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Spécificité du secteur ferroviaire et libéralisation : la question du signal prix / No English title available

Perennes, Patricia 02 December 2014 (has links)
Le mardi 17 juin 2014, le Secrétaire d’État chargé des transports, de la mer et de la pêche Fréderic Cuvillier déclarait en ouverture des débats devant entériner une grande réforme du secteur ferroviaire français : « Alors que la SNCF célébrait ses 75 ans d’existence [en octobre 2012], le constat que nous faisions était celui d’un système ferroviaire en crise, tant dans le fonctionnement entre SNCF et RFF qu’en termes financiers, constat aussi fait par nos concitoyens. J’annonçais alors la nécessité d’une vaste réforme du système ferroviaire lui redonnant du souffle, de la clarté et de l’efficacité. (…) Aujourd’hui, la représentation nationale est saisie de ce projet. Je souhaite que ce débat (….) nous permette de dessiner un projet ambitieux pour notre pays et ses territoires. Ambitieux, parce qu’il exige de la nation qu’elle s’empare de l’enjeu ferroviaire, qu’elle se réapproprie les enjeux d’aménagement du territoire, de cohésion sociale et de développement économique et industriel. C’est aussi cela notre patrimoine ferroviaire national. ». Nous pouvons tirer deux enseignements de cette déclaration. Premièrement, le Secrétaire des transports fait le constat de dysfonctionnements graves, de « crise » du secteur ferroviaire. Deuxièmement, il considère légitime que l’État intervienne de manière forte dans ce secteur afin d’en améliorer le fonctionnement. Cette double constatation conduit naturellement à s’interroger sur la nature et les causes des dysfonctionnements du secteur, qui comme nous le verrons, sont de nature économique et technique. D’où viennent ces dysfonctionnements ? Pourquoi les diverses interventions de l’État et des collectivités, très fortes dans ce secteur, n’ont­-elles pas réussi jusqu’à aujourd’hui à en rétablir le bon fonctionnement ? Le présent travail de thèse n’a pas l’ambition de répondre de manière exhaustive à ces interrogations. Il cherche néanmoins à donner quelques éléments de réponse à celles­-ci en se concentrant sur une problématique plus restreinte ; il s’interroge sur le lien entre le fonctionnement technique d’un secteur et la nature des réformes qu’il est nécessaire de mettre en place pour ledit secteur. Pour reformuler cette problématique dans notre contexte (c’est­-à-­dire le secteur ferroviaire français, en particulier pour le transport de passagers) : le secteur ferroviaire présente­-t'­il des particularités techniques qui doivent conduire à adapter le schéma de réforme mis en place pour celui­-ci ? Une fois notre problématique posée, il nous faut à présent introduire notre cadre conceptuel. / No English summary available.
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La représentation iconographique des bénédictines et cisterciennes en France aux XVIème, XVIIème et XVIIIème siècles : fondatrices, supérieures et religieuses / The iconographic representation of Benedictine and Cistercian nuns in France in the 16th, 17th and 18th centuries : Founders, Mothers Superior and nuns

Brunetti, Lydie 07 December 2017 (has links)
Au-delà de la littérature édifiante ou critique des XVIème, XVIIème et XVIIIème siècles, l’image mentale des religieuses bénédictines et cisterciennes passe aussi par la production et la diffusion de représentations iconographiques via de nombreux supports. L’étude menée sur ce media visuel a permis de rassembler un corpus de 1160 références regroupées en une base de données exploitable. Son analyse se développe autour de l’affirmation de l’importance du témoignage historique et documentaire de l’iconographie pour la connaissance des modes de vie et de pensées de ces moniales. Le traitement typologique du contexte de production, des commanditaires et destinataires des œuvres définit les enjeux et objectifs de ces représentations. L’iconographie présente toutes les caractéristiques spirituelles et temporelles de la vie monastique féminine avec les différentes problématiques qui font l’actualité du monde régulier post-tridentin. L’étude se penche aussi sur la représentation des grandes figures fondatrices du monachisme féminin, comme sainte Scholastique, les saintes fondatrices d’abbayes médiévales et les fondatrices modernes de congrégations nouvelles. L’iconographie donne à voir un monde monastique féminin puissant et émancipé avec l’évocation de la sainteté féminine et de son lien privilégié à Dieu. Les portraits de supérieures et de religieuses sont des témoins directs d’un pouvoir temporel et spirituel similaire à celui de leurs confrères moines. L’image de la bénédictine et de la cistercienne à l’époque moderne se révèle orientée et biaisée, utilisée à des fins de propagande, mais les religieuses en tirent toujours le meilleur parti pour conforter leur légitimité. / Beyond uplifting or critical literature of 16th, 17th and 18th centuries, the mental image of the Cistercian and Benedictine nuns also involves the production and dissemination of iconographic representations via a variety of media. The study on the visual media brought together a corpus of 1160 references grouped into a usable database. His analysis develops around the affirmation of the importance of the historical and documentary witness of the iconography for the knowledge of the modes of life and thoughts of these nuns. The typological treatment of the context of production, sponsors and recipients of art works defines the stakes and objectives of these representations. Iconography features all the spiritual and temporal of feminine monastic life with the various problems which make the topicality of the post-Tridentine regular world. The study also focuses on the representation of the great founding figures of female monasticism as Saint Scholastica, the Holy founders of medieval abbeys and the modern founders of new congregations. The iconography shows a powerful and emancipated female monastic world with the evocation of feminine Holiness and his relationship to God. Superior and religious portraits are direct witnesses of their temporal and spiritual power similar to that of their fellow monks. The image of the Cistercian and benedictine in modern times turns oriented and biased, used for purposes of propaganda, but the nuns always get the best of that to reinforce their legitimacy.
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Les réformes du système bancaire chinois : vers un nouveau "modèle de capitalisme" ? / Reforms of the Chinese banking system : toward a new "model of capitalism" ?

Brillant, Gaëlle 01 July 2014 (has links)
La culture et les méthodes chinoises restent encore aujourd’hui bien méconnues pour le monde non asiatique. Or, le système bancaire chinois est un mélange de culture et de traditions millénaires et de méthodes et concepts modernes, importés de l’étranger. Cet amalgame particulier est donc difficile à caractériser. L’objectif présent est de déterminer si le système bancaire chinois actuel, cœur du système financier du pays, peut être considéré comme le socle d’un modèle de capitalisme -selon la définition de la théorie de la régulation- aujourd’hui, ou s’il le sera demain à travers une analyse de son histoire, de sa structure et de l’évolution des réformes, jusqu’à l’implémentation de Bâle III et les réformes de Wenzhou. De nombreux experts s’accordent à penser que le système bancaire nécessite des réformes profondes, dont notamment le retrait de l’Etat et une plus grande ouverture. Ce type de réforme bouleverserait cependant les rapports institutionnels. L’Etat devrait laisser une place beaucoup plus importante au marché et le socle que constitue le système bancaire actuel serait alors méconnaissable. Si les dernières réformes chinoises montrent une réelle volonté politique de libéralisation du secteur financier chinois, celles-ci soulignent également les obstacles auxquels sont confrontés les acteurs du système. Les méthodes d’implémentation suggèrent non pas la caractéristique d’un modèle ou d’une culture mais bien une volonté, de permettre à l’Etat de rester l’institution dominante. / The Chinese culture and methods are still unknown for the non-Asian world. Besides, the Chinese banking system is a merge of culture and ancient traditions and modern methods and concepts imported from abroad. This particular mix is difficult to characterize. The objective of this thesis is to ascertain if the current Chinese banking system, heart of the country's financial system, can be considered as the core of a model of capitalism as defined by the Regulation Theory - today or tomorrow- through an analysis of its history, structure and evolution up to the implementation of Basel III and Wenzhou’s reforms. Many experts agree that the banking system requires deep reforms, including the withdrawal of state control and a greater openness. However, this type of reform would transform deeply the institutional relationships. If the government allows a much more powerful market institution then the core of the current banking system would be changed beyond recognition. Recent Chinese reforms show a real political will to liberalize the Chinese financial sector, but they also highlight the obstacles faced by actors of the system. Besides, the implementation methods don’t suggest characteristics of a model or culture but a strong willingness of the state to remain the dominant institution.
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Les origines et le monde. Réformes des réguliers, pouvoirs et société dans le diocèse de Clermont, vers 1420- vers 1680

Goudot, Grégory 26 November 2011 (has links)
Jamais le Monde n’aura autant envahi les cloîtres qu’à la faveur de leurs réformes, là où l’idéal de reformatio commande volontiers à ceux qui ont souhaité fuir le Siècle de s’en retrancher toujours plus nettement. Tel est l’apparent paradoxe de la spirale réformatrice dans laquelle s’engouffre vers 1420 et pour deux siècles et demi cette terre de vieille tradition monastique qu’est le diocèse de Clermont. De quelle marge de manœuvre les ordres religieux disposent-ils dans ces entreprises qui rythment leur existence au premier âge moderne ? Précoce et puissant jusqu’en 1560, le revival monastique et conventuel de la Renaissance est d’abord confisqué par les princes, puis par la monarchie et ses évêques, mais l’effacement graduel des pouvoirs temporels entre 1520 et 1550 ouvre la voie à de nouvelles préoccupations pastorales sous l’épiscopat de Guillaume Duprat (1529-1560), précurseur du modèle tridentin et protecteur éminent des Minimes et des Jésuites. La conjonction de sa mort en 1560 et du déclenchement des guerres de religion met pour quatre décennies les réformes en sommeil ; pourtant les temps lourds du second XVIe siècle fondent le renouveau catholique qui fait rage après la pacification henricienne. Alors que les souverains aspirent à nouveau depuis 1560 à réformer l’Église gallicane et que la conversion d’Henri IV donne naissance à une monarchie dévote dont le règne de Louis XIII marque l’apogée, la primauté donnée par la réforme romaine à la mission pastorale de l’évêque sonne le glas de l’action concertée d’autrefois. L’autonomisation du pouvoir épiscopal, dont les choix politico-religieux de l’évêque réformateur François de La Rochefoucauld (1585-1610) sont à la fois indice et vecteur au temps de la Ligue, culmine sous les épiscopats des frères Joachim (1614-1650) et Louis (1651-1664) d’Estaing, puis de Gilbert de Veny d’Arbouze (1664-1682), qui ne craignent pas d’en remontrer au souverain duquel ils tiennent leur siège. Jusqu’en 1650, monarchie et épiscopat réforment et fondent plus que jamais, mais ne le font plus de concert : aussi le leadership réformateur se fragmente, s’atomise, se déplace vers les environnements locaux, au profit des laïcs autrefois écartés des affaires. À la faveur de la recharge sacrale née des clivages confessionnels, des dévots au profil atypique — une noblesse militaire et terrienne, farouchement catholique mais peu compromise dans la Ligue —, surtout des femmes et des veuves, promeuvent la diffusion des instituts emblématiques de la renaissance catholique, avant de céder vers 1640 les premiers rôles à une notabilité officière urbaine qu’intéresse bientôt davantage l’action charitable. Lâchées dans l’espace public, les réformes mobilisent et transforment des villes qui font d’elles un nouveau motif de rivalité pour s’en détourner entre 1660 et 1670, en même temps que la monarchie louis-quatorzienne acquise aux théories mercantilistes, plus attentive à la défense de l’orthodoxie qu’à la réforme de la structure ecclésiale. Si bien qu’en dernière analyse, si la multiplication effrénée des acteurs, des interlocuteurs et des soutiens potentiels a pu faire au temps de l’euphorie le jeu des projets réguliers, elle les a assujettis en contrepartie aux caprices d’un Monde qui les enterre en quittant une modernité pour une autre. / The world never invaded the cloisters as frequently as on the occasion of their reforms, whereas the ideal of reformatio ordered those who wished to flee the Century to withdraw from it strictly. Such is the seeming paradox of the reforming spiral in which the diocese of Clermont rushed around 1420 and for two and a half centuries. What room for maneuver did the religious orders have in those ventures that punctuated their lives in the early modern period? Precocious and powerful up until 1560, the regular revival in the Renaissance was at first hijacked by the princes, then by the monarchy and its bishops, but the gradual obliteration of temporal powers from the reforms between 1520 and 1550 opened the way to new pastoral preoccupations under the episcopacy of Guillaume Duprat (1529-1560), a forerunner of the tridentine model and an eminent protector of the Minims and the Jesuits. The conjunction of his death in 1560 and of the start of the French wars of religion kept the reforms dormant for four decades; yet the hard times of the late 16th century set up the catholic renewal that raged after the Edict of Nantes. While the sovereigns aspired again since 1560 to reform the Gallican Church, while the conversion of Henry IV gave rise to a pious monarchy that peaked under the reign of Louis XIII, the primacy given by the tridentine model to the pastoral office of bishops sounded the death knell of the formerly concerted action. The empowerment of the episcopal function, revealed and increased in the time of the Holy League by the politico-religious choices of reforming bishop François de la Rochefoucauld(1585-1610), peaked under the episcopacies of Joachim d’Estaing (1614-1650), Louis d’Estaing (1651-1664) and Gilbert de Veny d’Arbouze (1664-1682), who did not fear to teach the kings who nominated them a thing or two. Until 1650, monarchy and episcopacy reformed and founded more convents than ever, but did not act together anymore: therefore, the reforming leadership fragmented, atomized itself and shifted towards local environments, for the benefit of the laity formerly kept out from these affairs. Thanks to the spiritual renewal which ensued from the confessional divisions, a devout laity with atypical profile — an old landed aristocracy, fiercely catholic but rarely involved in the Holy League —, mostly women and widows, promoted the spreading of the Counter-Reformation emblematic religious orders, before abandoning the leading role around 1640 to an urban notability consisting of royal officers who soon took a greater interest in charity. Unleashed in public space, the reforms became new grounds for rivalry between the towns, which turned away from them after 1660 at the same time as the monarchy did, acquired to mercantilist theories and more mindful of orthodoxy than of the reform of the Church. In the last analysis, the dramatical increase in the number of key actors, interlocutors and potential supports benefited to the plans of the regulars in times of euphoria, but in return it subjugated them to the whims of a World which buried them while shifting from one modernity to another.
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Rapports Etat-paysannerie en Chine : les problèmes du San Nong et les pratiques des acteurs dans les campagnes après 1978 à partir d'études de cas du Nord--Shandong et Henan

Pan, Huaqiong 18 January 2006 (has links)
Où en est la Chine d'aujourd'hui ? Quels problèmes rencontre-t-elle depuis 1978 quand la réforme économique est mise en œuvre d'abord dans les milieux ruraux ? Derrière la croissance remarquable de l'économie chinoise pendant plus de vingt ans, il est important d'explorer les rapports Etat-paysannerie par problèmes du San Nong, une abréviation en chinois de la paysannerie (Nongmin), la campagne (Nongcun) et l'agriculture (Nongye), et par les pratiques des acteurs (leurs motivations et initiatives) en voie du développement. Les problèmes du San Nong devient un point crucial à travers toute la Chine aujourd'hui et ils peuvent se résumer comme suit : « les paysans sont misérables, les campagnes sont pauvres et l'agriculture est en danger ». Mais en fait les problèmes de nongmin, nongcun et nongye ont déjà existé depuis des siècles dans l'histoire chinoise et ont défini la problématique générale des rapports entre Etat et paysannerie. Ce n'est pas l'Etat seul, mais ce sont l'Etat avec ses politiques et la paysannerie avec ses initiatives et ses réactions, voire le marché fonctionnant dans l'ensemble qui conduisent à ces problèmes. Les pratiques plurielles observées des acteurs, y compris l'Etat représenté surout par le gouvernement local et ses fonctionnaires locaux, les cadres ruraux et les villageois (les paysans, les pêcheurs et les employés—ouvriers ou commerçants), dans les campagnes ont montré que les cadres ruraux en deux catégories : les fonctionnaires locaux et les cadres villageois, sont au cœur des contradictions engendrées par les transformations dérivées des réformes. Ils sont au cœur de la question du San Nong. La notion de la paysannerie dans ce texte embrasse son évolution conceptuelle en Chine, de l'agriculteur comme une occupation économique avant le XXème siècle en passant par le paysan comme concept de classe pour arriver à un statut social défini par le hukou rural. Elle n'exclut pas la richesse des aspects culturels et sociaux qui concernent les relations avec la nature (la terre et la mer) et avec les gens (les familles et les villageois), la vie quotidienne et les valeurs. La paysannerie est le sujet actif, et non l'objet passif, du développement rural et même du développement chinois. La croissance économique rapide dans les années 1980 et 1990 dépend aussi des initiatives paysannes dans la mise en œuvre des entreprises rurales et de la production agricole, et même des mingong (paysans-ouvriers) travaillant dans les divers secteurs des villes. L'Etat peut emprunter beaucoup d'éléments extérieurs bénéfiques dans globalisation, mais il ne peut emprunter une population comme acteur du développement durable. Si l'Etat peut lier sa stratégie du développement avec son propre peuple, il peut éviter de suivre seulement une voie d'imitation non adaptée aux bases de la société chinoise. Il doit partir de son propre peuple, parmi lequel la paysannerie est et restera une composante importante, dans le sillage et l'héritage d'un processus de développement millénaire qui a reposé sur tous les acteurs sociaux, et est la base de la culture, de l'identité et de la durabilité chinoises.
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Économie plurielle dans la Bolivie du « proceso de cambio » : premiers jalons d’une économie agraire sociale et solidaire?

Mascolo-Fortin, Éva 02 April 2013 (has links)
Dans le contexte du processus de «décolonisation» et de redistribution annoncé par le Movimiento al Socialismo en Bolivie, la thèse étudie la stratégie d’une économie plurielle (étatique, privée, sociale et communautaire) afin d’analyser son potentiel dans l’implantation d’une économie sociale et solidaire (ESS) en milieu rural. La thèse avance que l’ESS doit dépasser une vision techniciste du développement et intégrer une modification des structures de propriété, la participation des organisations sociales et un investissement en faveur des secteurs social et communautaire. La thèse étudie la réforme agraire initiée en 2006 et les politiques d’appui aux organisations économiques paysannes (OECA), et identifie pour la période 2006-2012 des avancées en termes de reconnaissance de la pluralité, mais aussi des limites: non-rétroactivité de la réforme et portée limitée des restitutions; gouvernance ayant tendance à neutraliser les mouvements sociaux; imprécision de la notion de communauté; persistance d’un mode de développement extractif.
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La réforme électorale en Nouvelle-Zélande en 1996 : analyse des causes et des effets

Fillion, Guillaume January 2008 (has links) (PDF)
En 1996, la Nouvelle-Zélande réforme son mode de scrutin. Alors qu'avant cette date les députés étaient élus avec un mode de scrutin majoritaire à un tour de type britannique, les élections à partir de 1996 se tiennent sous un mode de scrutin mixte d'inspiration allemande. Plusieurs auteurs ont étudié les effets des systèmes électoraux sur les systèmes des partis et sur les institutions politiques mais ces études restaient théoriques puisqu'une réforme majeure comme celle que la Nouvelle-Zélande a vécue ne s'était jamais produite. Nous cherchons donc à savoir qu'est-ce qui a causé cette réforme et quels ont été ses effets sur le système politique. Pour ce faire, nous avons posé deux hypothèses qui ont guidé cette recherche: premièrement, en adoptant un mode de scrutin mixte, les conditions de représentation se sont améliorées pour les citoyens de la Nouvelle-Zélande; et deuxièmement, en adoptant ce mode de scrutin, le pays et son système politique ont vu de nouveaux problèmes institutionnels apparaître. En vérifiant ces hypothèses, nous cherchons également à dégager une tendance sociale ou politique aux causes et aux effets de la réforme. Une crise de confiance envers le politique est à l'origine de la réforme. Cette crise de confiance se canalise envers l'institution la plus visible qui pose problème: le mode de scrutin majoritaire et la représentation qui en découle. Les causes de la réforme sont donc amenées par la population et indiquent une tendance plutôt sociale. Pour ce qui est des effets, ils ont plutôt une tendance politique car ils sont visibles au niveau des relations de pouvoir et des institutions. Parmi ces effets, on note le fait de devoir gouverner en coalition, un système des partis qualifié de bipartite mais faible et un pouvoir exécutif moins fort par rapport au législatif. On en arrive à la conclusion que la réforme a été adoptée pour satisfaire la population mais ce sont les gouvernants qui en ressentent le plus les effets. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Nouvelle-Zélande, Réforme électorale, Mode de scrutin mixte, Système des partis, Représentation, Gouvernement de coalition.
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Le financement des retraites entre solidarité sociale et responsabilité individuelle : quelques leçons de modèles internationaux pour la réforme du système de retraite marocain

Tlaty, Mamdouh January 2008 (has links) (PDF)
La pérennité du système de retraite au Maroc est remise en question et sa réforme s'est imposée suite aux résultats des différentes études actuarielles. L'urgence en a fait un chantier prioritaire mené par le gouvernement marocain en matière économique et sociale. En effet, la problématique des équilibres financiers des régimes de retraite marocains constitue une menace pour leur avenir. À la base de cette menace, le choix d'un système de « répartition » et l'amorce d'une transition démographique marquée par la baisse de la fécondité et l'allongement de l'espérance de vie. À travers une analyse poussée et approfondie du débat sur les retraites entre les professionnels du secteur, cette recherche de nature exploratoire vise à approfondir la compréhension de la situation actuelle du système de retraite marocain et à dégager les choix stratégiques, ainsi que les grands axes de la réforme. La présente recherche traite de la question principale suivante: « Quelles sont les pistes de réformes que le Maroc peut exploiter pour viabiliser son système de retraite? » La méthodologie s'appuie sur un modèle conceptuel, dans lequel le financement du système de retraite résulte du compromis établi entre les tensions des trois logiques qui sont la logique sociale, la logique économique et la logique stratégique. Elle est basée sur une série de neuf entrevues semi-dirigées, menées au Royaume du Maroc, auprès de hauts dirigeants (ministre, directeurs généraux, directeurs adjoints). Parmi les personnes interviewées on trouve aussi des experts du métier (politicien, professeur universitaire et syndicaliste). L'analyse de leurs propos, ainsi que l'analyse des documents permet de conclure que la logique stratégique prend une grande partie dans le débat sur le financement des retraites. Les acteurs marocains disposent d'une orientation combinant la solidarité sociale et la responsabilité individuelle. Au vue des expériences internationales (Canada, Suède) et des spécificités du secteur de retraite marocain, il est donc recommandé de chercher à avoir un système de retraite dont les deux premiers piliers seront obligatoires : le premier pilier en répartition et le deuxième pilier en capitalisation. Le choix d'un tel scénario de réforme est justifié par ses avantages. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Répartition, Capitalisation, Système mixte, Régimes de retraites, Réformes structurelles, Financement.
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École et culture : contribution à la définition de la mission culturelle de l'institution scolaire québécoise

Fornara, Katia January 2006 (has links) (PDF)
L'homme est un être de culture. Il n'existe pas de culture sans éducation ni d'ailleurs d'éducation sans culture. Ce tandem incontournable, complexe, intéresse, pour différents motifs, toutes les sphères des sciences sociales. D'éminents penseurs ont analysé cette union sous des angles anthropologiques, sociologiques, politiques et philosophiques. Historiquement, on peut parler d'une relation tumultueuse, tenace, ayant suscité de multiples débats qui, pour la plupart, sont toujours pertinents. L'école est le château fort de l'éducation. Elle représente donc un des lieux privilégiés de la culture. Mais quel type d'union l'école et la culture entretiennent-elles? De quelle culture l'école doit-elle se faire le relais? Comment l'institution scolaire peut-elle transmettre cette culture? Notre mémoire de maîtrise se propose de réfléchir à ces questions troubles. Notre intérêt pour la culture scolaire découle de deux facteurs fondamentaux: notre inclination sentie pour la culture et ses diverses manifestations et notre longue expérience comme enseignante généraliste au primaire dans un milieu très stimulant sur le plan culturel. Le choix de ce sujet d'étude s'inscrit également dans un contexte de réforme du système scolaire québécois. Dès 1997, avec la publication d'un document intitulé Réaffirmer l'école, le ministère de l'Éducation du Québec (MEQ) -maintenant dit ministère de l'Éducation, du Loisir et du Sport (MELS) -, dans la lignée d'études qui menèrent à la dernière réforme, a explicitement affiché la nécessité d'un rehaussement culturel des programmes scolaires de tous ordres. Il nous apparaît d'autant plus signifiant, voire urgent, de clarifier la demande culturelle ministérielle qui guide ou devrait guider la refonte en cours. Le premier chapitre de ce mémoire énonce la problématique de notre étude. Il examine et précise le contexte du problème, pour ainsi mettre en lumière la pertinence de notre recherche. Le deuxième chapitre détaille notre méthodologie. Il cerne les modes d'investigation retenus pour mener à bien notre étude. Le troisième chapitre présente le cadre théorique. Il procède à l'analyse conceptuelle et documentaire des théories existantes sur le sujet. S'ensuit le quatrième chapitre, une analyse de contenu de documents officiels, proposant une lecture chronologique des demandes ministérielles adressées à l'école québécoise en matière de culture. Finalement, le cinquième et dernier chapitre débouche sur des propositions concrètes concernant la mission culturelle de l'école.
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L'évaluation de la politique de territorialisation du développement régional au Québec

Forgues, Mathieu 05 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire rend compte d'une recherche sur l'évaluation en tant qu'outil utilisé par les gouvernements pour légitimer et guider leurs politiques publiques. L'évaluation des politiques publiques s'est développée au cours des dernières années dans le contexte des réformes adoptées par les gouvernements occidentaux pour moderniser l'État, rationaliser ses politiques, accroître l'efficacité de son appareil administratif, mais aussi pour renouveler la légitimité démocratique de leurs décisions et améliorer leurs rapports avec les citoyens. Notre recherche sur l'évaluation des politiques publiques a été menée au sein de l'un des champs d'intervention du gouvernement du Québec, le développement régional. Ce domaine a été choisi en raison du fait qu'il est caractérisé depuis le début des années 1990 par la décentralisation. Selon la littérature sur la territorialisation de l'action publique, la décentralisation favoriserait le recours à l'évaluation par les gouvernements soucieux de démontrer son efficacité et sa légitimé démocratique comme mode de gestion des affaires publiques. De plus, la politique de développement régional du gouvernement québécois a connu en 2003 une réforme qui visait à rationaliser ses institutions centralisées et décentralisées et qui cherchait à renouveler sa légitimité démocratique en accordant un rôle prédominant aux élus locaux et, par le fait même, rapprocher sa gouvernance des citoyens. Notre recherche a donc vérifié l'hypothèse que cette réforme avait renforcé l'évaluation comme outil de légitimation et instrument de pilotage de la politique de décentralisation du développement régional du gouvernement québécois. Nos données ont été recueillies sur les principaux pans de son programme conduit entre 2003 et 2009. Analysés de façon diachronique par rapport aux caractéristiques de la territorialisation du développement régional qui prévaut au Québec depuis le début des années 1990, les résultats de notre étude démontrent que cette réforme n'a pas été favorable au développement de l'évaluation au sens d'une pratique effective. Utilisée par le gouvernement de façon épisodique, l'évaluation a fait partie d'un ensemble d'instruments pour mener la réforme de la gouvernance régionale tels que la contractualisation et les contrôles juridiques, administratifs et budgétaires, lesquels constituaient déjà avant 2003 des dispositifs clés de la légitimation et du pilotage de' l'action publique au sein de ce champ d'intervention. Enfin, l'étude démontre que l'évaluation est davantage conçue par le gouvernement comme un moyen de rationaliser sa politique de développement régional que comme moyen de faire participer les citoyens des régions à sa gouvernance. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : évaluation, politiques publiques, territorialisation, décentralisation, développement régional.

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