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Mariages mixtes afro-québécois de la ville de Québec à la fin du XXe siècle : les défis relevés

Ayeva, Tchrou 16 April 2018 (has links)
Les mariages dits mixtes ont connu et rencontrent encore de nos jours, des points d'achoppement. Même si depuis les années 2000, 88% des Canadiens étaient favorables aux unions entre des Blancs et des Noirs, encore trop souvent c'est un regard méprisant qui est posé sur ces couples mixtes que certains qualifient d'atypiques. Ce mémoire s'intéresse au parcours de gens qui ont choisi de s'unir à une personne dont la peau est d'une autre couleur, plus spécifiquement aux couples qui comptent un homme noir de l'Afrique de l'ouest et une femme blanche du Québec. Les sentiments des personnes, mais aussi les réactions des proches sont pris en compte pour explorer les stratégies qui ont permis que le couple dure dans le temps.
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Instrument de mesure des attitudes et des croyances stigmatisantes des professionnels de la santé du Québec envers la clientèle autochtone : une étude de validation

Collerette, Caroline 27 March 2023 (has links)
INTRODUCTION. Malgré que les populations autochtones soient minoritaires au Canada, elles sont surreprésentées dans les problématiques de santé. Leurs expériences dans le système de soins de santé sont parfois teintées de stigmatisation, de discrimination et de racisme, ce qui amène les Autochtones à sous-utiliser les services de santé et augmente, par le fait même, les disparités existantes. Or, on constate un décalage important entre la perception des professionnels de santé quant à leur prestation de soins et les expériences de soins de la patientèle autochtone. Cette étude vise à mener les premières étapes d'évaluation des propriétés psychométriques de l'instrument « Stigmatisation envers les Autochtones en milieux de soins ». MÉTHODE. Un devis descriptif transversal réalisé auprès d'un échantillon d'infirmières constitué par choix raisonné (n=149) a été utilisé. L'analyse factorielle exploratoire a permis d'évaluer la validité de construit et d'explorer la structure factorielle de l'instrument de mesure. Des corrélations avec l'Échelle M-Patas ont permis d'évaluer la validité convergente. La validité de critère concomitante a été évaluée par des comparaisons de moyennes pour le score total et chacune des composantes selon deux groupes (discrimination : oui vs. non). L'alpha de Cronbach a permis d'estimer la fiabilité de l'instrument. RÉSULTATS. L'analyse factorielle a révélé une structure à 17 items répartis en 5 facteurs qui expliquent 66.87% de la variance totale. Les corrélations avec l'Échelle M-Patas se sont révélées faibles et ne permettant pas d'établir la validité convergente avec l'instrument en développement. La validité liée au critère « discrimination » est établie uniquement pour un facteur, la composante cognitive envers la personne. L'estimation de la cohérence interne a permis d'établir la fiabilité de l'instrument, les alphas de Cronbach varient de satisfaisant (0,671) à excellent (0,845). L'alpha pour l'instrument total indique un excellent degré d'homogénéité (0,870). CONCLUSION. L'instrument « Stigmatisation envers les Autochtones en milieux de soins » est fiable et la validité de contenu ainsi que de construit a été démontré. Toutefois, d'autres études de validation devront être effectuées afin de raffiner l'instrument. / INTRODUCTION. Despite the fact that Indigenous populations are a minority in Canada, they are over-represented in health issues. Their experiences in the health care system are sometimes tinged with stigma, discrimination, and racism, which leads them to underutilize health services and there by increases existing disparities. There is a significant gap between health professionals' perceptions of their services and the care experiences of Indigenous clients. The purpose of this study is to conduct the first steps in evaluating the psychometric properties of the "Stigma towards Aboriginal people in health care settings" instrument. METHODS. A cross-sectional descriptive design was used to assess the psychometric properties of the scale. To assess construct validity, we used a reasoned choice sample (n=149) of nurses. The exploratory factor analysis made it possible to explore the structural factors of the scale of measurement. correlations with a similar scale, the M-Patas Scale, have been used to assess the convergent validity of the scale. The Cronbach alpha was used to estimate the reliability of the scale. RESULTS. Factor analysis revealed a 5-factor structure representing 66.87% of the explained variance. For a final solution of 17 items. The correlations with the M-Patas Scale were weak and did not allow for convergent validity between the two scales. The validity of the "discrimination" criterion has been solely established for the cognitive components towards the person. The internal consistency method has made it possible to establish the reliability of the scale, the Cronbach alpha ranges from satisfactory (0,671) to excellent (0,845). The alpha for the total scale indicates an excellent degree of homogeneity (0.870). CONCLUSION. The "Stigma towards Aboriginal people in health care settings" instrument is reliable and its content and construct validity has been demonstrated. However, further validation studies are required to refine the "Stigma towards Aboriginal people in health care settings" instrument.
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L'Aldeia Multiétnica : un lieu de rencontres et de transformations pour les peuples autochtones et non autochtones au Brésil]

Tremblay, Léane 07 June 2018 (has links)
À partir d'un terrain ethnographique réalisé en 2016 dans la région de la Chapada dos Veadeiros, ce mémoire analyse les dimensions rituelles, politiques et identitaires de l’Aldeia Multietnica. Cet événement existe depuis 10 ans et rassemble chaque année plusieurs peuples autochtones du Brésil ainsi que des non-Autochtones. Il s’insère dans l’Encontro de Culturas Traditionais da Chapada dos Veadeiros qui vise à promouvoir les cultures traditionnelles du pays. Mon analyse montre que cet événement rituel est, sur le court comme sur le long terme, tant un point de rencontre politique et un vecteur de construction et de valorisation identitaires pour les communautés qui y participent qu’un outil de conscientisation et de mobilisation pour les participants non-Autochtones. Dans ce mémoire, j'interroge ainsi les trois grandes dimensions de cet événement rituel, à savoir les conversations et les relations qu'il rend possibles, mais aussi les transformations à la fois individuelles et collectives qu'il génère. / A partir duma pesquisa do campo realizada em 2016 na região da Chapada dos Veadeiros, esta dissertação de mestrado analisa as dimensões rituais, políticas e identitárias da Aldeia Multiétnica. Esse evento ocorre anualmente há 10 anos e reúne diversos povos indígenas do Brasil e também não-indígena. Ele faz parte do Encontro de Culturas Traditionais da Chapada dos Veadeiros, o qual promove as culturas traditionais do país. A presente análise mostra que esse ritual da Aldeia é, a curto e longo prazo, um ponto de encontros políticos e um veículo de construção e de valorização da identidade para as comunidades participantes. O evento proporciona também uma conscientização e uma mobilização dos não-indígenas. Nesta dissertação, abordamos três áreas de análise para esse ritual: as conversações que tornam possível a realização do evento, as relações entre e dentro dos diferentes grupos de pessoas e as transformações individuais e coletivas dos participantes.
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Les dimensions silencieuses de l'acceptabilité sociale en contexte autochtone

Fortin, Julie 07 May 2022 (has links)
Cette thèse propose une analyse des dimensions silencieuses de l'acceptabilité sociale en contexte autochtone, qui peuvent limiter la capacité de délibération et de négociation des communautés. Du point de vue de l'industrie, la notion de « licence sociale pour opérer » sert à légitimer les projets en mettant de l'avant des valeurs de dialogue et de consensus. Or, malgré les avancées importantes qui découlent de l'adoption de normes internationales en matière de responsabilité sociale, le respect des engagements fait parfois défaut, particulièrement dans le cas des compagnies d'exploration juniors. En effet, la précarité de ces compagnies, le fait qu'elles soient moins scrutées que leurs homologues bien établies et leur besoin d'obtenir rapidement le soutien de la population pour convaincre les investisseurs, causent une pression importante sur les communautés locales et placent ces-dernières dans une position de vulnérabilité, surtout si elles disposent de ressources limitées. Par ailleurs, le partage de bénéfices avec les communautés et le financement d'infrastructures, en palliant les lacunes de l'État, engendrent une relation de dépendance économique et contribuent à la détérioration du tissu social des communautés. Enfin, malgré la promotion du dialogue, tant par l'État que par l'industrie, les membres des communautés qui veulent participer aux négociations doivent adopter le discours corporatif, une exigence qui a pour effet d'exclure certains thèmes et individus des discussions, tels que les femmes, les jeunes et les personnes ayant un mode de vie plus traditionnel. Dans le champ des relations publiques, malgré la prolifération de modèles théoriques axés sur le dialogue, aucun d'entre eux ne permet de bien saisir les relations de pouvoir asymétriques entre les acteurs impliqués dans ces processus de façon réaliste et empirique, du point de vue des publics. Notre recherche vise à combler cette lacune, en proposant trois idéaux-types relationnels qui caractérisent les rapports entre les communautés autochtones et les compagnies minières. De façon plus précise, l'objectif général de cette thèse consiste à comprendre comment, dans le cadre des projets miniers en phase d'exploration, la capacité de négociation et de délibération des communautés autochtones est influencée par les relations de pouvoir entre les acteurs, les perceptions du projet, les émotions qu'il engendre, de même que ses impacts sur la cohésion sociale. Ces éléments sont caractérisés comme des dimensions silencieuses de l'acceptabilité sociale en contexte autochtone. Cette recherche adopte la posture épistémologique du pragmatisme critique, inspiré de la philosophie sociale de Dewey. Cette posture vise d'une part à mettre en relief les relations de pouvoir qui limitent la capacité d'expression et d'émancipation des individus, et d'autre part à restituer leur expérience vécue, afin de nourrir la réflexion critique et de soutenir leur capacité démocratique. Dans cette optique, notre perspective théorique se déploie sur trois axes. Le premier, ancré dans les approches socioculturelles en relations publiques, nous permet d'analyser les « registres silencieux » du pouvoir déployés par l'industrie minière pour assurer sa légitimité, notamment les campagnes de lobbyisme et les programmes de responsabilité sociale. Le deuxième axe nous permet de faire une analyse sociohistorique en abordant les politiques coloniales au Canada, de même que les stratégies d'adaptation, de résistance et de résilience mises en place par les Autochtones. Enfin, le troisième axe, davantage ancré en psychologie sociale et en anthropologie, porte sur les émotions, la façon dont elles sont influencées par la culture et par les bouleversements environnementaux, de même que sur leurs différentes modalités d'expression en contexte autochtone. Dans une perspective de décolonisation de la recherche, notre cadre théorique mobilise les travaux de nombreux chercheurs autochtones dans des disciplines variées telles que la psychologie, le travail social, l'anthropologie, les études autochtones, les sciences de l'environnement et la géographie culturelle. Cette thèse s'appuie sur deux études de cas, soit la communauté crie de Nemaska et le village inuit d'Aupaluk. En collaboration avec les organisations locales, les données ont été recueillies à l'aide d'entretiens semi-dirigés, d'observation participante, d'un sondage, d'un groupe de discussion et d'analyses documentaires. Une analyse typologique nous a permis d'inscrire les données recueillies dans le contexte historique, structurel et social plus large desquelles elles sont issues et d'identifier trois idéaux-types de rapports entre les compagnies minières et les communautés autochtones : l'union forcée, le bienfaiteur et la reprise de contrôle. Ces trois idéaux-types relationnels viennent combler un manque dans la littérature sur l'acceptabilité sociale et sur les approches dialogiques en relations publiques et présentent un portrait plus complexe et nuancé des rapports entre les communautés autochtones et l'industrie minière. Enfin, ces trois idéaux-types constituent des grilles d'analyse permettant de juger de la nature du consentement d'une communauté à l'égard d'un projet, une dimension centrale à l'acceptabilité sociale. / This thesis proposes an analysis of the silent dimensions of social acceptability in an indigenous context, which can limit the communities' capacity for deliberation and negotiation. From an industry perspective, the notion of "social license to operate" is used to legitimize projects by promoting notions of dialogue and consensus. However, despite the significant advances that have been made through the adoption of international standards on social responsibility, compliance with commitments is sometimes lacking, particularly in the case of junior exploration companies. Indeed, the precariousness of these companies, the fact that they are less scrutinized than their well-established counterparts, and their need to quickly gain public support in order to convince investors, cause significant pressure on local communities and place them in a vulnerable position, especially if they have limited resources. Furthermore, profit sharing with communities and financing of infrastructure, by compensating for the shortcomings of the state, creates a relationship of economic dependence and contributes to the deterioration of the social fabric of communities. Finally, despite the promotion of dialogue by both government and industry, community members who want to participate in the negotiations must adopt the corporate discourse, a requirement that has the effect of excluding certain issues and individuals from the discussions, such as women, youth and people with more traditional lifestyles. In the field of public relations, despite the proliferation of dialogue-based theoretical models, none of them adequately capture the asymmetrical power relations between actors in a realistic and empirical way, from the perspective of the publics. Our research aims to fill this gap by proposing three ideal-types that illustrate the relationships between Indigenous communities and mining companies. More specifically, the overall objective of this thesis is to understand how, in the context of mining projects in the exploration phase, the negotiation and deliberation capacity of indigenous communities is influenced by the power relations between actors, the perception of the project, the emotions generated, as well as the impacts of the project on social cohesion. These elements are characterized as silent dimensions of social acceptability in an indigenous context. This research is in line with the epistemological posture of critical pragmatism, inspired by Dewey's social philosophy. This posture aims on the one hand to highlight the power relations that limit the capacity of expression and emancipation of individuals, and on the other hand to restore their lived experience, with a view to nourishing critical reflection and supporting their democratic capacity. In this perspective, our theoretical perspective is deployed on three axes. The first, rooted in socio-cultural approaches to public relations, allows us to analyze the "silent registers" of power deployed by the mining industry to ensure its legitimacy, notably lobbying campaigns and social responsibility programs. The second axis allows us to make a socio-historical analysis by addressing colonial policies in Canada, as well as the strategies of adaptation, resistance and resilience put in place by Indigenous peoples. Finally, the third axis, more rooted in social psychology and anthropology, deals with emotions, how they are influenced by culture and environmental upheavals, as well as their different modes of expression in an indigenous context. From the perspective of decolonizing research, our theoretical framework mobilizes the work of many Indigenous scholars in a variety of disciplines such as psychology, social work, anthropology, Native studies, environmental sciences and cultural geography. This thesis consists of two case studies, the Cree community of Nemaska and the Inuit village of Aupaluk. In collaboration with local organizations, data was collected through semi-structured interviews, participant observation, a survey, a focus group and document analysis. A typological analysis allowed us to situate the data collected within the broader historical, structural and social context from which it emerged and to identify three ideal-types of relationships between mining companies and indigenous communities: forced union, benefactor and control shift. These three relational ideal-types fill a gap in the literature on social acceptability and dialogical approaches to public relations and present a more complex and nuanced picture of the relationships between indigenous communities and the mining industry. Finally, these three ideal-types provide analytical grids for judging the nature of a community's consent to a project, a central dimension of social acceptability.
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Terre de parole, Terre de partage? : regard anthropologique sur les relations interethniques dans les bars et nakamals de Nouméa (Nouvelle-Calédonie)

Poulin, Jean-Félix 18 October 2019 (has links)
L’objectif de ce mémoire est de décrire et analyser les dynamiques sociales à l’oeuvre dans deux types de lieux importants de la sociabilité de Nouméa, en Nouvelle-Calédonie, les bars et boîtes de nuit ainsi que les nakamals (bars à kava), en tenant compte du contexte sociopolitique global dans lequel elles s’inscrivent. Ne pouvant pas couvrir l’ensemble des bars, boîtes de nuit et nakamals de Nouméa, la recherche porte particulièrement sur douze lieux, six bars et boîtes de nuit ainsi que six nakamals, situés dans quatre différentes régions de la ville. L’analyse de certaines « situations sociales » révélatrices observées dans ces lieux démontre que le type d’espace dans lequel se déroulent les situations, ainsi que les substances qu’on y consomme, influencent les types de rapports sociaux qui y prennent place. La recherche révèle ainsi que les nakamals sont les lieux les plus susceptibles d’être la scène de différentes formes de réconciliation entre membres de communautés ethniques différentes, alors que dans les bars et boîtes de nuit, les relations interethniques sont généralement plus tendues, voire conflictuelles, ce qui participe au maintien d’un sentiment d’insécurité. Mots-clés : Nouvelle-Calédonie, ethnicité, Kanak, Zoreille, Caldoche, Nouméa, milieu urbain, bar, boîte de nuit, nakamal, kava, insécurité, réconciliation. / The purpose of this thesis is to describe and analyze the social dynamics at work in two types of important places of sociability, bars and nightclubs as well as nakamals, in Nouméa, New Caledonia, taking into account the overall socio-political context in which they take place. Not being able to cover all the bars, clubs and nakamals (kava bars) of Nouméa, the research focuses on 12 places, 6 bars and nightclubs and 6 nakamals, located in 4 different areas of the city. The analysis of certain revealing “social situations” observed in these places shows that the type of space in which the situations take place, as well as the substances that are consumed therein, influence the types of social relations that take place. Research thus reveals that nakamals are the most likely places to stage different forms of reconciliation between members of different ethnic communities, whereas in bars and nightclubs, interethnic relations are rather tense, if not conflictual, which contributes to maintain a feeling of insecurity. Keywords: New Caledonia, ethnicity, Kanak, Zoreille, Caldoche, Nouméa, urban setting, bar, nightclub, nakamal, kava, insecurity, reconciliation.
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Les droits ancestraux des Innus : reconnaissance et contestation : analyse des discours sur l'altérité déployés lors d'une controverse à propos de négociations territoriales

Cook, Mathieu 24 April 2018 (has links)
Cette thèse s'intéresse à la controverse entourant les négociations territoriales entre quatre communautés innues du Québec (Mashteuiatsh, Essipit, Pessamit, Nutashkuan), le gouvernement du Québec et le gouvernement du Canada. Celle-ci a donné lieu à une commission parlementaire à l'hiver 2003. En nous inspirant entre autres de principes méthodologiques tirés de l'anthropologie interprétative, nous avons effectué une analyse de discours sur les mémoires remis lors de cette commission parlementaire. Les données textuelles tirées des mémoires ont aussi été mises en relation avec celles tirées d'autres écrits afin de décrire le contexte discursif dans lequel a évolué la commission. Plus précisément, cette étude traite des modes de symbolisation de l'altérité qui ont été déployés par les acteurs au moment de la controverse. Nous procédons d'abord à des observations sur les aspects performatifs de la présentation de soi, laquelle est déployée par les acteurs lorsqu'ils se prononcent publiquement sur la reconnaissance des droits ancestraux. Nous nous intéressons ensuite aux discours que les acteurs tiennent à propos des identités collectives (leur identité, celle des autres) ainsi que sur les relations entre groupes. Trois niveaux de discussion peuvent être identifiés à cet effet dans les contributions discursives de ces acteurs. Un premier a trait à l'identité même des protagonistes et donne lieu à des conceptions divergentes des différences/similitudes entre les autochtones et les allochtones. Un second niveau concerne l'organisation des rapports politiques entre groupes et implique notamment le gouvernement canadien, le gouvernement québécois et les éventuels gouvernements innus. Le troisième niveau de discussion est relatif aux caractéristiques des rapports sociaux tels qu'ils prennent forme dans le concret des interactions entre membres de collectivités différentes.
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Le bassin du fleuve Sénégal : vers une gestion participative? : implication des populations dans la gestion des ressources du bassin et évolution des relations entre riverains

Auclair, Audrey 19 April 2018 (has links)
Après l’instauration de l’Organisation de Mise en Valeur du fleuve Sénégal (OMVS) en 1972, d’ambitieux projets d’aménagements hydroagricoles furent réalisés en réponse aux sécheresses consécutives et à une pression démographique accrue. Ces mutations, qui visaient l’intensification de la production agricole dans le bassin, auraient dû répondre aux besoins des populations locales, mais eurent comme corollaire le bouleversement des modes de subsistance traditionnels et du fragile équilibre séculaire s’étant instauré entre agriculteurs, pasteurs et pêcheurs. La mise au ban forcée d’un savoir ancestral et l’accroissement des inégalités socioéconomiques constituèrent rapidement un terreau fertile à la montée des tensions, qui culminèrent avec le conflit sénégalo-mauritanien de 1989. En réponse aux vives critiques reçues, l’OMVS tenta de pallier ces lacunes en adoptant une tangente participative au tournant des années 2000. Le présent mémoire s’intéresse à cette démarche inclusive et vise à identifier les impacts d’une telle approche sur les relations entre communautés riveraines.--Résumé de l'éditeur.
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Étranger chez soi : le syndrome de l'imposteur culturel chez les Canadiens de deuxième génération et Canadiens d'origines mixtes

Munkurize, Shella 13 February 2023 (has links)
Cette présente recherche introduit le syndrome de l'imposteur culturel (CISS, 2021), une adaptation du phénomène de l'imposteur initialement développé par Clances et Imes (1978), au contexte culturel (Clances & Imes, 1978). Les Canadiens de deuxième génération et les Canadiens d'origines mixtes peuvent se sentir comme des imposteurs au sein de leur(s) propre culture(s) d'origine, lorsqu'ils sentent ne pas avoir suffisamment de connaissances, d'aptitudes et/ou de compétences culturelles (compétence culturelle, LaFromboise et al., 1993). En plus de devoir apprendre la culture dominante, ces individus doivent également apprendre et conserver leur(s) culture(s) d'origine (Kim et Alamilla, 2017 ; Berry et al., 2006). En ne vivant pas dans leur pays d'origine, les individus multiculturels ne suivent pas un processus de socialisation culturelle traditionnel (contact direct et constant avec leur culture d'origine), ce qui rend cet apprentissage d'autant plus complexe (Ferguson et al., 2016). Ces derniers sont également plus susceptibles d'être confrontés à la discrimination et au rejet des membres de leurs deux groupes culturels (majorité et origine), ce qui est connu pour avoir un impact négatif sur leur bien-être (Campion, 2019, Lui et Quezada, 2019). En explorant l'expérience multiculturelle des Canadiens de deuxième génération et d'origine mixte, cette étude cherche à examiner comment l'implication culturelle et les expériences de discrimination prédisent le syndrome de l'imposteur culturel de ces derniers. Les résultats ont démontrés qu'une faible implication culturelle ainsi que la discrimination sont des prédicteurs du syndrome de l'imposteur culturel. Le syndrome de l'imposteur culturel aurait un effet médiateur sur la relation entre l'implication culturelle et le bien-être, ainsi que la discrimination et le bien-être. Finalement, la discrimination n'aurait aucun effet modérateur sur la relation médiatrice entre l'implication culturelle, le syndrome de l'imposteur culturel et le bien-être. Notre recherche rejoint les multiples autres études qui réitèrent l'importance du processus de l'enculturation sur le développement et le bien-être des individus multiculturels. / This research introduces the cultural impostor syndrome (CISS, 2021), an adaptation of the impostor phenomenon originally developed by Clances and Imes (1978), to the cultural context (Clances & Imes, 1978). Second-generation Canadians and Canadians of mixed origins may feel like imposters within their own culture(s) of origin, when they feel they lack sufficient knowledge, skills and/or or cultural competence (cultural competence, LaFromboise et al., 1993). In addition to having to learn the dominant culture, these individuals must also learn and maintain their culture(s) of origin (Kim and Alamilla, 2017; Berry et al., 2006). By not living in their country of origin, multicultural individuals do not follow a traditional process of cultural socialization (direct and constant contact with their culture of origin), which makes the task of learning about their culture all the more complex (Ferguson et al., 2016). The latter are also more likely to face discrimination and rejection from members of their two cultural groups (majority and origin), which is known to have a negative impact on their well-being (Campion, 2019, Lui et Quezada, 2019). By exploring the multicultural experience of second-generation and mixed-origin Canadians, this study seeks to examine how cultural involvement and experiences of discrimination predict the latter's cultural impostor syndrome. The results demonstrated that low cultural involvement as well as discrimination are predictors of the cultural impostor syndrome. The cultural impostor syndrome has a mediating effect on the relationship between cultural involvement and well-being, as well as discrimination and well-being. Finally, discrimination has no moderating effect on the mediating relationship between cultural involvement, cultural impostor syndrome and well-being. It is concluded that second-generation Canadians and Canadians of mixed origins face challenges specific to their multicultural experience, which can create in them the feeling of being impostors within their cultural group(s) of origin. While research on multicultural individuals is very often centered on their adaptation to the dominant culture (acculturation), our research joins the many other studies that reiterate the importance of the process of enculturation on development and well-being of multicultural individuals.
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Les rapports interethniques et interconfessionnels à la fin du XIXe siècle et au début du XXe : le cas da la Basse-Lièvre / Cas de la Basse-Lièvre

Lapointe, Pierre-Louis 24 April 2018 (has links)
Cette étude entend éclairer un problème contemporain : la résistance de Buckingham aux « diktats » de la Loi 101 au nom d'un canadianisme bilingue et biculturel, qui concorde mal avec la réalité actuelle de la ville, canadienne-française à plus de 85%. L'éclairage proposé est à deux dimensions : une reconstitution historique des relations interethniques et interconfessionnelles dans le Buckingham du XIXe siècle et des débuts du XXe ; une explication par la caractère «social» des groupes ethniques en présence. Un survol de l'évolution démographique et de l'économie de la Basse-Lièvre dans l'optique de la théorie des staples montre d'abord deux économies parallèles, l'agroforestière et l'agro-minière, qui rivalisent pour l'espace et la main-d'oeuvre. L'histoire du monopole de la famille Maclaren sur l'industrie forestière et du conflit ouvrier de 1906 met particulièrement en évidence comment les Canadiens français furent victimes d'un système qui était à l'avantage des Anglo-protestants. Une typologie des caractères «sociaux», empruntée à la littérature socio-anthropologique, et une analyse quantitative des mariages exogames dans la Basse-Lièvre au XIXe siècle servent de base au diagnostic général de l'étude. L'identité bonententiste à Buckingham est le fait de l'élite exogame, mais elle reflète surtout le caractère canadien français, allergique au conflit, qui s'est imposé aux dépens du caractère agressif de l'Irlandais, en nette régression démographique. La démonstration débouche sur une description structurale et événementielle des rapports interethniques et interconfessionnels, sur le territoire d'abord, puis dans les institutions religieuses et scolaires, ainsi que dans la vie associative. Dans le Buckingham de jadis, ce n'était pas le brassage ethnique et confessionnel qui remportait, mais son contraire, la segmentation spatiale et institutionnelle. Les tensions et rivalités interethniques étaient très importantes. En définitive, on constate que l'utopie bonententiste va à l'encontre du vécu historique des Canadiens français de la Basse-Lièvre. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
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La violence domestique envers les femmes au Mexique : une analyse multidimensionnelle et intersectionnelle

Valle-Fajer, Minea 03 1900 (has links)
En s’inscrivant dans la perspective du féminisme intersectionnelle et en mobilisant des méthodes mixtes, cette recherche tente de mieux comprendre la violence domestique envers les femmes au Mexique, à la fois à travers une analyse du discours des féministes mexicaines et d’une analyse statistique multidimensionnelle de données d’enquête identifiant les facteurs institutionnels, économiques et socioculturels associés au risque de vivre de la violence domestique. Cette thèse se démarque des réflexions féministes traditionnelles faites au Mexique puisqu’elle approche les rapports de genre en lien avec d’autres systèmes d’oppression et de subordination, fondés notamment sur les rapports de classe et l’ethnicité. Ainsi, elle appréhende la violence faite aux femmes en lien avec le patriarcat, sans réduire ce dernier à quelques indicateurs sociodémographiques et comportementaux mesurés au niveau individuel, mais en tenant compte du contexte d’inégalité de genre au niveau régional. Ce faisant, la recherche tente de réconcilier les deux grandes perspectives théoriques qui expliquent la violence conjugale, soit les approches de la violence familiale (qui s’attardent à des facteurs au niveau microsocial) et les approches féministes (qui mettent l’accent sur la structure patriarcale, c’est-à-dire le contexte plus large des inégalités de genre). Les résultats des entretiens réalisés avec des féministes représentant les trois branches du féminisme mexicain (féminisme hégémonique, populaire et autochtone) ont révélé les fractures existantes à l’intérieur du mouvement féministe au Mexique (antagonisme entre l’institutionnalisation et l’autonomie du mouvement féministe). De façon générale, l’analyse des entretiens a montré que l’engagement des féministes envers la cause des femmes est en accord avec les «idéaux types» des trois branches du féminisme mexicain. Les féministes hégémoniques mettent surtout l’accent sur la structure patriarcale de la société mexicaine et sur les inégalités de genre lorsqu’il s’agit de trouver des causes à la violence faite aux femmes. Pour les féministes du secteur populaire, la violence faite aux femmes s’explique autant par les inégalités de genre, que par les effets du système économique capitaliste. Le discours des femmes autochtones semble, quant à lui, tenir davantage compte de l’articulation des rapports de genre, des rapports ethniques, ainsi que des rapports socio-économiques. Néanmoins, nous constatons que les féministes de la branche hégémonique et populaire semblent de plus en plus sensibles à l’entrecroisement de systèmes de domination et d’oppression. Par ailleurs, l’analyse multiniveau effectuée à partir des données de l’Enquête nationale portant sur la dynamique des relations dans les ménages (2006), a révélé plusieurs résultats importants qui méritent d’être soulignés. D’abord on constate que les différences de prévalence des violences entre les municipalités mexicaines sont en grande partie expliquées par leur composition sociale, c’est-à-dire par des caractéristiques des femmes et de leur couple (niveau micro), plutôt que par des différences entre le niveau des inégalités de genre dans les municipalités mexicaines mesurées par l’ISDH (Indice Sexospécifique du Développement Humain). Les résultats des analyses montrent que les femmes autochtones ont en général des taux de violences moins élevés que les femmes métisses (groupe majoritaire). Enfin, en ce qui a trait à la relation entre le contexte d’inégalité de genre et la violence conjugale, les résultats suggèrent que plus l’ISDH d’une municipalité est élevée, plus il y a de femmes qui subissent les formes de violences. Cela va à l’encontre des postulats habituels des théories féministes et suggèrent que les progrès récents de la situation de la femme en matière de santé, d’éducation et de revenu n’ont pas bouleversé les rapports de genre encore très patriarcales qui continuent à privilégier la suprématie des hommes (Casique, 2004). / By adopting the intersectional feminist approach and mobilizing mixed methods, this research seeks to better understand partner violence in Mexico, both through a discourse analysis of the Mexican feminist movement and a quantitative multidimensional level of analysis by identifying the institutional, economic and socio-cultural factors associated with the risk of experiencing domestic violence. This research differs from the traditional feminist reflections made in Mexico because it takes into consideration gender inequality in interaction with other systems of oppression and subordination, mainly based on social class and ethnicity. Thus, it captures partner violence in relation to patriarchy, without reducing it to sociodemographic and behavioral indicators measured at the individual level, but by taking into account the structural context of gender inequality at the regional level. By integrating individual and contextual factors, this research attempts to reconcile the two major theoretical perspectives that explain partner violence, which are the family violence approach (that linger to factors at the micro level) and feminist approaches (which focus on the patriarchal structure, in other terms the broader context of gender inequality). The results of the discursive analysis from the interviews with the feminists representing all three branches of the Mexican feminism (hegemonic, popular and indigenous feminism) revealed existing fractures within the feminist movement in Mexico (antagonism between institutionalization and autonomy of the feminist movement). In general, this analysis showed that the feminists’ gender struggle and their demands are consistent with the "ideal types" of the three branches of the Mexican feminism. Hegemonic feminism focuses mainly on the patriarchal structure of Mexican society and gender inequality when it comes to finding the causes of violence against women. For the popular feminism, violence against women is explained by both gender inequalities and the vulnerable economic situation. The discourse of indigenous women emphasizes the articulation of gender, ethnic and socio-economic inequalities. However, we found evidence that hegemonic and popular feminism seem increasingly sensitive to the intersection of systems of domination and oppression. In addition, multilevel analysis using data from the National Survey of Dynamics of Relationships within Households (2006) revealed several important findings that deserve to be highlighted. Firstly, we show that differences in the prevalence of partner violence among Mexican municipalities are largely explained by their social composition, that is to say, by the characteristics of women and their relationship (micro level), rather than differences between the level of gender inequality in the Mexican municipalities measured by the GDI (gender-Human Development Index). In addition, the results show that indigenous women generally have lower rates of violence that the rest of mestizas Mexican women (majority group). Finally, in regard to the relationship between the context of gender inequality and domestic violence, and contrary with what would be expected, violence is higher in municipalities with higher GDI. This result seems to contradict feminist assumptions. It would seem that despite recent progress in women’s situation in areas such as health, education and income in Mexico, it has not been able to transform the gender order.

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