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Les sciences sociales devraient-elles être neutres? : le rôle des chercheurs(ses) face à la normativité du discours éthique et politique, de Weber à Putnam

Daoust, Marc-Kevin 12 1900 (has links)
No description available.
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Politique et négativité: la pensée politique de Hegel et ses fondements philosophiques (depuis Iéna jusqu'en 1831)

Roviello, Anne Marie 09 1900 (has links)
Doctorat en philosophie et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Le discours politique dans Kalila et Dimna d'Ibn al-Muqaffa' / The political discourse in Kalila and Dimna of Ibn al-Muqaffaʻ

Boukhali, Lahcen 09 December 2011 (has links)
Littérature et politique, deux domaines distincts qui se retrouvent dans un seul livre ; Kalila et Dimna. Ibn al-Muqaffaʻ, à travers un style littéraire qui adopte la parole amusante qui joint l’utile à l’agréable, traite des questions politiques diverses. Notre travail consiste à dévoiler le côté politique du livre sans pour autant écarter sa dimension littéraire. Ainsi, les trois parties de cette étude ont essayé d’analyser premièrement la représentation du politique dans Kalila et Dimna qui passe par le genre de la fable qui instrumentalise les bêtes de manière particulière pour révéler la réalité du monde humain qui ressemble à celle de la jungle. Puis, deuxièmement, elle a abordé le lien existant entre le discours imaginaire et l’action politique, considérée comme la finalité des démarches entreprises dans l’exercice du pouvoir. Ainsi, nous avons traité des points liés à la conservation du pouvoir et à sa stabilisation comme nous avons évoqué le rapport entre le pouvoir et le savoir. Enfin, nous avons consacré la troisième partie à l’analyse des fondements qui servent d’assise pour l’action politique. Nous en avons étudié trois, il s’agit de la violence, de l’obéissance et de l’esprit de justice. / Literature and politics are two specific domains in one narrative: Kalila and Dimna. Ibn al-Muqaffaʻ, with a literary style that uses amusing words, necessary and pleasant all at once, raises various political questions. Our task is to unveil the political aspect of the book with much consideration for its literary aspect. Thus, this analysis is divided in three parts. In the first part, there is the representation of politics in Kalila and Dimna through a fable that portrays animals in a certain way, in order to reveal the reality in the world of humans that resembles the jungle. In the second part, there is the study of the relation between the imaginary discourse and the political action, considered as the object of any strategic use of power. Therefore, we addressed the points related to the preservation of power, and to its stabilization, as we mentioned the relation between power and knowledge. And finally, we analyzed the foundation of political action, where we observed three elements that are violence, obedience and the spirit of justice.
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Da “crise na razão” à “razão na crise”: a presença do Círculo de Viena no cenário intelectual francês da década de 1930 e o alvorecer de uma epistemologia histórica e uma história filosófica das ciências / De la “crise dans la raison” à la “raison dans la crise”: la présence du Cercle de Vienne dans le scénario intellectuel français des années 1930 e l’aube d’une épistémologie historique et une histoire philosophique des sciences

Machado, Hallhane 01 July 2016 (has links)
Submitted by Jaqueline Silva (jtas29@gmail.com) on 2016-10-18T18:57:37Z No. of bitstreams: 2 Dissertação - Hallhane Machado - 2016.pdf: 2209756 bytes, checksum: 8608379a53ecf24d5256ec218b0c4fae (MD5) license_rdf: 0 bytes, checksum: d41d8cd98f00b204e9800998ecf8427e (MD5) / Approved for entry into archive by Jaqueline Silva (jtas29@gmail.com) on 2016-10-18T18:57:54Z (GMT) No. of bitstreams: 2 Dissertação - Hallhane Machado - 2016.pdf: 2209756 bytes, checksum: 8608379a53ecf24d5256ec218b0c4fae (MD5) license_rdf: 0 bytes, checksum: d41d8cd98f00b204e9800998ecf8427e (MD5) / Made available in DSpace on 2016-10-18T18:57:54Z (GMT). No. of bitstreams: 2 Dissertação - Hallhane Machado - 2016.pdf: 2209756 bytes, checksum: 8608379a53ecf24d5256ec218b0c4fae (MD5) license_rdf: 0 bytes, checksum: d41d8cd98f00b204e9800998ecf8427e (MD5) Previous issue date: 2016-07-01 / Coordenação de Aperfeiçoamento de Pessoal de Nível Superior - CAPES / Dans les années 1930, tant les institutions que les auteurs dominants du contexte intellectuel français se sont interessés à un mouvement philosophique dont de nombreux concepts se distinguaient fortement de ceux admis par le milieu philosophique français: le Cercle de Vienne. Cet intérêt a donné lieu à des colloques ainsi qu’à des publications des traductions, des compte-rendus et présentations des théses de ce Mouvement autrichien. A la même période, émergeaient grâce à Gaston Bachelard et Alexandre Koyré une épistemologie historique et une histoire philosophique des sciences. Notre hypothése de travail dans cette étude est que de tels événements ne sont pas isolés. Le passage du Cercle de Vienne en France et les positions philosophiques bachelardiennes et koyréenne peuvent être conçues comme le résultat d’une même préoccupation : les crises des fondements de différents savoirs, les crises de la raison. Le milieu philosophique français a vu dans le Mouvement Viennois une possible solution, d’ailleurs écartée aprés examen et analyse d’auteurs comme Émile Meyerson, Jean Cavaillès, Albert Lautman, Gaston Bachelard, Alexandre Koyré et Federigo Enriques, au probléme des crises. Pour eux, la thése d’une raison catégorique et absolue était inadmissible. C’est donc au moment même où ils ont connu la proposition viennoise que Koyré e Bachelard ont élaboré une histoire philosophique et une épistémologie historique fondées sur une conception de la raison intégrant l’idée de crise. La raison n’est pas absolue, éternelle. Elle passe par des mutations, des révolutions. Les crises sont des périodes de transformations des fondements, aprés lesquelles la raison n’est pas détruite mais rénovée, transformée en un nouveau genre de raison. Koyré e Bachelard ont ainsi donné une nouvelle réponse aux crises, où les problémes de la thése autrichienne sont absents. / Nos anos 1930, instituições e autores proeminentes do contexto intelectual francês direcionaram sua atenção para um movimento filosófico que trazia em seu interior concepções muito distintas daquelas admitidas pelo meio filosófico da França: o Círculo de Viena. Realizaram congressos, publicaram traduções, resenhas e exposições das teses do Movimento austríaco. Nesse mesmo período, Gaston Bachelard e Alexandre Koyré traziam à luz uma epistemologia histórica e uma história filosófica das ciências. A hipótese sobre a qual nos debruçamos neste trabalho é a de que tais acontecimentos não estão isolados. A passagem do Círculo de Viena na França e as posturas filosóficas bachelardiana e koyreniana podem ser concebidas como frutos de uma mesma preocupação: as crises dos fundamentos de diversos saberes, as crises da razão. O meio filosófico francês viu no Movimento vienense uma possível solução ao problema das crises, que, logo após ser conhecida e analisada por autores como Émile Meyerson, Jean Cavaillès, Albert Lautman, Gaston Bachelard, Alexandre Koyré e Federigo Enriques, foi descartada. Para eles, era inadmissível uma proposta que delineasse uma concepção de razão categórica e absoluta. É nesse mesmo momento, em que se puseram a conhecer a proposta vienense, que Koyré e Bachelard elaboraram uma história filosófica e uma epistemologia histórica fundamentadas em uma concepção de razão que abarcava a ideia de crise. A razão não é absoluta, eterna, mas passa por mutações, revoluções. As crises são períodos de transformação de fundamentos, depois dos quais a razão não é destruída, mas renovada, tornando-se um novo tipo de razão. Assim, Koyré e Bachelard davam uma nova resposta às crises, onde não mais se faziam presentes os problemas da proposta austríaca.
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La littérature française dans les revues littéraires chinoises entre 1917 et 1937 / French literature in Chinese literary magazines between 1917 and 1937

Yang, Zhen 09 September 2014 (has links)
La période comprise entre 1917 et 1937 marque le début de la littérature chinoise moderne. La littérature française a participé à la construction de cette nouvelle littérature, dont la modernité réside dans la négation des valeurs littéraires et sociales chinoises classiques, dans l’ouverture aux littératures étrangères et dans l’appel au respect de l’individualité. Des écrivains chinois novateurs contestent la nécessité de la société et mettent en avant la vie intérieure dans la littérature. Ils trouvent une signification à la vie dans l’amour et dans la beauté, chacun interprétant ces notions à sa manière. Cette époque est aussi celle, en Chine, de débats littéraires. Aux écrivains individualistes s’opposent des écrivains passéistes et des écrivains engagés à gauche. La confrontation entre différentes conceptions littéraires se reflète dans la réception de la littérature française. Dans les revues littéraires chinoises, des idées opposées sont formulées à propos de Ronsard, de Montaigne et de Malherbe. Des controverses agitent les milieux littéraires autour de Molière, de Rousseau ou de Baudelaire. Les divergences sur la compréhension de la littérature française résultent du fait que les critiques et les traducteurs chinois perçoivent de manière différente la relation entre l’homme et le temps, et la relation entre l’homme et la société. L’interprétation de la littérature française par les écrivains chinois s’appuie sur des réflexions sur l’homme et sur sa situation existentielle. / The period between 1917 and 1937 marks the beginning of modern Chinese literature. French literature has contributed to the construction of Chinese new literature, the modernity of which resides in the denial of traditional Chinese literary and social values, in the opening to foreign literatures, and in the call for respect of the individuality. Chinese writers with pioneering spirit contest the necessity of the society and highlight the internal life in literature. They all consider the pursuit of love and beauty as the signification of the life. However, they interpret those notions of love and beauty in different ways. This period in China is full of literary debates. Individualistic writers are opposed to backward-looking writers and left-wing writers. The confrontation between different literary conceptions is reflected in the reception of French literature in China. In Chinese literary magazines, opposed ideas are formulated on Ronsard, on Montaigne and on Malherbe. Debates concerning Molière, Rousseau and Baudelaire arose in literary circles. The difference of opinions on French literature results from the fact that Chinese critics and translators understand in different ways the relationship between mankind, the time and the society. The interpretation of French literature by Chinese writers is based on reflection on human beings and on their existential situation.
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El Medio Ambiente y la Naturaleza como Instrumentos del Arte de Gobernar. Una Contribución al Estudio de la Razón de Estado / Environment and nature as instrument of art of governing. A contribution of study of reason of state. / L'environnement et la nature comme instruments de l'art de gouverner. Une contribution à l'étude de la raison d'État

Macías Gómez, Luis Fernando 16 June 2016 (has links)
Réfléchir à partir de la philosophie politique nous permet d’établir que la vision selon laquelle on conçoit actuellement l’environnement et la nature contribuent à modifier les conduites de la population afin de parvenir à une nouvelle façon de la gouverner. De même, les problèmes environnementaux et le changement climatique engendrent des risques pour la stabilité des États, rendant inévitable le renforcement de leur pouvoir, ce pourquoi ceux-ci invoquent la sécurité comme nécessité fondamentale pour leur conservation. On pourrait avancer que de la même manière que ce qui s’est produit au début de la modernité, lorsqu’on a découvert la nature et l’État comme entités objet d’étude avec leurs propres lois et rationalité, on repense actuellement la façon d’utiliser la nature et la problématique environnementale dérivée du changement climatique comme mécanisme de transformation des conduites et de renforcement de l’État, se manifestant maintenant dans l’idée de sécurité nationale. En procédant à une révision de la théorie de la raison d’État, de ses principaux théoriciens et des apports latino-américains à la sécurité nationale, on peut considérer qu’à partir du changement climatique et de la problématique environnementale elle permet de générer de nouvelles formes de gouverner afin de modifier les comportements de la population et par là même fortifier l’État. Ceci conduit à la nécessité de réfléchir à la nécessité de revoir les positions sur ce phénomène dans la mesure où cela peut entraîner des façons irrationnelles d’exercer le pouvoir. C’est-à-dire qu’il faut regarder la nature et l’environnement selon une perspective politique pour comprendre la portée de cette situation provenant de la manière dont on aborde actuellement la nature et l’environnement. / A reflection from the political philosophy would permit to propose that the vision as one conceive the currently the environment and the nature contribute to modify the behaviour of the population in order to achieve a new form of governance. Furthermore, the environmental problems and climate change create risks for the stability of the different states, making unavoidable the strengthening its power, when invoking its security as a necessity for its conservation.We could argue that, as it happened at the beginning of modern times, when the state and the nature were discovered as entities to study with their own laws and rationality. Currently, one is rethinking the way to use the nature and the environment’s question derivate from climate change as a mechanism to transform the behaviours and the strengthening of the state, manifested now in the idea of national security, Making a revision about the theory of national interest (raisón d’état) the main theorist and the Latin-American contribution to the national –security doctrine, one might considerate that due to climate change the environmental problem it allows to generate new forms to govern and modify the behaviours of the population whereas strengthening the state. This crates the necessity to wonder around the necessity to revise the proposals about the phenomenon, so that it could lead to irrational ways to exert the power. Thus, one shall see the nature and the environment with a political perspective in order to understand the reach from this situation derivate from the form as one address the nature and the environment nowadays. / Una reflexión desde la filosofía política, permitiría plantear que la visión como se concibe actualmente el medio ambiente y la naturaleza contribuyen a modificar las conductas de la población con el fin de lograr una nueva forma de gobernarla. Así mismo, los problemas ambientales y el cambio climático generan riesgos para la estabilidad de los Estados, haciendo inevitable el reforzamiento de su poder, para lo cual invoca la seguridad como necesidad fundamental para su conservación.Se podría plantear que al igual como ocurrió al inicio de la modernidad, cuando se descubrió la naturaleza y el Estado como entidades objeto de estudio con sus propias leyes y racionalidad, en la actualidad se está repensando la forma de utilizar la naturaleza y la problemática ambiental derivada del cambio climático, como mecanismo de transformación de las conductas y de fortalecimiento del Estado, manifestado ahora en la idea de seguridad nacional. Realizando una revisión sobre la teoría de la razón de Estado, los principales teóricos y los aportes latinoamericanos en la seguridad nacional, se puede llevar a considerar que a raíz del cambio climático y la problemática ambiental permite generar nuevas formas de gobernar para modificar los comportamientos de la población y de paso fortalecer el Estado. Esto genera la necesidad de reflexionar en torno a la necesidad de revisar los planteamientos sobre este fenómeno por cuanto ello puede conllevar a formas irracionales de ejercer el poder. Es decir hay que mirar la naturaleza y el medio ambiente en una perspectiva política para comprender el alcance de esta situación derivada de la forma como se aborda la naturaleza y el medio ambiente en la actualidad.
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Dualisme et réflexion: le passage entre théorique et pratique dans la philosophie transcendantale d'Immanuel Kant / Transition between theoretical and practical Immanuel Kant's Transcendental Philosophy

Spetschinsky, Sergueï 24 March 2012 (has links)
Le présent travail consiste en une étude de l’œuvre d'Immanuel Kant, avec pour objet la question du passage entre théorique et pratique. En étudiant méticuleusement chacune des étapes du développement de la pensée kantienne, ce travail abouti sur la mise au jour d'un principe fondamental, dit du double mouvement du dualisme et de la réflexion, d'après lequel se structure l'ensemble de la pensée kantienne, mais aussi plus généralement, la possibilité de toute philosophie transcendantale. / Doctorat en Philosophie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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La rhétorique et sa critique: à la rencontre du discours et de la liberté

Nicolas, Loïc 13 May 2011 (has links)
L’objet de cette thèse est d’engager une discussion concernant l’épistémologie de la discipline rhétorique et de formuler des propositions visant à la refonder. En partie spéculative, la réflexion que je mène à partir des travaux de Chaïm Perelman notamment, rattache cette antique discipline à la « raison pratique ». Une raison agissante qui donne l’occasion d’assumer et d’affronter l’indétermination du monde – sans pour autant faire de cette indétermination un chaos, ni en prendre ombrage pour sombrer dans le relativisme. Dans cette perspective, la rhétorique se trouve conçue comme un dispositif propre à accompagner les hommes dans le difficile exercice d’une liberté citoyenne. Une liberté au sens fort, ancrée dans la pratique du politique, telle que l’entendaient les Anciens.<p><p>Je m’efforce tout d’abord de montrer que, dès l’origine, la rhétorique a représenté une compétence nouvelle, mais aussi une occasion unique de dire, d’habiter et de séculariser le monde. Ma démarche consiste donc à réfléchir l’émergence de la rhétorique dans la Grèce ancienne. À ce titre, j’analyse la fonction politique, sociale, symbolique, attribuée à la parole dans cette Cité démocratique dont elle a accompagné l’invention. Parole qui s’est vue accorder une place inégalée :comme support et comme condition de l’action citoyenne. Pourtant, force est de constater que, malgré ce succès, la rhétorique a très vite été dénoncée comme un art de tromper, de mentir, de dissimuler ses lacunes. Des générations de philosophes, d’hommes d’Église ou de scientifiques se sont attachés à démonter son fonctionnement, sa dynamique, à décrier son enseignement et, finalement, à souhaiter son évincement. C’est pourquoi, je m’intéresse aux critiques qui ont été adressées à la parole rhétorique depuis l’Antiquité jusqu’au XIXe siècle. Par là, j’entends donner une vision nouvelle de cette antique « fonction » du langage, par-delà la synthèse de ses caricatures.<p><p>En outre, mon propos s’attache à mettre en lumière les lieux communs sur lesquels se fonde notre relation au discours. Dans une optique qui va d’Aristote à Perelman, je défends l’idée selon laquelle la rhétorique ne constitue pas (comme on pourrait le penser) une méthode pour apprendre à vivre ensemble dans la paix des mots, mais, avant tout, une façon de pratiquer la critique avec et contre l’autre :l’adversaire. Et ceci afin de prendre des décisions dans le monde contingent des affaires humaines. Or, c’est justement au titre de sa fonction agonistique que la rhétorique a perdu sa place et son sens dans nos démocraties. Face à cela, l’enjeu de mon travail est de mettre en évidence, après Perelman, l’existence d’une raison tout à la fois une et plurielle. En effet, la multiplicité des voies possibles, leur antagonisme, n’est pas le signe d’une raison anarchique et inconséquente, le signe d’une raison hantée par la déraison. Il s’agit, au contraire, d’une chance offerte à la raison de se mettre à l’épreuve et de risquer la liberté. Du reste, perdre cette dimension agonistique, la dénoncer, la condamner comme irrationnelle, ainsi que le font les théories normatives de l’argumentation, revient à manifester la coupure entre le langage et les ressources critiques de la rhétoriques qui permettent de faire de nos prises de parole un moyen et une ressource de l’émancipation.<p> / Doctorat en Langues et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Singularité des traditions et universalisme de la démocratie: étude critique, inspirée d'Eric Weil, sur l'espace négro-africain dans la "mondialisation"

Kabisa Bular Pawen, Jean-Baptiste January 1998 (has links)
Doctorat en philosophie et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Descartes et le christianisme : une philosophie en accord avec la foi ? / Descartes and Christianity : a philosophy in agreement with faith?

Chukurian, Aurélien 22 February 2017 (has links)
La thèse s’attache à mettre au jour la manière dont Descartes envisage le rapport de sa philosophie avec le christianisme, en montrant que l’articulation cartésienne de la raison et de la foi trouve son sens dans une séparation non contradictoire qui aboutit à un accord. Descartes apparaît soucieux d’instaurer des principes philosophiques novateurs qui, tout en prenant le contre-pied de ceux d’Aristote promulgués par la scolastique, s’accordent avec le christianisme.La thèse retient deux champs d’investigation pour étudier le sens d’un tel accord et le rapport au christianisme qu’il implique. D’une part, la théorie eucharistique cartésienne : Descartes élabore, à l’aune de ses propres principes physiques, deux explications du sacrement central de la foi chrétienne. Supplantant le modèle scolastique basé sur les principes aristotélico-thomistes, les explications sont destinées à se conformer aux décrets du Magistère (le concile de Trente), tout en protégeant le dogme catholique des attaques protestantes, en lui apportant un gain de rationalité. D’autre part, la morale cartésienne, tenue généralement pour absente du corpus cartésien : la thèse s’emploie à la reconstruire, par le prisme de la Correspondance et des Passions de l’âme. Nommée une « morale du contentement », de par la recherche philosophique de la vie heureuse ici-bas, la morale cartésienne se partage en deux axes : le souverain bien, résidant dans le bon usage du libre arbitre par lequel l’homme porte l’image et la ressemblance de Dieu, et la maîtrise des passions, dont la clef de voûte réside dans la passion-vertu de la générosité. Or, la morale manifeste, à un autre niveau que l’eucharistie, un effort d’articulation avec le christianisme qui se cristallise notamment dans plusieurs points forts, analysés par la thèse : la conception cartésienne de la providence, dans sa dimension générale et particulière, qui engage la soumission libre et joyeuse du sujet, illustrant une expérience proprement religieuse ; l’étendue de l’univers qui révoque l’anthropocentrisme tout en célébrant la gloire de Dieu ; l’immortalité de l’âme, ouvrant vers une autre vie, tout en étant dirigée vers la valorisation de la vie ici-bas ; l’image de Dieu qui rayonne dans le bon usage du libre arbitre, seule source d’une juste estime de soi ; la passion vertu de la générosité qui, incitant à préférer les autres à soi dans un amour d’amitié, peut tenir lieu de transposition philosophique de la charité chrétienne.Ainsi eucharistie et morale traduisent-elles deux grandes significations de l’accord, reflétant deux modalités d’articulation entre la philosophie cartésienne et le christianisme : d’un côté, la recherche d’une conformité au dogme ; de l’autre, la philosophie, se faisant plus ambitieuse, donne une compréhension du christianisme à partir de la manière dont elle interprète, selon ses propres présupposés, certains éléments partagés par la raison et la foi (Dieu et ses attributs, immortalité de l’âme, rapport à l’autre). A ce titre, la thèse entend renouveler les études sur la « pensée religieuse » de Descartes : le grand mérite de la pensée cartésienne est de mettre en oeuvre, sur la base d’une séparation préalable entre raison et foi, un accord qui ne se joue pas dans le même sens, tout en veillant à ne jamais outrepasser son domaine, en n’envisageant ni le salut ni la grâce, laissés à la théologie. / The thesis brings into light the manner in which Descartes considers the relationship between his philosophy and Christianity through showing that the Cartesian articulation of reason and faith finds its meaning in a non-contradictory separation which leads to an agreement. When analysing his work, Descartes appears as a philosopher who looks after to establish new concepts which conciliate with Christianity.The thesis focuses two fields of investigation to study the meaning of such an agreement and the relationship to Christianity that it involves. On one hand, there is the Cartesian Eucharistic theory: Descartes elaborates, in the light of his own physical principles, two explanations of the central sacrament of the Christian faith. The thesis points out the original purpose of the explanations. In brief, they are not only intended to supplant the scholastic model based on the Aristotelian principles but also to conform to the decrees of the Magisterium (the Council of Trent), amid protecting the Catholic dogma from Protestant attacks, bringing it a gain of rationality. On the other hand, there is the Cartesian morality, which is considered traditionally as absent of the Cartesian corpus. The thesis reconstructs the Cartesian moral theory using the Correspondence and Passions of the soul. Described as a "moral of contentment", due to the Philosophical research of “the happy life” here below, the Cartesian moral theory is divided into two axes. The first being the Sovereign Good, which consists in the right use of free will, and the second being the mastery of passions, where the keystone is the passion-virtue of generosity. The Cartesian moral theory manifests an effort to articulate with Christianity, which is illustrated in particular in several strong points which are analysed by the thesis: the Cartesian conception of providence in its general and particular dimension, and how it implies the free and joyful submission of the subject; the extent of the universe, which revokes anthropocentrism while celebrating the glory of God; the topic of the immortality of the soul, which opens up another life while valorising the current life; the image of God, which shines in the right use of free will, only source of the self-esteem; the passion of generosity, which incites one to prefer other people rather than the self in a love of friendship and can be a philosophical transposition of Christian charity.Thus Eucharist and moral translate two great meanings of the agreement, reflecting two modalitiesof articulation between Cartesian philosophy and Christianity. From one side, the search for conformity with dogma. From the other, philosophy, becoming more ambitious over time, gives an understanding of Christianity based on its own interpretation of some elements shared by reason and faith (God and his attributes, immortality of soul, relationship to other). For this reason, the thesis intends to renew the studies on the Descartes' religious thought: the great merit of Cartesian thought is to institute, on the basis of a prior separation between reason and faith, an agreement which has a variable meaning, while taking care not to go beyond his domain, Descartes giving up the salvation and the grace to theology.

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