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Barbarie ou culture : l'éthique de l'affectivité dans la phénoménologie de Michel Henry / "Barbarism or culture" : the ethics of affectivity in Michel Henry's phenomenology

Seyler, Frédéric 22 October 2008 (has links)
La Phénoménologie de la vie de Michel Henry est-elle porteuse d’une éthique et, si tel est le cas, quelles sont les coordonnées principales de celle-ci ? C’est cette double question que se propose d’étudier la recherche menée ici. Alors que les textes que M. Henry consacre explicitement à l’éthique sont peu nombreux, il apparaît cependant que la distinction barbarie/culture représente le fil conducteur d’une critique qui ne peut être considérée comme axiologiquement neutre. L’analyse de la continuité de cette distinction dans le corpus de la Phénoménologie de la vie permet ainsi de clarifier le sens que pourrait prendre une « éthique de la culture ». Ce sens est intimement lié à la compréhension de la vie comme affectivité immanente et transcendantale. L’éthique de M. Henry peut alors se caractériser comme une éthique de l’affectivité dont l’enjeu se situe dans une possible reconnaissance de la vie. La question est cependant aussi de savoir dans quelle mesure un discours éthique peut non seulement être tenu sur ce qui, en raison de son immanence, échappe par principe à l’intentionnalité, mais peut également posséder une effectivité pratique à son égard. La discursivité éthique peut alors être pensée comme articulation de la theoria à la praxis, notamment à travers les concepts de quasi-performativité et de traduction. C’est finalement l’ensemble du texte de la Phénoménologie de la vie qui se révèle dans sa dimension éthique, dimension qu’il est également possible de mettre en perspective dans le champ du politique. / Does Michel Henry’s Phenomenology of life contain specific ethics and, in that case, what is their nature? The aim of this research is to bring an answer to this question. Although M. Henry has written only a small number of texts referring specifically to ethics, it nonetheless appears that his distinction between barbarism and culture provides a critique that cannot be considered axiologically neutral. Analyzing the continuity of that distinction throughout the body of Phenomenology of life clears the path to an understanding of the meaning that an “ethics of culture” could have. This meaning is directly linked to an understanding of life as immanent and transcendental affectivity. M. Henry’s ethics can thereby be characterized as the ethics of affectivity, the central stake of which lies in the recognition of life. However, the question is to what extent an ethical discourse can be held on a reality that, being immanent, is principally inaccessible for intentionality and how such discourse can have practical effectiveness with regard to that reality. Ethical discursivity may then be understood as articulating theoria and praxis, especially through the concepts of quasi-performativity and translation. Finally, the whole text of the Phenomenology of life appears in its ethical dimension, a dimension which can equally be put in perspective with the field of politics.
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Merleau-Ponty et la phénoménologie de la nature : itinéraire d'un problème ontologique

Décarie-Daigneault, Benjamin 18 October 2022 (has links)
Notre mémoire vise à mettre en lumière le rôle crucial que joue le thème de la nature dans l'œuvre de Merleau-Ponty. Nous y défendons une lecture continuiste de son corpus, situant, à la jointure de ses différentes phases, la persistance de l'interrogation sur la nature et sur le monde naturel. De ses premiers écrits sur la psychologie du comportement à son projet ontologique tardif - culminant dans son ouvrage inachevé Le visible et l'invisible - Merleau-Ponty cherche avec insistance à se frayer un chemin vers le versant inarticulé du monde vécu, à poser le regard sur ce qui précède et sous-tend la solidité et la cohérence du réel. Une telle entreprise, visant le « naturel » comme ce qui se trouve en dehors de nos réseaux humains de signification, doit se déployer à rebours des positivismes traditionnels qui tendent à introniser un seul pôle de l'expérience - le sujet ou l'objet - au statut de fondement du réel. Ce qui singularise le concept merleau-pontien de nature, c'est qu'il est avant tout le lieu où tente de s'exprimer un paradoxe irrésolu : la nature est ce qui résiste pleinement à notre humanité sans pouvoir être envisagé en dehors de celle-ci. Notre mémoire cherche à comprendre la genèse proprement phénoménologique de ce paradoxe de la nature, en mettant en lumière l'apport crucial des textes de Husserl à la critique merleau-pontienne des différents positivismes, critique qui reprend l'idée de « monde vécu » pour rompre définitivement avec l'idée d'une nature comprise comme théâtre objectif sur lequel se déploieraient une productivité humaine, une histoire, des vies subjectives et une culture intersubjective. Nous suggérons que la reprise que fait Merleau-Ponty des écrits de Husserl le pousse à envisager le questionnement sur la nature non-humaine comme une interrogation du versant « sauvage » de l'expérience qui, plutôt que de se trouver figé en dessous de l'histoire humaine, est à comprendre comme une productivité dynamique toujours à l'œuvre dans l'expérience vécue, une pré-objectivité aux avatars multiples qui participe à la détermination ouverte du réel. / This thesis is an attempt to shed light on the crucial role that the notion of nature plays in Merleau-Ponty's work. By approaching the philosopher's corpus as a unified movement built of several phases, we argue that his persistent interrogating of nature and the natural world can be understood as the hinge that articulates together all of its different moments. From his early writings on behavioral psychology to his late ontology - which culminates in his unfinished work The Visible and the Invisible - Merleau-Ponty consistently seeks a way to grasp the dimensions of lived experience which have not already been articulated, to thematize what precedes and subtends the solidity and coherence of the reality that we experience. Such an endeavor, seeking nature as what lies outside and beyond our human networks of signification, unfolds in contradistinction with the classical positivist ontologies that tend to elevate a single pole of lived experience - either the subject or the object - as the founding term of reality. What characterizes Merleau-Ponty's concept of nature is that it resists such hypostases by remaining the locus of an unresolved paradox: nature is what fully resists our humanity without being conceivable outside of the boundaries of our humanity. This master's thesis seeks to unfold the phenomenological genesis of this paradoxical view of nature by highlighting the crucial contribution of Husserl's writings to the Merleau-Pontian critique of positivism, a critique that takes the idea of "perceived world" to definitely divorce the traditional conceptions of nature as an objective theatre stage upon which unfolds a human productivity, a history, a multiplicity of subjective lives, and an intersubjective culture. I suggest that Merleau-Ponty's taking up of Husserl's writings brings him to comprehend the interrogation of non-human nature as an investigation of the "wild" aspect of experience. The latter, instead of being conceived as a fixated entity that lies underneath human history, is to be envisaged as a dynamic productivity that is always at work across lived experience, a pre-objectivity which takes various shapes, and which participates in the open-ended determination of reality.
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Merleau-Ponty et la phénoménologie de la nature : itinéraire d'un problème ontologique

Décarie-Daigneault, Benjamin 18 October 2022 (has links)
Notre mémoire vise à mettre en lumière le rôle crucial que joue le thème de la nature dans l'œuvre de Merleau-Ponty. Nous y défendons une lecture continuiste de son corpus, situant, à la jointure de ses différentes phases, la persistance de l'interrogation sur la nature et sur le monde naturel. De ses premiers écrits sur la psychologie du comportement à son projet ontologique tardif - culminant dans son ouvrage inachevé Le visible et l'invisible - Merleau-Ponty cherche avec insistance à se frayer un chemin vers le versant inarticulé du monde vécu, à poser le regard sur ce qui précède et sous-tend la solidité et la cohérence du réel. Une telle entreprise, visant le « naturel » comme ce qui se trouve en dehors de nos réseaux humains de signification, doit se déployer à rebours des positivismes traditionnels qui tendent à introniser un seul pôle de l'expérience - le sujet ou l'objet - au statut de fondement du réel. Ce qui singularise le concept merleau-pontien de nature, c'est qu'il est avant tout le lieu où tente de s'exprimer un paradoxe irrésolu : la nature est ce qui résiste pleinement à notre humanité sans pouvoir être envisagé en dehors de celle-ci. Notre mémoire cherche à comprendre la genèse proprement phénoménologique de ce paradoxe de la nature, en mettant en lumière l'apport crucial des textes de Husserl à la critique merleau-pontienne des différents positivismes, critique qui reprend l'idée de « monde vécu » pour rompre définitivement avec l'idée d'une nature comprise comme théâtre objectif sur lequel se déploieraient une productivité humaine, une histoire, des vies subjectives et une culture intersubjective. Nous suggérons que la reprise que fait Merleau-Ponty des écrits de Husserl le pousse à envisager le questionnement sur la nature non-humaine comme une interrogation du versant « sauvage » de l'expérience qui, plutôt que de se trouver figé en dessous de l'histoire humaine, est à comprendre comme une productivité dynamique toujours à l'œuvre dans l'expérience vécue, une pré-objectivité aux avatars multiples qui participe à la détermination ouverte du réel. / This thesis is an attempt to shed light on the crucial role that the notion of nature plays in Merleau-Ponty's work. By approaching the philosopher's corpus as a unified movement built of several phases, we argue that his persistent interrogating of nature and the natural world can be understood as the hinge that articulates together all of its different moments. From his early writings on behavioral psychology to his late ontology - which culminates in his unfinished work The Visible and the Invisible - Merleau-Ponty consistently seeks a way to grasp the dimensions of lived experience which have not already been articulated, to thematize what precedes and subtends the solidity and coherence of the reality that we experience. Such an endeavor, seeking nature as what lies outside and beyond our human networks of signification, unfolds in contradistinction with the classical positivist ontologies that tend to elevate a single pole of lived experience - either the subject or the object - as the founding term of reality. What characterizes Merleau-Ponty's concept of nature is that it resists such hypostases by remaining the locus of an unresolved paradox: nature is what fully resists our humanity without being conceivable outside of the boundaries of our humanity. This master's thesis seeks to unfold the phenomenological genesis of this paradoxical view of nature by highlighting the crucial contribution of Husserl's writings to the Merleau-Pontian critique of positivism, a critique that takes the idea of "perceived world" to definitely divorce the traditional conceptions of nature as an objective theatre stage upon which unfolds a human productivity, a history, a multiplicity of subjective lives, and an intersubjective culture. I suggest that Merleau-Ponty's taking up of Husserl's writings brings him to comprehend the interrogation of non-human nature as an investigation of the "wild" aspect of experience. The latter, instead of being conceived as a fixated entity that lies underneath human history, is to be envisaged as a dynamic productivity that is always at work across lived experience, a pre-objectivity which takes various shapes, and which participates in the open-ended determination of reality.
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Entre rencontre et malencontre. Esquisses d'une phénoménologie politique chez Marc Richir

Perrier, Jean-François 03 August 2022 (has links)
Il y a dans la pensée de Marc Richir une énigme tout à fait déterminante, quoi que la plupart du temps négligée : l'énigme de la liberté humaine articulée à une réflexion proprement politique. Cette thèse se donne pour tâche d'expliciter cette dimension politique en parcourant le Denkweg de Richir, de 1968 à sa disparition, tout en essayant de faire valoir qu'il y a chez lui une véritable pensée politique. Dans un premier temps, nous nous intéressons à la cosmologie phénoménologique du jeune Richir en interrogeant corrélativement ses implications anthropologiques et politiques. Nous tâchons de montrer en quoi et comment le dépassement de la « révolution copernicienne » vers son au-delà permet de déplacer le champ phénoménologique de l'humain vers l'inhumain, où l'humain se comprend désormais comme énigme à la lisière du phénoménologique sauvage et du symbolique. Cet écart entre le phénoménologique et le symbolique permet à Richir d'appréhender ce qu'il convient de nommer « la division originaire du social ». Dans un deuxième temps, nous abordons la question du sublime en politique, qui apparaît comme la mesure mobile du politique en ouvrant et travaillant l'écart entre le phénomène et son institution. Le sublime permet non seulement d'appréhender le sauvage animant l'institution socio-politique que sa transposition architectonique manquée (en barbarie). Nous suivons alors les analyses richiriennes des régimes théologico-politiques (de l'Un), car ce qui est en jeu dans l'analyse de ces malencontres est l'institution symbolique d'une économie de la dette infinie et de la servitude (volontaire). Dans un troisième temps, nous nous détournons des régimes « théologico-politiques » pour nous intéresser à l'analyse des sociétés que Richir désigne comme étant « mythiques », « mythico-mythologiques » et « mythologiques » (Multiples). Nous explicitons la manière dont le pouvoir est analysé et élaboré symboliquement dans ces sociétés, visant à multiplier les passages de la puissance (Potenz) au pouvoir (Macht). Dans un quatrième temps, nous tâchons d'élucider phénoménologiquement les différents registres architectoniques qui constituent la communauté humaine, du soi archaïque à la communauté politique instituée, et inversement. Ce double mouvement de descente vers l'archaïque et de remontée vers le plus institué nous permet, d'une part, de défendre que l'interfacticité transcendantale est la communauté utopique et incarnée ; et que, d'autre part, c'est pour être irrémédiablement manquée par l'institution symbolique que la tyrannie est conçue par Richir comme origine et horizon des sociétés humaines. L'analyse architectonique devient alors celle des structures transcendantales de la tyrannie et mobilise la figure du despote absolu qu'est le Malin Génie. Dans un cinquième temps, nous développons une phénoménologie de l'animalité qui prend au sérieux l'hypothèse richirienne selon laquelle l'œuvre du Malin Génie est d'accomplir l'adhérence à soi de l'expérience humaine. Il semble qu'une institution symbolique qui perd son contact d'avec le phénoménologique agit en l'être humain comme une animalité de second degré. Cela est essentiel pour comprendre les réflexions richiriennes sur le totalitarisme, dont fait partie le capitalisme, qui repose sur une hyper-animalisation de l'être humain. Enfin, dans un sixième temps, nous revenons sur une polémique qui oppose Richir à Castoriadis et Lefort, celle-ci permettant de mieux circonscrire la question du politique dans l'œuvre de Richir tout en défendant l'idée selon laquelle la phénoménologie richirienne en est une de la subversion et non de la révolution. Pour ce faire, il nous faut clarifier le statut de la « métaphysique » dans sa pensée, qui ne se réduit pas à l'ère de la technique ou à l'accomplissement du totalitarisme. En bref, la thèse que nous développons dans les pages qui suivent vise non seulement à expliciter l'originalité de la phénoménologie du politique chez Richir - comme alternative anarchiste à la phénoménologie notamment d'obédience marxiste -, mais aussi à montrer l'importance de la question politique dans l'élaboration même de sa refonte de la phénoménologie.
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L'utilisation du concept de 'corrélation' pour la compréhension du rapport homme-nature : Cohen, Buber et Lévinas

Malenfant, Gabriel January 2007 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Perception et mouvement : Straus, Merleau-Ponty, Maldiney : Le fondement phénoménologique de l'unité de l'esthétique / Perception and movement : Straus, Merleau-Ponty, Maldiney : the phenomenological foundation of the unity of aesthetics

Bobant, Charles 23 November 2017 (has links)
Cette thèse porte sur l'esthétique au sein de la phénoménologie, et plus particulièrement sur le problème de l'unité de l'esthétique, sur la question de la continuité entre sensibilité et art telle qu'elle est posée dans les philosophies d'Erwin Straus, de Maurice Merleau-Ponty et d'Henri Maldiney. Nous montrons d'abord comment la phénoménologie, en devenant phénoménologie de l'art, reprend et accomplit la philosophie de l'art traditionnelle, retrouvant par-là même ses difficultés et impasses : la subordination de l'art à la philosophie, le primat théorique de l’œuvre d'art sur l'artiste, l'assimilation de l'artiste au génie, la promotion de la peinture et de la littérature et l'exclusion de la danse, l'identification du spectateur à un incréateur. Nous mettons ensuite en évidence le fait que la phénoménologie est irréductible à une philosophie de l'art, qu'elle est aussi une esthétique capable de dépasser les problèmes de la phénoménologie de l'art autant que de l'esthétique classique, intellectualiste et empiriste. Seulement l'esthétique phénoménologique rejoue plutôt qu'elle ne déjoue ces problèmes : l'art et l'artiste demeurent mystérieux, l'esthétique phénoménologique est encore une religion de l'art. C'est pourquoi, enfin, une nouvelle esthétique s'impose – une esthétique cosmologique –, nourrie de la double déconstruction de la phénoménologie de l'art et de l'esthétiquephénoménologique, et dirigée vers l'impératif d'éconduire le mysticisme résurgent des doctrines sur l'art. En somme, ce travail vise à rendre compte philosophiquement, sans mythologie interposée, du phénomène artistique. / This doctoral dissertation focuses on aesthetics within the phenomenological movement, especially on the problem of the unity of aesthetics, on the question of continuity between sensibility and art as it is formulated in the philosophies of Erwin Straus, Maurice Merleau-Ponty and Henri Maldiney. We start by showing how phenomenology, by becoming a phenomenology of art”, recovers and completes the traditional philosophy of art, thereby rediscovering its impasses and difficulties: the subordination of art to philosophy, the theoretical priority of the work of art over the artist, the assimilation of the artist to a genius, the promotion of painting and literature and theexclusion of dance, the identification of the spectator with an uncreator. We then highlight the fact that phenomenology is irreducible to a philosophy of art, that it is also an aesthetics able to surpass the problems of the phenomenology of art as much as those of classical – intellectualist and empiricist – aesthetics. Nevertheless, “phenomenological aesthetics” updates these problems: art and artist remainmysterious, phenomenological aesthetics is still a religion of art. For this reason, finally, a new aesthetics is necessary – a “cosmological aesthetics” –, nourished by the double deconstruction of the phenomenology of art and phenomenological aesthetics, and directed towards the imperative to erase the resurgent mysticism of doctrines on art. In short, our study intends to explain – philosophically, without mythology – the artistic phenomenon.
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Le parcours philosophique de Henry Corbin phénoménologie-herméneutique et philosophie prophétique

Proulx, Daniel January 2009 (has links)
Is Henry Corbin a philosopher? According to our research, we are obliged to answer in the affirmative, as he says of himself:"Indeed, I am not nor a germanist, not even an orientalist but a philosopher pursuing his quest wherever the spirit guides him." But how can one understand and categorize a philosopher whose quest is guided by the spirit? Henry Corbin has developed what we must call a"prophetic philosophy," and by exploring his biography and youthful influences, namely Heidegger and Hamann, we can lay the foundation of its phenomenologico-hermeneutical method. This research ends with the exploration of the space (imaginal world) and of the organ of knowledge (active imagination) which make us pay attention to the prophetic philosophy of Henry Corbin: a world in which the theophany, the mystical epics, and the visions of mystics and theosophists come about.
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Le rôle de l’expérience dans la pratique philosophique de Gilles Deleuze

Bolduc, Charles January 2013 (has links)
Résumé : Pour Gilles Deleuze, la philosophie consiste à créer des concepts. Prenant le contrepied de cette définition, la plupart de ses commentateurs se contentent soit de répéter les propos du philosophe en les généralisant et en leur donnant de ce fait une portée universelle, soit d’appliquer les concepts qu’il a inventés à n’importe quel phénomène qui leur tombe sous la main, ce qui condamne irrémédiablement la philosophie à n’être qu’une entreprise abstraite alors que Deleuze la voulait on ne peut plus concrète. La source de ce contresens est bien simple : ils ne tiennent pas compte de la place primordiale qu’occupe l’empirisme dans son oeuvre. Ainsi, en ne portant pas une attention toute particulière à cette attitude philosophique qui privilégie l’expérience, ils minimisent le rôle de celle-ci dans sa pratique et, conséquemment, ils détachent les créations de concepts des situations d’où elles tirent leur nécessité. Contrairement à l’esprit qui anime les principales études sur la philosophie deleuzienne, cette thèse a donc pour objectif de démontrer que c’est seulement en prenant en compte les expériences singulières qui les ont suscitées que les concepts forgés par ce penseur gardent un sens, tout comme c’est uniquement dans ce cadre que se comprennent les critiques qu’il a formulées à l’égard de différentes prises de position philosophiques. Au terme de ce parcours, ces dernières apparaîtront alors toujours partielles et redevables d’une expérience de pensée qui a forcé cette remise en question de telle sorte que ce qui était au départ incompréhensible d’après une certaine perspective devient soudainement accessible quand un nouveau concept est créé. Pour parvenir à cette fin, cette thèse a été divisée en deux parties. La première porte sur la conception deleuzienne de l’expérience. Par une étude de deux tentatives de renouvellement de l’empirisme au XXe siècle, soit le bergsonisme et la phénoménologie, la position deleuzienne sur cette question se révèle comme un prolongement de la voie ouverte par Bergson en opposition à celle dégagée par Husserl et, à sa suite, Sartre. Séparé des préoccupations ontologiques bergsoniennes, l’empirisme transcendantal deleuzien apparaît alors comme une recherche de la potentielle singularité d’un phénomène au détriment de la quête d’une forme commune à toute expérience. La seconde partie quant à elle se concentre sur quatre expériences de pensée et montre à chaque fois le lien indissoluble qui unit la création de concept et la remise en question qui lui est concomitante. Que ce soit avec la critique d’une philosophie de la représentation qui découle du concept de sensation forgé au contact des oeuvres du peintre Francis Bacon, que ce soit avec la double remise en cause de la phénoménologie comme effet de la création des concepts d’image-affection et d’image-temps à partir de Persona d’Ingmar Bergman et Hiroshima mon amour d’Alain Resnais, que ce soit encore avec la critique des postulats de linguistique qui dérive du concept de littérature mineure inventé pour rendre compte du Procès de Kafka, dans tous ces cas, ce qui est mis en lumière, c’est le rôle essentiel de l’expérience dans la pratique philosophique de Gilles Deleuze. // Abstract : Philosophy, for Gilles Deleuze, is the creation of concepts. Taking the opposing view, the majority of Deleuze’s critics prefer either to universalize the philosopher’s principles or to apply the concepts Deleuze created indiscriminately to any and all phenomenon. This condemns his philosophy to the status of an abstract enterprise when Deleuze sought above all that it be concrete. The source of this contradiction is simple: his critics overlook the central role that empiricism occupies in his work. Therefore, by disregarding the importance of this philosophical position, which privileges experience, they minimise the role of the latter in Deleuze’s intellectual practice and, consequently, they detach the creation of concepts from the very situations from which they derive their pertinence and necessity. Contrary to the spirit which animates the principal studies of Deleuze’s philosophy, this thesis has for its objective to demonstrate that it is only by taking into account the singular experiences which gave rise to his concepts that these concepts make sense. Just as it is uniquely in this context that the critiques that Deleuze formulated of different philosophical positions can be understood. In the end these critiques appear both partial and indebted to an experience (aesthetic or otherwise) that disrupts preconceived notions, such that what was in the beginning incomprehensible from a certain perspective becomes suddenly accessible with the creation of a new concept. To arrive at this conclusion, this thesis has been divided into two parts. The first part deals with the Deleuzian conception of experience. Through a study of two attempts at renewing the empiricist project in the twentieth century – Bergsonism and Phenomenology – Deleuze’s position can be seen as an extension of the argument of Bergson, and thus in opposition to that of Husserl and Sartre. Separated from its preoccupation with Bergsonian ontology, the transcendental empiricism of Deleuze thus appears as a quest for the singular potential of a phenomenon to the detriment of the quest for a common form for all experience. The second part is focused on four experiences that disrupt preconceived notions and will demonstrate each time the indissoluble link which unites the creation of a concept and its concomitant critique. The first experience consists of a critique of a philosophy of representation that derives from a concept of sensation itself forged in contact with the works of the painter Francis Bacon. The second and third will consist in an interrogation of phenomenology as an effect of the creation of concepts of ‘affection-image’ by way of Ingmar Bergman’s Persona and ‘time-image’ in Alain Resnais’ Hiroshima mon amour. Finally, the fourth will be a critique of the postulates of linguistics derived from the concept of ‘minor literature’ invented to analyse Kafka’s The Trial. In all these cases what is exposed is the essential role of experience in the philosophical practice of Gilles Deleuze.
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L'expérience d'évaluation clinique d'infirmières de chirurgie dans un contexte d'implantation de pratiques exemplaires

Guitard, Hélène January 2010 (has links)
L'évaluation clinique constitue la première phase du processus de résolution de problèmes qui permet de prendre des décisions cliniques. Elle est définie, par ces auteurs, comme le recueil opportun de données pertinentes, des données objectives et subjectives. Le but de notre étude était donc de comprendre la signification accordée par des infirmières de chirurgie, à l'évaluation clinique dans un contexte d'implantation de pratiques exemplaires. Cette étude adopte un devis phénoménologique herméneutique (Benner, 1994). L'étude s'est déroulée dans un centre hospitalier affilié universitaire qui fait partie d'un réseau-chef de file en matière d'implantation de pratiques exemplaires. Un échantillon à choix raisonné de neuf infirmières (huit femmes et un homme), formées aux pratiques exemplaires, dont la moyenne d'âge était de moins de 30 ans, a été recruté dans trois unités de chirurgie. Les participantes de l'étude travaillaient sur les quarts de travail suivants : jour (n=3), soir (n=3), ou nuit (n=3). Aussi, elles appartenaient à différents niveaux de compétences (Benner, 1994). Chacune des participantes a été rencontrée de trois à quatre reprises. Les données recueillies au moyen d'une période d'observation de la pratique et d'entrevues individuelles semi-structurées ont été enregistrées et transcrites intégralement sur traitement de texte. Les discussions lors des entrevues étaient soutenues par des notes prises sur le terrain par l'étudiante chercheure et aussi grâce à un guide d'entrevue rédigé spécifiquement pour cette étude. Après chaque analyse d'entrevue, un résumé a été élaboré et présenté à chacune des participantes afin de s'assurer qu'il représentait bien leur expérience. À la suite de ce partage de réflexions, les résumés de toutes les participantes ont été regroupés afin de faire émerger un thème principal ainsi que des sous-thèmes. Les résultats ont révélé quatre sous-thèmes qui, réunis, composent ce thème principal. Dans un contexte de pratiques exemplaires en soins infirmiers, l'évaluation clinique réalisée par des infirmières de chirurgie est un processus implicite, discret, adapté et continu, facilité par l'engagement de l'infirmière pour connaître le patient, son histoire et son avenir afin de promouvoir une évolution favorable. Nos résultats présentent des similitudes avec certains écrits qui se sont intéressés à l'évaluation clinique réalisée par des infirmières. Ils apportent toutefois deux nouveaux éléments : son caractère implicite et discret ainsi que l'évaluation clinique éclair (tournée visuelle).
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L'usage non médical des médicaments psychotropes chez les jeunes adultes toxicomanes en centre de réadaptation en dépendance

Hessi, Faicel January 2013 (has links)
La consommation inappropriée de substances psychoactives est un problème de santé publique largement documenté et bien connu. En revanche, le phénomène récent de l'usage non médical des médicaments psychotropes (UNMMP) reste méconnu et négligé au Canada. Or, cette pratique devrait préoccuper davantage les instances sanitaires du pays, puisque les données des enquêtes américaines et canadiennes dépeignent un essor inquiétant de cette pratique. L'UNMMP toucherait davantage les adolescents et les jeunes adultes, plus spécifiquement ceux qui sont déjà aux prises avec d'autres problèmes de consommation. Cette population vulnérable s'expose ainsi à plusieurs répercussions négatives, sanitaires et sociales. De plus, cette pratique s'accompagne de conduites à risque élevé de transmission de maladies graves telles que le sida ou l'hépatite C. La plupart des études recensées s'appuient sur une approche épidémiologique du sujet, alors que la perspective des jeunes eux-mêmes quant à leur UNMMP n'a fait l'objet que de peu d'études. Pourtant, documenter leur point de vue permettrait une compréhension riche et nuancée de ce phénomène. Ce point de vue subjectif est aussi reconnu pour apporter des pistes d'interventions ciblées. Nous nous sommes engagés dans ce projet avec comme objectif général de décrire et comprendre l'expérience de l'UNMMP chez de jeunes adultes. Aussi, nous avons formulé des objectifs spécifiques : 1) identifier les enjeux de cette pratique pour les jeunes ; 2) examiner la manière dont l'UNMMP s'inscrit dans la trajectoire de consommation d'autres substances ; 3) explorer le point de vue des jeunes toxicomanes à propos des représentations sociales entourant l'UNMMP. Méthode : Par une approche exploratoire de type qualitative et guidée par une méthode phénoménologique descriptive, nous avons pu répondre à ces objectifs. Des entrevues semi-dirigées ont été menées auprès de 11 participants, âgés de 18 à 24 ans, recrutés dans des centres de réadaptation en dépendance au Québec. Une analyse phénoménologique des verbatim telle que préconisée par Giorgi (1997) a été effectuée, ainsi qu'une analyse de trajectoires de l'UNMMP. Résultats : Deux trajectoires de l'UNMMP sont identifiées l'une concernant les médicaments opidides, dont la consommation est souvent associée à la recherche de sensations euphoriques. L'autre concerne les médicaments psychothérapeutiques, utilisés surtout pour atténuer les effets négatifs d'autres drogues, ou encore pour amplifier leurs effets. En ce qui a trait à l'expérience de l'UNMMP, plusieurs thèmes sont abordés expliquant les différentes étapes du parcours de l'UNMMP. Ainsi, la curiosité, l'envie d'oublier une condition précaire ou encore l'usage à des fins socio-récréatives sont quelques raisons citées par les participants, pour justifier leur initiation à l'UNMMP. Quant au maintien de cette pratique, ils l'expliquent par les avantages pratiques et le sentiment de sécurité que ces médicaments inspirent. Cette dernière perception sera d'ailleurs réfutée par l'expérience de conséquences nuisibles, sanitaires et sociales. Conclusion : Plusieurs situations dangereuses sont décrites par les jeunes. Une consommation concomitante et massive d'autres drogues est très fréquente, contribuant à amplifier davantage les risques sanitaires. Ces éléments de connaissance vont permettre aux personnes oeuvrant dans le domaine de la toxicomanie de mieux cerner auprès de leurs jeunes usagers certaines pratiques à risques. Aussi, il est impératif de contrer cette perception utopique de la sécurité du médicament par des mesures préventives ciblées et efficaces.

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