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Thesis (M.A.) -- Central Connecticut State University, 2007. / Thesis advisor: Robert Dunne. "... in partial fulfillment of the requirements for the degree of Master of Arts in English." Includes bibliographical references (leaves 86-89). Also available via the World Wide Web.

Zugl.: Weimar, Bauhausuniv., Diplomarbeit

This thesis examines the critical response to Quentin Tarantino’s representations of screen violence, primarily the violent content in his three revenge thrillers: Kill Bill (2003-4), Inglourious Basterds (2009), and Django Unchained (2012). Throughout Tarantino’s career, critics have attacked him for aestheticizing bloodshed to such a degree that it becomes a glib, pop culture affectation, and the empirically larger amounts of violent content in the revenge thrillers has only encouraged this claim. This paper argues for a recontextualization of how Tarantino wields brutality throughout these three pictures, that the rise in graphic content reflects a greater engagement with social-moral concerns in a manner that is both socially responsible – to echo Susan Sontag’s views on visual representations of violence in Regarding the Pain of Others (2003) – and creatively consistent among those artists looking to retain their cultural significance as they age.

S'il est bien un espace « à travers quoi les sociétés se parlent » (N. Burch, G. Sellier, 2009 : 22), c'est bien celui du cinéma. Ce média est une activité sociale, culturellement spécifique et éminemment « constructiviste » (M. Coulomb-Gully, 2011 : 10), notamment en terme de construction de Genre. La filmographie de Quentin Tarantino qui couvre plus de vingt ans de cinéma international, nous a semblé poser avec acuité la question du Genre. Nous nous sommes donc proposée, dans un premier temps de notre travail de recherche, d'analyser les sept premiers longs métrages du réalisateur américain afin d'apporter une réponse à notre premier axe de problématique : quelles représentations des féminités et des masculinités et de quel clivage entre féminités et masculinités le cinéma de Quentin Tarantino fait-il état pour nous ? Mais attendu qu'aller voir un film est un acte au cours duquel « une conscience s'approprie une autre conscience selon des modalités très personnelles » (A. Brochu, 2004 : 16), nous avons voulu mettre en tension notre propre lecture de ce cinéma avec celles d'autres spectateurs et spectatrices afin de répondre à la seconde partie de notre problématique : que voient les spectateurs et spectatrices de ces films des féminités et des masculinités dans ce cinéma ? Pour ce faire, nous avons procédé à des entretiens compréhensifs auprès de huit spectateurs et spectatrices. Nous avons ensuite analysé le matériau discursif recueilli à partir duquel nous avons dressé des portraits. Ces derniers nous ont permis d'éprouver combien « ce sont, in fine, les spectateurs qui donnent sens au film » (G. Sellier ; 2009 : 10). L'analyse transversale de ces discours nous a permis de questionner les corps, le sexe et les sexualités, les dominations, le Genre dans le processus de réception mais également le contexte sexué de l'enquête. / If there is indeed an area “through which societies communicate” (N. Burgh, G.Sellier, 2009 : 22), this is definitely the one of cinema. This media is a social activity that is culturally specific and strongly “constructivist” (M. Coulomb-Gully, 2011 : 10) particularly when one talks about Gender Construction. Quentin Tarantino’s filmography which covers more than twenty years of international cinema seemed to be relevant to ask ourselves the question of gender with acuteness. So as a first step of our research work, we attempted to analyze the first seven full-length feature films of this American director in order to bring an answer to our first line of research of the general problematics: which representations of femininities and masculinities and which split between femininities and masculinities do Quentin Tarantino’s movies state for us?Still, if we consider that going to the movies is an act during which “a consciousness takes another consciousness over according to very personal means” (A.Brochu, 2004 : 16), we decided to confront our own interpretation of Tarantino’s movies with other male or female moviegoers for the purpose of answering the second part of our problematics : what do male and female moviegoers see of the femininities and masculinities present in these films? To that end, we carried out comprehensive one-to-one interviews of eight male and female moviegoers. Then, we collected and analyzed their speeches which helped us to produce their portraits. These latter enabled us to experience how much “the moviegoers are ultimately the ones who give sense to a movie” (G.Sellier; 2009 : 10).The cross-cutting analysis of these speeches allowed us to question bodies, sex and sexualities, dominations, gender through the reception process but also the gender-related context of this survey.

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Un corps humain n’est pas le réceptacle passif d’impressions. Il n’est condamné à aucun « réel » qui s’imposerait à lui. Tout au contraire crée-t-il, continûment et spontanément, des images singulières de la réalité. Cette faculté d’imaginisation est le sujet de la présente thèse, ainsi que la conséquence qui s’ensuit, pour chaque individu, de ne pouvoir que croire en une réalité toujours déjà imaginisée. L’imaginisation sera envisagée selon une double visée : en tant que faculté (laquelle produit des effets concrets, historisants), et en tant que qualité originelle de l’être humain. Poser que l’imaginisation est la qualité qui définit l’appartenance à l’humanité induit entre autres que la raison est renvoyée à un statut second : elle est un choix possible à l’intérieur d’une création incessante d’images-réalités, par où se constitue singulièrement une fiction enveloppante de la vie. Notre objectif n’est pas de déprécier le choix en faveur de la raison en indiquant qu’il serait, à tout coup, contraint et réducteur. Mais ne plus être en mesure – parce que l’être humain est d’emblée appréhendé en tant qu’être de raison (ens rationis) – de penser que la raison requiert un choix et qu’elle ne « va » pas de soi, c’est se couper de tout accès à la question : « Qu’est-ce que l’homme ? ». Nous voulons considérer l’être humain en tant qu’il imaginise le réel en y adjoignant une part fictive qui, à la fois, précède, intègre et outrepasse la « simple » raison. Fiction enveloppante forcément ignorée par le rationalisme positiviste, alors qu’elle est attachée de façon indissoluble à la vie de chacune et de chacun ; tous étant les acteurs individuels d’une histoire personnelle et collective. Avant d’être un être de raison, l’homme est un être vivant qui imaginise singulièrement les choses, les situations, les évènements, ses semblables… Il en résulte une complexité telle qu’aucun échange, aucune relation, aucune cohabitation, ne peuvent à priori être déterminés rationnellement. Dès lors, si les présentes recherches ne portent pas directement sur le politique, celui-ci en constitue l’horizon, voire la finalité ultime. L’expérience nous apprend en effet que pour qu’une philosophie politique puisse être politiquement pertinente et utile, il faut qu’elle soit fondée non pas sur ce que l’on voudrait que les hommes soient, mais sur ce qu’ils sont. Non pas sur les hommes rationnels que la théorie souhaiterait qu’ils fussent, mais sur des êtres ayant un corps fait de mémoire, de peurs et de rêves. En ce sens, nous partageons le questionnement quant à la nécessité d’une approche qui prendrait en compte « la totalité des dimensions de la vie humaine, le mythe comme la raison, le religieux comme le juridique, non pour les confondre, mais pour les articuler ensemble » . Notre plaidoyer est double, mais non contradictoire : il s’agit de penser une plus grande complexification du politique que celle définie par la raison identitaire – héritée de l’ère moderne et des Lumières – et qui est factuellement dépassée par le monde/mondialisé qui constitue désormais le territoire de toute politique. Cela n’est possible qu’en affrontant le fait que les hommes ne sont pas que raison, mais sont avant tout des imaginaires singuliers. Fonder, en ce sens, une politique requiert préalablement la définition de ce que l’on entend par imaginaires singuliers, et impose d’en repérer les modes d’agir, non plus seulement au niveau de l’histoire, ni même d’une histoire culturelle, mais d’une génésie culturelle : tel est l’objectif des recherches que l’on va lire. Celles-ci sont illustrées principalement par deux exemples paradigmatiques : la mythologie chrétienne, et le cinéma en tant qu’art de l’univers mytho-technique.

Dramaturgi är en viktig komponent i skapandet av dokumentärfilmer. Men den kan gestaltas i olika former och filmskapare väljer ofta olika typer av dramaturgiska val när de skapar dokumentärer. Men hur har det förändrats från 1980-talet fram till idag? Skiljer sig de dramaturgiska valen över tid? Den här uppsatsen inriktar sig på dokumentärgenren personporträtt och hur olika filmskapare valt att gestalta olika personer ur en dramaturgisk synvinkel. För att komma fram till resultatet analyserade vi tolv prisbelönta personporträtt (tre var från följande årtiondena 1980-talet, 1990-talet, 2000-talet och 2010-talet). Filmerna har vunnit olika typer av priser men vi har i huvudsak utgått från Guldbaggens pris för “Bästa dokumentärfilm”. För att analysera dessa filmer har vi utgått från de olika dramaturgiska modeller som Filminstitutet presenterar (Den klassiska modellen, Treaktsmodellen och Kontraktsmodellen) samt Tarantinomodellen och Gestaltningsteorin. De slutsatser vi kan dra från resultatet är att dramaturgin i dokumentärerna har minskat utifrån både ett klassiskt dramaturgiskt synsätt och ett postmodernistiskt dramaturgiskt synsätt. Vi kan även se att man börjar experimentera med nyare dramaturgiska modeller. Däremot har trovärdigheten för faktan i dokumentärerna ökat.

El presente trabajo de investigación es un estudio acerca de las técnicas y recursos formales audiovisuales que conforman la estética del cine en relación con la violencia representada en dos obras cinematográficas: Inglourious Basterds (2009) y Django Unchained (2012). Esto surge a partir de un interés particular por los intensos, inagotables y diferentes modos de retratar la violencia en el cine a lo largo de su historia, originando obras tan diversas como las apreciaciones que se hacen de ellas: hay quienes la encuentran atractiva y otros para quienes es repulsiva. El director de cine Quentin Tarantino es un gran expositor de esta temática en el cine contemporáneo; sus tramas siempre dan lugar a conflictos físicos entre sus personajes que conllevan a un espectáculo de sangre y muerte con un tratamiento audiovisual característico que requiere el dominio y la planificación de diversas áreas en la realización cinematográfica. Esta investigación se ha formulado para analizar estas áreas desde la perspectiva estética; es decir, desde la dirección de fotografía y la dirección de arte, con el apoyo del sonido y del montaje para determinar que cada aspecto elaborado desde cada área audiovisual crea en conjunto una representación estetizada de la violencia en las dos películas mencionadas; es decir, la violencia, cultural y convencionalmente “fea”, pasa a ser audiovisual y sensorialmente atractiva. / Tesis

Martin Scorsese's films, GOODFELLAS and CASINO, and Quentin Tarantino's RESERVOIR DOGS and PULP FICTION are examined to determine if the crime film of the 1990s has become increasingly more in the style of film noir. The differences and similarities between the two crime films each director has either written or co-written in the 1990s are delineated to demonstrate this trend. Other crime films of the latter 1990s (SEVEN, THE USUAL SUSPECTS, and MULHOLLAND FALLS) are also examined to aid in defining the latest incarnation of the crime film as "Noir Modernist," a term that is demonstrated to be a more accurate description for the current crime films than B. Ruby Rich's, "Neo-Noir of the 1990s."