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La presse française et l'espace marocain 1822-1912 / French Press and Moroccan Space 1822-1912Bensalem, Boutaïna 10 October 2017 (has links)
Au début du XIXe siècle, la presse française connaissait peu le Maroc, certes ce dernier avait un traité de paix avec la France et un mouvement commercial existait entre les deux pays, mais ce n’est qu’à partir de la conquête d’Alger en 1830, que les quotidiens de Paris vont s’intéresser particulièrement à cet espace avec lequel désormais la France partageait des frontières. Ces dernières ouvertes et mouvantes seront la source de beaucoup de froissements entres les deux pays. La donne sécuritaire influencera ainsi le regard des journaux sur l’espace marocain. Ce dernier de plus en plus présent dans les éditions des grandes feuilles françaises intéressait les journalistes, académiciens et hommes politiques français de l’époque. Inconstant et turbulent, il dérangeait et fascinait à la fois. Observant l’espace marocain à travers la presse française, cette thèse nous éclaire sur l’évolution des relations franco-marocaines à partir du XIXe siècle jusqu’à la signature du protectorat en 1912. Elle explore la place qu’occupait le Maroc dans les relations internationales de l’époque. Les tensions entre Paris et le makhzen se répercutaient sur leurs relations avec les autres puissances d’Europe influent ainsi la dynamique qui liait les Etats dans leur environnement méditerranéen et surtout continental. / In early 19th Century, the French press was not particularly familiar with the Moroccan empire, despite old economic and diplomatic relations between France and Morocco. It is only after the colonization of Algeria that the French newspapers became interested in the old empire. France newly shared borders with Morocco created many tensions and speculations. The press started then to report concerns about the impact Morocco might have on the security of the new French colony. Journalists, men state and scholars turned their eyes toward this new turbulent neighbour. The old empire fascinated as much as it troubled and concerned them. The object of this thesis is to give us an insight into the Moroccan and French relations during the 19th century until 1912 through the particular perspective of the French press. It focuses on tensions and dynamics between the two countries and how they shaped the current international relations at both the Mediterranean and European levels.
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Negociação coletiva e fontes do direito do trabalho: propostas para a prevalência do negociado sobre o legislado nas relações de emprego / Negozziazione coletiva e le fonti del dirtitto del lavaro: proporti per prevalenza del negozziato sul legislato nei relazioni di lavoro.Bulgueroni, Renata Orsi 25 February 2015 (has links)
Revisitar conceitos clássicos do Direito do Trabalho faz-se necessário perante os novos anseios de empregados e empregadores, decorrentes de um mercado econômico global e multifacetado. O pluralismo das fontes trabalhistas torna imperioso o reconhecimento dos frutos da negociação coletiva (i.e., acordos, convenções e contratos coletivos de trabalho) como autênticas fontes de Direito. Por seu turno, a incapacidade de a legislação consolidada disciplinar as novas realidades econômicas exige a restruturação dos conflitos entre lei e contratação coletiva, questionando-se a efetiva abrangência do princípio da norma mais favorável. É o que demonstram, com efeito, as experiências vivenciadas por Estados estrangeiros, como Portugal, Espanha, França e Itália, onde a legislação cede cada vez mais espaço aos interlocutores sociais. Cumpre adaptar tais experiências ao modelo brasileiro, ainda que marcado por sindicalismo contraditório e com resquícios corporativistas. Do contrário, há o risco de se comprometer ainda mais a efetividade da legislação protecionista, enfraquecida pela atuação de empresas que buscam, a todo custo, reduzir encargos laborais. Propõe-se, dessa maneira, o fortalecimento da negociação coletiva em solo pátrio, a fim de reconhecer aos sindicatos (independentemente de qualquer reforma sindical prévia) a possibilidade de alterarem a legislação in peius, diante das necessidades concretas de cada relação trabalhista. Porém, tal atuação não será ilimitada: além da celebração de acordos específicos por empresa, devem-se precisar quais matérias podem ou não ser objeto de derrogação negocial, sob pena de comprometer o princípio da proteção, pilar do Direito do Trabalho. / La rivisitazione dei concetti classici del Diritto del Lavoro è necessaria di fronte alle nuove attese dei datori di lavoro e dei lavoratori, derivanti da un mercato economico globale e multiforme. Il pluralismo delle fonti di lavoro è fondamentale per riconoscere che i frutti della contrattazione collettiva (ad esempio, gli accordi, le convenzioni e i contratti collettivi di lavoro) sono autentiche fonti del Diritto. A sua volta, lincapacità della legislazione consolidata a disciplinare le nuove realità economiche richiede la rimodulazione del conflitto tra la legge e la contrattazione collettiva, mettendo in discussione leffettiva portata del principio della norma più favorevole. Questo occorre, infatti, con diversi paesi stranieri, come Portogallo, Spagna, Francia e Italia, dove la legge concede troppo spazio alle parti sociali per regolare i suoi interessi. Bisogna applicare queste esperienze al modello brasiliano, anche se esto è segnato da un sindacalismo contraddittorio e corporativo. In caso contrario, ci sarà il rischio di compromettere lefficacia della legislazione protettiva, grazie allattuazione di aziende che cercano, solo, a ridurre i costi del lavoro. Si propone, in questo modo, il rafforzamento della contrattazione collettiva al fine di riconoscere i sindacati (indipendentemente dalla riforma sindacale) la possibilità di modificare la legge in peius, a causa di esigenze concrete del rapporto lavoristico. Tuttavia, tale attuazione non sarebbe illimitata: potrà svolgersi soltanto tramite accordi specifici per azienda e si dovranno specificare quali materie possono o no essere negoziate, assicurandosi lapplicazione del principio di protezione, pilastro del Diritto del Lavoro.
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The british Conservative Party under Margaret Thatcher's leadership : conservatism seen from within / Le parti conservateur britannique sous le leadership de Margaret Thatcher : le conservatisme vu de l’intérieurSalem, Manel 08 December 2017 (has links)
Cette thèse aborde le sujet du conservatisme britannique, notamment le conservatisme de1979 jusqu’à 1990, la période qui correspond aux mandats de Margaret Thatcher. Ce travail vise à démontrer que la continuité a été l’aspect déterminant du parti conservateur depuis les XVIIIe et XIXe siècles. Les valeurs premières du conservatisme ont continué à être appliquées avec l’avènement de Margaret Thatcher au pouvoir même si elle incarnait, pour beaucoup de gens, le changement. Ceci apparait dans les discours que Margaret Thatcher tenait quand elle était leader de l’opposition. Le changement était nécessaire selon elle car la société britannique était stagnante. En effet, Thatcher ne pouvait pas accepter ce qu’elle considérait comme étant une « société oisive ».Dès son jeune âge, elle avait appris que travailler dur était à la fois une responsabilité et un plaisir. Ce plaisir-là émane des principes d’indépendance et de persévérance auxquels elle a toujours cru très profondément. Dans ce sens, le changement signifie essentiellement la remise en question du consensus de l’après-guerre, conçu pour aider le pays et ses habitants à se reconstruire. Margaret Thatcher était déterminée à démanteler la social-démocratie keynésienne qui avait imprégné la politique britannique depuis la Seconde Guerre mondiale à cause des circonstances changeantes. L’originalité de sa politique réside dans l’abandon du consensus de l’après-guerre largement basé sur l’état providence et l’intervention de l’état ainsi que l’encouragement des membres de la société à être autonomes et indépendants en plus d’une économie forte et capable de s’autoréguler sans avoir besoin d’intervention de la part du gouvernement. La liberté, l’individualisme et l’autonomie sont les conséquences ultimes de la dérégulation. Ces valeurs étaient les valeurs premières du conservatisme et leur application durant les années quatre-vingt n’étaient que retour au vieux parti conservateur. La continuité du parti conservateur, qui a été interrompue par le keynésianisme du parti travailliste, a été alors rétablie. Pour prouver de cette continuité, un nombre de documents d’archives ont été étudiés au Churchill Archives Centre à Cambridge; des archives telles que les procès-verbaux des réunions du parti conservateur et les discussions qui se sont déroulées entre conservateurs. Par ailleurs, savoir comment les conservateurs eux-mêmes définissent le conservatisme britannique élucide la nature du conservatisme. Pendant longtemps, le parti conservateur a été considéré comme étant le parti monolithique par excellence. Mais le retour en force d’autres partis, comme le parti travailliste après la Seconde Guerre mondiale, a poussé les conservateurs à réfléchir davantage, à innover, à créer des thinks tanks et à ne plus avoir peur d’exprimer leurs opinions diverses. Désormais, ils ne craignent plus le changement, partant du principe que « les choses doivent changer pour qu’elles restent identiques » (The Leopard by Giuseppe Tomasi di Lampedusa). Une large partie de cette thèse porte sur la politique économique. La variable de la politique économique constitue peut-être le critère de réussite le plus visible notamment du fait qu’il est aisément quantifiable, et révèle que l’économie a toujours été une priorité chez les conservateurs. Selon Margaret Thatcher par exemple, le keynésianisme de l’après-guerre avait échoué et devait être abandonné. Pour Thatcher, le problème majeur à résoudre n’était pas le chômage mais l’inflation. La dichotomie entre continuité et changement sera analysée non seulement dans les discours publics de Margaret Thatcher mais aussi dans les discussions internes du parti conservateur. La pléthore de définitions et opinions pose également la question de l’héritage de la dame de fer, à travers son successeur John Major et des événements contemporains tels que le Brexit. / This thesis focuses on the dynamics of continuity and change within the Conservative Party from 1979 to 1990, the period of Margaret Thatcher’s premierships. The aim of this thesis is to demonstrate that continuity had been the defining feature of the Conservative Party since the 18th and 19th centuries. The implementation of the primary values of early Conservatism continued with the advent of M. Thatcher to power although she represented, for many people, the epitome of change. This was all the more obvious in Margaret Thatcher’s public speeches when she was Leader of the Opposition. Change was, to her, necessary since British society was stagnant. In fact, Mrs. Thatcher could not accept what she considered as an “idle society.” When she was very little, Mrs. Thatcher learned that working hard was not only a duty but also an enjoyment. These feelings emanated from the values that she dearly cherished such as independence and perseverance. In this sense, therefore, change only meant the questioning of the postwar consensus. The policies implemented during the consensus period aimed at helping Britain and her citizens reconstruct. Margaret Thatcher was determined to dismantle the Keynesian social democracy that had permeated British politics since World War Two because of changing circumstances. The novelty of her politics lay in getting rid of the postwar consensus, broadly based on the welfare state and government intervention and encouraging a society whose members should be self-reliant and independent in addition to a strong economy capable of self-regulating without the need for regulation from the government. Freedom, individualism and autonomy were the ultimate consequences of deregulation. These values were the original values of Conservatism and their implementation in the 1980s was nothing but a return to Old Tory Conservatism. The continuity of the Conservative Party, which was interrupted by the politics of Keynesianism of the Labour Party, had therefore been reestablished. In order to trace this continuity, a number of archival material have been studied in the Churchill Archives Centre in Cambridge; archival material such as the minutes of the Conservative Party or the discussions that took place among Conservatives. Besides, how members of the Conservative Party themselves define British Conservatism sheds light on the nature of Conservatism. The Conservative Party has been considered to be the monolithic party par excellence but as a result of the increasing influence of other parties, notably the Labour Party after World War Two, Conservatives became more aware of the need to think more, innovate, create thinks tanks and express their distinct opinions more widely. They were no longer afraid of change given that “Everything needs to change, so that everything can stay the same” (The Leopard by Giuseppe Tomasi di Lampedusa). An important part of this thesis deals with the economy. The variable of economic policy is perhaps the most visible criterion of success namely because it is easily quantifiable. It also reveals that economy has always been a priority among Conservatives. For Margaret Thatcher for instance, the Keynesianism of the postwar era had failed and should be abandoned. According to Thatcher, inflation was the problem to solve, not unemployment. The dichotomy between continuity and change will be analyzed not only in the public speeches of Margaret Thatcher but also the internal discussions of Conservatives. This plethora of definitions and opinions also concerns the legacy of the Iron Lady mainly through her successor, John Major, in addition to contemporary events such as the Brexit.
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Les doctrines institutionnelles des Responsables Politiques Français vis à vis de la notion de Cohabitation au cours de la 5ème République : 1958-2017 / The institutional doctrines of the French political officials with respect to the concept of cohabitation during the 5th Republic : 1958-2017Dromard, Michaël 11 December 2018 (has links)
La thèse retrace les nombreuses positions des responsables politiques français vis à vis de la notion de cohabitation au cours des années 1958-2017 et met en évidence leurs contradictions institutionnelles qui se révèlent en fonction de situations et de circonstances politiques données. Elle souligne ainsi les nombreuses divergences institutionnelles de la droite sur le sujet : le refus cohabitationniste du régime Gaullien et Pompidolien, le consentement Giscardien de 1978, la division au sein-même de la droite au cours des années Mitterrand entre 1981 et 1995, l'union dans la dénonciation au cours du premier mandat de Jacques Chirac entre 1995 et 2002 et enfin une succession de contradictions au cours des années 2002-2017. La thèse relève aussi certaines divergences institutionnelles du côté de la gauche socialiste : une volonté cohabitationniste au cours des années 1958-1981, une sérieuse réserve au cours des années 1981-1986 puis 1988-1993, une satisfaction cohabitationniste au cours des années 1997-2002 et également une succession de contradictions au cours des années 2002-2017. La thèse montre donc la manière dont les responsables politiques ont fait évoluer leurs doctrines institutionnelles en fonction de situations et de circonstances politiques données et cherche aussi à expliquer leurs nombreuses stratégies personnelles et leurs réflexions institutionnelles vis à vis de la cohabitation. / The thesis recalls the many positions of the French political officials with respect to the concept of cohabitation during years 1958-2017 and highlights their institutional contradictions which appear according to situations and political circumstances given. It thus emphasizes the many institutional divergences of the right-hand side on the subject : the cohabitationnist refusal of the Gaullist and Pompidolian regims, the Giscardian assent of 1978, the division within the right during Mitterrand years between 1981 and 1995, the union in the denunciation during the first mandate of Jacques Chirac between 1995 and 2002 and finally a succession of contradictions during years 2002-2017. The thesis also records certain institutional divergences on the side of the socialist left : a cohabitationnist will during years 1958-1981, a serious reserve during years 1981-1986 then 1988-1993, a cohabitationnist satisfaction during years 1997-2002 and also a succession of contradictions during years 2002-2017. The thesis shows so the way in which the political leaders have evolved their institutional doctrines according to situations and political circumstances given and also tries to explain their numerous personal strategies and their institutional reflections with respect to the cohabitation.
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"Ce pays de Cocagne où les choses changent si souvent". Le regard de Pierre des Noyers, secrétaire de la reine Louise-Marie, sur la Pologne de son temps (1645-1693) / “This Cockaigne, where things change so often” : considerations of Pierre des Noyers’, secretary of the Queen Louise-Marie, about late 17th century Poland (1645-1693)Mallet, Damien 09 December 2017 (has links)
Ce travail est une étude systématique de la correspondance de Pierre des Noyers, décortiquée et recontextualisée pour mieux comprendre à la fois le regard posé par le secrétaire sur la Pologne de son temps mais surtout son évolution au cours de plusieurs décennies. Il permet notamment de déceler de nombreuses références aux auteurs polonais dans les réflexions du secrétaire et de la qualité de ses connaissances sur son pays d’adoption. Loin d’être simplement secrétaire de la reine Louise-Marie, il devient au fil des années un véritable agent au service de la souveraine et de la France et relie les deux cours par une intense activité épistolaire, tout en s’imprégnant complètement de la mentalité nobiliaire du pays, notamment son désir de liberté. La première partie est une étude sur la Pologne telle que la découvre Pierre des Noyers en 1645, à savoir sa géographie, ses institutions et l’idéologie qui anime la noblesse du pays. Elle résume à la fois les contraintes que rencontre Louise-Marie dans son action politique ainsi que l’univers mental dans lequel Pierre des Noyers se fond peu à peu. La deuxième partie est une étude de l’entourage de la reine de Pologne, particulièrement entre 1660 et 1667, tel qu’il apparaît dans la correspondance de son secrétaire. Cette représentation est capitale, car c’est l’image du parti de la reine tel qu’il est vu en France et elle influence grandement les instructions envoyées par la France à ses ambassadeurs. La troisième partie se concentre sur Pierre des Noyers lui-même, notamment ses centres d’intérêts et son rôle après la mort de sa protectrice. Grâce la confiance qu’il a acquise au sein des Polonais partisans de la reine de Pologne et de ses projets politiques, Pierre des Noyers devient l’un de leurs canaux d’expression auprès de la France. / This work is a systematic study of Pierre des Noyers’ correspondence, analysed and contextualized with the aim to understand at the same time the secretary’s considerations about Poland but mostly their evolution decade after decade. Such study allows us to find numerous references to Polish thinkers of the time and assess the general quality of his knowledge about his new motherland. Far from being just a secretary for Louise-Marie, Pierre des Noyers becomes year after year a true agent at the service of the queen as well as France, who links both courts thanks to an intense epistolary activity, all while being strongly influenced by the Polish nobility’s mentality, especially their desire for liberty. The first part is a study on Poland in 1645, at the time when Pierre des Noyers settles in Warsaw : its geography, institutions and the nobility’s ideology. Here are summarized constraints encountered by the queen Louise-Marie while pursuing her political ageda as well as the mental universe in which Pierre des Noyers slowly blends in. The second part deals with the queen’s entourage, especially between 1660 and 1667, according to her secretary’s correspondence. This representation is of crucial importance because this is the picture that France gets about the queen’s political party, which in turn greatly influences France’s actions and instructions sent to their ambassadors. The last part is about Pierre des Noyers himself; especially his various interests and his role after Louise-Marie’s death. Thanks to the general confidence he inspires among the queen’s partisans, Pierre des Noyers becomes one of their main channel of expression and influence in France.
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Le Congrès républicain (1994 – 2006)- Révolutions conservatrices, contradictions électorales, évolutions institutionnelles / The Republican Congress (1994-2006)- Conservative revolutions, electoral contradictions, institutional evolutionsMeyer, Alix 24 November 2012 (has links)
Le Congrès des Etats-Unis est une institution méconnue, mal comprise et souvent dénigrée, y compris par ses propres membres. On le dit en crise, inadapté aux exigences du monde moderne. L’objectif est donc d’évaluer les forces et les faiblesses objectives du Congrès contemporain pour le réinsérer dans la dynamique des freins et contre-pouvoirs au coeur du système politique américain. La période retenue s’étale de la victoire des Républicains menés par Newt Gingrich en 1994 jusqu’aux élections de mi-mandat de 2006 et au retour des Démocrates. De la présidence Clinton à Bush, ces douze années offrent un contexte institutionnel varié. Elles forment une trajectoire historique fascinante de la rhétorique révolutionnaire qui accompagne les victoires de 1994 à la résignation d’une défaite marquée par une certaine corruption institutionnelle, partisane et idéologique. Le cœur de notre étude vise à étudier les conséquences institutionnelles du retour à un équilibre partisan dans les deux chambres du Congrès. La compétition entre les deux partis a été accompagnée par la polarisation du système politique. Notre étude retrace les débuts de l’entrée dans une nouvelle ère sur la colline du Capitole. On cherchera à combiner une approche politique et institutionnelle en analysant plus particulièrement trois domaines de l’action politique particulièrement révélateurs: les finances via la procédure budgétaire, la réforme de l’Etat providence, et les relations avec le judiciaire via les nominations des Juges d’Appel fédéraux, lieu privilégié de frictions entre la Maison-Blanche et le Sénat. À cette perspective institutionnelle, il s’agira d’ajouter une étude sociologique de cohorte des membres du Congrès, nécessaire pour comprendre les ressorts de l’action institutionnelle. Au-delà des membres de la chambre, l’étude d’une période dominée par le parti de l’éléphant nous permettra de plonger au cœur du mouvement conservateur. Après avoir présenté les racines historiques de l'idéologie conservatrice qui domine au sein du Parti républicain, il s'agira de révéler comment un mouvement contestataire a transformé l’institution du Congrès mais aussi comment l’institution a transformé le mouvement conservateur et le Parti républicain. Dans un contexte international de renforcement du pouvoir exécutif, l’étude du Congrès doit permettre de redécouvrir certaines leçons sur les modalités de fonctionnement d’un système démocratique. Il s’agit de montrer qu'au-delà des questions techniques, des jeux de procédures obscures, dans la tension qui anime le Congrès, se joue l’avenir du concept de démocratie représentative ; de rétablir un certain équilibre dans la perception du système américain : système plus complexe qu’il n’apparaît dans les médias et même parfois la littérature. On ne peut se contenter d’étudier la présidence impériale sans prêter attention au vortex qui siège, toujours, au coeur de la constitution. Ainsi, sans faire un panégyrique du pouvoir législatif, il s’agira de remettre en cause la tentation d’un Césarisme plus ou moins démocratique qui chercherait à faire du Congrès une chambre d’enregistrement des volontés de l’exécutif. / The United States Congress is often disparaged including by its own members. The critics of the institution decry the gridlock on Capitol Hill and Congress's alleged inability to deal with the challenges of the modern world. The unpopularity of today's Congress calls into question its ability to represent the American people. In that context it is necessary to try to assess whether or not Congress is truly dysfunctional. To that end, this study proposes to study a period of twelve years from 1994 to 2006 during which the Republican party dominated the institution. In 1994, under the leadership of Newt Gingrich, the Republicans returned to the majority in the House of Representatives for the first time in forty years. In 2006, after another midterm election, the Republican majorities in the House and the Senate were soundly defeated. Drawing on the long and tortuous history of the relationship between the Republican party and conservatism, the new majorities proposed large-scale change that amounted to a conservative revolution. They had initially laid out a clearly conservative agenda that insisted on balancing the budget and reducing the size of government. A detailed study of their fiscal policy and their attempts at entitlement reform over the period actually leads us to conclude that they eventually governed over ever larger deficits and a growing federal government whose policies were adjusted to favor different portions of the population. It is therefore necessary to try to account for the discrepancy between the initial goals and the eventual results. This entails studying first the evolution of the Republican members of Congress themselves to see whether the policy changes can be explained by the members becoming more moderate. Another explanation centers on the relationship between the members of the Congress and their constituents. The Republican majorities could have been forced to moderate their positions by the voters themselves in the elections of 1996, 1998, 2000, 2002 and 2004. Here the complex interplay that implies the interpretation of election results comes into play. Over the past decades, the American political system has been polarizing clearly. The growing ideological gap between the two parties and their bases calls into question the institutional stability of an institution built on the necessity to compromise. Especially since both parties have polarized while the margins of the majorities have grown more narrow. It is thus essential to look at the constraints set up by the institutional system. The arcane nuances of the legislative process directly impinges on the content of legislation. Indeed, if the majority rules decisively over the House of Representatives, in the Senate, the minority can very easily block most initiatives. The growing recourse to procedural shortcuts offered by the budget process is a testament to that fact.Finally, the relationship with the president of the United States is very much a factor in the equation. The twelve years of Republican domination in Congress covers two very different periods. Until January 2001, they had to battle with President Clinton in a context of divided government. Following George W. Bush's election in 2000, they started working under the command of the White House. The stark contrast in the way Senate republicans dealt with the two presidents when it came to their judicial nominees for the Federal Courts of Appeal offers an excellent opportunity to evaluate the continuing yet variable strength of the system of checks and balances set up by the U.S. Constitution. A deeper understanding of the workings of the contemporary Congress might allow for a more nuanced vision of the institution as much more than a roadblock on the road of presidential leadership and, perhaps, lead to a better appreciation of the way its members are trying or failing to fulfill their constitutional duty.
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Les réseaux politiques autour de Carlos Salinas de Gortari (1950-2012). Construction et reproduction des élites au cœur du processus de démocratisation au Mexique / The political networks around Carlos Salinas de Gortari (1950-2012). Construction and reproduction of elites at the heart of a democratization process in Mexico / Las redes políticas alrededor de Carlos Salinas (1950-2012). Construcción y reproducción de elites en el corazón del proceso de democratización en MéxicoAragon Falomir, Jaime 15 December 2016 (has links)
Après soixante-dix années au pouvoir, le Parti Révolutionnaire Institutionnel (PRI) perd les élections de 2000 au niveau national. Pourtant, si l’on peut parler d’alternance politique, il ne s’agit pas vraiment d’une transformation radicale de type de régime. Cette thèse propose un nouvel éclairage sur la question du changement politique. Au travers d’une étude biographique de personnages publics autour de l’ex-président priiste Carlos Salinas de Gortari (1988-1994), elle apporte une analyse des modalités de construction du groupe politique (1950-1979) ainsi que les mécanismes et stratégies mobilisés pour accéder au pouvoir (1979- 2000). Cette accession prend place dans un contexte de crises nationales, internationales et de déplacement de paradigmes. Les acteurs étudiés parviennent alors à « déformer » les règles d’un régime fermé, pour être à l’initiative d’un processus de « démocratisation », entendu comme la promotion des « flux d’ouverture ». Les membres du groupe politique de l'ex- président vivent, à partir des années 2000, une extraordinaire « dissémination » dans d’autres secteurs (économiques, politiques et consultants). On pourra alors identifier comment un groupe politique parvient à acquérir et conserver des fiefs de pouvoir, avant, pendant et après avoir quitté formellement le gouvernement. La thèse expose, tant du point de vue théorique qu’empirique, ce mouvement, tout à fait paradoxal, entre disparition, circulation et reproduction d’une élite. / After seventy years in power, the Revolutionary Institutional Party (PRI) lost the 2000 federal elections. While this could be considered as a political alternation, it does not signify a complete transformation of the political regime. This thesis proposes a new point of view on the issues of political change. Through a biographical study of the public men around the ex- president Carlos Salinas de Gortari (1988-1994), we propose an analysis of the way of constructing a Political Group (1950-1979), as well as the mechanisms and strategies used to grasp power (1979-2000). This accession took place in a particular context of national and international crises as well as a paradigms shift. These actors had succeeded to “deform” the rules of a closed regime, promoting a process of “democratization”, called the “flows of openings”. The members of this political group surrounding that president have lived, since the year 2000, an extraordinary “dissemination” in different sectors (in particular the economic, political and consulting circles). We will be able to identify how a political group obtains power fiefdoms, before, during and after it has formally left the government. This thesis focuses on this paradoxical movement between disappearance, circulation and reproduction of elites from a theoretical and empirical level. / Después de setenta años en el poder, el Partido Revolucionario Institucional pierde las elecciones en el año 2000 a nivel nacional. Por lo tanto, aunque podamos hablar de alternancia política, no se trata completamente de una transformación del tipo de régimen. Esta tesis propone un punto de vista distinto sobre la problemática acerca del cambio político. A través de un estudio biográfico de personajes públicos alrededor del ex presidente Carlos Salinas de Gortari (1988-1994), aportamos un análisis de las modalidades de construcción de un grupo político (1950-1979), así como de los mecanismos y estrategias utilizadas para acceder al poder (1979-2000). Este ascenso tiene lugar en un contexto de crisis nacionales, internacionales y de desplazamiento de paradigmas. Los actores estudiados lograrán “deformar” las reglas de un régimen cerrado, para impulsar un proceso de “democratización”, entendido como la implementación de “flujos de apertura”. Asi, los miembros del grupo político del ex presidente viven, desde el año 2000, una extraordinaria “diseminación” en distintos sectores (económicos, políticos y de consultoría). Podremos por lo tanto identificar como un grupo político logra obtener feudos de poder, antes, durante y después de haber dejado formalmente el gobierno. La tesis se enfoca tanto en el plano teórico, como empírico, sobre este movimiento paradójico, entre desaparición, circulación y reproducción de una elite.
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La marque politique : la bataille de l’interprétation et le rôle des médias : analyse de la marque politique du Parti libéral du Canada (2013-2015)Lévesque, Alisson 07 1900 (has links)
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Dynamique du jeu des élites : rôle de l'élite syrienne dans l'arrivée du parti Baas au pouvoir (1941-1963)Zaarour, Habib G. 03 1900 (has links)
Le 8 mars 1963, un coup d’État en Syrie permet à une secte minoritaire marginalisée au sein du parti Baas, à idéologie radicale et révolutionnaire, de s’emparer des rênes de l’État avec l’appui des militaires et de conserver le pouvoir depuis. Ainsi la Syrie, premier pays arabe à connaître le système pluraliste parlementaire dès 1919, sera soumise à un régime militaire et autoritaire pendant presque un demi siècle. Ce mémoire vise à expliquer comment cette faction, groupusculaire à l’origine, a su profiter des circonstances et des fenêtres d’opportunité politique ouvertes par les comportements de l’élite traditionnelle syrienne, au pouvoir depuis le Mandat français, s’étant trouvée affaiblie, isolée et illégitime aux yeux de la population. Cette fragmentation exprimée par des agitations internes, avait provoqué des décisions contradictoires, des conflits d’intérêts ainsi que des divisions de nature identitaire, générationnelle, sociale, économique, militaire et politique.
La Syrie a de ce fait, depuis son indépendance en 1941, été victime du jeu de son élite, un jeu dont ce mémoire est consacré à étudier la dynamique. Cette étude, qui définit le concept de l’élite théoriquement, s’appuie sur l’état des liens entre élites, l’envergure et les modes de leur circulation, pour confirmer qu’une élite fragmentée s’affaibli, perd sa légitimité et mène la société à l’instabilité. Ceci soutien l’hypothèse centrale de l’étude que la fragmentation de l’élite syrienne traditionnelle a ouvert des fenêtres d’opportunité politique devant le parti Baas, minoritaire et radical, qui a su les saisir pour conquérir le pouvoir. / On March 8, 1963, a coup in Syria allows a marginalized minority sect, of radical and revolutionary ideologies within the Baath Party, to conquer the reins of State with military support; and to stay in power ever since. Thus, Syria -the first Arab country to experience the pluralist parliamentary system since 1919, will be subject to a military and authoritarian regime for almost half a century.
This thesis aims to explain how this minority faction took advantage of the circumstances and the windows of political opportunity that have opened because of the weakness of the traditional elite in power since the French mandate, due to its fragmentation that led to its isolation and illegitimacy in the eyes of people. This fragmentation manifested by internal unrests, has resulted in contradicting decisions, conflicts of interests and division of nature in identity, generational, social, economical, military and political aspects –all at once.
Hence, since its independence in 1941, Syria was a victim of its elites’ game -a game this thesis is devoted to study its dynamics. The study that defines the concept of elite theory, while focusing on the state of relation between the elites and the extent and patterns of their circulation, in order to confirm that a weakened fragmented elite, loses its legitimacy and leads the society to instability. This supports the main hypothesis of the study that the fragmentation of traditional Syrian elite has opened windows of opportunities that the Baath Party, a radical minority, was able to seize power through.
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La politique étrangère de Willy Brandt. / Willy Brandt’s foreign policyAlouko, Ange Thierry 20 January 2012 (has links)
Willy Brandt, chancelier de la RFA de 1969 à 1974, a, certes, marqué l’histoire de l’Allemagne d’après-guerre par son Ostpolitik, la politique de détente entre l’Est et l’Ouest et de normalisation des relations entre la République fédérale d’Allemagne (RFA) et le bloc soviétique. Mais, sa carrière politique a connu de nombreuses expériences et des engagements très divers sur le plan international. Willy Brandt, l’Européen convaincu de l’ancrage de la RFA à l’Ouest, est aussi le protagoniste de l’ouverture à l’Est et l’avocat du développement dans le tiers-monde. / Willy Brandt, chancellor of the Federal Republic of Germany (FRG), from 1969 to 1974, has certainly marked Germany’s history post-war period by his Ostpolitik, the Détente’s policy between East and West and the policy of relations’ normalization between the FRG and the Soviet bloc. But his political career has had many experiences and a variety of commitments at international level. Willy Brandt, as an European, who believes in the FRG’s integration into the West, is also the protagonist of the opening to the East and the advocate of the Third World’s development.
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