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Maillage autoroutier et territoire. Permanences et mutations du modèle de développement du réseau autoroutier français.

Zembri-Mary, Geneviève 28 January 1999 (has links) (PDF)
Cette thèse, qui se situe dans la lignée des travaux sur la morphogenèse des réseaux (chemin de fer, électricité, assainissement) étudie l'évolution (de 1930 à la période contemporaine) du réseau autoroutier interurbain français dans son rapport au territoire. Elle analyse plus particulièrement la doctrine qui a présidé au développement du réseau alors que celui-ci connaît actuellement une période d'interrogations (équilibre financier des sociétés d'économie mixte concessionnaires, contestation locale de plus en plus vive, réglementation européenne sur la concession, émergence de la notion de développement durable, etc.). Cette doctrine prône une morphologie réticulaire particulière : le maillage fin et régulier d'un territoire considéré comme homogène et isotrope. Cette morphogenèse n'est pas sans rappeler celles de la route et du chemin de fer classique, ce qui permet de parler d'un « modèle » de développement commun.<br />La thèse a pour objet d'analyser l'évolution de cette doctrine et de son application dans la mise<br />en oeuvre du réseau. Elle est amenée à poser les questions suivantes :<br />- Quelle relation est prise en considération par les différents acteurs entre le développement du réseau autoroutier et le territoire, de sa formalisation à son achèvement ?<br />- Comment cela se traduit-il dans la morphologie du réseau, sa fonction, ses modalités de réalisation ?<br />- Le modèle de départ qui fonde le développement du réseau autoroutier peut-il être remis en cause en regard des interrogations qui apparaissent ? Dans ce cas, quelles sont les conséquences pour ce dernier et pour le modèle ?<br />La première partie présente dans une première section la morphogenèse du réseau routier classique et met en évidence les valeurs qui lui sont attribuées par le pouvoir politique et les premiers économistes (utilité politique, économique et sociale) ainsi qu'un processus de maillage du territoire de plus en plus fin. Le cas du réseau ferré classique est ensuite exposé et mis en perspective, comme la route, avec les cas suisse et américain. Cette partie précise dans une deuxième section les éléments conceptuels et méthodologiques utilisés dans la thèse (processus de représentation de l'espace, territorialité des réseaux, patrimonialité des réseaux,<br />valeurs, référentiel, modèle) qui sont ensuite repris sous la forme d'une grille de lecture systémique de l'évolution du réseau autoroutier.<br />La deuxième partie montre le processus d'élaboration et de développement de ce réseau mené par les Pouvoirs publics. La première section explicite les conditions de passage de la route à la<br />solution autoroutière (années 1930-1960) en montrant les modifications qui interviennent dans l'usage de l'espace national. La deuxième section expose la doctrine et la mise en oeuvre du réseau autoroutier à travers l'analyse des fonctions qui lui sont attribuées, de ses modalités de financement, de planification et de concertation. Elle montre que la morphologie du réseau est définie par anticipation dans les années 1960 et que seules les modalités de réalisation de celui-ci font l'objet d'ajustements de la part des pouvoirs publics à partir des années 1980.<br />La troisième partie se focalise sur la question de la permanence ou de la mutation du réseau autoroutier par rapport au modèle à travers deux éléments révélateurs d'une mise en oeuvre plus difficile de la doctrine qui a présidé à son développement : l'équilibre financier des sociétés d'économie mixte concessionnaires et une montée en puissance de l'idée de desserte adaptée à la demande, visible à travers une remise en cause plus forte de l'infrastructure. Sont étudiés ici les comptes des SEMCA et trois cas de projets contestés. Cette partie analyse en dernier lieu les permanences et les mutations de la doctrine et pose la question de la formalisation d'une nouvelle doctrine fondée sur (i) une conception renouvelée du territoire (qui ne serait plus considéré comme homogène et isotrope) ainsi que de sa desserte (offre de transport diversifiée<br />en fonction du site et de la demande, autrement appelée demand-side management ) et sur (ii)<br />l'ouverture du cadre de la décision publique à de nouveaux acteurs.<br />La thèse s'achève sur un examen prospectif de la gestion du réseau autoroutier (avenir de la concession à la française, question de la péréquation des recettes de péage, question de la limitation des infrastructures par la tarification, conditions d'une éventuelle exploitation commune du réseau autoroutier et du réseau routier).
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Glacial geomorphology and postglacial uplift between Deception Bay and Cape Weggs. 1967.

Rogerson, Robert J. (Robert James) January 1967 (has links)
No description available.
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Innovation technologique et risques insaisissables : une territorialisation impossible ? / Technological innovation and elusive risks : an impossible territorialisation ?

Lieval, Cecile 11 December 2013 (has links)
Depuis les années 2000, le développement des nanotechnologies suscite des oppositions liées à de « nouveaux risques » que l'on commence tout juste à cerner, ainsi qu'à des questionnements éthiques, ce qui n'empêche pas le développement à l'échelle mondiale de ces technologies, sous la forme de pôles localisés soumis à de rudes exigences de compétitivité. Or, ces projets d'aménagement donnent lieu à des conflits autour de risques difficiles à appréhender à l'échelle locale : quelles conséquences cela a-t-il sur la façon dont sont conduits les projets d'aménagement ? Et qu'en est-il de la contestation face à des risques insaisissables ? Le cas de Grenoble permet d'étudier cette tension entre des projets d'aménagement et un conflit aux conséquences très localisées, et le développement scientifique et économique de ces technologies selon une logique mondialisée. Comment, pour les acteurs publics, penser l'aménagement du territoire à l'échelle locale face à cette incertitude radicale, globale, dans le contexte d'une concurrence économique qui les dépasse mais qui les contraint? Comment la question des risques et de l'incertitude, dont la « nouveauté » devra être questionnée, est-elle susceptible de renouveler ou non le processus de territorialisation, la maîtrise des projets, les logiques de justification et la façon dont les acteurs parviennent à fonder en raison l'anticipation ? / Since the 2000's, the development of nanotechnologies gives rise to oppositions in connection with "new risks" that are only just starting to be defined, together with an ethical questioning, which doesn't prevent the worldwide development of those technologies, in the form of localized poles subject to harsh requirements of competitiveness. Now, those territorial development projects generate conflicts about risks which are difficult to assess on a local scale : what are the consequences on the way the territorial development projects are conducted ? And what about the protest facing elusive risks ? The case of Grenoble allows to study this tension between development projects and a conflict with very local consequences, and the scientific and economic development of those technologies following a worldwide practice. For local actors, how to think out territorial development on a local scale when faced with this radical global uncertainty, in the context of an economical competition that exceeds but compels them ? How is the question of risks and uncertainty, whose "novelty" will have to be questioned, likely to renew or not the process of territorialisation, the control of projetcs, the practices of justification, and the way the actors manage to base anticipation on the rule of reason.
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Glacial geomorphology and postglacial uplift between Deception Bay and Cape Weggs. 1967.

Rogerson, Robert J. (Robert James) January 1967 (has links)
No description available.
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Limites à la gestion intégrée de l'eau au Québec : tension entre l'intégration et la fragmentation du territoire

Bibeault., Jean-François 11 1900 (has links)
Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal. / Depuis quelques années, les autorités publiques de nombreux pays se disent intéressées par l'intégration des politiques de gestion de l'eau et appuient l'idée d'une gestion intégrée de l'eau. Mais, quelle signification doit-on accorder à cette volonté en regard de la diversité des cultures nationales et des pratiques historiquement instituées? Quelle est plus précisément la portée d'une gestion planifiée des politiques de l'eau à l'échelle d'un bassin, à savoir les potentialités et contraintes politiques et techniques liées au territoire, et quels ajustements sont possibles lors de la mise en oeuvre d'une telle forme de gestion ? L'objectif général de la présente recherche est d'apporter un éclairage sur ces questions, en mettant l'accent sur les changements institutionnels survenus au Québec au cours des trente dernières années en matière de gestion de l'eau. Le sujet de cette recherche, qui est celui de la mise en oeuvre d'une gestion planifiée de l'eau et du territoire par les institutions publiques, rejoint le problème général de la durabilité de l'institution d'une approche ensembliste de gestion des ressources et du territoire et le problème spécifique de cette durabilité en regard du contexte particulier de l'aménagement d'un bassin, celui de la rivière Yamaska, dans la perspective d'un nouveau mode de régulation du territoire et de l'eau. Afin d'aborder ces problèmes, nous devons nous questionner sur le contexte de gestion de l'état québécois face à son territoire et les enjeux plus précis de la gestion de l'eau qui en découlent sous la forme de problèmes de régulation. Au Québec, il s'agit particulièrement d'observer et d'analyser comment les logiques d'acteurs institutionnels qui soutiennent une variété de régulations sectorielles vont s'imposer face à une logique d'ensemble dont témoigne le plan Yamaska. L'hypothèse centrale étant que ces logiques d'acteurs vont dominer la logique d'ensemble promue par l'État québécois à la fin des années 1960 et que cette domination va impliquer le renforcement des régulations sectorielles sur le territoire avec une série d'effets non anticipés qui mettent en péril le principe de durabilité recherché par le plan initial. L'exemple historique du plan d'aménagement du bassin de la Y amaska que nous utilisons comme étude de cas est révélateur des enjeux de la gestion de l'eau tels qu'ils structurent encore à la fin des années 1990, le contexte québécois de gestion de l'eau. L'évaluation, de nature qualitative et descriptive, veut mettre en évidence la signification à la fois politique, technique et territoriale du premier projet de gestion intégrée au Québec en soulevant l'importance du poids des acteurs institutionnels dans la régulation du territoire et les effets territoriaux de la structuration de la gestion de l'eau au Québec dans la durée. Ce cas révèle non seulement les difficultés de la gestion de l'eau, mais soulève le problème de structuration institutionnelle à l'origine de ces difficultés. Notre analyse est donc centrée sur une interprétation de la capacité limitée des acteurs institutionnels à réagir aux contraintes et contradictions territoriales révélées à travers la mise en œuvre du projet d'aménagement de la Yamaska qui se voulait unificateur, et sur les multiples territoires de la gestion de l'eau qui sont associés à un mode de gestion de l'eau fragmenté.
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Les politiques publiques d'aménagement du territoire et de décentralisation en Haïti : le cas de la région du Nord d'Haïti (1960-2017)

Bélizaire, Roland 26 April 2024 (has links)
L'aménagement du territoire est défini comme une action volontaire de l'État dans le but de planifier l'affectation du territoire, de contrôler les usages du sol, d'établir l'équilibre territorial et de répondre aux besoins de développement du territoire et des populations. Cependant, la pratique de l'aménagement du territoire évolue constamment, de même que les concepts et les politiques supportant la planification territoriale, la décentralisation et le rôle des collectivités territoriales, la participation des acteurs locaux et régionaux et l'élaboration des instruments d'intervention publique. Dans le contexte de la mondialisation et de la décentralisation, sous la houlette de la pensée néolibérale, les politiques publiques d'aménagement du territoire sont devenues plus conflictuelles, surtout quand elles sont appliquées sans la participation des acteurs sociaux. Ces pratiques, tout en générant de nouvelles inégalités spatiales, tendent vers un retour de l'emprise du pouvoir central et vers la mise en œuvre des politiques de non-aménagement du territoire, tacitement ou intentionnellement. Comme dans le cas anglais sous le gouvernement de la première ministre Margaret H. Thatcher, le non-aménagement du territoire, concept central de notre thèse, est interprété comme le démantèlement des institutions locales et infrarégionales d'aménagement du territoire, la dérèglementation du marché foncier, l'assèchement des moyens financiers octroyés par le pouvoir central aux collectivités territoriales et la marginalisation des espaces non convoités par le marché. Également, le non-aménagement est conceptualisé au prisme du jeu d'acteurs marqué par une vision dichotomique de l'espace national. Dans le cas d'Haïti, en considérant notre période d'étude allant de 1960 à 2017, les chercheurs se réfèrent généralement à l'absence de politique d'aménagement du territoire, de planification et d'urbanisation. Quant à nous, nous articulons notre recherche autour de la thèse centrale du non-aménagement. Nous définissons le non-aménagement du territoire, non comme une absence de politique, mais comme un choix volontaire de l'État haïtien mis en œuvre depuis le règne des Duvalier (père et fils) jusqu'aux années 2000, en dépit de l'adoption d'un cadre institutionnel et légal d'aménagement du territoire et en dépit de l'aggravation de la vulnérabilité des territoires et des populations. Et méthodologiquement, la région Nord d'Haïti a été choisie comme cas d'étude. À partir de l'approche qualitative, interprétative et phénoménologique, une enquête de terrain a été menée et dans treize (13) communes en comptant sur la participation de cent cinquante-neuf acteurs centraux, régionaux et locaux. Ces acteurs représentés par des maires, des membres des communautés ciblées et des experts de l'administration publique et de la société civile tant à Port-au-Prince que dans la région Nord d'Haïti, ont été rencontrés à travers les entretiens semi-directifs et les entretiens de groupe. Les résultats de l'enquête de terrain, ajoutés aux données documentaires, concordent à répondre positivement à la question de recherche, à savoir : de 1960 à 2017, est-ce qu'il n'y a jamais eu de véritables politiques publiques d'aménagement du territoire et de décentralisation en Haïti? En conclusion, il en résulte que la politique de non-aménagement du territoire haïtien est structurelle, chronique, spatialisée à tous les échelons territoriaux et administratifs et applicable aux autres régions du pays. Du règne des Duvalier (père et fils) à l'ère de la Constitution de 1987, le territoire a toujours été utilisé comme une ressource à des fins politiques et économiques en faveur du groupe ou du clan d'acteurs politiques au pouvoir et non à des fins de planification, d'aménagement et de satisfaction des besoins de la population. / Land use planning is defined as a voluntary action by the State with the aim of planning land use, controlling land use, establishing territorial balance and meeting the development needs of the territory and populations. However, the practice of spatial planning is constantly evolving, as are the concepts and policies supporting territorial planning, decentralization and the role of local authorities, the participation of local and regional actors and the development of public intervention instruments. In the context of globalization and decentralization, under the leadership of neoliberal thinking, public policies for spatial planning have become more conflictual, especially when they are applied without the participation of social actors. These practices, while generating new spatial inequalities, tend towards a return to the grip of central power and towards the implementation of policies of non-spatial planning, tacitly or intentionally. As in the case of England under the government of Prime Minister Margaret H. Thatcher, non-spatial planning, a central concept of our thesis, is interpreted as the dismantling of local and sub-regional spatial planning institutions, the deregulation of the land market, the drying up of the financial resources granted by the central government to local authorities, and the marginalisation of spaces not coveted by the market. Also, the non-development of the territory is conceptualized through the prism of the interplay of actors, marked by a dichotomous vision of the national space. In the case of Haiti, considering our study period from 1960 to 2017, researchers generally refer to the absence of a land use policy, planning and urbanization. For our part, we articulate our research around the central thesis of non-development. We define the non-development of the territory, not as an absence of policy, but as a voluntary choice of the Haitian State implemented since the reign of the Duvaliers (father and son) until the 2000s, despite the adoption of an institutional and legal framework for territorial planning and despite the worsening of the vulnerability of territories and populations. And, methodologically, the northern region of Haiti was chosen as a case study. Based on the qualitative, interpretative and phenomenological approach, a field survey was conducted in thirteen (13) municipalities with the participation of one hundred and fifty-nine central, regional and local actors. These actors, represented by mayors, members of the targeted communities, and experts from public administration and civil society both in Port-au-Prince and in the northern region of Haiti, were met through semi-structured interviews and focus group interviews. The results of the field survey, added to the documentary data, agree to answer positively the research question, namely: from 1960 to 2017, have there ever been real public policies for land use planning and decentralization in Haiti? In conclusion, Haiti's policy of non-development is structural, chronic, spatialized at all territorial and administrative levels and applicable to other regions of the country. From the reign of the Duvaliers (father and son) to the era of the 1987 Constitution, the territory has always been used as a resource for political and economic purposes in favor of the group or clan of political actors in power, and not for the purposes of planning, development and meeting the needs of the population.
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De l'espèce au territoire. La gestion locale de la biodiversité en Guinée Maritime

Leciak, Elisabeth 15 December 2006 (has links) (PDF)
Préserver la biodiversité est peut être un des plus grands défis de notre époque. Mais dès lors que l'on parle de biodiversité et non de diversité biologique s'ouvre un champ si vaste que ce terme nous amène au flou sémantique du mot nature. La biodiversité est un point de rencontre entre sciences de la nature et société. Avec l'avènement du Développement Durable, la biodiversité se trouve associée au progrès économique et social (Principe 5 de la Déclaration de Rio). Elle déborde du strict domaine de la protection de la nature, sa préservation devient critère, contrainte ou support de développement, bref indissociable désormais des politiques (Principe 4 ). Dépassant, d'un point de vue théorique comme d'un point de vue politique, toutes mesures objectives, les études de biodiversité croisent plusieurs champs de perceptions et de représentations, ceux des différentes sciences comme ceux des différents peuples. A ce carrefour, nous avons abordé la gestion locale de la Biodiversité en Guinée Maritime par niveaux d'intégration : relations à l'espèce, pratiques de l'écosystème et gestion territorial de l'éco-complexe. L'analyse menée au sein des objets géographiques, hybrides de nature et de culture, que sont la facette éco-paysagère et le territoire, montre à la fois l'interdépendance qui existe entre les trois niveaux d'intégration, comme les liens puissants qui se tissent entre faits sociaux et processus écologiques. Toutes ces interactions se conjuguent aujourd'hui en faveur du maintien de la diversité biologique comme de ses capacités de résilience, contrariant de fait les discours catastrophistes parfois tenus sur l'environnement en Afrique.
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Le marché du tourisme sportif de nature dans les systèmes territoriaux des espaces touristiques et ruraux : l'exemple de l'Ardèche

Langenbach, Marc 13 December 2012 (has links) (PDF)
Ce travail s'attache à l'observation des dynamiques émergentes de développement économique des territoires ruraux par le prisme de la marchandisation des activités récréatives. Pour cela il propose de comprendre les effets des entrepreneurs de l'encadrement sportif de nature sur les systèmes territoriaux, touristiques et ruraux. Les sports de nature sont des activités émergentes qui se sont dotées depuis quelques dizaines d'années d'une dimension commerciale et qui s'inscrivent largement dans les espaces ruraux. Dès lors, les sports de nature constituent localement des filières professionnelles suivant lesquelles les opérateurs se structurent, se localisent ou échangent dans le but de développer leurs activités. Celles-ci s'accompagneraient alors d'impacts économiques et territoriaux. Toutefois, ces retombées sont particulièrement complexes à discerner ou à évaluer, se diffusant ou se dissimulant suivant les caractéristiques socio-spatiales des sports de nature marchands. Cependant, des logiques spatiales puis territoriales apparaissent au sein même du marché du tourisme sportif de nature si l'on observe le groupe des entrepreneurs de l'encadrement marchand représentant l'essentiel de l'offre commerciale de sports de nature en milieu rural. Ces logiques peuvent être comparées à celles touchant la répartition et la localisation des sites sportifs ou de l'économie touristique. La problématique de cette recherche est alors la suivante : Comment le marché du tourisme sportif de nature interagit-il avec les territoires ruraux ? Les sports de nature marchands participent à la constitution d'une ressource territoriale, construite puis activée par des facteurs culturels, environnementaux et économiques auxquels s'ajoute un appui de la sphère publique pour qui ces activités sont des moyens d'impulser une nouvelle forme de développement rural diffus. Les territoires ruraux sont les supports d'un marché touristique et sportif de nature dont les effets sur l'économie locale dépendent de la diversité des formes de pratique et de la structuration de cette filière. Cette complexité sociale et spatiale conduit cette recherche à observer les modes de structuration du marché du tourisme sportif de nature en milieu rural qui conditionnent "l'effet territoire", les avantages liés à la territorialisation des entrepreneurs et de leurs offres, à la fois du coté des systèmes productifs, des systèmes sociaux et des systèmes administratifs. Cette recherche se base sur l'exemple du département de l'Ardèche pour illustrer ces mécanismes socio-spatiaux. Ce territoire est une destination sportive de nature historique en France où d'une part le marché du tourisme sportif de nature s'est suffisamment développé pour que la répartition de ces opérateurs, ses acteurs et ses sites de pratique constituent ensemble un objet géographique quantitatif et qualitatif. D'autre part, les institutions publiques et sportives y participent avec les acteurs locaux à la gestion et au développement des activités sportives de nature dans ce milieu rural, au travers des procédures de gestion concertée. Elles soulignent donc bien l'existence d'un système économique local portant sur le tourisme sportif de nature, un marché de l'encadrement professionnel de cette filière en Ardèche. On utilisera ce terrain dans l'objectif d'appuyer des logiques introduites à l'échelle nationale et que l'on confirmera avec une étude approfondie du territoire de l'Ardèche. On aura recourt pour cela à une approche quantitative, statistique et cartographique d'un côté puis qualitative en s'appuyant sur des entretiens semi-directifs réalisés auprès d'un échantillon d'entrepreneurs des sports de nature, d'une part, puis des acteurs locaux de ces activités d'autre part.
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Les effets des contextes territoriaux ruraux sur les trajectoires scolaires des garçons et des filles : l'exemple du rural isolé et du rural sous faible influence urbaine / The effects of rural territorial contexts on educational trajectories of boys and girls : the case of rural and isolated areas in low urban influence

May-Carle, Thierry 12 December 2012 (has links)
Cette thèse se situe dans le prolongement direct des travaux de recherche de l'« Observatoire de l'école rurale », dont l'auteur est membre depuis 2002, qui a étudié la scolarité de près de 2400 élèves du rural français depuis l'année 1999/2000 correspondant à la classe de CM2 pour tous jusqu'à l'année 2006/ 2007 correspondant à la classe de terminale pour ceux qui n'ont jamais pris de retard. Elle aborde une thématique jusque là peu traitée par les membres de l'OER : une approche croisant genre et typologie des territoires au niveau des trajectoires scolaires des jeunes ruraux. L'objectif est de déterminer s'il existe des « effets de territoire » qui impactent de façon distincte la scolarité des filles et celle des garçons et de mesurer leur incidence sur celle-ci. Pour y parvenir, deux types de milieux ruraux ont été étudiés : le « rural isolé » et le « rural sous faible influence urbaine ». L'étude s'est appuyée sur six variables de la scolarité des élèves ruraux : les résultats scolaires ; le goût pour les études ; les ambitions scolaires ; l'opinion des élèves sur leur propre niveau scolaire ; les pratiques culturelles ; le potentiel de mobilité. Cette recherche a l'ambition d'ouvrir de nouvelles pistes de recherches prenant en compte l'évolution d'un milieu en perpétuelle mutation et l'espoir de contribuer à nourrir les débats éducatifs autour de « l'école rurale » au sens générique du terme. / This thesis is situated in the direct continuation of the research works of the Monitoring Observatory of the rural school the author of which is member and which studied the schooling of about 2400 pupils of the French countryman for the year 1999/2000 corresponding to the 5th year of primary school for all until year 2006/2007 corresponding to the final year of high school for those who have never taken delay. It approaches a theme to there little treated by the members of the OER: an approach by kind(genre) and typology of the school trajectories of the young countrymen. The objective to determine if there are « effects of territory «which impact in a different way on the schooling of the girls and on that of the boys and to measure their incidence on this one. To reach there, two types of rural circles were studied: the isolated countryman and the countryman under low urban influence and the study leaned on six variables of the schooling of the rural pupils: The school results; the motivation for the studies; the school ambitions; the opinion of the pupils on their own school level; the cultural practices; the potential of mobility. This research has also the ambition to open new avenues of research in connection with the evolution of an environment in perpetual transformation and the hope to contribute to feed the educational debates around «the rural school" in the generic sense of the term.
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Construction dun modèle spatial de réseaux territoriaux pour des villes intermédiaires. Réseaux des villes dans la vallée basse du Jequetepeque, côte nord du Pérou / Construction of a space model of territorial networks for medium cities Networks of cities in Jequetepeque´s low valley, peruvian north coast.

Vilela Malpartida, Marta 20 January 2009 (has links)
La croissance démographique des vingt prochaines années au pays est orientée vers les villes intermédiaires. Ceci est une possibilité substantielle pour un développement plus équitable à condition que ces villes agissent en articulation, constituant ainsi un réseau territorial des villes intermédiaires. Étant une alternative réticulaire dans un cadre doccupation urbaine très centralisé comme le Pérou. La préoccupation centrale se place sur le mode doccupation spatiale en réseau. La spatialité du réseau territorial est composée par la relation entre les centres, les liens et fondamentalement les surfaces. Ce dernier composant constat daccumulation local dans le territoire, observable dans le propre paysage, et configure le réseau dans lespace. L´étude de cas prend la vallée basse du Jequetepeque, sur la côte au nord du pays, où loccupation urbaine sest construite dans un réseau de villes intermédiaires. Ce réseau pourrait être efficient, prennent en compte des conditions spatiales et topologiques, et servir de modèle spatial pour dautres alternatives territoriales. Lapproche méthodologique se structure sur trois réseaux fondamentaux, leau, qui implique directement les surfaces et le paysage; les transports en commun, que remettent en question la relation entre les échelles et laccessibilité aux villes; et la gestion municipale, où lon trouve la dimension politique et décisionnelle. Autres approches danalyse sont, larticulation entre les échelles spatiales, les dichotomies spatiales où se placent non seulement les conflits mais les potentialités, et finalement lexistence des réseaux concernant leur efficience et possibilités. Le modèle est énoncé à partir de ses composants, les conditions spatiales et topologiques requisses pour un réseau territorial, les relations entre échelles territoriales, les variables et constants spatiales, les réseaux fondamentaux, et lorganisation spatial du réseau.

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