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La géométrie socio-cognitive de la mobilité quotidienne : distinction et continuité spatiale en milieu urbainRamadier, Thierry 26 February 2010 (has links) (PDF)
L'ensemble des collaborations de recherche qui ont suivi la thèse sur la lisibilité sociale de l'espace urbain m'a permis d'affiner les conséquences sur es pratiques spatiales de ce processus sociocognitif fondamental du rapport à l'espace urbain. C'est sur le replacement spatial, un acte en pratique comme en représentation du rapport à l'espace de l'individu, que les analyses sur la mobilité quotidienne intra-urbaine ont convergé. Le replacement spatial serait un moyen de privilégier la fréquentation des lieux pour lesquels l'individu a déjà intériorisé les schèmes pour penser et pratiquer les lieux en question. Le replacement spatial est provisoirement défini comme un déplacement géographique qui aurait pour principe de minimiser la distance socio-spatiale entre le lieu de départ et le lieu de destination, afin de renforcer la familiarité cognitive du lieu de destination. Une meilleure connaissance des récurrences quant aux catégories de lieux fréquentés et représentés par chaque groupe social devrait permettre d'affiner cette définition. Toutefois, lisibilité sociale et replacement spatial montrent d'ores et déjà que l'accessibilité d'un lieu ne dépend pas uniquement des qualités physiques de l'espace. La relation entre les caractéristiques socio-spatiales de l'individu et celles de l'espace doit aussi être considérée. En d'autres termes, il existerait une accessibilité socio-cognitive des lieux. Celle-ci doit être envisagée comme une modélisation plus précise de la lisibilité sociale de l'espace urbain. En effet, la lisibilité sociale s'appuie sur la "mesure" d'une distance socio-spatiale spécifique à des groupes sociaux pour une ville ou une agglomération dans son ensemble. L'accessibilité socio-cognitive correspond, quant à elle, à une "mesure" de la distance socio-spatiale entre un lieu spécifique de la ville ou de l'agglomération et l'individu. Autrement dit, alors que la lisibilité sociale distingue les groupes sociaux en se référant à l'espace urbain dans son ensemble, l'accessibilité socio-cognitive distingue les différentes catégories spatiales de l'espace urbain (lieux) en se référent à la position sociale de l'individu, afin de comprendre ensuite les différences entre groupes sociaux. Ces travaux cherchent à saisir dans quelle mesure la mobilité quotidienne intra-urbaine contribue à la ségrégation socio-spatiale urbaine. Et dans quelle mesure la compréhension des processus de production des dimensions socio-cognitives du rapport à l'espace d'un individu contribue à cerner ces ségrégations sociales dans l'espace urbain ?
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Le déclin des communes de grands ensembles : effets de la forme urbaine ou de la ségrégation sociale ? / The decline of the towns of grands ensembles d'habitat : effect of the urban shape or the social segregation ?Chebroux, Jean-Bernard 13 December 2012 (has links)
En France, depuis les années 2000, des émeutes urbaines hebdomadaires, et quasi quotidiennes parfois, signent l'accentuation tant quantitative que qualitative de la ghettoïsation des secteurs marginalisés des villes. C'est notamment dans les grands ensembles de l'urbanisation massive des années 1950-1970 que le phénomène de ghetto moderne peut se définir. Malgré des qualités indéniables de confort et de taille des logements, par rapport aux normes d'avant-guerre, de nombreuses caractéristiques de production, de peuplement et de gestion ont engendré un habitat défectueux. Celui-ci a pu d'abord susciter l?ennui, le stress et la marginalisation par rapport à l'environnement. À partir des années 1970, des tensions sociales croissantes se sont développées avec la concentration spatiale des ménages les plus en difficultés socio-économiques. L'analyse du destin de territoires de grands ensembles à une échelle plus large que celle de secteurs internes les plus dégradés, comme celui de leurs communes d'appartenance (sept communes de grands ensembles étudiées), montre que les divers aspects de la ghettoïsation se mesurent sous des formes convergentes à ces secteurs malgré des attributs urbains plus élevés (activités, aménagements et équipements divers...). Les processus de dégradation matérielle, économique, sociale et symbolique que connaissent ces petites villes évoquent un déclin social urbain, notion à partir de laquelle est abordée la ségrégation sociale qui en est un phénomène causal multiforme. L?élargissement du périmètre d'appréhension de la dégradation sociale des espaces en permet une analyse avancée, entre son cadre idéologique et politique, ses ressorts psychosociologiques et la multiplicité de ses manifestations, au niveau institutionnel et des pratiques sociales. La ségrégation sociale et urbaine des catégories les moins qualifiées se traduit alors par leur marginalisation du système socio-économique, par leur relégation spatiale dans des zones peu valorisées et mal gérées, par leur inégal accès aux équipements d'intégration et de promotion sociale ainsi que par la stigmatisation de leur habitat et leur évitement par les catégories supérieures, notamment du privé, en recherche d'entre-soi pour se préserver du déclassement social. Ce qui contribue à étendre le champ des manifestations des inégalités sociales de l'espace, tant que le déclin social des espaces résidentiels les moins valorisés continuera à se produire en raison de la hausse des conduites ségrégatives en milieu urbain. / In France, since the 2000s, weekly urban riots, and almost daily sometimes, sign accentuation so quantitative as qualitative of the ghettoization of marginalized sectors of cities. It is in particular in the complexes of the massive urbanization of the years 1950-1970, the grands ensembles d'habitat, that the phenomenon of modern ghetto can define itself. In spite of undeniable qualities of comfort and size of housing, with regard to the pre-war standards, numerous characteristics of production, populating and management engendered a defective housing environment. This one was able at first to arouse the boredom, the stress and the marginalization compared with the environment. From 1970s, increasing social tensions developed with the spatial concentration of the households most in socioeconomic difficulties. The analysis of the fate of territories of complexes in a scale wider than that of the most degraded internal sectors, as that of their little town of membership (seven studied little towns of grands ensembles), shows that the diverse aspects of the ghettoization confront under convergent forms in these sectors in spite of higher urban attributes (activities, developments and diverse equipments). The processes of material, economic, social and symbolic degradation which know these towns evoke an urban social decline, a notion from which is approached the social segregation which is a multi-form causal phenomenon. The extension of the scale of apprehension of the social degradation of spaces allows an advanced analysis, between its ideological and political frame, its social motivations and the multiplicity of its appearances, at the institutional level and the social practices. The social and urban segregation of the least qualified categories is then translated by their marginalization of the socioeconomic system, by their spatial banishment in little valued and badly managed zones, by their uneven access to the equipments of integration and social advancement as well as by the stigmatization of their housing environment and their avoidance by the superior categories, in particular of the private, in search of one to protect itself from the loss of social position. What contributes to widen the field of the social inequalities of the space, as long as the social decline of the least valued residential spaces will continue to occur because of the increase of the segregationist conducts in the urban environment.
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Étude exploratoire de la conception de service privilégiée par les intervenants travaillant auprès de personnes adultes présentant une déficience intellectuelleCouto, Nadia January 2006 (has links) (PDF)
Issue du questionnement professionnel de l'auteure, cette recherche exploratoire s'intéresse à la problématique de la variété de conceptions dans les services offerts aux personnes présentant une déficience intellectuelle. Les objectifs poursuivis sont d'identifier les principales conceptions présentes dans les services offerts à ces personnes et de décrire les conceptions de service privilégiées par les intervenant(e)s selon les milieux de vie (travail, loisir, habitation) et selon le niveau d'autonomie des personnes concernées (autonomes, semi-autonomes, non autonomes). En nous fondant sur l'approche écologique, c'est-à-dire sur le type de relation que la personne avec une déficience intellectuelle peut établir avec les différents environnements sociaux, nous avons identifié trois conceptions de service: ségrégationniste, intégrationniste et participationniste. Nous avons élaboré un questionnaire qui a été distribué dans un centre de réadaptation en déficience intellectuelle de la région montréalaise. Ce questionnaire permet aux répondant(e)s d'exprimer leur niveau d'accord avec les trois conceptions de service identifiées dans cette recherche. L'analyse et la discussion des résultats apportent des pistes de réflexion, notamment au regard de la politique du Ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec (2001a, b). En effet, il appert au terme de l'étude que la conception de service privilégiée par les intervenants pour les trois milieux de vie (travail, loisir, habitation) est la conception de service participationniste en ce qui concerne les personnes perçues comme autonomes. Toutefois, pour les personnes vues comme non autonomes, la conception de service privilégiée par les répondants est la conception ségrégationniste. Par ailleurs, des facteurs tels que le niveau d'autonomie des personnes présentant une déficience intellectuelle, les années d'expérience professionnelle et la formation académique des intervenant(e)s semblent affecter différemment le niveau d'accord des intervenant(e)s avec les trois conceptions de service. Au-delà des résultats, la contribution scientifique de cette recherche est d'apporter un regard écologique sur la variété d'orientations dans les services offerts aux personnes présentant une déficience intellectuelle. De plus, l'outil de collecte de données a été identifié par le comité d'évaluation comme un atout dans l'étude de l'intervention auprès d'adultes et d'enfants et comme un instrument pertinent dans l'identification des conceptions que
professionnel(le)s et parents ont des services. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Déficience intellectuelle, Conceptions de service, Ségrégation sociale, Intégration sociale, Participation sociale.
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Dispositifs techniques et ségrégations urbaines, le cas de l’éclairage urbain à Rio de Janeiro / Technical devices and urban segregation, the case of urban lighting in Rio de JaneiroChou, Ivone 11 October 2013 (has links)
La nuit ainsi que la favela sont des termes chargés d’ambiguïté, de discours contradictoires et de fantasmes qui imprègnent notre imaginaire. La nuit s’associe à la convivialité, à l’inspiration, à la fête. Mais à côté de la ville lumière, la nuit conserve sa part d’ombre, qui fonde un imaginaire collectif empreint de peurs susceptibles de renforcer les stigmates d'un territoire indésirable : la favela. Au regard de la conception et d’usages de l’espace urbain de Rio de Janeiro, les connaissances paraissent faibles concernant l’impact réel des actions menées en matière d’éclairage, sur la qualification, la perception et l’identité de la ville nocturne. Les mécanismes susceptibles de stimuler la ségrégation, ainsi que la fusion de différents espaces de la ville selon l’accès ou pas aux services d’éclairage public sont inconnus. L’originalité de ce travail réside dans l’analyse des enjeux sociaux de la lumière, pour comprendre la fragmentation urbaine. Un élément remarquable du paysage carioca est la distribution hétérogène des points lumineux dans le tissu urbain. La ségrégation de proximité entre quartiers et favelas, ont suscité chez nous des réflexions sur le rôle de la lumière comme indicateur de justice ou marqueur d’injustice dans l’espace urbain. C’est dans ce contexte que nous avons initié notre recherche, en nous centrant sur la question sociale, sur les effets des actions d’éclairage distinctes entre les beaux quartiers et les favelas, et sur la manière dont différentes populations les interprètent, les perçoivent, et les vivent. A partir d’analyses de cas des quartiers de Botafogo, Copacabana et Ipanema, ainsi que des favelas Santa Marta, Cantagalo et Pavão-Pavãozinho, nous procédons à l’analyse de la ségrégation de proximité et sur le rôle social de la lumière. La représentation d'opposition entre la lumière/l’ombre, le bien/le mal, s'emmêlent dans l'identification et l'expression des représentations de la nuit urbaine. Ces conflits et la complexité du paysage urbain nocturne de Rio en font un sujet singulier. / The night and the favela are complimentary when talking about of ambiguity, contradictory discourses and fantasies that pervade our imagination. The night is associated itself with usability, inspiration and party. But, next to the city of light, the night shows its dark side, which is based on a collective imagination, full of fears which strengthen the stigma of an undesirable territory: the favela. In relation to the design and uses of urban space in Rio de Janeiro, knowledge appears incomplete when analyzing the real impact of actions carried out in terms of lighting, the qualification, the perception and the identity of the city by night. The mechanisms that can stimulate the segregation and merge different spaces in the city, according of access or not to the public lighting services, are unknown. The originality of this work relies on the analysis of social issues of light, to understand urban fragmentation. A remarkable feature of the carioca landscape is the heterogeneous distribution of the points of light in the urban landscape. The proximity between neighborhoods and favelas, have prompted reflections on the role of the light as justice indicator or marker of injustice in the urban space. In this context we initiated our research by focusing on the social question, the lighting effects of distinct actions between the wealthy neighborhoods and favelas, and how different individuals interpret, perceive and live there. From the case analysis of neighborhoods of Botafogo, Copacabana and Ipanema, as well the favelas Santa Marta, Cantagalo and Pavão-Pavãozinho, we proceeded to analyze the segregation of proximity and the social role of the light. The representation of opposition between light/shadow, good/bad, becomes entangled in the identification and representative expressions of urban night. These embedded conflicts and the complexity of the urban landscape make the whole a singular subject.
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Quels rôles pour les acteurs locaux dans les projets de revitalisation urbaine intégrée? : regard sur le projet Laurentien-Grenet à MontréalChabant, Ophélie 11 1900 (has links) (PDF)
Depuis plusieurs années, les villes des pays développés connaissent de nombreuses transformations et changements, tels qu'une dégradation plus marquée de l'environnement physique (infrastructures, logements...), un déplacement de la population du centre-ville vers les périphéries, le tout souvent jumelé avec des problèmes de discrimination et d'exclusion sociale envers les minorités ethniques. Le phénomène de désindustrialisation, serait la principale cause de ces changements (Sacqué et al. 2003 ; McGregor et McConnachie, 1995 ; McCarthy, 1998) Les conséquences de la migration de la population sont d'ailleurs plus visibles dans les villes nord-américaines, que dans celles européennes. Pour répondre à ces multiples défis, les autorités municipales ont désormais le choix entre plusieurs politiques publiques municipales : la réhabilitation, la rénovation ou encore la revitalisation urbaine, comme le décrivent Sacqué (2006) ou encore Séguin et Divay (2004). Ces différents modes d'interventions prônent la lutte contre la pauvreté, dans les quartiers déshérités de plusieurs villes, mais la stratégie de revitalisation urbaine aborde le problème plus en profondeur, puisqu'elle y ajoute l'intégration de la communauté. Alors que bon nombre de quartiers détériorés et en crise, ont été le lieu de luttes urbaines ou de ségrégation sociale et ethnique (Massey et Denton, 1995 et Body-Gendrot, 1997), aucune démarche n'avait été menée en faveur de l'intégration de la population locale et des organisations communautaires, dans ces programmes et politiques publiques. Désormais, l'intégration et la participation de la communauté locale, est une priorité dans les projets de revitalisation urbaine, au même titre que l'amélioration du cadre de vie ou la création d'emplois (Aigner et al. 1999 ; Gittell, 2001 et Senécal et al. 2002). Ce mémoire a pour principal objectif d'étudier un exemple de projet de revitalisation urbaine intégrée (RUI), développé dans la métropole montréalaise, au cours des années 2000, celui de Laurentien-Grenet. Nous étudions aussi l'un des projets du programme fédéral d'Empowerment Zones (EZ), à savoir celui de la ville de Chicago mis en place entre 1994 et 2004, à titre de point de repère pour notre analyse de l'exemple montréalais. La méthodologie utilisée repose principalement sur la réalisation d'entrevues semi-dirigées, avec des acteurs locaux (intervenants-clés et résidants) impliqués dans le projet de RUI Laurentien-Grenet et aussi sur l'analyse de diverses sources documentaires. Bien que les deux projets de revitalisation urbaine, visent les mêmes objectifs, les premières conclusions nous montrent certaines différences, surtout à propos de la mobilisation et l'implication des acteurs locaux, qui semble tenir compte de certaines particularités locales (comme par exemple la ségrégation sociale et ethnique).
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : revitalisation urbaine, empowerment zone, implication des résidants, ségrégation sociale et ethnique, Montréal, Chicago
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Procédures et acteurs de l'utilisation du foncier chinois dans un contexte de mutations socio-économiques : le cas de Beijing, Shangai et Xi'anLiu, Kun 04 December 2008 (has links) (PDF)
En Chine, l'Etat reste le seul propriétaire de tous les terrains et par délégation, les collectivités territoriales gèrent elles aussi l'utilisation du foncier. Avant 1987, l'Allocation administrative (Allocation), souvent à titre gratuit, avait été la seule modalité d'offre foncière qui répondait aux demandes des utilisateurs publics. Dès que le droit d'utilisation du sol a pu être transféré légalement à partir de 1987, des réformes successives ont conduit au développement d'un "marché foncier". Le système d'offre foncière se décompose alors en deux modes principaux : le mode d'Allocation et le mode de cession. Les procédures, les acteurs et les utilisateurs agissant sur la dynamique foncière se sont de plus en plus complexifiés. Mais, le manque ou l'inefficacité des outils juridiques et des moyens pour assurer la gestion de la ressource foncière et sécuriser les transactions génèrent beaucoup de désordres et de dysfonctionnements dans le mouvement d'urbanisation accélérée en Chine. L'enjeu de ce travail est d'étudier l'articulation entre d'une part, l'offre foncière et d'autre part, la consommation excessive de terres agricoles, la rénovation totale des quartiers anciens de qualité patrimoniale, la rétention foncière et l'incohérence entre le marché du logement et les besoins fondamentaux résidentiels. Notre méthodologie a consisté en un large inventaire bibliographique pour assimiler les contextes fonciers chinois. Elle s'est aussi appuyée sur des entretiens avec différents acteurs intervenant dans l'urbanisme ainsi que sur des visites de terrains de trois études de cas : Beijing, Shanghai et Xi'an. L'objet de cette thèse est de tenter de comprendre, d'analyser, d'approfondir les fondements des régimes fonciers, et de saisir toute la diversité des situations réelles dans le but de favoriser l'urbanisation et le renouvellement urbain, en Chine, pour le futur. Au cours de cette réflexion, théorique et pratique, et en continuité avec le sujet de notre DEA, nous nous sommes demandé dans quelle mesure la pratique de l'urbanisme en France pouvait faire l'objet de transferts dans les villes chinoises.
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Violences et socialisations : les formes de sociabilité des "jeunes du quartier" / Violences and socializations : forms of sociability among “the youth of the projects"Aigon, Elian 20 September 2010 (has links)
Cette recherche analyse les formes de sociabilité des jeunes des classes populaires dans les différents champs de socialisation (la famille, l’école, le travail). Pas toujours dévoilée comme telle, la violence - symbolique et parfois physique - est présente dans les principales institutions définies comme champs de socialisation. Au centre de ce travail, sont analysés les modes d’organisation sociale construits par les jeunes en réaction au principe d’une triple disqualification : familiale, scolaire, professionnelle. Cette violence structurelle subie faite de multiples dominations, rejets, humiliations, exclusions, discriminations, est déterminante dans un contexte de chômage de masse, de précarité, et de désaffiliation. Cette situation est caractérisée par le développement d’un processus de plus en plus prégnant d’enclavement et de ségrégation sociale et spatiale. Ce processus, sans cesse révélé par les formes de révoltes collectives depuis trois décennies, ne trouve pas de véritable débouché politique. Face à cette désorganisation structurelle, les jeunes du quartier se sont construit, de génération en génération, un monde à la fois virtuel et réel à partir du quartier, de la rue. Cet univers fonctionne alors comme champ de socialisation avec son langage, sa culture, ses solidarités, sa hiérarchie, sesconcurrences et ses violences agies et subies. / This research analyses the different forms of sociability among the youth from popular social class into different scopes of socialization (e.g. family, school, labour). Although not always unveiled, violence – symbolical and sometimes physical – is present in these main institutions defined as fields of socialization. This research is centred on the analysis of thesocial organization modes created by youth in reaction to a triple disqualification mainly: family, educational and professional. This undergoing structural violence – made of numerous dominations, rejections, humiliations, exclusions and discriminations – is decisive in the context of massive unemployment, precariousness and disaffiliation. This situation is characterized by the development of an increasingly stressful process of enclosure and social/spatial segregation. This process, incessantly revealed by mass rebellion formed over three decades, does not find a genuine political opening.Facing this structural chaos, the youth of these projects built themselves – generation after generation – a real and virtual world, coming from the slums and the street. This world is then functioning as a scope of socialization with its language, culture, solidarities, hierarchy, competition and undergoing violence.
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Procédures et acteurs de l'utilisation du foncier chinois dans un contexte de mutations socio-économiques : le cas de Beijing, Shangai et Xi'an / Management of landuse in China, in the context o a deep socio-economic change : legal tools and stakeholders : the case of Beijing, Shangai, Xi'AnLiu, Kun 04 December 2008 (has links)
En Chine, l’Etat reste le seul propriétaire de tous les terrains et par délégation, les collectivités territoriales gèrent elles aussi l’utilisation du foncier. Avant 1987, l’Allocation administrative (Allocation), souvent à titre gratuit, avait été la seule modalité d’offre foncière qui répondait aux demandes des utilisateurs publics. Dès que le droit d’utilisation du sol a pu être transféré légalement à partir de 1987, des réformes successives ont conduit au développement d’un "marché foncier". Le système d’offre foncière se décompose alors en deux modes principaux : le mode d’Allocation et le mode de cession. Les procédures, les acteurs et les utilisateurs agissant sur la dynamique foncière se sont de plus en plus complexifiés. Mais, le manque ou l’inefficacité des outils juridiques et des moyens pour assurer la gestion de la ressource foncière et sécuriser les transactions génèrent beaucoup de désordres et de dysfonctionnements dans le mouvement d’urbanisation accélérée en Chine. L’enjeu de ce travail est d’étudier l’articulation entre d’une part, l’offre foncière et d’autre part, la consommation excessive de terres agricoles, la rénovation totale des quartiers anciens de qualité patrimoniale, la rétention foncière et l’incohérence entre le marché du logement et les besoins fondamentaux résidentiels. Notre méthodologie a consisté en un large inventaire bibliographique pour assimiler les contextes fonciers chinois. Elle s’est aussi appuyée sur des entretiens avec différents acteurs intervenant dans l’urbanisme ainsi que sur des visites de terrains de trois études de cas : Beijing, Shanghai et Xi’an. L’objet de cette thèse est de tenter de comprendre, d’analyser, d’approfondir les fondements des régimes fonciers, et de saisir toute la diversité des situations réelles dans le but de favoriser l’urbanisation et le renouvellement urbain, en Chine, pour le futur. Au cours de cette réflexion, théorique et pratique, et en continuité avec le sujet de notre DEA, nous nous sommes demandé dans quelle mesure la pratique de l’urbanisme en France pouvait faire l’objet de transferts dans les villes chinoises. / In China, the system of land offer is divided into two main modalities: the Allocation and the assignment. This study intends to elucidate the relationship between, on the one hand, the land availability and on the other hand, the excessive consumption of farming lands, the complete renovation of the ancient districts, the land retention and the disconnection between the housing market and the basic residential needs. The method of this study is based on a broad bibliographic inventory in order to assimilate Chinese land contexts and on interviews with different actors involved in urban planning, as well as visits of study sites in three cities: Beijing, Shanghai and Xi'an. This dissertation tends to understand, to analyze, to deepen the foundations of the property systems and to apprehend the diversity of all actual situations so as to promote urbanization and urban renewal in the future in China.
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