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Libéralisme, républicanisme et minorités

Landes, Xavier January 2008 (has links)
Thèse numérisée par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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Politique et guerre dans l'oeuvre de Raymond Aron

Messier, Francois 24 July 2013 (has links)
« La guerre est simplement la poursuite de la politique par d’autres moyens » : c’est la formule la plus célèbre de Clausewitz. Veut-elle dire que la guerre est un instrument du politique, un de ses moyens, comme le soutiennent certains ? Ou plutôt, comme le soutiennent d’autres, veut-elle dire que la guerre doit, par nécessité, être soumise au politique afin d’en contenir les débordements ? La réponse tient, c’est l’hypothèse principale qui se situe au cœur de ce travail, dans la conception aronienne du politique qui unit une forme de réalisme politique (les rapports entre les hommes et les sociétés sont fondés sur les conflits d’intérêts et d’idées, sur la puissance et la force) et une forme d’idéalisme à consonance kantienne (par-delà la puissance et la force, la raison demeure une fin ou un idéal régulateur qui demeure à l’horizon de la coexistence des êtres humains). Si, pour Aron, la guerre est inévitable, elle n’abolit pas –sauf les cas où elle devient « totale » – le politique car, selon lui, elle n’occupe pas tout l’espace. Le primat du politique est donc réaffirmé même en situation de guerre. Mais plutôt qu’une véritable « continuation » de la politique par la guerre, faisant de celle-ci un instrument de celui-là, il faudrait envisager ici une autre manière d’affirmer ce primat, fondé sur une sorte de « lien de nécessité » : l’inévitable phénomène qu’est la guerre ne peut être laissé à lui-même, il doit nécessairement être encadré par le politique afin d’éviter tout débordement. Toutefois, cet encadrement n’offre aucune garantie et, à la fin, cette absence de garantie, qui n’a rien à voir avec un scepticisme désespéré, propose un pari sur une raison incertaine mais résiliente : «si nous ne parions pas sur la raison, sur quoi allons-nous parier ? »
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La trahison d'un amoureux des « vieilles lois françaises »? Louis-Joseph Papineau et le paradoxe du seigneur républicain

Guimond, Olivier January 2017 (has links)
Ce mémoire s’intéresse à Louis-Joseph Papineau (1786-1871), chef du Parti canadien (1815-1826) et du Parti patriote (1826-1837) ainsi que seigneur de la Petite-Nation (1817-1871). Y sont examinés plus spécifiquement le traitement historiographique, surtout au Québec, de la figure du seigneur Papineau ainsi que ses idées sur le régime seigneurial telles qu’elles se déploient dans sa correspondance privée et ses écrits publics. L’angle d’approche est donc double, soit celui de l’analyse historiographique et de l’histoire des idées. Généralement considérée comme paradoxale par les historiens, il est défendu dans ce travail qu’a contrario la conjonction de la condition de seigneur et des idées politiques démocratiques et républicaines chez Papineau peut être cohérente. Pour ce faire, son discours est étudié avec une attention particulière portée à ses sensibilités jeffersoniennes, c’est-à-dire aux caractéristiques qui font écho à l’admiration du seigneur pour « le plus aimé » de ses « maîtres en politique », Thomas Jefferson. Ainsi, les idées de Papineau sur le régime seigneurial sont mises en relation avec d’autres pans de sa pensée, notamment sur la propriété terrienne, la vertu, l’indépendance citoyenne, la morale, l’économie politique et le devenir de l’expérience républicaine en Amérique menacée par la question épineuse de l’esclavage des Noirs. Le régime seigneurial, pour lui, constitue un moyen puissant et bien adapté au Bas-Canada de développer et faire perdurer un environnement social favorisant la vertu. Rien dans la seigneurie canadienne, qui est tout sauf la féodalité européenne, n’entre en contradiction avec sa vision d’un progrès qui devrait être républicain autant sur le plan économique que politique. Cette vue plus globale sur les idées de Papineau tend à montrer qu’elles forment un tout visiblement cohérent. Afin d’approfondir le regard sur sa trajectoire intellectuelle, le portrait contextualisé de l’attachement de Papineau à la propriété seigneuriale lorsqu’elle fut à maintes reprises menacée d’extinction est brossé. Cet exercice qui englobe l’ensemble de sa vie épistolaire met donc en lumière les conjonctures dans lesquelles il intervient ainsi que les raisons qui le motivent à travers le temps. En somme, les conclusions de cette recherche remettent en question, d’une part, le bien-fondé de la thèse de l’« être divisé » de Fernand Ouellet qui avait vu dans l’articulation synchronique d’idées démocratiques et d’une position proseigneuriale une preuve de l’hypocrisie égoïste et de l’incapacité mentale de Papineau de marcher dans le sens du progrès libéral. D’autre part, elles contribuent à la restitution d’une part de sincérité et de cohérence aux idées de Papineau.
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Politique et guerre dans l'oeuvre de Raymond Aron

Messier, Francois January 2013 (has links)
« La guerre est simplement la poursuite de la politique par d’autres moyens » : c’est la formule la plus célèbre de Clausewitz. Veut-elle dire que la guerre est un instrument du politique, un de ses moyens, comme le soutiennent certains ? Ou plutôt, comme le soutiennent d’autres, veut-elle dire que la guerre doit, par nécessité, être soumise au politique afin d’en contenir les débordements ? La réponse tient, c’est l’hypothèse principale qui se situe au cœur de ce travail, dans la conception aronienne du politique qui unit une forme de réalisme politique (les rapports entre les hommes et les sociétés sont fondés sur les conflits d’intérêts et d’idées, sur la puissance et la force) et une forme d’idéalisme à consonance kantienne (par-delà la puissance et la force, la raison demeure une fin ou un idéal régulateur qui demeure à l’horizon de la coexistence des êtres humains). Si, pour Aron, la guerre est inévitable, elle n’abolit pas –sauf les cas où elle devient « totale » – le politique car, selon lui, elle n’occupe pas tout l’espace. Le primat du politique est donc réaffirmé même en situation de guerre. Mais plutôt qu’une véritable « continuation » de la politique par la guerre, faisant de celle-ci un instrument de celui-là, il faudrait envisager ici une autre manière d’affirmer ce primat, fondé sur une sorte de « lien de nécessité » : l’inévitable phénomène qu’est la guerre ne peut être laissé à lui-même, il doit nécessairement être encadré par le politique afin d’éviter tout débordement. Toutefois, cet encadrement n’offre aucune garantie et, à la fin, cette absence de garantie, qui n’a rien à voir avec un scepticisme désespéré, propose un pari sur une raison incertaine mais résiliente : «si nous ne parions pas sur la raison, sur quoi allons-nous parier ? »
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La philosophie libérale-républicaine de la démocratie chez Alexis de Tocqueville / Tocqueville’s Liberal Republican Philosophy of Democracy

Miyashiro, Yasutake 18 November 2010 (has links)
L’objectif de notre étude est d’examiner la philosophie tocquevillienne de la démocratie par rapport au libéralisme et au républicanisme. Dans la première partie, nous essayons de déterminer les principes de l’aristocratie et de la démocratie dans la philosophie politique de Tocqueville. Nous tâchons également d’éclaircir l’idéal de la démocratie et sa conception de la liberté. Dans la deuxième partie, nous examinons les difficultés que Tocqueville repère dans les conceptions libérale et républicaine de la démocratie. Dans la troisième partie, nous cherchons à approfondir les solutions qu’il propose pour remédier aux défauts de la démocratie. Pour ce faire, nous retenons en particulier les trois solutions suivantes : associations, décentralisation et représentation. En même temps, nous analysons en profondeur les réflexions de Tocqueville sur la doctrine de l’intérêt bien entendu pour mieux éclaircir sa position par rapport à la problématisation républicaine du libéralisme. Selon nous, l’analyse des trois solutions permet de penser que la philosophie tocquevillienne de la démocratie peut être appréhendée comme une tentative de suppléer à des défauts de la démocratie libérale en la corrigeant par des remèdes républicains, mais qu’elle est simultanément une critique libérale du républicanisme : Tocqueville applique certains correctifs républicains au niveau local, mais il maintient fermement les principes libéraux au niveau national. / The objective of our study is to examine Tocqueville’s philosophy of democracy with regard to liberalism and to republicanism. In the first part, we try to determine the principles of aristocracy and democracy in his political philosophy. We also endeavour to clarify what is for him the ideal democracy and his conception of freedom. In the second part, we analyze the difficulties spotted by him in the liberal and republican conceptions of democracy. In the third part, we try to go deeper into the solutions which he proposes to overcome the defects of democracy. In particular, we pay attention to the three following solutions: associations, decentralization and representation. At the same time, we analyze in depth Tocqueville’s reflections on the “doctrine of the enlightened self-interest” in order to better explain his position concerning a republican problematization of liberalism. In our view, the analysis of the three solutions allows to think that Tocqueville’s philosophy of democracy can be considered as an attempt to compensate some weaknesses of the liberal democracy by correcting them with republican remedies. However, this philosophy is simultaneously a liberal criticism of the republicanism: Tocqueville applies some republican correctives at a local level, but he claims the liberal principles at a national level.
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Lire la nécessité : obéissance, liberté et décréation chez Simone Weil

Daigle, Julie 07 July 2020 (has links)
Cette thèse propose d’examiner la conception originale et controversée de l’obéissance dans l’œuvre de Simone Weil. Selon nous, Weil hérite de son professeur de lycée, Alain, une préoccupation pour deux notions qui auront une forte incidence sur sa conception de l’obéissance, soit la nécessité et l’esclavage, ainsi que la conviction que l’ordre social et la liberté exigent des citoyens un double devoir d’obéissance et de résistance aux pouvoirs. La conception de l’obéissance de Weil est aussi influencée par l’expérience de l’esclavage, essentiellement féminine, qu’elle a vécue en usine pendant l’année 1934-1935. Cette expérience l’amène à approfondir sa réflexion sur les notions de nécessité et de force. Le travail de la politique, selon Weil, consiste à identifier les « vraies » nécessités (à distinguer des « fausses ») auxquelles les individus sont tenus d’obéir. Ces vraies nécessités conduisent Weil à formuler la notion d’« obéissance surnaturelle », laquelle suppose une ambiguïté dans sa compréhension du rapport de l’individu avec la nécessité, entendue à la fois comme liberté et comme esclavage. En dépit de ce qui précède, nous insistons sur l’opposition de Weil à l’esclavage social, de même que sur son éthique de l’amitié. Pour Weil, les Albigeois incarnaient l’amitié et l’obéissance au sens élevé qu’elle leur accorde, c’est-à-dire comme consentement à un objet d’amour. Weil reprend cet idéal dans l’Enracinement (1943), où elle affirme que seul un amour adéquat de la patrie peut entraîner la réapparition en France d’une forme d’obéissance légitime puisque consentie. Cet amour de la patrie doit être protégé de ses tendances idolâtriques par trois vertus : la compassion, l’humilité et l’attention. Par ailleurs, nous illustrons les liens entre l’obéissance surnaturelle et la politique, selon Weil, à partir de quatre figures qu’elle estimait admirablement obéissantes : Jeanne d’Arc, Thomas Edward Lawrence, Arjuna (héros de la Bhaghavad-Gita) et Jaffier (l’un des personnages de Venise sauvée, une pièce de théâtre de Weil). Enfin, malgré le caractère foncièrement polysémique de la liberté dans l’œuvre de Weil, nous identifions dans ses idées sur l’obéissance une certaine parenté avec la tradition républicaine. Celle-ci relève de son opposition à la domination et à l’oppression sociale, de sa défense d’un patriotisme non idolâtrique et de ses arguments en faveur d’une citoyenneté active et agonistique. Le républicanisme de Weil critique toutefois la pensée républicaine en proposant d’en surmonter les tendances machistes ou masculinistes.
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Republicanism Recast : How the "Veil Affairs" Transformed French Republican Ideology and Public Discourse (2004–2014) / Républicanisme remanié : comment les "affaires du voile" ont transformé l'idéologie républicaine et le discours public français (2004-2014)

Vuoristo, Kaisa 26 May 2017 (has links)
Depuis la loi interdisant le port de signes religieux "ostensibles" dans les écoles publiques (2004), un changement progressif s'est opéré en France. De l'interdiction du port du foulard intégral dans l'espace public (2010) aux mesures touchant les parents d'élèves (2012) et les employées des crèches privées (2014), les femmes portant le foulard islamique ont graduellement été exclues de différents espaces publics. Ces mesures sont souvent justifiées au nom de la nécessité de défendre la République ou de revitaliser les valeurs qui la sous-tendent. À travers quels processus politiques y compris discursifs l'exclusion des femmes voilées est-elle devenue une composante de la promotion des valeurs républicaines ?Ma recherche se penche sur cette question à l'aide d'une approche conceptuelle et discursive de l'étude des idéologies politiques. Plus précisément, en ancrant mon analyse dans les discours publics entourant quatre "affaires du voile", ma recherche met en lumière la transformation graduelle du républicanisme français – une construction complexe à travers laquelle les concepts politiques acquièrent un sens. Cette analyse de l'idéologie républicaine française dans le contexte des "affaires du voile" révèle et continuité et changement. Continuité, car les anciens principes de liberté, égalité et fraternité y demeurent centraux ; et changement, car de nouveaux idéaux ont modifié la signification de son noyau conceptuel. Dans le chapitre 4, "Le foulard de l'étudiante : Le succès du sécularisme", j'analyse le début de ce processus. En examinant la controverse publique au sujet du port du foulard islamique dans les écoles publiques, je démontre comment les acteurs politiques français ont graduellement construit la question de l'égalité des sexes – qui, historiquement, a été plutôt marginale dans la pensée républicaine française – comme une valeur contiguë au principe de la laïcité, ouvrant ainsi la porte à d'autres redéfinitions. Dans le chapitre 5, "La burqa dans l'espace public : L'ordre social républicain", mon analyse démontre comment les hommes politiques et les juristes, en visant à interdire le port du voile intégral, ont revivifié et transformé la notion de l'ordre public à travers la construction d'une nouvelle définition de l'ordre social. Dès lors, le républicanisme français s'oriente vers la protection de "valeurs communes". D'un point de vue théorique, je soutiens que ce glissement implique une transformation naissante au sein même du noyau républicain : la priorisation de fraternité aux dépens de liberté et d'égalité. Le chapitre 6, "Baby-Loup et l'emploi privé : de discrimination à la cohésion sociale", et le chapitre 7, "Mères 'voilées' et sorties scolaires : une extension de la norme sociale républicaine", analysent la consolidation et les conséquences du noyau républicain transformé : la priorisation de l'intérêt public au détriment des droits et libertés individuels. Ces chapitres démontrent comment les acteurs politiques et juridiques ont appliqué ce républicanisme remanié aux nouveaux espaces et aux nouveaux groupes. Ce faisant, ils ont contribué à l'émergence et à l'enracinement d'un nouveau discours de cohésion sociale, imprégné par l'exigence de neutralité religieuse individuelle et conditionné par l'exclusion des femmes "voilées" d'une variété d'espaces publics. / Since the law prohibiting the wearing of conspicuous religious symbols in public schools (2004), a gradual development has taken place in France. From the law banning full-face covering in public space (2010) to measures concerning the parents of students (2012) and the employees of private nurseries (2014), women wearing the Islamic headscarf have step-by-step been excluded from different spheres of public life. These measures have been publicly justified by the necessity of defending the French Republic or of reinvigorating its underlying principles. Through which political including discursive processes did the public promotion of republican values come to signify the exclusion of headscarf-wearing Muslim women from public spaces?My research tackles this question by employing a conceptual and discursive approach to the study of political ideology. More specifically, by focusing on the public discourses surrounding four so-called "veil affairs," my research sheds light on the gradual transformation of French republicanism – a complex construct through which political concepts gain meaning. Examining contemporary French republicanism through the context of the "veil affairs" reveals both continuity and change. Continuity, because the age-old principles of liberty, equality, and fraternity still form its cornerstone; and change, because newer ideals have modified the meaning of its conceptual core. In Chapter 4, "The Student's Headscarf: The Success of Sexularism," I analyze the beginning of this process. By examining the public controversy surrounding the wearing of the Islamic headscarf in public schools, I show how French political elites gradually constructed the question of gender equality – which, historically, has been rather marginal in French republican thought – as a value adjacent to the principle of laïcité, thereby opening the door for further redefinitions. In Chapter 5, "The Burqa in Public Space: The Republican Social Order," my empirical analysis demonstrates that, in aiming to ban face-covering veils, French political and legal actors ended up reviving and transforming the notion of public order through the construction of a new definition of republican social order. Thus, French republicanism took an important turn towards the protection of "shared values." From a theoretical point of view, I argue that this shift implies a nascent transformation within the very core of the republican-ideological construct: the prioritization of fraternity over liberty and equality. Chapter 6, "Baby-Loup and Private Employment: From Discrimination to Social Cohesion," and Chapter 7, "'Veiled' Mothers and School Outings: Extending the Republican Social Norm," examine the consolidation and consequences of the transformed republican-ideological core: the prioritizing of the "common good" (intérêt public) over individual rights and freedoms. These chapters shed light on how political and legal actors applied the transformed republican ethos to new spheres and new groups of people. In doing so, they contributed to the emergence and entrenchment of a new discourse on social cohesion – one permeated by the requirement of individual religious neutrality and dependent on the exclusion of headscarf-wearing Muslim women from a variety of public spaces.
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La contestation internationale : les problèmes de la souveraineté et de la domination

Martin, Jean-Philippe 01 1900 (has links)
Dans ce travail, nous posons d’abord la question de la légitimité de la contestation internationale. En partant de la conception libérale de la souveraineté étatique, nous montrons que la contestation internationale pourrait être critiquée pour l’interférence qu’elle crée entre des acteurs étrangers. Pour défendre la légitimité de la contestation, nous argumentons en faveur de la position républicaine de Philip Pettit selon laquelle la souveraineté étatique ne devrait pas être comprise comme une absence d’interférence, mais plutôt comme une absence de domination. En montrant que les problèmes environnementaux peuvent être compris en tant que domination écologique, nous tentons alors de démontrer que la contestation internationale ne pose pas nécessairement problème pour la souveraineté des États, mais qu’au contraire, celle-ci peut servir protection contre d’éventuels cas de domination. Dans la seconde partie du travail, nous explorons la question de la légitimité des moyens de contestation utilisés par les activistes. En conservant les idées de Pettit concernant la domination, nous prenons toutefois nos distances par rapport à cet auteur et sa conception délibérative de la contestation. Nous amorcerons finalement la réflexion dans le but de trouver des critères pouvant légitimer certains recours à des moyens de contestation plus radicaux. Nous défendons notamment une position originale, voulant que la contestation soit comprise en continuité avec la délibération plutôt qu’en rupture avec celle-ci. / In this paper, we first study the case of international activism’s legitimacy. Accordinging to the liberal sovereignty principal, we show that it could be a problem to allow activists to protest on the international stage, as this would create a form of interference against the ones they target. But as we consider that the political pressure of interest groups is necessary to face major problems like the environmental issues, it seems important to us to advocate their work at the global level. To offer a defense of international activism, we base our position on the republican ideas of Philip Pettit for whom, political freedom would not be a non-interference, but a non-domination. After showing that some environmental issues can be understood as domination issues, we argue that international activism is not a necessarily a problem for the State’s sovereignty, but that it offers a protection against some form of ecological domination. In the second half of this paper, we study the legitimacy of the different means of pressure the activists can use to protest. As we keep the idea of freedom as non-domination, we will take our distances from Pettit’s thought of political contestatory. After criticizing the ideas of the deliberative democrats, we will initiate the reflection to find some new criterions that would legitimate some more radical means of pressure like direct actions and civil disobedience. We also offer an original thesis by suggesting that activism and deliberation should not be understood as opposites but rather as a continuum.
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Vectors of Revolution : The British Radical Community in Early Republican Paris, 1792-1794 / Vecteurs de la Révolution : la communauté radicale britannique à Paris au moment de la fondation de la république, 1792-1794

Rogers, Rachel 30 November 2012 (has links)
Des militants britanniques fondèrent un club pro-révolutionnaire à Paris à la fin de l’année 1792, au moment où leur propre gouvernement, dirigé par William Pitt le Jeune, avait proscrit tout soutien ouvert pour la Révolution française. Le club des expatriés fut créé alors à un carrefour dans la culture politique et diplomatique de la Grande-Bretagne, ainsi qu’à un stade important dans l’évolution de la Révolution française. Souvent victimes de poursuites judiciaires à la fois en Grande-Bretagne et en France, les membres du club ont été considérés comme des « hommes sans pays » par un commentateur au dix-neuvième siècle. Cependant, ces militants ne furent pas simplement des pions dans un conflit diplomatique plus large. Au sein de la jeune république, ils créèrent une communauté radicale à l’hôtel de White, lieu où des programmes politiques croisèrent des projets privés. Ce monde associatif fit partie d’un réseau plus large de réforme qui traversa la Manche. L’impact d’une tradition de « enquiry » et de « improvement », qui se développa au cours de la deuxième moitié du dix-huitième siècle, fut grand. Cette tradition poussa des membres de la communauté radicale à intervenir dans les débats révolutionnaires sur le devant de la scène publique française. Ces interventions furent aussi l’expression d’une volonté de mener à bien une réforme de la culture politique en Grande-Bretagne. Les membres de la communauté expatriée intervinrent alors au sujet de la création d’une nouvelle constitution républicaine à la fin de l’année 1792, proposant des modèles divers qui reflétaient le caractère hétérogène du club. D’autres, en tant que spectateurs, esquissèrent des témoignages pour un public britannique qui avait été trompé, à leurs yeux, par une presse ennemie de la Révolution. / British radicals established a pro-revolutionary society in Paris in the late months of 1792, at a time when their own government, under William Pitt the Younger, had proscribed all overt support for the French Revolution. The expatriate club was founded at a crossroads in British political and diplomatic culture therefore, and at a vital stage in the course of the French Revolution. Often the victims of judicial pursuit in both Britain and France, the members of the British Club have been deemed “men without countries” by one nineteenth-century commentator. Yet British radical activists in Paris were not simply pawns in a wider diplomatic struggle. In the early French republic, they founded a radical community at White’s Hotel, where political agendas intersected with private initiatives. This associational world was part of a broad network of reform stretching across the Channel. It was influenced by a tradition of enquiry and improvement which had developed in Britain during the latter half of the eighteenth century. This tradition led members of the radical community to engage with the Revolution on issues which dominated public debate in France but which also echoed their concern for the overhaul of British political culture. They intervened on the question of the foundation of a new republican constitution at the turn of 1793, providing a range of blueprints which reflected the varied nature of the club’s political character. Some also wrote eyewitness observations of the Revolution back to Britain, sketching their impressions for an audience who had, in their view, been misled by a hostile British press.
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Les représentations de la France dans l'Irlande nationaliste, de l'avènement de Parnell à la création de l'Etat Libre

Ranger, Pierre 03 December 2009 (has links)
Ma thèse de doctorat s’intéresse aux représentations de la France dans l’Irlande nationaliste de 1879 à 1921. Mon analyse évolue autour du concept d’un « mythe français » construit en grande part dans les années 1840. Ce mythe imposa l’image d’une France ennemie de l’Angleterre et conséquemment alliée de l’Irlande et des nations opprimées. Cette approche introduit une nouvelle compréhension des relations du nationalisme irlandais avec la France et son mythe ; une relation qui influença la définition d’une idéologie nationaliste et la formation d’un ensemble de représentations où la France et ses images, utilisées au sein de la rhétorique nationaliste irlandaise au cours du 19e siècle, devint un modèle ainsi qu’une source d’inspiration et de fierté. Ceci permit aux nationalistes irlandais, en particulier séparatistes, de construire une version positive de leurs revendications qui ne serait plus seulement basée sur une lutte ancestrale contre l’Angleterre. C’est ce que cette thèse expose dans le cas d’Arthur Griffith, fondateur du Sinn Féin et inspiré par l’expérience franco-irlandaise de Maud Gonne, une virulente nationaliste irlandaise. Ce travail démontre également que le « mythe français » a eut une grande influence sur les politiques du nationalisme irlandais. Il se concentre tout particulièrement sur la « politique française » de Charles Stewart Parnell durant la « Land War » puis sur celle de John Redmond dans les années 1890, sur l’intense bataille rhétorique menée après la mort de Parnell entre parnelliens et anti-parnelliens, et sur les tensions entre pro et anti-alliés au cours de la Première Guerre mondiale. / >My doctoral thesis looked at the representations of France in nationalist Ireland from 1879 until 1921. My argument is centred on the concept of a “mythe français” developed in most part in the 1840s. This myth imposed the image of France as an enemy of England, and thus an ally of Ireland and of oppressed nationalities. This approach introduces a new understanding of Irish nationalist relations with France and her myth; a relationship that influenced the definition of a nationalist ideology and the set of representations that looked at France and her images, used in nationalist rhetoric through the nineteenth century, as a model as well as a source of inspiration and pride. This allowed Irish nationalists, in particular separatists, to build a positive image for their demands, one that would not solely rely on an ancestral struggle against England. I have shown that such was the case with Arthur Griffith, founder of the Sinn Féin movement and inspired by the Franco-Irish experience of Maud Gonne, a virulent Irish activist. I have also argued that the “mythe français” had a strong impact on Irish nationalist politics. I focused on Charles Stewart Parnell’s and John Redmond’s “French” policy during the Land War and the 1890s, on the intense rhetorical battle between parnellites and anti-parnellites after the death of Parnell, and on pro- and anti-ally debates during the First World War.

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