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Développement, application et validation d’une nouvelle stratégie de mesure des indicateurs biologiques de l’exposition aux pyréthrinoïdes et aux pyréthrines chez l’humain

Fortin, Marie-Chantale 01 1900 (has links)
Les pyréthrinoïdes et les pyréthrines sont des insecticides neurotoxiques auxquels on attribue également des effets néfastes sur les systèmes immunitaire, hormonal et reproducteur. Ils sont abondamment utilisés en agriculture, mais aussi en horticulture, en extermination et dans le traitement d’infestations parasitaires humaines et animales (gale, poux). Il y a donc un intérêt en santé environnementale à connaître l’ampleur de l’exposition humaine à ces pesticides. La mesure des métabolites urinaires des pyréthrinoïdes et des pyréthrines apparaît une approche de choix pour arriver à cette fin puisqu’elle permet, en théorie, d’obtenir un portrait global de l’exposition. Or,traditionnellement et par soucis de simplicité les concentrations volumiques ou ajustées pour la créatinine) de ces biomarqueurs dans des urines ponctuelles sont déterminées, mais l’effet de l’utilisation de ces unités sur la validité des estimations de dose quotidienne absorbée n’a jamais été vérifié. L’objectif général de cette thèse était donc de développer, appliquer et valider une nouvelle stratégie de mesure et d’analyse de biomarqueurs pour améliorer la précision et la fiabilité des évaluations de l’exposition individuelles et populationnelles aux pyréthrinoïdes et pyréthrines. Les objectifs spécifiques étaient : i) de caractériser l’exposition humaine à ces contaminants en région urbaine et rurale au Québec et ii) de comparer la validité de la nouvelle stratégie de mesure et d’analyse de biomarqueurs urinaires proposée avec les autres méthodes plus usuelles utilisées pour estimer l’exposition individuelle et populationnelle et les doses absorbées de pyréthrinoïdes. Des adultes et des enfants, recrutés dans la population de l’Île de Montréal et de la Montérégie ont recueilli leurs urines pendant une période d’au moins douze heures et complété un questionnaire documentant les sources potentielles d’exposition. Les quantités de métabolites de pyréthrinoïdes et pyréthrines (pmol) mesurées dans les urines ont été ajustées pour une période de douze heures exactement et pour le poids corporel. Les quantités excrétées en région urbaine ont été comparées à celles excrétées en région rurale et les données individuelles et populationnelles ont été comparées à celles qui auraient été obtenues si des concentrations volumiques ou ajustées pour la créatinine avaient été mesurées. Les résultats montrent que l’exposition à ces pesticides est ubiquiste puisque plus de 90% des participants excrétaient les principaux métabolites de pyréthrinoïdes et pyréthrines à un niveau supérieur au seuil de détection analytique. Les résultats suggèrent que l’alimentation pourrait être à l’origine de ce niveau de base puisque les autres sources d’exposition connues n’ont été que rarement rapportées. Au Québec, l’exposition en milieu rural apparaissait légèrement plus importante qu’en milieu urbain et certains facteurs d’exposition, comme l’utilisation de pesticides domestiques, ont été rapportés plus fréquemment en milieu rural. Enfin, il a été démontré que la mesure des concentrations volumiques ou ajustées pour la créatinine de biomarqueurs est une approche qui peut entraîner des biais importants (jusqu’à 500% d’erreur et plus) en particulier lors de l’évaluation de l’exposition individuelle. Il est évident que les autorités de santé publique et de santé environnementale employant des biomarqueurs urinaires afin d’évaluer l’exposition aux pyréthrinoïdes et aux pyréthrines (ainsi qu’à d’autres molécules ayant des demi-vies d’élimination similaire)devraient diriger leurs efforts vers la mesure des quantités excrétées pendant une période d’au moins douze heures pour obtenir un portrait le plus valide possible de l’exposition. Il serait aussi souhaitable de mieux documenter la toxicocinétique de ces molécules chez l’humain afin d’établir avec une plus grande confiance la relation entre les quantités excrétées de biomarqueurs et les doses absorbées de ces contaminants. / Pyrethroids and pyrethrins are neurotoxic insecticides also considered to have negative effects on the immune, endocrine and reproductive systems. They are abundantly used for agricultural and horticultural purposes, for pest control and to treat human and animal parasitic infestations (scabies, lice). Consequently, there is in environmental health an interest in evaluating the extent of human exposure to these pesticides. The measurement of pyrethroid and pyrethrin metabolites in urine seems to be the best approach because it provides in theory a global depiction of the exposure. Because of it straightforwardness, it is common practice to use the biomarkers volume-weighted or creatinine-adjusted concentrations in spot urine samples, however the validity of daily doses estimates derived from these units has yet to be assessed. The main goal of this research was to develop, apply and validate a new approach to the measurement and analysis of biomarkers to improve the precision and the reliability of estimates of pyrethroid and pyrethrin exposure at the individual and population levels. The specific objectives were: i) to characterize human exposure to these contaminants in urban and rural populations in Quebec and ii) to assess the validity of this new strategy of measurement and analysis of urinary biomarkers with the biological monitoring strategies generally used to assess individual and population pyrethroid exposure and absorbed doses. Adults and children recruited in the population of the Island of Montreal and of Monteregie collected their urines for at least twelve hours and filled a questionnaire about their potential sources of exposure. The amounts of pyrethroid and pyrethrin metabolites measured in urine (pmol) were adjusted to a fixed twelve hour period and for the body weight. The amounts excreted in the urban area were compared to those from the rural area and individual and population data were compared to those that would have been obtained if volume-weighted or creatinine-adjusted concentrations would have been used. Results show that exposure to these pesticides is very common, with more than 90% of the participants excreting the main pyrethroid and pyrethrin metabolites above the analytical limit of detection. These results also suggest that the diet could be the main contributor to this base level because the other known sources of exposure were rarely reported. In the province of Quebec, the exposure in a rural area seemed slightly more important than in an urban area and some exposure factors, like the use of household pesticides, were reported more frequently in rural area. Finally, it was shown that the measurement of volume-weighted or creatinine-adjusted concentrations is an approach that can lead to an important bias (an error of up to 500% and more) especially for the assessment of individual exposure. It becomes obvious that public health and environmental health authorities using urinary biomarkers to assess pyrethroid and pyrethrin exposure (or other compounds with similar half-lives) should focus their efforts on measuring the amounts excreted during a period of at least twelve hours to obtain the best picture of the exposure. It would also be pertinent to increase the knowledge of the toxicokinetic behaviour of these compounds in humans in order to establish with greater confidence the relation between the excreted amounts and the absorbed doses of these contaminants.
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Entre les connaissances et la pratique de santé publique : un monde de collaborations

Lamy, Geneviève 03 1900 (has links)
La santé publique n’échappe pas au courant actuel qui valorise le développement d’une culture de décision et d’action axée sur l’utilisation des données probantes. Des études qui portent sur les services de santé et les politiques publiques en lien avec les services de santé proposent diverses stratégies interactives entre les producteurs et les utilisateurs de connaissances pour favoriser le passage de la théorie vers la pratique. Dans ce contexte, une place importante est accordée aux activités de partage et d’utilisation des connaissances (PUC) au sein des organisations de santé. Or, la mise en œuvre de ces stratégies est peu documentée dans le cadre particulier de la pratique de la santé publique. Pour dégager les processus qui œuvrent au cœur du phénomène dans la pratique de la santé publique sur le territoire montréalais, des cadres au niveau de la direction régionale ont été interrogés sur leurs expériences et leurs perceptions relatives aux activités de PUC. L’analyse du corpus par théorisation ancrée a permis l’émergence de certains concepts clés qui ont été intégrés de manière à formuler une théorie substantive du partage et de l’utilisation des connaissances. La synergie entre le savoir, le savoir-faire et le savoir être se traduit par un savoir agir complexe des acteurs et des organisations qui implique avant tout un climat propice à la collaboration. L’importance accordée à la dimension relationnelle au cœur des activités de PUC témoigne de la volonté de mettre en place des structures collaboratives et de s’éloigner graduellement d’une gestion hiérarchique des savoirs dans la pratique de la santé publique à Montréal. Cette analyse démontre que les défis relatifs à la mise en œuvre d’activités de PUC dépassent les préoccupations reliées aux étapes du processus de transfert des connaissances tel que présenté par la plupart des modèles conceptuels traditionnels. / In recent decades, the gap between research and practice has been underscored in the public health literature. Although there has been increased emphasis on evidence-based interventions and decision-making, little is known about the successful translation of knowledge into action. Currently, health services and public policy researchers rely on strategies that involve two-way exchange between research users and knowledge producers, but their effectiveness is rarely measured. Accordingly, health organisations hold a variety of knowledge transfer and exchange (KTE) activities to better bridge the gap between evidence and practice. The primary aim of the present study was to describe the KTE processes used within public health practices on the Island of Montreal. Managers at the regional level were interviewed on their experience and perceptions of KTE activities. A grounded theory analysis was performed on the transcribed semi-structured interviews. The formulation of a substantive theory of KTE was produced through the integration of emerging concepts. Results show that there can exist a synergy between “knowledge”, “knowing how to do” and “knowing how to be” which can be defined as a “complex knowing how to act” within the practice of public health. A prerequisite to linking these skills and initiating KTE activities is a collaborative climate involving a strong relational component. Within this framework, challenges must be conceptualised differently than they usually are in traditional conceptual models. Beyond the strategies chosen, a better understanding of human relations is definitely a key to making effective translation from research to practice.
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Les représentations de la violence dans les récits concernant la santé et les moyens de subsistance de femmes migrantes vivant en Afrique du Sud

Le Guillou Gagnon, Chloé 05 1900 (has links)
No description available.
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Une approche d'analyse risque/bénéfice de la consommation de poissons et produits de la mer

Sirot, Véronique 08 December 2010 (has links) (PDF)
Contexte. L'alimentation apporte à la fois des nutriments nécessaires au fonctionnement physiologique normal de l'organisme et des contaminants susceptibles d'impacter sur la santé. Il convient donc de prendre en compte ces deux aspects dans la détermination des consommations optimales du point de vue de la santé publique. Les produits de la mer représentent un cas d'étude intéressant car ils apportent à la fois des acides gras polyinsaturés oméga 3 à longue chaine (AGPI LC n-3), des vitamines et des oligoéléments, mais aussi du méthylmercure, de l'arsenic ou encore de polluants organiques persistants. Objectifs. L'objectif de la thèse était de déterminer dans quelles quantités la consommation de produits de la mer présentait un bénéfice nutritionnel, tout en limitant le risque lié aux contaminants apportés par l'alimentation. Méthodes. Les analyses ont principalement porté sur les données de l'étude Calipso menée sur 996 forts consommateurs de produits de la mer (au moins deux occurrences par semaine) de 18 ans et plus. Leurs apports nutritionnels et leur exposition aux contaminants ont été estimés à partir du recueil des consommations alimentaires et de biomarqueurs. Ce travail a permis, au regard de la couverture des besoins nutritionnels et des risques nutritionnels et sanitaire, la sélection de nutriments et contaminants pertinents, à l'apport desquels et à l'exposition auxquels les produits de la mer contribuent majoritairement. L'analyse risque-bénéfice a consisté en l'utilisation d'un modèle d'optimisation sous contraintes pour déterminer des consommations optimales de produits de la mer. L'objectif était d'optimiser les apports nutritionnels et l'exposition aux contaminants, sous contrainte d'atteinte des apports nutritionnels conseillés (ANC) et de non dépassement des valeurs toxicologiques de référence (VTR), en tenant compte des apports par le reste du régime. Résultats. Chez les forts consommateurs de produits de la mer, le risque sanitaire lié à l'exposition aux méthylmercure et l'arsenic inorganique ne sont pas négligeables. Chez ces mêmes consommateurs, les produits de la mer apparaissent également comme contributeurs majeurs d'apport en vitamine D et certains minéraux. Par ailleurs, une consommation de plus de 200 g/sem de poissons très gras n'entraine pas de bénéfice supplémentaire en termes de biomarqueur de santé cardiovasculaire. Tenant compte de ces éléments, il a été déterminé une consommation dite optimale, permettant à la fois de minimiser l'exposition à l'arsenic inorganique et d'augmenter l'apport de vitamine D en population générale, tout en garantissant l'atteinte de l'ANC pour les AGPI LC n-3, le sélénium et l'iode, le non dépassement des VTR établies pour le méthylmercure, le cadmium, les dioxines et polychlorobiphényles, ainsi que le non dépassement des limites de sécurité établies pour le zinc, le calcium et le cuivre. Cette consommation est de 200 g/semaine environ de certaines espèces de poissons gras et de 50 g/semaine environ de poissons maigres, mollusques ou crustacés. Conclusion. Une consommation optimale de produits de la mer entrainant à la fois un bénéfice nutritionnel et un risque sanitaire maitrisé a pu être définie. Il ressort de ce travail la nécessité de réduire les expositions à l'arsenic et d'affiner les résultats en utilisant le modèle pour certaines populations, en tenant compte des spécificités de ces populations.
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Mise à l'épreuve de la stratégie de prévention du VIH "Tester et Traiter" : l'exemple de la Côte d'Ivoire

Jean, Kévin 18 December 2013 (has links) (PDF)
Depuis plusieurs années, les résultats d'études diverses convergent pour montrer que l'initiation précoce du traitement antirétroviral (ARV) chez les personnes infectées par le VIH pourrait présenter des bénéfices, tant au niveau individuel que populationnel. En conséquence, la stratégie de prévention Tester et Traiter suscite un vif espoir quant à son potentiel à infléchir l'épidémie de VIH, en particulier dans le contexte de l'Afrique subsaharienne. Cette stratégie repose sur un dépistage universel du VIH couplé à une initiation immédiate du traitement ARV pour les personnes diagnostiquées VIH-positives. Elle soulève différents enjeux, en particulier en ce qui concerne ses dimensions socio-comportementales. À partir de deux études réalisées en Côte d'Ivoire, l'objectif de cette thèse est d'appréhender certains des enjeux socio-comportementaux de l'extension du dépistage VIH et du traitement ARV. Sur la base d'un essai d'intervention d'une part, nous avons étudié l'impact d'un traitement ARV précoce sur les comportements sexuels et le risque de transmission du VIH au sein d'une population d'adultes engagés dans divers types de partenariats sexuels. D'autre part, l'analyse des données d'une enquête représentative à l'échelle nationale nous a permis d'identifier les principales barrières socio-comportementales et contextuelles au dépistage VIH au sein de la population générale ivoirienne. Les résultats de cette thèse mettent en évidence les bénéfices préventifs importants, à la fois comportementaux et biologiques, d'une entrée précoce dans les soins et d'une initiation précoce du traitement ARV. Les analyses conduites en population générale ont également permis de mesurer les efforts qu'il reste à fournir en termes de dépistage VIH pour potentialiser ces bénéfices. L'ensemble de ce travail permet de mieux appréhender les conditions de succès et l'efficacité en situation réelle de la stratégie Tester et Traiter dans le contexte ouest-africain.
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Développement, application et validation d’une nouvelle stratégie de mesure des indicateurs biologiques de l’exposition aux pyréthrinoïdes et aux pyréthrines chez l’humain

Fortin, Marie-Chantale 01 1900 (has links)
Les pyréthrinoïdes et les pyréthrines sont des insecticides neurotoxiques auxquels on attribue également des effets néfastes sur les systèmes immunitaire, hormonal et reproducteur. Ils sont abondamment utilisés en agriculture, mais aussi en horticulture, en extermination et dans le traitement d’infestations parasitaires humaines et animales (gale, poux). Il y a donc un intérêt en santé environnementale à connaître l’ampleur de l’exposition humaine à ces pesticides. La mesure des métabolites urinaires des pyréthrinoïdes et des pyréthrines apparaît une approche de choix pour arriver à cette fin puisqu’elle permet, en théorie, d’obtenir un portrait global de l’exposition. Or,traditionnellement et par soucis de simplicité les concentrations volumiques ou ajustées pour la créatinine) de ces biomarqueurs dans des urines ponctuelles sont déterminées, mais l’effet de l’utilisation de ces unités sur la validité des estimations de dose quotidienne absorbée n’a jamais été vérifié. L’objectif général de cette thèse était donc de développer, appliquer et valider une nouvelle stratégie de mesure et d’analyse de biomarqueurs pour améliorer la précision et la fiabilité des évaluations de l’exposition individuelles et populationnelles aux pyréthrinoïdes et pyréthrines. Les objectifs spécifiques étaient : i) de caractériser l’exposition humaine à ces contaminants en région urbaine et rurale au Québec et ii) de comparer la validité de la nouvelle stratégie de mesure et d’analyse de biomarqueurs urinaires proposée avec les autres méthodes plus usuelles utilisées pour estimer l’exposition individuelle et populationnelle et les doses absorbées de pyréthrinoïdes. Des adultes et des enfants, recrutés dans la population de l’Île de Montréal et de la Montérégie ont recueilli leurs urines pendant une période d’au moins douze heures et complété un questionnaire documentant les sources potentielles d’exposition. Les quantités de métabolites de pyréthrinoïdes et pyréthrines (pmol) mesurées dans les urines ont été ajustées pour une période de douze heures exactement et pour le poids corporel. Les quantités excrétées en région urbaine ont été comparées à celles excrétées en région rurale et les données individuelles et populationnelles ont été comparées à celles qui auraient été obtenues si des concentrations volumiques ou ajustées pour la créatinine avaient été mesurées. Les résultats montrent que l’exposition à ces pesticides est ubiquiste puisque plus de 90% des participants excrétaient les principaux métabolites de pyréthrinoïdes et pyréthrines à un niveau supérieur au seuil de détection analytique. Les résultats suggèrent que l’alimentation pourrait être à l’origine de ce niveau de base puisque les autres sources d’exposition connues n’ont été que rarement rapportées. Au Québec, l’exposition en milieu rural apparaissait légèrement plus importante qu’en milieu urbain et certains facteurs d’exposition, comme l’utilisation de pesticides domestiques, ont été rapportés plus fréquemment en milieu rural. Enfin, il a été démontré que la mesure des concentrations volumiques ou ajustées pour la créatinine de biomarqueurs est une approche qui peut entraîner des biais importants (jusqu’à 500% d’erreur et plus) en particulier lors de l’évaluation de l’exposition individuelle. Il est évident que les autorités de santé publique et de santé environnementale employant des biomarqueurs urinaires afin d’évaluer l’exposition aux pyréthrinoïdes et aux pyréthrines (ainsi qu’à d’autres molécules ayant des demi-vies d’élimination similaire)devraient diriger leurs efforts vers la mesure des quantités excrétées pendant une période d’au moins douze heures pour obtenir un portrait le plus valide possible de l’exposition. Il serait aussi souhaitable de mieux documenter la toxicocinétique de ces molécules chez l’humain afin d’établir avec une plus grande confiance la relation entre les quantités excrétées de biomarqueurs et les doses absorbées de ces contaminants. / Pyrethroids and pyrethrins are neurotoxic insecticides also considered to have negative effects on the immune, endocrine and reproductive systems. They are abundantly used for agricultural and horticultural purposes, for pest control and to treat human and animal parasitic infestations (scabies, lice). Consequently, there is in environmental health an interest in evaluating the extent of human exposure to these pesticides. The measurement of pyrethroid and pyrethrin metabolites in urine seems to be the best approach because it provides in theory a global depiction of the exposure. Because of it straightforwardness, it is common practice to use the biomarkers volume-weighted or creatinine-adjusted concentrations in spot urine samples, however the validity of daily doses estimates derived from these units has yet to be assessed. The main goal of this research was to develop, apply and validate a new approach to the measurement and analysis of biomarkers to improve the precision and the reliability of estimates of pyrethroid and pyrethrin exposure at the individual and population levels. The specific objectives were: i) to characterize human exposure to these contaminants in urban and rural populations in Quebec and ii) to assess the validity of this new strategy of measurement and analysis of urinary biomarkers with the biological monitoring strategies generally used to assess individual and population pyrethroid exposure and absorbed doses. Adults and children recruited in the population of the Island of Montreal and of Monteregie collected their urines for at least twelve hours and filled a questionnaire about their potential sources of exposure. The amounts of pyrethroid and pyrethrin metabolites measured in urine (pmol) were adjusted to a fixed twelve hour period and for the body weight. The amounts excreted in the urban area were compared to those from the rural area and individual and population data were compared to those that would have been obtained if volume-weighted or creatinine-adjusted concentrations would have been used. Results show that exposure to these pesticides is very common, with more than 90% of the participants excreting the main pyrethroid and pyrethrin metabolites above the analytical limit of detection. These results also suggest that the diet could be the main contributor to this base level because the other known sources of exposure were rarely reported. In the province of Quebec, the exposure in a rural area seemed slightly more important than in an urban area and some exposure factors, like the use of household pesticides, were reported more frequently in rural area. Finally, it was shown that the measurement of volume-weighted or creatinine-adjusted concentrations is an approach that can lead to an important bias (an error of up to 500% and more) especially for the assessment of individual exposure. It becomes obvious that public health and environmental health authorities using urinary biomarkers to assess pyrethroid and pyrethrin exposure (or other compounds with similar half-lives) should focus their efforts on measuring the amounts excreted during a period of at least twelve hours to obtain the best picture of the exposure. It would also be pertinent to increase the knowledge of the toxicokinetic behaviour of these compounds in humans in order to establish with greater confidence the relation between the excreted amounts and the absorbed doses of these contaminants.
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Intérêt et limites du programme de médicalisation des systèmes d'information (PMSI) dans la surveillance des infections de prothèses orthopédiques

Guillon, Leslie 11 April 2014 (has links) (PDF)
La surveillance des infections sur prothèses ostéo-articulaires (IPOA) est une cible de la surveillance des infections nosocomiales, calcul d'incidence difficile et peu robuste (données manquantes, pas de suivi à long terme), sur cette chirurgie à faible incidence d'infection du site opératoire (ISO). Le PMSI est une base exhaustive de données médico-administratives, permettant de suivre la trajectoire des patients (chainage). L'objectif de la thèse était d'évaluer la validité du PMSI pour la surveillance des IPOA et d'estimer son utilisation en routine sur une cohorte régionale. Une cohorte rétrospective régionale de patients avec première arthroplastie de hanche ou de genou a été constituée en utilisant la base PMSI. La définition d'IPOA était basée sur un algorithme PMSI utilisant les codes CIM-10 et les actes CCAM. Une étude de sensibilité sur 1 000 dossiers médicaux était réalisée par une enquête cas-témoin nichée dans la cohorte. L'application de la définition validée (Se 97%, Spe 95%, VPP 87%, VPN 98%) dans la cohorte a permis le calcul du taux d'IPOA, 2,2/100 pers-année [IC 95% 2,0- 2,6] et d'estimer les facteurs de risque : sexe masculin, dénutrition, obésité, maladies chroniques. La médiane de survenue de l'IPOA était 71 jours (1 à 1 650 j) mais un tiers des IPOA survenait plus d'un an après la pose. Ce travail a démontré le potentiel de l'outil PMSI (fiabilité, facilité d'utilisation, moindre coût) pour la surveillance des ISO, sous conditions d'un algorithme approprié de sélection des cas.
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Infections du site opératoire : approches originales du diagnostic et de la prévention

Birgand, Gabriel 25 August 2014 (has links) (PDF)
Les infections du site opératoire (ISO) sont classées au 3ème rang des infections associées aux soins les plus fréquentes en France. Des approches épidémiologiques " classiques " de prévention ont permis une réduction des taux d'ISO d'environ 50% en 20 ans. Malgré ces progrès, les taux d'incidence et le nombre brut d'ISO restent notables en France. De nouveaux outils permettraient d'améliorer la compréhension et la prévention des ISO. Lors d'une approche clinique de la prévention des ISO, nous avons évalué l'efficacité d'éponges de collagène imprégnées de gentamicine pour la prévention des ISO chez des patients à haut risque bénéficiant d'un pontage aorto-coronarien avec double artères mammaires internes. Des Dans un second temps, une approche, épidémiologique, avait pour objectif d'étudier l'accord des hygiénistes et des chirurgiens impliqués dans la surveillance des ISO de 10 pays Européens dans le diagnostic des ISO. La finalité était d'évaluer l'intérêt de la publication des taux d'ISO dans un objectif de benchmarking. La dernière approche était comportementale. Nous avons tout d'abord réalisé une revue systématique de la littérature afin d'évaluer l'état actuel des connaissances concernant l'impact des comportements des équipes opératoires sur la survenue d'ISO ou sur des marqueurs du risque infectieux. Enfin, nous avons présenté le protocole d'une étude en cours de réalisation sur l'évaluation des déplacements des personnels durant 63 interventions de chirurgie cardiaque et orthopédique, enregistrés de manière objective et continue par l'intermédiaire d'un système automatique de capture de mouvement. Ces données seront corrélées à des marqueurs du risque infectieux.
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Morsures canines et expositions à la rage au Nunavik : épidémiologie, gestion et différences liées à l'âge

Mediouni, Sarah 07 1900 (has links)
Au Nunavik, la rage du renard arctique demeure endémique et les morsures de chiens représentent une source importante d’exposition humaine. Cependant, nous disposons de peu de données probantes pour guider les stratégies de gestion et de prévention dans ce contexte socio-culturel assez particulier. Dans la présente étude, nous analysons les données de signalements des morsures animales déclarées à la direction de santé publique du Nunavik (DSPN) de 2008 à 2017 en tenant compte du contexte spécifique et global ainsi que des différences entre les enfants et les adultes dans le but d’extraire les informations utiles pour le contrôle, la gestion et la prévention des morsures animales, particulièrement canines, et des expositions à la rage. Sur les dix ans, 320 signalements ont été rapportés avec une augmentation importante dans les déclarations à partir de 2012. Plus de 90% des cas ont impliqué un chien. L’incidence cumulative annuelle a été plus élevée que celle rapportée ailleurs au Canada et aux États-Unis. La distribution spatiale des cas d’exposition humaine potentielle à la rage ainsi que les cas de rage animale étaient variables entre les villages de la baie d’Hudson et ceux de la baie d’Ungava. Deux profils de victimes sont ressortis à travers les analyses, à savoir les enfants de moins de 15 ans qui étaient plus souvent exposés au niveau de la tête et du cou et dans un contexte de jeu et les jeunes adultes de sexe masculin, plus souvent exposés au niveau des extrémités supérieurs et à travers des activités telle que le mushing ou la chasse. Ces différents patrons d’expositions seraient importants à considérer et à cibler dans les stratégies de prévention. Durant la période d’étude, 15 animaux rabiques ont été identifiés. Bien que le taux de positivité ait été plus élevé parmi les animaux sauvages, 60% des expositions humaines confirmées à la rage ont impliqué des chiens. Les résultats de cette étude démontrent l’importance de considérer les morsures canines en tant qu’enjeu prioritaire de santé publique au sein des communautés Inuit du Nunavik et soulignent le besoin d’adopter des approches préventives adaptées au contexte. / In Nunavik, arctic fox rabies is still endemic and dog bites represent a considerable source for human exposure, nevertheless, we are lacking scientific evidence to guide management and prevention strategies in this particular socio-cultural context. In the present study, we analyze cases of declared animal bites that were reported to the Nunavik Regional Health Board (NRHB) from 2008 to 2017, taking into account the specific and global context, as well as the differences between children and adults in order to retrieve accurate, contextual and reliable information to guide future control and prevention strategies. Over the ten year period, 320 cases of animal related injuries were reported with an important increase during the study period. Over 90% of these cases involved dogs. The annual incidence was higher than previously reported in other regions in Canada and the United States (US). The spatial distribution, for potential human exposures to rabies as well as animal rabies cases, was different between the villages of Hudson Bay and Ungava Bay. Two main victim profiles have emerged through the analysis, namely children under 15 years old (y/o) who were most likely to be exposed in the head and neck, mostly during play and young male adults through activities such as mushing and hunting; these differences should be considered and targeted in prevention strategies as risk factors. During the study period, 15 rabid animals were identified. Although positivity rate was higher among wildlife, most confirmed human exposures occurred with a dog (60%). These results sustain the importance of dog bites as a public health issue in Inuit communities of Nunavik and highlight the need for preventive approaches that are adapted to the context.
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Quels espaces publics pour la santé? : une méta-revue de la littérature scientifique

Braën, Caroline 12 1900 (has links)
Contexte : Les espaces publics, tels que les parcs, les espaces verts et bleus, sont cités comme des infrastructures favorisant l'activité physique, la santé mentale et le bien-être. Cependant, les caractéristiques précises des espaces publics qui sont significativement associées à la santé ne sont pas clairement identifiées. Cette recherche vise à fournir une mise à jour rigoureuse des connaissances scientifiques sur les associations entre les caractéristiques des espaces publics et la santé physique et mentale. Méthode : Nous avons réalisé une méta-revue afin de synthétiser, comparer et contraster les données probantes issues de recensions systématiques, en tenant compte de la qualité méthodologique des recensions incluses à l'aide de l’outils AMSTAR. 2977 références ont été identifiées par la recherche bibliographique dans 6 bases de données. Deux examinatrices ont indépendamment effectué la sélection des études et un total de 15 recensions systématiques sont incluses dans la méta-revue (représentant 213 études primaires). Résultats : quand les espaces publics sont considérés de manière générale, sans spécifier leur type ou leurs caractéristiques, les données probantes sur leur relation avec la santé physique et mentale sont peu concluantes. Cependant, lorsque les caractéristiques des espaces sont spécifiées, les associations sont davantage significatives. Ces dernières soutiennent une relation favorable ou à tendance favorable entre : 1) La quantité d'espaces verts (présence dans le quartier de végétation, de biodiversité, d’espaces verts calmes, sereins et naturels) et la santé mentale / bien-être chez les adultes. 2) La proximité des parcs et la présence de certains équipements (ex. terrains de jeux, sentiers) et l'activité physique dans les parcs chez les enfants et les adolescents, mais pas avec l'activité physique mesurée globalement. 3) Les espaces bleus (comme les zones côtières) et l'activité physique, la santé mentale et le statut pondéral. Les données sont peu concluantes quant à la proximité des parcs, la densité et la qualité des espaces publics associés à la santé physique et mentale. Les résultats concernant l'activité physique semblent indiquer que les associations positives décrivent davantage un contexte pour l'activité physique qu'un impact possible de l'accès aux espaces publics sur la quantité d'activité physique globale. Les associations positives ont également tendance à être spécifiques aux groupes d’âge pour la plupart des indicateurs. Conclusion: il est prouvé que certaines caractéristiques spécifiques des espaces publics sont associées à une meilleure santé. Cette méta-revue fournit des outils aux professionnels de la planification et du design urbain sur la façon de concevoir les espaces publics pour promouvoir la santé physique et mentale. / Background: Public open spaces (POS), such as parks, green and blue spaces, are cited as infrastructures to promote physical activity, mental health and well-being. However, precise characteristics of POS significantly associated to health are not clearly identified. This research aims to provide a rigorous update of scientific knowledge on associations between characteristics of POS, and physical and mental health indicators. Method: We undertaken an umbrella review to synthetize, compare and contrast evidence from systematic reviews, taking into account the methodological quality of included reviews using an adapted AMSTAR scale. Research in 6 databases returned 2977 citations. Two reviewers independently completed study selection resulting in 15 included systematic reviews (representing 213 primary studies). Results: The evidence of a favorable relationship between broadly defined or unspecified POS and physical and mental health is inconclusive. However, when characteristics of POS are specified, evidence for relationships is clearer. There is a favorable trend or a consistent favorable relationship between: 1) quantity of greenspaces (spaces with vegetal elements and biodiversity in the neighborhood, calm, serein and natural greenspaces) and mental health/wellbeing in adults. 2) proximity to parks and the presence of certain amenities (e.g. adventurous playgrounds) and park-based physical activity in children and adolescent, but not with overall physical activity. 3) blue spaces (such as coastal areas) and physical activity, mental health and weight status. There are some inconsistencies for parks proximity, density and quality of POS association with physical and mental health indicators. Results regarding physical activity seem to mean that studies with positive associations mostly describe a context for physical activity more than a possible impact of POS access on overall physical activity. Positive associations also tend to be age specific for most of indicators. Conclusion: There is evidence that some specific characteristics of POS are associated with better health. This umbrella review provides useful tools to urban planning and design practitioners on how to design POS to promote physical and mental health.

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