueils Silence et A Year from Monday, mésostiches de M et X, réécritures et « writing through » d’Empty Words…). En effet, l’examen par la théorie littéraire d’un corpus aussi disséminé et « néologique » que l’est celui de John Cage pousse son rédacteur à poser la question de sa propre écriture (« autoréflexivité ») et à rendre possible une réalisation artistique personnelle (« performativité »). C’est donc à travers la contingence d’une langue et d’une subjectivité au travail que la théorisation (textuelle) du texte cherche ici à s’élucider et à s’écrire. Le travail commence par installer les modalités à la fois circulaires et circulatoires de la théorie littéraire, une tension rhétorique et épistémologique qu’il identifie sous le nom d’« aporie autoréflexive » (le texte théorique est concerné par la question de lui-même). Il s’efforce ensuite d’analyser la nouveauté de l’œuvre littéraire cagienne, en empruntant un schéma dialectique et antagoniste : d’un côté, une « textualité-objet », originale et orthographique, de l’autre, une « textualité-sujet », disséminante et intertextuelle, anarchique et jubilatoire. Enfin, le texte propose la révision, la recomposition, la « réécriture » du commentaire critique sur les bases nouvelles d’une textologie autoréflexive et performative — une indiscipline d’écriture qui utilise sciemment les coordonnées linguistiques de son élocution (néologie, typographisme, procédés citationnels…) et qui fait place sans camouflage ou refoulement à la personnalité intertextuelle, contextuelle, métissée du rédacteur. Par l’entremise d’une sorte d’« exemplarité textuelle » (Cage), ce travail insiste pour une synthèse à la fois productive et expressive des voix analysées et analysantes dans les études littéraires. On verra que, par moments, cette proposition implique que le texte se marginalise. / The following text, despite its onomastic labelling (the name “John Cage”), its disciplinary orientation (“literary theory”), and its thematic aim (“the revision of the literary commentary”), positions itself as a writing and creative venture. It starts by stating the strict identity of texts and metatexts, in other words, of the quoted, analyzed voice, with the quoting, analyzing other voice. This premise derives from a specific confrontation: the specificities and idiosyncrasies of John Cage’s literary production since the late 1940s (the literary scores from the anthologies Silence and A Year from Monday, the mesostics from M and X, the rewritings and “Writing through’s” from Empty Words…). Indeed, the examination by literary theory of a body of work as disseminated and “neological” as John Cage’s encourages the literary critic or theoretician to ask the question of his own writing (“self-reflexivity”) and also to make possible an original artistic realization (“performativity”). It is therefore through the possibilities of a language and of a subjectivity at work that the (textual) theorization of texts tries herein to elucidate and to write itself. This work starts by setting up the modalities both circular and circulatory of literary theory—a rhetorical and epistemological tension that will be identified as the “self-reflexive aporia” (the theoretical text is primarily concerned by the question of itself). It then tries to analyze the novelty of Cage’s literary work, using a dialectical and antagonistic configuration: on one hand, an “objective textuality”, original and orthographical; on the other hand, a “subjective textuality”, disseminating and intertextual, anarchic and unrestrained. Finally, this text proposes the revision, recomposition and “rewriting” of the critical commentary on the basis of a new self-reflexive and performative textology. That is: a sort of undiscipline in writing that knowingly manoeuvres the linguistic coordinates of its elocution (neology, typographism, quotation processes…) and that does not try to conceal or repress the intertextual, contextual, heterogenous and disparate personality of its author. Through a sort of “textual exemplarity” (Cage), this work insists on a synthesis both productive and expressive between the voices analyzing and the voices being analyzed. We will see accordingly that this proposition implies, from time to time, that the text be marginalized. / Toutes les illustrations qui ponctuent cette thèse ont été réalisées par Chantal Poirier. Elles ont été insérées dans le texte selon un ordre méticuleusement aléatoire.
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Le fantastique littéraire en France et en Roumanie. Quelques aspects au XIXe siècle : une rhétorique de la (dé)construction ?

Apostol, Silvia Adriana 10 September 2011 (has links) (PDF)
Cette thèse se propose d'analyser le fantastique littéraire en France et en Roumanie par une méthode double : l'histoire des influences et des transferts culturels (approche diachronique) et l'étude de certains aspects communs aux textes fantastiques identifiés dans la poétique de la (dé)construction (approche synchronique).Le corpus comprend des contes fantastiques provenus des espaces littéraires du XIXe siècle français (Mérimée, Gautier, Maupassant, Villiers de l'Isle-Adam ou Barbey d'Aurevilly) et roumain (Mihai Eminescu, Ion Luca Caragiale, Gala Galaction et Mateiu Caragiale). Bien que certains récits de ces derniers dépassent de peu le cadre strictement temporel du XIXe siècle, le choix est motivé par un certain décalage temporel entre les deux littératures, par l'appartenance de ces écrivains à une première étape du fantastique littéraire roumain et, dans le cas de Mateiu Caragiale, par l'intertextualité explicite avec Le rideau cramoisi de Barbeyd'Aurevilly.L'étude prend comme fil conducteur l'idée de (dé)construction, prise non pas dans le sens philosophique de la méthode déconstructionniste conçue par Derrida, mais dans la lignée de la thèse formulée par Irène Bessière, notamment le double mouvement qui traverse le récit fantastique, la construction et la déconstruction d'univers.Dans la première partie, la (dé)construction est rapportée au niveau de l'onomastique du fantastique (histoire du mot et de ses dénominations), car le terme " fantastique " est associé aux récits d'Hoffmann dans la traduction fautive de Loève-Veimars et un discours théorique et critique est construit à partir de Charles Nodier. La (dé)construction est aussi envisagée du point de vue de l'identité du fantastique en tant que genre littéraire. D'un côté, le fantastique puise ses sources, surtout thématiques, à la matière des mythes, des textes religieux, des croyances populaires, des légendes, des idéologies, des progrès scientifiques, etc. De l'autre côté, le remaniement fantastique (sa poétique) consiste à construire un " rapport fantastique " entre le réel et les autres éléments généralement considérés comme surnaturels, invraisemblables ou impossibles donnés pourtant comme sérieux, perceptibles et donc possibles.La deuxième partie déroule un panorama d'histoire littéraire comparée franco-roumaine, où sont mises en question deux figures étrangères, Hoffmann et Poe, ainsi que les particularités de l'émergence du fantastique dans la littérature française et dans la littérature roumaine, liées au romantisme dans les littératures ouest-européennes, et au légendaire et au magique dans la littérature roumaine. On parle de (dé)construction des modèles étrangers - jeu de traduction chez Ion Luca Caragiale, imitation chez Nicolae Gane, etc. - et de construction d'un discours fantastique autochtone.La troisième partie analyse quelques aspects qui caractérisent la rhétorique du fantastique, en soulignant les procédés par lesquels l'art de la persuasion se manifeste paradoxalement tant comme garantie que comme sape des stratégies textuelles : la littéralisation des figures au niveau de la fiction ; l'hypervisibilité des figures (l'hyperbole, l'hypotypose) ; le résidu littéral du discours figuré en tant que principe de suggestion du surnaturel, l'objet en tant qu'indice réaliste et support des " déviations " fantastiques
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Le passage de l’esthétique de la réception au projet d’une herméneutique littéraire : une étude sur les aspects méthodologiques de l’application du structuralisme en études littéraires

Alharbi, Sarah 07 1900 (has links)
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339

Da crítica genética à tradução literária : o caminho da (re)criação e da (re)escritura 'Anotações para uma História de Amor' de Caio Fernando Abreu

Passos, Marie-Hélène Paret January 2008 (has links)
Pourquoi et de quelle façon la critique génétique peut être une forme de lecture révélatrice dans le processus de traduction? C'est la question qui guide nos pas dans cette recherche. À partir de l'étude génétique de l'avant-texte du conte inédit de Caio Fernando Abreu: Anotações para uma estória de amor, nous analysons le processus d'écriture de l'auteur, c'est-à-dire que nous essayons de comprendre comment il a créé, structuré et mis en texte sa narration. Ceci, dans le but d'appuyer notre processus traductif sur ce savoir génétique qu'un texte fixe ne peut révéler. Nous essayons de démontrer que le passage préalable par les manuscrits de l'auteur peut aider le traducteur dans son processus de traduction. Nous procédons à la traduction du texte, à son commentaire et à son évaluation, et, nous mettons en exergue la façon dont nous avons utilisé ce savoir génétique dans notre processus traductif. Par ailleurs, nous voulons démontrer que traduire n'est pas un simple processus mécanique, qu'une écriture traductive existe et que le texte issu d'une traduction possède les mêmes caractéristiques qu'un texte littéraire dit original. En effet, le produit traduction passe par une trajectoire créatrice dans son processus et est, de ce fait, balisé par les traces qui attestent un travail de création. Ces traces sont visibles dans l'avant-texte de la traduction que nous appelons troisième texte. L'étude de ce troisième texte peut nous amener à comprendre le processus créatif du traducteur, révélant ses choix, ses doutes, ses interrogations. C'est pourquoi, aborder génétiquement les brouillons du traducteur et les constituer en objet d'étude peut s'avérer comme une étape fondamentale dans l'évaluation des traductions. Les bases d'une interdisciplinarité entre critique génétique et traduction littéraire sont ainsi ébauchées. / Por que e de qual maneira a crítica genética pode ser uma forma de leitura reveladora no processo tradutório de um texto literário? É a pergunta que guia nossos passos nessa pesquisa. A partir do estudo genético do prototexto do conto inédito de Caio Fernando Abreu: Anotações para uma estória de amor, analisamos o processo escritural do autor, isto é, procuramos entender como o autor criou, estruturou e textualizou sua narrativa. Isso, no fito de embasar nosso processo tradutório nesse saber genético que um texto fixo não pode revelar. Pretendemos demonstrar que a passagem pelos manuscritos do autor traduzido pode ajudar o tradutor na sua tarefa. Procedemos à tradução do texto, a seu comentário e avaliação, e salientamos de qual forma utilizamos o saber genético em nosso processo tradutório. Por outro lado, queremos demonstrar que traduzir não é um simples processo mecânico, que existe uma escritura tradutória e que o texto oriundo da tradução possui as mesmas características que um texto literário dito original. De fato, o produto tradução passa por uma trajetória criativa e é balizado por rastros que atestam um trabalho de criação. Esses rastros são visíveis no prototexto da tradução que chamamos terceiro texto. O estudo desse terceiro texto pode levar a entender o processo criativo do tradutor, revelar suas dúvidas, suas escolhas, suas interrogações, isto é, o seu fazer. Portanto, abordar geneticamente os rascunhos do tradutor e constituí-los em objeto de estudo pode revelar-se como uma etapa fundamental no processo de avaliação da tradução. Estão, então, esboçadas as bases de uma interdisciplinaridade entre crítica genética e tradução literária.
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Da crítica genética à tradução literária : o caminho da (re)criação e da (re)escritura 'Anotações para uma História de Amor' de Caio Fernando Abreu

Passos, Marie-Hélène Paret January 2008 (has links)
Pourquoi et de quelle façon la critique génétique peut être une forme de lecture révélatrice dans le processus de traduction? C'est la question qui guide nos pas dans cette recherche. À partir de l'étude génétique de l'avant-texte du conte inédit de Caio Fernando Abreu: Anotações para uma estória de amor, nous analysons le processus d'écriture de l'auteur, c'est-à-dire que nous essayons de comprendre comment il a créé, structuré et mis en texte sa narration. Ceci, dans le but d'appuyer notre processus traductif sur ce savoir génétique qu'un texte fixe ne peut révéler. Nous essayons de démontrer que le passage préalable par les manuscrits de l'auteur peut aider le traducteur dans son processus de traduction. Nous procédons à la traduction du texte, à son commentaire et à son évaluation, et, nous mettons en exergue la façon dont nous avons utilisé ce savoir génétique dans notre processus traductif. Par ailleurs, nous voulons démontrer que traduire n'est pas un simple processus mécanique, qu'une écriture traductive existe et que le texte issu d'une traduction possède les mêmes caractéristiques qu'un texte littéraire dit original. En effet, le produit traduction passe par une trajectoire créatrice dans son processus et est, de ce fait, balisé par les traces qui attestent un travail de création. Ces traces sont visibles dans l'avant-texte de la traduction que nous appelons troisième texte. L'étude de ce troisième texte peut nous amener à comprendre le processus créatif du traducteur, révélant ses choix, ses doutes, ses interrogations. C'est pourquoi, aborder génétiquement les brouillons du traducteur et les constituer en objet d'étude peut s'avérer comme une étape fondamentale dans l'évaluation des traductions. Les bases d'une interdisciplinarité entre critique génétique et traduction littéraire sont ainsi ébauchées. / Por que e de qual maneira a crítica genética pode ser uma forma de leitura reveladora no processo tradutório de um texto literário? É a pergunta que guia nossos passos nessa pesquisa. A partir do estudo genético do prototexto do conto inédito de Caio Fernando Abreu: Anotações para uma estória de amor, analisamos o processo escritural do autor, isto é, procuramos entender como o autor criou, estruturou e textualizou sua narrativa. Isso, no fito de embasar nosso processo tradutório nesse saber genético que um texto fixo não pode revelar. Pretendemos demonstrar que a passagem pelos manuscritos do autor traduzido pode ajudar o tradutor na sua tarefa. Procedemos à tradução do texto, a seu comentário e avaliação, e salientamos de qual forma utilizamos o saber genético em nosso processo tradutório. Por outro lado, queremos demonstrar que traduzir não é um simples processo mecânico, que existe uma escritura tradutória e que o texto oriundo da tradução possui as mesmas características que um texto literário dito original. De fato, o produto tradução passa por uma trajetória criativa e é balizado por rastros que atestam um trabalho de criação. Esses rastros são visíveis no prototexto da tradução que chamamos terceiro texto. O estudo desse terceiro texto pode levar a entender o processo criativo do tradutor, revelar suas dúvidas, suas escolhas, suas interrogações, isto é, o seu fazer. Portanto, abordar geneticamente os rascunhos do tradutor e constituí-los em objeto de estudo pode revelar-se como uma etapa fundamental no processo de avaliação da tradução. Estão, então, esboçadas as bases de uma interdisciplinaridade entre crítica genética e tradução literária.

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