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La maîtrise de l'orthographe lexicale du français et de l'espagnolMayard, Sony January 2007 (has links) (PDF)
Ce mémoire est une étude sur la maitrise de l'orthographe lexicale du français et de l'espagnol. Des spécialistes de l'orthographe affirment que les scripteurs hispanophones sont plus compétents que les francophones. Ils ne s'appuient pourtant sur aucune étude empirique pour justifier leurs affirmations. Par cette étude qui compare la compétence orthographique de 42 élèves mexicains et de 42 élèves québécois de sixième année, nous avons essayé de vérifier la véracité de ces affirmations à l'aide de quatre dictées administrées à chaque groupe dans sa langue. Le deuxième but de cette étude est de voir si une réforme peut aider les francophones à être plus compétents dans l'orthographe de leur langue. Les différents sujets abordés dans le cadre théorique sont les graphèmes et les phonèmes, l'orthographe grammaticale et lexicale, l'apprentissage de l'orthographe lexicale, les échelles de fréquences, les projets de réforme, et la typologie des erreurs. Nous avons énoncé les hypothèses suivantes: Les hispanophones devraient présenter le plus haut taux de réussite (en lien avec les affirmations des spécialistes) ; les mots non maitrisés se retrouveront parmi les mots peu fréquents (PF) (en lien avec les échelles de fréquence et les théories sur l'apprentissage de l'orthographe lexicale). Notre méthode repose sur le dénombrement de toutes les graphies erronées et une analyse graphique des types d'erreurs lexicales. Les résultats obtenus montrent une meilleure compétence des hispanophones sur le plan de l'orthographe grammaticale. Sur le plan de l'orthographe lexicale, nos résultats permettent de voir que les hispanophones produisent autant de graphies erronées que les francophones. Cependant, l'analyse des graphies montre une meilleure compétence lexicale des hispanophones. Cette étude cherchera également à savoir si certaines des réformes proposées du système orthographique français permettraient aux scripteurs francophones d'être plus compétents dans leur langue. Chez les hispanophones, il serait utile de poursuivre la réforme en s'attardant sur l'accent tonique. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Orthographe, Réforme, Lexicale, Compétence.
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Comparaison de l'acquisition de l'orthographe lexicale par des élèves francophones et allophones d'écoles primaires de la région de MontréalRousseva, Elka January 2008 (has links) (PDF)
La présente étude vise à vérifier si les élèves francophones et allophones d'écoles primaires de la région de Montréal se distinguent dans la performance en orthographe lexicale du français. À partir d'une dictée de mots, nous avons comparé les résultats de 1640 sujets de 3 écoles à majorité francophone et 3 écoles pluriethniques. Nous avons étudié, en général, s'il existe une progression dans l'acquisition de l'orthographe lexicale, si, dans cette progression, les allophones se distinguent des francophones et si le statut socioéconomique influence les résultats en orthographe lexicale. Finalement, nous avons comparé les performances des élèves francophones à celles du groupe des élèves arabophones. Nos résultats ont confirmé la progression dans l'acquisition de l'orthographe lexicale de la 2e à la 6e année du primaire. Toutefois, les données ont indiqué que l'échantillon étudié accuse au moins un an de retard comparativement à trois échelles de l'acquisition de l'orthographe française. L'étude spécifique de l'acquisition des graphies du phonème [o], a fait ressortir qu'en début d'apprentissage les francophones et les allophones privilégient l'utilisation de l'archigraphème o. La comparaison entre les sujets francophones et allophones n'a pas confirmé l'existence d'une différence significative entre les deux groupes. En revanche, nous avons constaté que le statut socioéconomique influence les résultats en orthographe lexicale. La comparaison francophones v/s arabophones, nous a permis de constater que les élèves arabophones ont de la difficulté à discriminer le e ouvert du e fermé, ainsi que la semi-voyelle yod. Nos résultats indiquent aussi que les arabophones semblent avoir une moindre connaissance des morphèmes d'une partie des mots analysés comparativement aux francophones. Nous nous permettons de croire que ces résultats aideront à mieux cerner les questions liées à l'acquisition de l'orthographe lexicale. En éliminant certaines pistes de recherche, notre étude ouvre la voie à d'autres, par exemple la comparaison des habiletés morphologiques des élèves francophones et allophones du cycle primaire. D'autre part, l'analyse de l'acquisition des graphèmes peut aider à concevoir des outils didactiques étroitement liés aux capacités d'apprentissage des élèves. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Orthographe lexicale, Acquisition, Francophones, Allophones, Cycle primaire.
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Les effets de l'enseignement stratégique sur la performance en orthographe grammaticale lors d'activités de production écriteValiquette, Michelle January 2008 (has links) (PDF)
L'étude porte sur les effets de l'enseignement stratégique sur la performance d'élèves de première secondaire relativement à l'orthographe grammaticale, plus spécifiquement sur les participes passés, lors d'activités de production écrite. L'objectif de recherche était d'évaluer les progrès des élèves ayant appris de façon stratégique la reconnaissance et l'accord des participes passés, comparativement aux progrès d'élèves ayant suivi un enseignement dit traditionnel. Le cadre théorique se divise en quatre parties reliées entre elles. Nous parlons tout d'abord de la production écrite et de ses différentes composantes. Nous exposons ensuite différentes approches d'enseignement. La troisième partie nous permet d'entrer au coeur de notre sujet de recherche avec les différents aspects de l'enseignement stratégique. Nous abordons en dernier lieu la motivation scolaire, un aspect essentiel de l'enseignement, mais surtout de l'apprentissage. La méthodologie de recherche comprend la description de l'approche retenue, la description des sujets et de l'intervention pédagogique privilégiée. Nous y décrivons aussi le matériel choisi pour les différentes activités et les instruments de collecte de données. Enfin, tout le déroulement de l'expérimentation y est explicité dans les moindres détails. La description et l'analyse des données portent sur les résultats des deux groupes de la recherche aux différentes tâches du prétest et du post-test, mais aussi sur des prises de données en cours d'expérimentation. Nous avons aussi tenu compte des émotions des sujets et avons analysé cet aspect. De plus, les tâches ont aussi été analysées individuellement pour chaque élève et ont été comparées entre elles, selon le niveau des élèves. Les résultats de recherche montrent que l'enseignement stratégique est une méthode plus efficace que l'enseignement traditionnel dans l'apprentissage d'une notion grammaticale (les participes passés, en l'occurrence). En effet, les sujets de l'étude ont démontré une meilleure compréhension et une meilleure rétention des notions lorsqu'ils étaient du groupe expérimental. Tous les élèves de ce groupe, une fois l'application de l'enseignement stratégique terminée, étaient capables de nommer des stratégies de reconnaissance des participes passés. De plus, 95% des élèves du groupe expérimental se sont améliorés entre le prétest et le post-test contre 76,9% pour le groupe contrôle. Le groupe ayant participé à l'enseignement stratégique a obtenu un meilleur taux d'amélioration, soit 21 %, entre le prétest et le post-test, que le groupe contrôle qui a obtenu un taux d'amélioration d'à peine 7,4%. L'enseignement stratégique semble donc une voie à adopter en enseignement de notions grammaticales. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Enseignement explicite et stratégique, Motivation, Participe passé.
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Les effets de la dictée négociée sur le gain en orthographe lexicale d'étudiants adultes allophonesLangevin, Ève January 2009 (has links) (PDF)
Dans cette recherche, nous avons réalisé et testé la dictée négociée en utilisant la négociation de la forme et l'interaction entre les pairs. Cette dictée est issue des stratégies d'enseignement-apprentissage métacognitives. Elle a pour objet de faire émerger, de développer et de mettre en situation les connaissances ainsi que la conscience métalinguistique et la conscience morphologique des élèves relativement à l'orthographe lexicale. Nous avons voulu vérifier l'effet de la dictée négociée sur la production et la compréhension de certaines régularités en orthographe lexicale, comme les consonnes finales muettes et les préfixes qui entrainent une consonne double. Au terme de cette recherche, nous espérons pouvoir répondre à la question suivante: le travail métalinguistique inhérent à la dictée négociée se réalise-t-il en un gain significatif en orthographe lexicale? En sous-question, nous nous demanderons si les étudiants ont réutilisé correctement les notions de morphologie dérivationnelle après la période d'enseignement en dictée négociée? Deux questions subsidiaires nous permettront de décrire le processus qui nous a permis d'évaluer le gain orthographique, à savoir si les étudiants sont capables de verbaliser correctement les règles orthographiques qui les ont amenés à une graphie spécifique, et quelle est la nature des réflexions exprimées lors des verbalisations et des négociations de la forme. Pour répondre à ces questions, la recherche a été réalisée auprès d'étudiants adultes en langue seconde de niveau avancé. La méthodologie consiste à faire deux types de dictées: des dictées négociées et une dictée traditionnelle. Pour mesurer le gain nous avons d'abord donné une dictée traditionnelle avant la période d'enseignement, incluant des mots vus en classe et des mots jamais vus en classe. Après la période d'enseignement, nous avons redonné la même dictée pour mesurer le gain pour chaque mot à l'étude et le gain pour chaque étudiant. La période d'enseignement avec les dictées négociées visait à faire ressortir les connaissances déclaratives, procédurales et conditionnelles. Les résultats montrent que, pour un échantillon d'étudiants, l'amélioration de l'orthographe des mots avec préfixe qui entraine une consonne double a été notablement significative après une courte période d'enseignement avec les dictées négociées, tandis que les mots avec consonne finale muette étaient déjà maitrisés. Ces résultats indiquent que la dictée négociée est une approche qui améliore l'orthographe lexicale lorsqu'elle traite de difficultés linguistiques dont on peut observer, décrire et reconnaître les régularités. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Orthographe, Lexicale, Dictée, Métalinguistique, Immigrants, Allophones, Adultes, Français, Langue seconde, Négociation de la forme, Interaction, Transfert, Verbalisation.
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L'impact de l'approche des orthographes approchées en situations coopératives sur le comportement stratégique et les conceptions des scripteurs du premier cycle du primaireMarion, Isabelle 12 1900 (has links) (PDF)
La présente recherche répond à la problématique actuelle vécue par les élèves en français, concernant les difficultés observées en écriture, particulièrement en ce qui concerne l'orthographe. En effet, cette étude s'intéresse, notamment, au développement orthographique des scripteurs du premier cycle du primaire à travers l'apport d'approches actives et novatrices pour l'apprentissage de l'écriture. L'apprentissage de l'écriture est un facteur important pour la réussite scolaire des élèves ainsi que leur insertion dans la vie en société. Toutefois, le développement de l'habileté à écrire présente certaines difficultés pour les scripteurs débutants. Les approches traditionnelles utilisées dans certaines classes présentent des limites importantes quant au développement de la langue écrite chez les élèves. Le recours à de nouvelles approches, telles que les orthographes approchées, la pédagogie de l'erreur et l'apprentissage coopératif, s'avère donc une alternative profitable pour le développement de l'écrit chez les scripteurs novices en favorisant les essais, la réflexion sur la langue, les discussions entre pairs et le partage de stratégies. L'objectif de la présente recherche est donc de décrire l'impact de tâches d'écriture coopératives, inspirées de l'approche des orthographes approchées, sur le comportement stratégique et les conceptions d'élèves du premier cycle du primaire en écriture. Le comportement stratégique observé concerne principalement les stratégies orthographiques alors que les conceptions des élèves font référence à l'erreur et à la coopération. Afin de répondre aux objectifs de recherche, des tâches d'écriture coopératives ont été créées par la chercheuse et expérimentées par une enseignante de première année auprès de 19 élèves. Des entrevues individuelles dirigées ont été conduites auprès des élèves avant et après l'expérimentation en classe afin de recueillir les impressions des élèves sur diverses facettes liées à l'écriture, à l'erreur et à la coopération. L'analyse des résultats a permis de comparer les réponses fournies par les élèves entre les deux moments de l'entrevue. L'analyse a mis de l'avant l'impact positif des tâches d'écriture perçu chez les élèves sur les plans affectif, social, cognitif et métacognitif. Des changements de conceptions positifs se perçoivent face à l'écriture, à l'erreur et à la coopération. De plus, un effet positif sur les stratégies orthographiques est visible par une augmentation des références chez les élèves à l'utilisation de stratégies phonologiques et lexicales en écriture. Cette étude met donc en lumière l'avenue intéressante qu'offre la combinaison de la pratique des orthographes approchées et de l'apprentissage coopératif pour l'apprentissage de l'écriture et le développement orthographique des élèves de première année du primaire.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : écriture, scripteur novice, orthographes approchées, apprentissage coopératif, erreur.
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L'efficacité d'un enseignement visuel, orthographique et explicite sur l'amélioration du traitement graphique des identités phonémiques /e/ et /ε/ chez les apprenants adultes en francisationBergeron, Caroline 12 1900 (has links) (PDF)
L'objectif de ce travail de recherche était de développer une intervention qui tiendrait compte des caractéristiques des apprenants immigrants adultes en francisation pour parvenir à surmonter leurs difficultés de représentations graphiques de /e/ et de /ε/. Le recensement de la littérature nous a permis de démontrer qu'un enseignement visuel, orthographique et explicite (VOE) axé sur les régularités graphotactiques serait davantage adapté à l'adulte en FL2. Afin de vérifier l'efficacité de notre intervention de quatre semaines, nous avons formé un groupe expérimental et un groupe témoin dont nous avons comparé les performances aux épreuves (dictées et rédactions) de prétest et de post test en tenant compte de trois catégories orthographiques particulières : les accents, les autres représentations graphiques et les terminaisons verbales. Les résultats ont démontré que notre intervention en enseignement VOE avait permis l'amélioration significative des performances du groupe expérimental en rédaction dans la catégorie orthographique des terminaisons verbales, de même qu'une amélioration positive en accents. Par contre, l'intervention a eu peu d'impact sur l'amélioration des performances générales du groupe expérimental en dictée, de même que sur l'amélioration des autres représentations graphiques de /e/ et de /ε/, que ce soit en dictée ou en rédaction. Il est possible que la nature même des épreuves ait influencé l'issue des résultats, notamment pour les dictées qui font appel aux compétences de distinction phonémique des apprenants. Les analyses montrent que les résultats ont été influencés par la différence de niveau des deux classes qui constituaient le groupe expérimental. Ainsi, la classe la plus forte (expérimentale 1) a davantage bénéficié de l'intervention que la classe la plus faible (expérimentale 2) et ce, en dictée comme en rédaction. Par conséquent, il semble qu'un niveau seuil en français soit nécessaire pour favoriser les apprentissages suite à un tel type d'intervention, sens dans lequel abondent les données qualitatives que nous avons recueillies. Enfin, des études de cas nous ont permis de voir que les erreurs d'accents sont les plus fréquentes chez les quatre participants sélectionnés et que pour certains, les performances en accents sont liées à celles des autres représentations graphiques. Il est possible que notre intervention ait gagné en efficacité si les règles de segmentation des syllabes avaient été combinées aux régularités graphotactiques.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : adulte, immigrant, français langue seconde, orthographe, accents, terminaisons verbales, régularités graphotactiques.
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Les effets de féminisation et de fréquence d'occurrence sur la production de lettres muettes dérivables chez les enfants du primaireL'Heureux, Lise 12 1900 (has links) (PDF)
Cette recherche a pour objectif de recenser à quel niveau scolaire les enfants représentent les consonnes terminales dérivables qui ne sont pas sonorisées à l'oral et d'observer l'influence de trois facteurs explicatifs des scores de réussite : la féminisation du mot, sa fréquence d'occurrence et la langue maternelle des sujets. 431 élèves du primaire, de tous les niveaux, ont écrit une dictée composée de 24 paires de mots morphologiques de type lait/laitier, regroupés selon trois types de conditions morphologiques de féminisation et de fréquence d'occurrence. Les participants étaient composés de francophones (n = 278) et d'anglophones inscrits dans un programme d'immersion française (n = 153). Nos données révèlent que dès la fin du 1er cycle du primaire, tous les enfants produisent des consonnes muettes terminales et que la moitié des enfants de 2e année ont atteint un score de réussite de 70% ou plus. Un plafonnement (< 5% d'erreurs) est observé dès le début du 3e cycle du primaire. Par ailleurs, la fréquence du radical et la fréquence de la famille morphologique ont des effets significatifs sur la production de la consonne muette du radical, et ce, à tous les niveaux. Cependant, contrairement aux observations empiriques antérieures où l'on avait observé des effets de féminisation, mais sans contrôler la fréquence entre les mots avec et sans féminin, dans la présente recherche aucun effet de féminisation n'a été observé. Cela suggère que l'effet de féminisation observé dans les autres études s'expliquerait par la fréquence des radicaux qui peuvent être féminisés et non par la présence de la flexion féminisante. Finalement, les résultats indiquent que la langue maternelle agit sur la production des consonnes muettes. À partir de la 3e année, les francophones réussissent significativement mieux que les anglophones dans un programme d'immersion. De plus, on observe une interaction entre la langue et la fréquence des mots. Les deux groupes linguistiques ont des scores similaires lorsque les mots sont fréquents, mais lorsqu'ils sont rares, les anglophones n'atteignent pas le niveau de réussite des natifs du français.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : morphologie, morphologie dérivationnelle, acquisition du langage, langage écrit, orthographe, français
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Rééducation de patrons orthographiques chez trois élèves ayant un trouble de l'orthographeJolicoeur, Édith 03 1900 (has links) (PDF)
Le but de ce travail de recherche était d'élaborer, de mettre à l'essai et d'évaluer de façon quantitative et qualitative, et ce, à l'aide d'une méthode exploratoire, les effets d'un programme d'intervention auprès de trois élèves francophones de la première année du troisième cycle primaire présentant un trouble de l'orthographe sans trouble de compréhension de lecture. Les modèles de Frith (1985, 1986) et de Seymour (1996, 1997, 1999) ont entre autres été retenus. Deux tests de sélections ont été administrés pour s'assurer que les sujets correspondaient au profil recherché : une dictée trouée et un test de compréhension de lecture. L'administration de ces tests aux groupes classes des élèves sélectionnés a permis d'assurer leur correspondance aux critères de sélection. Par la suite, une tâche de décision orthographique présentée sur ordinateur (Zigzag) et une dictée trouée ont été administrées à trois reprises comme prétest et à trois reprises comme post-test afin de vérifier si le programme d'intervention utilisé donnait des résultats. Les résultats obtenus en prétest ont également permis la sélection des patrons orthographiques ciblés en intervention. Enfin, un programme d'intervention individualisé visant la rééducation de la procédure alphabétique et plus précisément l'apprentissage systématique de certaines graphies consistantes contextuelles a été élaboré à partir de certaines méthodes ou approches d'intervention donnant déjà des résultats chez des sujets de langue anglaise. En tout, l'expérimentateur rencontrait huit fois chaque sujet, à raison de 40 minutes chaque fois. L'objectif de ce travail était de vérifier si les sujets ayant bénéficié de l'intervention obtiennent des résultats supérieurs lors de l'orthographe de mots. Les résultats démontrent que le programme d'intervention a eu peu d'impact sur l'orthographe des graphies ciblées en intervention. Toutefois, il semble que lorsqu'il y a une différence syllabique ou phonémique entre deux graphies, l'apprentissage est plus grand. Certains aspects expliquent quant à eux le peu d'impact du programme d'intervention, soit le nombre restreint d'heures accordées à l'intervention, les activités détachées de la réalité du sujet, le manque de motivation et la résistance à l'apprentissage.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : trouble de l'orthographe, difficulté d'orthographe, langue française, intervention
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La compétence morphographique d'élèves de première secondaire : l'effet du biais d'évaluation de son efficacité personnelle sur la performanceBoyer, Priscilla 11 1900 (has links) (PDF)
Dans la société québécoise, les perceptions à l'égard de la qualité de la langue écrite des élèves et des étudiants sont généralement négatives. Il suffit, pour s'en convaincre de consulter les quotidiens ou les rapports de l'Office québécois de la langue française (Maurais, 2008). Ces perceptions sont partagées collectivement et sont généralement centrées autour d'un volet bien spécifique de la compétence linguistique : la maîtrise de l'orthographe. Il est vrai que l'orthographe française est l'une des plus complexes des langues alphabétiques. La correspondance graphophonétique n'est transparente qu'à près de 70 % (Fayot et Jaffré, 2008) et bon nombre de morphogrammes sont inaudibles à l'oral. Par conséquent, la réussite des accords nécessite une maturité syntaxique qui se développe tout au long de la scolarité obligatoire (Cogis, 2005). Or, l'élève est rapidement placé en situation où il doit savoir tout orthographier, tout de suite. Pour Vargas (1996, 1997) et Sautot (2002, 2002-2003), cela suscite chez certains une insécurité linguistique qui provoque des comportements d'inhibition et d'évitement face à toutes les situations de communication. Ces comportements d'évitement freinent les apprentissages et, en fin de compte, confortent les perceptions négatives. En psychologie, les croyances sur soi et leur effet sur le comportement ont été étudiés sous différents angles théoriques, notamment celui du sentiment d'efficacité personnelle de Bandura (2007), qui est défini comme un jugement que la personne porte sur ses capacités à accomplir avec efficacité son action et à produire les résultats escomptés. Selon Bandura, le sentiment d'efficacité personnelle est le fondement du comportement et peut expliquer, en contexte scolaire, entre 14 % et 32 % de la variance de la performance (Multon, Brown et Lent, 1991). Le sentiment d'efficacité personnelle étant subjectif et interprété (Vaillancourt et Bouffard, 2009), certains élèves peuvent présenter un biais d'évaluation positif ou négatif suffisamment important pour avoir des conséquences sur leur estime de soi, leur comportement scolaire et leurs performances (Bouffard, Vezeau, Roy et Lengelé, 2011). En didactique du français, il n'existe pas, à notre connaissance, de recherches qui nous permettent de dire dans quelle mesure les biais d'évaluation de son efficacité personnelle affectent la performance en orthographe grammaticale d'un élève de première secondaire. C'est à cette question que nous tentons d'apporter une réponse, en distinguant deux objectifs spécifiques. D'abord, il s'agissait d'identifier, à partir d'une analyse des données langagières, des représentations partagées par un ensemble d'élèves qui peuvent être considérées comme des obstacles significatifs sur le parcours cognitif menant à une compétence morphographique experte. Ensuite, nous souhaitions examiner, chez des élèves de première secondaire, la relation entre le biais d'évaluation de leur efficacité personnelle en orthographe grammaticale et leur performance dans ce domaine, en tenant compte des différences entre les garçons et les filles. La méthodologie que nous avons privilégiée consiste en l'administration de trois outils de collecte de données : une dictée, conçue et validée auprès de 140 élèves, un questionnaire sur le sentiment d'efficacité personnelle en orthographe, conçu et validé auprès de 230 élèves et l'Épreuve Mentale Otis-Lennon qui nous permet d'obtenir une mesure standardisée de l'habileté scolaire (IHS). Nous avons administré ces outils à 295 élèves de la grande région de Montréal (139 f. 156 g.). Dans un premier temps, nous avons codé les données langagières de façon à pouvoir analyser qualitativement les graphies des élèves et répondre ainsi à notre premier objectif spécifique de recherche. À la suite de cette analyse, nous avons posé quelques hypothèses à propos de représentations linguistiques qui pourraient faire obstacle au développement de la compétence morphographique. Puis, dans un deuxième temps, nous avons codé de nouveau les graphies des élèves en terme de succès/échec, afin de constituer deux variables de la performance en orthographe grammaticale, testées sur le plan de leur cohérence interne, une première qui inclut tous les accords et une seconde qui ne concerne que la reconnaissance des verbes infinitifs. Nous avons ensuite calculé, pour chaque élève, le biais d'évaluation de son efficacité personnelle en orthographe. Pour ce faire, nous avons régressé leur score obtenu lors de la passation du questionnaire sur le sentiment d'efficacité personnelle en orthographe sur leur indice d'habileté scolaire. Le score résiduel standardisé détermine la valence du biais d'évaluation (Bouffard, Vezeau, Chouinard et Marcotte, 2006). Enfin, nous avons soumis nos données à des tests de corrélations et des tests de régression. Ainsi, nous avons pu observer une différence significative entre les filles et les garçons, la performance de ces derniers étant plus faible. Les tests statistiques que nous avons utilisés dévoilent une relation linéaire positive entre le biais d'évaluation de son efficacité personnelle et la performance des élèves. La prise en compte des biais d'évaluation dans l'examen des relations entre les variables explicatives de la performance a réduit considérablement l'effet du genre sur celle-ci. Ainsi, ce n'est pas tant le fait d'être une fille ou un garçon qui explique une partie des écarts observés sur la performance que la présence d'un biais d'évaluation chez l'élève.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : orthographe, grammaire, apprentissage, sentiment d'efficacité personnelle, illusion d'incompétence.
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Effet d'un programme d'intervention orthopédagogique sur la conscience morphologique et la production de mots écrits chez des élèves présentant une difficulté spécifique d'apprentissage de la lecture-écritureChapleau, Nathalie 08 1900 (has links) (PDF)
Déterminant pour l'intégration sociale de chaque individu, l'apprentissage de l'écriture est une préoccupation actuelle pour le milieu scolaire et celui de la recherche. Or, pour plusieurs élèves, l'atteinte d'un niveau d'écriture leur permettant d'être des scripteurs fonctionnels est ardue. La présente étude vise à démontrer l'impact d'un programme de rééducation orthopédagogique sur la conscience morphologique et les productions orthographiques d'élèves présentant une difficulté spécifique d'apprentissage de la lecture-écriture. Par conséquent, les différentes composantes liées à l'apprentissage de l'écriture sont analysées. Ainsi, quelques concepts sont considérés, notamment les caractéristiques de la langue française, les capacités métalinguistiques, les liens entre la lecture et l'écriture, les modèles d'apprentissage de la lecture-écriture, les processus cognitifs de l'apprenant, la difficulté spécifique d'apprentissage de la lecture-écriture, les approches pédagogiques puis l'intervention de nature orthopédagogique. Ces concepts orientent la question spécifique de recherche qui s'énonce ainsi : En tenant compte des différentes contraintes reliées à l'apprentissage de la lecture-écriture, dans quelle mesure les interventions orthopédagogiques exploitant la structure morphologique des mots écrits améliorent-elles les productions orthographiques des élèves présentant une difficulté spécifique d'apprentissage de la lecture-écriture en production de mots isolés? Dans le but de répondre à cette question, un protocole individuel avec sujets multiples est privilégié. L'étude, d'une durée de 20 semaines, a été réalisée auprès de neuf élèves, âgés de 10 ans à 12 ans, présentant une difficulté spécifique d'apprentissage de la lecture-écriture. Ce déficit sévère et persistant entraine des difficultés à produire et à orthographier adéquatement les mots isolés ce qui influence la réalisation des productions écrites de l'élève. Un programme d'interventions rééducatives centrées sur la structure morphologique des mots écrits a été élaboré. Ce programme est constitué d'actions pédagogiques qui consistent, entre autres, en une intervention directe et systématique, une rétroaction immédiate et la révision des notions. Chaque séance rééducative, d'une durée d'environ une heure, se réalise selon une même structure soit une phase de préparation et de révision, une phase de réalisation ainsi qu'une phase d'intégration. Des activités à l'oral et à l'écrit sont effectuées afin de consolider les notions abordées. Dans le but de suivre systématiquement l'évolution des productions orthographiques des élèves, des mesures continues sont effectuées au moyen d'épreuves expérimentales de production écrite de mots plurimorphémiques entrainés et non entrainés. Une épreuve expérimentale de conscience morphologique ainsi que des évaluations normalisées de production de mots et de phrases ont été effectuées avant et après l'intervention. Les résultats démontrent des progrès au regard de la conscience morphologique et de la production écrite de mots plurimorphémiques entrainés et non entrainés. Par l'application d'un protocole individuel, cette étude permet de cerner les processus de traitement exploités par quelques élèves présentant une difficulté spécifique d'apprentissage de la lecture-écriture pour orthographier les mots écrits. De plus, le développement de cette intervention orthopédagogique suscite l'émergence de recommandations proposant une organisation des services orthopédagogiques adaptée aux particularités de ces élèves.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Élève, difficulté spécifique de lecture-écriture, rééducation, orthographe lexicale, morphologie, conscience morphologique
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