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Le projet ZACA et ses suites (Ouagadougou, Burkina Faso, 2001 à nos jours) : marginalisation, résistances et reconfigurations de l'islam ouagalais /

Audet Gosselin, Louis. January 2008 (has links) (PDF)
Thèse (M.A.)--Université Laval, 2008. / Bibliogr.: f. [154]-166. Webographie. Publié aussi en version électronique dans la Collection Mémoires et thèses électroniques.
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Les mangeurs urbains burkinabè, entre satisfaction et sécurisation alimentaires / Burkinabè urban eater between food satisfaction and food securitization

Héron, Raphaëlle 06 December 2016 (has links)
Le Burkina Faso, à l’instar d’autres pays sahélo-soudaniens, est touché par le phénomène de crises alimentaires récurrentes. Certaines sont plus médiatisées, notamment lorsque, comme en 2008-2009, elles touchent également les citadins qui voient leur pouvoir d’achat se restreindre fortement. Les recherches académiques et les travaux experts portant sur l’alimentation dans ces contextes sont marqués par un prisme médical-nutritionnel et rationnel-cartésien, privilégiant l’analyse des caractéristiques biologiques et sanitaires de l’alimentation et de ses contraintes économiques, au détriment d’autres aspects. Cette recherche doctorale en socio-anthropologie de l’alimentation, réalisée auprès des habitants de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso et d’acteurs de la sécurité alimentaire et nutritionnelle présents au Burkina-Faso, cherche à reconsidérer l’alimentation en contexte urbain burkinabè. La mobilisation du schéma de la satisfaction alimentaire, décliné autour de quatre fonctions de l’alimentation (physiologique, mais aussi sociale, identitaire, et sensorielle/hédonique) ainsi que des déterminants matériels et immatériels (socialité et sociabilité), permet d’approcher une vision holistique des systèmes de représentations alimentaires forgées par les individus, éclairant ainsi les pratiques alimentaires, ainsi que les transformations à l’oeuvre dans ces contextes urbains. / Burkina Faso, like other Sahelo-Sudanese countries, faces recurrent food crisis. Some are well covered by media, particularly when they also hit city-dwellers who see their purchasing power substantially decrease, as in 2008-2009. Academic or expert researches on food in such contexts are based on a medical, nutritional and rational-Cartesian prism highlighting the biological, sanitary and economic dimensions at the cost of others aspects. This doctoral research in the socio-anthropology of food examines the case of Ouagadougou and Bobo-Dioulasso dwellers, and food and nutritional security actors working in Burkina-Faso. It aims at reconsidering urban Burkinabè food. To do so, I suggest the use of a food satisfaction scheme declining four food functions (physiological, social, identitarian and sensorial/hedonistic) and material and immaterial determinants. This food satisfaction scheme offers a holistic perspective on the food representations systems built by eaters, shinning a new light on food practices and changes in these urban context.
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Choix énergétiques dans les ménages et pollution de l’air domestique à Ouagadougou, Burkina Faso :caractérisation de l’exposition et de l’effet sur la santé respiratoire des femmes

Sana, Adama 14 October 2020 (has links) (PDF)
Introduction :Dans la plus grande partie du monde en développement, la pollution de l’air domestique liée à l’utilisation de combustibles solides constitue un grave risque sanitaire et contribue fortement à la charge de mortalité et de morbidité.En effet, dans ces pays, près de 3 milliards de personnes continuent d’utiliser des combustibles traditionnels tirés de la biomasse (bois, résidus agricoles, excréments d’animaux, charbon de bois), pour cuire les aliments et / ou se chauffer, causant ainsi le décès prématuré d’environ 3,8 millions de personnes chaque année.Au Burkina Faso, comme dans la plupart des pays d’Afrique de l’Ouest, l’utilisation de combustibles solides, notamment à base de biomasse, est encore très répandue. En 2014, 89, 3% des ménages burkinabé continuaient d’avoir recours aux combustibles solides à base de biomasse pour la cuisine. A Ouagadougou, près de 56 % des ménages continuaient de recourir au bois de chauffe ou au charbon de bois pour la cuisine. Quels sont les facteurs déterminant les choix énergétiques et l’impact de ces choix en termes d’exposition et de risques sur la santé respiratoire des femmes en charge des activités culinaires dans les ménages ?L’objectif général de ce projet de thèse était d’apporter une réponse à cette question. Plus spécifiquement, il s’agissait de :- Estimer les prévalences des manifestations respiratoires tels que certains symptômes respiratoires aiguës et chroniques, la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) et l’asthme, chez les femmes chargées principalement de la cuisine dans les ménages ;- Déterminer la relation entre la pollution liée à l’utilisation de combustibles à base de biomasse et les manifestations respiratoires chez les femmes en charge de la cuisine dans les ménages ;- Caractériser le niveau de pollution de l’air dans les ménages en fonction des choix énergétiques pour la cuisine familiale ;- Identifier les facteurs qui influencent les choix énergétiques pour la cuisine familiale dans la ville de Ouagadougou.Matériels et méthodes :Pour l’atteinte de nos objectifs de recherche, les travaux menés au cours de cette thèse étaient de quatre ordres en fonction de leurs approches méthodologiques respectives.- Une revue systématique visant à mettre en évidence l’impact de l’exposition à la fumée de combustibles de type biomasse sur la survenue de BPCO chez la femme.- Une étude transversale à visée descriptive :Il s’agit d’une étape qui a permis de caractériser les ménages et les femmes impliquées dans l’étude et de déterminer les préférences énergétiques pour la cuisine. - Une étude transversale à visée analytique afin de comparer l’état de santé respiratoire, assimilé à la présence d’un certain nombre de symptômes respiratoires, la prévalence de la BPCO et celle de l’asthme, selon les choix énergétiques.- Une étude observationnelle de type cas-témoins ayant pour but de comparer le niveau d’exposition aux polluants émis par la combustion de la biomasse dans la cuisine entre le groupe des femmes malades de BPCO identifiées lors de la phase précédente et celui des femmes témoins indemnes de la BPCO.- Une étude transversale complémentaire a été conduite afin d’évaluer l’exposition à pollution de l’air domestique en fonction des conditions de préparation des repas dans les ménages. Des mesures environnementales ont été réalisées.Les enquêtes ont été menées dans trois quartiers (secteurs) de la commune de Ouagadougou :Kilwin, Tampouy et Tanghin, entre mars 2017 et septembre 2018.Le traitement statistique des données de ces études a donné lieu à plusieurs analyses descriptives et explicatives dans lesquelles nous avons présenté, en plus des statistiques usuelles, les odds ratio et leur intervalle de confiance à 95% et les tests d’association calculés grâce au logiciel Stata/SE version 12 et 13. Une P valeur ≤ 0,05 sera considérée comme significative.Pour l’estimation de la force des associations entre les variables d’exposition (le principal combustible utilisé pour la cuisine ou les concentrations moyennes de polluants) et les variables d’intérêt, l’analyse était d’abord univariée, puis multivariée afin d’estimer des risques propres débarrassés des facteurs confondants et des facteurs modificateurs d’effet.Résultats :Les résultats obtenus ont fait l’objet de publications. Pour l’essentiel, les différentes analyses en viennent aux constatations suivantes :- L’exposition domestique à la fumée de la biomasse est un facteur de risque de BPCO chez les femmes dans le monde. Il y a peu d’études africaines sur le sujet.- L’état de santé respiratoire est assez préoccupant chez les femmes chargées des activités de cuisine dans les ménages. La prévalence de la BPCO était de 2.26% dont une prévalence de 1.06% de BPCO diagnostiquée à la spirométrie et 1.17% de bronchite chronique. Toutes les femmes dépistées BPCO à la spirométrie avaient déclaré l’utilisation de la biomasse énergie comme principale combustible pour les préparations culinaires. L’asthme a été diagnostiquée chez 18.18% des femmes.- Il existe de grandes disparités de santé respiratoire entre les femmes utilisant principalement le bois ou le charbon de bois pour la cuisine et celles utilisant le gaz. L’utilisation de la biomasse comme combustible de cuisine a une influence sur la survenue de plusieurs symptômes respiratoires aigus et chroniques, de la BPCO et de l’asthme. - Les concentrations de PM2.5, contenant des poussières particulaires ayant une taille leur permettant d’atteindre les régions bronchiolaires et alvéolaires, émises dans les cuisines sur 24h étaient i) au-delà des valeurs recommandées par l’OMS pour la qualité de l’air intérieur, ii) plus élevées dans les cuisines où l’on brûle du bois et ou du charbon de bois en comparaison aux cuisines où l’on utilisait des foyers à gaz, iii) plus élevées dans les foyers traditionnels que les foyers améliorés, iiii) plus élevées dans foyers améliorés à charbon que les foyers améliorés à bois.- La différence dans la concentration moyenne de PM2.5 dans les cuisines entre les femmes avec une BPCO et sans une BPCO était non significative.- Environ 60% des ménages avait recours principalement à des combustibles à base de biomasse pour la préparation des repas. - Près de 85% des ménages combinent au moins 2 types de combustibles afin de satisfaire leur besoin énergétique dans le cadre de la cuisine. - Le statut socio-économique, la taille du ménage, le niveau d’instruction et l’âge de la femme en charge de la cuisine, le type de combustible utilisé chez ses parents, sont des facteurs qui influencent les choix énergétiques. Discussion :L’utilisation de combustibles polluants tels que les combustibles traditionnels de type biomasse, au centre de ces symptômes et maladies respiratoires chroniques, comme l’ont montré nos différents résultats, est malheureusement très répandue dans plusieurs pays d’Afrique sub-saharienne tels que le Burkina Faso. L’adoption de la biomasse énergie n’est pas seulement l’apanage des populations des zones rurales. Les préférences pour ce type d’énergie sont encore très populaires dans les zones urbaines. L’identification des déterminants des choix énergétiques, mettant l’accent sur ceux axés sur la personne chargée de la préparation des repas dans le ménage revêt une grande importance. Dans les pays en développement, la cuisine est une activité féminine, de sorte que le choix de l’énergie de cuisson domestique n’est pas seulement attribué au chef de ménage, mais aussi à la femme en charge des activités culinaires dans le ménage.Nos résultats nous permettent d’affirmer que, malgré les subventions gouvernementales pour maintenir le prix du gaz de pétrole liquéfié (GPL) relativement abordable, les combustibles de cuisson à base de biomasse restent en tête de liste des choix des ménages de Ouagadougou. Le bois a été la première source d’énergie contrôlée par l’homme lorsque l’utilisation du feu a été découverte. L’utilisation du bois dans la cuisine pour la préparation des repas, est une question d’habitude. Dans ces cas, l’amélioration des performances techniques des foyers traditionnels, en ajoutant une cheminée par exemple, pourrait être plus accepté et constituer une alternative plus rentable pour réduire la consommation de combustibles, réduire les émissions de fumée et l’exposition aux polluants, tout en respectant les habitudes et les besoins culturels des individus.De nombreuses études interventionnelles ont suggéré que l’amélioration de la ventilation des foyers et/ou de la cuisine peut réduire les concentrations de polluants dans la cuisine pendant la cuisson, l’exposition personnelle et les effets sur la santé de l’exposition à la fumée de la combustion de la biomasse, aussi bien chez les femmes que chez les enfants de moins de 5 ans.Cependant, même si les niveaux de pollution sont réduits lorsque les foyers traditionnels sont améliorés, ils demeurent considérablement plus élevés que les valeurs guides recommandées par l’Organisation mondiale de la santé pour la qualité de l’air intérieur. Ces foyers semblent plus économes en énergie, mais ont encore des niveaux d’émissions de polluants élevées.Le défi consiste à concevoir des foyers à biomasse à la fois écoénergétiques et qui réduisent les émissions à des niveaux suffisamment bas pour préserver la santé. Des stratégies pour assurer l’accès des ménages à des combustibles à la fois peu polluants, fiables et abordables financièrement, et des stratégies pour soutenir le passage au GPL ou au solaire, sont nécessaires. Conclusion :L’exposition à la fumée de la biomasse énergie cause des dommages respiratoires aux femmes en charge de la cuisine dans les ménages. Il est plus qu’urgent d’accélérer la transition énergétique. Des stratégies pour assurer l’accès des ménages à des combustibles à la fois peu polluants, fiables et abordables financièrement, et des stratégies pour soutenir le passage au GPL ou au solaire, sont nécessaires. Outre les subventions gouvernementales qui permettent à une partie de la population d’utiliser le GPL comme principal combustible de cuisson, d’autres initiatives doivent être mises en œuvre, en particulier pour les plus pauvres pour lesquels les prix du GPL malgré la subvention restent hors de portée et pour ceux qui, culturellement ou par habitude, restent réticents aux combustibles modernes, afin de leur permettre à tous un accès à une énergie propre et saine. Dans les communautés pauvres, des initiatives qui permettent des paiements par versements en plusieurs fois, pour l’acquisition d’équipements de cuisine peu polluants, doivent être mises en œuvre et encouragées, afin de soutenir leur désir de changement. Améliorer les connaissances et les comportements des femmes grâce à des campagnes de sensibilisation participatives sur les effets nocifs de l’utilisation de combustibles à biomasse peut être bénéfique. / Doctorat en Santé Publique / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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L'accès à l'eau dans les bidonvilles des villes africaines : enjeux et défis de l'universalisation de l'accès (Cas d'Ouagadougou)

Bohbot, Reine 13 April 2018 (has links)
Au vingtième siècle, l’eau insalubre est la deuxième cause de mortalité infantile. Ainsi, l’eau souillée tue 5 fois plus d’enfants que le sida/VIH. À long terme, cette situation crée un cercle vicieux qui tend à condamner les pauvres à rester pauvres. En effet, les conséquences de l’état nutritionnel et du manque d’eau d’une population risquent de se répercuter d’une génération à l’autre et cela peut limiter l’aptitude à bénéficier d’autres services sociaux, comme l’éducation. Cette étude se concentrera davantage sur les enjeux de l’accès à l’eau potable dans les villes africaines. Le milieu urbain, par sa densité de population et donc son marché de consommation potentiel, devrait en effet favoriser la rentabilité des investissements et l’extension des réseaux d’eau. Des projets d’amélioration de l’accès à l’eau et de sensibilisation sont certes mis en place mais les résultats restent mitigés. Parallèlement, les populations dans les villes ne cessent de croître et la problématique devient criante. De plus, les bidonvilles et quartiers non lotis, réalité incontournable des villes africaines, sont souvent complètement occultés dans les politiques pour desservir le territoire. Nous nous interrogerons donc à savoir si les modèles d’accès à l’eau potable sont de simples copies du modèle occidental (basées sur une logique d’accès individuel à l’eau en lien direct avec la possession d’un titre foncier) ou s’il y a émergence de modèle centrés sur les réalités sociales, économiques et politiques propres aux villes africaines. En résumé, c’est donc la question de la rencontre de l’offre et des solutions techniques, avec la demande et les besoins des usagers qui est en jeu. L’analyse sera d’abord macroéconomique avant de se pencher plus particulièrement sur le cas de la ville d’Ouagadougou qui a fait l’objet d’une étude terrain. / In the twentieth century, diseases transmitted through dirty water are the second worldwide leading cause of death, among children. It kills five times more than the HIV. At long-range forecasts, this situation leads to a vicious circle, in which poor people tend to stay poor. Indeed, consequences of the nutritional status and of the lack of access to safe water have repercussions on the present generation and the next ones. Their vulnerability to infectious diseases is exacerbated by inadequate living conditions. It restricts those people’s abilities to take advantage of other social services, as education, and they cannot rise up the social ladder. This paper will focus on the challenges of the access to safe drinking water in the African cities. The urban area should be, by its density, a potential buying market sufficient for patronizing investments and extension of the water network. In fact, improvements in access and making-sensitive projects, do not gather good results, because of the increasing population and the expansion of shantytowns. Those realities, which are an area of vital concern for developing countries, are not taking into account, by the policies, yet. So, we will wonder if the models for safe access to drinking water imitate the occidental vision (access to water directly linked with the ownership of a real estate) or, if there is emergence of models based on social, politic and economic specificities of African cities. In short, this study is about the junction between supply and technical solutions, with demand and the needs of users. After analyzing a macroeconomic point of view, a study case of Ouagadougou will be produced.
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Inégalités spatiales d'éducation post-primaire et secondaire à Ouagadougou : enjeux de gouvernance et d'aménagement du territoire / Spatial inequalities of post-primary and secondary education in Ouagadougou : issues of governance and regional planning

Ouedraogo, Issiaka 01 October 2018 (has links)
A l’indépendance de la Haute-Volta en 1960, la ville de Ouagadougou comptait au total 10 établissements secondaires dont 3 publics, 5 privés catholiques, 1 privé protestant et 1 privé laïc. Cette offre a considérablement augmenté depuis lors, de sorte qu’en 2013-2014, la ville compte plus de 390 établissements. Elle se caractérise surtout par une plus grande diversité des acteurs et une forte primauté des établissements privés laïcs. Par ailleurs, il apparaît qu’en dépit de cette croissance fulgurante de l’offre scolaire; en lien avec la croissance démographique, l’accès à l’éducation reste problématique pour une part importante de la population. Plusieurs facteurs expliquent cette situation et pourraient être examinés sur différents registres dont les politiques publiques et les stratégies mises en œuvre par les acteurs et les populations. Pour comprendre cette situation et voir comment elle se traduit sur le territoire de la ville, la présente thèse a opté d’interroger les pratiques des acteurs, ou plus globalement la gouvernance.Le processus d’urbanisation de la ville apparaît comme une porte d’entrée pertinente pour poser la question. En effet, l’urbanisation à Ouagadougou se caractérise aussi bien par une forte croissance démographique que par une importante extension spatiale. Dans un contexte de faible niveau d’investissement public dans le domaine de l’enseignement post-primaire et secondaire, cette situation a pour conséquence, une incapacité de l’offre scolaire publique à satisfaire la forte demande qui en résulte. Face à une demande scolaire de plus en plus importante, apparue avec le processus d’urbanisation en cours, mais aussi du fait des investissements pour le développement de l’enseignement primaire depuis les années 1990, on observe un développement du secteur privé (laïc, franco-arabe, catholique, protestant, associatif, etc.). Il regroupait pendant l’année scolaire 2014-2015, environ 91,6% des établissements de la capitale. Ce développement du privé engendre une diversité des acteurs avec une pluralité des modalités de prestation du service éducatif. Leurs interventions permettent d’améliorer une offre scolaire publique défaillante à travers un accroissement du nombre d’école. Cependant, elles comportent de nombreuses insuffisances en termes de respect des normes officielles liées à la carte scolaire et à la qualité de l’éducation.Dans ce contexte, les élèves et leurs familles développent plusieurs stratégies aussi bien dans le choix des écoles que dans la fréquentation scolaire. Ces mécanismes d’offre et de demande scolaire se traduisent sur le territoire de la ville et permettent ainsi de faire une géographie sociale urbaine au prisme de l’éducation. L’objectif de cette thèse est de décrire les inégalités spatiales d’éducation post-primaire et secondaire à Ouagadougou, de mesurer leurs intensités puis de les expliquer à travers les questions de gouvernance et d’aménagement du territoire. Les analyses portent sur les effets de la répartition spatiale de l’offre scolaire sur les pratiques de choix des écoles par les élèves et leurs familles. Pour y parvenir, nous avons procédé par une analyse mixte, recourant aux démarches qualitative et quantitative. Après avoir géo-référencé et cartographié l’ensemble des établissements de la ville, des entretiens qualitatifs, réalisés auprès d’acteurs de l’éducation, ont permis de comprendre les modalités d’intervention des différents acteurs. On a ainsi mieux cerné la transcription spatiale des mécanismes de gouvernance et d’aménagement du territoire dans le domaine de l’éducation post-primaire et secondaire à Ouagadougou. / At the independence of Upper Volta in 1960, the city of Ouagadougou had a total of 10 secondary schools, including 3 public, 5 private Catholic, 1 private Protestant, and 1 private secular. This offer got a sounding increase since then. So, in 2013-2014, the city had more than 390 establishments. It is characterized above all by a greater diversity of actors and a strong primacy of private secular institutions. Moreover, it appears that despite this meteoric growth in school supply related to population growth, access to education remains a problem for a large part of the population. Several factors justify this situation and could be examined in many ways, including public policies and strategies implemented by actors and populations. To understand this situation and see how it is reflected on the territory of the city, this thesis has choosed to question the practices of actors, or governance, in a general way.The process of urbanization of the city appears as a relevant gateway to ask the question. Indeed, urbanization in Ouagadougou is characterized by both high population growth and significant spatial expansion. In a context of low level of public investment in the field of post-primary and secondary education, this situation results in an inability of the public school supply to meet the high demand that results. With a growing demand for education, which has emerged with the current urbanization process, and also because of investments for the development of primary education since the 1990s, the private sector (secular, Franco-Arab, Catholic, Protestant, associative, etc.) got developed. In the school year 2014-2015, it accounted for approximately 91.6% of establishments in the capital. This development of the private sector diversifies the actors implying a plurality of the modes of provision of educational service. Their interventions help to improve a failing public school offer through an increase of schools. However, there are many shortcomings related to school mapping and the quality of education, in terms of respect for official standards.This is why students and families develop several strategies both in school choice and in school attendance. These mechanisms of supply and school demand are reflected on the territory of the city. They thus make it possible to make an urban social geography to the prism of education. The aim of this thesis is to describe the spatial inequalities of post-primary and secondary education in Ouagadougou, and measure their intensities, and then explain them through the issues of governance and regional planning. The analyzes focus on the effects of the spatial distribution of school supply on the choice of schools by students and their families. To achieve this, we proceeded by a mixed analysis which resorts to qualitative and quantitative approaches. After having geo-referenced and mapped all the establishments of the city, qualitative interviews, carried out with actors of the education, made it possible to understand the modes of intervention of the various actors. The spatial transcription of governance and regional planning mechanisms in the field of post-primary and secondary education in Ouagadougou has thus been better understood.
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Transports actifs et stratégies d'accès à l'emploi des populations des quartiers périphériques dans les villes africaines : le cas de Ouagadougou

Essone Nkoghe, Jean Pierre 04 1900 (has links) (PDF)
Cette thèse interroge la mobilité des populations précaires qui se déplacent pour le motif de l'emploi, entre les quartiers périphériques considérés comme étant des zones de génération des déplacements et les autres quartiers ainsi que les quartiers centraux, qui sont des zones d'attraction ou de destination des mobilités domicile-travail. Pour se rendre à leur lieu d'emploi, ces populations adoptent une mobilité active et se déplacent à pied ou à vélo. L'approche proposée dans notre thèse s'articule sur l'analyse des différentes stratégies adoptées par ces populations précaires, sachant que ces stratégies ne sont pas exclusives, mais se complètent, il s'agit de l'intermodalité, le recours aux réseaux sociaux et le choix des emplois de proximité/éloignement. Dans le cas des villes du Sud, il est nécessaire de redéfinir la mobilité des actifs précaires comme étant une « mobilité de survie ». Ils sont « mobiles malgré tout » à cause de l'adaptabilité de leurs pratiques de mobilité, dont la pénibilité est caractérisée selon notre approche par les seuils de mobilité et dépend finalement d'une combinaison de facteurs centrés sur les conditions de déplacement qui sont marquées par les contraintes extérieures sociales, politiques, économiques et environnementales. La question des mobilités éprouvantes dans notre approche confirme l'étroitesse du lien qui se dégage entre « pratiques de mobilité » et « survie des actifs précaires ». Ce lien mérite d'être analysé et nous abordons cette question à la fois sous l'angle des stratégies de mobilité et sous l'angle de la pénibilité en lien avec la mobilité de survie. L'objectif de notre thèse consiste à explorer et à documenter les différentes stratégies de mobilité adoptées par les actifs précaires à Ouagadougou au Burkina Faso en tenant compte du contexte de leur ancrage résidentiel dans les quartiers périphériques. Notre population cible est constituée par les actifs précaires âgés de 40 à 55 ans. Pour réaliser cette exploration, nous utilisons l'approche espace-temps-activités, car les besoins de déplacement s'expriment à la fois dans le temps et dans l'espace et varient selon : la position sociale de l'individu, l'âge et les modes de vie. Aussi, la mobilité des populations précaires peut être vécue de manière différente suivant le niveau de pénibilité, le contexte professionnel et le niveau des revenus. Nos hypothèses de travail prennent en compte les effets induits par les amplitudes de déplacement qui sont de proximité ou d'éloignement, sur les stratégies de mobilité. Ensuite, nous abordons la question des réseaux sociaux d'entraide qui sont « des refuges ou des exutoires » dans les pratiques de mobilité et face aux situations imprévues que nous qualifions « d'amplificateurs de pénibilité ». Le capital social constitué par ces réseaux sociaux représente un facteur décisif à la pérennisation de la situation de mobilité. Il se dégage que l'apport des réseaux sociaux d'amis et de voisinage présente un enjeu aussi considérable que celui des réseaux de famille. Nous explorons enfin la manière dont les stratégies adoptées améliorent les conditions de vie des populations. Cette thèse a également pour but d'éclairer la relation entre deux quartiers périphériques situés à des distances différentes, mais qui vivent une même intensité quant à leurs flux de mobilité par rapport aux quartiers centraux. L'un des apports majeurs de notre thèse a été l'analyse des trajectoires de vie des actifs précaires et à travers nos analyses, il se dégage qu'un événement ou une situation imprévue peuvent reconfigurer les conditions de vie et les seuils de mobilité d'un individu ou d'un ménage qui sont : la mobilité de survie, la mobilité de subsistance, la mobilité d'épargne et la mobilité d'investissement. Les différents facteurs qui peuvent contribuer à fragiliser les stratégies de mobilité sont : les facteurs de motilité (accessibilité, compétences, appréhension des opportunités) ainsi que d'autres facteurs tels que la distance des déplacements et les emplois occupés, les situations imprévues, l'aspect genre et l'aspect institutionnel à travers les politiques publiques mises en place. Nos résultats montrent qu'une harmonisation entre les stratégies et les facteurs de mobilité favorise l'amélioration des conditions de vie des ménages. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Mobilités urbaines, mobilités actives, mobilité de survie, trajectoires de vie, quartiers périphériques, stratégies de mobilité et seuils de mobilité.
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Le développement de l'Église-Famille de Dieu au Burkina Faso : le cas de l'archidiocèse de Ouagadougou

Tiendrebeogo, Wenceslas Michel 13 April 2018 (has links)
Le concept clé de l’Église-Famille de Dieu, thème porteur de la théologie africaine actuelle, est le prolongement de la figure de l’Église que les Africains ont dégagée à partir du deuxième Concile de Vatican, pour les Églises d’Afrique. Il se comprend et se situe dans le contexte de l’évangélisation inculturée africaine . Ce présent mémoire fait la genèse du concept dans le développement de l’Église du Burkina implantée par les Missionnaires d’Afrique qui ont voulu fonder des communautés ecclésiales, solidaires, fraternelles, adultes et responsables en leur assurant les conditions de leur développement par elles-mêmes. En relisant le développement de l’Église-Famille de Dieu du Burkina depuis ses débuts, l’auteur met en évidence ses « actes instituant ». À la lumière du document conciliaire Ad Gentes, il pose les questions théologiques autour du développement de l’Église-Famille de Dieu avec le cas particulier de l’archidiocèse de Ouagadougou de 1977 à 2002. / The key concept of Church as the Family of God conveying current African theology is the continuation of the idea of the Church developed by Africans for African Churches as a result of the second Vatican Council. It may be understood and situated within the context of inculturated evangelization in Africa. This dissertation shows how the concept came into being in the Church of Burkina, established by the Missionaries of Africa who wanted to found ecclesiastical, supportive, fraternal, adult and responsible communities capable of taking the practical details of their development into their own hands. By going over the development of Burkina’s Church as the Family of God from its origin, the author highlights its “instituting actions”. In the light of the conciliar document Ad Gentes, he raises theological questions concerning the development of the Church as the Family of God using the specific case of the archdiocese of Ouagadougou between 1977 and 2002.
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Hypertension artérielle dans la population adulte du Burkina Faso : prévalence, détection, traitement et contrôle

Doulougou, Boukaré 10 1900 (has links)
Contexte : L’hypertension artérielle (HTA) est reconnue comme un important facteur de risque des maladies cardiovasculaires et de la mortalité prématurée. Les données montrent qu’un adulte sur 4 dans le monde souffrait d’hypertension en 2000 et ce chiffre serait en augmentation. Dans les pays africains, les estimations prévoient une progression plus rapide de la prévalence de l’HTA engendrant ainsi un problème additionnel à gérer pour le système de santé qui est toujours aux prises avec les maladies transmissibles. Les progrès économiques et l’urbanisation semblent entraîner des modifications des habitudes de vie dans ces pays qui seraient associés à une émergence des maladies non transmissibles, dont l’HTA. Le Burkina Faso, pays de l’Afrique de l’Ouest classé comme un pays à faibles revenus, aurait amorcé sa transition épidémiologique et il importe de faire un état sur les maladies non transmissibles en émergence. Afin de contribuer à la connaissance des aspects épidémiologiques de l’HTA au Burkina Faso, trois objectifs spécifiques ont été retenus pour la présente recherche : 1) Estimer la prévalence de l’HTA et identifier les facteurs associés dans la population rurale et la population semi-urbaine du Système de Surveillance démographique et de Santé de Kaya (Kaya HDSS) ; 2) Déterminer la différence de prévalence de l’HTA entre la zone lotie et la zone non lotie de la ville de Ouagadougou et identifier les facteurs associés ; 3) Déterminer la détection, le traitement, le contrôle de l’HTA et estimer la fréquentation des centres de santé par les personnes hypertendues nouvellement dépistées dans la population adulte du Centre Nord du Burkina Faso. Méthodologie : Le cadre de notre recherche est le Burkina Faso. Deux sites ont fait l’objet de nos investigations. Kaya HDSS, situé dans la région du Centre Nord du Burkina Faso a servi de site pour les enquêtes ayant permis l’atteinte du premier et du troisième objectif général. Une étude transversale a été menée en fin 2012 sur un échantillon aléatoire de 1645 adultes résidents du site. Un entretien suivi de mesures anthropométriques et de la pression artérielle (PA) ont été réalisés au domicile des participants. Toutes les personnes qui avaient une PA élevée (PA systolique ≥ 140 mm Hg et/ou PA diastolique ≥ 90 mm Hg) et qui n’avaient pas été diagnostiquées auparavant ont été référées à une formation sanitaire. Un second entretien a été réalisé avec ces personnes environ un mois après. Pour le second objectif général, c’est le système de surveillance démographique et de santé de Ouagadougou (Ouaga HDSS) qui a été retenu comme site. Ouaga HDSS couvre 5 quartiers de la zone nord de Ouagadougou. Une étude transversale a été réalisée en 2010 sur un échantillon aléatoire représentatif de la population adulte résidante du site (N = 2041). Des entretiens suivis de mesures anthropométriques et de la PA ont été réalisés durant l’enquête. Résultats : Notre premier article examine la prévalence de l’HTA et les facteurs associés en milieu rural et en milieu semi-urbain. Au total 1481 participants ont été dépistés et la prévalence totale pondérée était de 9,4 % (95 % IC : 7,3 % - 11,4 %) avec une grande différence entre le milieu semi-urbain et le milieu rural : un adulte sur 10 était hypertendu en milieu semi-urbain contre un adulte sur 20 en milieu rural. L’analyse multivariée nous a permis d’identifier l’âge avancé, le milieu semi-urbain et l’histoire familiale de l’HTA comme des facteurs de risque. Dans le deuxième article, nous avons déterminé la différence entre la zone lotie et la zone non lotie du milieu urbain en ce qui concerne l’HTA. Sur 2 041 adultes enquêtés, la prévalence totale est estimée à 18,6 % (95 % IC : 16,9 % - 20,3 %). Après ajustement avec l’âge, il n’y avait pas de différence de prévalence entre la zone lotie et la zone non lotie de la ville de Ouagadougou. Dans ce milieu urbain, l’obésité et l’inactivité physique sont confirmées comme des facteurs à risque. En plus des personnes âgées qui constituent un groupe à risque, les migrants venant du milieu rural et les veuves ont été identifiés comme des personnes à risque. Notre troisième article examine la détection, le traitement, le contrôle de l’HTA ainsi que la fréquentation des structures de santé par les personnes nouvellement dépistées hypertendues dans le milieu non urbain. Sur les 1481 participants à l’étude, 41 % n’avaient jamais mesuré leur PA. Sur les 123 participants (9,4 %) dépistés comme hypertendus, 26,8 % avaient déjà bénéficié d’un diagnostic et 75,8 % de ces derniers étaient sous traitement anti hypertensif. Parmi les participants sous traitement, 60 % (15 sur 25) avaient leur PA sous contrôle. Le suivi de 2 mois a permis de retrouver 72 des 90 personnes nouvellement dépistées. Seulement 50 % ont été en consultation et parmi ces derniers 76 % (28 personnes sur les 37) ont reçu une confirmation de leur hypertension. Conclusion : Notre recherche montre l’évolution de l’HTA en fonction du niveau d’urbanisation de la population. Même si les maladies infectieuses restent la priorité du système de santé, la lutte contre l’HTA doit s’inscrire dans un cadre général de lutte contre les maladies cardiovasculaires. Cette lutte doit être amorcée maintenant avant que des proportions inquiétantes ne soient atteintes. Des actions de prévention telles que la promotion de saines habitudes de vie, le dépistage de masse et un renforcement des capacités du système de soins sont à mettre en œuvre. / Background: High blood pressure (hypertension) is recognized as an important risk factor for cardiovascular disease and premature mortality. Data showed that a quarter of world adults were hypertensive in 2000 and this figure was increasing. In African countries, the estimates provide a more rapid increase in the prevalence of hypertension, thus creating another problem to manage for the health system which is still dealing with communicable diseases. Economic progress and urbanization appear to cause changes in lifestyle in these countries that are associated with the emergence of non-communicable diseases including hypertension. Burkina Faso, a country of West Africa classified as low-income countries, have begun its epidemiological transition and it is important to make an overview on emerging non-communicable diseases. In order to determine the epidemiological aspects of hypertension in Burkina Faso, three specific objectives have been selected for this research: 1) estimate the prevalence of hypertension and identify associated factors in the rural and the semi-urban population of Kaya health and demographic surveillance system (Kaya HDSS); 2) Determine the difference in prevalence of hypertension between the formal area and informal area Ouagadougou city and identify associated factors; and 3) determine the detection, treatment, control of hypertension and estimate attendance at health centers by those with hypertension newly detected in the adult population of North Central of Burkina Faso. Methods: Our research took place in Burkina Faso. Two sites have been the subject of our investigations. Kaya HDSS, located in the North central of Burkina served as site surveys that allowed the achievement of the first and third objective. A cross sectional study was conducted in late 2012 on a random sample of 1,645 adult residents of the site. An interview followed by anthropometric and blood pressure (BP) measurements were conducted in participants' homes. All persons who had elevated BP (systolic BP ≥ 140 mm Hg and / or diastolic BP ≥ 90 mm Hg) and had not been previously diagnosed were referred to a health facility. About one month later, a second interview was conducted with them. For the achievement of the second objective, the Ouagadougou health and demographic surveillance system (Ouaga HDSS) was chosen as the site. Ouaga HDSS covers five neighborhoods of the northern region of Ouagadougou. A cross-sectional study was conducted in 2010 on a representative random sample of the adult population resident Site (N = 2041). An interview followed by anthropometric and BP measurement were conducted during the investigation. Results: Our first article examines the prevalence of hypertension and associated factors in rural and semi-urban areas. In total 1,481 participants were screened and the total weighted prevalence was 9.4 % (95 % CI: 7.3 % -11.4 %) with a market difference between the semi-urban and the rural areas: about one tenth of adults were hypertensive in semi-urban areas against one twentieth in rural areas. Multivariate analysis allowed us to identify the semi-urban area, old ages and family history of hypertension as risk factors. In the second article, we determine the difference in the prevalence of hypertension between formal and informal areas of Ouagadougou. On 2041 adults surveyed, the overall prevalence was estimated to 18.6 % (95 % CI: 16.9 % - 20.3 %). After adjustment for age, there was no difference in prevalence between formal and informal areas in Ouagadougou. In this urban setting, obesity and physical inactivity were confirmed as risk factors. In addition to the seniors who were a risk group, rural-to-urban migrants and widows have been identified as being at risk. Our third article examines the detection, treatment, control of hypertension and attendance in health facilities by newly detected hypertensive participants in the non-urban areas. Of the 1 481 study participants, 41 % had never measured their BP. Of the 123 participants (9.4 %) screened as hypertensive, 26.8 % were aware of their condition and 75.8 % of them were under antihypertensive medication. Among participants receiving treatment, 60 % (15 of 25) had their BP under control. Monitoring of two months allowed us to find 72 of the 90 newly screened participants. Only 50 % (37 of 72) had consulted a health worker and 76 % (28 people out of 37) of them received a confirmation of their hypertension. Conclusion: Our study shows the development of hypertension by level of urbanization of the population. Although infectious diseases are still the primary health care system, the fight against hypertension must be part of a general framework for the fight against cardiovascular disease. This struggle must be initiated now before worrying proportions are reached. Prevention activities such as the promotion of healthy lifestyles, mass screening and capacity building of the health system are to be implemented.
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Pouvoirs urbains et gestion partagée à Ouagadougou. Equipements et services de proximité dans les périphéries

Jaglin, Sylvy 05 December 1991 (has links) (PDF)
Décennie de crise des villes africaines, mais aussi de revalorisation du rôle des cités dans le développement, les années 80 voient fleurir les politiques visant à restaurer, ou à susciter, l'efficacité économique urbaine. Pour les bailleurs de fonds internationaux, celle-ci est liée à une meilleure gestion des villes dont la responsabilité, à travers les décentralisations, revient partiellement aux collectivités locales : animatrices du développement, elles sont en effet supposées orchestrer des dynamismes catalyseurs jusqu'alors occultés par des bureaucraties technocratiques et centralisées. L'intérêt pour la gestion est aussi accompagné d'une résurgence des discours sur la « participation citadine ». Bien des incertitudes demeurent pourtant quant aux modalités concrètes de fonctionnement de ce triptyque gestion-décentralisation-participation. A quelle échelle décentraliser pour promouvoir le plus efficacement la gestion urbaine ? La participation des populations est-elle possible et souhaitable dans ce domaine ? Qu'entendre par participation et quelles formes lui donner ? Ces questions sont centrales dans le Burkina Faso révolutionnaire et des réponses originales leur sont apportées, notamment à Ouagadougou qui, de 1983 à 1991, affirme sa primauté. S'il ne l'a pas impulsée, le pouvoir révolutionnaire, initialement incarné par le Capitaine Sankara, contribue à cette dynamique urbaine. D'emblée l'habitat est un enjeu majeur de sa politique de modernisation et la capitale, lieu privilégié de mise en œuvre du projet urbain étatique, est rapidement livrée aux bouleversements de la rénovation, en centre-ville, à ceux de la régularisation foncière dans les périphéries, vastes aires non loties regroupant presque la moitié des citadins. Cette ample opération de restructuration, à double dimension technique et politique, est accompagnée d'efforts pour concevoir des mécanismes originaux de production des équipements et de gestion des services de proximité. Les procédures imaginées reposent sur le partage des charges et responsabilités gestionnaires entre les résidants et les acteurs institutionnels : ce sont avant tout ces formes inédites de contributions croisées, constituant la « gestion partagée » et inspirant aujourd'hui des urbanistes et opérateurs œuvrant ailleurs en Afrique de l'Ouest, qui sont au cœur de cet ouvrage.
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L’état de santé perçu et les incapacités en Afrique subsaharienne : différences socioéconomiques et de genre

Onadja, Yentéma 12 1900 (has links)
Bien que la relation entre l’état de santé perçu et les mesures de santé physique et mentale soit bien documentée dans les pays développés, très peu d’études ont examiné cette association dans le monde en développement, particulièrement en Afrique subsaharienne. De même, les études menées dans divers contextes sociaux ont documenté que les femmes et les personnes de plus faible statut socioéconomique (SSÉ) sont les plus susceptibles de porter un lourd fardeau des incapacités et de la mauvaise santé perçue, mais il n’est pas connu si ces associations existent aussi dans les pays africains. L'objectif général de cette recherche doctorale était d’aboutir à une meilleure compréhension de la stratification sociale de la santé en Afrique subsaharienne. Plus spécifiquement, cette étude visait à: 1) Examiner les associations entre la santé perçue et les mesures de santé physique et mentale (maladies chroniques, incapacités et dépression) parmi les adultes à Ouagadougou, Burkina Faso, et évaluer comment ces associations varient selon le sexe, le niveau d’éducation et l'âge; 2) Analyser les différences en matière d’incapacité cognitive et physique entre les hommes et les femmes âgés de 50 ans et plus à Ouagadougou et évaluer la mesure dans laquelle les différences observées pourraient être attribuables aux inégalités de genre en matière de conditions sociales et de santé à travers le cycle de vie; 3) Examiner la relation entre le SSÉ et une multitude de mesures d’incapacités parmi les adultes âgés de 18 ans et plus dans 18 pays d’Afrique subsaharienne et déterminer si les différences socioéconomiques dans les incapacités sont caractérisées par une divergence, convergence ou stabilité à travers l’âge. Les résultats de nos analyses sont présentés sous forme de trois articles scientifiques, qui se sont appuyés sur les données de l'Enquête santé réalisée en 2010 dans l'Observatoire de Population de Ouagadougou (OPO) et de la World Health Survey réalisée en 2002-2004 par l’OMS. Dans le premier article, nous avons trouvé que la mauvaise santé perçue était fortement associée aux maladies chroniques et aux incapacités, mais pas à la dépression. L’effet des incapacités sur la mauvaise santé perçue s’intensifiait avec l’âge et avec la diminution du niveau d’éducation. Par contre, l’effet des maladies chroniques semblait diminuer avec l’âge. Aucune variation selon le sexe n’était observée dans les associations de la santé perçue avec les maladies chroniques, les incapacités et la dépression. Ces résultats suggèrent que les différentes sous-populations définies selon le niveau d'éducation et l'âge pondèrent différemment les composantes de santé dans la santé perçue à Ouagadougou. Les résultats du second article indiquaient que le genre féminin était positivement associé à des niveaux plus élevés de détérioration cognitive et de mobilité réduite. L'excès des femmes dans ces incapacités était seulement partiellement expliqué par les inégalités de genre dans l’état nutritionnel, le statut matrimonial et, dans une moindre mesure, l'éducation. Ces résultats suggèrent que l’amélioration de l'état nutritionnel et des opportunités d'éducation à travers le cycle de vie pourrait prévenir la détérioration cognitive et la mobilité réduite et réduire partiellement l'excès féminin dans ces incapacités. Dans le troisième article, nous avons montré que le manque d'éducation était positivement associé à des niveaux plus élevés d'incapacités, et le différentiel d’état de santé fonctionnel entre les différents niveaux d'éducation restait stable à travers l'âge. Ces résultats suggèrent qu’en Afrique subsaharienne, comparativement aux individus hautement éduqués, les personnes faiblement éduquées ont moins de ressources économiques et sociales et de saines habitudes de vie qui ont des effets bénéfiques, constants sur la santé fonctionnelle selon l’âge. / Although the relationship between self-rated health (SRH) and physical and mental health is well documented in developed countries, very few studies have analyzed this association in the developing world, particularly in sub-Saharan Africa. Furthermore, research in various social contexts has documented that disability and poor SRH are more common among women and persons with lower socioeconomic status (SES), but it is unclear whether these associations also hold in sub-Saharan African settings. The general objective of the present thesis was to better understand the social stratification in health in sub-Saharan Africa. More specifically, this study aimed to: 1) To examine the associations of SRH with measures of physical and mental health (chronic diseases, functional limitations, and depression) among adults in Ouagadougou, Burkina Faso, and how these associations vary by sex, education level, and age; 2) To analyze differences in cognitive impairment and mobility disability between older men and women in Ouagadougou, Burkina Faso, and to assess the extent to which these differences could be attributable to gender inequalities in life course social and health conditions; 3) To examine the relationship between SES and multiple disability measures among adults aged 18 and older in 18 sub-Saharan African countries and to determine whether socioeconomic differences in disability are characterized by an increase, decrease or stability with increasing age. The results of our analyses are in three scientific research articles, which rest upon data taken from a cross-sectional interviewer-administered health survey conducted in 2010 in areas of the Ouagadougou Health and Demographic Surveillance System, and the World Health Survey conducted in 2002-2004 by the World Health Organization (WHO). In the first article, poor SRH was strongly associated with chronic diseases and functional limitations, but not with depression. The effect of functional limitations on poor SRH intensified with age and with decreasing education level. In contrast, the effect of chronic diseases appeared to decrease with age. No variation by sex was observed in the associations of SRH with chronic diseases, functional limitations, and depression. These findings suggest that different subpopulations delineated by age and education level weight the components of health differently in their self-rated health in Ouagadougou. The results of the second article indicated that female gender was positively associated with higher levels of cognitive impairment and mobility disability. The female excess in these disabilities was only partially explained by gender differences in nutritional status, marital status and, to a lesser extent, education. These results suggest that enhancing nutritional status and educational opportunities throughout life span could prevent cognitive impairment and mobility disability and partly reduce the female excess in these disabilities. In the third article, we found that the lack of education was positively associated with poorer functional health, and the health gap between educational levels remains static with increasing age. These findings suggest that, in sub-Saharan Africa, compared to the well educated, the undereducated have fewer economic and social resources and health-promoting behaviors which have beneficial, albeit constant effects on functional health over the life course.

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