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Le psychiatre et la sanction pénale / The Psychiatrist and the Penalty

Vauthier, Jean-Philippe 13 December 2013 (has links)
La participation du psychiatre à la sanction pénale, relativement ancienne, selimitait essentiellement à l’évaluation de la responsabilité des auteurs d’infractions atteints de troubles mentaux. L’évolution des dernières décennies tend toutefois à lui conférer une place particulière et aujourd’hui, la sollicitation de ce spécialiste est à la fois double et distincte. Il est d’abord convoqué en sa qualité de médecin pour prodiguer les soins en santé mentale que requièrent les personnes exécutantune peine privative de liberté. Mais à cette mission sanitaire accessoire à la sanction pénale, s’est ajoutée une intervention intégrée à la sanction puisque le soin psychiatrique est désormais une composante soit de la sanction elle-même, comme l’injonction de soins, soit de ses modalités d’exécution, comme l’obligation de soins dans le cadre d’un sursis avec mise à l’épreuve. Ensuite, c’est dans un rôle d’expert que le psychiatre est appelé à collaborer au processus de sanction. Mais safonction a amplement dépassé le simple cadre de l’appréciation de l’influence d’un trouble mental sur le passage à l’acte et s’attache désormais à l’évaluation de la dangerosité de l’individu. La résurgence de ce dernier concept en droit positif est toutefois source d’incertitudes. Sa définition est elle-même imprécise et a conduit le législateur à en confier l’estimation principalement au psychiatre au moyende l’expertise, celle-ci présentant des insuffisances tant par son cadre que par sa fiabilité. Par ailleurs, c’est l’objet de cette dangerosité qui soulève la question de la distinction entre peine et mesure de sûreté. Les manifestations des difficultés engendrées par la dangerosité, qui se répercutent sur le psychiatre et la sanction, conduisent à repenser la définition de la sanction pénale pour améliorer la contribution du psychiatre. / The participation of psychiatrist in the penal sanction, relatively old, wasessentially limited to the assessment of the mentally disordered offenders’ liability. The evolution in recent decades makes him a special place and today, the solicitation of this specialist is both dual and separate. On the one hand, he is called in his capacity as doctor in order to provide the mental health care for those who carry an imprisonment. But in addition to this medical mission accessory tocriminal sanction, an intervention integrated to the sanction has added since psychiatric care is now a component of the sanction itself, as the care order, or its implementing rules, as the duty of care under a suspended sentence supervision order. On the other hand, the psychiatrist is called to collaborate in the process of sanction as an expert. But the psychiatrist's function has far exceeded the simpleframework of the assessment of the influence of a mental disorder on the transition to the act and is now focusing on the assessment of the dangerousness of the individual. However, the resurgence of the latter concept in positive law is a source of uncertainty. Its definition is imprecise and led the legislator to entrust the estimate mainly at the psychiatrist with expertise, the latter having deficienciesin both its scope and in its reliability. Moreover, it is the object of this dangerousness which raises the question of the distinction between punishment and safety measures. The expressions of the difficulties posed by the dangerousness, that affect the psychiatrist and the sanction, lead to rethink thedefinition of penal sanction in order to enhance the contribution of the psychiatrist.
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L'approche juridique du trouble mental / Legal approach of mental disorder

Guigue, Sophie 06 December 2011 (has links)
Les personnes atteintes de troubles mentaux, en tant que personnes dotées de la personnalité juridique, sont titulaires de droit. Les maladies mentales et déficiences intellectuelles ayant des incidences sur la perception de la réalité, la conscience et/ou les capacités intellectuelles de la personne, entraînent inévitablement des conséquences sur la capacité de vouloir ou de décider. Répondant à ce constat, le législateur a mis en place des mesures assurant la protection de la personne et de ses biens, tout en veillant à respecter son autonomie. Il existe également des dispositions favorisant l'autonomie des personnes handicapées mentales. En outre, l'altération du discernement de la personne a des répercussions sur les mécanismes de la responsabilité civile et pénale. Par ailleurs, en tant que personne vulnérable, la personne atteinte de troubles mentaux a besoin de protection. Au nom du principe du respect de la dignité, le Droit assure une protection particulière du corps et de la personne. Il encadre également les mesures d'hospitalisation sous contrainte nécessaires à la prise en charge du trouble mental. / The persons affected by mental disorders and illnesses, as persons given the legal personality, have rights. The mental illnesses and the intellectual deficiencies having incidences on the perception of the reality, the consciousness and/or the intellectual abilities of the person, entail inevitably consequences on the capacity to will or to decide. Taking this acknowledgement into consideration, the legislator has set up rules providing the protection of the person and of his goods, while respecting the person's autonomy. There are also legal provisions facilitating the autonomy of the disabled persons. Moreover, the change in judgment of the person has consequences on the person's civil and penal liability. Furthermore, as vulnerable person, the person affected by mental disorders and illnesses needs protection. In accordance with the principle of the respect of dignity, laws and regulations guarantee a specific protection of the body and of the person. Laws and regulations also cover the hospitalization under constraint required by the care of mental disorders.
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Examining the incremental validity of psychopathy versus antisocial personality disorder in understanding patterns of criminal behavior

Braithwaite, Erika 08 1900 (has links)
La psychopathie et le trouble de personnalité antisociale sont deux syndromes reliés qui ont été identifiés comme prédicteurs importants de comportements violents et de criminalité. Cependant, la recherche indique que les facteurs de la psychopathie centrés sur la personnalité ne sont pas des prédicteurs fiables de récidive violente chez les personnes atteintes de maladies mentales. Toutefois, peu d’études se sont centrées sur l’identification des facteurs associés au patron des antécédents criminels. Les 96 hommes de l’étude ont été déclarés non criminellement responsables en raison de troubles mentaux. Ils ont été évalués quant au trouble de la personnalité antisociale ainsi qu’à la psychopathie. Les dossiers criminels de la Gendarmerie Royale du Canada ont également été consultés afin de reconstituer l’histoire criminelle. Les résultats suggèrent que ni les traits de personnalité antisociaux, ni les facteurs de la psychopathie ne démontrent une validité prédictive incrémentielle les uns sur les autres quant au nombre ou à la sévérité des délits. La présence d’un grand nombre de traits antisociaux est associée à un plus grand nombre et à une plus importante sévérité d’actes criminels non-violents. Les résultats sont discutés en termes de l’utilité d’une classification du trouble de personnalité antisociale, et de la pertinence du construit de la psychopathie pour les personnes atteintes de maladies mentales graves. / Psychopathy and antisocial personality disorder are two related yet clinically distinct syndromes both coined as important predictors of violence and criminality. Among the mentally ill, there is increasing evidence that only the behavioral aspects of psychopathy are related to criminality. Studies have shown that the personality-oriented facets of psychopathy add little to the prediction of future violence among the mentally ill. However, few studies have sought to examine whether a lifetime of crime shows the same pattern. A total of 96 men who had been declared not criminally responsible on account of mental disorder participated in this study. Trained interviewers assessed antisocial personality and psychopathy among participants. Official RCMP criminal records were consulted in order to ascertain criminal history. Results suggest that neither antisocial personality disorder traits nor psychopathy facets evidenced incremental validity one over the other regarding a lifetime pattern of offending. A higher number of antisocial traits were related to a greater number and higher severity of non-violent offenses. Results are discussed with regards to the usefulness of the antisocial personality disorder classification, and the applicability of conceptual models of psychopathy to individuals with a severe mental illness.
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Comportements de promotion de la santé des aidances d'une personne atteinte d'un trouble mental et facteurs associés

Laflamme, France 04 1900 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal. / Cette étude avait pour buts de (1) décrire les comportements de promotion de la santé des aidantes d'une personne atteinte d'un trouble mental, (2) vérifier la relation entre, d'une part leurs caractéristiques personnelles, leur perception d'auto-efficacité, leurs influences interpersonnelles, leurs influences situationnelles et, d'autre part leurs comportements de promotion de la santé et finalement, (3) vérifier la contribution des variables à l'étude aux comportements de promotion de la santé des aidantes. Basée sur le modèle en soins infirmiers McGill (1982) et le modèle théorique de promotion de la santé de Pender (1996), cette étude descriptive corrélationnelle a été réalisée auprès d'un échantillon de convenance composé de 61 aidantes. Les participantes ont répondu à un questionnaire concernant leurs caractéristiques personnelles et à des outils de mesure permettant d'évaluer leur perception d'auto-efficacité (Self-Rated for Health Practice Scale), leurs influences interpersonnelles, leurs influences situationnelles (Family Experiences Interview Schedule Short-Form) et leurs comportements de promotion de la santé (Health Promoting Lifestyle Profile 11). Pour ce qui est des comportements de promotion de la santé, le score global moyen indique que le plus fort pourcentage (62%) des aidantes pratiquent quelquefois des comportements de promotion de la santé. Alors que les comportements les plus pratiqués sont ceux concernant une saine alimentation, la croissance personnelle et les relations interpersonnelles satisfaisantes, la pratique des comportements concernant la responsabilité pour leur santé, la gestion du stress et les exercices physiques s'avère occasionnelle. Parmi les caractéristiques personnelles, le nombre d'heures consacrées au travail rémunéré par les aidantes s'avère le seul facteur associé à l'échelle totale des comportements de promotion de la santé (r=-0,26p<0,05) Par ailleurs, la relation entre la perception d'auto-efficacité spécifique des aidantes et leurs comportements de promotion de la santé est fortement significative (r=0,65,p<0,01) Par contre, il ne ressort aucune relation significative entre les influences interpersonnelles et les comportements de promotion de la santé des aidantes. En outre, iv certaines sous-dimensions des influences situationnelles telles que le fardeau subjectif lié à la supervision des comportements dérangeants du proche, les réactions affectives et les inquiétudes des aidantes présentent des corrélations significatives négatives variant de r=-0,26 à r=-0,31 avec les comportements concernant la gestion du stress et les relations interpersonnelles satisfaisantes. Finalement, l'ensemble des variables explique 41% de la variance des comportements de promotion de la santé des aidantes. Seuls, la perception d'auto-efficacité spécifique aux comportements de promotion de la santé (β=0,59, t=5,28, p<0,000) et l'impact du rôle d'aidante sur leur routine quotidienne (β=-0,25, t=-2,15, p<0,05) s'avèrent des prédicteurs significatifs de ces comportements. Pour faire suite à ces résultats, il est recommandé que les interventions infirmières stimulent l'engagement des aidantes à prendre soin de leur propre santé et favorisent l'apprentissage ainsi que l'intégration à leur mode de vie de comportements concernant la gestion du stress, les relations interpersonnelles satisfaisantes et les exercices physiques. Pour ce faire, il importe de rehausser la perception d'auto-efficacité spécifique aux comportements ciblés des aidantes et de tenir compte de l'impact du rôle d'aidante sur leur routine quotidienne. Finalement, il ressort que les infirmières ont à clarifier leur rôle de promotion de la santé auprès des aidantes car il semble méconnu de leur part.
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Trouble mentaux graves, toxicomanie et violence : étude qualitative du point de vue des personnes contrevenantes

Poullot, Perrine 04 1900 (has links)
Cette thèse pose un premier regard sur l’expérience subjective de la violence manifestée par les individus atteints d’un trouble de santé mentale grave et persistant et d’un trouble lié à une substance. À partir d’une recension des écrits, elle présente, dans le premier chapitre, une adaptation des volets psychopharmacologique et économico-compulsif du modèle tripartite de Goldstein (1985), à la population aux prises avec une telle comorbidité. Dans les deuxième et troisième chapitres, elle présente l’analyse qualitative d’une série d’entrevues effectuées auprès de détenus incarcérés dans une unité de santé mentale d’un pénitencier canadien pour cause de délits violents. Elle explore, dans ces chapitres, les représentations de l’influence de la consommation sur les différentes sphères de la vie de ces détenus ainsi que l’importance qu’ils attribuent à celles-ci quant au passage à l’acte responsable de leur incarcération. L’analyse démontre que presque la moitié des personnes interrogées attribue la responsabilité du délit violent aux effets directs de la substance sur les symptômes liés à la maladie mentale ou aux effets directs de celle-ci sur leur comportement et leurs cognitions. Les autres attribuent plutôt la responsabilité de leur acte violent à la détérioration de leur fonctionnement psychosocial (c’està- dire à leur incapacité graduelle à maintenir un emploi, à se nourrir, se loger et à entretenir des relations sociales, amoureuses ou familiales), qui résulte des conséquences sociales et économiques associées à l’usage répétitif et/ou excessif de substances intoxicantes. À la lumière de ces résultats, le deuxième chapitre vérifie l’applicabilité du volet psychopharmacologique à cette population, et le troisième, celle du volet économico-compulsif. Les trois chapitres de cette thèse sont présentés sous forme d’articles scientifiques. / This thesis offers a first look at the subjective experience of violent behaviour manifested by individuals who present a severe mental disorder and a substance abuse disorder. The first chapter presents an adaptation of Goldstein’s psychopharmacological and economic-compulsive models (1985), based on a literature review. The second and third chapter present a qualitative analysis of a series of interviews conducted with mentally disordered offenders from a Canadian penitentiary who are incarcerated for violent crimes. These chapters explore the inmates’ perceptions of the influence of the substance abuse on the various aspects of their lives and of its contribution in the realization of their crime. The results show that almost half of the subjects were of the opinion that their violent crime resulted from the direct influence of the substance abuse on their mental illness, on their behaviour or on their cognitions. The others attributed the responsibility of their violent crime to the gradual deterioration of their general psychosocial functioning (meaning their gradual inability to hold a job, to feed themselves, to maintain housing accommodations, as well as social, familial and love relationships) that results from the social and economical consequences of substance abuse. Based on these results, the second and third chapter discuss the applicability of the psychopharmacological and economiccompulsive models to this population. All three chapters are presented in the form of a scientific article.
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Trouble mentaux graves, toxicomanie et violence : étude qualitative du point de vue des personnes contrevenantes

Poullot, Perrine 04 1900 (has links)
Cette thèse pose un premier regard sur l’expérience subjective de la violence manifestée par les individus atteints d’un trouble de santé mentale grave et persistant et d’un trouble lié à une substance. À partir d’une recension des écrits, elle présente, dans le premier chapitre, une adaptation des volets psychopharmacologique et économico-compulsif du modèle tripartite de Goldstein (1985), à la population aux prises avec une telle comorbidité. Dans les deuxième et troisième chapitres, elle présente l’analyse qualitative d’une série d’entrevues effectuées auprès de détenus incarcérés dans une unité de santé mentale d’un pénitencier canadien pour cause de délits violents. Elle explore, dans ces chapitres, les représentations de l’influence de la consommation sur les différentes sphères de la vie de ces détenus ainsi que l’importance qu’ils attribuent à celles-ci quant au passage à l’acte responsable de leur incarcération. L’analyse démontre que presque la moitié des personnes interrogées attribue la responsabilité du délit violent aux effets directs de la substance sur les symptômes liés à la maladie mentale ou aux effets directs de celle-ci sur leur comportement et leurs cognitions. Les autres attribuent plutôt la responsabilité de leur acte violent à la détérioration de leur fonctionnement psychosocial (c’està- dire à leur incapacité graduelle à maintenir un emploi, à se nourrir, se loger et à entretenir des relations sociales, amoureuses ou familiales), qui résulte des conséquences sociales et économiques associées à l’usage répétitif et/ou excessif de substances intoxicantes. À la lumière de ces résultats, le deuxième chapitre vérifie l’applicabilité du volet psychopharmacologique à cette population, et le troisième, celle du volet économico-compulsif. Les trois chapitres de cette thèse sont présentés sous forme d’articles scientifiques. / This thesis offers a first look at the subjective experience of violent behaviour manifested by individuals who present a severe mental disorder and a substance abuse disorder. The first chapter presents an adaptation of Goldstein’s psychopharmacological and economic-compulsive models (1985), based on a literature review. The second and third chapter present a qualitative analysis of a series of interviews conducted with mentally disordered offenders from a Canadian penitentiary who are incarcerated for violent crimes. These chapters explore the inmates’ perceptions of the influence of the substance abuse on the various aspects of their lives and of its contribution in the realization of their crime. The results show that almost half of the subjects were of the opinion that their violent crime resulted from the direct influence of the substance abuse on their mental illness, on their behaviour or on their cognitions. The others attributed the responsibility of their violent crime to the gradual deterioration of their general psychosocial functioning (meaning their gradual inability to hold a job, to feed themselves, to maintain housing accommodations, as well as social, familial and love relationships) that results from the social and economical consequences of substance abuse. Based on these results, the second and third chapter discuss the applicability of the psychopharmacological and economiccompulsive models to this population. All three chapters are presented in the form of a scientific article.
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Attitudes et croyances vis-à-vis du traitement comme variables intermédiaires du comportement d'usage du médicament. / Attitudes and beliefs towards treatment as predicting variables of medication use behaviour

Samalin, Ludovic 27 September 2016 (has links)
La prise en charge des patients souffrant d’un trouble mental justifie une meilleure compréhension des mécanismes influençant les comportements des patients et des cliniciens vis-à-vis des stratégies thérapeutiques. Le principal objectif de cette thèse est d’étudier et d’identifier le rôle des attitudes des patients et des cliniciens vis-à-vis du comportement d’usage d’une thérapeutique. Pour cela, nous avons réalisé plusieurs études permettant d’appréhender cette problématique dans différentes pathologies et envers différentes thérapeutiques.Concernant les attitudes des patients envers leur traitement, nous avons détaillé un travail visant à évaluer les croyances de patients souffrant de schizophrénie envers leur antipsychotique et une étude qualitative sur les attitudes des patients bipolaires envers leur prise en charge en phase d’euthymie. Nous avons montré l’impact des attitudes négatives sur le niveau d’observance ou d’adhésion des patients à leur prise en charge et l’intérêt de cibler des stratégies de prise en charge individualisées visant à améliorer ces attitudes. Concernant les psychiatres, nous avons présenté une étude évaluant les attitudes des cliniciens vis-à-vis des recommandations professionnelles ainsi qu’un travail concernant leurs attitudes envers les antipsychotiques d’action prolongée. Certaines attitudes des psychiatres apparaissaient associées à une plus faible utilisation des recommandations ou des formulations d’action prolongée. Nos résultats montrent ainsi que l’observance ou l’adhésion des patients à une prise en charge ou le choix thérapeutique des cliniciens sont sous-tendus par leurs attitudes. L’étude des attitudes dans le domaine de la santé mentale apparaît comme une étape indispensable dans la compréhension de certains comportements d’usage des thérapeutiques. Les données issues des travaux présentés mais aussi d’études récentes permettent d’envisager un changement de paradigme dans l’appréhension des comportements d’observance des patients et de décision médicale des cliniciens dans le choix d’une thérapeutique centré sur leurs attitudes. / The management of patients with severe mental illnesses needs a better understanding of thefactors affecting the behaviours of clinicians and patients toward therapeutic strategies.The main objective of this thesis was to assess and identify the role of the clinician’s attitudes and patients’ attitudes toward the medication use behaviour. We conducted several studies to address this point in different mental disorders and for different type of treatment. Concerning the patients ‘attitudes toward treatment, we reported data from a study assessing the beliefs toward antipsychotics of schizophrenic patients and from a qualitative study assessing the patient’s attitudes toward the management of bipolar disorder in euthymic periods. We showed that the negative attitudes had a marked impact on the level of adherence of patients and could determine individual targets of interventions to improve them. Concerning the psychiatrists, we reported two studies assessing the clinician’s attitudes toward guidelines and long-acting injectable antipsychotics. Some specific attitudes were associated with a lower use of guidelines or long-acting formulations. These findings showed that the adherence of patient to treatment and the medical decisions of clinicians were related to their attitudes. The assessment of attitudes or beliefs in the field of mental health appears to be an essential step to promote a better comprehension of some treatment use behaviours. Our results and from other recent studies support a new paradigm for the patient adherence to treatment and the medical decision of clinicians focused on their attitudes as predicting variables.
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Les personnes ayant un trouble mental et la justice : du contact policier à la mise en accusation

Latulippe, Marjolie 12 1900 (has links)
Une prise en charge inadéquate des personnes atteintes d’un trouble mental par le système de justice pénale a été soulevée il y a plus de 60 ans. Celle-ci est toujours présente aujourd’hui. Effectivement, les personnes atteintes d’un trouble mental sont surreprésentées sur tout le continuum des procédures judiciaires pénales. La littérature révèle plusieurs facteurs associés à divers contacts avec le système de justice. Ceux-ci sont toutefois étudiés, la plupart du temps, distinctement les uns des autres (p. ex. contact avec les services policiers, arrestation, mise en accusation) plutôt que comme faisant partie d’un continuum de progression au sein du système de justice pénale (p. ex., progression d’un contact avec les services policiers à une arrestation). Ce mémoire vise deux objectifs. Premièrement, il vise à cerner les facteurs identifiés dans la littérature qui sont associés à la décision policière d’arrêter un individu atteint d’un trouble mental. Deuxièmement, il vise à identifier les facteurs associés à la progression d’individus atteints d’un trouble mental à travers le système de justice pénale jusqu’à la mise en accusation, soit la progression a) d’aucun contact avec les services policiers à un contact avec les services policiers; b) d’un contact avec les services policiers à une arrestation; et c) d’une arrestation à une mise en accusation. Une revue systématique a été réalisée pour répondre au premier objectif. Un total de 19 études a été identifié parmi quatre bases de données bibliographiques. Le deuxième objectif a été adressé par le biais d’analyses secondaires des données du projet AMONT, un projet sur la stabilité résidentielle de 478 individus faisant une première utilisation significative des services en santé mentale. Les données sociodémographiques, psychosociales et cliniques autorapportées de contacts avec les services policiers, d’arrestations et de mises en accusation au cours des six mois précédant le premier contact avec les services en santé mentale ont été colligées. Des régressions logistiques ont été effectuées pour vérifier la progression des individus à travers les premières étapes du système de justice pénale. Les résultats de ce mémoire suggèrent que chacune des premières étapes de progression dans le système de justice pénale présente des facteurs de risques distincts. Plusieurs des facteurs significativement associés à la progression d’aucun contact avec les services policiers à un contact avec les services policiers pourraient l’être en raison d’une situation de crise. De plus, les résultats soulignent l’importance de la perception des policiers dans la décision de procéder à une arrestation et cela, au-delà de caractéristiques objectives ou autorapportées des personnes atteintes d’un trouble mental. On peut émettre l’hypothèse que, de la même façon que les perceptions des policiers peuvent influencer la décision de procéder à l’arrestation, les perceptions des procureurs pourraient influencer la décision de porter des accusations. Plus de recherche est nécessaire pour vérifier l’impact de la perception des acteurs judiciaires sur la progression dans le système de justice pénale des personnes atteintes d’un trouble mental. Si les perceptions sont aussi importantes que le suggère ce mémoire, il serait important de complémenter les programmes de diversion par des formations pour informer les acteurs du système de justice pénale de l’impact de leurs perceptions sur leurs décisions. / About 60 years ago light was shed on an inadequate processing of persons with mental illness through the criminal justice system. This phenomenon is still of concern nowadays. In fact, persons with mental illness are overrepresented all along the continuum of contacts with the criminal justice system. However, these contacts are mostly studied as discrete events (e.g., contact with police services, arrest, indictment) rather than as being part of a continuum representing a movement through the criminal justice system (e.g., progression from a contact with police services to an arrest). The first objective of this research project is to identify, in the literature, factors associated with the decision of police officers to arrest persons with mental illness. The second objective is to identify, among persons with mental illness, factors associated with proceeding from: 1) no contact with police services to a contact with police services; 2) a contact with police services to an arrest; and 3) an arrest to an indictment. A systematic review was made to pursue the first objective. A total of 19 studies were identified from four databases. To address the second objective, secondary analysis of the baseline data from the AMONT project were made. This project examined residential stability of 478 first-time mental health service users. Sociodemographic, psychosocial, and self-reported data regarding contacts with police services, arrests and indictments in the six months prior to the first interview were collected. Logistic regressions were conducted in order to assess the flow through the different stages of the criminal justice system. Findings of this research project suggest that the movement through each stage presents distinctive risk factors. Several factors significantly associated with the flow from no contact with police services to a contact with police services might be caused by mental health crisis. Moreover, results highlight that perceptions of police officers’ might have a greater impact on the flow from a contact with police services to an arrest than actual or self-reported characteristics of persons with mental illness. Results also enable to suggest that, in the same way police officers’ perception can influence police officers’ decision to arrest, perceptions of prosecutors might influence the flow from an arrest to an indictment. More research should be done on the weight of judicial actors’ perception in trajectories of persons with mental illness through the criminal justice system. If their weight is proven to be substantial, diversion programs would benefit to be supported by judicial actors training on the impact of their perceptions on their decisions.
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Gestion de la reprise professionnelle d'une clientèle en absence maladie due à un trouble mental courant : défis et besoins des médecins traitants?

Boileau-Falardeau, Fabienne 04 1900 (has links)
Une attention de plus en plus importante est accordée à la santé mentale au travail en raison, entre autres de la perte de bien-être chez les personnes atteintes d’un trouble mental courant (ex. trouble anxieux, trouble dépressif), ainsi que des coûts associés à l’absentéisme. Quand il est question d’invalidité au travail, plusieurs acteurs sont normalement impliqués dont le médecin de famille et le psychiatre lorsque nécessaire. Dans le cadre de ce mémoire conçu sous le format d’articles, deux articles sont présentés. Le premier article aborde plusieurs dilemmes auxquels les médecins traitants sont confrontés lors de la gestion de la reprise professionnelle d’un patient avec un trouble mental courant. Ces dilemmes sont illustrés par trois vignettes cliniques et appuyés par la littérature scientifique. Les trois vignettes portent sur les dilemmes relatifs aux thèmes suivants: 1) l’évaluation du potentiel thérapeutique des arrêts de travail; 2) le rôle d’expert octroyé aux médecins traitants et au processus d’évaluation de la capacité à travailler; 3) les aspects administratifs liés à cette évaluation; 4) la relation thérapeutique médecin-patient. La littérature nous indique que ce sont des dilemmes récurrents chez les médecins traitants dans le contexte de la gestion de la reprise professionnelle à la suite d’un trouble mental courant. Dans une suite logique, le deuxième article présente une étude qualitative effectuée auprès de médecins de famille et de psychiatres. Les objectifs de cette étude sont de documenter les tâches de ces cliniciens liées à la gestion d’une invalidité en raison d’un trouble mental courant, d’identifier les éléments facilitants et entravants qu’ils perçoivent dans le processus d’arrêt de travail et de retour au travail. Il est par ailleurs question de dégager les besoins de formation et d’outils qui pourront éventuellement être mis en place pour les aider dans l’accomplissement de leurs tâches. La collecte de données a été faite via des groupes de discussion (focus groups) totalisant trois groupes de médecins de famille et deux groupes de psychiatres (N=28). Tous les enregistrements ont été retranscrits en verbatim et par la suite codifiés. Les réponses générées par les groupes de discussion ont fait émerger 180 unités thématiques réparties sur 4 grands thèmes, lesquels sont récurrents pour chaque objectif de recherche : 1) évaluer/documenter, 2) prescrire/traiter, 3) communiquer/collaborer/réseauter avec les autres acteurs et 4) arbitrer/défendre. Les unités thématiques démontrent l’importance de la collaboration entre les acteurs et d’une communication efficace entre ces derniers. Il ressort également que ces cliniciens aimeraient être mieux formés pour arrimer connaissances et pratiques. La santé mentale au travail est une thématique qui prend de plus en plus d’ampleur et de préoccupation au sein de notre société. La mise en place d’outils et de formation adaptés pour aider les médecins de famille et psychiatres à mieux exécuter leurs tâches ne pourrait qu’avoir un impact positif sur la pratique de ces cliniciens et leurs patients. / An increasing amount of attention is being given to mental health in the workplace, due in part to the loss of well-being for individuals with common mental disorders (ex. anxiety disorder, depressive disorder), as well as the costs associated with absenteeism. In the context of this paper-based master, two articles will be presented. The first article will address three clinical vignettes and the dilemmas physicians may encounter in managing the vocational rehabilitation of a patient struggling with a common mental disorder. The vignettes will be supported by literature. Three clinical cases address dilemmas related to the following themes: 1) the assessment of the therapeutic potential of work absence, 2) the expert role given to clinicians and the process of assessing work disability, 3) the administrative aspects related to this assessment and 4) the impact of this assessment on therapeutic alliance between the clinician and his/her patient with common mental disorders. The literature tells us that these are recurring dilemmas for clinicians when managing the return to work of their patients with common mental disorders. The second article will present a qualitative study carried out among family physicians and psychiatrists. The objectives of this study are to document the clinical tasks related to the management of a disability due to a common mental disorder, identify the facilitators and barriers perceived in this process and identify training needs which could potentially help these clinicians perform their tasks, thereby enabling sustainable recovery of the worker. This is a qualitative study which collects data through focus groups, including three groups of family physicians and two groups of psychiatrists (N=28). All recordings were transcribed as stated and coded. The responses generated by the focus groups identified 180 thematic units distributed over 4 main themes, which are recurring for each research objective: 1) assess/document; 2) prescribe/treat; 3) communicate/collaborate/network with other stakeholders and 4) arbitrate/defend. The thematic units demonstrate the importance of collaboration between stakeholders and having effective communication among them. It also emerges that these clinicians would like to be better trained to align knowledge and practice. Mental health in the workplace is a topic which is becoming increasingly important and of concern within our society. The implementation of adapted tools and training to help family physicians and psychiatrists to better perform their tasks can only have a positive impact on the practice of these clinicians and their patients.
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L’intervention Avatar pour le trouble de l’usage de cannabis chez des individus ayant un trouble mental sévère

Giguère, Sabrina 07 1900 (has links)
Le trouble de l’usage de cannabis (TLUC) est une problématique complexe particulièrement lorsqu’il est comorbide à un trouble mental sévère (TMS). D’une part, aucune pharmacothérapie n’a été approuvée pour son traitement et d’une autre part, les psychothérapies existantes offrent au mieux une efficacité faible et non maintenue dans le temps. L’émergence de la réalité virtuelle (RV) en psychiatrie pourrait augmenter l’efficacité considérant le potentiel qu’elle a démontré pour une variété de conditions psychiatriques. Actuellement, aucune intervention ayant incorporé la RV visant le traitement du TLUC n’a fait l'objet de recherche. L’intervention Avatar pour le TLUC se veut une approche innovante utilisant la RV en tant qu’outil thérapeutique afin de faire des apprentissages et les pratiquer au moment où les cravings et les émotions sont d’intensité similaire à celle de leur quotidien. Cette intervention comprenant huit séances utilise des techniques provenant de thérapie recommandée (ex., thérapie cognitivo-comportementale, entrevue motivationnelle). Durant les périodes d’immersion, les participants ont interagi avec un avatar représentant une personne significative en lien avec leur consommation dont le thérapeute joue le rôle. Cet essai clinique pilote a visé l’évaluation de l’efficacité ainsi que la faisabilité et l’acceptabilité à court terme chez 19 participants ayant un double diagnostic de TMS et TLUC. Les résultats ont montré une réduction significative modérée de la quantité de cannabis consommée (d=0,545; p=0,017), laquelle a été confirmée par quantification du THC-COOH dans les urines. Une tendance a été observée pour la fréquence de l’usage (d=0,313; p=0,052). Concernant la sévérité du TLUC et la motivation aux changements, une petite (d=0,474; p=0,046) et modérée (d=0,523; p=0,046) taille d’effet ont été obtenues respectivement. Aucun effet significatif n’a été observé pour la qualité de vie et les symptômes psychiatriques sont restés stables. Les résultats à moyen et long terme seront évalués lorsque les participants auront terminé les suivis à 3, 6 et 12 mois. Un essai randomisé contrôlé à simple insu comparant l’intervention Avatar pour TLUC à une intervention classique en toxicomanie est en cours. / Cannabis use disorder (CUD) is a complex issue, particularly when it is comorbid with a severe mental disorder (SMD). On one hand, no pharmacotherapy has been approved for its treatment. On the other hand, existing psychotherapies offer, at best, low efficacy that is not sustained over time. The emergence of virtual reality (VR) in psychiatry could increase efficacy, given the potential it has demonstrated for a variety of psychiatric conditions. To date, no intervention incorporating VR for the treatment of CUD has been developed. The Avatar intervention for CUD is an innovative approach using VR as a therapeutic tool to learn and practice in real-time when cravings and emotions are of similar intensity to their everyday lives. This eight-session intervention uses techniques from commonly used therapeutic approaches (e.g., cognitive-behavioral therapy, motivational interviewing). During immersive sessions, participants interacted with an avatar played by the therapist, representing a significant person intrinsically linked with their consumption. This pilot clinical trial was designed to assess efficacy at short-term, feasibility, and acceptability in 19 participants with a dual diagnosis of SMD and CUD. Results showed a significant moderate reduction in the amount of cannabis consumed (d=0.545, p=0.017), which was confirmed by the quantification of THC-COOH in urine. Regarding the severity of TLUC and motivation to change, a small (d=0.474; p=0.046) and moderate (d=0.523; p=0.046) effect size were obtained, respectively. No significant effect was obtained for quality of life, and psychiatric symptoms remained stable. Once participants have completed the 3-, 6- and 12-month follow-ups, medium- and long-term results will also be assessed. A single-blind randomized controlled trial is currently underway to compare the Avatar intervention for CUD with a conventional addiction intervention.

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