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Etude d'un système informatique au service de l'artiste pour la réalisation de films à partir de croquisLesty, Marie-Josèphe 30 September 1977 (has links) (PDF)
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L'Utopisme technologique dans la science-fiction hollywoodienne, 1982-2010 : transhumanisme, posthumanité et le rêve de "l'homme-machine"Achouche, Mehdi 09 December 2011 (has links) (PDF)
La technologie et le progrès technologique occupent une place centrale dans l'histoire et dans l'imaginaire américain. En même temps que la Révolution Industrielle apparaissent aux États-Unis les premières réelles expressions d'un utopisme technologique loin de se confiner à la littérature ou à la seule fiction - la nation et le monde pourront bientôt être transformés pour le meilleur par la technologie américaine. La science-fiction s'emparera bientôt de l'idée, traduisant aujourd'hui encore un rêve et des valeurs étroitement associés à l'identité et au projet national et reposant au cœur de l'imaginaire du pays. Le techno-utopisme contemporain, s'il s'appuie sur la " convergence NBIC " (Nano-Bio-Info-Cogno), tend cependant à se focaliser sur les transformations du corps humain lui-même. Le mouvement transhumaniste, qui s'attend à une transformation radicale du monde (la Singularité) grâce notamment aux nanotechnologies et aux intelligences artificielles, met ainsi l'accent sur l'impact que pourraient avoir ces technologies, ainsi que les biotechnologies (ingénierie génétique, cellules souches, clonage), sur un corps et une conscience améliorés ou " augmentés ", ainsi que sur l'organisation sociale de demain. Tant est si bien qu'on ne pourrait bientôt plus parler d'humanité mais bien de posthumanité. Le cinéma de science-fiction hollywoodien, en tant que mode d'expression culturel central à la culture américaine moderne, met lui-même en scène et réfléchit ces rêves de sublimation et ces cauchemars de déshumanisation. Les films du corpus (les Tron, RoboCop, Star Trek First Contact et Insurrection, Gattaca, la trilogie Matrix, The 6th Day, The Island, The Surrogates, Terminator IV, les deux Iron Man, Avatar, notamment) proposent leurs propres versions successives des dilemmes liés aux avancées de demain mais aussi à l'interdépendance qui lie déjà les humains à leurs machines. Les acteurs en sont les machines elles-mêmes, ceux qui les contrôlent (le gouvernement fédéral, l'armée, les multinationales), les techno-utopistes et leurs ennemis Luddites, les scientifiques, les ingénieurs et les hackers, mais aussi une humanité fascinée presque malgré elle par la promesse technologique. Si cette dernière est souvent caricaturée, à Hollywood même, en un conflit opposant " technophiles " et " technophobes ", les choses sont, même au cinéma, loin d'être aussi simples, en particulier depuis les années 1980. Et si la libération de l'oppression technologique passait par la technologie elle-même ?
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La "cubanía théâtrale" : la spécificité du théâtre cubain de 1959 à nos joursNardo, Flavia 19 December 2012 (has links) (PDF)
Il est très délicat de parler " d'identité " cubaine sans la problématiser, la nuancer ou la circonstancier. Cuba est pourtant une île fouettée par des courants venus de tous les horizons, un creuset où se sont mêlées les cultures qui semblent définir son caractère propre. Le cas du théâtre est un exemple incontestable. Le théâtre cubain est un art plus ou moins sinistré à l'intérieur même de ses frontières. Mais après la révolution il commence à renaître. Le théâtre cubain a accompagné l'histoire de la révolution cubaine au milieu d'un siècle de grandes guerres et de mouvement de libération nationale. L'éclosion des années 1960 paraît ainsi être l'apogée de l'écriture dramatique cubaine, et la représentation dans le pays, de ce fait, le théâtre cubain rencontre une spécificité propre à l'intérieur et en dehors de l'île. Les dramaturges cubains représentent dans leurs œuvres la thématique cubaine dans et en dehors de l'île, intimement lié à la circonstance politique révolutionnaire et à ses conséquences dans la famille cubaine et l'individu. Tout ceci participe du " cubain ", autant d'exemples qui montrent la difficulté de parler d'un théâtre cubain. Il n'y pas qu'une seule façon de faire du cubain, car chaque auteur, chaque histoire est différente et implique différentes manières de percevoir " la cubania ", que ce soit dans l'aspect comique, tragique, réaliste, " absurdiste " ou politique, la spécificité de l'île est bien là.
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La compilation, un outil paradoxal de valorisation des films muets recyclés par Peter Delpeut et coproduits par le Nederlands Filmmuseum [1989-1999]Fernandez Escareño, Itzia Gabriela 27 April 2009 (has links) (PDF)
La recherche interroge la valorisation des archives du Nederlands Filmmuseum [NFM] à partir du travail de compilation du cinéaste Peter Delpeut. Ce corpus de dix films [1989-1999] se situe à cheval entre deux ambitions qui ne sont pas toujours compatibles, entre une volonté d'archiviste de rendre accessible des films muets [1895-1931] parfois de simples fragments, en restituant leur couleur, en créant une sonorisation et une quête artistique, plus personnel et liée à un cinéaste. Convoquant des sources audiovisuelles mais également écrites et orales, il s'agit d'abord de se demander comment le NFM en vient à produire ces compilations afin de mettre en valeur ses collections, de tracer l'histoire de cette cinémathèque et de suivre la trajectoire de Delpeut, en somme de comprendre la rencontre entre cet homme riche d'une expérience de recherche, de critique et de réalisation et une institution en plein bouleversement de sa philosophie dans les années 1990. Le questionnement s'oriente ensuite sur le processus de fabrication lui-même et de la façon dont fonctionnent ces compilations en vue de montrer comment elles sont prises en tension entre le sensoriel et l'analytique, étant au-delà et en deçà d'une stricte valorisation des films muets du NFM. La dernière partie interroge les usages des compilations, la manière dont elles sont liées à la politique de programmation du NFM, comment elles affectent la dynamique de l'institution et du cinéaste, mais aussi comment elles sortent du cadre de la cinémathèque, évaluant à chaque fois les apports et les limites en terme de transmission d'un patrimoine cinématographique.
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La construction idéologique de la culture populaire comme une identité pour le cinema brésilien (1950-1975) : une synthese dialectique entre la chanchada et le cinema novoDe Oliveira, Joao Alves 25 October 2013 (has links) (PDF)
Ce travail porte sur la construction idéologique de la culture populaire dans les comédies brésiliennes, musicales ou pas, et dans le cinéma novo de la période 1950-1975.Il analyse la façon dont ces comédies (la chanchada), influencées par l'idéal d'une nation hétéroclite mais unique instauré par Getúlio Vargas ont représenté la culture populaire comme une idéologie des classes subalternes. Utilisant le concept de carnavalisation, ces films populaires, influencés par la radio, le théâtre de revue et le cirque, mettaient le monde à l'envers en essayant de corriger les injustices sociales dont étaient victimes les pauvres. Souvent décriées et considérées comme légères et aliénées, elles étaient beaucoup plus critiques que l'on ne disait, ainsi que le démontre cette recherche.En partant du principe que le cinéma novo est le corollaire des débats sur la quête d'une identité pour le cinéma brésilien tenus au cours des années 1950, période très influencée par le Parti Communiste Brésilien, ce travail analyse les trois phases différentes du mouvement. Durant la première, la culture populaire fut construite comme l'opium du peuple et les cinéastes ayant utilisé leur propre monde comme modèle de représentation de la culture populaire. Les films, très autoréflexifs, cherchaient à éveiller la conscience critique des pauvres et à les aider à sortir de l'aliénation. La deuxième, survenue après le putsch militaire de 1964, plongea les cinéastes dans le passé afin de comprendre les erreurs de la gauche et les raisons de sa défaite. Ensuite, la recherche analyse la troisième phase du mouvement quand les cinéastes furent amenés, par un gouvernement libéral qui considérait le cinéma comme un produit marchand qui devait s! e réaliser sur le marché, à changer de voie et à réaliser des films tournés vers le grand public. A ce titre, les films de cette phase, aux formes plus simples, dialoguèrent avec les chanchadas afin de finalement atteindre le peuple, sans jamais renoncer au cinéma d'auteur
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La figure de l'enfermement comme modèle tragique dans la dramaturgie contemporaine colombienneCamacho lopez, Sandra 08 November 2010 (has links) (PDF)
Avec la dramaturgie colombienne des trente dernières années, nous nous trouvons devant deux itinéraires qui semblent s'entrecroiser, ou mieux, se superposer : le réel, qui correspond au contexte socio-politique colombien et le fictionnel, qui nous permet d'entrevoir un paysage de fiction singulier se dessiner à travers certaines pièces contemporaines colombiennes. Cet entrecroisement entre le réel et le fictionnel nous amène à la figure récurrente de l'enfermement. Nous assistons à la représentation d'un monde où les prisons n'ont plus de barreaux, où l'enfermement est présent au quotidien. Sur scène les personnages sont clôturés leurs espaces physiques et métaphoriques, intérieurs ou extérieurs, qui leurs interdisent toute possibilité d'issue et de conciliation entre les forces opposées qui maintiennent leurs conflits. L'enfermement conduit donc les personnages au sentiment tragique, à la perte du monde et de soi, c'est-à-dire que le tragique perd dans ces pièces le sens transcendant de l'humain. D'où les questions initiales dont nous sommes partis : comment l'enfermement dans un espace dramatique contemporain nous permet-il de retrouver le tragique ? Et où va ce tragique, aujourd'hui, quand la tragédie n'existe plus ? Cette forme actuelle du tragique ne pourrait-elle pas être une nouvelle façon de retrouver l'essence de la tragédie et le " sens de l'humain " ? Ce sont ces interrogations qui donnent leurs lignes directrices à notre recherche.
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La poursuite au cinéma : pérennité d'une forme esthétiqueMarcel, Philippe 26 June 2009 (has links) (PDF)
La poursuite est une figure qui accompagne le cinéma depuis ses débuts jusqu'à en devenir, presque, la forme archétypale. Elle a constitué le principal mode de linéarisation des formes courtes du cinéma des premiers temps et reste un mode habituel de structuration des grands récits. Présence et absence de poursuites, existence sous des formes apparentées telles que la filature ou la déambulation, sont des éléments de caractérisation des films particulièrement intéressants. Leurs conditions d'élaboration et de réception sont à replacer dans leur contexte et à étudier dans une perspective d'une histoire des formes. Observer la place qui est donnée à la poursuite par quatre réalisateurs français, d'époques différentes, Louis Feuillade, René Clair, Jean-Pierre Melville et Philippe de Broca, conduit à mettre en évidence sa pérennité. L'analyse comparée de sa mise en scène chez ces cinéastes que tout, parfois, semble opposer, permet d'utiliser la poursuite comme un critère de distinction pour mettre en évidence la valeur symbolique et la signification intrinsèque de cette figure, tant comme forme esthétique que comme forme anthropologique.
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La pratique théâtrale dans l'Allemagne de la seconde moitié du dix-huitième siècle (1760 - 1805)Valipour, Valeska 24 January 2011 (has links) (PDF)
L'Allemagne du dix-huitième siècle est composée de plus de 300 petits pays se différenciant en ce qui concerne la politique, la religion et la langue. S'y ajoutent des territoires qui ne sont pas allemands, mais sous influence de la culture germanophone.Cette étude analyse alors un territoire qui s'étend de l'Alsace jusqu'en Russie et des pays scandinaves jusqu'en Suisse. Embourbés dans des guerres territoriales, les souverains ne montrent que peu d'intérêt pour le théâtre, et si oui, uniquement pour l'opéra italien et le théâtre français. Au début du siècle, le théâtre professionnel allemand est surtout influencé par le théâtre anglais et un peu par la comédie italienne.Le statut social des acteurs est très mauvais. C'est surtout la bourgeoisie qui se méfie d'eux. A partir des années 1730, sous influence du théâtre français, le théâtre allemand s'émancipe. Dans la seconde moitié du siècle, il devient le moteur del'embourgeoisement de la société. Les actrices se sont beaucoup investies dans cette évolution, non malgré, mais en raison de leur statut social particulièrement mauvais. Longtemps, seules les gender studies se sont intéressées à cette période de l'histoire théâtrale. Une de leurs théories de base définit l'homme et la femme comme deux groupes sociologiques distincts. Cette théorie a été reprise, sans en questionner lavalidité pour l'histoire théâtrale. C'est le point de départ de cette étude, qui compare les vies de plus de 400 actrices et acteurs de l'époque. De nombreux aspects de la vie privée et professionnelle y sont abordés : famille, carrière, finances, situation juridiqueet fréquentations. Ce mémoire démontre que le milieu théâtral de l'époque peut effectivement être divisé en deux groupes : les comédiens ayant grandi au théâtre et ceux y étant arrivés plus tard. En effet, la distinction générale de l'homme et de la femme ne peut être appliquée au théâtre allemand qu'à partir de la fin du dix-huitième siècle.
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La rencontre de l'Autre dans le théâtre français de la Saint-Barthelémy à la Révolution française : enjeux politiques et philosophique (XVIIème-XVIIIème siècles).Boulaire, Vanessa 28 May 2013 (has links) (PDF)
Les Grandes Découvertes de la Renaissance amènent les Européens à rencontrer de nouveaux peuples dont l'apparaître, les croyances et les modes de vie sont si éloignés, qu'ils vont incarner ensemble l'Autre absolu : le négatif, l'antagoniste de l'Européen blanc et chrétien d'alors. Le théâtre va offrir la possibilité à tous ceux qui ne voyagent pas de rencontrer cet Autre et c'est cette rencontre que nous étudions ici, dans le répertoire du théâtre français, car elle est non seulement une situation dramatique par nature, mais elle va également se faire anthropologique puisqu'elle joue à convoquer d'autres continents sur scène. Toutefois le théâtre n'est qu'artifice et sur scène, l'Autre n'est pas réel puisque créé par des dramaturges français, joué en français par des acteurs français et pour un public français. Nous nous proposons d'étudier cette rencontre depuis la Saint-Barthélemy jusqu'à la Révolution Française, deux événements névralgiques de l'Histoire de France, qui ont à voir avec la violence de l'altérité religieuse et de l'altérité sociale et qui correspondent à deux périodes de renouvellement de l'art dramatique. Nous nous interrogerons donc sur l'identité de cet étrange étranger, si éloigné socialement, politiquement et géographiquement et sur la manière dont le théâtre s'empare de cet Autre si spectaculaire. Les personnages exogènes devenant sur scène de véritables figures à facette, nous poserons la question de savoir si la démarche n'est pas en réalité d'aller au devant de l'Autre dans le seul but de l'interroger sur ce qu'il est pour se définir soi-même. Si l'Amérindien est sauvage, n'est-ce pas pour se conforter sur le fait d'être civilisé ? Si le More est cruel, n'est-ce pas pour se rassurer sur le fait qu'on ne l'est pas ? L'Autre ne sert-il pas en réalité qu'à parler de soi ?
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Fugue en sol numérique : le téléphone intelligent au quotidienReid, Benoît 12 1900 (has links)
En cette ère de la 4g et des microprocesseurs, la téléphonie sans-fil offre un accès constant au net en plus de permettre moult échanges via appels/textos ou autres applications. En réalité, le téléphone intelligent, à l’heure d’aujourd’hui, est bien plus qu’un outil communicationnel. Véritable couteau suisse des temps modernes, il permet de payer ses comptes, de retrouver son chemin, de vérifier l’heure et même de reconnaître la chanson audible dans un café. Sa prépondérance dans notre paysage quotidien en est telle qu’un peu plus d’une personne sur deux avoue qu’il ou elle ne saurait vivre sans son appareil (Smith, 2015).
Ainsi, la présente recherche tente d’explorer les questions suivantes à l’aide d’une expérience de déstabilisation. Premièrement, est-il possible de toujours vivre 'normalement' tout en restant déconnecté? Plus précisément, qu'arriverait- il sur le plan de la représentation de soi alors que les attentes quotidiennes fondées sur l'instantanéité, l’accessibilité et l'hyper-efficacité ne pourraient pas être respectées? En ce sens, peut-on encore agir, interagir et fonctionner dans un monde hyperconnecté, ou une déconnexion prolongée altèrerait-elle aussi la façon dont nous percevons et donnons un sens à notre environnement? / In a world of 4g and microprocessors, wireless telephony offers constant web access in addition to allowing a plethora of interactive means via calls / text messages or other applications. In fact, today's smartphone seems to be much more than a communicational tool. A true modern day Swiss army knife, we can use it to pay our bills, find our way in the city, or check the time and even recognize the song currently audible in a coffee shop. In fact, its preponderance in our daily lives is such that a little more than a person out of two admits that he or she cannot live without his or her device for more than a day (Smith, 2015).
Thus, this research attempts to explore the following questions through a breaching experiment. First, is it possible to always live 'normally' while remaining disconnected? Moreover, what would happen to the presentation of self in the everyday life when expectations based on immediacy, accessibility, and hyper efficiency could not possibly be met? Once disconnected, can we still properly act, interact, and function in a hyperconnected world or does a prolonged disconnection also alter what the way we may perceive and make sense of our surroundings?
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