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Prévalence de la multimorbidité auto-rapportée : une comparaison entre la population générale et la population des salles d'attente de cliniques de médecine familiale / Prevalence of multimorbidity: a comparison between the general population and the population of the waiting rooms of family medicine clinics.Mokraoui, Nadjib Mohamed January 2013 (has links)
Résumé: Objectifs : Comparer la prévalence de la multimorbidité selon trois définitions opérationnelles de multimorbidité avec un même mode de collecte de données entre la population générale et la population des salies d'attente de cliniques de médecine familiale, et entre les milieux ruraux et urbains en tenant compte de l'âge et du sexe. Approche : Nous avons utilisé la première collecte de données d'une étude de cohorte dont le but est d'examiner l'effet des soins de première ligne sur l'évolution de l'état de santé dans la population. L'étude a été effectuée dans quatre réseaux locaux de services du Québec. Au total, 3 449 participants ont été recrutés, soit 2 409 personnes pour constituer la cohorte populationnelle et 1 040 personnes pour la cohorte clinique (taux de réponse 71,35 % en population vs 75,67 % en clinique). Un questionnaire auto administré a été utilisé. Nous avons utilisé trois définitions opérationnelles de multimorbidité en accord avec la littérature pour estimer les prévalences. Résultats : La prévalence d'avoir deux maladies ou plus chez les 25-44 ans, 45-59 ans et 60-75 ans est, respectivement, 38,7 %, 64,2 % et 80,5 % dans la cohorte populationnelle, et 48,5 %, 69,9 % et 88,4 % dans la cohorte clinique. En utilisant la définition de trois maladies ou plus, les prévalences sont pour ces mêmes groupes de 19,8 %, 48,1 % et 66,3 % vs 33,8 %, 55,9 % et 76,8 % respectivement. En utilisant la troisième définition avec score DiseaseBurdenMobidityAssessment de 10 ou plus les prévalences sont de 6,6 %, 19,6 % et 29,3 % vs 16,7 % 19,6 % et 29,3 %. Les différences entre les cohortes selon l'âge sont moindres que celles retrouvées dans la littérature. Une différence significative a été observée dans la population générale entre les milieux rural et urbain pour les définitions deux maladies ou plus et trois maladies ou plus. On n'a pas retrouvé de différences entre les sexes. Conclusions : La prévalence de la muitimorbidité augmente avec l'âge selon les trois définitions utilisées. Le fait d'avoir utilisé les mêmes méthodes de collectes de données a réduit les différences de prévalence observées dans la littérature entre les cohortes clinique et populationnelle.||Abstract: Objectives: To compare the estimated prevalence of multimorbidity, using three operational definitions of multimorbidity with the same mode of data collection, among the general population and the population of the waiting rooms of family medicine clinics, and between urban and rural areas taking into account age and sex. Approach: We used the first data set of a cohort study that aims to examine the effect of primary core on the evolution of health status in the population. The study was conducted in four local health networks in Quebec. In total, 3 449 participants were recruited, 2 409 for the population-based cohort and 1 040 individuals for the clinical cohort (response rate 71.35% in the population vs. 75.67% in clinics). The self-administered Disease Burden Morbidity Assessment (DBMA) instrument was used. We used three operational definitions of multimorbidity commonly used in the literature to estimate the prevalence. Results: The prevalence of having two or more diseases among the 25-44 year olds, 45-59 year olds and 60-75 year olds is 38.7 %, 64.2% and 80.5 %, respectively, in population-based cohort, and 48.5 %, 69.9 % and 88.4 % in the clinical cohort. Using the definition of three diseases or more. prevalence for those same groups is 19.8 %, 48.1 % and 66.3 % vs. 33.8 %, 55.9 % and 76,8 % respectively. Using the third definition with a DBMA score of 10 or more, prevalence is 6.6 %, 19.6 % and 29.3 % vs 16.7 % and 19.6 % 29.3 %. The differences between age cohorts are lower than that found in the literature. A significant difference was observed in the general population between rural and urban definitions for two or more diseases and three or more diseases. No gender-related differences were found. Conclusions: Prevalence of multimorbidity increases with age according to three definitions. Having used the same methods of data collection reduced the differences in the prevalence between clinical and population cohorts observed in the literature.
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Risque de cancer chez les personnes infectées par le VIH / Risk of cancer in HIV-infected individualsHleyhel, Mira 24 September 2014 (has links)
L’avènement des thérapies antirétrovirales combinées (cART) a induit une baisse considérable de la mortalité chez les personnes infectées par le VIH. Comparativement à la population générale, les personnes infectées par le VIH ont un risque élevé de cancers classant SIDA (sarcome de Kaposi (SK), lymphome non Hodgkinien (LNH) et cancer du col de l’utérus) et de plusieurs cancers non classant SIDA (poumon, maladie de Hodgkin, foie, canal anal, …), avec des sur-risques différents selon le type de cancer. Dans la période récente des cART, le cancer est la cause de décès la plus fréquente chez les personnes infectées par le VIH. Ce projet de thèse se base sur les données des personnes infectées par le VIH suivies dans la base de données hospitalière française sur l’infection à VIH (FHDH ANRS CO4) et celles de la population générale à travers le réseau français des registres de cancers en France (FRANCIM). Les objectifs de ce projet de thèse étaient d’étudier les évolutions temporelles de l’incidence et du risque des cancers les plus fréquents chez les personnes infectées par le VIH et d’étudier le sur-risque chez les patients ayant un taux de CD4 ≥500/mm3 depuis au moins 2 ans sous traitement en comparaison avec le risque en population générale, de comparer l’âge au diagnostic de cancer entre les 2 populations et d’étudier les tendances temporelles de la survie après le diagnostic d’un cancer chez les personnes infectées par le VIH. / The advent of combination antiretroviral therapy (cART) has led to a decline in the mortality among HIV-infected individuals. Compared to the general population, persons living with HIV have a higher risk of AIDS-defining cancers (Kaposi's sarcoma (KS), non-Hodgkin lymphoma (NHL) and cervical cancer) and several non-AIDS-defining cancers (lung, Hodgkin's disease, liver, anal canal, ...) with different excess risk depending on the type of cancer. In the recent cART period, cancers are the most frequent causes of death among HIV-infected individuals. This thesis is based on data for persons infected with HIV followed in the French Hospital Database on HIV (FHDH ANRS CO4) and data of the general population through the French network of cancer registries in France (FRANCIM). The objectives of this thesis were to study temporal trends in the incidence and risk of the most common cancers in persons with HIV infection and to study the excess risk in patients with a CD4 count ≥500/mm3 for at least 2 years on treatment compared with the risk in the general population, to compare the age at cancer diagnosis between the two populations and to study the temporal trends in survival after cancer diagnosis in HIV-infected individuals.
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Cognition sociale et Schizophrénie : une approche centrée sur la personne à l’aide du Protocole d’Evaluation de la Cognition Sociale de Bordeaux (PECS-B) / Social cognition and Schizophrenia : a person-centered approach with the Bordeaux Social Cognition Assessment ProtocolEtchepare, Aurore 22 December 2017 (has links)
La cognition sociale a récemment connu un intérêt croissant en neuropsychologique clinique. Cet engouement s’explique notamment par le caractère transdiagnostique mais aussi invalidant des troubles. Cependant, ce construit se heurte encore à de nombreux écueils, tant conceptuels que méthodologiques. Ainsi, dans la schizophrénie, les données de la littérature internationale divergent. Nous faisons l’hypothèse que ces contradictions peuvent être sous-tendues par : 1) le manque de considération pour le caractère multidimensionnel de la cognition sociale, et 2) l’hétérogénéité interindividuelle du fonctionnement. L’objectif général de ce travail de thèse était de réaliser une étude comparée des profils de fonctionnement en cognition sociale dans la population générale et dans la schizophrénie. Pour ce faire, une première étape a été consacrée à une revue systématique des études sur la structure factorielle de la cognition sociale en neuropsychologie clinique (Article 1). Cette revue a permis de proposer un modèle bidimensionnel de la cognition sociale, où les processus de bas et de haut niveau croisent les processus affectifs et cognitifs. Une deuxième étape a consisté à fournir des éléments de validation supplémentaires au PECS-B, une batterie d’évaluation de la cognition sociale composée de sept tâches évaluant cinq dimensions (Article 2). Les résultats ont révélé des qualités psychométriques satisfaisantes en population générale (N = 131) comme dans la schizophrénie (N = 101). Enfin, la troisième étape a consisté à réaliser des analyses en clusters pour explorer l’hétérogénéité interindividuelle dans ces mêmes populations (Article 3). Trois profils différents dans l’échantillon population générale ont été mis en évidence, dont deux caractérisés par des faiblesses spécifiques. En revanche, les trois profils obtenus dans l’échantillon schizophrénie étaient caractérisés par trois niveaux de fonctionnement en cognition sociale : capacités efficientes (similaires aux témoins), moyennes et faibles. Ces deux derniers niveaux étaient également caractérisés par des difficultés d’ordre alexithymique ou neurocognitive. Dans une perspective de pratique basée sur la preuve, ces résultats ont des implications importantes tant pour l’évaluation de la cognition sociale que pour l’orientation des interventions thérapeutiques. / Social cognition has received a growing interest in clinical neuropsychology. This popularity can be explained by the transdiagnostic and negative outcome of social cognition disorders. However, this construct faces many difficulties, conceptual as well as methodological. Thus, concerning schizophrenia, data from the international literature is inconsistent. We hypothesize that these contradictions may be underpinned by: 1) a lack of consideration for the multidimensionality of social cognition, and 2) interindividual heterogeneity of functioning. The overall goal of this thesis was to explore and compare the social cognition functioning profiles in the general population with those for schizophrenia. To do this, a first step was devoted to a systematic review of studies that explored the factor structure of social cognition in clinical neuropsychology (Article 1). This review allowed the proposition of a two-dimensional model of social cognition, in which low and high-level processes cross affective and cognitive ones. A second step was to provide additional validation elements to the PECS-B, a social cognition assessment battery with seven tasks assessing five dimensions (Article 2). The results reported satisfactory psychometric qualities in the general population (N = 131) as well as in schizophrenia (N = 101). Finally, the third step was to carry out cluster analyses to explore interindividual heterogeneity in these same populations (Article 3). Three different profiles in the general population sample were highlighted, of which two were characterized by specific weaknesses. In contrast, the three profiles in the schizophrenia sample were characterized by three levels of social cognition functioning: good (similar to controls), medium and low. The last two levels were also characterized by alexithymic or neurocognitive difficulties. From an evidence-based practice perspective, these findings have important implications for both the assessment and the direction of therapeutic interventions.
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Les déterminants psychosociaux de la participation au dépistage du cancer colorectal : enjeux de l’arrivée du nouveau test immunologique / Psychosocial determinants of participation in colorectal cancer screening : issues of the arrival of the new immunological testLe Bonniec, Alice 27 September 2018 (has links)
IntroductionLe cancer colorectal est la 2ème cause de mortalité par cancer en France (HAS, 2013) mais aussi le 3ème cancer le plus fréquent (INCa, 2014). Un dépistage organisé existe depuis 2008, pourtant, les taux de participation restent faibles : 33,5% en France (Santé Publique France, 20018). D’après la littérature, les principaux freins à la participation au dépistage sont le manque de confiance envers le système de soins (Clavarino et al, 2004) ; l’embarras, l’inconfort et le déplaisir accompagnant les procédures des tests (Varela et al, 2010) ; ou encore le manque de temps. Enfin, le manque de recommandations de la part du médecin représente l’un des freins les plus importants (Walsh et al, 2010 ; Powell et al, 2009). Le test Hémoccult II, utilisé dans le cadre du dépistage organisé jusqu’en mars 2015, a été remplacé par un nouveau test immunologique, jugé plus sensible, plus spécifique et plus fiable par la communauté médicale (INCa, 2014).Objectifs et méthodeAu regard des faibles taux de dépistage et des principaux freins identifiés dans la littérature, ce travail de thèse a pour but d’analyser les déterminants de la participation au dépistage à la fois du point de vue des patients mais aussi des médecins généralistes. De plus, il apparaît nécessaire d’évaluer les enjeux de l’arrivée du nouveau test immunologique.Ce travail doctoral est basé sur la technique de la triangulation (théorique, méthodologique et des données). Plus précisément, deux cadres théoriques validés et reconnus en psychologie sociale de la santé ont été mobilisés, à savoir la Théorie des Représentations Sociales (Moscovici, 1984), et la Théorie du Comportement Planifié (Ajzen et al, 1991), permettant l’adoption d’une approche compréhensive aussi bien que prédictive du dépistage. Trois études ont ainsi été développées :- Une étude qualitative par entretiens semi-directifs, menée auprès de 17 médecins généralistes, ayant pour but d’appréhender leurs représentations sociales du dépistage du cancer colorectal ainsi que la manière dont celui-ci peut s’ancrer dans leur pratique de recommandation ;- Une étude qualitative par focus groups, menée auprès de 29 participants issus de la population générale dont l’objectif était d’appréhender leurs représentations sociales du dépistage du cancer colorectal ainsi que les freins et facilitateurs à son adhésion.- Une étude quantitative par questionnaires, menée auprès de 160 participants issus de la population générale, visant à identifier les principaux prédicteurs de l’intention et du comportement de dépistage du cancer colorectal.Principaux résultatsL’analyse des entretiens a révélé une incohérence entre le rôle que les médecins pensent devoir jouer auprès des patients dans la prévention et le dépistage, et la réalité de leur pratique qui ne leur laisse que peu de temps à y consacrer. L’analyse des focus groups a révélé que les principaux freins à la participation au dépistage sont : le manque d’accessibilité du test (nécessité de consulter le médecin généraliste pour obtenir le kit de dépistage), une faible préoccupation pour la prévention, mais aussi le fait que le cancer colorectal se réfère à une partie du corps liée à un tabou, et considérée comme sale. Enfin, l’analyse des questionnaires a permis d’identifier plusieurs variables ayant une influence sur l’intention et le comportement de dépistage, à savoir : le comportement antérieur de dépistage, la fréquence de dépistage, le déni, la proximité sociale, les normes sociales et le contrôle comportemental perçu. Les analyses ont particulièrement mis en avant l’importance du contrôle comportemental perçu, pouvant agir directement sur le comportement sans passer par l’intention.ConclusionLes conclusions révèlent la pertinence d’allier une approche compréhensive à une approche prédictive. Nos perspectives proposent la mise en place d’interventions visant à améliorer le niveau de contrôle perçu de la population générale face à ce dépistage. / IntroductionColorectal cancer is the second leading cause of cancer deaths in France (HAS, 2013) but also the third most common cancer (INCa, 2014). An organized screening programme has been put in place since 2008, but participation rates remain low: 33.5% in France (Santé Publique France, 2018). According to the literature, the main barriers to participation in screening are the lack of confidence in the health care system (Clavarino et al, 2004) ; embarrassment, discomfort and dissatisfaction accompanying testing procedures (Varela et al, 2010); or lack of time. Finally, the lack of general practitioners’ recommendations is one of the most significant obstacles (Walsh et al, 2010, Powell et al, 2009). The Hemoccult II test, used as part of organized screening until March 2015, was replaced by a new immunological test, considered more sensitive, more specific and more reliable by the medical community (INCa, 2014).Objectives and methodFaced with the low screening rates and main obstacles identified in the literature, this thesis aims at analyzing the determinants of screening participation, with both patient and general practitioner points of view. Moreover, it appears necessary to evaluate issues with the arrival of the new immunological test.This doctoral work is based on the technique of triangulation (theoretical, methodological and data triangulation). More precisely, two validated and recognized theoretical frameworks in health and social psychology were employed, namely the Theory of Social Representations (Moscovici, 1984), and the Theory of Planned Behaviour (Ajzen et al, 1991), allowing the adoption of a comprehensive approach as well as a predictive approach to studying screening participation. Three studies have been set up:- A qualitative study through semi-structured interviews, conducted with 17 general practitioners, aimed at understanding their social representations of colorectal cancer screening and how it can be anchored in their practice of recommendation;- A qualitative study by focus groups, conducted with 29 participants from the general population. The objective was to apprehend their social representations of colorectal cancer screening as well as the obstacles and facilitators to screening participation.- A quantitative study by questionnaire, including 160 participants from the general population, endeavours to identify the key predictors of colorectal cancer screening intention and behaviour.Main resultsThe analysis of interviews revealed an inconsistency between the role general practitioners think they should play with patients in prevention and screening, and the reality of their practice which leaves them insufficient time to devote to it. The focus group analysis revealed that the main barriers to participation in screening are: the lack of accessibility of the test (needing to consult the general practitioner in order to obtain the screening kit), a low concern for prevention, but also the fact that colorectal cancer refers to a body part that is deemed taboo, and considered “dirty”. Finally, the analysis of questionnaires allowed the identification of several variables influencing intention and behaviour of screening, namely: previous screening behaviour, frequency of screening, denial, social proximity, social norms and perceived behavioural control. Analysis particularly emphasized the value of perceived behavioural control, which can directly influence behaviour without going through intention.ConclusionResults reveal the relevance of combining a comprehensive approach with a predictive approach. Our perspectives suggest the implementation of interventions aimed at improving the perceived level of control of the general population faced with this screening.
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Douleurs lombaires dans la population générale : évolution et classification / Low back pain in the general population : Natural course and classificationLemeunier, Nadège 16 January 2015 (has links)
Le but de cette thèse est d’étudier s’il existe une méthode de récolte d’informations, autre que celle couramment utilisée, permettant de mieux décrire l’histoire naturelle des lombalgies non spécifiques. Pour cela, une revue de la littérature a été effectuée et une étude prospective dans la population générale danoise a été analysée. Deux méthodes de récolte d’informations sont utilisées pour caractériser cette évolution : la méthode usuelle par questionnaires, permettant de classer les douleurs lombaires en fonction du nombre total de jours avec douleurs dans une année, et une nouvelle méthode par suivi SMS prenant en compte la durée et le rythme des épisodes douloureux dans une année. Les résultats de la revue de littérature et l’analyse de la population générale danoise vont dans le même sens. L’évolution des douleurs lombaires est relativement stable, notamment pour ceux qui n’ont pas de douleurs en début d’étude. Les deux systèmes de classification, issus respectivement des deux méthodes de récolte, répartissent les individus en groupes non similaires. De plus, les associations de ces groupes avec des variables biopsychosociales ne sont pas les mêmes, différenciant ainsi cliniquement les groupes de chaque classification. Le suivi SMS permet d’apporter des informations plus détaillées sur le rythme des douleurs lombaires dans le temps et semble plus appropriée pour caractériser l’évolution d’une affection récurrente comme la lombalgie non spécifique. Ces résultats permettent maintenant de prévoir l’évolution des douleurs lombaires et vont faciliter l’étude plus précise de profils d’évolutions des individus afin d’améliorer le diagnostic qui, pour l’instant, reste un diagnostic d’exclusion. / The aim of this thesis is to study if there is information gathering method, other than that commonly used to better describe the natural history of non-specific low back pain. For this, a literature review was performed and a prospective study in the Danish general population was analyzed. Two methods of gathering information are used to characterize this course: the usual method by questionnaires, classifying low back pain based on the total number of days with pain in one year, and a new SMS-Track method taking into account the duration and rhythm of painful episodes in a year. The results of the literature review and analysis of data on the Danish general population go in the same direction. The course of low back pain is fairly stable, especially for those who do not have pain at baseline. Both classification systems, respectively from the two methods of collection, divide individuals into different groups. In addition, associations of these groups with bio-psychosocial variables are not the same, differentiating clinically the groups of each classification. SMS-Track method provide more detailed information on the rhythm of low back pain over time and seems more appropriate to characterize the course of a recurring condition such as non-specific low back pain. These results now predict the natural history of low back pain and will facilitate the study of individual course patterns to improve the diagnosis, which remains, for now, a diagnosis of exclusion.
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Rôle des inégalités sociales dans la prise en charge et la survie des lymphomes non hodgkiniens en population générale / Social inequalities impacts of care management and survival in patients with non-hodgkin lymphomaLe Guyader-Peyrou, Sandra 26 June 2017 (has links)
La survie des lymphomes non hodgkiniens (LNH) en population générale s'est améliorée durant la dernière décennie. Pourtant, des disparités persistent, suggérant le rôle de certains facteurs comme les facteurs socio-économiques et des inégalités dans l’accès ou la qualité des soins.Entre 2002 et 2008, 1798 LNH diffus à grandes cellules B et folliculaire ont été diagnostiqués dans 3 registres spécialisés en hématologie (Basse Normandie, Côte d’Or et Gironde). De fortes inégalités territoriales entre les 3 zones registres sont observées concernant le lieu de leur prise en charge, les délais d'initiation au traitement ou la survie, mais aucune association entre le score de défavorisation (EDI) et ces trois critères n'a été mise en évidence.La survie s'est améliorée durant la période d'étude. Cette tendance positive peut être expliquée par l’usage de l'immunothérapie en 1ère ligne. La zone géographique de diagnostic,la spécialité médicale (onco-hématologie vs autres) sont indépendamment associées à une meilleure survie à 5 ans quel que soit l’âge. Enfin, l'amélioration de la survie chez les patients âgés (75-84 ans en particulier) peut s'expliquer par un bilan initial plus complet (TEP scan entrainant un « upstaging ») suivi de traitements plus agressifs.Le temps de déplacement était associé au lieu de prise en charge et à la survie, avec un pronostic défavorable des patients résidant à plus de 15 minutes du centre de référence le plus proche.Malgré les avancées thérapeutiques, de nombreux facteurs non biologiques peuvent affecter le pronostic des patients atteints de LNH. L'expertise des équipes prenant en charge ces maladies semble primordiale pour obtenir une prise en charge optimale. / Due to the addition of innovative treatment, survival of non-Hodgkin lymphoma (NHL) increased during the last decade. Nevertheless, disparities persist, suggesting the role of certain factors as socio-economic factors and disparities in the access or the quality of healthcare.Between 2002 and 2008, 1798 Diffuse Large B-cell (DLBCL) and follicular lymphomas werediagnosed in 3 hematological malignancies specialized registries (Basse-Normandie, Côted'Or and Gironde). Important territorial disparities between the 3 registries areas were observed regarding the place of care, the delay of treatment initiation or the survival whatever the age while there was no association with the deprivation score (EDI).The survival improved during the study period. This positive trend could be explained by the use of immunotherapy as 1st line therapy. The geographical area where the patient was diagnosed, the medical specialization (onco-hematology vs others departments) are independently associated with a better 5-years survival whatever the age.Finally, the improvement of the survival in elderly (especially 75-84 years) could be explained by better work up (higher TEP scan use leading to "upstaging") and thus to use more aggressive therapies. Also, the travel time was associated with the place of care and the survival, with a poorer prognosis for patients living more than 15 min from the closest reference center. Despite therapeutic advances, various non biological factors can affect the prognosis ofpatients with lymphomas. The notion of lymphoma-specific expertise seems to be essential to achieve optimal DLBCL care management and reopen the debate of centralization of NHLpatients care in hematology/oncology departments.
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Étude internationale : l'effet modérateur d'un trait culturel sur la relation entre les traits psychopathiques et la coopération sociale chez des individus non incarcérésFerfache, Daphnée-Sarah 08 1900 (has links)
La psychopathie est caractérisée par diverses manifestations affectives et comportementales qui peuvent se traduire en contexte relationnel par un manque d’empathie à l’égard d’autrui, de la manipulation, ou encore de l’exploitation. À ce jour, les études sur la psychopathie se sont principalement intéressées aux comportements antisociaux, tandis que la capacité éventuelle à adopter des comportements prosociaux a peu été explorée. Pourtant, bien qu’observée chez environ 10% de la population carcérale, la psychopathie se retrouve également chez des individus de la population générale. Dans le but de mieux comprendre ce qui pouvait distinguer les psychopathes adaptés à la vie en société de ceux impliqués dans des activités criminelles, quelques chercheurs ont tenté d’étudier la relation entre l’endossement de traits psychopathiques et la capacité à coopérer chez des individus non incarcérés. Toutefois, les résultats sont inconsistants d’une étude à l’autre. Jusqu’à présent, aucune recherche n’a exploré l’effet modérateur d’une tierce variable, qui pourrait éventuellement expliquer cette divergence dans les données. Or, certains traits culturels, notamment l’individualisme et le collectivisme, sont conceptuellement reliés à la fois aux traits psychopathiques et à la coopération sociale. L’objectif de cette thèse était donc de vérifier la relation entre les traits psychopathiques et l’adoption de comportements coopératifs chez des individus de la population générale, tout en considérant l’effet des traits individualistes ou collectivistes de chacun. Il était attendu: 1) que les traits psychopathiques soient prédicteurs de choix non coopératifs, et 2) que cette relation diffère en fonction des attitudes individualistes ou collectivistes rapportées par les participants. Le recrutement a été effectué sur la scène internationale via les réseaux sociaux, les sites de petites annonces et certains départements universitaires. Un total de 134 personnes a complété l’entièreté de l’étude. Chacun a effectué dans un ordre aléatoire les tests suivants : l’Échelle de Psychopathie de Levenson, les Scenarios for the measurement of collectivism and individualism, ainsi qu’une simulation itérative du dilemme du prisonnier comprenant 12 essais. Une régression hiérarchique a été effectuée, et n’a pas permis de confirmer les hypothèses. Diverses analyses exploratoires ont également été tentées, notamment des régressions logistiques et des analyses de contrastes. Il s’est avéré que les traits psychopathiques n’étaient pas significativement prédicteurs des choix de coopération au dilemme du prisonnier, et que les traits culturels endossés n’avaient pas non plus d’impact significatif sur cette relation. Une discussion approfondie a été menée afin d’expliquer ces résultats et de les replacer dans le contexte de la littérature scientifique actuelle. Notamment, un retour a été effectué sur la conceptualisation des traits psychopathiques et de leurs manifestations dans la population générale, ainsi que sur la recherche en contexte interculturel. Une deuxième expérience a été conduite auprès d’un nouvel échantillon, apportant des corrections aux failles méthodologiques identifiées lors de l’étude internationale. Cette deuxième expérience s’est concentrée sur la relation entre les traits psychopathiques et la coopération sociale, sans tenir compte des traits culturels. Pour améliorer le devis de recherche, seuls des hommes ont été recrutés, la taille d’échantillonnage a été augmentée, et le recrutement n’a pas été conduit sur la scène internationale afin de limiter la variabilité au sein des participants. Également, un questionnaire mesurant la présence d’indices de traits psychopathiques à l’enfance et à l’adolescence a été ajouté. L’objectif de cette deuxième expérience était d’explorer une nouvelle fois la relation entre les traits psychopathiques et l’adoption de comportements coopératifs chez des individus de la population générale. Il était attendu que les traits psychopathiques soient prédicteurs de choix non coopératifs. Plus spécifiquement, l’hypothèse était que plus les individus rapporteraient de traits psychopathiques à l’âge adulte et de traits psychopathiques présents dès l’enfance, moins ils auraient tendance à coopérer. Le recrutement a été effectué via les réseaux sociaux. Un total de 150 hommes a complété l’entièreté de l’étude. Chacun a effectué dans un ordre aléatoire les tests suivants : l’Échelle de Psychopathie de Levenson, l’Échelle des Indicateurs de Psychopathie à l’Enfance et à l’Adolescence (Childhood and Adolescent Taxon Scale-Self Report), ainsi qu’une simulation itérative du dilemme du prisonnier comprenant 12 essais. Des régressions multiples de type standard et hiérarchique ont été effectuées. Les hypothèses étaient partiellement confirmées. Les indices infantiles de psychopathie étaient prédicteurs des décisions effectuées au dilemme du prisonnier, toutefois la relation n’allait pas dans le sens attendu. Statistiquement, les données indiquaient que plus le score sur l’Échelle des Indicateurs de Psychopathie à l’Enfance et à l’Adolescence était élevé, plus les individus coopéraient au dilemme du prisonnier. Des nuances quant à cette interprétation ont été amenées en Discussion. Ensuite, les traits psychopathiques à l’âge adulte, mesurés par les scores obtenus à l’Échelle de Psychopathie de Levenson, ne permettaient pas à eux seuls de prédire les décisions au dilemme du prisonnier. Les traits psychopathiques à l’âge adulte étaient prédicteurs du comportement de coopération uniquement lorsque considérés conjointement avec la mesure des indicateurs de traits psychopathiques à l’enfance. Le pourcentage de variance des comportements coopératifs qui était expliqué par le modèle était faible. Également, la valeur prédictive des traits psychopathiques adultes était entièrement attribuable aux traits relevant du Facteur 1 (interpersonnel et affectif). La relation allait cette fois dans le sens attendu : plus le score était élevé sur l’Échelle de Psychopathie de Levenson, moins les participants coopéraient au dilemme du prisonnier. Ces résultats ont été interprétés lors d’une nouvelle Discussion, qui a permis en lumière les similitudes et les différences entre les deux expériences menées dans le cadre de la thèse. Également, des questionnements entourant la validité du concept de psychopathie dans la population générale ont été étayés. Sur la base de l’entièreté de la thèse, des recommandations pour les recherches futures ont été formulées. / Psychopathy is characterized by various emotional and behavioural manifestations that include a lack of empathy towards others, manipulation and exploitation. To date, studies of psychopathy have focused primarily on antisocial behaviours, while little attention has been paid to the potential for prosocial behaviours. Although generally observed in about 10% of the carceral population, psychopathy is also found in the general population. In order to better understand what might distinguish psychopaths adapted to life in society from those involved in criminal activities, some researchers have attempted to study the relationship between psychopathic traits and the ability to cooperate in non-incarcerated individuals. However, the results are inconsistent from one study to another. To date, no research has explored the moderating effect of a third variable, that could potentially explain this discrepancy in data. For example, some cultural traits, such as individualism versus collectivism, are conceptually linked to both psychopathic traits and social cooperation. The objective of the thesis was to verify the relationship between psychopathic traits and cooperative behaviours among individuals in the general population, while taking into account the effect of participants individualistic or collectivist traits. It was expected that: 1) psychopathic traits would predict uncooperative choices; and 2) this relationship would differ according to the individualistic or collectivist attitudes reported by participants. Recruitment was conducted on the international scene via social networks, classified advertisement sites and some university departments. A total of 134 participants completed the entire study. They completed the following tests in random order: the Levenson Scale of Psychopathy, the Scenarios for the measurement of collectivism and individualism, and an iterative simulation of the prisoner's dilemma involving 12 trials. A hierarchical regression was conducted and did not confirm the hypotheses. Various exploratory analyses were also attempted, including logistic regressions and contrast analyses. Psychopathic traits were not significantly predictive of cooperative choices in the prisoner's dilemma, nor did the cultural traits have a significant impact on this relationship. An in-depth discussion was conducted to explain these results and to place them in the context of the current scientific literature. More specifically, the Discussion focused on the conceptualization of psychopathic traits and their manifestations in the general population, as well as on research in an intercultural context. A second experiment was conducted with a new sample, correcting the methodological flaws identified in the international study. This second experiment focused on the relationship between psychopathic traits and social cooperation, without considering cultural traits. To improve the research design, only males were recruited, the sample size was increased, and recruitment was not conducted internationally in order to limit variability among participants. Also, a questionnaire measuring the presence of clues to psychopathic traits in childhood and adolescence was added. The objective of this second experiment was to further explore the relationship between psychopathic traits and the adoption of cooperative behaviours in individuals from the general population. Psychopathic traits were expected to be predictors of uncooperative choices. More specifically, the hypothesis was that the more individuals report psychopathic traits in adulthood and psychopathic traits present in childhood, the less likely they are to be cooperative. Recruitment was conducted via social networks. A total of 150 men completed the entire study. Each completed the following tests in random order: the Levenson Psychopathy Scale, the Childhood and Adolescent Taxon Scale-Self Report, and an iterative simulation of the prisoner's dilemma involving 12 trials. Standard and hierarchical multiple regressions were performed. The hypotheses were partially confirmed. Childhood psychopathy indices were predictive of decisions made in the prisoner's dilemma, however the direction of the relationship was not as expected. The results indicated that the higher the score on the Childhood and Adolescent Taxon Scale-Self Report, the more cooperative the individuals were to the prisoner's dilemma. Second, psychopathic traits in adulthood, as measured by scores on the Levenson Psychopathy Scale, alone did not predict decisions about the prisoner's dilemma. Adult psychopathic traits were predictive of cooperative behaviour only when considered in conjunction with measures of childhood psychopathic trait indicators. The percentage of variance in cooperative behaviour that was explained by the model was small. Also, the predictive value of adult psychopathic traits was entirely attributable to Factor 1 traits (interpersonal and emotional). This time, the relationship was as expected: the higher the score on Levenson's Psychopathy Scale, the less cooperative participants were to the prisoner's dilemma. These results were interpreted in a new Discussion, which shed light on the similarities and differences between the two experiments carried out in the framework of the thesis. Also, questions surrounding the validity of the concept of psychopathy in the general population were supported. Based on the entire thesis, recommendations for future research were formulated.
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Usage de médicaments à visée psychotrope en population générale : caractéristiques et adéquation avec le(s) diagnostic(s) psychiatrique(s) / Use of psychotropic drug in the general population : associated characteristics and congruence with psychiatric diagnosisGrolleau, Adeline 02 December 2010 (has links)
Les objectifs de ce travail étaient d’évaluer la prévalence vie entière des traitements à visée psychotrope et les caractéristiques associées à cet usage dont l’adéquation avec l’existence de troubles psychiatriques. Les travaux ont été réalisés à partir des données issues de l’enquête Santé Mentale en Population Générale sur un échantillon de 36 785 adultes représentatifs de la population générale française. Un tiers des sujets a rapporté avoir fait usage d’au moins un traitement psychotrope au cours de la vie. L’inadéquation diagnostic-traitement est retrouvée dans le sens « usage en l’absence de trouble psychiatrique » aussi bien que dans le sens « absence d’usage en présence de trouble identifié ». Ainsi, seul un tiers des sujets avec un diagnostic de trouble dépressif récurrent a fait usage d’un traitement antidépresseur ou thymorégulateur. Concernant l’utilisation de traitements alternatifs, seuls 1,3 % des personnes rapportent un usage de traitement homéopathique à visée psychotrope. Ces traitements sont principalement utilisés par des personnes présentant un trouble anxieux en association avec un traitement psychotrope conventionnel. Des études ultérieures documentant l’ensemble des traitements à visée psychotrope utilisé dans le traitement des symptômes psychiques permettraient d’affiner les résultats sur l’adéquation diagnostic-traitement et d’estimer le nombre de sujets évitant le recours aux traitements conventionnels par l’utilisation d’alternatives thérapeutiques. / The aims of this work were to assess the lifetime prevalence of psychotropic drug use and the characteristics associated with use, particularly the congruence with psychiatric diagnoses. The studies were performed using the database from the survey Mental Health in the General Population including 36 785 persons representative of the French general population. One out of three subjects reported a lifetime use of psychotropic treatment. The non-congruence between diagnosis and psychotropic drug was observed in the pattern “use without psychiatric disorders” as well as in the pattern “no use with psychiatric disorders”. So, only one out of three persons with recurrent major depressive disorder reported having used an antidepressant or a mood stabilizer. Regarding complementary and alternative medicine use, only 1,3% of persons reported use of homeopathic treatment for psychiatric symptoms. These treatments were mainly used by persons with anxiety symptoms in association with conventional psychotropic drugs. Further studies assessing the all the treatments used for psychiatric symptoms would allow to refine the results on the congruence between diagnosis and psychotropic drug and to estimate the number of persons avoiding use of conventional psychotropic drugs by using complementary and alternative medicine.
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Facteurs épidémiologiques influençant la survie dans le lymphome à cellules du manteau / Epidemiological prognostic factors in Mantle Cell Lymphoma survival.Augustin, Alix 18 December 2017 (has links)
Le Lymphome à Cellules du Manteau (LCM) est une entité récemment identifiée qui se caractérise par la translocation génétique t(11 ;14)(q13 ;q32) et compte pour 2 à 10 % de tous les Lymphomes non-Hodgkiniens. Avec une survie médiane entre 3 et 5 ans après le diagnostic, le LCM est une pathologie agressive et malgré les récentes avancées thérapeutiques, peu d’informations sont disponibles concernant ses facteurs pronostiques. Certaines études ont analysé le rôle des caractéristiques clinicopathologiques et des nouvelles stratégies thérapeutiques, mais on connait peut le rôle des facteurs environnementaux et du mode de vie sur le pronostic des patients atteints de LCM. Entre 2008 et 2012, le groupe LYSA a mené en France deux essais cliniques prospectifs multicentriques : LM manteau 2010 SA "RiBVD" (NCI01457144) et Manteau 2007 SJ "LyMa" (NCT00921414). Après une comparaison de ces patients avec les patients de population générale, l’effet de facteurs socioéconomiques et des habitudes de vie sur la survie des patients a été étudié à l’aide d’un questionnaire qualitatif administré à tous les volontaires après le diagnostic. Nos résultats suggèrent qu’un faible niveau d’éducation, un indice de masse corporelle élevé et de la consommation d’alcool sont associés à un risque de décès plus élevé chez les patients atteints de LCM. Toutefois, l’étude de tels facteurs et de leur influence sur un sous-type de LNH aussi rare requiert des échantillons d’étude de taille plus importante. L’élargissement des critères d’inclusion des patients dans les essais cliniques permettrait de sélectionner davantage de patients mais aussi des patients mieux représentatifs de la population générale. Enfin, l’intégration systématique de ce type de questionnaire dans les protocoles d’essais cliniques serait aussi un atout majeur. / Mantle Cell Lymphoma (MCL) is a recently defined entity, typically characterised by the genetic translocation t(11 ;14)(q13 ;q32) and counting for 2 - 10% of all non-Hodgkin Lymphomas. With a median survival between 3 and 5 years after diagnosis, MCL is an agressive disease and despite the recent therapeutic advances little in know about its prognostic factors. Some studies had investigated clinicopathological features and new treatment strategies, but there is a lack of knowledge regarding the impact of lifestyle and environnemental factors on outcome of MCL patients. From 2008 to 2012, the LYSA Group conducted in France two prospective multi center clinical trials on MCL : LM manteau 2010 SA "RiBVD" (NCI01457144) and Manteau 2007 SJ "LyMa" (NCT00921414). After a comparison of these patients with population-based data, socioeconomic factors, lifestyle factors and their influence on survival had been investigated through a qualitative survey administrated to each volunteer after diagnosis. Our findings suggest that low educational attainment, low body body mass index and alcohol consumption are associated with a higher risk of death in MCL. However, to investigate lifestyle factors in this rare NHL subtype, larger studies should be carried out. Clinical trial inclusion criteria must be widen to select more patients and patients more representative of general population. Implementation of these epidemiological studies in clinical practice should be considered.
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Déterminants sociaux des trajectoires de consommation d’alcool chez les jeunes dans la cohorte TEMPO / Social Determinants of Alcohol Use Trajectories Among Youth : Results from TEMPO Cohort StudyYaogo, Ahmed 29 May 2015 (has links)
Les liens entre facteurs socio démographiques et trajectoires de consommation d’alcool chez les jeunes restent peu connus. De même, les études sur les liens entre trajectoire socio-économique et consommation d’alcool ont échoué à montrer un effet propre de la trajectoire socio-économique. Enfin, la littérature qui est disponible actuellement ne permet pas de dégager un consensus sur l'effet du sexe des enfants et des parents dans la transmission intergénérationnelle de la consommation d'alcool. L’objectif de cette thèse a été d’identifier les déterminants sociaux, économiques et démographiques des trajectoires de consommation d’alcool chez les jeunes. Il s’est agi d’une étude de cohorte prospective menée en population générale dans la cohorte TEMPO [(n=2.582, âgées de 4 à 16 ans en 1991), (n=1.333, âgés de 12 à 25 ans en 1999), (n=1.103, âgés de 22 à 35 ans en 2009)], et pour lesquels les données ont été recueillies par auto-questionnaire postal, incluant des jeunes dont un des parents participe à la cohorte GAZEL. Il est ressorti de nos analyses que la consommation excessive d’alcool qui s’installe au début de l’adolescence est un phénomène limité dans le temps chez la majorité des jeunes. Elle persiste dans des sous populations particulières comme les personnes issues de catégorie sociale défavorisée et les jeunes femmes. La situation sociale, mesurée par la trajectoire sociale de l’enfance au début de l’âge adulte, est un facteur prédictif de la consommation d’alcool au début de l’âge adulte. Les tendances de certains de nos résultats laissent penser que les mécanismes à l’œuvre dans un possible lien parents-descendance pour l'abus d'alcool pourraient être en lien avec le sexe des jeunes. Ces résultats suggèrent que la trajectoire de consommation d’alcool chez les jeunes est en partie déterminée par des facteurs sociodémographiques présents précocement, au cours de l’enfance et l’adolescence. Etant donné les risques de l’abus d'alcool chez les jeunes tant sur leur santé que sur leur devenir social et professionnel à long terme, les trajectoires d'abus d'alcool devraient faire l'objet d'une surveillance plus accrue. La prise en compte des mécanismes sociaux à l’œuvre dans les trajectoires d'abus d'alcool chez les jeunes pourrait être contributive. / Young adulthood is a critical period in terms of establishing lifelong health behaviors, including alcohol use. Yet, trajectories of alcohol abuse from adolescence onwards are not well known.Using data from a longitudinal cohort study set up in France [(n=2,582, age 4-16 years in 1991), (n=1,333, age 12-25 years in 1999), (n=1,103, age 22-35 years in 2009)], we examined the relationship between repeated alcohol intoxication in adolescence and later alcohol abuse, testing whether this association varies depending on individuals’ sociodemographic characteristics. We also studied the hypothesis that patterns of alcohol use in young adulthood are associated with lifecourse socioeconomic trajectory. In addition, we examined the relationship between parental history of alcohol use and offspring’s alcohol use in young adulthood, testing differences according to sex.In most adolescents, alcohol abuse is a time-limited behavior. Nonetheless, in adolescent participants from low income families, in girls, the likelihood of persistent alcohol abuse beyond adolescence may be increased. We also found that young adults who had a persistently low socioeconomic position from childhood to young adulthood were more likely to abstain from alcohol even after controlling for demographic, social, psychological and family characteristics. Additionally, participants with a downward social trajectory were disproportionately likely to abuse alcohol. In addition, parental history of alcohol use is especially predictive of offspring’s young adulthood alcohol misuse in men.Our findings suggest that alcohol use patterns in young adulthood may be influenced by early socioeconomic factors, which should be confirmed by additional studies in the future. Given young people alcohol abuse risks about their health and their future social and professional situation, alcohol use trajectories from adolescence onwards should be better monitored. Taking into account social mechanisms that influence trajectories of alcohol abuse among young people could be contributive, which should be brought to the attention of policymakers and mental health specialists.
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