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Étude des perceptions du trouble de stress post-traumatique parmi des militaires canadiens et leur conjointeGallant, Audrey 09 1900 (has links)
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L’impact d’une interaction sociale centrée sur le trauma sur la réactivité physiologique d’individus avec un état de stress post-traumatique, en fonction de leurs symptômes et de leur soutien socialNachar, Nadim 06 1900 (has links)
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Etude des corrélats cérébraux de la mémoire épisodique et de la mémoire de travail chez les patientes souffrant d'un trouble de stress post-traumatique consécutif à des abus sexuels. / Cerebral correlates of episodic memory and working memory in femele sexual abuse-related post-traumatic stress disorder patientsLandré, Lionel 10 September 2010 (has links)
Le PTSD s’accompagne classiquement de troubles de la mémoire verbale et d’une altération de certaines régions cérébrales. Cependant, peu d’études ont porté sur des populations féminines victimes de traumatismes civils. Au cours de trois études utilisant l’imagerie par résonance magnétique (IRM), nous avons évalué l’état des corrélats cérébraux des mémoires épisodique et de travail chez des patientes victimes d’abus sexuel. Nos travaux ont mis en évidence une forte correspondance entre les régions cérébrales qui sous-tendent un encodage verbal durable et celles qui sont habituellement affectées au cours du PTSD. De plus, nous avons démontré l’absence de réduction volumétrique de ces régions dans un échantillon de patientes. Enfin, nous avons observé chez ces dernières une modification potentiellement compensatoire du profil d’activation fonctionnelle cérébrale lors du traitement verbal en mémoire de travail d’éléments liés et non-liés au traumatisme vécu. Ces résultats suggèrent une spécificité de mécanismes neurocognitifs du PTSD liée au genre et supportent l’intérêt de l’utilisation de la remédiation cognitive dans sa prise en charge. / PTSD is classically associated with verbal memory impairments and specific brain alterations. However, few studies have investigated the population of female victims of civilian traumas. During three studies using magnetic resonance imaging, we investigated the condition of the brain correlates of episodic and working memory in patients with sexual abuse-related PTSD. Our work has highlighted an important matching between the brain regions underlying strong verbal memories encoding and those that are usually affected by PTSD. Moreover, we demonstrated the absence of volumetric shrinking of these regions in our sample. Finally, we noticed a potentially compensatory alteration of functional activation pattern in this population during verbal working memory processing of trauma-related and unrelated items. These results suggest a gender-dependent specificity of PTSD neurocognitive mechanisms and further support the interest of using cognitive remediation in its treatment.
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Différences de genre dans la dissociation et la détresse péri-traumatique, et associations avec les troubles de stress aigu et de stress post-traumatique chez des victimes d’actes criminels gravesBoisclair Demarble, Julie 12 1900 (has links)
Cette thèse a pour visée principale de faire avancer les connaissances de la littérature concernant les différences hommes-femmes dans le trouble de stress aigu (TSA) et le trouble de stress post-traumatique (TSPT), chez une population de victimes d’actes criminels graves (VAC). L’étude comprend deux objectifs principaux. Tout d’abord, l’évaluation de la présence et de l’intensité de réactions péri-traumatiques, soit la dissociation et la détresse. Ensuite, nous avons étudié si ces facteurs étaient associés à la survenue d’un TSA, chez les VAC et s’ils prédisaient différemment le TSA en fonction du genre. Dans le cadre d’un deuxième article et comme objectif secondaire de la thèse, l’impact des réactions péri-traumatiques a aussi été vérifié, mais cette fois sur le développement subséquent d’un TSPT. Également pour cet objectif, nous nous sommes concentrés sur le rôle du genre dans la prédiction de la relation.
Des entrevues d’évaluation clinique ont été effectuées auprès de 214 victimes (125 femmes). Plus précisément, le TSA a été évalué, dans le cadre de l’article 1 à l’aide de l’Acute Stress Disorder Interview (ASDI), puis le TSPT à l’aide de l’entrevue semi-structurée du SCID pour une mesure diagnostique catégorielle et avec l’échelle modifiée des symptômes traumatiques (ÉMST), dans l’article 2. Cette échelle produit un score en continu de sévérité et de fréquence des symptômes. Les variables péri-traumatiques ont été évaluées à l’aide de questionnaires auto-rapportés, soit le Questionnaire des expériences dissociatives péri-traumatiques et l’Inventaire de détresse péri-traumatique. Les résultats du premier article démontrent que les femmes vivraient globalement plus de détresse péri-traumatique que les hommes, alors qu’il n’y aurait pas de différence de genre pour les expériences dissociatives. Ces réactions péri-traumatiques seraient toutes deux des prédicteurs d’un TSA tant chez les hommes que les femmes. Des différences de genre seraient présentes dans l’association de la détresse et du TSA lorsque des évènements potentiellement traumatiques passés étaient considérés. Pour les hommes, une présence élevée de détresse péri-traumatique et plusieurs antécédents de potentiels évènements traumatiques les rendraient plus vulnérables au développement d’un TSA. Chez les femmes, de potentiels traumas antérieurs augmenteraient le risque de présenter des symptômes du TSA seulement lorsqu’un niveau élevé de détresse péri-traumatique était présent lors du crime. Le deuxième article de la thèse démontre à nouveau que les réactions péri-traumatiques sont des facteurs de risque, mais cette fois pour le développement d’un TSPT. Cependant, aucune différence de genre n’a été observée concernant la capacité prédictive de ces variables. En effet, quelques mois après l’événement, la dissociation et la détresse péri-traumatiques demeurent des variables d’intérêt à considérer pour prévenir la survenue d’un TSPT, mais ce tant pour les victimes hommes que femmes. Cette deuxième étude a également confirmé l’importance du trouble de stress aigu comme facteur de risque au développement d’un TSPT chez une population de victimes d’actes criminels violents.
Ces résultats, les limites de l’étude, des pistes de recherche futures, ainsi que les implications cliniques pour le traitement du TSA et du TSPT seront discutés de manière détaillée dans cette thèse doctorale. / This thesis aimed to contribute to the acute stress disorder (ASD) and post traumatic stress disorder (PTSD) literature in terms of gender differences among crime victims. Precisely, we were interested in the intensity and presence of peritraumatic reactions namely, dissociation and distress, among men and women victims of violent crimes. Two objectives were pursued. First, we evaluated whether peritraumatic dissociation and distress were significant risk factors for ASD development and if these acute stress reactions’ predictive capacity, differed according to gender. A second objective was to investigate if peritraumatic dissociation and distress significantly predicted PTSD development according to gender. Globally, in this research project, we were interested in determining the impact of gender in the prediction of the above-mentioned relationship . Semi-structured interviews; the Acute Stress Disorder Interview (ASDI) in the first article and the Structured Clinical Interview for DSM-IV (SCID) in the second article were conducted with 214 victims (125 women, Mage=39.6yrs) to assess ASD and PTSD respectively. Data on peritraumatic variables were collected through self-report questionnaires, the Peritraumatic Dissociative Experience Questionnaire and the Peritraumatic Distress Inventory.
Peritraumatic dissociation and distress were both significant risk factors for ASD in men and women. Women presented higher peritraumatic distress levels compared to men victims. Gender differences were revealed through past potential traumatic experiences, where they have a cumulative impact on ASD risk development for men, but having few past potential traumas could be a protective factor for women. In the second article, findings reveal that acute stress variables were both significantly related to more PTSD symptoms, although no gender differences were identified. An acute stress disorder diagnosis was also confirmed as an important predictor of PTSD in victims of violent crimes.
These results, study limitations, directions for future research as well as clinical implications for ASD and PTSD treatment will be discussed.
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Examen des difficultés psychosociales chez des adolescents, neuf (9) mois après une tragédie ferroviaireHugron, Martine 05 1900 (has links)
Objectifs : Examiner les difficultés psychosociales chez des adolescents exposés, âgés entre 14 et 18 ans, dans les neuf (9) mois suivants la tragédie ferroviaire. Comparer les adolescents qui atteignent le seuil clinique du trouble de stress post-traumatique (TSPT) à ceux qui ne l’atteignent pas, en fonction de la sévérité d’exposition, des symptômes de dépression, d’anxiété et autres problématiques associées.
Méthode : Les analyses ont été faites auprès d’un échantillon de convenance de 227 jeunes, dont la moyenne d’âge est de 15,96 ans, des niveaux secondaires III, IV et V et vivant dans le secteur de Lac-Mégantic, en Estrie au Québec.
Résultats : Près de la moitié (41,5 %) des adolescents rapportent avoir été sévèrement exposés à l’accident ferroviaire et le tiers (29,6 %) présentent un niveau de sévérité du TSPT atteignant le seuil clinique. Il semble y avoir une tendance où les filles sont proportionnellement plus nombreuses à rapporter des symptômes du TSPT, de dépression et d’anxiété comparativement aux garçons. La majorité des adolescents présentent une consommation non problématique de substances psychoactives (SPA), alors que pour 8 %, celle-ci serait à risque ou problématique. Les actes de délinquance, principalement non violents, sont davantage identifiés chez les garçons. Les adolescents qui atteignent le seuil clinique du TSPT ont été plus sévèrement exposés lors de la tragédie et sont davantage dépressifs et anxieux. Aucune relation significative n’est observée entre le TSPT et la consommation de SPA et le nombre d’actes de délinquance.
Conclusions : Suite à l’accident ferroviaire, cette étude démontre la proportion importante des adolescents qui souffrent de symptômes du TSPT et de problèmes de santé mentale associés. / Objectives: To examine the psychosocial difficulties in a group of exposed adolescents aged 14 to 18 nine months after the railway accident. Compare adolescents who reach the clinical level of post-traumatic stress disorder (PTSD) to those who do not, depending on range severity of exposure and on symptoms of depression, anxiety and other related issues.
Methods: The analyses were conducted on a suitability sample of 227 young people, with an average age of 15.96 years, in secondary levels III, IV and V, and living in the Mégantic sector of the Eastern Townships in the province of Quebec.
Results: Almost half (41.5%) of adolescents report being severely exposed to the railway accident and one third (29.6%) has described severe PTSD symptoms reaching the clinical threshold. In addition, there appears to be a tendency for a higher proportion of girls compared to boys to have PTSD problems and depression and anxiety symptoms. The majority of adolescents report a non-problematic use of psychoactive substances, while 8% are at risk or problematic. Delinquency, mainly non-violent, is more common among boys. Adolescents who reach a clinical threshold of PTSD symptoms have been more severely exposed to the tragedy and report feeling more depressed and anxious. There was no significant relationship between PTSD and externalized behaviours.
Conclusion: The results of the study highlight the relationship between a traumatic event such as the railway accident and the presence of PTSD symptoms as well as of internalized behaviours in a group of adolescents.
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Interaction entre l’effet différentiel du sexe et l’effet modérateur du soutien social perçu sur la santé mentale des travailleurs en Protection de la Jeunesse victimes de violence au travailBruneau, Sarah-Marie 11 1900 (has links)
Contexte. La violence au travail (VAT) fait partie de la réalité de nombreux travailleurs en Protection de la Jeunesse (PJ) en raison de la clientèle desservie. L’exposition à la VAT est associée à plusieurs conséquences psychologiques, notamment le trouble de stress post-traumatique (TSPT), l’anxiété et la dépression. Parmi les facteurs pouvant influencer le développement des différents symptômes de santé mentale, le soutien social (SS) ressort comme l’un des plus forts prédicteurs du TSPT. Les études plus récentes indiquent qu’au-delà de la quantité de SS, la qualité perçue de celui-ci peut influencer lien entre VAT et conséquences psychologiques. Finalement, certaines études notent des variations entre ces associations en fonction du sexe des participants.
Objectif. L’objectif principal est de suivre l’évolution des symptômes de TSPT, d’anxiété et de dépression selon la qualité du SS perçu. Un deuxième objectif consiste à vérifier si les effets du SS varient en fonction du sexe des participants.
Méthode. Un échantillon de 150 travailleurs en PJ ont rempli une série de questionnaires à quatre temps de mesure suite à un évènement de VAT. Des modèles linéaires mixtes ont été utilisés afin de suivre l’évolution des différentes conséquences psychologiques en fonction de la qualité du SS et du sexe des participants.
Résultats. D’abord, pour le SS positif, une association significative négative est ressortie uniquement avec la dépression. Le SS négatif est associé positivement avec les symptômes de TSPT, d’anxiété et de dépression. Finalement, des différences entre les hommes et les femmes n’ont été mesurées que pour le TSPT. Soit, les hommes présentent plus de symptômes que les femmes, mais ceux-ci bénéficient davantage du SS positif.
Conclusion. La présente étude appuie l’importance de s’intéresser à la qualité du SS, car elle a une influence sur le développement et le maintien des conséquences psychologiques de la VAT. Aussi, le sexe semble également avoir un rôle modérateur de cette relation. / Background. Workplace violence is part of the people working for Youth Protection's daily lives due to the vulnerable population served. The exposure of workplace violence is linked to psychological consequences such as post-traumatic stress disorder (PTSD), anxiety, and depression. Among the factors that influence the development of the different mental health symptoms, social support is known to be one of the strongest predictors of PTSD. Most recent studies also reveal the importance of measuring social support's quality (positive or negative) to understand how it can impact workers. Finally, some studies also show that workplace violence reactions might vary depending on the victim's gender.
Objectives. The main objective of that study is to measure if the quality of social support impacts the development and evolution of the symptoms of PTSD, anxiety and depression. The secondary objective is to explore if the sex of the participants can moderate the association between social support and the previously measured symptoms.
Methods. A sample of 150 Youth Protection workers answered self-reported surveys that examine their evolution four times over 12 months. Mixed linear models have been used to analyze the development of PTSD, anxiety's and depression's symptoms according to the quality of social support and then the sex of the participants.
Results. First, positive social support wasnegatively linked to depression's symptoms. Workers who perceived their social support being positive had fewer symptoms. For negative social support, it was linked to PTSD, anxiety and depression. Finally, the difference between men and women was only measured for PTSD. Men had more symptoms than women, although they benefit more from positive social support than women.
Conclusion. This study confirms the importance of measuring the quality of social support on workplace violence victims to understand its impact on psychological consequences better. Also, the sex seems to be a moderator only for PTSD's association with workplace violence.
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Validité de construit d’une traduction française du Post-Traumatic Stress Disorder Cheklist For DSM-5 auprès d’une population clinique au prise avec un trouble de stress post-traumatiqueSavard-Kelly, Patrick 08 1900 (has links)
Contexte théorique : Au Canada, la prévalence du trouble de stress post-traumatique (TSPT) serait de 9,2%. Plusieurs questionnaires ont été développés pour mesurer les symptômes du TSPT dont le PTSD Checklist For DSM-5 (PCL-5). Ce questionnaire autorapporté a été validé à plusieurs reprises avec des échantillons non-cliniques ou militaires. Toutefois, le PCL-5 n’a jamais été validé avec un échantillon clinique et civil. Aussi, le nombre idéal de facteur du PCL-5 reste toujours à être démontré.
Objectif : Cette étude vise à établir la validité de construit du PCL-5 d’un échantillon clinique et civil de 132 participants aux prises avec un TSPT. Les 3 principales structures factorielles seront analysées de façon à retenir celle qui présente les meilleurs résultats.
Méthodologie : Les structures factorielles ont été mesurées avec des analyses factorielles confirmatoires et des analyses bifactorielles. La consistance interne a été mesurée à partir du coefficient Oméga de McDonald. La validité convergente et divergente a été mesurée par des corrélations de Pearson avec d’autres construits.
Résultats : Au niveau des indices d’ajustement, le modèle à 7 facteurs a obtenu les meilleurs résultats. Sur le plan de la fidélité et sur celui de la validité convergente et divergente, le modèle à 4 facteurs possède les résultats les plus optimaux.
Discussion : Globalement, le modèle à 4 facteurs est le plus approprié pour le PCL-5. De plus, les modèles à 6 et 7 facteurs présentent quelques lacunes sur le plan méthodologique et statistique. Finalement, le PCL-5 est un questionnaire valide et fidèle pour une population clinique et civile. / Background: In Canada, the prevalence of post-traumatic stress disorder (PTSD) is estimated to be 9.2%. Several questionnaires have been developed to measure the symptoms of PTSD including the PTSD Checklist For DSM-5 (PCL-5). This questionnaire has been validated several times with non-clinical or military samples. However, PCL-5 has never been validated with a clinical and civilian sample. Also, the ideal factor number of PCL-5 has yet to be demonstrated.
Objective: This study aims to establish the construct validity of PCL-5 in a clinical and civilian sample of 132 participants with PTSD. The 3 main factor structures will be analyzed in order to retain the one that presents the best results.
Methodology: Factor structures were measured with confirmatory factor analyzes and bifactor analyzes. Internal consistency was measured from McDonald's Omega coefficient. Convergent and discriminant validity was measured by Pearson correlations with other constructs.
Results: In terms of fit statistics, the 7-factor model obtained the best results. In terms of reliability and convergent and divergent validity, the 4-factor model has the most optimal results.
Discussion: Overall, the 4-factor model is the most appropriate for the PCL-5. In addition, the 6 and 7 factor models have some methodological and statistical limitations. Finally, the PCL-5 is a valid and reliable questionnaire for a clinical and civilian population.
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La détresse psychologique associée à l’annonce d’un diagnostic de cancer du sein : une méta-analyseFortin, Justine 11 1900 (has links)
Contexte : La littérature montre que les symptômes de détresse psychologique tels que l’anxiété, la dépression, la détresse non spécifique et le stress post-traumatique peuvent se développer après l’annonce du diagnostic de cancer du sein. Le niveau de bien-être, un marqueur de détresse psychologique, est aussi influencé par cette annonce. Toutefois, peu d’études distinguent les patientes qui sont en traitements de celles qui ne les ont pas encore commencés, ce qui nuit à notre compréhension de ces deux phases distinctes. Objectif : Cette méta-analyse vise à déterminer la prévalence de quatre classes de symptômes de détresse psychologique (anxiété, dépression, détresse non spécifique, stress post-traumatique) et le niveau de bien-être, provoqués par l’annonce d’un diagnostic de cancer du sein, en excluant de la phase de traitement. Méthodologie : Dix bases de données ont été consultées pour extraire des données d’études empiriques mesurant les symptômes étudiés. Résultats : Au total, 39 articles ont été inclus. La prévalence était de 39% pour la détresse non spécifique (n = 13), 34% pour les symptômes anxieux (n = 19), 31% pour les symptômes post-traumatiques (n = 7) et 20% pour les symptômes dépressifs (n = 25). Aucune étude mesurant le niveau de bien-être n’a été trouvée. Conclusion : La santé mentale peut être affectée dans au moins quatre domaines à la suite d’un diagnostic de cancer du sein et de tels effets sont fréquemment constatés dans la littérature. Cette étude met en évidence la nécessité d’isoler la phase du diagnostic, afin d’atténuer les effets psychologiques du cancer du sein le plus tôt possible. / Background: The literature mentions that psychological symptoms such as anxiety, depression, non-specific distress, and post-traumatic stress develop after the diagnosis of breast cancer. Well-being, another psychological distress marker, can also be impacted as soon as the diagnosis is given. The literature rarely distinguishes between the psychological symptoms patients who have begun treatment and those who have not yet begun, undermining our understanding of these two distinct phases. Objective: The purpose of this meta-analysis was to determine the prevalence of four classes of psychological symptoms (i.e., anxiety, depression, non-specific distress, post-traumatic stress), and wellbeing levels specifically elicited by the announcement of a breast cancer diagnosis, excluding the treatment phase. Methodology: Ten databases were searched to extract data from empirical studies measuring the studied symptoms. Results: A total of 39 articles were included in our sample. The prevalence of clinically significant psychological distress symptoms was 39% for non-specific distress (n = 13), 34% for anxiety symptoms (n = 19), 31% for post-traumatic symptoms (n = 7), and 20% for depressive symptoms (n = 25). No studies measuring patient well-being were found. Conclusion: Mental health may be impacted in at least four domains following a diagnosis of breast cancer and such effects are frequently found in the literature. This study highlights the need to isolate the different phases of breast cancer, including the diagnosis phase in order to mitigate the psychological effects of breast cancer as early as possible.
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Santé psychologique des patients ou des travailleurs de la santé faisant face à un stresseur: étude de la prévalence et des facteurs de protectionCyr, Samuel 08 1900 (has links)
Dans l’optique d’améliorer l’efficience du réseau de la santé, le concept du « quadruple objectif » souligne l’importance de prendre en considération autant la santé des patients que celle des travailleurs de la santé. Par ailleurs, le concept de « vulnérabilité/stress » réfère au risque de développer des problématiques en santé psychologique lorsqu’un individu possédant une certaine vulnérabilité est soumis à un stresseur. En envisageant ces deux concepts, cette thèse s’est intéressée aux patients et aux travailleurs de la santé faisant face à un stresseur. Quoique peu connus et véhiculés, ces derniers constituent une population avec une certaine vulnérabilité sur le plan psychologique, avec une présence plus élevée de problématiques en santé psychologique que dans la population générale.
D’abord, un premier article de revue systématique et méta-analyse de la littérature a vérifié la prévalence du trouble de stress post-traumatique chez des patients ayant subi un traumatisme de type médical. L’objectif était de comparer cette prévalence à la suite de huit différents traumatismes médicaux. Les prévalences les plus élevées 24 mois ou plus après avoir subi l’expérience du trauma étaient celles à la suite d’une conscience peropératoire (18,5 %), d’un séjour aux soins intensifs (14,8 %) et d’une transplantation d’organe (10,3 %), avec en huitième rang l’épilepsie (4,5 %). Cette étude a permis de clarifier les contextes médicaux les plus associés au développement d’un trouble de stress post-traumatique.
Ensuite, les trois autres articles de cette thèse se sont intéressés aux travailleurs de la santé à la suite de la pandémie de COVID-19. Dans le premier article, les résultats d’une étude transversale menée trois mois suivant le début de la pandémie sont présentés. L’objectif était d’évaluer la prévalence de la santé psychologique (l’épuisement professionnel et trois psychopathologies : le trouble de stress post-traumatique, l’anxiété et la dépression) et vérifier les facteurs de protection associés. La moitié (51,8 %) des travailleurs interrogés présentaient une symptomatologie d’épuisement professionnel et environ le tiers (35,6 %) présentaient des symptômes élevés d’au moins une des psychopathologies. La résilience et le soutien organisationnel perçu étaient les facteurs de protection significativement associés à l’épuisement professionnel. Le deuxième article avait pour objectif d’ajouter une variable biologique à nos modèles statistiques, le cortisol au niveau capillaire, dans le but de vérifier l’effet sur la prédictibilité de ces modèles. Un lien significatif entre l’épuisement professionnel et l’évolution du cortisol a été déterminé, et cette association permettait d’améliorer la prédictibilité du modèle de régression pour l’épuisement professionnel. Finalement, une nouvelle étude transversale douze mois après le début de la pandémie a été répétée dans le but de vérifier l’évolution de la santé psychologique et des facteurs associés. La santé psychologique chez les travailleurs de la santé s’est soit stabilisée (pour l’épuisement professionnel et l’anxiété) ou améliorée (pour le trouble de stress post-traumatique et la dépression) entre trois et douze mois après le début de la pandémie. Les principaux facteurs de protection contre l’épuisement professionnel sont demeurés la résilience et le soutien organisationnel perçu.
En somme, ce travail de doctorat a permis d’enrichir les connaissances sur la santé psychologique des patients ou des travailleurs de la santé faisant face à un stresseur. / To improve the efficiency of the healthcare network, the concept of “quadruple objective” underlines the importance of considering the health of patients and healthcare workers. Moreover, the concept of “vulnerability/stress” refers to the added risk of developing psychological distress when an individual with a specific vulnerability is subjected to a stressor. Considering these two concepts, this thesis focused on patients and healthcare workers facing a significant stressor. Although little known and not widely publicized, these groups represent populations with a particular psychological vulnerability, with higher distress rates than the general population.
First, a systematic review and meta-analysis of the literature verified the prevalence of posttraumatic stress disorder in patients who had suffered a medical trauma. The aim was to compare the prevalence of eight different types of traumas. The highest prevalence 24 months or more after experiencing the medical condition was following intraoperative consciousness (18.5%), intensive care unit stay (14.8%) and organ transplantation (10.3%), with epilepsy (4.5%) coming in eighth place. This study clarified the medical contexts most associated with developing posttraumatic stress disorder.
The other three articles in this thesis focused on healthcare workers in the aftermath of the COVID-19 pandemic. The first article presents the results of a cross-sectional study conducted three months after the pandemic’s start. The aim was to assess the prevalence of psychological distress (burnout and three psychopathologies: posttraumatic stress disorder, anxiety and depression) and verify associated protective factors. Half (51.8%) of the workers surveyed had symptoms of burnout and around a third (35.6%) had high levels of at least one of the psychopathologies. Resilience and perceived organizational support were the protective factors significantly associated with burnout. The aim of the second paper was to test the effect of adding a biological variable to our statistical models, namely hair cortisol accumulation. A significant association between burnout and cortisol evolution was determined, and this association improved the predictability of the regression model for burnout. Finally, another cross-sectional study was conducted twelve months after the pandemic’s start to verify the evolution of psychological distress and associated factors. Distress among healthcare workers either stabilized (for burnout and anxiety) or improved (for posttraumatic stress disorder and depression) between three and twelve months after the start of the pandemic. The main protective factors against burnout remained resilience and perceived organizational support.
In summary, this doctoral work has enriched the knowledge of the psychological health of patients or healthcare workers facing a significant stressor
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Les mécanismes d'action dans le traitement psychologique des cauchemars post-traumatiquesRousseau, Andréanne 24 April 2018 (has links)
Malgré l'efficacité démontrée des traitements psychologiques des cauchemars, en particulier la Révision et Répétition par Imagerie Mentale (RRIM), il n'existe aucun consensus sur un modèle théorique expliquant leur efficacité, menant à une duplicité des protocoles. L'objectif général de cette thèse vise à répertorier et synthétiser les mécanismes d'action (MA) des traitements psychologiques des cauchemars, pour ensuite tester empiriquement l'hypothèse la plus rapportée, l'augmentation du sentiment de contrôle. Dans un premier temps, une revue systématique a permis de recenser les citations référant à une hypothèse sur un MA dans les publications scientifiques portant sur une psychothérapie des cauchemars. Une analyse thématique a permis de catégoriser ces citations en six catégories de MA, qui sont par ordre d'importance : une augmentation du sentiment de contrôle, le traitement émotionnel du souvenir menant à la modification de la structure de peur, la modification des croyances, la restauration des fonctions du sommeil, une diminution de la vigilance et la prévention de l'évitement. Un modèle théorique incluant ces six mécanismes a été élaboré selon les forces et critiques de chaque catégorie; des recommandations pour les opérationnaliser et les étudier ont été avancées. Notamment, la perception d'efficacité personnelle (PEP) serait une mesure pertinente pour rendre compte du MA de sentiment de contrôle. Ainsi, un deuxième objectif visait à démontrer comment une mesure de PEP pourrait être un médiateur de l'effet de la RRIM sur l'amélioration des cauchemars et symptômes nocturnes associés. Trente-cinq victimes d'agression sexuelle souffrant d'un trouble de stress post-traumatique et de cauchemars récurrents souhaitant prendre part à une thérapie ont été assignées aléatoirement à suivre la RRIM ou à une condition d'attente. Des analyses de régression montrent qu'avoir suivi la RRIM prédit une plus grande PEP par rapport aux rêves et aux cauchemars, laquelle serait à son tour un prédicteur de l'amélioration de l'insomnie et de la qualité du sommeil. La PEP ne serait pas un médiateur de l'efficacité de la RRIM sur les comportements nocturnes dérangeants associés au TSPT et la détresse associée aux cauchemars. Dans l'ensemble, ces résultats suggèrent que plusieurs MAs seraient à l'œuvre dans le traitement des cauchemars, lesquels semblent s'imbriquer dans celui plus global de traitement émotionnel de la structure de peur liée au phénomène des cauchemars. En effet, la contribution modérée de la PEP à l'explication de l'efficacité de la RRIM ne permet pas de la considérer comme un MA central. Néanmoins, une mesure de PEP spécifique aux rêves et cauchemars s'est avérée prometteuse pour expliquer une partie de l'efficacité de la RRIM; pour bien attester de sa contribution, ce MA nécessite d'être mieux opérationnalisé, évalué sur plusieurs temps de mesure et en relation avec d'autres MAs pour notamment valider comment il participe au traitement émotionnel de la structure de peur.
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