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La dimension phénoménale du corps dans la performance des années 1970 à 1980

Pellerin, Andrée-Anne 03 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire porte sur le corps, tel qu'il se manifeste au cours de la performance, et sa dimension phénoménale - corps de chair dont le rapport au monde se constitue par une expérience sensorielle, motrice et perceptuelle. Il questionne la manière dont cette nature phénoménale du corps de l'artiste apparaît dans certaines œuvres du mouvement performatif des années 1970 à 1980, ainsi que la façon dont celle-ci affecte et détermine l'expérience esthétique du récepteur. Son principal objectif est de placer au premier plan le corps phénoménal de l'artiste tel qu'il est mis en scène à travers un peu plus d'une quinzaine d'œuvres performatives et le corps phénoménal du spectateur tel qu'il se trouve sollicité par ces œuvres. La méthodologie adoptée consiste en l'élaboration d'un cadre théorique multidisciplinaire permettant, d'une part, de définir la dimension phénoménale du corps et de l'exposer plus précisément par l'analyse de performances préalablement regroupées en catégories fondées sur la base d'une parenté d'actions, et d'autre part, de rendre compte de l'expérience esthétique du spectateur et de la manière dont la spécificité des œuvres performatives interpelle ses sens et sa perception. Cette démarche analytique montre qu'au cours du déroulement de l'œuvre, l'artiste présente un corps dont la nature est sensorielle et perceptuelle en sollicitant par ses actions un ou plusieurs espaces sensori-perceptifs. La sollicitation de ces espaces contribue à définir à la fois les spécificités de l'œuvre et le type d'expérience esthétique vécue par le récepteur. En ce sens, la prise en considération du corps phénoménal de l'artiste et de celui du spectateur fournit de précieux indices quant à l'expérience sensorielle et perceptuelle, mais aussi affective, qu'ils sont susceptibles de faire de l'art de performance. Ainsi, ce travail participe aux réflexions liées au corps, à sa nature phénoménale et aux théories de la réception, tout comme il apporte des hypothèses et interprétations nouvelles au discours consacré au mouvement performatif. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : corps, perception, performance, phénoménologie, sensation
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L'humour et le rire comme outils politiques d'émancipation?

Cotte, Jérôme 06 1900 (has links) (PDF)
L'humour intrigue les philosophes depuis des siècles. Les questions existentielles riment très bien avec toute la liberté et l'inventivité intellectuelle propre aux différentes façons de provoquer le rire. Curieusement, il ne s'agit pas d'un sujet de prédilection pour les politologues même si l'humour, par les nombreux référents sociaux qui l'alimentent, peut être un outil de domination ou d'émancipation. Mais à l'heure où le rire devient une marchandise et un bien de consommation au même titre qu'un produit en conserve, certaines personnes jugent que l'humour a perdu toute substance politique. Nous serions désormais pris dans ce que Gilles Lipovetsky nomme la « société humoristique ». Devant ces propos qui annoncent la désubstantialisation définitive du rire, il est urgent de penser comment et en quels endroits l'humour peut encore avoir une valeur politique. Deux types d'humour, entre autres, nous permettent cette sortie : l'humour policier et l'humour anarchisant. Le premier accompagne les schèmes de la domination systémique, intergroupale et interpersonnelle. Il a pour principale fonction de maintenir les hiérarchies et de figer les identités des groupes dominés. Le deuxième est directement lié à l'émancipation. Il marque un refus des classifications sociales imposées par le sens commun et permet de se libérer momentanément des mains de l'oppression. Si l'humour policier prend très au sérieux le maintien des inégalités, l'humour anarchisant en fait de même avec la liberté et l'égalité. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Humour, rire, domination, émancipation, anarchisme, féminisme, antiféminisme, police, subversion.
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Exploration du phénomène du non-engagement en lecture auprès d'élèves de la 6e année du primaire

Boucher, Viviane 12 1900 (has links) (PDF)
Depuis quelques décennies, les recherches ayant comme objet d'étude l'acte de lire ont fait ressortir plusieurs facteurs qui favorisent la réussite en lecture. Cependant, ce n'est que plus récemment que l'engagement en lecture, qui comporte des dimensions cognitive, affective et sociale (Guthrie et Wigfield, 2000) a été relevé comme un élément pouvant intervenir dans la réussite en lecture (Stanovich, 1986; Turcotte, 2007). Certaines études ont révélé l'importance des expériences passées dans le processus menant à l'engagement ou au non-engagement en lecture (Baribeau, 2004; Médeiros, 2009; Strommen et Mates, 2004). L'objectif de cette recherche était d'explorer le phénomène du non-engagement en lecture vécu par certains élèves de la 6e année du primaire. Le premier objectif spécifique était de décrire les expériences marquantes, rapportées par le récit de vie de lecteurs non engagés de la 6e année du primaire, qui pourrait avoir influencé leur engagement en lecture. Le deuxième objectif était de mieux comprendre, à partir du discours de ces élèves, comment favoriser l'engagement en lecture. Des entretiens de type phénoménologiques ont été réalisés auprès de six élèves de la 6e année décrits comme non engagés en lecture. Les données récoltées ont permis de dégager des éléments nouveaux qui améliorent la compréhension du phénomène du non-engagement en lecture vécu par certains élèves de la fin du primaire. Les récits des élèves démontrent que ceux-ci ont tous vécu des expériences négatives en lien avec la lecture. Leurs difficultés d'apprentissage jouent également un rôle déterminant, ce qui n'apparaissait pas dans les études précédentes sur le sujet. Cependant, les élèves ont aussi raconté plusieurs expériences positives. Cette recherche a également démontré que tant les expériences négatives que positives interagissent avec le processus d'engagement et que ces expériences touchent les trois dimensions de l'engagement en lecture (cognitive, affective et sociale). Finalement, les résultats montrent aussi que, bien que tous les participants aient raconté des expériences positives durant lesquelles ils étaient motivés à lire, celles-ci n'étaient pas suffisantes pour contrer leurs difficultés et les mener vers un engagement complet en lecture. Il faut donc que les parents et les intervenants scolaires mettent en place des moyens afin de susciter l'intérêt des enfants envers la lecture, mais surtout, qu'ils proposent des interventions qui leur permettront de surmonter leurs difficultés. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : engagement, lecture, phénoménologie, récit de vie, recherche qualitative.
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Perception et normes sociales : une alternative à l'intellectualisme contemporain

Mathelet, Siegfried 08 1900 (has links) (PDF)
In this thesis, following Alfred Schütz' uses of Husserl's theories of perception by adumbration and of the strata of ideation against Habermas attempt to replace them for a linguistic constitution of the Lebenswelt, we identify three presuppositions generally adopted by contemporary pragmatism and challenge them to argue that social norms are rooted in the prepredicative sphere of consciousness and, moreover, in existential group relations which social and functional qualities are immediately perceived, which means without any thematic representation of an object they could fill. Consequently, social norms are certainly not to follow an evolutional path progressively oriented toward conformity to the intrinsic structure of language by developing moral judgment through a discursive use of concepts. We name the presuppositions of contemporary pragmatism leading Habermas to such a view on social norms, propositional, representational and judicative. To be sure, we first show that similar presuppositions are to be find in Robert Brandom's pragmatic opposing Habermas on social norms. So they are pervading both side of the searlian / sellarsian opposition within the so-called intentional turn of the pragmatic turn of linguistic philosophy, forming today a large trend of contemporary pragmatism. These presuppositions are demonstrate to be theoretical bias impeding the conceptualization of some types of conducts which are learned and socially coordinate. Imitative conducts and mass phenomena are paradigmatic in Habermas' Theory of communicative action, which implications for the progressive rationality and morality of social norms is the object of the first part of this thesis. As the last type of conduct is the root of the institution of society in Durkheim's sociology, and the former is essential to role learning and the learning of language itself, both seem to participate to social norms in a way which command a more inclusive definition. Moreover, according to an overview of the constructionist trend, social theorists challenging social sciences' epistemic conscensus, and the founding status that French school of Moscovici claim for their psychosocial theory and method over sociology - in the second part of this thesis, we argue that such attitudes like reactance and others identified by psychosociological research must be integrated to social theory and theory of social norms. After an overview of Schütz' work, we maintain that these attitudes, like any of norm conformity or transgression, are agentive or pragmatic engagement primordially provoked by an immediate perception of the social quality of an existential relation to be hegemonic in a social group or "milieu". We call this axiological content of the relation a normative quality (qualité de norme). It draws from the direct apperception of a typical social relation through a cue that indicates the presence of an alter ego with whom to perform the relation in a manner that appeal a typical conduct in a functional relation toward alter in this particular situation. We call this cue of alter's presence a sociality cue (indice de socialité), and because of its participation in a functional relation in a way we slightly criticize Schütz, we call it more precisely a sociality factor (facteur de socialité). With Schütz' help, we manage to redefine social norms around the idea of a relevancy between a perceived situation and a typical conduct. And this scheme of relevance takes the peculiar structure of a sign relation. So social norms themselves are organized around apperceptive, appresentative, referential and contextual scheme, displaying independent thematic, interpretative and motivational functions within consciousness. And because the relation of the agent toward the expressive sphere of conducts and speech proceeds under different strata of consciousness, we can talk about an horizontal process of perceptive integration rooted in prepredicativeness and following a vertical path upward to ideation, abstractization, generalization, formalization, algebrification, and downward back to sensory-motor schemes, stabilizing in this way learned competences in a social "milieu" and, consequently, stabilizing cultural patterns around socials norms in a concrete way. Concrete here means in such a way that the sign structure of the situation itself engage the agent's experience toward a norm performance. ______________________________________________________________________________
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Étude phénoménologique de l'état d'authenticité dans l'acte d'interprétation en danse contemporaine

Leduc, Diane January 2007 (has links) (PDF)
Cette étude a pour but de dévoiler le sens de l'expérience de l'état d'authenticité vécue par l'interprète en danse contemporaine au moment où il danse. En plaçant l'interprète au centre de nos préoccupations, nous avons voulu, d'une part, comprendre le sens et l'importance de cet état de conscience spécifique dans la pratique de l'interprétation et, d'autres parts, valoriser le travail de l'interprète en décrivant son vécu intime. Pour rendre compte de cette expérience, les interprètes Lucie Boissinot, Jo Lechay et Sophie Corriveau, cochercheuses de l'étude, ont été mises à contribution. Nous avons analysé leurs descriptions de cet état en respectant les principes de la méthode de recherche phénoménologique formulée par Giorgi (1985). Fidèle aux concepts philosophiques d'Husserl (1859-1938), que sont notamment la réduction phénoménologique, l'intentionnalité et l'intersubjectivité, cette méthode permet de partir d'une expérience, en l'occurrence l'état d'authenticité, livrée à travers des données descriptives, pour remonter vers l'élucidation du sens de celle-ci. C'est au terme de l'analyse phénoménologique que nous avons pu élaborer une structure générale de l'expérience de l'état d'authenticité. Cette structure est apparue, pour les interprètes cochercheuses, selon les quatre énoncés suivants: elles ont fait l'expérience d'une communion, d'une omniprésence, d'une maîtrise et de se dédier au monde extérieur, à elles-mêmes et à la danse. Par la discussion, nous faisons le rapprochement entre les sujets couverts par le cadre théorique ainsi que la recension des écrits (que sont l'interprétation en danse contemporaine, l'authenticité et la phénoménologie en danse) et le sens de l'expérience de l'état d'authenticité que nous révèle l'analyse phénoménologique. Ces rapprochements sont abordés en fonction des énoncés de sens décrits dans la structure générale. Le premier explicite la forte connexion ressentie par les cochercheuses lors de l'expérience: il y a présence de dialogue, d'intime relation avec elles-même, l'autre et la danse, de prise de risques et de perturbations au niveau de la perception du temps. Le second énoncé révèle une transformation d'un savoir-faire vers un savoir-être, un investissement physique, une occasion de dépouillement. Dans l'état d'authenticité, à travers le fait de se dédier, les interprètes cochercheuses s'épanouissent et vivent un moment de félicité. Le troisième énoncé décrit comment l'omniprésence ressentie face aux autres et face à la danse façonne l'expérience de l'état d'authenticité. Les cochercheuses vivent en totale présence aux autres tout en étant à la fois centrées sur elles-mêmes. Leur état de conscience est autre que celui de tous les jours. Finalement, le quatrième énoncé commente le sentiment de maîtrise qu'elles ont vécu. En somme, l'état d'authenticité se révèle être une expérience équilibrante pour l'interprète en danse contemporaine. C'est un état de justesse et de flot dans lequel le sens de soi est exacerbé. Par l'état d'authenticité, l'interprète assume son rôle de médium, de passeur, en agissant du même coup de sa propre autorité. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Authenticité, Danse contemporaine, État modifié de conscience, Interprétation, Interprète, Phénoménologie.
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Le rôle de l'expérience dans la pratique philosophique de Gilles Deleuze

Bolduc, Charles January 2013 (has links)
Pour Gilles Deleuze, la philosophie consiste à créer des concepts. Prenant le contrepied de cette définition, la plupart de ses commentateurs se contentent soit de répéter les propos du philosophe en les généralisant et en leur donnant de ce fait une portée universelle, soit d'appliquer les concepts qu'il a inventés à n'importe quel phénomène qui leur tombe sous la main, ce qui condamne irrémédiablement la philosophie à n'être qu'une entreprise abstraite alors que Deleuze la voulait on ne peut pus concrète. La source de ce contresens est bien simple : ils ne tiennent pas compte de la place primordiale qu'occupe l'empirisme dans son oeuvre. Ainsi, en ne portant pas une attention toute particulière à cette attitude philosophique qui privilégie l'expérience, ils minimisent le rôle de celle-ci dans sa pratique et, conséquemment, ils détachent les créations de concepts des situations d'où elles tirent leur nécessité. Contrairement à l'esprit qui anime les principales études sur la philosophie deleuzienne, cette thèse a donc pour objectif de démontrer que c'est seulement en prenant en compte les expériences singulières qui les ont suscitées que les concepts forgés par ce penseur gardent un sens, tout comme c'est uniquement dans ce cadre que se comprennent les critiques qu'il a formulées à l'égard de différentes prises de position philosophiques. Au terme de ce parcours, ces dernières apparaîtront alors toujours partielles et redevables d'une expérience de pensée qui a forcé cette remise en question de telle sorte que ce qui était au départ incompréhensible d'après une certaine perspective devient soudainement accessible quand un nouveau concept est créé. Pour parvenir à cette fin, cette thèse a été divisée en deux parties. La première porte sur la conception deleuzienne de l'expérience. Par une étude de deux tentatives de renouvellement de l'empirisme au XXe siècle, soit le bergsonisme et la phénoménologie, la position deleuzienne sur cette question se révèle comme un prolongement de la voie ouverte par Bergson en opposition à celle dégagée par Husserl et, à sa suite, Sartre. Séparé des préoccupations ontologiques bergsoniennes, l'empirisme transcendantal deleuzien apparaît alors comme une recherche de la potentielle singularité d'un phénomène au détriment de la quête d'une forme commune à toute expérience. La seconde partie quant à elle se concente sur quatre expériences de pensée et montre à chaque fois le lien indissoluble qui unit la création de concept et la remise en question qui lui est concomitante. Que ce soit avec la critique d'une philosophie de la représentation qui découle du concept de sensation forgé au contact des oeuvres du peintre Francis Bacon, que ce soit avec la double remise en cause de la phénoménologie comme effet de la création des concepts d'image-affection et d'image-temps à partir de Persona d'Ingmar Bergman et Hiroshima mon amour d'Alain Resnais, que ce soit encore avec la critique des postulats de linguistique qui dérive du concept de littérature mineure inventé pour rendre compte du Procès de Kafka, dans tous ces cas, ce qui est mis en lumière, c'est le rôle essentiel de l'expérience dans la pratique philosophique de Gilles Deleuze.
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Expérience des personnes adultes atteintes de multimorbidité : une étude phénoménologique

Duguay, Cynthia January 2012 (has links)
La prévalence de la multimorbidité est très élevée parmi la clientèle des services de santé en première ligne selon des études effectuées dans plusieurs pays et elle est associée à de nombreuses conditions défavorables. Ainsi, toute intervention mise en place pour aider une personne à faire face à la multimorbidité sera enrichie grandement de la connaissance approfondie de cette expérience selon la perspective même de la personne. Objectifs : La présente étude phénoménologique a pour but de décrire l'essence de l'expérience vécue par des personnes adultes atteintes de multimorbidité. Méthodologie : L'étude s'est déroulée dans une région francophone du Québec auprès d'un échantillon de 11 adultes suivis en première ligne. Pour le recrutement des participants, nous avons sollicité et obtenu la collaboration de sept médecins de famille oeuvrant dans trois cliniques de médecine familiale. Les participants de sexe masculin ou féminin, devaient être âgés entre 18 et 69 ans et être atteints d'au moins quatre maladies chroniques. Les données ont été recueillies en trois étapes : une première entrevue semi-dirigée auprès des participants incluant un questionnaire sociodémographique, une deuxième entrevue semi-dirigée quelques semaines plus tard et finalement la collecte de renseignements complémentaires auprès du médecin de famille au sujet des maladies chroniques présentes chez les participants. Le contenu des entrevues a été analysé selon la méthode proposée par Colaizzi. Résultats : Il ressort des thèmes présentés, qu'au coeur de la structure de l'expérience de la multimorbidité, se trouve une impression de vieillir prématurément en raison des nombreuses pertes aux plans physique et social. Cette sensation de vieillesse prématurée est vue dans toute sa complexité, laquelle se caractérise par un enchaînement de plusieurs maladies et une multitude d'interactions nécessitant une gestion complexe des nombreux soins et autosoins requis par leur condition de santé. Malgré le fardeau psychologique important, les participants estiment qu'ils s'approprient la multimorbidité et ajustent leur quotidien selon leur réalité. Conclusion : L'étude montre que l'expérience de vivre avec la multimorbidité est un vécu unique. Les personnes atteintes ont une vision systémique de leur condition. La connaissance des résultats interpelle l'organisation du réseau de la santé pour une approche systémique des soins et des services pour répondre adéquatement à leurs besoins particuliers. D'autres études s'imposent pour poursuivre l'exploration du vécu et le développement d'interventions adaptées à la réalité des personnes atteintes de multimorbidité.
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La théorie de la dissuasion et sa rationalité coûts/bénéfices: les remises en question d'une rationalité du risque

Labonté, Sébastien 07 May 2013 (has links)
La théorie moderne de la dissuasion et la rationalité coûts/bénéfices sont étroitement liées l’une à l’autre. En fait, sans cette dernière, la théorie de la dissuasion n’aurait plus de fondements puisqu’elle repose sur la croyance voulant que sous certaines conditions — ayant trait notamment à sa sévérité et à sa certitude — la sanction pénale peut décourager quiconque aurait l’audace de défier la norme pénale. La rationalité coûts/bénéfices constitue donc cette prémisse selon laquelle l’être humain gouvernerait son comportement, incluant le comportement criminel, à partir d’un calcul fait de coûts et de bénéfices. La généralisation de la portée de cette théorie de la décision constitue notre objet de recherche. La question qui se pose est celle de savoir si la théorie elle-même n’aurait pas trop exagéré la portée de cette rationalité coûts-bénéfices. Il ne s’agit pas tant de remettre en question le fait qu’elle puisse opérer ici et là, mais bien de réfléchir aux limites de sa généralisation, de se poser la question de savoir si compte tenu des données dont on dispose il est encore raisonnable, aujourd’hui, d’entretenir cette croyance à l’effet que tous les comportements dits criminels sont opérés dans le cadre de cette rationalité coûts/bénéfices. C’est la question que nous posons dans cette recherche exploratoire dont l’objectif est de cerner une rationalité inédite développée théoriquement par Pires (2002) et vérifiée empiriquement par Dubé (2012) : la rationalité du risque. Dans cette recherche, ces dernières considérations nous amènent à traiter les postulats de la rationalité coûts/bénéfices comme des hypothèses et non comme des faits. Cette posture épistémologique se situe en dehors du positivisme et réintroduit le doute dans l’observation. Ce doute est alors confronté à une empirie particulière : il ne s’agit plus de tester la sévérité ou la certitude des peines telles que les conçoivent le droit criminel, mais bien de comprendre comment, dans la commission de leurs infractions, les individus se les représentent, comment ils les perçoivent, et quel poids leur attribuent-ils dans la décision de commettre ou de commettre à nouveau une infraction. Dans cette perspective qui s’inspire directement des approches phénoménologiques, la dissuasion est ainsi conçue comme un phénomène d’abord et avant tout subjectif. Au plan méthodologique, nous avons cherché à saisir ces « réalités subjectives » à partir d’entretiens qualitatifs semi-dirigés réalisés auprès d’individus ayant commis des crimes graves. Dans ces entretiens, plusieurs postulats de la théorie de la dissuasion sont ébranlés sous le poids d’une phénoménologie faisant ressortir les traits et fondements de la rationalité du risque, rationalité qui réduit la portée de la rationalité coûts/bénéfices tout en frappant d’impertinence le réductionnisme qui associe à la qualité de la peine la qualité de l’effet dissuasif. À partir de nos observations empiriques, nous avons élaboré quatre (4) idéaux-types de trajectoires décisionnelles : pris dans leur ensemble, ceux-ci suggèrent que l’effet dissuasif de la sanction pénale est loin d’être aussi déterminant que nous a habitués à le croire le droit criminel moderne. Les résultats de notre recherche semblent en effet indiquer que dans bien des cas, la menace de la conséquence pénale se retrouve neutralisée par la rationalité du risque qui intervient dans l’esprit de l’individu pour reconvertir la « certitude » du coût en incertitude, en probabilité. Le coût n’est alors plus vécu comme un coût, mais bien comme un risque, comme une possibilité parmi d’autres et que l’individu a l’impression de pouvoir contrôler. La dissuasion générale se retrouve ainsi fragilisée. Par ailleurs, face à la condamnation, lorsque l’individu l’associe à l’échec du passage à l’acte, la rationalité du risque intervient encore pour remettre en question non pas tant, dans l’absolu, la décision de commettre le crime, mais bien la manière de le commettre. L’échec est alors associé soit à une mauvaise décision (qui n’est pas celle de commettre le crime), soit au fruit du hasard contre lequel on ne pouvait rien. Dans un cas comme dans l’autre, la dissuasion spécifique se retrouve ainsi fragilisée.
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Le chamanisme : une traduction socioanthropologique à travers l'art

El Sonbati, Karim Alexandre 14 October 2011 (has links)
Comment traduire le chamanisme en termes socioanthropologiques? Pour répondre à cette question cette étude du chamanisme s'articule autour de trois niveaux d'analyse. Une compréhension des dynamiques, sociohistoriques et ontologiques, ainsi qu'une focalisation sur les facultés de médiation de l'art et de la science, entourant et animant des pratiques chamaniques; offrent un tremplin réflexif engendrant des parallèles entre des collectifs issus des deux hémisphères. Une sociologie phénoménologique, combinée à un empirisme post-positiviste, esquissent des trames théoriques et méthodologiques, s'appuyant sur une réflexivité expériencielle et institutionnelle. Elles se résument en une tentative d'attiser la réflexivité des savoirs. Cette mise en forme de l'agencéité, immanente aux science sociales, veut inviter aux possibilités d'assouplissement de contours conceptuels; induites par le travail intellectuel. L'art, aussi bien visuel que sonore, se trouve employé à la fois comme support empirique, et comme toile heuristique; dévoilant des modes de compréhension transcendant les marges de la physicalité cartésienne. Cette traduction tisse donc une matrice épistémologique, aiguisant des optiques inédites, pour cerner ce qui semblerait se profiler hors des marges de la scientificité communément entendue. Les sphères étudiés affichent des similarités, par moments ontologiques et, par d'autres, d'ordre historiques enrichissantes du point de vue sociologique. Aussi, cette thèse explore, et devient en soi, une tentative d'application d'un potentiel, à la fois structurant et transformateur, qui semble octroyé à certains acteurs sociaux que sont les artistes et les chamanes et les intellectuels.
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Edmund Husserl e Ernst Cassirer : un confronto tra le Logische Untersuchungen et Substanzbegriff und Funktionsbegriff / Edmund Husserl et Ernst Cassirer : une comparaison entre les Logische Untersuchungen et Substanzbegriff und Funktionsbegriff / Edmund Husserl and Ernst Cassirer : a comparison between the Logische Untersuchungen and Substanzbegriff und Funktionsbegriff

Carroccio, Andrea 23 March 2016 (has links)
La thèse que nous présentons concerne une comparaison entre les figures de Edmund Husserl et Ernst Cassirer. L’intérêt qui meut cette thèse est ce de voir comme les deux courants de pensée, le phénoménologique et le néo-critique, se sont rapprochée beaucoup (surtout par rapport à Natorp et Husserl), pour prendre après deux chemins différents. D’abord la thèse veut se concentrer sur le rapport entre Husserl et Cassirer, en analysant la correspondance entre les deux, qui sont repérables dans l’édition des manuscrits de Cassirer par Meiner et dans les Dokumente de la Husserliana, ainsi que les manuscrit husserliens. Toutefois, il faut accéder au domaine des notions fondamentales pour montrer les problèmes cruciaux de comparaison entre les deux philosophes. La théorie de l’abstraction est au centre de la thématique de la formation des concepts, parce que le passage de l’expérience individuelle au concept universel représente un problème bien difficile à résoudre. Husserl et Cassirer, l’un comme l’autre, reprennent le thème de la querelle des universaux pour critiquer les théories empiristes de l’abstraction, bien que les résultats soient différents. Afin d’éclairer les structures fondamentales de la conscience, la thèse renvoie à deux points : le rapport entre le général et le particulier et le problème de l’individualité. / The doctoral thesis focuses on a confrontation between two philosophers: Edmund Husserl and Ernst Cassirer. The aim of this thesis is to analyse how the phenomenological and the neo-Kantian movements were well close together at a first time (most of all in the persons of Natorp and Husserl), and how they took different directions afterwards. At the beginning, the thesis stresses the relations between Husserl and Cassirer by analysing the correspondence that we can find in the edition of Cassirer’s Opera omina by Meiner, or in the Husserliana – Dokumente and the manuscripts of Husserl. Nevertheless, we concentrate on the main notions of the two philosophers to show which problems we have to face in order to compare the philosophical thought of the two philosophers. The theory of abstraction is a central point of the formation of the concepts, because the passage from the experience of individuals to the universal concept is a very difficult problem to solve. Husserl and Cassirer converge on the problem of universals in order to critique the empiricist theory of abstraction, even if their results are different. So as to clarify the fundamental structures of consciousness, the thesis refers to two points: the relation between general and particular, and the problem of individuality.

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