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La différence des stratégies ou la différence de l'axiologie : une exploration de la pensée de François Jullien

Zhao, Ming 28 September 2012 (has links) (PDF)
Cette thèse a pour objectif essentiel de contribuer à l'exploration de la pensée de François Jullien en sinologie. Notre étude s'est concentrée sur sa théorie du détour dans l'application de deux grands domaines que sont le domaine temporel et moral (l'efficacité, les notions de création et de transformation, le temps, la morale) et le domaine poétique (l'esthétique et la langue). Ce que nous avons l'intention de montrer, à travers la pensée de François Jullien, c'est que la finalité sur laquelle reposent nos stratégies choisies est inévitablement influencée par une notion importante, soit l'axiologie comme présupposé, c'est une idée qui n'est pas suffisamment développée par François Jullien dans ses œuvres. afin d'élucider les rapports entre les phénomènes culturels et les valeurs, nous allons citer beaucoup d'exemples, soit historique, soit littéraire, soit social, afin de compléter la pensée de François Jullien ; deuxièmement, face à l'éloge de François Jullien envers la culture chinoise, nous pourrons la réexaminer par rapport à la culture occidentale, ce qui constitue un travail inverse par rapport à celui de Jullien ; troisièmement, les insuffisances de sa pensée sont également prise en compte, étant donné qu'elle s'articule autour des anciennes époques, c'est-à-dire autour de l'époque grecque et celle de la chine impériale, ce qui ne permet pas aux occidentaux de connaître la chine actuelle.
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La notion d'insignifiance dans l'œuvre narrative, théâtrale et théorique de Natalia Ginzburg

Palmieri, Vanina 08 December 2012 (has links) (PDF)
Nous nous proposons dans cette étude d'analyser l'œuvre narrative, théâtrale et théorique de l'écrivain italien Natalia Ginzburg (1916-1991) au travers de la notion d'insignifiance. Tout en mettant en évidence les ressemblances et les divergences entre ce corpus et des courants littéraires du XXe siècle qui se sont interrogés sur la question du sens de l'œuvre et du monde tels que l'Absurde et le Nouveau Roman, nous cernerons ce que recouvre d'un point de vue axiologique et d'un point de vue sémantique la notion d'insignifiance.Ce corpus produit un effet d'insignifiance grâce à un style et des procédés d'écriture qui tendent à niveler le signifiant et l'insignifiant. Notre objectif principal est de montrer que d'un point de vue axiologique, l'œuvre ne valorise pas l'insignifiant et le petit au détriment du signifiant et du grand. Grâce à " l'understatement ", l'auteur a dissimulé le signifiant (l'Histoire et Dieu) qui réémerge, non seulement intentionnellement de l'écriture, à travers des réseaux de symboles et de récurrences, mais aussi inconsciemment grâce au rythme et à la musicalité spécifiques de ce style. Dans ce système où tout fait sens, le lecteur est appelé à amplifier la portée de ce qui est dit et à expliciter les nombreux indices et références intertextuelles. Par ailleurs, si Ginzburg vise la représentation d'un réel au sein duquel tout aurait une importance égale, c'est parce que signifiant et insignifiant s'équivalent au sein d'une approche totalisatrice du réel qui relève d'une dimension métaphysique influencée par la psychanalyse jungienne et le mysticisme juif.
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La poétique de l'écoute dans l'oeuvre d'Italo Calvino

Minato, Luana 12 December 2009 (has links) (PDF)
L'écriture et la lecture sont les deux espaces, visuel le premier et auditif le deuxième, qui représentent les coordonnées sur lesquelles Calvino construit son univers de signes : l'œil et l'oreille. Ce sont les deux fonctions, sensorielles et mentales, qui permettent la transmission d'un savoir, d'un message, même en l'absence de celui qui " parle ". C'est là la raison, pouvons-nous supposer, de l'importance que l'écrivain a accordée à la fonction de l'écoute, outre, évidemment, celle qu'il conférait à la vue. Dans notre analyse de la poétique de l'écoute dans l'œuvre d'Italo Calvino, nous avons essayé de montrer en quoi consiste la particularité de son oreille. Comme pour la vue, Calvino applique pour l'ouïe une méthode personnelle de connaissance : car c'est toujours le sujet, le " moi " avec tous ses organes de perception qui nous permet de nous rapprocher du monde extérieur et de sonder notre esprit. Calvino a dès lors construit un univers de sons très particulier étant donné que cet univers sonore vient de son monde à lui, de sa propre expérience et surtout de sa façon d'entrer en relation avec le monde : or cela n'est jamais définitif, et même toujours problématique. C'est là la manière propre à celui qui refuse les dogmes et les écoles, qui sait bien qu'une seule réponse ou une seule vérité est impossible, mais qui ne peut s'empêcher de continuer à sonder l'univers réel ou fictionnel [celui de la vie comme celui de la page], même si au terme de sa recherche, le résultat est toujours le cercle vide, l'espace blanc de la page. Cela explique aussi les différentes modalités que la fonction de l'écoute a eues dans le parcours personnel et littéraire de Calvino.
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La réception de la littérature russe par la presse française sous la Monarchie de juillet (1830-1848)

Artioukh, Ekaterina 02 October 2010 (has links) (PDF)
Le présent travail se propose d'étudier la réception de la littérature russe dans son ensemble par la presse française de l'époque de Louis-Philippe. On redécouvre dans ses subtilités complexes et hasardeuses toute la problématique politique et culturelle inhérente à l'acclimatation et l'implantation de la littérature russe, encore peu connue : relations entre deux pays, statut de la langue-source, traductions, réseaux d'information, reflets de la vie littéraire. Dans une Europe apparemment pacifiée, la France voit émerger une nouvelle classe d'intellectuels que la " question sociale " sollicite autant que les productions littéraires. Les journaux, les revues jouent un rôle accru de médiation culturelle et deviennent un pouvoir - ou un contrepouvoir - qui informe, juge et critique, dont les titres d'ailleurs proclament assez l'ambition : L'Europe littéraire, Le Globe, Revue des Deux Mondes, Revue Indépendante et d'autres encore. On verra comment les jugements littéraires ne peuvent s'abstraire des considérations sociopolitiques. Les articles journalistiques relèvent ainsi d'une catégorie toujours bien vivante : histoire, politique et littérature mêlées. Ecrire sur la littérature russe dans les années 1830-1840 n'est-ce pas aussi se situer par rapport à Louis-Philippe et Nicolas Ier ?
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La recette du roman populaire, facon Alexandre Dumas

Akiki, Karl 02 April 2013 (has links) (PDF)
Le roman populaire est souvent associé à une littérature de seconde zone, gravitant autour des Lettres nobles. C'est surtout son public qui est décrié puisqu'il s'agit d'un lectorat de consommation qui impose à l'auteur un mode d'écriture particulier. Toutefois, certains auteurs comme Alexandre Dumas ont réussi à dépasser ce mépris en étant reconnus par la nation française. Pour cet écrivain prolifique, la reconnaissance voit le jour dans les couloirs sombres du Panthéon. Ses œuvres, elles, demeurent sur le parvis! Ce travail a l'ambition de montrer que l'écriture dumasienne détient un poids littéraire des plus considérables à travers sa sollicitation par les foules. Deux œuvres retiennent notre attention vu qu'elles sont connues de tous mais pas nécessairement lues par tous : Le Comte de Monte-Cristo et Les Trois Mousquetaires. Après un constat premier sur la réception double accordée à ces romans, nous analyserons leur imaginaire (personnages, espaces et scènes de genre) d'une part et leur structure narratologique (morphologie, narrateur et narration) d'autre part. Cette lente dissection tentera de comprendre, à partir de sa deuxième et de sa troisième partie, le mécanisme de l'attrait exercé par la plume de Dumas sur la grande masse des lecteurs. L'on aboutit ainsi à des ingrédients particuliers qui sont la signature de l'auteur. Néanmoins, force nous est de constater que cette recette est partagée par d'autres écrivains. Elle permet à la littérature populaire de regagner ses galons et d'affirmer sa légitimité.
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La récréation poétique : traduction et commentaire des Epigrammes de John Owen (1564 ?-1622)

Durand, Sylvain 03 December 2012 (has links) (PDF)
Les Epigrammes de John Owen (1564 ?-1622) constituent un ensemble unique dans la production néo-latine, tant par le nombre de pièces qui le composent, environ mille cinq cent, que par le niveau d'excellence atteint par le " Martial anglais " (gallois, plutôt) qui fit du monodistique l'instrument privilégié de son génie. Le recueil du poète, qui connut pendant plus d'un siècle un véritable rayonnement européen, reflète son époque de composition en bien des points : la préférence accordée à l'inspiration satirique et morale, le culte de la brièveté ingénieuse, la recherche du bon mot et le plaisir du jeu verbal étaient en effet à même de satisfaire les zélateurs de l'esprit nouveau qui s'affirmait alors en Angleterre, vers la fin de l'ère élisabéthaine. L'épigramme owenienne est donc d'abord un exercice de subtilité, et l'étude du recueil, qui se présente au lecteur dans un savant désordre, révèle aussi la subtilité des liens qui régissent son organisation. Celle-ci ne dit pas seulement le soin apporté par le poète à son texte, qui témoigne d'une ambition certaine, mais souligne encore l'extraordinaire variété des sujets qui répond à une caractéristique du genre et à la volonté affirmée d'Owen de faire feu de tout bois. De cet ensemble kaléidoscopique, riche de ses propres échos et où le second degré apparaît souvent comme un témoignage de respect à l'égard de la tradition sur laquelle l'œuvre s'est construite (celle de la poésie morale et gnomique), il faut, enfin, souligner la modernité et la beauté qui sont les secrets du grand œuvre ; en cela, John Owen est bien l'héritier légitime de Martial
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La représentation de l'architecture dans l'oeuvre de Théophile Gautier

Allouche, Raoudha 18 June 2011 (has links) (PDF)
La représentation architecturale est pérenne dans l'oeuvre de Théophile Gautier. Afin de déterminer les enjeux de l'expérience architecturale et d'appréhender le texte gautiéresque dans la dynamique de son élaboration, une approche éclectique s'est imposée. Loin d'être une simple reproduction, la description architecturale néglige la représentation mimétique et se soumet au prisme ,de la subjectivité. Critique d'art imprégné de peintures et d'oeuvres d'art, esthète dilettante et éclectique, Gautier perçoit l'objet architectural à travers un ensemble de considérations esthétiques etartistiques. Il cherche à reconstituer le triumvirat du peintre, du sculpteur et de l'architecte et à, défendre la primauté de l'architecture. Dans sa relation de voyage, il rejette les architectures modernes auxquelles il reproche leur uniformité, et leur préfère le cachet singulier des constructions andalouses ou le caractère exotique des palais orientaux. Appréciant la ligne courbe et spiralique aux dépens de la ligne droite, Gautier défend le génie d'invention et cherche non pas l'utilité mais la beauté de la forme pure. Prônant une esthétique du caprice et de l'arabesque, il s'attaque au fléau de l'européanisation et n'hésite pas à embellir le réel, à l'" artialiser ". Cette sensibilité esthétique est encore plus perceptible dans son oeuvre poétique. Obélisques, château et cathédrale sont ciselés de manière à répondre à l'idéal de l'esthète. Ce faisant,reconstruction architecturale et construction textuelle sont menés de front faisant du poème une architecture verbale qui prend forme dans et par les mots. L'architecture prend part également dans l'organisation de l'espace de la narration. D'un récit à l'autre, l'édifice architectural change de statut sémiotique (ancrage spatial, opposant, adjuvant, embrayeur de l'action,...). Mais souvent, la représentation architecturale jette les assises de la construction romanesque et en détermine le processus évolutif. La reconstitution des architectures gréco-romaines ou de la grandeur égyptienne à travers la restauration archéologique de Pompéi et la reconstruction de Thèbes illustre parfaitement cette fièvre de construction qui anime Gautier. Le projet de reconstitution se double d'un processus de création langagière ; la re-construction, se faisant réinvention, subvertit les frontières traditionnelles entre histoire, archéologie et fantasmagorie. L'architecture fantastique, rattachée à une perception subjective met en doute toute représentation sclérosante de l'espace et " donne à voir " un espace-temps mouvant et multiple. Délire, ivresse, haschisch, miroir, tapisserie murale, eaux-fortes sont les ingrédients de l'alchimie fantastique. Mais l'hallucination architecturale ne se résorbe pas en aventure spatiale ; elle nous introduit dans le périple labyrinthique de la psyché et exorcise les fantasmes personnels. Conjurant les cauchemarsarchitecturaux pianésiens, Gautier architecte met en exécution son rêve d'architecture. Composant les richesses exotiques de l'Orient et le confort douillet de l'Occident, il ne peut dissocier bonheur et architecture et construit son Eldorado conformément à ses exigences esthétiques. Faute de réaliser son rêve architectural sur le mode du réel, Gautier se tourne vers l'Art et se love dans son microcosme. Charriant un ensemble de modèles (de l'Antiquité, de la Renaissance, du Romantisme allemand,...), il construit son monument et associe l'" archè " à la " tecture ", l'idée à la forme. Au-delà de ses fonctions référentielle, socio-historique, métaphorique, symbolique ou esthétique, la représentation architecturale est un acte fondateur grâce auquel se dégagent l'unité et l'harmonie de l'oeuvre gautiéresque.
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La terre retrouvée ? : ebreo e nazione nel romanzo italiano del Novecento

Pinto, Vincenzo 18 September 2012 (has links) (PDF)
L'objectif de la thèse est d'étudier le rapport entre "Juif" et "nation" dans le roman italien du XXe siècle à partir d'un événement historique précis: la déclaration Balfour de 1917. Celle-ci donnait aux Juifs le droit de créer un "foyer national Juif" en Palestine et d'y devenir progressivement l'ethnie majoritaire. La création d'un État ne se fera que trente ans plus tard. Une sorte de renoncement au principe de la déclaration Balfour ne se produira que dans les années 90, avec les accords d'Oslo. L'État d'Israël acceptera alors l'idée que dans le territoire de la Palestine mandataire puisse naître un État arabe-palestinien après la tentative avortée de 1948-49. Le chapitre d'ouverture introduit le thème de la relation entre le Juif et la nation italienne dans une perspective historique. La chapitre deux raconte les écrivains et les ouvrages consacrés à "l'intégration nationale" entre les années vingt et trente du XXe siècle. L'oeuvre centrale c'est "Jom Hakippurim" par Giuseppe Morpurgo (1924). Le chapitre trois se concentre sur la littérature populaire anti-juive et anti-sémite des années trente et quarante (l'ère fasciste). Les racines des romans anti-juifs sont les feuilletons du XIXe siècle, où le Juif est le caractère négatif par excellence. Le chapitre quatre analyse l'avant-garde littéraire juive italienne du XXe siècle, c'est-à-dire les écrivains Juifs consacrés à la crise de la subjectivité contemporaine: Adriano Grego, Giorgio Bassani, Giorgio Voghera, Antonio Debenedetti et Roberto Vigevani. Le chapitre cinq met l'accent sur la persécution des Juifs et sur les diverses formes romanesques entre les années quarante et quatre-vingt du XXe siècle. Le valeur littéraire des ces oeuvres c'est ne pas élevé, sauf que les cases de "La Storia" par Elsa Morante (1974) et "Se non ora, quando?" par Primo Levi (1982). Le chapitre six analyse la figure du Juif fasciste à travers quatre romans publiés dans les années soixante et quatre-vingt. Tous les personnages ne sont pas destinés a survivre à la "mort de la patrie" du Risorgimento italien. Le chapitre sept examine la figure du Juif errant à travers ses formes diverses (exotique, levantin, cosmopolite). Cette ligne est proche à le "Juif anomique", perce qu'elle joue sur le stéréotype par excellence: l'errance historique et ontologique du Juif pour des motifs religieux. Le chapitre huit se concentre sur la représentation d'Israël comme lieu de culte et espace politique. Cette ligne "chrétienne" n'a été pas visitée par des écrivains Juifs, qui n'ont montré pas des intérêt particulier pour l'histoire ancienne d'Israël, ni pour les événements biographiques de Jésus de Nazareth, ni, enfin, pour le nouvel État d'Israël. Le chapitre neuf analyse les romans de sujet Juif par Alberto Lecco et son réalisme tragique. Lecco s'interroge sur le problème de la conscience juive à travers les grands écrivains russes du XIXe siècle et la diaspora juive nord-américaine contemporaine. Les conclusions cherchent à fournir des réponses exhaustives aux différentes relations entre le Juif et la nation dans les romans italiens du XXe siècle. En l'absence d'une "nation italienne", l'imaginaire romanesque n'a pas proposé une "nationalisation parallèle" ou un "désir sioniste": le Juif italien est toujours un Juif diasporique, "condamné" à son état de minorité nationale. Les "différences" historiques, religieuses, économiques et culturelles ont connu une difficile coexistence aux côtés du mythomoteur national. Cette condition explique pourquoi les historiens ont insisté sur le problème de l'intégration-assimilation-acculturation nationale des Juifs italiens, tandis que l'imaginaire romanesque l'a considéré comme un problème après tout d'une importance secondaire.
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La terre retrouvée ? : ebreo e nazione nel romanzo italiano del Novecento

Pinto, Vincenzo 18 September 2012 (has links) (PDF)
L'objectif de la thèse est d'étudier le rapport entre "Juif" et "nation" dans le roman italien du XXe siècle à partir d'un événement historique précis: la déclaration Balfour de 1917. Celle-ci donnait aux Juifs le droit de créer un "foyer national Juif" en Palestine et d'y devenir progressivement l'ethnie majoritaire. La création d'un État ne se fera que trente ans plus tard. Une sorte de renoncement au principe de la déclaration Balfour ne se produira que dans les années 90, avec les accords d'Oslo. L'État d'Israël acceptera alors l'idée que dans le territoire de la Palestine mandataire puisse naître un État arabe-palestinien après la tentative avortée de 1948-49. Le chapitre d'ouverture introduit le thème de la relation entre le Juif et la nation italienne dans une perspective historique. La chapitre deux raconte les écrivains et les ouvrages consacrés à "l'intégration nationale" entre les années vingt et trente du XXe siècle. L'oeuvre centrale c'est "Jom Hakippurim" par Giuseppe Morpurgo (1924). Le chapitre trois se concentre sur la littérature populaire anti-juive et anti-sémite des années trente et quarante (l'ère fasciste). Les racines des romans anti-juifs sont les feuilletons du XIXe siècle, où le Juif est le caractère négatif par excellence. Le chapitre quatre analyse l'avant-garde littéraire juive italienne du XXe siècle, c'est-à-dire les écrivains Juifs consacrés à la crise de la subjectivité contemporaine: Adriano Grego, Giorgio Bassani, Giorgio Voghera, Antonio Debenedetti et Roberto Vigevani. Le chapitre cinq met l'accent sur la persécution des Juifs et sur les diverses formes romanesques entre les années quarante et quatre-vingt du XXe siècle. Le valeur littéraire des ces oeuvres c'est ne pas élevé, sauf que les cases de "La Storia" par Elsa Morante (1974) et "Se non ora, quando?" par Primo Levi (1982). Le chapitre six analyse la figure du Juif fasciste à travers quatre romans publiés dans les années soixante et quatre-vingt. Tous les personnages ne sont pas destinés a survivre à la "mort de la patrie" du Risorgimento italien. Le chapitre sept examine la figure du Juif errant à travers ses formes diverses (exotique, levantin, cosmopolite). Cette ligne est proche à le "Juif anomique", perce qu'elle joue sur le stéréotype par excellence: l'errance historique et ontologique du Juif pour des motifs religieux. Le chapitre huit se concentre sur la représentation d'Israël comme lieu de culte et espace politique. Cette ligne "chrétienne" n'a été pas visitée par des écrivains Juifs, qui n'ont montré pas des intérêt particulier pour l'histoire ancienne d'Israël, ni pour les événements biographiques de Jésus de Nazareth, ni, enfin, pour le nouvel État d'Israël. Le chapitre neuf analyse les romans de sujet Juif par Alberto Lecco et son réalisme tragique. Lecco s'interroge sur le problème de la conscience juive à travers les grands écrivains russes du XIXe siècle et la diaspora juive nord-américaine contemporaine. Les conclusions cherchent à fournir des réponses exhaustives aux différentes relations entre le Juif et la nation dans les romans italiens du XXe siècle. En l'absence d'une "nation italienne", l'imaginaire romanesque n'a pas proposé une "nationalisation parallèle" ou un "désir sioniste": le Juif italien est toujours un Juif diasporique, "condamné" à son état de minorité nationale. Les "différences" historiques, religieuses, économiques et culturelles ont connu une difficile coexistence aux côtés du mythomoteur national. Cette condition explique pourquoi les historiens ont insisté sur le problème de l'intégration-assimilation-acculturation nationale des Juifs italiens, tandis que l'imaginaire romanesque l'a considéré comme un problème après tout d'une importance secondaire.
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Le cerf, le temps et l'espace mythiques

Chetcuti, Yves 06 December 2012 (has links) (PDF)
Cette thèse propose de rapprocher l'histoire naturelle du cerf, appréhendée à travers les écrits des naturalistes et des veneurs, de l'ethnohistoire de l'Europe occidentale. Il s'agit donc de confronter des récits censés être vrais parce que fondés sur des faits observables, à des récits explicitement imaginaires. Nous avons modifié la définition du mythème développée par Claude Lévi-Strauss, à partir des termes narratifs (T) et leur inverse (T-1), et des fonctions narratives (F) et leur inverse (F-1). Nous définissons le mythème comme la combinaison des quatre versions possibles d'un récit, la version TF et la version contraposée T-1F-1, mais aussi les variantes TF-1 ou T-1F ; à la suite de Lévi-Strauss, nous considérons un mythe comme l'ensemble de ses variantes. Comme les objets réels existent indépendamment des usages et des représentations que peuvent en avoir les communautés humaines, des mythèmes ont été formulés relativement au cerf, à sa place dans l'environnement, aux bonnes façons d'employer son cœur, son cuir ou son bois pour signifier le cours du temps ou le destin des hommes. Nous avons isolé une vingtaine de ces mythèmes et les avons classés par ordre croissant d'abstraction, en considérant que chacun d'eux permettait de figer une relation entre termes et fonctions narratives, ou de résoudre une dissonance cognitive. Pour autant, aucun récit ne prétend relier entre eux tous ces mythèmes. La plupart ne sont reliés entre eux que de façon elliptique, la narration ne donnant pas les détails nécessaires à la vraisemblance ou à la véracité des récits. Pour y remédier, nous montrons l'existence, dans les rites religieux contemporains de Bretagne, d'un repérage cohérent des directions cardinales et intermédiaires, fondé sur les levers et couchers solaires aux solstices. A partir des indications horaires et directionnelles, puis des indications horaires et calendaires, nous restituons les dates dédiées aux saints hommes au cerf, l'agencement des sites de culte entre eux et la forme des trajets de procession, au solstice d'été. Par extrapolation à des niveaux supérieurs de l'échelle des grandeurs spatiales, nous restituons trois types de parcours rituels ; en l'état actuel du dossier, la relation entre le rite et son ampleur territoriale ne permet pas de présumer de la fonction sociale des trajets à l'échelle nationale ou européenne. En extrapolant aux niveaux inférieurs de l'échelle temporelle nous restituons les " unités " de calcul calendaire inférieures à la journée, en particulier la fréquence cardiaque de repos (60 battements par minute chez l'Homme). Le rapprochement est fait entre la métrique temporelle, écartelé entre ses cadences rapide (le pouls cardiaque) et lente (la précession des équinoxes), et la métrique spatiale, opposant le microcosme domestique au macrocosme borné par la " sphère des fixes ". S'en déduit intuitivement la fonction sociale des thèmes relatifs aux niveaux inférieurs des échelles de grandeur: le cœur, la maisonnée, etc... Une interprétation distincte des rites estivaux et hivernaux est alors proposée, à partir des récits mythiques des Celtes insulaires.

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