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Une perspective intersectionnelle sur l'intervention en violence conjugale auprès des femmes immigrantes : les pratiques des intervenantes en maison d'hébergement du QuébecCastro, Sastal 17 May 2024 (has links)
Cette thèse s’intéresse aux pratiques d’intervention en maison d’hébergement auprès des femmes immigrantes victimes de violence conjugale (FIVVC). L’objectif général de la thèseest d’explorer, à partir de la perspective intersectionnelle (PI), les manières dont lesintervenantes des maisons d’hébergement du Québec, tout en considérant les expériences vécues par les femmes immigrantes en situation de violence conjugale, analysent cette situation et interviennent auprès de ces femmes. Pour la collecte de données, cinq groupes focalisés et une vignette clinique ont été utilisés pour explorer les points de vue de 33 intervenantes de maisons d’hébergement de quatre régions du Québec (Montréal, Gatineau, Québec et Sherbrooke). Une analyse de contenu thématique a permis de dégager deux discours chez les intervenantes sur les expériences des FIVVC : un discours d’homogénéité et un discours d’hétérogénéité. Le premier discours, moins présent que le deuxième, tend à homogénéiser les expériences des FIVVC. Cette tendance s’explique par une vision essentialiste du vécu des femmes, construite à partir de l’axe du genre. L’intervention féministe en violence conjugale —entrée sur la victimisation des femmes et la domination masculine —, largement utilisée dans les maisons d’hébergement, expliquerait cette vision homogénéisante des femmes de la part des intervenantes rencontrées. Des aspects positifs et contraignants de ce type de discours sont aussi soulignés dans cette recherche. Le second discours met en avant une représentation diversifiée et hétérogène des FIVVC. Cette hétérogénéité se base sur la présence d’oppressions structurelles (lois et politiques sociales, racisme, discrimination, non reconnaissance des diplômes) dans les expériences des femmes dans leurs pays d’origine et dans le pays d’accueil. Notre recherche a pu dégager du discours des intervenantes une perception des FIVVC, comme plus vulnérables à la violence conjugale; cette vulnérabilité découlerait d’une multiplicité d’expériences d’oppression ainsi que d’une représentation contraignante de la famille, des croyances religieuses et des communautés d’appartenance des femmes immigrantes. Des enjeux de ce type de discours sont abordés dans cette thèse. Bien que le deuxième discours témoigne de la complexité de l’analyse des intervenantes sur les réalités des FIVVC en général, il se présente de façon désarticulée. Concernant les points de vue des intervenantes sur leurs pratiques, l’analyse des résultats a permis de dégager trois thèmes principaux autour desquels s’articulent les discours des intervenantes : 1) les caractéristiques de l’intervention en contexte interculturel, 2) les facteurs modulant les pratiques en contexte interculturel et 3) les défis de l’autonomisation des femmes. Nous avons relevé de la part des intervenantes une reconnaissance des besoins différents chez les FIVVC en lien avec leurs appartenances culturelles et leurs positions sociales multiples. Des stratégies — surtout de collectivisation — permettent, selon les intervenantes, d’intégrer les aspects culturels et religieux liés à ces appartenances, afin de favoriser l’inclusion, le respect, la justice et la solidarité entre femmes. Divers facteurs modulent les pratiques en contextes interculturels, notamment la langue parlée, la position sociale, le statut et l’expérience d’immigration. Les intervenantes se montrent préoccupées par l’autonomisation des FIVVC. Bien que le « maternage » ressorte comme une pratique courante quand il s’agit d’intervenir auprès des FIVVC, les intervenantes sont critiques à l’égard de cette façon de faire. La défense des droits est aussi une pratique couramment utilisée dans le but de favoriser l’autonomisation des FIVVC. Concernant l’application de la perspective intersectionnelle dans l’intervention auprès des FIVVC en maison d’hébergement, nous concluons que son utilisation favorise les pratiques d’inclusion, car elle considère plusieurs systèmes d’oppression qui se croisent dans la vie des FIVVC. Cette perspective offre des opportunités de développement des pratiques quiintègrent les aspects micro et macro — notamment les aspects identitaires des femmes et les aspects structurels —, ainsi que le développement de pratiques réflexives. L’utilisation de la grille d’analyse de Patricia Hill Collins a permis d’apporter un éclairage sur la manière d’appliquer la perspective intersectionnelle dans l’analyse des expériences et des pratiques des intervenantes auprès des FIVVC en maison d’hébergement. Nous abordons aussi certaines limites de l’application de cette perspective, notamment en ce qui concerne la place que le genre devrait occuper dans l’analyse et dans l’intervention en violence conjugale. Des pistes d’intervention et de recherches futures découlant de nos résultats sont finalement proposées. / This thesis constitutes an analysis of intervention practices used with immigrant women victims of domestic violence (IWVDV) in shelters. The purpose of the research was to adopt an intersectional approach to explore how shelter workers in the Province of Quebec assessand choose to intervene in situations affecting IWVDV. Data collection was carried out using five focus groups and one clinical vignette to explore the different viewpoints of 33 shelterworkers in women’s shelters in four regions in the Province of Quebec (Montreal, Gatineau, Quebec City and Sherbrooke) regarding their experiences with IWVDV and their choices of intervention practices used with these women. A thematic content analysis enabled us to identify two discourses in the shelter workers regarding their experiences with IWVDV: one discourse centered on homogeneity and the other, on heterogeneity. Less present than the second, the first discourse tended to homogenize shelter workers’ views of the IWVDV’s experiences. This tendency can be explained by an essentialism gender-based view of women’s experiences. Feminist intervention in domestic violence—which is centered on the victimization of women and the domination of men and which is widely used in women’s shelters—is one explanation for the homogeneous vision among the shelter workers we met with. Our research also highlights both the positive and limiting aspects of this type of discourse. The second discourse puts more emphasis on the diversity and heterogeneity of the IWVDV. This heterogeneity can be seen as a consequence of structural oppression (laws, social policies, racism, discrimination, non-recognition of credentials), both in the countries of origin and in the host country. Our research helped us to identify in the shelter workers’ discourse a perception that the IWVDVwere more vulnerable to domestic violence. This vulnerability, according to the shelter workers, would seem to be the result of multiple forms of oppression stemming from the families, religious beliefs and cultural communities. The present thesis thus addresses issues arising from this type of discourse. Although the second discourse illustrates the complexity of the analysis carried out by the shelter workers regarding the IWVDV’s situation, this discourse remains somewhat disorganized. In terms of the shelter workers’ viewpoints about their interventions, our analysis enabled us to identify three main themes on which their discourse primarily focused: 1) the characteristics of an intervention in an intercultural context, 2) the factors affecting practices in an intercultural context, and 3) the challenges in addressing women’s empowerment. We discovered that the shelter workers recognized the different needs of the IWVDV regarding their different cultural belongings and their multiple social roles. According to the shelter workers, different strategies, particularly collective approaches, made it possible to integrate the cultural and religious dimensions of these belongings, and thereby encourage inclusion, respect, justice, and solidarity among women. A variety of factors influenced the practices adopted in intercultural contexts, in particular the language spoken, the social position, the immigrants’ status, and their immigration experience. The shelter workers were particularly concerned by the issue of empowerment in IWVDV. While the issue of “mothering” was recognized as a widespread practice when shelter workers intervened with women in this group, these same workers tended to be critical of this approach. The defense of immigrant women’s rights was also an approach widely used by the shelter workers to further the BIW’s empowerment. Regarding the adoption of an IP in interventions with IWVDV in shelters, we are able to conclude that this approach encourages inclusive practices because it takes into account a range of systems of oppression which interact in IWVDV’s lives. This perspective opens up opportunities for developing practices that draw on both micro and macro aspects—in particular, women’s identity and structural aspects—as well as reflexive practices. Use of Patricia Hill Collins’s evaluation grid shed new light on how the IP can be used in analyzing the shelter workers’ experiences and practices when working with IWVDV in women’sshelters. The present thesis also takes into consideration some of the limitations of this perspective, particularly as regards the role that gender should play in domestic violence analysis and intervention. Further intervention avenues and research topics are also proposed.
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Sortir de la chaîne du care De travailleuses socialistes chaoxianzu (朝鮮族) à domestiques migrantes en France, Corée du Sud et Chine / Beyond the Care Chain From Chaoxianzu (朝鮮族) socialist women workers to migrant domestic workers in France, South Korea and ChinaLee, Mi-Ae 25 September 2018 (has links)
Cette thèse traite des effets de la migration sur le statut professionnel et social des travailleuses domestiques et des nouveaux rapports de subordination qui en découlent, analysés à l'intersection des rapports de genre, de classe et de « race ». Le but de cette recherche est d'aborder l'ordre hiérarchique de ces différents rapports et d'analyser les causes structurelles de la subordination. Les travailleuses migrantes chaoxianzu appartenaient à la classe symboliquement au pouvoir dans la Chine socialiste, en tant qu’ouvrières industrielles et agricoles. En examinant leur expérience de travail dans cinq villes de trois pays - France, Corée du Sud et Chine - nous analysons comment les conditions de travail de chaque société d’immigration affectent leur statut en tant que travailleuses. Les participantes à notre recherche vivent et perçoivent leur expérience de travail à la lumière de l’habitus professionnel de la Chine socialiste, basé sur la fierté en tant que travailleuses. Selon leur perception, dans la migration, elles ne changent pas pour un niveau hiérarchique et professionnel inférieur, mais souffrent, collectivement, de la position subalterne des travailleurs domestiques sans-papiers dans le référentiel de l’ordre hiérarchique de la société capitaliste. Plutôt qu'un travail trivial, elles perçoivent leur métier comme une somme de tâches nobles, physiques et émotionnelles. Elles s’inscrivent dans la chaîne globalisée du care. Mais, en s'interrogeant sur leur statut subalterne, elles remettent en cause la logique de reproduction de la hiérarchie sociale. / This thesis deals with the effects of migration on the occupational and social status of domestic workers and the resulting new relationships of subordination that are analyzed at the intersection of gender, class and ‘race’ relations. The purpose of this research is to address the hierarchical order of these different relationships and to analyze the structural causes of subordination. The Chaoxianzu women migrant workers belonged to the class symbolically in power in socialist China, as industrial and agricultural workers. By examining their work experience in five cities in three countries - France, South Korea and China - we analyze how the working conditions of each immigration society affect their status as women workers. The participants in our research live and perceive their work experience in light of their professional habitus of socialist China, based on pride as women workers. According to their perception, in migrating they do not change for a lower hierarchical and professional level, but collectively suffer from the subordinate position of undocumented domestic workers typical for capitalist society’s hierarchical order. Rather than perceiving their job as trivial, they see it as a sum of noble, physical and emotional tasks. They are part of the global chain of care. But, in questioning their subordinate status, they undermine the logic inherent to the reproduction of social hierarchies.
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A escrita da mulher trabalhadora na imprensa operária brasileira da República Velha : a luta contra o enclausuramento e o preconceito linguísticoBoenavides, Débora Luciene Porto January 2018 (has links)
Questa tesi, che ha come base teorica la sociolinguistica storica, analizza il modo come la scrittura delle donne lavoratrici nella stampa operaia brasiliana della Prima Repubblica – República Velha (1889-1930) ha costituito un prodotto della realtà del tempo come pure ha inciso su quella realtà. A tale fine, si osservano le basi materiali nelle quali le lavoratrici di quel periodo storico operavano, cercando di descrivere il modo di produzione, i rapporti di produzione, i rapporti sociali nonché i vari ruoli sociali che quelle donne occupavano. Per primo è analizzato il confinamento di voci e idee come forma di politica linguistica imposta al proletariato dalla classe dominante nel Brasile della Prima Repubblica. Si difende l'idea che questa politica linguistica sia avvenuta attraverso pratiche che limitavano le possibili sfere discorsive accessibili alla classe lavoratrice, tra cui vanno citati la censura subita dalla stampa operaia in quel contesto storico, la disciplina imposta alla classe operaia e la colonizzazione delle donne lavoratrici, tramite molteplici discorsi dominanti sulla cosiddetta "questione femminile" e attraverso la presunta difesa del loro onore, realizzata mediante l'internamento delle giovani donne nei "conventi". Si esamina la politica di discriminazione linguistica, considerando due stereotipi sulla classe operaia, costruiti dal ceto dominante: quello di una classe di analfabeti e quello della donna “facile”. Infine, il rapporto tra le donne lavoratrici e la stampa operaia, la nuova possibile sfera discorsiva per quelle donne, viene analizzata mediante l'osservazione di questa sfera discorsiva, dei generi di discorsi che vi erano prodotti e degli enunciati delle donne lavoratrici in questa sfera. Tra le conclusioni dell'analisi, tre vanno evidenziate. La prima è che la stampa operaia in quanto sfera discorsiva non era egualitaria, nel senso che in essa, non vi era un'uguaglianza tra le voci maschili e femminili. La seconda è che i generi discorsivi prodotti dalle donne in questo campo erano costituiti perlopiù di lettere aperte, articoli e inviti e presentavano stili rivendicatori e/o argomentativi, al contrario di quelli prodotti dagli uomini, che di solito erano espositivi. L'ultima conclusione che possiamo trarre dall'analisi realizzata è che, da un punto di vista linguistico, gli enunciati prodotti dalle donne si contraddistinguevano da quelli degli uomini per l'uso della prima persona plurale, ancorché tale caratteristica non sempre significasse che le donne che l'usavano si considerassero parte del próprio discorso, ma piuttosto che erano consapevole di appartenere a quella classe e sapevano che solo con l'unione sarebbero potute emergere vittoriose dalle loro lotte. / Prenant comme base théorique la sociolinguistique historique, ce travail se propose de montrer que les écrits des ouvrières dans la presse brésilienne de la Première République – República Velha (1889-1930) ont constitué un reflet de la réalité de l'époque, de même qu'ils ont influencé cette réalité. Pour cela, nous observons les bases matérielles dans lesquelles les femmes ouvrières de cette période opéraient et tentons de décrire le mode de production, les rapports de production, les relations sociales de même que les divers rôles sociaux qu'elles ont occupés. Nous discutons d’abord la claustration des voix et des idées en tant que politique linguistique imposée au prolétariat par la classe dominante brésilienne de la Première République. Nous défendons l'idée que cette politique linguistique s’est réalisée au travers de pratiques qui limitaient les sphères discursives accessibles à la classe ouvrière, parmi lesquelles on compte la censure qu'a souffert la presse ouvrière dans ce contexte historique, la discipline imposée à la classe ouvrière et la colonisation des femmes travailleuses, par le moyen des différents discours de la classe dominante sur la soi-disant «question des femmes» et à travers la prétendue défense de leur honneur, faite par l'internement des jeunes femmes dans les «couvents». Nous discutons ensuite la politique de discrimination linguistique à travers la présentation critique de deux stéréotypes sur la classe ouvrière construits par la classe dominante: celui d'une classe composée d'analphabètes et celui de la femme “de mauvaise vie”. Finalement, la relation entre les travailleuses et la presse ouvrière, cette nouvelle sphère discursive possible pour ces femmes, est analysée par le biais de l'observation des aspects de cette sphère discursive, des genres de discours qui y étaient s produits et des déclarations des travailleuses dans ce domaine langagier. Trois des conclusions de cette analyse peuvent être mises en évidence. La première de ces conclusions est que la presse ouvrière, en tant que sphère discursive, n'était pas une sphère égalitaire, dans laquelle il y aurait eu un équilibre entre les voix masculines et féminines. La seconde déduction que l'on peut faire est que les genres discursifs produits par les femmes dans ce domaine consistaient systématiquement en lettres ouvertes, articles d'opinion et invitations et présentaient surtout des traits stylistiques argumentatifs et/ou revendicatifs, contrairement à ceux des hommes qui étaient habituellement expositifs. Finalement, on peut dire que les énoncés produits par des femmes étaient linguistiquement marqués par l'utilisation de la première personne du pluriel, sans que ce trait ne signifie nécessairement que les femmes qui l'utilisaient se considèrent parties prenantes de leurs discours, mais voulant dire qu'elles étaient conscientes d'appartenir à cette classe et qu'elles ne pourraient sortir victorieuses de leurs luttes qu'en restant unies. / Esta dissertação de mestrado, que tem como base teórica a sociolinguística histórica, tem como objetivo principal analisar como a escrita da mulher trabalhadora na imprensa operária brasileira da República Velha (1889-1930) refletiu e influenciou a realidade da época. Para isso, observa-se em que base as mulheres trabalhadoras deste período estavam inseridas, tentando-se, assim, descrever o modo de produção, as relações de produção, as relações sociais e, também, os diversos papeis sociais vivenciados por elas. Discute-se, primeiramente, o enclausuramento de vozes e de ideias enquanto política linguística imposta ao proletariado pela classe dominante no Brasil durante a República Velha. Defende-se a ideia que esta política linguística ocorreu através de práticas que limitavam as esferas discursivas possíveis à classe trabalhadora, entre elas, a censura que sofreu a imprensa operária nesse contexto histórico, o disciplinamento da classe trabalhadora e a colonização da mulher trabalhadora, através dos múltiplos discursos da classe dominante sobre a chamada “questão da mulher” e através da suposta defesa de sua honra, feita pelo internamento das moças nos “conventos”. Após, discorre-se sobre a política do preconceito linguístico, através da discussão sobre dois estereótipos da classe trabalhadora construídos pela classe dominante: o estereótipo de uma classe formada por analfabetos e o estereótipo da mulher prostituída. Por fim, analisa-se a relação entre mulher trabalhadora e imprensa operária, uma nova esfera discursiva possível a estas mulheres. São estudados os aspectos dessa esfera discursiva, os gêneros discursivos que nela são produzidos e os enunciados das mulheres trabalhadoras nessa esfera. Podem-se destacar três das conclusões a respeito da análise realizada. A primeira, que a imprensa operária enquanto esfera discursiva não foi uma esfera igualitária, em que houvesse equipolência entre as vozes masculinas e femininas. A segunda, que os gêneros discursivos produzidos por mulheres nesta esfera constantemente constituíam cartas abertas, artigos de opinião e convites com estilos reivindicatórios e/ou argumentativos, em oposição aos dos homens, que normalmente eram expositivos. A última, que os enunciados produzidos por mulheres eram linguisticamente marcados pelo uso da primeira pessoa do plural, mas que esta marca nem sempre significava que as mulheres que a usavam se incluíam em seus discursos, e sim que elas possuíam consciência de sua classe e sabiam que apenas com união poderiam sair vitoriosas de suas lutas. / This Masters dissertation, which has Historical Sociolinguistics as theoretical basis, analyses how the writing of the working woman in the Brazilian working press in the Old Republic (1889-1930) reflected and influenced the reality of the time. Therefore, it is observed in which base the working women were in this period, trying, this way, to describe the mode of production, the relations of production, the social relations and the different social roles lived by them. It is discussed, at first, the enclosure of the voices and the ideas whilst language policy imposed to the proletariat by the ruling class in Brazil during the Old Republic. It is defended the idea that this language policy occurred through the practices that limited the possible spheres of discourse to the working class, including the censorship that the working press suffered in this historic context, the disciplining of the working class and the colonization of the working woman, through the multiple discourses of the ruling class on the so-called “women question” and through the suppose defence of their honour, done through the confinement of the ladies in the “convent”. After that, it is expatiated about the policy of the linguistic discrimination, through the discussion about two stereotypes of the working class built by the ruling class: the stereotype of a class formed by illiterate people and the stereotype of the prostituted woman. At last, it is analysed the relation between the working woman and the working press, a new sphere of discourse possible to these women. It is studied the aspects of this sphere of discourse, the discursive gender produced on it and the utterance of the working women in this sphere. It is possible to highlight three of the conclusions about this analysis. The first, the working press whilst sphere of discourse was not an egalitarian sphere, in which there was equivalence between male and female voices. The second, the discursive gender produced by women in this sphere constantly built open letters, opinion articles and invitations with a claim or argumentative style, opposite the discourse produced by men, which normally were expositive. The last, the utterances produced by women were linguistically marked by the use of the first person of plural, although this mark did not always mean the women that used it included themselves in their discourses, instead, they were aware of their class and they knew only with union they could emerge victorious from their struggles.
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Sewing women : immigrants and the New York City garment industry /Chin, Margaret May, January 1900 (has links)
Thesis (Ph.D.)--Columbia University, 1998. / Includes bibliographical references (p. [181]-186) and index.
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A escrita da mulher trabalhadora na imprensa operária brasileira da República Velha : a luta contra o enclausuramento e o preconceito linguísticoBoenavides, Débora Luciene Porto January 2018 (has links)
Questa tesi, che ha come base teorica la sociolinguistica storica, analizza il modo come la scrittura delle donne lavoratrici nella stampa operaia brasiliana della Prima Repubblica – República Velha (1889-1930) ha costituito un prodotto della realtà del tempo come pure ha inciso su quella realtà. A tale fine, si osservano le basi materiali nelle quali le lavoratrici di quel periodo storico operavano, cercando di descrivere il modo di produzione, i rapporti di produzione, i rapporti sociali nonché i vari ruoli sociali che quelle donne occupavano. Per primo è analizzato il confinamento di voci e idee come forma di politica linguistica imposta al proletariato dalla classe dominante nel Brasile della Prima Repubblica. Si difende l'idea che questa politica linguistica sia avvenuta attraverso pratiche che limitavano le possibili sfere discorsive accessibili alla classe lavoratrice, tra cui vanno citati la censura subita dalla stampa operaia in quel contesto storico, la disciplina imposta alla classe operaia e la colonizzazione delle donne lavoratrici, tramite molteplici discorsi dominanti sulla cosiddetta "questione femminile" e attraverso la presunta difesa del loro onore, realizzata mediante l'internamento delle giovani donne nei "conventi". Si esamina la politica di discriminazione linguistica, considerando due stereotipi sulla classe operaia, costruiti dal ceto dominante: quello di una classe di analfabeti e quello della donna “facile”. Infine, il rapporto tra le donne lavoratrici e la stampa operaia, la nuova possibile sfera discorsiva per quelle donne, viene analizzata mediante l'osservazione di questa sfera discorsiva, dei generi di discorsi che vi erano prodotti e degli enunciati delle donne lavoratrici in questa sfera. Tra le conclusioni dell'analisi, tre vanno evidenziate. La prima è che la stampa operaia in quanto sfera discorsiva non era egualitaria, nel senso che in essa, non vi era un'uguaglianza tra le voci maschili e femminili. La seconda è che i generi discorsivi prodotti dalle donne in questo campo erano costituiti perlopiù di lettere aperte, articoli e inviti e presentavano stili rivendicatori e/o argomentativi, al contrario di quelli prodotti dagli uomini, che di solito erano espositivi. L'ultima conclusione che possiamo trarre dall'analisi realizzata è che, da un punto di vista linguistico, gli enunciati prodotti dalle donne si contraddistinguevano da quelli degli uomini per l'uso della prima persona plurale, ancorché tale caratteristica non sempre significasse che le donne che l'usavano si considerassero parte del próprio discorso, ma piuttosto che erano consapevole di appartenere a quella classe e sapevano che solo con l'unione sarebbero potute emergere vittoriose dalle loro lotte. / Prenant comme base théorique la sociolinguistique historique, ce travail se propose de montrer que les écrits des ouvrières dans la presse brésilienne de la Première République – República Velha (1889-1930) ont constitué un reflet de la réalité de l'époque, de même qu'ils ont influencé cette réalité. Pour cela, nous observons les bases matérielles dans lesquelles les femmes ouvrières de cette période opéraient et tentons de décrire le mode de production, les rapports de production, les relations sociales de même que les divers rôles sociaux qu'elles ont occupés. Nous discutons d’abord la claustration des voix et des idées en tant que politique linguistique imposée au prolétariat par la classe dominante brésilienne de la Première République. Nous défendons l'idée que cette politique linguistique s’est réalisée au travers de pratiques qui limitaient les sphères discursives accessibles à la classe ouvrière, parmi lesquelles on compte la censure qu'a souffert la presse ouvrière dans ce contexte historique, la discipline imposée à la classe ouvrière et la colonisation des femmes travailleuses, par le moyen des différents discours de la classe dominante sur la soi-disant «question des femmes» et à travers la prétendue défense de leur honneur, faite par l'internement des jeunes femmes dans les «couvents». Nous discutons ensuite la politique de discrimination linguistique à travers la présentation critique de deux stéréotypes sur la classe ouvrière construits par la classe dominante: celui d'une classe composée d'analphabètes et celui de la femme “de mauvaise vie”. Finalement, la relation entre les travailleuses et la presse ouvrière, cette nouvelle sphère discursive possible pour ces femmes, est analysée par le biais de l'observation des aspects de cette sphère discursive, des genres de discours qui y étaient s produits et des déclarations des travailleuses dans ce domaine langagier. Trois des conclusions de cette analyse peuvent être mises en évidence. La première de ces conclusions est que la presse ouvrière, en tant que sphère discursive, n'était pas une sphère égalitaire, dans laquelle il y aurait eu un équilibre entre les voix masculines et féminines. La seconde déduction que l'on peut faire est que les genres discursifs produits par les femmes dans ce domaine consistaient systématiquement en lettres ouvertes, articles d'opinion et invitations et présentaient surtout des traits stylistiques argumentatifs et/ou revendicatifs, contrairement à ceux des hommes qui étaient habituellement expositifs. Finalement, on peut dire que les énoncés produits par des femmes étaient linguistiquement marqués par l'utilisation de la première personne du pluriel, sans que ce trait ne signifie nécessairement que les femmes qui l'utilisaient se considèrent parties prenantes de leurs discours, mais voulant dire qu'elles étaient conscientes d'appartenir à cette classe et qu'elles ne pourraient sortir victorieuses de leurs luttes qu'en restant unies. / Esta dissertação de mestrado, que tem como base teórica a sociolinguística histórica, tem como objetivo principal analisar como a escrita da mulher trabalhadora na imprensa operária brasileira da República Velha (1889-1930) refletiu e influenciou a realidade da época. Para isso, observa-se em que base as mulheres trabalhadoras deste período estavam inseridas, tentando-se, assim, descrever o modo de produção, as relações de produção, as relações sociais e, também, os diversos papeis sociais vivenciados por elas. Discute-se, primeiramente, o enclausuramento de vozes e de ideias enquanto política linguística imposta ao proletariado pela classe dominante no Brasil durante a República Velha. Defende-se a ideia que esta política linguística ocorreu através de práticas que limitavam as esferas discursivas possíveis à classe trabalhadora, entre elas, a censura que sofreu a imprensa operária nesse contexto histórico, o disciplinamento da classe trabalhadora e a colonização da mulher trabalhadora, através dos múltiplos discursos da classe dominante sobre a chamada “questão da mulher” e através da suposta defesa de sua honra, feita pelo internamento das moças nos “conventos”. Após, discorre-se sobre a política do preconceito linguístico, através da discussão sobre dois estereótipos da classe trabalhadora construídos pela classe dominante: o estereótipo de uma classe formada por analfabetos e o estereótipo da mulher prostituída. Por fim, analisa-se a relação entre mulher trabalhadora e imprensa operária, uma nova esfera discursiva possível a estas mulheres. São estudados os aspectos dessa esfera discursiva, os gêneros discursivos que nela são produzidos e os enunciados das mulheres trabalhadoras nessa esfera. Podem-se destacar três das conclusões a respeito da análise realizada. A primeira, que a imprensa operária enquanto esfera discursiva não foi uma esfera igualitária, em que houvesse equipolência entre as vozes masculinas e femininas. A segunda, que os gêneros discursivos produzidos por mulheres nesta esfera constantemente constituíam cartas abertas, artigos de opinião e convites com estilos reivindicatórios e/ou argumentativos, em oposição aos dos homens, que normalmente eram expositivos. A última, que os enunciados produzidos por mulheres eram linguisticamente marcados pelo uso da primeira pessoa do plural, mas que esta marca nem sempre significava que as mulheres que a usavam se incluíam em seus discursos, e sim que elas possuíam consciência de sua classe e sabiam que apenas com união poderiam sair vitoriosas de suas lutas. / This Masters dissertation, which has Historical Sociolinguistics as theoretical basis, analyses how the writing of the working woman in the Brazilian working press in the Old Republic (1889-1930) reflected and influenced the reality of the time. Therefore, it is observed in which base the working women were in this period, trying, this way, to describe the mode of production, the relations of production, the social relations and the different social roles lived by them. It is discussed, at first, the enclosure of the voices and the ideas whilst language policy imposed to the proletariat by the ruling class in Brazil during the Old Republic. It is defended the idea that this language policy occurred through the practices that limited the possible spheres of discourse to the working class, including the censorship that the working press suffered in this historic context, the disciplining of the working class and the colonization of the working woman, through the multiple discourses of the ruling class on the so-called “women question” and through the suppose defence of their honour, done through the confinement of the ladies in the “convent”. After that, it is expatiated about the policy of the linguistic discrimination, through the discussion about two stereotypes of the working class built by the ruling class: the stereotype of a class formed by illiterate people and the stereotype of the prostituted woman. At last, it is analysed the relation between the working woman and the working press, a new sphere of discourse possible to these women. It is studied the aspects of this sphere of discourse, the discursive gender produced on it and the utterance of the working women in this sphere. It is possible to highlight three of the conclusions about this analysis. The first, the working press whilst sphere of discourse was not an egalitarian sphere, in which there was equivalence between male and female voices. The second, the discursive gender produced by women in this sphere constantly built open letters, opinion articles and invitations with a claim or argumentative style, opposite the discourse produced by men, which normally were expositive. The last, the utterances produced by women were linguistically marked by the use of the first person of plural, although this mark did not always mean the women that used it included themselves in their discourses, instead, they were aware of their class and they knew only with union they could emerge victorious from their struggles.
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A escrita da mulher trabalhadora na imprensa operária brasileira da República Velha : a luta contra o enclausuramento e o preconceito linguísticoBoenavides, Débora Luciene Porto January 2018 (has links)
Questa tesi, che ha come base teorica la sociolinguistica storica, analizza il modo come la scrittura delle donne lavoratrici nella stampa operaia brasiliana della Prima Repubblica – República Velha (1889-1930) ha costituito un prodotto della realtà del tempo come pure ha inciso su quella realtà. A tale fine, si osservano le basi materiali nelle quali le lavoratrici di quel periodo storico operavano, cercando di descrivere il modo di produzione, i rapporti di produzione, i rapporti sociali nonché i vari ruoli sociali che quelle donne occupavano. Per primo è analizzato il confinamento di voci e idee come forma di politica linguistica imposta al proletariato dalla classe dominante nel Brasile della Prima Repubblica. Si difende l'idea che questa politica linguistica sia avvenuta attraverso pratiche che limitavano le possibili sfere discorsive accessibili alla classe lavoratrice, tra cui vanno citati la censura subita dalla stampa operaia in quel contesto storico, la disciplina imposta alla classe operaia e la colonizzazione delle donne lavoratrici, tramite molteplici discorsi dominanti sulla cosiddetta "questione femminile" e attraverso la presunta difesa del loro onore, realizzata mediante l'internamento delle giovani donne nei "conventi". Si esamina la politica di discriminazione linguistica, considerando due stereotipi sulla classe operaia, costruiti dal ceto dominante: quello di una classe di analfabeti e quello della donna “facile”. Infine, il rapporto tra le donne lavoratrici e la stampa operaia, la nuova possibile sfera discorsiva per quelle donne, viene analizzata mediante l'osservazione di questa sfera discorsiva, dei generi di discorsi che vi erano prodotti e degli enunciati delle donne lavoratrici in questa sfera. Tra le conclusioni dell'analisi, tre vanno evidenziate. La prima è che la stampa operaia in quanto sfera discorsiva non era egualitaria, nel senso che in essa, non vi era un'uguaglianza tra le voci maschili e femminili. La seconda è che i generi discorsivi prodotti dalle donne in questo campo erano costituiti perlopiù di lettere aperte, articoli e inviti e presentavano stili rivendicatori e/o argomentativi, al contrario di quelli prodotti dagli uomini, che di solito erano espositivi. L'ultima conclusione che possiamo trarre dall'analisi realizzata è che, da un punto di vista linguistico, gli enunciati prodotti dalle donne si contraddistinguevano da quelli degli uomini per l'uso della prima persona plurale, ancorché tale caratteristica non sempre significasse che le donne che l'usavano si considerassero parte del próprio discorso, ma piuttosto che erano consapevole di appartenere a quella classe e sapevano che solo con l'unione sarebbero potute emergere vittoriose dalle loro lotte. / Prenant comme base théorique la sociolinguistique historique, ce travail se propose de montrer que les écrits des ouvrières dans la presse brésilienne de la Première République – República Velha (1889-1930) ont constitué un reflet de la réalité de l'époque, de même qu'ils ont influencé cette réalité. Pour cela, nous observons les bases matérielles dans lesquelles les femmes ouvrières de cette période opéraient et tentons de décrire le mode de production, les rapports de production, les relations sociales de même que les divers rôles sociaux qu'elles ont occupés. Nous discutons d’abord la claustration des voix et des idées en tant que politique linguistique imposée au prolétariat par la classe dominante brésilienne de la Première République. Nous défendons l'idée que cette politique linguistique s’est réalisée au travers de pratiques qui limitaient les sphères discursives accessibles à la classe ouvrière, parmi lesquelles on compte la censure qu'a souffert la presse ouvrière dans ce contexte historique, la discipline imposée à la classe ouvrière et la colonisation des femmes travailleuses, par le moyen des différents discours de la classe dominante sur la soi-disant «question des femmes» et à travers la prétendue défense de leur honneur, faite par l'internement des jeunes femmes dans les «couvents». Nous discutons ensuite la politique de discrimination linguistique à travers la présentation critique de deux stéréotypes sur la classe ouvrière construits par la classe dominante: celui d'une classe composée d'analphabètes et celui de la femme “de mauvaise vie”. Finalement, la relation entre les travailleuses et la presse ouvrière, cette nouvelle sphère discursive possible pour ces femmes, est analysée par le biais de l'observation des aspects de cette sphère discursive, des genres de discours qui y étaient s produits et des déclarations des travailleuses dans ce domaine langagier. Trois des conclusions de cette analyse peuvent être mises en évidence. La première de ces conclusions est que la presse ouvrière, en tant que sphère discursive, n'était pas une sphère égalitaire, dans laquelle il y aurait eu un équilibre entre les voix masculines et féminines. La seconde déduction que l'on peut faire est que les genres discursifs produits par les femmes dans ce domaine consistaient systématiquement en lettres ouvertes, articles d'opinion et invitations et présentaient surtout des traits stylistiques argumentatifs et/ou revendicatifs, contrairement à ceux des hommes qui étaient habituellement expositifs. Finalement, on peut dire que les énoncés produits par des femmes étaient linguistiquement marqués par l'utilisation de la première personne du pluriel, sans que ce trait ne signifie nécessairement que les femmes qui l'utilisaient se considèrent parties prenantes de leurs discours, mais voulant dire qu'elles étaient conscientes d'appartenir à cette classe et qu'elles ne pourraient sortir victorieuses de leurs luttes qu'en restant unies. / Esta dissertação de mestrado, que tem como base teórica a sociolinguística histórica, tem como objetivo principal analisar como a escrita da mulher trabalhadora na imprensa operária brasileira da República Velha (1889-1930) refletiu e influenciou a realidade da época. Para isso, observa-se em que base as mulheres trabalhadoras deste período estavam inseridas, tentando-se, assim, descrever o modo de produção, as relações de produção, as relações sociais e, também, os diversos papeis sociais vivenciados por elas. Discute-se, primeiramente, o enclausuramento de vozes e de ideias enquanto política linguística imposta ao proletariado pela classe dominante no Brasil durante a República Velha. Defende-se a ideia que esta política linguística ocorreu através de práticas que limitavam as esferas discursivas possíveis à classe trabalhadora, entre elas, a censura que sofreu a imprensa operária nesse contexto histórico, o disciplinamento da classe trabalhadora e a colonização da mulher trabalhadora, através dos múltiplos discursos da classe dominante sobre a chamada “questão da mulher” e através da suposta defesa de sua honra, feita pelo internamento das moças nos “conventos”. Após, discorre-se sobre a política do preconceito linguístico, através da discussão sobre dois estereótipos da classe trabalhadora construídos pela classe dominante: o estereótipo de uma classe formada por analfabetos e o estereótipo da mulher prostituída. Por fim, analisa-se a relação entre mulher trabalhadora e imprensa operária, uma nova esfera discursiva possível a estas mulheres. São estudados os aspectos dessa esfera discursiva, os gêneros discursivos que nela são produzidos e os enunciados das mulheres trabalhadoras nessa esfera. Podem-se destacar três das conclusões a respeito da análise realizada. A primeira, que a imprensa operária enquanto esfera discursiva não foi uma esfera igualitária, em que houvesse equipolência entre as vozes masculinas e femininas. A segunda, que os gêneros discursivos produzidos por mulheres nesta esfera constantemente constituíam cartas abertas, artigos de opinião e convites com estilos reivindicatórios e/ou argumentativos, em oposição aos dos homens, que normalmente eram expositivos. A última, que os enunciados produzidos por mulheres eram linguisticamente marcados pelo uso da primeira pessoa do plural, mas que esta marca nem sempre significava que as mulheres que a usavam se incluíam em seus discursos, e sim que elas possuíam consciência de sua classe e sabiam que apenas com união poderiam sair vitoriosas de suas lutas. / This Masters dissertation, which has Historical Sociolinguistics as theoretical basis, analyses how the writing of the working woman in the Brazilian working press in the Old Republic (1889-1930) reflected and influenced the reality of the time. Therefore, it is observed in which base the working women were in this period, trying, this way, to describe the mode of production, the relations of production, the social relations and the different social roles lived by them. It is discussed, at first, the enclosure of the voices and the ideas whilst language policy imposed to the proletariat by the ruling class in Brazil during the Old Republic. It is defended the idea that this language policy occurred through the practices that limited the possible spheres of discourse to the working class, including the censorship that the working press suffered in this historic context, the disciplining of the working class and the colonization of the working woman, through the multiple discourses of the ruling class on the so-called “women question” and through the suppose defence of their honour, done through the confinement of the ladies in the “convent”. After that, it is expatiated about the policy of the linguistic discrimination, through the discussion about two stereotypes of the working class built by the ruling class: the stereotype of a class formed by illiterate people and the stereotype of the prostituted woman. At last, it is analysed the relation between the working woman and the working press, a new sphere of discourse possible to these women. It is studied the aspects of this sphere of discourse, the discursive gender produced on it and the utterance of the working women in this sphere. It is possible to highlight three of the conclusions about this analysis. The first, the working press whilst sphere of discourse was not an egalitarian sphere, in which there was equivalence between male and female voices. The second, the discursive gender produced by women in this sphere constantly built open letters, opinion articles and invitations with a claim or argumentative style, opposite the discourse produced by men, which normally were expositive. The last, the utterances produced by women were linguistically marked by the use of the first person of plural, although this mark did not always mean the women that used it included themselves in their discourses, instead, they were aware of their class and they knew only with union they could emerge victorious from their struggles.
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« I’m not only a casualty, I’m also a warrior » : LA personnage de la travailleuse domestique : exemples d'héroisme de genre dans les récits littéraires de travail du care / « I’m not only a casualty, I’m also a warrior » : the character of the domestic worker : examples of gender heroism in literary narratives of care workMarzi, Laura 05 November 2015 (has links)
Cette thèse est une recherche interdisciplinaire entre care et littérature, basée sur l'hypothèse d'un lien d'interdépendance entre les deux perspectives. Mon travail s’appuie sur l'idée que la littérature peut être un instrument particulièrement adéquat de recherche sur le travail et la relation de care justement parce que les romans racontent des histoires ordinaires. En effet, le care n’est pas un principe ontologique général, il est lié à des situations particulières, concrètes. De même, les récits littéraires de Slow Man de John M. Coetzee et Maria de Lalla Romano, sur lesquels va porter mon analyse, inversent la condition d'invisibilité sociale qui dans notre société touche les travailleuses de care. Dans les romans et les ouvrages sociologiques analysés les femmes care-givers occupent la scène principale : elles sont des héroïnes, non pas dans le sens de l'héroïsme universel masculin, mais de celui qui émerge des récits de care au prisme du genre. Enfin l'analyse des romans Maria et Slow Man a aussi nourri la réflexion sur le Unheimliche. En effet, le personnage de la care-giver est source d'inquiétante étrangeté, parce qu'elle est une femme, et que son travail consiste à s'occuper de ce qui est familier, mais aurait dû rester caché : la vulnérabilité humaine. De plus, très souvent la care-giver est une femme étrangère qui trouble l’espace de la domesticité et de l’intime. À travers la double perspective de la critique littéraire féministe et de l’éthique du care nous proposons une nouvelle lecture genrée de l’inquiétante étrangère familière au niveau des représentations sociales, littéraires et symboliques. / This thesis is an interdisciplinary research between care and literature, based on the assumption of an interdependence between the two perspectives. My work relies on the idea that literature can be a research instrument particularly suitable on work and care relation, precisely because novels can recount ordinary stories. Indeed, care is not a general ontological principle, it is related to specific situations, concrete. Then, literary narratives Slow Man by John M. Coetzee and Maria by Lalla Romano, basis of my analysis, reverse the condition of invisibility that affects care workers in our society. In novels and sociological works analyzed, care-givers occupy the main stage : they are heroines, not in the sense of universal male heroism, but in one that emerges from the care stories read from a gender perspective. Finally, the analysis of novels Maria and Slow Man has also inspired reflection on the Unheimliche. The character of the care-giver is a source of uncanny, because she is a woman, and that her job is to take care of what is familiar, but should have remained hidden: the human vulnerability. Moreover, very often the care-giver is a foreign woman who disturbs the space of domesticity and intimacy. Through the double perspective of feminist literary criticism and ethics of care we propose a new gendered reading of the uncanny in social representations, literary and symbolic.
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Complexité de l’insertion professionnelle des femmes sasaks dans l’industrie touristique de Lombok, Indonésie : nouvelle économie et identités localesBelliard, Auréliane 08 1900 (has links)
À Lombok, île rurale indonésienne, la communauté sasak a longtemps pratiqué un islam syncrétique et tolérant. Depuis le 20e siècle cependant, les différents revirements politiques qui ont animé l’île ont eu l’effet d’encourager un islam plus orthodoxe et de réaffirmer les valeurs traditionnelles sasaks. Aujourd’hui, cette dynamique avive l’identité religieuse des Sasaks et réitère le rôle des femmes en tant qu’épouses et mères de famille, responsables de la maisonnée.
Parallèlement, le développement rapide du tourisme, encouragé par l’état indonésien, oblige une reconfiguration du travail des femmes. Ces dernières sont de plus en plus nombreuses à occuper des postes dans les infrastructures touristiques, emplois qui sont localement associés à la modernité, mais aussi aux inconduites des voyageurs.
En confrontant leur rôle au sein de la maisonnée et les conventions de leur modestie, cette nouvelle économie place les femmes au centre d’un réseau de mouvance identitaire où s’affrontent des idéaux locaux et nationaux. Comment ces femmes arrivent-elles à coordonner ces rôles en apparence contradictoires ? Quel en est l’impact sur leur quotidien et leur identité, leur rôle genré ?
L’objectif principal de cette recherche consiste à investiguer, au moyen d’un terrain ethnographique, la complexité des rapports qu’entretiennent les femmes sasaks avec les emplois du domaine touristique. En se concentrant sur les dynamiques de la parenté et des relations de genre sasaks, cette recherche éclaire à la fois les obstacles quotidiens et les enjeux identitaires que vivent les travailleuses sasaks lorsqu’elles contractent un emploi dans l’industrie touristique. Ultimement, ce mémoire réactualise la pertinence d’investiguer la parenté dans l’étude des changements sociaux et met en lumière la complexité des rapports identitaires que peuvent vivre les populations visées par le tourisme international. / In Lombok, a rural Indonesian island, the Sasak community has long practised a syncretic and tolerant Islam. However, since the 20th century, various political shifts affected the island which had the effect of encouraging a more orthodox Islam and reaffirming traditional sasak values. Nowadays, this dynamic reiterates the role of women as wives and mothers, household keepers, as a key element for their religious identity.
In parallel, a fast-growing international tourism, encouraged by the Indonesian state, is forcing a reorganization of women’s work. Women mostly work as clerks in hotels and restaurants which locally are jobs associated with modernity, but also with the travellers’ misbehaviour. As they work outside the household, their purity and their performance as wives and mothers are compromised.
Therefore, women are placed in an awkward position: as their jobs align with national ideals they are also confronting local values. How do these women manage to play these seemingly contradictory roles? What is the impact on their daily activities and their identity, their gender role?
The main objective of this research is to investigate, through an ethnographic fieldwork, the reality of Sasak women who engage in the tourism industry. By focusing on kinship dynamics and gender relations, this research highlights both the day-to-day obstacles and identity issues that Sasak women workers experience as they work. Ultimately, this research updates the relevance of investigating kinship in the study of social changes and highlights the complexity of identity crisis that can experience a community targeted by international tourism.
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Caractérisation des monocytes et de leur impact dans l’immunité naturelle lors de l’infection au VIH dans une cohorte béninoiseBlondin-Ladrie, Laurence 08 1900 (has links)
La majorité des infections par le VIH sont acquises hétérosexuellement surtout chez les femmes en Afrique subsaharienne. Le tractus génital féminin (TGF) est la principale porte d’entrée pour le VIH et joue un rôle important dans la défense de l’organisme. De concert avec les cellules épithéliales, les cellules dendritiques (DC) aident à maintenir une balance immunitaire entre tolérance et inflammation. Dans un groupe de travailleuses du sexe (CSW) à Cotonou, au Bénin, des femmes (CSW ≥ 8 ans) ont été identifiées comme hautement exposées séronégatives (HESN). La fréquence de populations cellulaires myéloïdes de type Monocytes-Derived Dendritic Cells (MoDC) présentant un potentiel antiviral et « tolérogénique/régulateur » est augmentée au niveau du TGF des HESNs et les monocytes pourraient être impliqués dans leur génération. Les résultats de RNA-seq sur les monocytes totaux permettent de constater une augmentation de gènes associés à des fonctions effectrices, de protection/contrôle de l’infection et de régulation chez les HESNs comparé aux contrôles (2,5-5 années CSWs HIV- « early HESN », CSWs HIV+ et des femmes de la population générale Non CSWs HIV-). Les résultats de cytométrie en flux (FACS) démontrent une proportion élevée de non-classiques comparé aux autres sous-populations de monocytes sanguins, exprimant davantage de molécules effectrices et régulatrices, suggérant un lien avec les MoDCs tolérogéniques observées. Cinq individus ont séroconverti et ont présenté des modifications bien avant la séroconversion, soit une diminution de β-chimiokines et des IgG anti-gp41 dans le compartiment sanguin et mucosal du TGF. Un bris du profil « tolérogénique/régulateur » pourrait donc favoriser la séroconversion. / Most HIV infection are acquired through heterosexual intercourse, mostly in women in subsaharian Africa. The female genital tract (FGT) is the principal portal of entry for HIV and plays a critical role in host defense. Together, epithelial cells and dendritic cells (DC) help maintain immunological balance between inflammation and tolerance. In a group of commercial sex worker (CSW) from Cotonou, in Benin, women (CSW 8 ≥ years) have been identified as HIV-1 highly exposed seronegative (HESN). The frequency of myeloid cell populations alike to Monocytes-Derived Dendritic Cells (MoDC) presenting an antiviral potential and a tolerogenic/regulating profile were increased in FGT of HESNs and their monocytes could be implied in their generation. The RNA-seq results on total blood monocytes show an increase expression of genes associated with effector, protection/control of HIV infection and regulation functions in HESNs compared with control groups (2,5-5 years CSWs HIV- « early HESN », CSWs HIV+ and women from general population Non CSWs HIV-). Our flow cytometry (FACS) results show an elevated frequency of non-classical compared with other sub-populations in blood monocytes, expressing more effector and regulator molecules, suggesting a link with observed tolerogenic MoDCs. Moreover, five individuals have seroconverted and presented modifications before seroconversion such as lower levels of β-chemokines and anti-gp41 IgG in blood and mucosal compartments in the FGT. A break of this “tolerogenic/regulating” profile could favor seroconversion.
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Violence des femmes : représentation sociale des travailleuses de centres de femmes ayant animé le programme d'intervention "Violente, moi? Explorer, décider, agir autrement"Pronovost, Kate 24 April 2018 (has links)
Ce mémoire s'intéresse à la représentation sociale de la violence des femmes des travailleuses de centres de femmes ayant animé le programme Violente, moi? Explorer, décider, agir autrement (Relais-femmes, Damant & Roy, 2015). Soulevant de nombreux débats au sein de la population et de la communauté scientifique, la violence des femmes demeure une problématique peu reconnue et documentée. À l'aide du cadre théorique des représentations sociales et d'entretiens auprès de douze intervenantes provenant de divers centres de femmes du Québec, ce mémoire a pour but de saisir la manière dont leur représentation sociale façonne les défis qu'elles perçoivent dans l'intervention. L'analyse du contenu de leur représentation, des défis d'intervention perçus et des explications données quant à ces défis suggère que certains éléments de leur représentation ont façonné les défis d'intervention qu'elles ont perçus. Les liens entre leur représentation, leurs perceptions des défis et leurs explications demeurent toutefois complexes, et ce, en raison d'autres facteurs ayant pu influencés leur intervention et des limites méthodologiques de ce mémoire. Les résultats de cette recherche amènent à formuler des recommandations notamment quant à la formation des intervenantes, la sensibilisation des organismes partenaires et l'exploration des pratiques pour favoriser l'engagement des participantes du groupe.
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