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Un lieu balzacien : le boudoir : topocritique de la Comédie humaine d'Honoré de Balzac

Richer, Jean-François January 2004 (has links)
Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Benjamin lecteur de Poe : la figure du détective, critique littéraire

Villeneuve, Marianne January 2004 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Cesare Lombroso e la letteratura / Cesare Lombroso et la littérature / Cesare Lombroso and literarure

Bardascino, Giuseppe 10 December 2014 (has links)
Pendant la seconde moitié du XIXe siècle, en Europe, le désir d’une lecture totale des corps, qu’ils soient sains ou malades, devient presque obsessionnel. Un désir qui, naissant en plein Positivisme, suppose une lecture selon des principes toujours plus ‘scientifiques’ et selon une méthode – la méthode expérimentale – qui garantisse rigueur et sérieux. Un désir qui trouve sa justification au moment même où la folie et son ample spectre phénoménologique de névroses, hystéries et épilepsies devient la « figure de proue » du XIXe siècle et est lue comme une maladie propre à la société moderne. L’intérêt qui a toujours entouré le discours sur l’esprit humain grandit alors démesurément, sort des systèmes théoriques des sciences médicales et « investit » les artistes et écrivains ainsi que leurs productions. C’est dans ce climat que s’insèrent de façon impétueuse et prépondérante la figure et l’œuvre de Cesare Lombroso (1835-1909). L’objectif de cette étude a été de mettre en lumière l’influence et la portée des théories de Cesare Lombroso et des sciences médicales en général sur la littérature italienne contemporaine et, en même temps, le rôle et la fonction de cette dernière sur celles-ci. Plus particulièrement, l’accent a été mis sur les ‘imbrications’ scientifico-littéraires opérées des deux côtés, mais aussi sur la fonction cognitive, outre qu’épistémologique, née de ces liens étroits allant presque jusqu’à l’osmose entre des disciplines aussi éloignées entre elles : la science à travers la figure de Cesare Lombroso d’un côté, et, la littérature à travers la figure de Carlo Dossi (1849-1910) et de quelques autres écrivains de la même période de l’autre côté. L’objectif a été également de comprendre si dans cet échange d’idées et de compétences, les disciplines en cause se sont entraidées ou si elles ont plutôt revêtu un rôle « ancillaire » les unes envers les autres / In Europe in the second half of the XIXth century, the wish to apprehend the human body and its multiple aspects, be it healthy or sick, became almost an obsession. With Positivism at its height, the perception and reading of the body required the use of a scientific approach – the experimental method – as a guarantee of accuracy and seriousness. This trend emerged at the very moment when madness (and its wide phenomenological spectrum of neurosis, hysterias and epilepsies) becomes a XIXth century emblem, and is perceived as a typical disease of the modern society. The already strong interest for the discourse on human mind thus intensifies and spreads out of the field of the theoretical systems of medical sciences to invest the world of artists, writers and their productions. As products of this intellectual background, the figure and the works of Cesare Lombroso (1835-1909) stand out and impose their presence. The purpose of this study is to highlight the influence and impact of medical sciences and of Cesare Lombroso’s theories on the XIXth century Italian literature and, conversely, the role and the function of literature on medical sciences. More particularly, this study focuses on the ‘commingling’ operating between sciences and literature, but also on the cognitive and epistemological functions arising from these close links that almost lead to osmosis, even though the two spheres seem distant from each other: sciences, through Cesare Lombroso on the one hand, and literature, through Carlo Dossi (1849-1910) and other writers of the same period on the other hand. The aim of this study is also to wonder whether, through this exchange of ideas and skills, science and literature feed each other or are finally limited to satellites roles
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"Je est un autre" : l'interdit de l'inceste chez Christine Angot

Nivet, Alexis January 2007 (has links) (PDF)
La deuxième moitié du XXe siècle a vu la prolifération des écrits littéraires à la première personne. Parmi ces textes, on compte un nombre significatif de récits d'inceste, qui se présentent parfois comme des fictions, souvent comme des témoignages. Le présent mémoire se propose d'étudier le traitement de l'inceste chez l'écrivaine française Christine Angot à travers trois de ses textes: Interview (1995), L'inceste (1999) et Quitter la ville (2000). L'hypothèse que nous voulons démontrer est que Christine Angot mobilise des enjeux inédits par rapport aux autres textes évoquant l'inceste en littérature: elle veut révéler la structure incestueuse de la logique sociale. La production littéraire à caractère autobiographique sur l'inceste forme un ensemble relativement homogène, en ce sens que son propos se construit presque invariablement sur la dichotomie entre coupable et victime, en mettant en scène la parole d'une victime qui rompt le silence sur son expérience pour s'engager sur le chemin de la guérison. Christine Angot, qui écrit à la première personne du singulier et qui met en scène une narratrice éponyme dans un cadre qui semble se référer à la réalité, ne livre, quant à elle, pas de témoignage. Malgré une évocation récurrente de l'inceste qu'elle a vécu adolescente, ses textes fonctionnent selon une économie étrangère à l'opposition caractéristique entre coupable et victime. Le texte angotien se distingue en outre par son caractère autoréflexif: en même temps qu'il déploie son propos, il se questionne sur la façon dont il va être lu. Ainsi, nous nous attacherons à démontrer que Christine Angot s'éloigne de la question de l'inceste physique qui intéresse tant les médias et, plus généralement, les lecteurs, pour faire de l'aveuglement consécutif à l'inceste une logique d'écriture dans L'inceste, ce sur quoi elle revient dans Quitter la ville pour mettre à jour la perversité de la logique sociale. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Inceste, Christine Angot, Réception, Enquête, Oedipe, Subjectivité.
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Étreinte de bleu ; suivi de Le mouvement du mot

Ouellet, Anie January 2009 (has links) (PDF)
Ce mémoire de maîtrise en création littéraire est composé de deux parties: un recueil de poésie en prose ponctué de poèmes en vers, Étreinte de bleu, et un dossier d'accompagnement, Le mouvement du mot. Le recueil poétique forme un récit « troué », celui d'un séjour à l'étranger d'une jeune femme, qui laisse derrière elle son amoureux. Confrontée à l'absence de l'homme qu'elle aime et à la solitude, l'énonciatrice tente de cerner son propre désir en regard des attentes de sa lignée maternelle, figurée par une femme imaginée, fantomatique, qui lui impose de partir. Le texte comporte trois parties, correspondant à trois moments du voyage: le départ, le séjour à l'étranger et le retour. Bien qu'écrit en prose, parfois déchiré par de brefs poèmes en vers, Étreinte de bleu s'accorde à la vision qu'on a de la poésie lyrique contemporaine au Québec. Il laisse entendre une voix qui tente de faire corps avec le monde tout en restant près de sa propre subjectivité. Présenté sous forme de fragments, le dossier d'accompagnement entreprend une réflexion sur ma pratique poétique, traversée par une posture mélancolique. Plusieurs théoriciens et créateurs, dont Julia Kristeva, Anne Juranville et Monique Deland, se sont penchés sur le soleil noir de la mélancolie. Ils ont fait état d'une tension dans la pratique du poète, qui est à la fois incité à écrire et freiné dans son élan. Cette tension se retrouve non seulement dans le processus d'écriture, mais aussi dans le texte. Mais la posture mélancolique incite aussi à interroger la poésie actuelle, poésie qu'on qualifie d'intime et qui met en scène un sujet lyrique. Pousse-t-elle au repli sur soi ou est-elle ouverture à l'autre? Se pose alors la question de l'engagement du poète, corollaire du lyrisme, ce chant porteur de désir et d'espoir, selon Martine Broda. Enfin, cet essai interroge mon approche de la création, dont plusieurs aspects rappellent la posture du poète romantique, tout en posant la question suivante: ma posture est-elle tributaire d'une structure psychique personnelle ou d'influences littéraires? Est-il possible de changer de posture? ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Création, Mélancolie, Poésie, Poésie en prose, Corps, Lyrisme.
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L'Aleph de la conscience : fiction interactive philosophico-poétique

Driss, Olfa January 2006 (has links) (PDF)
L'Aleph de la conscience est une production multimédia sur cédérom. Le genre de la production est une fiction interactive philosophico-poétique. Synopsis L'interacteur se trouve au coeur d'un mystère, soit le meurtre d'un professeur de philosophie, et se voit entraîné dans les environnements à la fois mystérieux et poétiques de la fiction, où il aura pour rôle de résoudre l'énigme en accumulant des indices. Mais sa tâche ne sera pas facile puisqu'il sera leurré par des mondes parallèles et par le chevauchement de mondes réels et virtuels, passés, présents et futurs, un mouvement de va et vient dans l'exploration des mondes, une sorte de spirale temporelle parcours inévitable afin de résoudre l'énigme. Au cours de sa déambulation dans les espaces de la fiction, l'interacteur sera appelé à incarner le rôle du personnage principal, Miranda Sharp, une étudiante en philosophie qui est déterminée à résoudre le mystère du supposé meurtre de son professeur et de la disparition de son corps. Une multitude de personnages vont surgir au cours de son parcours, les uns plus bizarres et sinistres que les autres, incluant une psychologue aux comportements douteux et un agent russe, impliqué dans un complot pour prendre possession du monde. Sujet La fiction se présente à l'interacteur comme une énigme policière à résoudre, mais elle donne aussi lieu à une exploration philosophique et poétique, laissant place à l'imaginaire et au rêve. Recherche Le projet a donné lieu à une recherche-création sur la cohabitation entre le récit et l'interactivité, et aussi sur la relation entre l'espace et le temps. Réalisation La mise en oeuvre du projet a nécessité: la création d'environnements et de décors à partir de vidéos, images fixes et animations, l'adaptation du texte original extrait du livre Radiant Cool, A Novel Theory of Consciousness, écrit par Dan Lloyed, aux besoins de la fiction interactive et l'enregistrement de textes parlés, la conception d'environnements sonores et la programmation orientée objet Action script, l'intégration se faisant dans Macromedia FLASH. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Fiction interactive, Fiction, Interactivité, Multimédia, Espace-temps.
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La langue de l'ouroboros : suivi de Extraordinaire et science-fiction

Archetto, Maxime January 2006 (has links) (PDF)
Ce court roman de science-fiction met en contexte une île isolée, au coeur d'un monde inondé où se rencontrent des personnages issus d'univers différents. Dans ses cavernes naturelles habitent des autochtones, d'anciens montagnards devenus marins. Ces derniers sont dirigés par un idéaliste exilé de l'ancien monde. Avec eux, il tente de réaliser une société utopique. L'île est séparée en deux par un lac au bout duquel se trouve une tour aux origines obscures où vivent deux reclus du village, un fou et un délinquant. L'équilibre entre ces deux mondes est rompu lorsque débarque sur l'île une alchimiste généticienne en quête du Grand Oeuvre et prête à tout pour atteindre son but. Aidée de son équipage et de technologies futuristes, elle prend d'assaut la tour et y établit son trône. Chaque partie est racontée à partir du point de vue d'un des personnages principaux. Ce roman expérimente la multiplication des voix -qui est soutenue par un jeu de caractères où les italiques jouent un rôle majeur. La réflexion qui suit se penche sur la question de l'extraordinaire (ce qui est hors de l'ordre normal des choses de notre monde) dans la science-fiction. En analysant ce qui est propre à ce genre, cet essai vise à comprendre les avenues qu'offre l'extraordinaire à l'écrivain. L'hypothèse étant que les constructions d'univers fantaisistes de la science-fiction remettent en perspective des réalités sociales et en permettent une réinterprétation. Ce genre offre à l'auteur la possibilité de critiquer la société à partir des constituants de ses univers fictifs parce que l'effet de distanciation créé par l'utilisation de l'ailleurs est porteur d'une vision du monde. Ainsi derrière la trame narrative se cache une intention idéologique que le lecteur ne voit pas nécessairement, puisque l'emphase mise sur les actions des personnages la voile. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Science-fiction, Extraordinaire, Engagement, Ailleurs, Utopie, Étrangeté.
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Claire ; suivi de De la mort à la vie

Auger, Claudine January 2009 (has links) (PDF)
Ce mémoire en création littéraire comprend deux sections: la première partie d'un roman, qui en comptera deux, et un dossier d'accompagnement. Le roman, Claire, comporte deux niveaux narratifs, correspondant à ce que Gérard Genette, dans Figures III, appelle les niveaux extradiégétique et intradiégétique. En effet, certains chapitres, à la première personne, attirent l'attention sur l'acte narratif lui-même. Une femme adulte raconte des souvenirs d'enfance avec sa grand-mère, Clara. Quant au niveau intradiégétique, il relate à la troisième personne l'histoire d'une femme, Claire, de son enfance à sa vie d'épouse et de mère. Les deux niveaux alternent en mettant en relief des éléments qui concordent dans les deux narrations, de sorte qu'on établit rapidement un lien entre Clara, la grand-mère du récit à la première personne, et le personnage de Claire, dans la narration à la troisième personne. De même, il s'établit un jeu entre une posture qu'on suppose autobiographique et une autre, qui prend ses distances avec la réalité et accepte une fictionnalisation des événements. Les deux narrations adoptent aussi deux tons différents. La narration au je crée un effet de proximité qui donne au texte des accents émouvants, presque lyriques à certains moments. Dans la narration à la troisième personne, le roman privilégie une écriture qui montre les faits au lieu d'entrer dans les réflexions ou les sentiments de Claire. Mais si l'on sent une retenue, l'émotion passe dans le rythme, dans le travail de la phrase, souvent courte, saccadée. Le dossier d'accompagnement, De la mort à la vie, propose, sous forme de fragments, une réflexion sur la mort et, plus particulièrement, sur le deuil, ce qui suppose de mettre ce concept en relation avec celui de mélancolie, selon la distinction qu'en fait Freud. Partant de sa propre démarche, l'auteure de l'essai aborde le travail créateur comme participant du travail du deuil, le favorisant même chez l'écrivain, à une époque où l'on assiste, dans la civilisation occidentale, à un déni de la mort, et même de la mortalité, selon le mythe de l'éternelle jeunesse. En ce sens, les rituels de l'écriture deviendraient des rituels de deuil. Car si écrire à partir d'un deuil permet d'introjecter la personne aimée, cet acte favorise aussi un passage aux autres, une transmission du legs de la personne disparue, de lui redonner une existence symbolique. Et, comme le soutient Madeleine Gagnon dans Le deuil du soleil, l'acte d'écrire conduit au deuil de soi, à l'acceptation de sa propre condition de mortel, même si, comme en convient Nicolas Lévesque dans Le deuil impossible nécessaire, le deuil parfait n'est pas possible, de sorte que l'écriture d'un livre ne peut « clore » un cycle de deuil. Enfin, il faut constater que l'on n'est jamais seulement le produit de son histoire familiale, mais aussi de l'histoire littéraire, et le legs des auteurs qui ont marqué un écrivain devient aussi important que celui d'une personne aimée. Voilà pourquoi l'auteure s'inscrit dans la lignée des femmes qui écrivent, surtout celles qui appartiennent au « métaféminisme », selon le terme de Lori Saint-Martin. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Écriture, Roman, Mort, Deuil, Transmission, Femme.
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Au fond de l'air ; suivi de L'intime lointain

Gagnon, Jean-Philippe January 2009 (has links) (PDF)
Conçu en deux volets, l'un poétique, intitulé Au fond de l'air, l'autre ayant la forme d'un essai, L'intime lointain, ce mémoire de création est l'étude et l'expression des modalités concrètes du regard d'un sujet sur les choses. Les vers s'articulent autour de trois apparitions: un buste dans un jardin, une statuette de Minerve et un corps immatériel. Dans ma tentative de les approcher pour ce qu'ils sont, tels qu'ils se donnent, ces objets me sont vite apparus indissociables de l'environnement immédiat et lointain à l'intérieur duquel ils baignent, environnement dont le sujet fait partie. Aussi, j'ai travaillé à partir de l'hypothèse que le symbolique et l'imaginaire, inhérents au regard de l'homme structuré par le langage, sont les véhicules par excellence pour atteindre le réel ou cette vie des choses en soi qu'on envisage à tort distincte de l'humain. Celle-ci, dans l'ordre naturel ou culturel qui la régit, n'est jamais constituée d'objets isolés les uns des autres: chacun est révélé, comme à l'intérieure d'une toile, par d'autres objets. De même, à l'intérieur du savoir, le principe de différenciation s'appuie sur une notion de rapport qui cherche à se faire oublier. C'est à partir de ces considérations que l'image poétique et les diverses figures de la substitution m'ont semblé à même de rendre le plus fidèlement possible notre expérience du monde et des êtres. Face à l'illusion du réalisme et de l'objectivité, lesquels sont nourris par le caractère dénotatif de la langue, la dimension hallucinatoire du regard est ce par quoi on peut prétendre toucher la vie dans sa vérité, en ouvrant un espace où le sujet et les objets sont préservés de l'abstraction en quoi consiste leur existence séparée. Elle est ce qui dévoile en nous la nature et les choses qui, au bout de nos connaissances, se présentent toujours comme des mystères inhumains. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Intime, Réel, Subjectivité, Vision.
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Desseins et débris : pour une compréhension pratique des enjeux de la métafiction

Gravel, Jean-Philippe January 2009 (has links) (PDF)
Formé d'un essai théorique et de quatre nouvelles, ce mémoire est construit de manière à retracer l'éclosion d'une écriture. Les chapitres théoriques, qui précèdent les fictions, interrogent les enjeux soulevés par l'emploi grandissant de procédés et de techniques autoréflexifs et antimimétiques dans la littérature contemporaine américaine. Tentant de définir une esthétique de la métafiction, j'essaie de comprendre les fondements éthiques et formels qui font l'originalité de cette écriture postmoderne dont la fréquentation m'a souvent inspiré le désir d'y répondre par des oeuvres de création. Les nouvelles qui succèdent à ce volet théorique s'inscrivent dans le droit fil des questionnements soulevés par cette réflexion. Lues en continuité, elles donnent aussi à voir comment une écriture peut s'affranchir progressivement de ses modèles. Cherchant à réactualiser les personnages et les stratégies narratives disjointes des nouvelles contenues (particulièrement la nouvelle éponyme) dans le recueil Lost in the Funhouse de John Barth, mon premier récit se charge d'un fonds d'intertextualité très fort où la fiction se dispute à l'essai. Reprenant à son compte la forme des chapitres inachevés des 120 journées de Sodome, la seconde nouvelle procède d'une appropriation iconoclaste de l'univers sadien dont les renvois s'avèrent moins susceptibles de faire obstacle à une lecture non avertie. Enfin, les deux nouvelles restantes affichent une intertextualité plus discrète et posent leurs propres règles du jeu. En reprenant à sa manière certains enjeux et procédés abordés préalablement dans le volet réflexif, chacun de ces quatre écrits explore le rapport ambigu qu'entretient la métafiction avec les formes courantes du discours (littéraire inclus), ainsi que la singulière conception du sujet qui en émerge. De cet ensemble théorique et fictionnel construit comme un tout organique, il résulte la défense d'une pratique littéraire où la fiction et les problèmes de l'écriture sont le premier cadre de référence. Celle-ci postule en outre que l'emploi de procédés antimimétiques et autoréflexifs contribue à renouveler les formes d'expression d'une littérature périodiquement sujette à l'épuisement. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Postmodernisme, Métafiction, Intertextualité, Autoréflexivité, Crise du sujet, Littérature américaine, Littérature de l'épuisement, Métaphore.

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