Spelling suggestions: "subject:"phénoménologique""
41 |
Entre rencontre et malencontre. Esquisses d'une phénoménologie politique chez Marc RichirPerrier, Jean-François 27 January 2024 (has links)
Il y a dans la pensée de Marc Richir une énigme tout à fait déterminante, quoi que la plupart du temps négligée : l'énigme de la liberté humaine articulée à une réflexion proprement politique. Cette thèse se donne pour tâche d'expliciter cette dimension politique en parcourant le Denkweg de Richir, de 1968 à sa disparition, tout en essayant de faire valoir qu'il y a chez lui une véritable pensée politique. Dans un premier temps, nous nous intéressons à la cosmologie phénoménologique du jeune Richir en interrogeant corrélativement ses implications anthropologiques et politiques. Nous tâchons de montrer en quoi et comment le dépassement de la « révolution copernicienne » vers son au-delà permet de déplacer le champ phénoménologique de l'humain vers l'inhumain, où l'humain se comprend désormais comme énigme à la lisière du phénoménologique sauvage et du symbolique. Cet écart entre le phénoménologique et le symbolique permet à Richir d'appréhender ce qu'il convient de nommer « la division originaire du social ». Dans un deuxième temps, nous abordons la question du sublime en politique, qui apparaît comme la mesure mobile du politique en ouvrant et travaillant l'écart entre le phénomène et son institution. Le sublime permet non seulement d'appréhender le sauvage animant l'institution socio-politique que sa transposition architectonique manquée (en barbarie). Nous suivons alors les analyses richiriennes des régimes théologico-politiques (de l'Un), car ce qui est en jeu dans l'analyse de ces malencontres est l'institution symbolique d'une économie de la dette infinie et de la servitude (volontaire). Dans un troisième temps, nous nous détournons des régimes « théologico-politiques » pour nous intéresser à l'analyse des sociétés que Richir désigne comme étant « mythiques », « mythico-mythologiques » et « mythologiques » (Multiples). Nous explicitons la manière dont le pouvoir est analysé et élaboré symboliquement dans ces sociétés, visant à multiplier les passages de la puissance (Potenz) au pouvoir (Macht). Dans un quatrième temps, nous tâchons d'élucider phénoménologiquement les différents registres architectoniques qui constituent la communauté humaine, du soi archaïque à la communauté politique instituée, et inversement. Ce double mouvement de descente vers l'archaïque et de remontée vers le plus institué nous permet, d'une part, de défendre que l'interfacticité transcendantale est la communauté utopique et incarnée ; et que, d'autre part, c'est pour être irrémédiablement manquée par l'institution symbolique que la tyrannie est conçue par Richir comme origine et horizon des sociétés humaines. L'analyse architectonique devient alors celle des structures transcendantales de la tyrannie et mobilise la figure du despote absolu qu'est le Malin Génie. Dans un cinquième temps, nous développons une phénoménologie de l'animalité qui prend au sérieux l'hypothèse richirienne selon laquelle l'œuvre du Malin Génie est d'accomplir l'adhérence à soi de l'expérience humaine. Il semble qu'une institution symbolique qui perd son contact d'avec le phénoménologique agit en l'être humain comme une animalité de second degré. Cela est essentiel pour comprendre les réflexions richiriennes sur le totalitarisme, dont fait partie le capitalisme, qui repose sur une hyper-animalisation de l'être humain. Enfin, dans un sixième temps, nous revenons sur une polémique qui oppose Richir à Castoriadis et Lefort, celle-ci permettant de mieux circonscrire la question du politique dans l'œuvre de Richir tout en défendant l'idée selon laquelle la phénoménologie richirienne en est une de la subversion et non de la révolution. Pour ce faire, il nous faut clarifier le statut de la « métaphysique » dans sa pensée, qui ne se réduit pas à l'ère de la technique ou à l'accomplissement du totalitarisme. En bref, la thèse que nous développons dans les pages qui suivent vise non seulement à expliciter l'originalité de la phénoménologie du politique chez Richir - comme alternative anarchiste à la phénoménologie notamment d'obédience marxiste -, mais aussi à montrer l'importance de la question politique dans l'élaboration même de sa refonte de la phénoménologie.
|
42 |
L'utilisation du concept de 'corrélation' pour la compréhension du rapport homme-nature : Cohen, Buber et LévinasMalenfant, Gabriel January 2007 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
|
43 |
Sur l'"Avant-propos" de la phénoménologie de la perceptionMoriyama, Tamio. 05 December 2024 (has links)
No description available.
|
44 |
Perception et mouvement : Straus, Merleau-Ponty, Maldiney : Le fondement phénoménologique de l'unité de l'esthétique / Perception and movement : Straus, Merleau-Ponty, Maldiney : the phenomenological foundation of the unity of aestheticsBobant, Charles 23 November 2017 (has links)
Cette thèse porte sur l'esthétique au sein de la phénoménologie, et plus particulièrement sur le problème de l'unité de l'esthétique, sur la question de la continuité entre sensibilité et art telle qu'elle est posée dans les philosophies d'Erwin Straus, de Maurice Merleau-Ponty et d'Henri Maldiney. Nous montrons d'abord comment la phénoménologie, en devenant phénoménologie de l'art, reprend et accomplit la philosophie de l'art traditionnelle, retrouvant par-là même ses difficultés et impasses : la subordination de l'art à la philosophie, le primat théorique de l’œuvre d'art sur l'artiste, l'assimilation de l'artiste au génie, la promotion de la peinture et de la littérature et l'exclusion de la danse, l'identification du spectateur à un incréateur. Nous mettons ensuite en évidence le fait que la phénoménologie est irréductible à une philosophie de l'art, qu'elle est aussi une esthétique capable de dépasser les problèmes de la phénoménologie de l'art autant que de l'esthétique classique, intellectualiste et empiriste. Seulement l'esthétique phénoménologique rejoue plutôt qu'elle ne déjoue ces problèmes : l'art et l'artiste demeurent mystérieux, l'esthétique phénoménologique est encore une religion de l'art. C'est pourquoi, enfin, une nouvelle esthétique s'impose – une esthétique cosmologique –, nourrie de la double déconstruction de la phénoménologie de l'art et de l'esthétiquephénoménologique, et dirigée vers l'impératif d'éconduire le mysticisme résurgent des doctrines sur l'art. En somme, ce travail vise à rendre compte philosophiquement, sans mythologie interposée, du phénomène artistique. / This doctoral dissertation focuses on aesthetics within the phenomenological movement, especially on the problem of the unity of aesthetics, on the question of continuity between sensibility and art as it is formulated in the philosophies of Erwin Straus, Maurice Merleau-Ponty and Henri Maldiney. We start by showing how phenomenology, by becoming a phenomenology of art”, recovers and completes the traditional philosophy of art, thereby rediscovering its impasses and difficulties: the subordination of art to philosophy, the theoretical priority of the work of art over the artist, the assimilation of the artist to a genius, the promotion of painting and literature and theexclusion of dance, the identification of the spectator with an uncreator. We then highlight the fact that phenomenology is irreducible to a philosophy of art, that it is also an aesthetics able to surpass the problems of the phenomenology of art as much as those of classical – intellectualist and empiricist – aesthetics. Nevertheless, “phenomenological aesthetics” updates these problems: art and artist remainmysterious, phenomenological aesthetics is still a religion of art. For this reason, finally, a new aesthetics is necessary – a “cosmological aesthetics” –, nourished by the double deconstruction of the phenomenology of art and phenomenological aesthetics, and directed towards the imperative to erase the resurgent mysticism of doctrines on art. In short, our study intends to explain – philosophically, without mythology – the artistic phenomenon.
|
45 |
Le parcours philosophique de Henry Corbin phénoménologie-herméneutique et philosophie prophétiqueProulx, Daniel January 2009 (has links)
Is Henry Corbin a philosopher? According to our research, we are obliged to answer in the affirmative, as he says of himself:"Indeed, I am not nor a germanist, not even an orientalist but a philosopher pursuing his quest wherever the spirit guides him." But how can one understand and categorize a philosopher whose quest is guided by the spirit? Henry Corbin has developed what we must call a"prophetic philosophy," and by exploring his biography and youthful influences, namely Heidegger and Hamann, we can lay the foundation of its phenomenologico-hermeneutical method. This research ends with the exploration of the space (imaginal world) and of the organ of knowledge (active imagination) which make us pay attention to the prophetic philosophy of Henry Corbin: a world in which the theophany, the mystical epics, and the visions of mystics and theosophists come about.
|
46 |
Le rôle de l’expérience dans la pratique philosophique de Gilles DeleuzeBolduc, Charles January 2013 (has links)
Résumé : Pour Gilles Deleuze, la philosophie consiste à créer des concepts. Prenant le contrepied de cette définition, la plupart de ses commentateurs se contentent soit de répéter les propos du philosophe en les généralisant et en leur donnant de ce fait une portée universelle, soit d’appliquer les concepts qu’il a inventés à n’importe quel phénomène qui leur tombe sous la main, ce qui condamne irrémédiablement la philosophie à n’être qu’une entreprise abstraite alors que Deleuze la voulait on ne peut plus concrète.
La source de ce contresens est bien simple : ils ne tiennent pas compte de la place primordiale qu’occupe l’empirisme dans son oeuvre. Ainsi, en ne portant pas une attention toute particulière à cette attitude philosophique qui privilégie l’expérience, ils minimisent le rôle de celle-ci dans sa pratique et, conséquemment, ils détachent les créations de concepts des situations d’où elles tirent leur nécessité.
Contrairement à l’esprit qui anime les principales études sur la philosophie deleuzienne, cette thèse a donc pour objectif de démontrer que c’est seulement en prenant en compte les expériences singulières qui les ont suscitées que les concepts forgés par ce penseur gardent un sens, tout comme c’est uniquement dans ce cadre que se comprennent les critiques qu’il a formulées à l’égard de différentes prises de position philosophiques. Au terme de ce parcours, ces dernières apparaîtront alors toujours partielles et redevables d’une expérience de pensée qui a forcé cette remise en question de telle sorte que ce qui était au départ incompréhensible d’après une certaine perspective devient soudainement accessible quand un nouveau concept est créé.
Pour parvenir à cette fin, cette thèse a été divisée en deux parties. La première porte sur la conception deleuzienne de l’expérience. Par une étude de deux tentatives de renouvellement de l’empirisme au XXe siècle, soit le bergsonisme et la phénoménologie, la position deleuzienne sur cette question se révèle comme un prolongement de la voie ouverte par Bergson en opposition à celle dégagée par Husserl et, à sa suite, Sartre. Séparé des préoccupations ontologiques bergsoniennes, l’empirisme transcendantal deleuzien apparaît alors comme une recherche de la potentielle singularité d’un phénomène au détriment de la quête d’une forme commune à toute expérience.
La seconde partie quant à elle se concentre sur quatre expériences de pensée et montre à chaque fois le lien indissoluble qui unit la création de concept et la remise en question qui lui est concomitante. Que ce soit avec la critique d’une philosophie de la représentation qui découle du concept de sensation forgé au contact des oeuvres du peintre Francis Bacon, que ce soit avec la double remise en cause de la phénoménologie comme effet de la création des concepts d’image-affection et d’image-temps à partir de Persona d’Ingmar Bergman et Hiroshima mon amour d’Alain Resnais, que ce soit encore avec la critique des postulats de linguistique qui dérive du concept de littérature mineure inventé pour rendre compte du Procès de Kafka, dans tous ces cas, ce qui est mis en lumière, c’est le rôle essentiel de l’expérience dans la pratique philosophique de Gilles Deleuze. // Abstract : Philosophy, for Gilles Deleuze, is the creation of concepts. Taking the opposing view, the majority of Deleuze’s critics prefer either to universalize the philosopher’s principles or to apply the concepts Deleuze created indiscriminately to any and all phenomenon. This condemns his philosophy to the status of an abstract enterprise when Deleuze sought above all that it be concrete.
The source of this contradiction is simple: his critics overlook the central role that empiricism occupies in his work. Therefore, by disregarding the importance of this philosophical position, which privileges experience, they minimise the role of the latter in Deleuze’s intellectual practice and, consequently, they detach the creation of concepts from the very situations from which they derive their pertinence and necessity.
Contrary to the spirit which animates the principal studies of Deleuze’s philosophy, this thesis has for its objective to demonstrate that it is only by taking into account the singular experiences which gave rise to his concepts that these concepts make sense. Just as it is uniquely in this context that the critiques that Deleuze formulated of different philosophical positions can be understood. In the end these critiques appear both partial and indebted to an experience (aesthetic or otherwise) that disrupts preconceived notions, such that what was in the beginning incomprehensible from a certain perspective becomes suddenly accessible with the creation of a new concept.
To arrive at this conclusion, this thesis has been divided into two parts. The first part deals with the Deleuzian conception of experience. Through a study of two attempts at renewing the empiricist project in the twentieth century – Bergsonism and Phenomenology – Deleuze’s position can be seen as an extension of the argument of Bergson, and thus in opposition to that of Husserl and Sartre. Separated from its preoccupation with Bergsonian ontology, the transcendental empiricism of Deleuze thus appears as a quest for the singular potential of a phenomenon to the detriment of the quest for a common form for all experience.
The second part is focused on four experiences that disrupt preconceived notions and will demonstrate each time the indissoluble link which unites the creation of a concept and its concomitant critique. The first experience consists of a critique of a philosophy of representation that derives from a concept of sensation itself forged in contact with the works of the painter Francis Bacon. The second and third will consist in an interrogation of phenomenology as an effect of the creation of concepts of ‘affection-image’ by way of Ingmar Bergman’s Persona and ‘time-image’ in Alain Resnais’ Hiroshima mon amour. Finally, the fourth will be a critique of the postulates of linguistics derived from the concept of ‘minor literature’ invented to analyse Kafka’s The Trial. In all these cases what is exposed is the essential role of experience in the philosophical practice of Gilles Deleuze.
|
47 |
L'expérience d'évaluation clinique d'infirmières de chirurgie dans un contexte d'implantation de pratiques exemplairesGuitard, Hélène January 2010 (has links)
L'évaluation clinique constitue la première phase du processus de résolution de problèmes qui permet de prendre des décisions cliniques. Elle est définie, par ces auteurs, comme le recueil opportun de données pertinentes, des données objectives et subjectives. Le but de notre étude était donc de comprendre la signification accordée par des infirmières de chirurgie, à l'évaluation clinique dans un contexte d'implantation de pratiques exemplaires. Cette étude adopte un devis phénoménologique herméneutique (Benner, 1994). L'étude s'est déroulée dans un centre hospitalier affilié universitaire qui fait partie d'un réseau-chef de file en matière d'implantation de pratiques exemplaires. Un échantillon à choix raisonné de neuf infirmières (huit femmes et un homme), formées aux pratiques exemplaires, dont la moyenne d'âge était de moins de 30 ans, a été recruté dans trois unités de chirurgie. Les participantes de l'étude travaillaient sur les quarts de travail suivants : jour (n=3), soir (n=3), ou nuit (n=3). Aussi, elles appartenaient à différents niveaux de compétences (Benner, 1994). Chacune des participantes a été rencontrée de trois à quatre reprises. Les données recueillies au moyen d'une période d'observation de la pratique et d'entrevues individuelles semi-structurées ont été enregistrées et transcrites intégralement sur traitement de texte. Les discussions lors des entrevues étaient soutenues par des notes prises sur le terrain par l'étudiante chercheure et aussi grâce à un guide d'entrevue rédigé spécifiquement pour cette étude. Après chaque analyse d'entrevue, un résumé a été élaboré et présenté à chacune des participantes afin de s'assurer qu'il représentait bien leur expérience. À la suite de ce partage de réflexions, les résumés de toutes les participantes ont été regroupés afin de faire émerger un thème principal ainsi que des sous-thèmes. Les résultats ont révélé quatre sous-thèmes qui, réunis, composent ce thème principal. Dans un contexte de pratiques exemplaires en soins infirmiers, l'évaluation clinique réalisée par des infirmières de chirurgie est un processus implicite, discret, adapté et continu, facilité par l'engagement de l'infirmière pour connaître le patient, son histoire et son avenir afin de promouvoir une évolution favorable. Nos résultats présentent des similitudes avec certains écrits qui se sont intéressés à l'évaluation clinique réalisée par des infirmières. Ils apportent toutefois deux nouveaux éléments : son caractère implicite et discret ainsi que l'évaluation clinique éclair (tournée visuelle).
|
48 |
L'usage non médical des médicaments psychotropes chez les jeunes adultes toxicomanes en centre de réadaptation en dépendanceHessi, Faicel January 2013 (has links)
La consommation inappropriée de substances psychoactives est un problème de santé publique largement documenté et bien connu. En revanche, le phénomène récent de l'usage non médical des médicaments psychotropes (UNMMP) reste méconnu et négligé au Canada. Or, cette pratique devrait préoccuper davantage les instances sanitaires du pays, puisque les données des enquêtes américaines et canadiennes dépeignent un essor inquiétant de cette pratique. L'UNMMP toucherait davantage les adolescents et les jeunes adultes, plus spécifiquement ceux qui sont déjà aux prises avec d'autres problèmes de consommation. Cette population vulnérable s'expose ainsi à plusieurs répercussions négatives, sanitaires et sociales. De plus, cette pratique s'accompagne de conduites à risque élevé de transmission de maladies graves telles que le sida ou l'hépatite C. La plupart des études recensées s'appuient sur une approche épidémiologique du sujet, alors que la perspective des jeunes eux-mêmes quant à leur UNMMP n'a fait l'objet que de peu d'études. Pourtant, documenter leur point de vue permettrait une compréhension riche et nuancée de ce phénomène. Ce point de vue subjectif est aussi reconnu pour apporter des pistes d'interventions ciblées. Nous nous sommes engagés dans ce projet avec comme objectif général de décrire et comprendre l'expérience de l'UNMMP chez de jeunes adultes. Aussi, nous avons formulé des objectifs spécifiques : 1) identifier les enjeux de cette pratique pour les jeunes ; 2) examiner la manière dont l'UNMMP s'inscrit dans la trajectoire de consommation d'autres substances ; 3) explorer le point de vue des jeunes toxicomanes à propos des représentations sociales entourant l'UNMMP. Méthode : Par une approche exploratoire de type qualitative et guidée par une méthode phénoménologique descriptive, nous avons pu répondre à ces objectifs. Des entrevues semi-dirigées ont été menées auprès de 11 participants, âgés de 18 à 24 ans, recrutés dans des centres de réadaptation en dépendance au Québec. Une analyse phénoménologique des verbatim telle que préconisée par Giorgi (1997) a été effectuée, ainsi qu'une analyse de trajectoires de l'UNMMP. Résultats : Deux trajectoires de l'UNMMP sont identifiées l'une concernant les médicaments opidides, dont la consommation est souvent associée à la recherche de sensations euphoriques. L'autre concerne les médicaments psychothérapeutiques, utilisés surtout pour atténuer les effets négatifs d'autres drogues, ou encore pour amplifier leurs effets. En ce qui a trait à l'expérience de l'UNMMP, plusieurs thèmes sont abordés expliquant les différentes étapes du parcours de l'UNMMP. Ainsi, la curiosité, l'envie d'oublier une condition précaire ou encore l'usage à des fins socio-récréatives sont quelques raisons citées par les participants, pour justifier leur initiation à l'UNMMP. Quant au maintien de cette pratique, ils l'expliquent par les avantages pratiques et le sentiment de sécurité que ces médicaments inspirent. Cette dernière perception sera d'ailleurs réfutée par l'expérience de conséquences nuisibles, sanitaires et sociales. Conclusion : Plusieurs situations dangereuses sont décrites par les jeunes. Une consommation concomitante et massive d'autres drogues est très fréquente, contribuant à amplifier davantage les risques sanitaires. Ces éléments de connaissance vont permettre aux personnes oeuvrant dans le domaine de la toxicomanie de mieux cerner auprès de leurs jeunes usagers certaines pratiques à risques. Aussi, il est impératif de contrer cette perception utopique de la sécurité du médicament par des mesures préventives ciblées et efficaces.
|
49 |
Le promeneur dans le jardin : de la promenade considérée comme acte esthétique. Regard sur les jardins de VersaillesSzanto, Catherine 09 December 2009 (has links) (PDF)
De nombreux chercheurs ont récemment reconnu l'importance du mouvement pour étudier les usages des jardins. En effet le jardin n'existe pour ses visiteurs que dans la mesure où ils l'ont découvert, parcouru, « vécu ». C'est pourquoi la promenade comme mode d'expérience du jardin apparaît comme un thème de recherche essentiel pour comprendre l'expérience spatiale offerte par le jardin. Le jardin de Versailles, souvent considéré comme statique, a été dès l'origine un lieu de promenade très apprécié. L'analyse du jardin que je propose est basée d'une part sur des descriptions de promenade contemporaines à sa création sous Louis XIV, et d'autre part sur une analyse phénoménologique de l'expérience des formes spatiales, corroborée par les récents résultats de la recherche sur la perception. L'espace est compris non comme une chose vue qui se déroule à nos côtés, ni comme un réceptacle neutre pour nos mouvements, mais comme une constante invitation, comme un partenaire dans un dialogue qui prend ici la forme d'une promenade. La richesse du dialogue vient des choix complexes que l'espace propose au promeneur par ses formes qui s'offrent à la possibilité simultanée d'attitudes spatiales variées (en repos ici, en attente de..., en mouvement vers...), à plusieurs échelles spatiales et temporelles. Ce travail pourrait être l'ébauche d'une théorie de l'« acte de la promenade », d'une « esthétique de la promenade ». La promenade, comme la lecture, est un ‘acte de construction de sens', requérant la ‘compétence' du promeneur. La question est de comprendre ce que peut vouloir dire ‘structure de sens' dans le jardin, et ce que constitue sa ‘construction' au cours de la promenade.
|
50 |
Étude de la violation CP du modèle standard et au-delà dans les désintégrations B [flèche pieK] et B [fléche pie pie]Imbeault, Maxime January 2005 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
|
Page generated in 0.0597 seconds