• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 44
  • 8
  • 5
  • 4
  • 2
  • 1
  • Tagged with
  • 71
  • 71
  • 27
  • 14
  • 10
  • 9
  • 9
  • 8
  • 8
  • 7
  • 7
  • 6
  • 6
  • 6
  • 6
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
21

Le concept de révolution dans le discours indépendantiste des années 1960 au Québec

Chapdelaine, Raphaël January 2007 (has links) (PDF)
Pour plusieurs auteurs, le projet d'indépendance politique est, dans son essence, fondamentalement subversif et, conséquemment, potentiellement révolutionnaire. Or, le concept de révolution n'est apparu au sein du discours de plusieurs mouvements indépendantistes qu'au tournant des années soixante. Le concept s'est alors chargé de plusieurs signifiés qui, selon le discours des auteurs et leurs positions idéologiques, ont cherché à avoir la primauté sur le sens global du concept de révolution. Pour analyser les différents discours indépendantistes et l'usage qu'ils font du concept de révolution, nous avons divisé l'analyse du concept à partir de trois axes représentant, selon nous, les trois grands champs conceptuels sur la base desquels ces auteurs se sont disputés le sens idéologique de la révolution québécoise. Le premier de ces axes est celui de la révolution nationale. Celui-ci s'applique à conceptualiser le caractère intrinsèquement révolutionnaire de la lutte pour l'indépendance du Québec. Les auteurs analysés sur cet axe sont ceux ayant principalement participé à la démonstration de la primauté du caractère révolutionnaire de l'indépendantisme dans la lutte politique québécoise. Ces auteurs sont Hubert Aquin, André D'Allemagne, Pierre Bourgault et l'ensemble des représentants du Rassemblement pour l'Indépendance Nationale. Le deuxième axe est celui de la révolution sociale. Celui-ci, tout en partageant l'objectif indépendantiste, définit la révolution principalement à partir de l'idéologie socialiste. En plaçant le sens de la révolution dans un champ conceptuel socio-politique, les collaborateurs de La Revuue socialiste et de la revue Parti Pris ont remis en cause la pertinence de conceptualiser le projet indépendantiste dans un langage révolutionnaire sans y associer l'idéologie socialiste. Enfin, le troisième axe est celui de la violence révolutionnaire. La notion de violence politique est intuitivement liée à celle de révolution. Les attentats à la bombe des membres du Front de libération du Québec, en incarnant dans la réalité ce champs conceptuel de la révolution, ont forcé les tenants d'un discours indépendantiste révolutionnaire à préciser leur conception de la révolution. La superposition de ces trois champs conceptuels -et surtout, la concurrence conceptuelle qu'ils se livrent -, tendent à démontrer la difficulté d'imposer une conception unique de la révolution québécoise, à commencer par celle reposant avant tout sur l'idéologie indépendantiste. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Discours, Révolution, Indépendance, Socialisme, Violence.
22

Les mouvements sociaux dans le contexte de conflits armés. Causes et effets de la défense des droits humains (1980-2012). Association nationale paysanne-unité et reconstruction (ANUC-UR); Fédération des paysans et mineurs du Sud de Bolivar (FÉDÉAGROMISBOL); Conseils des communautés afro-descendantes Jiguamiandó et Curvaradó

Celis, Leila 18 March 2013 (has links)
La place de plus en plus prépondérante qui occupe la défense des droits humains dans les organisations paysannes en Colombie est sans doute une transformation très importante. La présente recherche analyse les dynamiques qui ont amenées les organisations paysannes à s’engager dans cette voie et étudie les conséquences qui en découlent. Deux dynamiques ont retenu notre attention dans le but de comprendre pourquoi la défense des droits humains devient si importante au sein des organisations paysannes depuis le milieu des années 1980. D’un côté, la recrudescence de la répression et, d’un autre côté, la reconnaissance croissante des droits. En effet, à partir des années 1980, les relations sociales d’appropriation et de domination se caractérisent par le contrôle paramilitaire imposé à sang et feu; alors que sous l’auspice international une série des politiques néolibérales favorables au discours des droits sont mises de l’avant. Pour les organisations paysannes, ces deux dynamiques paradoxales se transforment en opportunité politique propice au déclenchement de mobilisations et d’organisation. Cette opportunité politique s’articule autour de la défense des droits humains. Pour les organisations paysannes, la défense des droits humains entraîne des effets paradoxaux qui vont de la radicalisation à l’institutionnalisation, tout en reléguant d’autres revendications parce que moins urgentes que la défense de la vie. Par ses caractéristiques, la dynamique de la lutte paysanne depuis les années 1990 correspondent à une lutte de résistance. La résistance, qui est initialement pour la défense de la vie, prend des routes différentes selon les communautés parviennent à rester sur le territoire ou contrairement sont obligées au déplacement. Les communautés qui restent sur le territoire, lient la défense des droits humains à la défense du territoire et ce faisant imprègnent la défense des droits d’une interprétation nouvelle axée sur la justice sociale et judiciaire. Les communautés déplacées et leurs organisations, doublement fragilisées, sont cantonnées à une dynamique défensive qui est très peu en continuité avec les luttes pour la terre et pour la construction d’une économie paysanne qu’elles menaient avant la recrudescence de la répression et la consécutive défense des droits humains.
23

Les mouvements sociaux dans le contexte de conflits armés. Causes et effets de la défense des droits humains (1980-2012). Association nationale paysanne-unité et reconstruction (ANUC-UR); Fédération des paysans et mineurs du Sud de Bolivar (FÉDÉAGROMISBOL); Conseils des communautés afro-descendantes Jiguamiandó et Curvaradó

Celis, Leila January 2013 (has links)
La place de plus en plus prépondérante qui occupe la défense des droits humains dans les organisations paysannes en Colombie est sans doute une transformation très importante. La présente recherche analyse les dynamiques qui ont amenées les organisations paysannes à s’engager dans cette voie et étudie les conséquences qui en découlent. Deux dynamiques ont retenu notre attention dans le but de comprendre pourquoi la défense des droits humains devient si importante au sein des organisations paysannes depuis le milieu des années 1980. D’un côté, la recrudescence de la répression et, d’un autre côté, la reconnaissance croissante des droits. En effet, à partir des années 1980, les relations sociales d’appropriation et de domination se caractérisent par le contrôle paramilitaire imposé à sang et feu; alors que sous l’auspice international une série des politiques néolibérales favorables au discours des droits sont mises de l’avant. Pour les organisations paysannes, ces deux dynamiques paradoxales se transforment en opportunité politique propice au déclenchement de mobilisations et d’organisation. Cette opportunité politique s’articule autour de la défense des droits humains. Pour les organisations paysannes, la défense des droits humains entraîne des effets paradoxaux qui vont de la radicalisation à l’institutionnalisation, tout en reléguant d’autres revendications parce que moins urgentes que la défense de la vie. Par ses caractéristiques, la dynamique de la lutte paysanne depuis les années 1990 correspondent à une lutte de résistance. La résistance, qui est initialement pour la défense de la vie, prend des routes différentes selon les communautés parviennent à rester sur le territoire ou contrairement sont obligées au déplacement. Les communautés qui restent sur le territoire, lient la défense des droits humains à la défense du territoire et ce faisant imprègnent la défense des droits d’une interprétation nouvelle axée sur la justice sociale et judiciaire. Les communautés déplacées et leurs organisations, doublement fragilisées, sont cantonnées à une dynamique défensive qui est très peu en continuité avec les luttes pour la terre et pour la construction d’une économie paysanne qu’elles menaient avant la recrudescence de la répression et la consécutive défense des droits humains.
24

Le traitement, dans la presse écrite, de la violence politique en Guadeloupe de 1979 à 1989 / How the written press dealt with the political violence in Guadeloupe between 1979 and 1989

Canneval, Jacques 22 October 2013 (has links)
Entre 1979 et 1989, la région des Antilles et de la Guyane, et plus particulièrement la Guadeloupe, ont connu une décennie de violence. 284 attentats à la bombe ont été commis dans ces pays, soit un peu plus de 10 % des 2616 attentats perpétrés sur le territoire français de 1973 à 1980. Ces actes de violence ont été revendiqués par deux organisations “terroristes“ successives : le Groupe de libération armée (G.L.A) et l’Alliance révolutionnaire caraïbe. Cette “lutte armée“ avait pour objectif de “pousser“ le gouvernement français à accorder l’indépendance nationale à ses dernières possessions des Antilles et de l’Amérique du Sud. Cette thèse intitulée : “le traitement, dans la presse écrite, de la violence politique en Guadeloupe de 1979 à 1989“ s’attache à interroger la stratégie discursive des journaux nationaux et régionaux pour rendre compte des violences dans un pays où est à l’œuvre une théorie politique de l’assimilation. En se fondant sur le schéma actanciel, ce travail, dans sa première partie, s’emploie à dégager les grandes étapes de la formule “départementalisation“ qui s’est imposée au fil du temps comme cadre politique de régulation de la vie publique des départements d’outre-mer. Dans sa deuxième partie, il s’attarde à mettre en lumière le long processus historique qui a conduit aux événements de violence précités. Ceux-ci sont analysés, dans la troisième partie, par la technique de mise en relation contrastive du quotidien de “référence“ le “Monde“ et du journal “nationaliste“ le “Journal Guadeloupéen“, et par celle de l’analyse de contenu. Les résultats de ce travail sont de deux ordres : 1) le phénomène de la violence politique est saisi dans son fonctionnement pratique et théorique ; les premières vérités, à la suite d’une enquête approfondie, apparaissent sur cette période troublée. 2) la mise en relation contrastive, les analyses lexicale et thématique révèlent avec quel substrat les journaux construisent leurs dires. / Between 1979 and 1989, the region covering the French West Indies and Guyana, and in particular Guadeloupe, experienced a decade of violence. 284 bomb attacks were committed in these countries, i.e. slightly more than 10% of the 2,616 attacks carried out throughout French territory between 1973 and 1980. Two “terrorist” organizations successively claimed responsibility for these acts of violence: the Liberation Army Group (G.L.A.) and the Caribbean Revolutionary Alliance. The aim of this “armed struggle” was to “incite” the French government to grant national independence to its last strongholds in the West Indies and South America. This dissertation, entitled “How the written press dealt with the political violence in Guadeloupe between 1979 and 1989”, focuses on questioning the discursive strategy implemented by national and regional newspapers for reporting the violence in a country where a political theory on assimilation was brought into play. In its first part, this work, which is based on the actantial model, concentrates on highlighting the major phases in the “departmentalization” formula, which imposed itself over time as the political framework that would be used to regulate public life in overseas departments. In its second part, it emphasizes in detail the long historic process which led to the aforementioned violent events. These are analyzed in the third part through a contrastive study of the reference daily – Le Monde, with the nationalistic newspaper – the Journal Guadeloupéen and by analyzing the content. The results of this work are twofold: 1) the phenomenon of political violence is addressed in its theoretical and practical functioning; following an in-depth enquiry, the basic truths are brought to the fore for this troubled period. 2) the contrastive relationship, the lexical and thematic analysis uncovers the “substance” used by the newspapers for establishing their claims.
25

Émergence, « fragmégration » et perpétuation des rébellions au Congo-RDC (1990-2010) : une politologie des groupes armés

Mba Talla, Modeste Paulin 24 April 2012 (has links)
Cette thèse a pour but de comprendre et d’analyser les logiques d’émergence, les dynamiques de «fragmegration» ainsi que les mécanismes qui concourent à la perpétuation des mouvements politico-militaires au Congo-RDC. Dès le départ nous avons mis en exergue les trois tendances lourdes qui monopolisent le débat sur les rébellions en RDC. Ces trois tendances qui étaient fondamentalement des éléments accélérant ou amplificateurs, ont été à tort considérées comme les principaux éléments déclencheurs. Afin de lever la confusion conceptuelle entre ces deux principes, nous avons suggéré trois autres pistes de réflexion susceptible de mieux expliquer les phénomènes d’émergence, de fragmégration et de perpétuation. Ces pistes de réflexion sont les éléments déclencheurs majeurs autour desquels se structurent et s’articulent notre hypothèse. Dans cette thèse, nous soutenons l’argument selon lequel les phénomènes d’émergence, de fragmégration et de perpétuation sont une résultante de la militarisation des forces sociales congolaises, l’impossibilité du mouvement régional initié par le tandem rwando-ougandais à remporter une victoire clausewitzienne et l’institutionnalisation d’un partage de pouvoir complexe par la communauté internationale. Cette thèse est un appel au décloisonnement disciplinaire et à une multiplication des points d’entrée sur l’étude des groupes armés. D’où le recours à une approche (combinatoire) interdisciplinaire, mobilisant à la fois des courants critiques au sein des relations internationales (le constructivisme critique, la géopolitique) tout en alliant la sociologie des relations internationales plus particulièrement les acquis de la sociologie politique des mouvements sociaux. Notre approche interdisciplinaire qui est au centre de cette thèse peut aussi être d’une grande utilité dans le renforcement de l’approche polémologique fort utile pour saisir la gouvernance par les groupes politico-militaires.
26

Le déplacement forcé en Colombie : une analyse causale

Mackay, Benjamin January 2009 (has links) (PDF)
Le déplacement forcé en Colombie, en conséquence du conflit armé, a mené à une crise humanitaire sans précédent pour l'État colombien. Aujourd'hui, la Colombie est le deuxième pays au monde au classement des personnes déplacées, derrière le Soudan. L'objectif de ce travail est, d'un côté, d'identifier les causes du déplacement forcé en Colombie et de l'autre, de mesurer leur impact respectif sur ce phénomène. Les résultats indiquent que: (i) à la racine du déplacement forcé en Colombie se trouve la question de la possession de la terre; (ii) la recrudescence du conflit armé ainsi que l'intensification des niveaux de déplacement forcé au cours des quinze dernières années, est principalement attribuable à l'explosion de la culture de drogues illicites sur le territoire colombien; (iii) le déplacement forcé n'est pas uniquement une conséquence du conflit armé, mais aussi une cause de sa propre continuation. La recherche démontre, à travers une comparaison entre causes principales et immédiates, que le déplacement forcé en Colombie est fondamentalement lié aux conflits sociaux entourant la distribution inefficace et inéquitable de la terre. D'autres facteurs, comme le trafic de drogue ou la stratégie du déplacement prémédité et délibéré de la population civile sont des éléments aggravants à des tensions sociales préexistantes. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Déplacement forcé, Conflit armé, Réforme agraire, Trafic de drogue, Déplacement forcé comme stratégie de guerre, Concentration de la terre.
27

Émergence, « fragmégration » et perpétuation des rébellions au Congo-RDC (1990-2010) : une politologie des groupes armés

Mba Talla, Modeste Paulin 24 April 2012 (has links)
Cette thèse a pour but de comprendre et d’analyser les logiques d’émergence, les dynamiques de «fragmegration» ainsi que les mécanismes qui concourent à la perpétuation des mouvements politico-militaires au Congo-RDC. Dès le départ nous avons mis en exergue les trois tendances lourdes qui monopolisent le débat sur les rébellions en RDC. Ces trois tendances qui étaient fondamentalement des éléments accélérant ou amplificateurs, ont été à tort considérées comme les principaux éléments déclencheurs. Afin de lever la confusion conceptuelle entre ces deux principes, nous avons suggéré trois autres pistes de réflexion susceptible de mieux expliquer les phénomènes d’émergence, de fragmégration et de perpétuation. Ces pistes de réflexion sont les éléments déclencheurs majeurs autour desquels se structurent et s’articulent notre hypothèse. Dans cette thèse, nous soutenons l’argument selon lequel les phénomènes d’émergence, de fragmégration et de perpétuation sont une résultante de la militarisation des forces sociales congolaises, l’impossibilité du mouvement régional initié par le tandem rwando-ougandais à remporter une victoire clausewitzienne et l’institutionnalisation d’un partage de pouvoir complexe par la communauté internationale. Cette thèse est un appel au décloisonnement disciplinaire et à une multiplication des points d’entrée sur l’étude des groupes armés. D’où le recours à une approche (combinatoire) interdisciplinaire, mobilisant à la fois des courants critiques au sein des relations internationales (le constructivisme critique, la géopolitique) tout en alliant la sociologie des relations internationales plus particulièrement les acquis de la sociologie politique des mouvements sociaux. Notre approche interdisciplinaire qui est au centre de cette thèse peut aussi être d’une grande utilité dans le renforcement de l’approche polémologique fort utile pour saisir la gouvernance par les groupes politico-militaires.
28

La violence dans le discours et les pratiques du PCF de 1920 à la Seconde guerre mondiale / Violence in speeches and practices of the PCF since 1920 to World War two

François, David 27 March 2012 (has links)
La place de la violence dans l'histoire du XX° siècle est l'objet de nombreuses études depuis la publication des ouvrages de l'historien américain George L. Mosse. Si cet intérêt s'est longtemps concentré sur l'étude des mouvements d'extrême-droite, depuis une décennie la recherche historique se penche sur l'étude des relations qu'entretient le communisme, avec la violence. C'est dans cet environnement historiographique que notre étude vise à éclairer la place tenue par la violence dans la vie du PCF de sa naissance, en 1920, à son interdiction en septembre 1939. Dans un premier temps, après avoir analysé la place de la violence dans le mouvement socialiste et ouvrier avant 1914, il s'agit de percevoir la nouveauté introduite par l'idéologie bolchevique dans cette relation au moment où la société française est confrontée à la Grande Guerre et ses séquelles et de déterminer le rôle de la violence dans la naissance du PCF et dans son développement jusqu'à la fin des années 1920. Nous analysons ensuite la période « classe contre classe » où le PC développe pleinement les potentialités contenues dans la culture de guerre civile qu'il cultive depuis sa naissance. Il essaye alors d'inscrire cette guerre civile dans la réalité française. Le discours qui s'appuie sur la simplification de la perception des réalités politiques, économiques et sociales, décryptée au prisme de la culture de la guerre civile se durcit pour marquer l'imminence de la parousie révolutionnaire. Le PCF prône alors la confrontation directe avec les forces de l'ordre dans le but de conquérir la rue tout en essayant de mettre sur pied une force paramilitaire. L'abandon de l'activisme violent à la fin de 1931 entraîne une période d'hésitation sur la place de la violence dans la stratégie communiste, hésitation qui prend fin à partir de 1934 avec le tournant vers le Front populaire qui fait l'objet de notre troisième et dernière partie. La culture de guerre civile, que porte en lui le communisme, s'intègre alors à la culture républicaine sous le signe de l'antifascisme. Ce processus, qui participe aux succès que connaissent alors les communistes, entraîne une atténuation de la place de la violence dans la politique du PCF, mais non sa disparition. Sa trace se retrouve dans la politique interne de vigilance révolutionnaire, l'usage de la force contre les fascistes et les renégats et le rôle des communistes français sur le front espagnol durant la guerre civile. / The place of violence in history of XX ° century is the object of many studies since the studies of the American historian George L. Mosse. If this interest has concentrated for a long time on the study of the far-right movements, for decade historical research leans over the study of relations communism, with violence. It's in this historiographic environment that our study aims at lighting the place held by violence in the life of PCF since its birth, in 1920 to its ban in September, 1939. At first, having analysed the place of violence in socialist and working movement before 1914 and the novelty introduced by the bolchevik ideology in this relation at the time when the French society is confronted with First World War and its consequences to determine the role of violence in the birth of PCF and in its development during 1920s. We analyse the period «class against class» where the PC develops entirely potentialities contained in the culture of civil war which it cultivates since its birth. He tries to register this civil war in French reality. The speech which leans on the simplification of the perception of political, economic and social realities, having read in prism of the culture of civil war to mark the imminence of the revolutionary parousie. PCF search direct confrontation with police force in the intention of winning the street, while trying to set up a paramilitary force. The end of violent activism at the end of 1931 draws away a period of hesitancy on the place of violence in communist strategy, hesitancy which comes to end from 1934 with turn towards the Popular Front which makes the object of our third and last part. The culture of civil war, that hits in him communism, integrates then with republican culture under the sign of antifascism. This process, which participates in the successes which know then the communists, draws away an alleviation of the place of violence in the policy of PCF, but not its disappearance. Its trace is in the internal policy of revolutionary alertness, the usage of force against the fascists and the renegades and the role of the French communists on the Spanish front during civil war.
29

Terrorismo: a violência política como espetáculo / Terrorisme : la violence politique comme spectacle

Schittino, Renata Torres January 2004 (has links)
Submitted by Maria Dulce (mdulce@ndc.uff.br) on 2013-10-23T13:39:02Z No. of bitstreams: 2 Schittino, Renata-Terrorismo-Dissertacao.PDF: 183730 bytes, checksum: 72cfc62c406b6ed44276de5ae73c371c (MD5) license_rdf: 23599 bytes, checksum: 9e2b7f6edbd693264102b96ece20428a (MD5) / Made available in DSpace on 2013-10-23T13:39:02Z (GMT). No. of bitstreams: 2 Schittino, Renata-Terrorismo-Dissertacao.PDF: 183730 bytes, checksum: 72cfc62c406b6ed44276de5ae73c371c (MD5) license_rdf: 23599 bytes, checksum: 9e2b7f6edbd693264102b96ece20428a (MD5) Previous issue date: 2004 / Departamento de História – Instituto de Ciências Humanas e Filosofia – UFF – 24210-380 – Niterói – RJ – Brasil. / O trabalho propõe estabelecer uma explicação para o terrorismo, considerando que apenas na contemporaneidade essa manifestação se desenvolve como política autônoma. A partir da década de 1970, é possível constatar a ocorrência de atentados terroristas que pretendem intervir no processo histórico através da violência elevada à categoria de espetáculo. Analisando a constituição fundamental do terrorismo - conteúdo político e forma espetacular -, nota-se o caráter anacrônico da manifestação diante da sociedade democrática pretensamente pacificada. Observando a ambigüidade da difusão de imagens de violência, que ao mesmo tempo coloca em evidência uma determinada causa política e vende as imagens como mercadoria-entretenimento, revela-se a dificuldade da realização das pretensões revolucionárias do terrorismo. A efetividade política dessa manifestação será reencontrada nas possibilidades abertas pela divulgação das imagens de violência; compondo-se não como alternativa ao sistema vigente, mas como o lugar contemporâneo de resistência à realização da democracia. / Ce travail propose établir une explication pour le terorisme en considérant que ce n’est que dans la contemporanité que cette manifestation se développe en tant qu’une politique autonome. A partir des annés 70, il est possible de constater l’éclosion d’attentats terrorristes ayant l’intention d’intervenir dans le processus historique à travers une violence haussé à la catégorie de spectacle. En analisant la constitution fondamentale du terrorisme – contenu politique et forme spectaculaire -, on remarque le caractère anachronique de cette manifestation face à la societé démocratique soi-disant pacifiée. En observant l’ambiguïté de la diffusion des images comme des marchandises-entretiens – on révèle la difficulté de réalisation des prétention révolutionnaires du terrorrisme. La concrétisation politique de cette manifestation sera retrouvée dans les possibilités ouvertes par la divulgation des images de violence qui se composent, non pas comme une alternative au système en vigueur, mais comme un lieu contemporain de rèsistance à la réalisation de l’histoire.
30

Émergence, « fragmégration » et perpétuation des rébellions au Congo-RDC (1990-2010) : une politologie des groupes armés

Mba Talla, Modeste Paulin January 2012 (has links)
Cette thèse a pour but de comprendre et d’analyser les logiques d’émergence, les dynamiques de «fragmegration» ainsi que les mécanismes qui concourent à la perpétuation des mouvements politico-militaires au Congo-RDC. Dès le départ nous avons mis en exergue les trois tendances lourdes qui monopolisent le débat sur les rébellions en RDC. Ces trois tendances qui étaient fondamentalement des éléments accélérant ou amplificateurs, ont été à tort considérées comme les principaux éléments déclencheurs. Afin de lever la confusion conceptuelle entre ces deux principes, nous avons suggéré trois autres pistes de réflexion susceptible de mieux expliquer les phénomènes d’émergence, de fragmégration et de perpétuation. Ces pistes de réflexion sont les éléments déclencheurs majeurs autour desquels se structurent et s’articulent notre hypothèse. Dans cette thèse, nous soutenons l’argument selon lequel les phénomènes d’émergence, de fragmégration et de perpétuation sont une résultante de la militarisation des forces sociales congolaises, l’impossibilité du mouvement régional initié par le tandem rwando-ougandais à remporter une victoire clausewitzienne et l’institutionnalisation d’un partage de pouvoir complexe par la communauté internationale. Cette thèse est un appel au décloisonnement disciplinaire et à une multiplication des points d’entrée sur l’étude des groupes armés. D’où le recours à une approche (combinatoire) interdisciplinaire, mobilisant à la fois des courants critiques au sein des relations internationales (le constructivisme critique, la géopolitique) tout en alliant la sociologie des relations internationales plus particulièrement les acquis de la sociologie politique des mouvements sociaux. Notre approche interdisciplinaire qui est au centre de cette thèse peut aussi être d’une grande utilité dans le renforcement de l’approche polémologique fort utile pour saisir la gouvernance par les groupes politico-militaires.

Page generated in 0.0816 seconds