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La décoration intérieure de l’église Saint-Romuald de Farnham peinte par Ozias Leduc (1905-1912)

Naud, Marie-Hélène 08 1900 (has links)
Pour respecter les droits d’auteur, la version électronique de ce mémoire a été dépouillée de tous les documents visuels. La version intégrale du mémoire a été déposée au Service de la gestion des documents et des archives de l'Université de Montréal. / Le présent mémoire analyse, des points de vue iconographique et formel, la décoration intérieure de l’église Saint-Romuald de Farnham peinte par Ozias Leduc, réalisée entre 1905 et 1912. Cet ensemble, commandé par le curé Joseph-Magloire Laflamme, se situe entre deux étapes importantes de la carrière de Leduc : son décor de l’église de Saint-Hilaire (1896-1900) et ses grands paysages symbolistes (1913-1921). Tout au long de cette commande, un changement graduel s’opère dans la pensée et le style du peintre et s’étudie efficacement en fonction des trois étapes de production : 1905-1907, 1909-1910 et 1911-1912. Cette chronologie se manifeste dans la correspondance concernant la réalisation du programme. À Saint-Romuald, nous constaterons que l’idéologie de l’artiste se développe, de même que le style, que nous aborderons brièvement dans le cadre du présent mémoire. Même si Leduc n’est pas le seul responsable du décor, il se réfère, à plusieurs reprises, à son contexte historique et il unifie l’ensemble de la décoration de sorte que les toiles, l’architecture de l’église, la couleur des murs, les cadres, les motifs décoratifs et les emblèmes forment un tout. L’analyse de chaque tableau du décor permettra d’en identifier le thème, à savoir l’institution de la religion catholique, et le sous-thème, l’instruction. Ce programme iconographique et plusieurs autres liens unissant les œuvres entre elles transmettent des idéaux chers à Leduc, qu’il véhiculera dans ses autres décors religieux par la suite. Par ailleurs, pour entamer une analyse stylistique, il est indispensable de constater l’état de conservation des œuvres. Or, plusieurs d’entre elles furent partiellement ou complètement retouchées en 1952. Malgré ces repeints, nous commencerons à constater que le style de Leduc, influencé par le symbolisme, s’y révèle. Les analyses iconographique et stylistique permettront de situer ce décor dans le corpus de l’artiste. / The present master’s paper analyses, from iconographic and formal points of view, the interior decoration of the church Saint-Romuald of Farnham, painted by Ozias Leduc between 1905 and 1912. This program, ordered by the parish priest Joseph-Magloire Laflamme, allows a transition between two important periods in Leduc’s career: the decoration of the church of Saint-Hilaire (1896-1900) and his great symbolic landscapes (1913-1921). During the fulfilment of this commissioned work, a gradual change occurs in the thought and in the style of the painter which is studied efficaciously in regards to the three periods of his artistic production at Saint-Romuald: 1905-1907, 1909-1910 and 1911-1912. That chronology appears in the correspondence concerning the program’s realization. It is also illustrated by the development, at Saint-Romuald, of the artist’s ideology and of his technique, about which we will briefly discuss in the present master. Even though Leduc is not the sole responsible of the decor, he refers, more than once, to his historical context and he unifies the entire decoration so that the paintings, the architecture of the church, the color of the walls, the frames, the decorative motifs and the symbols create a whole. The study of each work of art, within these parameters, will allow identifying the theme, namely the institution of the Catholic religion, and the sub-theme, the education. This iconographic program as well as several other links existing between those paintings serve as a vehicle for Leduc’s cherished ideals, which he will continue to convey in his subsequent other religious decorations. Moreover, in order to begin to follow the development of the artist’s style, it is essential to notify the paintings’ state of preservation. Several of them were partially or completely painted over in 1952. Despite these repaints, as we will briefly establish, the style of Leduc, influenced by symbolism, is still very present. The iconographic and stylistic analysis will allow to place the decoration in the artist’s complete works.
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La décoration intérieure de l’église Saint-Romuald de Farnham peinte par Ozias Leduc (1905-1912)

Naud, Marie-Hélène 08 1900 (has links)
Le présent mémoire analyse, des points de vue iconographique et formel, la décoration intérieure de l’église Saint-Romuald de Farnham peinte par Ozias Leduc, réalisée entre 1905 et 1912. Cet ensemble, commandé par le curé Joseph-Magloire Laflamme, se situe entre deux étapes importantes de la carrière de Leduc : son décor de l’église de Saint-Hilaire (1896-1900) et ses grands paysages symbolistes (1913-1921). Tout au long de cette commande, un changement graduel s’opère dans la pensée et le style du peintre et s’étudie efficacement en fonction des trois étapes de production : 1905-1907, 1909-1910 et 1911-1912. Cette chronologie se manifeste dans la correspondance concernant la réalisation du programme. À Saint-Romuald, nous constaterons que l’idéologie de l’artiste se développe, de même que le style, que nous aborderons brièvement dans le cadre du présent mémoire. Même si Leduc n’est pas le seul responsable du décor, il se réfère, à plusieurs reprises, à son contexte historique et il unifie l’ensemble de la décoration de sorte que les toiles, l’architecture de l’église, la couleur des murs, les cadres, les motifs décoratifs et les emblèmes forment un tout. L’analyse de chaque tableau du décor permettra d’en identifier le thème, à savoir l’institution de la religion catholique, et le sous-thème, l’instruction. Ce programme iconographique et plusieurs autres liens unissant les œuvres entre elles transmettent des idéaux chers à Leduc, qu’il véhiculera dans ses autres décors religieux par la suite. Par ailleurs, pour entamer une analyse stylistique, il est indispensable de constater l’état de conservation des œuvres. Or, plusieurs d’entre elles furent partiellement ou complètement retouchées en 1952. Malgré ces repeints, nous commencerons à constater que le style de Leduc, influencé par le symbolisme, s’y révèle. Les analyses iconographique et stylistique permettront de situer ce décor dans le corpus de l’artiste. / The present master’s paper analyses, from iconographic and formal points of view, the interior decoration of the church Saint-Romuald of Farnham, painted by Ozias Leduc between 1905 and 1912. This program, ordered by the parish priest Joseph-Magloire Laflamme, allows a transition between two important periods in Leduc’s career: the decoration of the church of Saint-Hilaire (1896-1900) and his great symbolic landscapes (1913-1921). During the fulfilment of this commissioned work, a gradual change occurs in the thought and in the style of the painter which is studied efficaciously in regards to the three periods of his artistic production at Saint-Romuald: 1905-1907, 1909-1910 and 1911-1912. That chronology appears in the correspondence concerning the program’s realization. It is also illustrated by the development, at Saint-Romuald, of the artist’s ideology and of his technique, about which we will briefly discuss in the present master. Even though Leduc is not the sole responsible of the decor, he refers, more than once, to his historical context and he unifies the entire decoration so that the paintings, the architecture of the church, the color of the walls, the frames, the decorative motifs and the symbols create a whole. The study of each work of art, within these parameters, will allow identifying the theme, namely the institution of the Catholic religion, and the sub-theme, the education. This iconographic program as well as several other links existing between those paintings serve as a vehicle for Leduc’s cherished ideals, which he will continue to convey in his subsequent other religious decorations. Moreover, in order to begin to follow the development of the artist’s style, it is essential to notify the paintings’ state of preservation. Several of them were partially or completely painted over in 1952. Despite these repaints, as we will briefly establish, the style of Leduc, influenced by symbolism, is still very present. The iconographic and stylistic analysis will allow to place the decoration in the artist’s complete works. / Pour respecter les droits d’auteur, la version électronique de ce mémoire a été dépouillée de tous les documents visuels. La version intégrale du mémoire a été déposée au Service de la gestion des documents et des archives de l'Université de Montréal.
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Faille fragile : questionnement poïétique de l'ouvert dans les arts visuels / Dynamic visions and poïetic questioning for the open in visual arts

Mougenel-Chantereau, Robert 01 July 2013 (has links)
Comment créer une œuvre picturale qui pourrait s'animer? A partir du jeu de cache-cache de la vidéo "Augenblick", l'analyse poïétique de la sculpture OUI-NON de Markus Raetz confrontée aux peintures du Retable de Genève de Konrad Witz révèle une surprenante logique d'animation, Les procès de création de ce retable du 15e siècle déterminent l'actualisation de visions dynamiques dans ce type de construction picturale, également rencontré chez Lorenzo Veneziano, Henri Bellechose, Filippo Lippi ou Sandro Botticelli et dans différents édifices médiévaux. Ainsi, des éléments picturaux souvent considérés comme archaïques participent d'un système poïétique dynamique raisonné proposant des animations significatives au cours d'une vision active autrement dit, d'un déplacement du regard. Le concept plus global de vision à point de vue dynamique étend la réflexion à différents modes de déplacements du point de vue. La vidéo permet une forme d’objectivation des enchainements d'images de ce type de construction picturale vis-à-vis de dispositifs déterminés par ces peintures. Ces tentatives d'objectivation fonctionnent sur un plan didactique mais n'engagent pas un partage sensible en interaction avec l'image. Cette perte de l'interaction dans les films engage une réflexion sur l’indissociabilité du couple faille-fragile qui retrouve une possibilité oubliée d'interaction active avec une image fixe. En dehors de toute dissociation artificielle d'une perception et de son mouvement pour regarder une œuvre, cette interaction engage le questionnement poïétique de l'ouvert par différentes installations et performances. / How to create a painting which could animate itself ? Starting from the game of hide and seek in the Augenblick video, a poietic analysis of the OUI-NON sculpture by Markus Raetz, confronted with Konrad Witz's paintings of the Geneva altarpiece, reveals an animation logic. The creation process of 15th century reredos determines the actualization of dynamic visions in this type of pictural construction that is also found in works of Lorenzo Veneziano, Henri Bellechose, Filippo Lippi and Sandro Botticelli as well as in medieval edifices. Thus, some pictorial elements often considered (until the end of the 20th century) as archaic, integrate a reasoned dynamic poietic system offering effective animation during an active vision, that is, the displacement of the viewer during the observation. The broader concept of vision with a dynamic point of view widens the analysis to different modes of displacement of the point of view. Video allows for a form of objectification of the sequences perceived in such pictorial constructions through devices determined by these paintings. These objectification attempts succeed on a didactic level, but fail to engage a sensitive perception though interaction with the image. This loss of interaction in the filmed sequences forces thinking about the inseparability of the "faille - fragile" couple which recovers a long lost possibility tor an active interaction with a still image. Without any artificial dissociation of the perception and the associated movement tor looking at a work, this interaction engages poietic questioning of the open through various installations and performances.
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Figures et motifs des croisades : étude des manuscrits de l'Histoire ancienne jusqu'à César, Saint-Jean-d'Acre, 1260-1291 / Illuminated Manuscripts of the Crusades : the Histoire Ancienne jusqu’à César, Saint Jean d’Acre, 1260-1291

Maraszak, Emilie 12 October 2013 (has links)
Les États latins d’Orient ont vu la création d’une société en Terre sainte développant un art syncrétique au carrefour des mondes latin, byzantin et arabe. Outre l’architecture religieuse et militaire, les manuscrits sont également les témoignages d’une culture levantine aux multiples influences. L’étude des œuvres croisées nous a montré une très nette augmentation de la production de manuscrits après le séjour de Louis IX au Proche Orient, ainsi qu’un changement dans la nature même des textes copiés. Les manuscrits liturgiques sont ainsi délaissés au profit de la littérature historique, telle l’Histoire Ancienne jusqu’à César. À partir d’un texte venu de Flandre, les nobles francs de Terre sainte et les enlumineurs à leur service ont recréé un cycle de miniatures pour inscrire leurs images dans la tradition multiculturelle croisée. Des partis-pris artistiques ont ainsi été mis au jour et définis comme des choix conscients visant à personnaliser les copies levantines et les inscrire dans une tradition de près de deux siècles : l’emprunt à différentes traditions artistiques, occidentales et orientales, pour la création des miniatures, la mise en lumière de héros liés à la Terre sainte ou aux Francs, et parfois la figuration de leur environnement oriental. Ces processus de personnalisation des images, replacés dans le contexte de la vie culturelle de Saint Jean d’Acre de la fin du XIIIe siècle, nous amènent à dépasser la constatation de phénomènes d’acculturation à leur milieu oriental pour évoquer, de la part des nobles francs de Terre sainte, une volonté d’affirmer visiblement leur identité sociale collective et leur double culture, entre Orient et Occident. / The Crusader States have created a society in the Holy Land developing a syncretic art at the crossroads of Latin, Byzantine and Arabic worlds. In addition to religious and military architecture, manuscripts are also evidences of a cosmopolitan Levantine culture. The study of Crusader Art has shown that the painting of manuscripts was revived at Acre in the early 1250’s, after Louis XI’s stay in the Middle East. Secular manuscripts written mostly in Old French became popular, as well as new historical literature. The most popular examples were the Histoire d’Outremer by William of Tyre and the Histoire Ancienne jusqu’à César. This illustrated text was first composed in France for Roger de Lille and brought to the Crusader East in the mid-thirteenth century. Frankish aristocracy and crusader illuminators have created a cycle of miniatures in order to integrate their images in the cosmopolitan Crusader Art. Artistic choices have then come to light and been defined as conscious choices to offer works that represent the best of the Frankish culture of Acre and integrate them in an almost two centuries old artistic tradition : the borrowing from Western and Oriental artistic traditions in order to create their miniatures, the revelation of heroes linked to the Holy Land and the Franks, and sometimes the representation of their Oriental environment. This process of personalization and multicultural content, set within the context of the cultural society of Saint Jean d’Acre at the end of the thirteenth century, are the evidences of the remarkable artistic acculturation of Frankish society in the Holy Land, at the crossroads of the West and the Near East.
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Les hommes illustres dans les peintures murales des trecento et quattrocento en italie : creation et adaptation d'une iconographie inspiree de sources litteraires du moyen age francais / The Famous men in wall paintings of the 14th and 15th centuries in Italy : creation and adaptation of an iconography inspired from french medieval literary sources

Rebichon, Noelle-Christine 16 December 2011 (has links)
Le groupe chevaleresque des Neuf Preux, apparu dans le roman des Vœux du Paon de Jacques de Longuyon vers 1312, est rapidement mis en images à travers de nombreuses techniques artistiques, et connaît un succès grandissant au cours des XIVe et XVe siècles, dans le Saint Empire romain germanique, le royaume de France, atteignant également la Catalogne et l'Italie. Simultanément, cette dernière redécouvre son glorieux passé grâce au genre biographique des Vies repris et renouvelé par Pétrarque ; la Rome antique se révèle pourvoyeuse de valeurs morales et politiques, et davantage encore d'exempla, Hommes illustres ou Uomini famosi, qui deviennent très tôt le sujet de galeries peintes sur les murs des palais publics et privés. Quatre commanditaires, en Tyrol, Piémont et Ombrie, appartenant de jure ou de facto à la noblesse, choisissent pourtant les neuf héros transalpins pour décorer différents espaces de leur demeure. Les deux traditions, prônant chacune ses modèles, cohabitent donc dans la péninsule pendant quelques décennies. La thèse a pour objectif d’analyser la fortune et l’adaptation de la série héroïque des Preux dans ces programmes picturaux, à la période charnière entre le gothique tardif et la Première Renaissance. En s'attachant aux supports littéraires et iconographiques, nous analysons les modalités qui caractérisent la diffusion et le traitement du groupe canonique des Neuf Preux, alors que la tradition classique, propre à l'Italie et à une première forme de patriotisme naissant, domine. Le topos des Preux, expression de la résistance de la culture chevaleresque présente en Italie jusqu'à la fin du XVe siècle, se révèle un thème flexible qui peut être adapté au premier humanisme. Assistons-nous alors, à travers l'interprétation du panthéon transalpin, à la création d'une nouvelle iconographie ? L'étude conduit à apporter des réponses et à proposer des lectures spécifiques aux quatre lieux d'accueil étudiés. / The chivalrous group The Nine Worthies, which appears in the novel Vœux du Paon written by Jacques de Longuyon circa 1312, was quickly transposed into pictorial form by means of many artistic techniques and became a popular theme throughout the 14th and 15th centuries in the Holy Empire, the French kingdom, and reaching even Catalonia and Italy. At the same time, Italy was rediscovering its own glorious past by way of the biographical literary genre Lives, which Petrarch had appropriated and modernized; therein moral and political values were drawn from the history of Ancient Rome and exempla of Uomini famosi, i.e. Famous Men, the latter becoming the subject of murals painted on the walls of private and public residences. However four patrons, in Tyrol, Piedmont and Umbria, belonging de jure or de facto to the nobility, chose the nine transalpine heroes to decorate different spaces in their homes. Both traditions –the chivalrous and the classic, each one praising its respective models– co-existed in Italy for some decades. This thesis analyzes the fortune and the adaptation of the Worthies' heroic series as depicted in wall paintings dating from a pivotal period of transition between the Late Gothic and the Early Renaissance. Utilizing both literary and iconographic evidence we analyze the details that characterize the diffusion and treatment of the canonical group of the Nine Worthies in Italy, where the classical tradition dominated and was employed to embody the first form of patriotism that was taking shape there. The Worthies' topos, an expression of the resistance of the chivalrous culture which was present in Italy until the end of the 15th century, was a flexible theme that could be adapted to early humanism. The pertinent question becomes, are we observing, through the transalpine pantheon, the creation of a new iconography? This study provides answers while proposing specific readings of the four host places examined and interpreting these monumental cycles.
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Une spécificité Cobra, les oeuvres collectives: émergence d'une pratique et exemplarité de Christian Dotremont / One of the Cobra's specificity, collective works: emergence of Christian Dotremont's practice and exemplary.

Andrieu, Mélanie 30 September 2011 (has links)
Cette thèse est une étude du mouvement Cobra à travers les œuvres collectives, une de ses composantes caractéristiques. Il s’agit tout d’abord de comprendre le mouvement, ses origines et influences, ainsi que sa visée d’un art libre, ouvert, expérimental, partie prenante de la vie. Dans un contexte social d’après-guerre, souvent politisé, Cobra défend l’action collective, définie notamment dans les notions d’antispécialisme et d’interspécialisme. Il convient de mettre en exergue les origines de cette pratique, et saisir les divers aspects qu’elle arbore, notamment au travers de revues, d’expositions ou de créations partagées. Le poète Christian Dotremont, animateur et âme de Cobra, favorise le travail de collaboration et contribue à son développement en stimulant les rencontres artistiques. Il se fait le passeur et le permanent "agitateur"» de cette notion. Les peintures-mots qu’il crée avec d’autres artistes participent à sa réflexion majeure sur l’écriture et la peinture. Ce lien interpelle quelques artistes belges comme Pierre Alechinsky, mais il passionne Christian Dotremont qui ne cesse de multiplier les expériences à ce propos, pour aboutir à ce qu’il nomme les logogrammes, remarquable fusion de la peinture et de la poésie, et aboutissement de toute une vie de recherche. <p>Ce travail est structuré en trois points. Le premier établit une étude du contexte artistique et social des années précédent Cobra puis la mise en place du groupe. Le second aborde les années d’intense activité "officielle" du groupe, au service du collectif. Enfin, le troisième propose de suivre l’évolution post-Cobra des œuvres collectives et des recherches sur l’écriture et la peinture. / This thesis is a study of the Cobra movement through one of its characteristic components: the collective works. First of all it's about understanding the movement, its origins (three countries), its influences and its purpose of a free art, open, experimental, involvement with life. In a social after-war context, often politicized, Cobra defends collective action, notably defined in concepts of anti-specialism and inter-specialism. We should therefore underline the origins of this practice and undestand different aspects that it shows, in particular through publications, exhibitions or shared creations. The poet Christian Dotremont, leader and soul of Cobra, promotes cooperative work by collaboration and contributes to its development by stimulating artistic meetings. He is the purveyor and permanent "agitator" of this concept. The words-paintings that he creates with other artists, take part of his major thinking about writing and painting. This link interpellates a few Belgian artists like Pierre Alechinsky, but it fascinates Christian Dotremont who keeps experimenting on it, in order to reach what he calls the logograms, a remarkable fusion of painting and poetry, and a culmination of a life-time of research.<p>This work is structured in three parts. The first one draws a study of the artistic and social context of the years preceding Cobra and the setting up of the group. The second one talks about years of intense "official" activity of the group serving collective way of work. Finally, the third one offers to follow the post-Cobra evolution of collective works and researches about writing and painting. / Doctorat en Histoire, art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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La collégiale de Saint-Julien de Brioude (Haute-Loire) : Recherches sur les liens entre l’architecture ecclésiale, son agencement iconographique, et la liturgie d’une communauté canoniale au Moyen Âge / The collegiate church Saint-Julien at Brioude (Haute-Loire) : Researches on links between church architecture, its iconographic layout and the liturgy of a canonical community in the Middle Ages

Vivier, Fabien 05 February 2014 (has links)
Cette thèse se constitue de deux analyses statistiques qui sont mises au service de l’étude de l’identité culturelle de Saint-Julien de Brioude. Riche d’un luxuriant passé, la compagnie de Brioude entretenait un réseau de relations complexes. Les arts et la liturgie ont constitué notre support pour l’étude identitaire du chapitre. L’étude du bréviaire brivadois nous a permis de montrer l’originalité de la liturgie brivadoise. Cette liturgie n’était pas aussi clermontoise qu’on le présumait jusqu’à présent. Née d’un métissage mêlant la tradition liturgique aquitaine et vellave, la liturgie de Brioude avait été dotée de pièces de chants et d’oraisons propres. La mise en scène spatiale des reliques participait à la typicité de la collégiale que les pèlerins visitaient. À côté du tombeau de Julien, d’autres corps de saints et des reliques faisaient l’objet de dévotions. Le programme sculpté de la collégiale avait été pensé en deux temps. Souvent fidèlement liés aux sujets iconographiques utilisés dans le diocèse de Clermont, les chapiteaux de Brioude avaient été agencés en fonction des zones divisant l’espace ecclésial. Ces zones gigognes se voisinaient en faisant concurrencer l’agencement des reliques, du mobilier et des images. Le chevet faisait dialoguer l’iconographie du Saint-Sépulcre et des croisades avec le tombeau-reliquaire de Julien et les autels secondaires. Les sculptures étaient utilisées comme de véritables signalétiques s’animant autour du drame liturgique. Les images participaient à la constitution d’un espace mémoriel participant à la mémorisation liturgique de l’histoire.Cette étude offre des perspectives dépassant le cadre de la monographie. Liturgie et arts peuvent fournir des éléments de compréhension concrets à propos des échanges culturels et des aménagements de l’espace ecclésial. L’origine familiale des chanoines avait déterminée cette zone (le Brivadois) située à la confluence de l’Aquitaine auvergnate et du Velay (zone tampon avec l’Empire). Le chapitre de Brioude placé au milieu des deux, sans être central, en avait tiré les bénéfices culturels et un rayonnement propre. Le chapitre de Brioude avait ainsi pu façonner sa collégiale afin de célébrer la compagnie canoniale elle-même et le saint dont elle détenait les reliques. Attirer à elle les foules permettait à la compagnie aussi bien de faire perdurer la mémoire du saint patron que de leur procurer les ressources essentielles à leur fonctionnement. La collégiale était réalisée comme un marqueur du paysage déterminant une identité architecturale attractive. / This thesis is made up of two statistical analyses which are at the service of the study of Saint-Julien de Brioude’s cultural identity. Having had a lush history, the Brioude Company kept a complex web of relationships. Both, art and liturgy, were the frame for the identity study of this chapter. The study of the Brivadois breviary proved how unique the Brivadois liturgy was. Unlike what was thought at first, such liturgy was not as close as to that of Clermont-Ferrand. Born from the blending of liturgical tradition from Aquitaine and Velay, the Brivadois liturgy was endowed with singing pieces and specific orations. The spatial staging of the relics partook of the collegiate’s specificity the pilgrims visited. Next to Julien’s gravestone, other Saints’ bodies and relics were subjected to devotions.The collegiate’s sculpted program was designed in two times. As they were often faithfully linked with the iconographic subjects used in Clermont’s diocese, Brioude’s capitals were put together in accordance with the areas dividing the ecclesial space. These nested areas were next to one another and highlighted the differences between the relics, the furniture and the images. The chevet intertwined Saint-Sépulcre’s iconography, along with its Crusades, with Julien’s reliquary gravestone and the secondary altars. The sculptures were used as genuine signage livened up around the liturgical tragedy. The images took part in the setting up of history’s liturgical memorial space.This study gives new perspectives which go beyond the monographic frame. Liturgy and arts can provide us with tangible understanding elements regarding the cultural exchanges and the layout of the ecclesial space. The canon’s familial origin determined this area (the Brivadois) located at the confluence of Auvergne’s Aquitaine and the Velay (buffer zone with the Empire). From the Brioude chapter located between these two, without being central, it extracted the cultural benefits as well as a very own standing. The Brioude chapter thus managed to shape its collegiate so as to celebrate the canonical company itself and the Saint whom she possessed the relics from. Attracting the crowd enabled the company to carry own the patron Saint’s memory and to provide themselves with the essential resources to make it operate. The collegiate was undertaken as a landscape’s landmark determining an attractive architectural identity.
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Réalisme pictural : pour une étude anthropo-comparative transculturelle sur l'expérience esthétique / Pictorial realism : for an anthropo-comparative transcultural study on the aesthetic experience

Hwang, Ju-Yeon 01 June 2018 (has links)
Le réalisme pictural peut être conçu, par-delà la pensée ontologique dualiste, comme expérience perceptive cognitive du spectateur d’avoir l’impression de voir le « réel » dans une configuration imagée picturale. Cette impression de réel n’est pas illusoire, mais subjectivement factuelle, sans être nécessairement consciente. Elle pourrait résulter de la facilité perceptive ou de la fluidité opérationnelle du processus perceptif cognitif. Lorsque l’activité perceptive cognitive opérante dans l’expérience du réalisme pictural est régulée par la valence hédonique immanente à cette fluidité opérationnelle sous-jacente à l’impression de réel, cette expérience « subjective » peut être également « esthétique » pour cette autosuffisance fonctionnelle de la « conduite cognitive » du spectateur. Cependant, l’expérience du réalisme pictural comporte une dimension anthropo-transculutrelle, comme on peut le constater notamment dans les récits littéraires des spectateurs coréens du 18e siècle qui illustrent leurs expériences visuelles des peintures occidentales « illusionnistes » réalisées par des missionnaires jésuites à Pékin. La culture est néanmoins opérante dans l’expérience « esthétique » du réalisme pictural. Son effet est double. D’une part, la culture fonctionne comme une des variables de la fonction complexe de l’apprentissage perceptif qui pourrait modifier la dynamique du processus perceptif cognitif ainsi que l’attention perceptive visuelle. D’autre part, elle pourrait opérer un effet dans la valence hédonique globale en participant à la modélisation de l’« affect idéal » distingué de l’« affect effectif ». / The pictorial realism can be conceived, beyond ontological dualistic thought, as beholder’s perceptual cognitive experience to have the impression of seeing the “real” in a picture. This impression or feeling of real is not illusory, but subjectively factual, without being necessarily conscious. It may result from perceptual easiness or from perceptual cognitive processing fluency. When the perceptual cognitive activity working in the pictorial realism experience is regulated by hedonic valence immanent in this processing fluency that underlies the impression of real, this subjective experience can also be “aesthetic” by functional self-sufficiency of beholder’s “cognitive conduct”. However, the experience of pictorial realism contains an anthropo-transcultural dimension, as we can observe especially in the stories written by 18th century Korean beholders, which illustrate their visual experiences of the western “illusionist” paintings produced by jesuit missionary painters in Beijing. Nevertheless, the culture comes into play in the “esthetic experience” of pictorial realism. Its effect is double. On the one hand, the culture acts as one of the variables of the complexe function of perceptual learning which could make difference in the perceptual cognitive processing dynamics and in the visual or perceptual attention. On the other hand, the culture might influence the global state of hedonic valence by participating in the modeling of “ideal affect” distinguished from “actual affect”.

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