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Expression poétique et genèse de la rationalité dans le texte biblique / Poetic expression genesis of rationality in the biblical text

Guichard, Anne-Laure 21 January 2013 (has links)
C’est un fait certain que la compréhension contemporaine de la rationalité, en Occident, trouve l’une de ses sources dans la tradition grecque antique, et dans la manière dont les Grecs ont élaboré leur propre conception de la rationalité humaine, qu’ils ont exprimée de manière philosophique et conceptuelle, en s’éloignant d’une expression poétique jugée peut-être trop inadéquate à l’exercice de la philosophie. Cette source grecque est, certes, d’une importance capitale pour comprendre la rationalité moderne, mais elle n’en forme pas l’unique source ancienne. La Bible forme aussi une source majeure de notre civilisation, elle a contribué de manière essentielle à la constitution de nos modes de pensée, et de nos attitudes philosophiques, en proposant un modèle anthropologique de l’humain et de l’humanité, si l’on s’accorde à nommer l’anthropologie science de l’être humain, et dans la mesure où cette science ne fait pas abstraction de la dimension verticale des rapports entre l’être humain et le sacré, prenant ici le Visage d’un Dieu unique. Cependant la Bible tente aussi d’interpréter tous les champs de l’activité humaine, de telle sorte que cet agir humain soit pensé philosophiquement dans une langue très conceptuelle, l’hébreu, d’après le texte biblique lui-même, et selon une expression poétique qui semble ne pas être philosophique, mais qui forme cependant un système ouvert d’une pensée qui elle-même est philosophique, malgré l’apparence mythique que revêt au premier regard la Genèse notamment.En réalité, sous cet aspect mythique se donne à entendre une certaine compréhension de la rationalité, à laquelle nous sommes redevables, en fait, de toute une manière de comprendre tant le monde et l’univers, que l’humanité, la psyché, ses modes de raisonnements, et la rationalité qui en découle. Elle offre au lecteur, sous la forme d’une expression poétique, dans le langage, et contenue dans l’histoire des personnages et des figures elles-mêmes, le tableau d’une genèse de la rationalité. / It is certain that the contemporary understanding of rationality in the West have one of its sources in the ancient Greek tradition, and the manner in which the Greeks have thought and built their own design of human rationality, that they expressed in a philosophical and conceptual way, getting away from a poetic expression considered perhaps too inadequate to the philosophy’s exercise. This Greek source is certainly of vital importance to understand the modern rationality, but it is not the single ancient source: Celtic, Latin, Arab, but also Jewish’s sources are no less essential to our understanding of rationality as it unfolds now days, nor even to the construction of the so-called contemporary rationality.The Bible is a major source of our civilization, it has contributed in an essential manner to the constitution of our modes of thoughts and philosophical attitudes, by proposing a model that could be called anthropologic of human’s being and the humanity, if we define anthropology as a science of human being and to the extent, perhaps contradictory, where the science do not the economy of the vertical dimension of the relationship between human beings and the sacred, here taking the face of a single God. However also attempts to think all fields of human activity, so that this act human or philosophically thought in a very conceptual language, Hebrew, from the text biblical itself, and according to a poetic expression which does not seem to be philosophical, but which however is an open system of thought philosophical itself, despite the mythical appearance of the Genesis. In reality, this mythical aspect is to hear some understanding of rationality, to which we are indebted, in fact, a way of understanding both the world and the universe, humanity, the human psyche, its modes of reasoning, and rationality resulting. It offers the reader, in the form of a poetic, in the language, and expression contained in the history of the characters and figures themselves, a genesis of rationality.
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L’algérianité littéraire : pour une nouvelle approche du roman algérien contemporain / The literary algerianity : for a new approach of the contemporary algerian novel

Tebbani-Alaouache, Lynda-Nawel 17 February 2017 (has links)
Notre travail propose un double état de lieu tout en cherchant à placer le roman algérien dans le champ critique théorique. Il s’agit de démontrer comment la qualification du roman algérien comme [francophone] et/ou [postcolonial] impose des lectures-analyses qui échappent à la littérarité du texte, qui lui imposent des codes d’interprétation biaisés et ne permettent pas démontrer la poétique et l’esthétique des textes. Pour cela, il s’agira de dé-lire la critique théorique du roman algérien contemporain, afin de sortir des apories, des lieux communs et des réflexions enjointes à ce dernier qui souvent sont passéistes et datés. Il s’agira de faire l’état des lieux du roman algérien dans un double mouvement, l’état des lieux de ses œuvres et de ses lectures. Le dernier mouvement se veut réflexion clairement libre et subjective qui sera conclusion de notre proposition assumée d’une nouvelle conceptualisation de la production littéraire. L’algérianité littéraire comme nouvelle approche du roman algérien contemporain propose un roman qui ne s’attache plus à faire plaisir à son lecteur en lui racontant ce qu’il connait déjà ou à flatter son égo en lui laissant une béquille pour suivre un récit…L’algérianité littéraire serait une réflexion idéale de l’auteur avec son livre, avec son texte et ses personnages. Le roman algérien contemporain se meut entre une fabula et une utopie, entre mémoire et silence. Et surtout, il est ce qu’il reste à écrire / Our work offers a double state of place while seeking to place the Algerian novel in the field of critical theory. This is to demonstrate how the qualification of the Algerian as novel [francophone] and/or [postcolonial] imposes readings-analyses that are beyond the literacy of the text, which impose biased interpretations codes and do not demonstrate the poetics and aesthetics of the texts. To do this, it will “dé-lire” theory of the contemporary Algerian novel criticism, in order to get out of the aporias, commonplaces and required latter reflections which are often outdated and dated. The second movement will be reading. It’s to the state of affairs of the Algerian novel in a double movement, the state of affairs of his works and his readings. The last movement is clearly free and subjective reflection that will be conclusion of our proposal assumed of a new conceptualization of literary production. The contemporary literary algerianity as a new approach to the Algerian novel offers a novel which attaches no more to please the reader by telling him what he already knows or to flatter his ego leaving it a crutch to follow a story… The literary algerianite would be a perfect reflection of the author with his book, with its text and its characters. The contemporary Algerian novel moves between fabula and utopia, between memory and silence. And above all, it is what’s left to write
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Dans l’Atelier de Rabelais. Des recherches philologico-antiquaires à l’archéologie de la geste de Pantagruel / Entering Rabelais’ workshop. From philologico-antiquarian inquiries to the archaeology of the five books of Pantagruel

Pédeflous, Olivier 11 December 2013 (has links)
La présente thèse est consacrée à la reconstitution de la figure d’un Rabelais moins connu que celui de la légende, le philologue, éditeur de textes savants, s’appuyant sur une étude renouvelée de la période poitevine considérée comme l’origine des projets fondamentaux à venir. Cette recherche prend acte du retour en force des études d’histoire littéraire et de l’historicité et fait usage d’une gamme variée d’outils pris à la philologie, l’histoire du livre et de la lecture, la stylistique et à la poétique pour éclairer un palimpseste intertextuel gouverné par une écriture riparographique, opposée à « la rhétorique armoisine » des poètes de cour. L’examen de « l’atelier » de Rabelais consiste en une étude génétique de l’invention de l’œuvre qui prend en compte le corpus rabelaisien le plus large, intégrant la geste de Pantagruel aussi bien que la correspondance et les textes adventices avec une attention particulière pour les livres annotés par Rabelais, rares témoins d’une œuvre en constitution. Au centre de cette recherche figure le dossier du Ve livre posthume, reprise sur nouveaux frais à l’aune du paradigme philologico-antiquaire. Se dessinent les contours d’une fable antiquaire aux accents parodiques, reliquat d’une voie qui n’a pas été prise, mettant en scène une petite sodalité curieuse sur fond de voyage initiatique qui semble le miroir de discussions et de réflexions de cercle autour de Lucien de Samosate et du Songe de Poliphile. / My PhD Thesis deals with the reconstruction of a less known Rabelais than the one of the legend, a philologist, editor of classical texts, based on an analysis of the Poitevine period seen as the origin of his future main projects. My research takes into account the revival of Literary History and Historicism ; I make use of a range of concepts taken from varied disciplines, including philology, history of books and readers, stylistics and poetics, to throw light on the intertextual palimpsest, based on riparographic style, that he opposed to the « Crimson-silken rhetoric » used by court poets. Investigating Rabelais’s workshop consist on studying the genesis of the invention of Pantagruel based on the largest text corpus by Rabelais, including the epic as well as correspondence and peripheric texts, with special focus on Rabelais’s annotated books which are scarce marks of his work in progress. The crux of the research is the dossier of the posthumous Fifth Book, reassessed with focus on the philological and antiquarian paradigm. It makes appear the outlines of an antiquarian fable with parodic background, remains of a road not taken, staging a sodalitas of curious people involved in an initiatory quest which is like a mirror of academic talks and reflections around Lucian of Samosata and the Dream of Poliphilus.
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Em busca de uma poética da voz

Neumann, Daiane January 2016 (has links)
Dans la présente thèse, je propose de penser une poétique de la voix. Pour ce faire, j’ai entrepris par réfléchir sur diverses études de la voix dans différents domaines du savoir : la philosophie, les études du langage, la littérature, l’anthropologie. Basée sur une sélection d’ouvrages qui en traitent, cette discussion offre la vision du langage qui les imprègne et, par conséquent, la conception du sujet, de la subjectivité, de l’intersubjectivité, du rapport entre le langage et l’homme, entre le langage et la société, le langage et la culture, et finalement la manière dont la construction de la signification est conçue par chacun. Ces questions s’avèrent pertinentes pour la constitution de ce que je nomme une anthropologie historique de la voix. Néanmois, la construction de celle-ci est également rendue possible par l’enjeu d’une anthropologie historique du langage et celui de l’oralité, proposés par Henri Meschonnic. La voix conçue à partir de l’anthropologie historique du langage n’est plus indissociable du langage ; la voix et le langage sont comme le signifiant et signifié du signe, ce qui rend indissociables le langage, la voix et la subjectivité. La voix devient donc le lieu privilégié de la constitution de subjectivités, interrogeant la conception de la voix en tant que simple son. Problématiser la question de la voix nous amène à accorder beaucoup plus d’importance aux aspects prosodiques et accentuels du langage, généralement exclus de la recherche sur le sens telle qu’assumée par les linguistes. Pour concevoir le suprasegmental du langage, je propose de revenir à la notion du rythme chez Émile Benveniste et à son actualisation par Meschonnic, considérant certaines questions d’analyse du rythme de la langue française, de façon à réfléchir sur l’analyse du rythme de la langue portugaise puis aux aspects prosodiques et accentuels, notamment du portugais. L’activité d’écoute de l’énonciation nous conduit à considérer le rythme, les rimes, les échos prosodiques qui construisent la signification d’un texte, d’une oeuvre, ainsi que sa syntaxe, sa morphologie, son lexique. Enfin, concevant la littérature comme un défi constant pour le linguiste et son savoir, j’offre ici une analyse de la voix d’une oeuvre littéraire et écrite, Memórias Inventadas: a Infância, de Manoel de Barros, afin de réfléchir sur la construction de la signifiance à partir de la voix de cette oeuvre, et sur ce que cette oeuvre dit de la voix. / Neste trabalho de tese, me proponho a pensar acerca de uma poética da voz. Para isso, inicio refletindo sobre estudos da voz em diferentes domínios do conhecimento: na filosofia, nos estudos da linguagem, na literatura, na antropologia. Tal discussão destaca a visão de linguagem que perpassa as diferentes obras que tratam sobre a voz. Consequentemente, coloca-se em relevo, em cada abordagem, a concepção de sujeito, de subjetividade, de intersubjetividade; a forma como se concebe a relação entre a linguagem e o homem, a linguagem e a sociedade, a linguagem e a cultura; e a forma como se concebe a construção da significação. Tais questões se tornam pertinentes para a constituição do que chamo aqui de uma antropologia histórica da voz. No entanto, a construção dessa antropologia histórica da voz só se torna possível, também, a partir da problemática de uma antropologia histórica da linguagem e da oralidade, conforme propostas por Henri Meschonnic. A voz concebida a partir de uma antropologia histórica da linguagem não pode mais ser dissociada da linguagem; a voz e a linguagem são como o significante e o significado do signo, o que torna a linguagem, a voz e a subjetividade, indissociáveis. A voz se torna, portanto, o lugar privilegiado da constituição de subjetividades, constatação que questiona a sua consideração simplesmente enquanto som. Problematizar a questão da voz nos leva a atribuir mais importância aos aspectos prosódicos e acentuais da linguagem, geralmente excluídos da investigação do sentido pelos linguistas. Para pensar sobre o suprassegmental da linguagem, proponho que se revisite a noção de ritmo em Émile Benveniste, bem como sua atualização por Meschonnic, considerando as questões de análise do ritmo da língua francesa, a fim de refletir sobre a análise do ritmo da língua portuguesa e, consequentemente, sobre os aspectos prosódicos e acentuais especificamente do português. A atividade de escuta da enunciação nos leva a considerar o ritmo, as rimas, os ecos prosódicos que constroem a significação de um texto, de uma obra, tanto quanto sua sintaxe, sua morfologia, seu léxico. Ao final deste trabalho, considerando que a literatura se apresenta como um desafio constante ao linguista e a seus conhecimentos, apresento uma análise da voz de uma obra literária e escrita, Memórias Inventadas: a Infância, de Manoel de Barros, com o objetivo de refletir sobre a construção da significância a partir da voz desta obra, e sobre o que tal obra diz acerca da voz.
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Henri Michaux : déplacements et mutations de l'ailleurs poétique. / Henri Michaux : shifting and mutations of the poetic space

Nantois, Aurélien 23 October 2009 (has links)
L'ailleurs est une notion primordiale en poésie et Henri Michaux, à la suite de Baudelaire et de Rimbaud en est l'un des principaux représentants. La notion d'un ailleurs spécifique à la création poétique et artistique est utilisée pour analyser comment le poète transforme la poésie. Les ailleurs réels de ses voyages et les ailleurs imaginaires de sa poésie s'unissent alors dans un voyage intérieur qui permet au poète de se réconcilier avec lui-même. Henri Michaux utilise sa volonté d'impuissance pour s'extraire de la tradition classique et du romantisme artistique et pour résister au monde qui l'entoure. Mais l'exploration de son intériorité et la modification de l'espace qu'elle impliquent le confrontent à l'universelle douleur de l'existence humaine. Le poète s'attache alors, malgré les blessures de sa vie, à apaiser son espace intérieur. Il s'inspire des philosophies asiatiques et de l'ancienne magie chamanique pour enchanter le monde. Il parvient à un art de guérison qui renouvelle la poésie par le recours aux déplacements et aux mutations de l'ailleurs poétique / Being "anywhere out of the world" as a poetical space, is a central concept of poetry. Henri Michaux, following Baudelaire and Rimbaud is one of the main explorers of the poetical space. The notion of a specific space of poetic and artistic creation is used to analyze how the poet transforms poetry. The real space of travel and the space of imagination in his poetry join together for a journey in which the poet reconciles with himself. Henri Michaux uses his will of weakness to escape the classical and romantic tradition and resist to the world around him. The exploration of his interiority, and the modification of space that it requires, make him confront to the universal pain of men. The poet, despite the wounds of his life, wants his inner space to be in peace. He bases his art on Asian philosophies and the ancient shamanic magic. He reaches a healing art which renews poetry by using of shifting and mutations of the poetic space.
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Littérature scène et musique dans les œuvres scéniques de Benjamin Britten / Literature, scene and music in Benjamin Britten's works for the stage

Py, Maéna 28 November 2009 (has links)
Les opéras de Benjamin Britten témoignent de l’engagement de leur auteur pour le renouveau de la scène et de la dramaturgie au XXe siècle. Par son travail avec l’avant-garde théâtrale (musique de scène, drame radiophonique, musique pour films documentaires), Britten a su se nourrir des innovations marquantes du début du siècle, se révélant alors un formidable passeur des théories et esthétiques dramatiques de cette période. Si ses oeuvres lyriques sont le lieu où cet apprentissage est mis en pratique, elles proposent et expérimentent également de nouvelles dramaturgies scéniques. La dramaturgie brittenienne n’a pas laissé le public indifférent : vivement appréciée des grands metteurs en scène européens, elle bouscula les Français dans leurs habitudes et leurs a priori face à la musique anglaise. / Benjamin Britten’s operas are witness to their author's commitment to a renewal of the stage and dramaturgy in the 20th century. Through working with the theatrical avant-garde (stage music, radio dramas, music for documentary films), Britten knew how to take advantage of the outstanding innovations of the beginning of the century, becoming a wonderful conduit of the theories and dramatic aesthetics of that period. While he put this apprenticeship into practice in his lyric works, these works also suggest and experiment with new scenic dramatic arts. Britten's dramaturgy did not leave the public indifferent; keenly appreciated by the great European theatre directors, it jostled the French out of their habits and their prejudices against English music.
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Em busca de uma poética da voz

Neumann, Daiane January 2016 (has links)
Dans la présente thèse, je propose de penser une poétique de la voix. Pour ce faire, j’ai entrepris par réfléchir sur diverses études de la voix dans différents domaines du savoir : la philosophie, les études du langage, la littérature, l’anthropologie. Basée sur une sélection d’ouvrages qui en traitent, cette discussion offre la vision du langage qui les imprègne et, par conséquent, la conception du sujet, de la subjectivité, de l’intersubjectivité, du rapport entre le langage et l’homme, entre le langage et la société, le langage et la culture, et finalement la manière dont la construction de la signification est conçue par chacun. Ces questions s’avèrent pertinentes pour la constitution de ce que je nomme une anthropologie historique de la voix. Néanmois, la construction de celle-ci est également rendue possible par l’enjeu d’une anthropologie historique du langage et celui de l’oralité, proposés par Henri Meschonnic. La voix conçue à partir de l’anthropologie historique du langage n’est plus indissociable du langage ; la voix et le langage sont comme le signifiant et signifié du signe, ce qui rend indissociables le langage, la voix et la subjectivité. La voix devient donc le lieu privilégié de la constitution de subjectivités, interrogeant la conception de la voix en tant que simple son. Problématiser la question de la voix nous amène à accorder beaucoup plus d’importance aux aspects prosodiques et accentuels du langage, généralement exclus de la recherche sur le sens telle qu’assumée par les linguistes. Pour concevoir le suprasegmental du langage, je propose de revenir à la notion du rythme chez Émile Benveniste et à son actualisation par Meschonnic, considérant certaines questions d’analyse du rythme de la langue française, de façon à réfléchir sur l’analyse du rythme de la langue portugaise puis aux aspects prosodiques et accentuels, notamment du portugais. L’activité d’écoute de l’énonciation nous conduit à considérer le rythme, les rimes, les échos prosodiques qui construisent la signification d’un texte, d’une oeuvre, ainsi que sa syntaxe, sa morphologie, son lexique. Enfin, concevant la littérature comme un défi constant pour le linguiste et son savoir, j’offre ici une analyse de la voix d’une oeuvre littéraire et écrite, Memórias Inventadas: a Infância, de Manoel de Barros, afin de réfléchir sur la construction de la signifiance à partir de la voix de cette oeuvre, et sur ce que cette oeuvre dit de la voix. / Neste trabalho de tese, me proponho a pensar acerca de uma poética da voz. Para isso, inicio refletindo sobre estudos da voz em diferentes domínios do conhecimento: na filosofia, nos estudos da linguagem, na literatura, na antropologia. Tal discussão destaca a visão de linguagem que perpassa as diferentes obras que tratam sobre a voz. Consequentemente, coloca-se em relevo, em cada abordagem, a concepção de sujeito, de subjetividade, de intersubjetividade; a forma como se concebe a relação entre a linguagem e o homem, a linguagem e a sociedade, a linguagem e a cultura; e a forma como se concebe a construção da significação. Tais questões se tornam pertinentes para a constituição do que chamo aqui de uma antropologia histórica da voz. No entanto, a construção dessa antropologia histórica da voz só se torna possível, também, a partir da problemática de uma antropologia histórica da linguagem e da oralidade, conforme propostas por Henri Meschonnic. A voz concebida a partir de uma antropologia histórica da linguagem não pode mais ser dissociada da linguagem; a voz e a linguagem são como o significante e o significado do signo, o que torna a linguagem, a voz e a subjetividade, indissociáveis. A voz se torna, portanto, o lugar privilegiado da constituição de subjetividades, constatação que questiona a sua consideração simplesmente enquanto som. Problematizar a questão da voz nos leva a atribuir mais importância aos aspectos prosódicos e acentuais da linguagem, geralmente excluídos da investigação do sentido pelos linguistas. Para pensar sobre o suprassegmental da linguagem, proponho que se revisite a noção de ritmo em Émile Benveniste, bem como sua atualização por Meschonnic, considerando as questões de análise do ritmo da língua francesa, a fim de refletir sobre a análise do ritmo da língua portuguesa e, consequentemente, sobre os aspectos prosódicos e acentuais especificamente do português. A atividade de escuta da enunciação nos leva a considerar o ritmo, as rimas, os ecos prosódicos que constroem a significação de um texto, de uma obra, tanto quanto sua sintaxe, sua morfologia, seu léxico. Ao final deste trabalho, considerando que a literatura se apresenta como um desafio constante ao linguista e a seus conhecimentos, apresento uma análise da voz de uma obra literária e escrita, Memórias Inventadas: a Infância, de Manoel de Barros, com o objetivo de refletir sobre a construção da significância a partir da voz desta obra, e sobre o que tal obra diz acerca da voz.
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A moderna engenhosidade de Edgar Allan Poe e Charles Baudelaire / L´ingéniosité moderne d´Edgar Allan Poe et de Charles Baudelaire

Soares, Helissa de Oliveira 30 September 2013 (has links)
Submitted by Luciana Ferreira (lucgeral@gmail.com) on 2016-03-24T13:15:49Z No. of bitstreams: 2 Dissertação - Helissa de Oliveira Soares - 2013.pdf: 1202029 bytes, checksum: 3d9883f72fc86a01bd5d68ef069b0baf (MD5) license_rdf: 23148 bytes, checksum: 9da0b6dfac957114c6a7714714b86306 (MD5) / Approved for entry into archive by Luciana Ferreira (lucgeral@gmail.com) on 2016-03-24T13:17:39Z (GMT) No. of bitstreams: 2 Dissertação - Helissa de Oliveira Soares - 2013.pdf: 1202029 bytes, checksum: 3d9883f72fc86a01bd5d68ef069b0baf (MD5) license_rdf: 23148 bytes, checksum: 9da0b6dfac957114c6a7714714b86306 (MD5) / Made available in DSpace on 2016-03-24T13:17:39Z (GMT). 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Charles Baudelaire est un poète romantique et antiromantique qui, par le biais des paradoxes et des contradictions, cherche à élucider dans son oeuvre la conscience pessimiste et rationnelle d'une personne, qui, dans un processus de transition, se voit devant le difficile travail d´expliquer la perplexité de l'homme au travers de l'abandon délibéré de son passé littéraire et la reformulation, par l'assimilation et l'ironie, de son avenir orienté par la tradition. Dans cette perspective, nous considérons que la pertinence de la tradition à laquelle appartient l'oeuvre de Baudelaire et les auteurs qui la composent, notamment Edgar Allan Poe, et, à partir de la lecture de l'essai "Le principe poétique" (1850) et de la nouvelle "L'homme des foules" (2001, p. 392-400), tous deux de Poe, ainsi que de certains poèmes tirés de Les Fleurs du Mal (1985) et Petits poèmes en prose (2007), de Baudelaire et d´Essais sur Edgar Allan Poe (2003), également écrit par le poète français, nous comprenons que, en tant que traducteur du poète américain, Baudelaire n'est pas seulement un adepte de sa poésie, mais aussi un critique, influencé dans la construction de son propre travail. Considérant ces arguments et sachant que, bien qu´elle soit lucide et claire, la poésie baudelairienne est aussi paradoxale et complexe, nous nous proposons de rechercher, à travers les lectures de quelques textes des auteurs en question, en quoi l´ingéniosité poétique de Poe contribue à l'oeuvre de Baudelaire, qui, en tant que lecteur de Poe, fait que la formation de sa poétique est également symétrique et mathématique, jouant le rôle d'architecte d´une poésie contradictoire, cependant cohérente et inaugurale. Les lectures de chercheurs et de critiques des deux poètes, comme Structure de la poésie moderne (1978), de Hugo Friedrich ; La vérité de la poésie (2007), de Michael Hamburger ; Charles Baudelaire, un poète lyrique à l´apogée du capitalisme (1989), de Walter Benjamin ; et de l'essai de Paul Valéry, "Situation de Baudelaire", constituent le support théorique auquel nous avons eu recours pour fonder notre recherche. / Esta dissertação de Mestrado, intitulada de “A moderna engenhosidade de Edgar Allan Poe e Charles Baudelaire” trata-se de um trabalho que se propõe a investigar de que modo ambos os poetas contribuíram para a modernidade literária, numa perspectiva dialógica, reconhecendo que, de um para outro, nota-se uma continuidade de elementos de estilo e de convicções intelectuais. Baudelaire foi um poeta romântico e antirromântico que, pela via das antinomias e das contradições, busca elucidar em sua obra a consciência pessimista e racional de um sujeito que, em um processo de transição, vê-se diante do árduo trabalho de explicitar a perplexidade do homem mediante o abandono deliberado de seu passado literário e a reformulação, por meio da assimilação e da ironia, de seu futuro pautado pela tradição. Tendo em vista isso, consideramos a relevância da tradição a qual pertence a obra de Baudelaire e os autores que a compõem, sobretudo Edgar Allan Poe, e, a partir da leitura do ensaio “O princípio poético” (1850) e do conto “O homem na multidão” (2001, p. 392-400), ambos de Poe, bem como de alguns poemas extraídos de As flores do mal (1985) e Pequenos poemas em prosa (2007), de Baudelaire, e de Ensaios sobre Edgar Allan Poe (2003), também escrito pelo poeta francês, percebemos que, como tradutor do poeta norte-americano, Baudelaire não é apenas um continuador de sua poética, mas também crítico, influenciando na construção da obra do último poeta. De posse desses argumentos e sabendo que, embora lúcida e clara, a poética baudelairiana é, também, paradoxal e complexa, propomo-nos a averiguar, através de leituras de alguns textos dos autores em questão, de que maneira a engenhosidade poética de Poe contribui para a obra de Baudelaire, que, como leitor de Poe, faz com que a formação de sua poética seja também simétrica e matemática, desempenhando o papel de arquiteto de uma poesia contraditória, porém, coerente e inaugural. Leituras de estudiosos e críticos de ambos poetas, como Estrutura da lírica moderna (1978), de Hugo Friedrich; A verdade da poesia (2007), de Michael Hamburger; Charles Baudelaire, um lírico no auge do capitalismo (1989), de Walter Benjamin; e do ensaio de Paul Valéry, “Situação de Baudelaire”, constituem o suporte teórico ao qual nos recorremos para fundamentar nossa pesquisa.
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L'expression du Divers dans la philopoétique d'Edouard Glissant / The expression of Diverse in Édouard Glissant’s philopoetics

Norvat, Manuel 21 March 2013 (has links)
Édouard Glissant est un poète complet, le sel du Divers.C’est dans ses rapports à Victor Segalen (celui qui lui a donné le mot de Divers) mais aussi avec William Faulkner et Saint-John Perse que nous exposons tout d’abord les origines du Divers glissantien. Dans cette première partie, il nous est déjà permis d’entrevoir sa fabrique de l’auctorialité, c’est-à-dire le procès de son inscription en littérature. Afin de mieux situer notre approche, il importait d’emblée, s’agissant de l’examen d’une œuvre hors norme, de poser dans le même balan la question du genre chez Glissant: sa philopoétique ; c’est notre façon de nommer le discours « entre philosophie et poétique » d’Édouard Glissant.Nous émettons l’hypothèse que cette philopoétique privilégie la poésie ; que le corpus de poésie de Glissant constitue le noyau de son œuvre. Cette poésie fut d’abord publiée de manière éparse et comme enfouie sous un foisonnement générique, puis elle fut enfin rassemblée en « Poèmes complets ». C’est tout l’objet de notre deuxième partie : une étude formelle consacrée à la poésie de Glissant. Il s’agit d’une analyse autour de Poèmes complets, dans la mesure où il ne faudrait pas couper cette poésie de ses ramifications avec le restant de la philopoétique glissantienne.Dans une troisième partie, notre propos est cette fois d’interroger plus spécifiquement le sens du Divers glissantien, puisqu’il se situe au cœur de son engagement poétique. Pour représenter ce Divers gouverneur de sa poétique Glissant recourt souvent à des philosophèmes tout autant qu’à des personnages, des paysages, des métaphores ou des allégories, car sa palette de philopoète est, par définition, multiple et en symbiose avec d’autres pensées et visions sensibles du monde.À partir de cette thématique du Divers chez Glissant s’appuyant sur la dynamique textuelle de sa philopoétique, il nous est donné de saisir (à la fois de façon globale et fragmentée) toute l’étendue de son expression. / Édouard Glissant is a full poet, salt of Diverse.It is in its relationship to Victor Segalen (who gave him the word Diverse) but also with William Faulkner and Saint-John Perse that we first expose the origins of glissantian Diverse. In this first part, we already provide a glimpse into his factory of authorship, that is to say, the process of his registration in literature. To better situate our approach, it was important before all, with regard to the consideration of a non standard work, to raise at the same time the question of gender impulse in Glissant’s work: his philopoetics : it is our way of naming the discourse “between philosophy and poetry” of Édouard Glissant.We hypothesize that this philopoetics favors poetry ; that the corpus of poetry is the core of his work. This poetry was first as dispersed and buried under a flurry generic, then it was finally gathered in “Collected poems”. It is the second part of our subject : a formal study devoted to Glissant’s poetry. This is an analysis around Collected poems, insofar we should not cut this poetry from its ramifications with the rest of Glissant’s philopoetics.In a third part, our purpose this time is to examine more specifically the meaning of glissantian Diverse, since it lies at the heart of his poetic engagement. To represent this Diverse governing of his poetics, Glissant often uses philosophemes just as much of characters, landscapes, metaphors or allegories, as its range of philopoet, is, by definition, multiple and in symbiosis with other thoughts and sensitive world’s visions.From this Glissant’s Diverse theme based on the textual dynamics of its philopoetics, we get the opportunity to access (both globally and in fragmented manner) to the full extend of its expression.
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Poétique et philosophie dans l'oeuvre de Kierkegaard / Poetic and philosophy in Kierkegaard's works

Dupuis, Éric 14 June 2017 (has links)
L’œuvre de Kierkegaard se présente sous une forme poétique, non seulement par les fictions qu’il produit, mais encore par les pseudonymes auxquels il donne la parole et qui confèrent aux textes les plus conceptuels l’apparence fictive d’un discours subjectif. La forme poétique n’est donc pas un jeu arbitraire. Elle répond aux exigences de la pensée de l’existence : une pensée subjective, car l’on n’existe pas dans l’abstraction, où il s’agit de se comprendre soi-même dans l’existence. Une pensée existentielle n’est pas un savoir objectif qui peut être transmis directement : elle nécessite une communication indirecte. Tel est le rôle de la forme poétique. Son emploi est donc essentiellement philosophique, et ne fait pas de Kierkegaard un poète. Du poète, il s’agit, au contraire, de dénoncer l’illusion, en particulier celle du romantique. Confondant la possibilité et la réalité, le poète plane au-dessus de sa propre existence. Il faut alors de l’ironie pour libérer l’individu d’une telle illusion et l’amener au commencement de la vie personnelle, d’une existence éthique. C’est pourquoi la forme poétique est, ici, ironique ; il s’agit de parler la même langue que ceux à qui l’on s’adresse, un langage esthétique, afin de les amener à une pensée véritable d’eux-même : tromper en vue du vrai. Fondée philosophiquement pour utiliser la possibilité, qui est sa forme, en vue de la réalité, qui est son horizon éthique, la poétique kierkegaardienne peut ainsi présenter à l’individu les déterminations dialectiques de l’existence, et l’ouvrir au passage de la possibilité à la réalité : un saut qualitatif, une décision qui n’appartient qu’à lui. Grâce à la forme poétique, la pensée subjective se fait maïeutique ; l’auteur s’efface pour laisser la place à celui dont parle la fiction et à qui elle s’adresse, celui que l’auteur veut éveiller à lui-même : l’individu singulier. / Kierkegaard uses a poetic form in its works, not only by the fictions he composes but also by the pseudonyms he makes speak, who give to the most conceptual texts the fictional appearance of a subjective speech. Thus, the poetic form is not an arbitrary game. It is an answer to the requirements of the thinking of existence, a subjective thinking, for one does not exist in abstraction : be understandable oneself in one’s own existence. An existential thought is not an objective knowledge, which can be given directly : it requires an indirect communication. Such is the role of the poetic form. It is essentially a philosophic employment, and does not make a poet of Kierkegaard. On the contrary, his works tend to denounce the poet’s delusion, especially of the Romantic. The poet confuses possibility with reality, and glide above his own existence. Irony is then needed to free the subject from his delusion, and lead him to the beginning of his personal life, an ethical existence. That’s why the poetic form of Kierkegaard’s works is ironic in itself, for it is to speak the langage of those whom the speech speaks to, an aesthetic langage, in order to lead them to a true thinking of themselves : deceive toward the truth. Philosophically founded to use possibility, which is its form, with the reality in mind, which is its ethical horizon, the kierkegaardian poetic is enabled to present to the individual the dialectical determinations of existence, and show him the passage from possibility to reality : a qualitative leap, as his own decision. Through the poetic, the subjective thinking appears to be maïeutics. The author disappears to hand over the place to the one whom the fiction talks about and whom it speaks to, the one who the author wants to awaken within himself : the Individual.

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