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L'autre Basque

Maury, Sophie 04 1900 (has links)
Le nationalisme basque est apparu voilà maintenant deux siècles, cependant, il ne connait un retentissement mondial que depuis environ cinquante ans avec la création de l’ETA (Euskadi Ta Askatasuna, Pays basque Et Liberté). Fondée pour combattre le régime franquiste, cette organisation est aujourd’hui considérée comme un groupe terroriste par l’ensemble de la communauté internationale. L’organisation va être, toutefois, à la base d’une prise de conscience nationale basque sur la question de l’appartenance à un même peuple et, aujourd’hui, la lutte pour l’autodétermination du Pays basque fait écho tant sur le territoire espagnol que français. Ce mouvement nationaliste, bien qu’indissociable entre le sud et le nord, prendra tout de même des modes d’expression différents même si le nationalisme basque restera toujours rattachée à une violence politique. Le présent terrain de recherche a alors permis de récolter les « perceptions subjectives » de la population basque sur cette violence politique et ainsi, de dégager une violence de la part des Etats espagnol et français. Cette violence d’Etat est principalement caractérisée par une violence symbolique mais elle ira parfois jusqu’à une violence physique. Ainsi, bien plus que les contextes historiques et institutionnels distincts des Etats espagnol et français, c’est la violence disparate des ces deux Etats qui est le facteur de distinction de la violence nationaliste constatée sur le territoire français et espagnol. / Basque nationalism has emerged several centuries ago, however, it experienced a global resonance only since the last fifty years with the formation of the armed Basque nationalist and separatist organization Euskadi Ta Askatasuna (ETA). Formed to fight the Franco regime, the organization is now considered as a terrorist group by the entire international community. The organization will, however, raise a Basque national consciousness on the question of belonging to the same people, and today, the conflict for self-determination for the Basque country echoes back in both the Spanish and French territories. This nationalist movement is indissociable between south and north. Different modes of expression are still observed even if the Basque nationalism will always be linked to political violence. The present research work allowed to apprehend the "subjective perceptions" of the Basque population on this political violence and, thus, to highlight a violence from both Spanish and French States. This State violence is mainly characterized by a symbolic violence but it will sometimes lead to physical violence. Therefore, much more than the separate historical and institutional contexts Spanish and French States, the un-harmonized State violence is the distinguishing factor of nationalist violence experienced on French and Spanish territories.
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Dynamiques de participation et processus de cristallisation de bandes armées dans les crimes de masse : retour sur la violence en ex-Yougoslavie

Tanner, Samuel January 2008 (has links)
Thèse numérisée par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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Langue et discours de la contestation. Enjeux et représentations des luttes sociales et politiques en Italie (1967 - 1980)

Vezzani, Ilaria 15 November 2013 (has links) (PDF)
La thèse porte sur la langue et les discours de la contestation en Italie dans les années 1970. L'étude vise à définir les enjeux et les représentations qui ont prévalu dans l'utilisation de certains mots plutôt que d'autres, en essayant de se placer du point de vue des acteurs qui ont vécu la période. Elle analyse d'une part l'utilisation de certains mots dans la langue politique de l'époque, en la comparant avec la production analogue précédente, et notamment avec les traditions politiques de référence.Elle étudie d'autre part la spécificité de la langue de la période en s'interrogeant sur la question d'un lexique politique propre à une époque donnée. Elle étudie enfin les débats linguistiques qui ont accompagné cette modification du lexique politique, en s'attachant plus particulièrement aux textes qui ont marqué des tournants linguistiques et idéologiques.L'étude vise à adopter une démarche scientifique qui comprend une historicisation précise des textes et des enjeux de leur écriture et qui a été définie par l'expression " philologie politique ".À travers la description d'un corpus très varié, comportant les textes politiques de référence (articles de journaux, tracts, affiches, documents théoriques, débats) produits par les organisations majeures d'extrême gauche (gauche extraparlementaire, mouvements, lutte armée) et leur interaction avec d'autres types de discours (Pci, Dc, presse) ; mais aussi des textes historiographiques et différentes formes de témoignage, cette étude pose la question plus générale de la création d'une langue politique propre à une époque donnée et du caractère particulier de la langue politique des années 1970 en Italie.
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Rome, l'inscription des violences politiques dans la ville au cours des années de plomb : (1966-1982) / Rome, the inscription of the political violence in the city during the years of lead : (1966-1982)

Guzzo, Domenico 06 June 2017 (has links)
En s’inscrivant dans le récent sillage historiographique consacré à la dimension métropolitaine de la conflictualité armée, cette recherche a analysé les milieux et les formes urbaines de l'extrémisme à Rome dans l’après-68. Par une approche interdisciplinaire - qui a intégré l’apport de la philosophie, de l'urbanisme, de la sociologie, de la géographie urbaine, des sciences politiques - cette étude a reconstruit la relation entre le territoire urbain et la mise en œuvre d’une violence subversive, souvent à caractère meurtrier et terroriste, dans le cadre de la modernisation nationale activée par le "boom économique" (1958-1963) et des dynamiques propres à la « guerre froide ».On a porté une attention particulière à l’appréhension des processus de transformation idéologique et culturelle, mûris au sein de la « crise urbaine » affectant le mauvais et difficile développement de Rome dans l'après-guerre, qui ont permis à la première métropole italienne de devenir l'écosystème unique et catalyseur de cette conflictualité extrême, au-delà des simples facteurs géopolitiques (crise européenne de l'idée d'atlantisme) et socio-économique (explosion des luttes sociales pour la revendication de biens et services propres à la modernité consumériste).Cette étude est remontée aux facteurs de division caractérisant la structure, le tissu et l’ambiance de Rome. Il s’agit des clivages fondamentaux, en place dès le début de l’époque républicaine (1946), sur lesquels s’implantent ensuite, au lendemain du boom économique, les processus de radicalisation qui accompagnent les multiples luttes revendicatives - dans les domaines du quartier, du travail, des écoles et de l’Université - engendrées par une modernisation de la capitale brutale et déséquilibrée. Notre recherche a, de ce fait, démontré que les différentes « expériences d’antagonisme » muries au sein de cette vaste contestation sociale, ont servi finalement d’incubateurs où une partie de la militance extraparlementaire romaine, issue de la mobilisation soixante-huitarde, s’est initiée à différentes pratiques subversives (notamment les répertoires de l’illégalité de masse et de la guérilla clandestine).La prise en compte de tous ces niveaux et ces dimensions a fait ressortir les particularités de la violence politique déployée à Rome dans l’après-68, tout en attribuant la juste proportion au « poids » de la capitale d’Italie dans le déploiement à l’échelle nationale de la « stratégie de la tension » (1969-1974) et des « années de plomb » (1975-1982).Cette recherche s’est donc engagée dans la reconstruction d’un cadre historique global, mettant en connexion diachronique les faits et les dynamiques internes à la ville (d’ordre social, économique, culturel, idéologique, politique et urbanistique) avec le système étatique centré à Rome – marqué par les pressions du « rideau de fer », les lourdes séquelles de la dictature fasciste et de la guerre civile, la fragilité gouvernementale et le manque de cohésion nationale – le long des années de la modernisation et de l’entrée dans la société d’abondance en Italie. / Following the new historiographical path focused on the urban dimension of the armed struggle, this research analyses the milieus and the forms of the political extremism in Rome after ‘68. By an interdisciplinary approach – which integrates the contribution of philosophy, of urban studies, of sociology, of urban geography, of political sciences – this study rebuilt the relation between urban territory and the implementation of a subversive violence, often lethal and terrorist, in the context of the national modernization activated by the “economic boom” (1958-1963) and of the “cold war” dynamics. A special attention is payed to the apprehension of the ideological and cultural evolutions - grown inside the “urban crisis” which affects the critical development of Rome in the post-war period – that transformed the biggest Italian metropolis in a perfect ecosystem for this extreme conflict, far beyond the only effects of the geopolitical  (European crisis of the Atlanticism) and socio-economic factors  (explosion of the social struggles claiming the fruition of goods and services created by for consumerist modernity). This study went back to the basic divisions of the structure, the society and the environment of Rome: the fundamental cleavages, appeared at the beginning of the republican time (1946), over which, after the “economic boom”, a process of radicalization (due to the growing of the social struggles in the fields of the local community, work, school and the University, generated by a brutal and unbalanced modernization of the town) is established. Our research, so showed that the various “experiments of antagonism” matured within this vast social protest, were used finally as incubators where part of the roman extremist militancy, resulting from the end of ’68 mobilization, was initiated with various subversive practices (in particular, the repertoires of the mass illegality and of the clandestine guerrilla). Considering of all these levels and these dimensions highlighted the characteristics of the political violence deployed in Rome after ’68, while allotting the right proportion to the “weight” of the capital of Italy in the national deployment of the “strategy of the tension” (1969-1974) and the “years of lead” (1975-1982). This research thus strives to reconstruct a comprehensive historical framework, putting of diachronic connection the facts and the dynamic of the metropolis (social economic, cultural, ideological, political and urban factors) with the State system based in Rome – characterized by the pressures of the “iron curtain”, the heavy after-effects of the fascist dictatorship and the civil war (1943-1945), the governmental frailty and the lack of national cohesion – along the years of modernization and of the entry in the age of abundance for Italy.
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The aesthetics and politics of political violence in West African literature

Guesmi, Haythem 08 1900 (has links)
No description available.
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Femmes de/en guerre : voi(es)x de l'engagement féminin face à la violence armée dans le nord de l'Irlande (1968-1998) et en Palestine (1967-2000)

Masse, Johanna 21 July 2021 (has links)
Lorsqu'il est question de violence politique, la manière dont les femmes sont représentées trahit très souvent des représentations genrées problématiques, car essentialistes. L'idée que les femmes, en raison de leurs capacités reproductives, sont naturellement opposées à la violence et intrinsèquement pacifiques a ainsi longtemps prévalu. À la différence des hommes pour qui le recours à la violence dans un objectif politique a largement été accepté comme rationnel, ce n'est pas le cas pour les femmes, qui voient leurs actions violentes dépolitisées. Cette dépolitisation des actions passe alors soit par une privatisation du domaine d'action (de la sphère publique à la sphère privée), soit par une déresponsabilisation de l'auteure de l'action (pathologisation de la personnalité et donc des causes). Encore aujourd'hui, cette justification biologisante persiste, consciemment ou inconsciemment, tendant non seulement à favoriser une invisibilisation de la dimension politique de l'action des femmes, mais plus spécifiquement une invisibilisation de la violence politique féminine. Celle-ci se caractérisant par une assimilation presque automatique des femmes à la catégorie de " victimes ". C'est particulièrement le cas dans les cas de conflits armés où cette invisibilisation est renforcée par ce qui est perçu comme une participation très minoritaire des femmes. À partir des cas d'étude des conflits nord-irlandais (1968-1998) et palestinien (1967-2000), l'objectif de cette thèse est de questionner cette représentation de la participation féminine en analysant les multiples manières dont elle s'est exprimée, dans l'espace et dans le temps. Ainsi, empruntant une approche interactionniste symbolique dans une orientation interprétative de la réalité sociale, nous nous sommes intéressées à l'engagement politique féminin en période de conflit armé à travers la méthodologie des histoires de vie. Plus spécifiquement, à partir d'entretiens réalisés avec femmes ayant - directement ou indirectement - fait l'expérience du conflit, ainsi que des témoignages autobiographiques recueillis dans la littérature, nous avons analysé les processus de politisation et trajectoires féminines au cours de ces conflits. Nous l'avons fait d'une part fait à travers leur dimension spatiale, et d'autre part à travers leur dimension temporelle. Ainsi, c'est tout abord à partir des espaces de la maison et de rue, nous permettant d'interroger la traditionnelle dichotomie entre sphère privée et sphère publique, puis de l'espace de la prison, en tant qu'institution totale que nous avons appréhendé l'engagement féminin dans sa dimension spatiale. Par la suite, c'est en ayant recours au concept de disponibilités biographique et aux concepts de répertoire d'actions et d'opportunité politique que nous avons examiné l'engagement féminin dans sa dimension temporelle. Ensemble, les deux dimensions nous permettent de mettre de l'avant la capacité agentielle des femmes en période de conflit armé, celle-ci s'exprimant de manière complexe et enchevêtrée. / When it comes to political violence, the way in which women are represented very often betrays problematic, essentialist gendered representations. The idea that women, because of their reproductive capacities, are naturally opposed to violence and inherently peaceful has long prevailed. Unlike men, for whom the use of violence for political purposes has been widely accepted as rational, women are often depoliticized in the event of violent action. This depoliticization of actions then passes either by a privatization of the field of action (from the public sphere to the private sphere), or by a disempowerment of the author of the action (pathologization of the personality and thus of the causes). Even today, this biological justification persists, consciously or unconsciously, tending not only to favor an invisibilization of the political dimension of women's action, but more specifically an invisibilization of female political violence. This is characterized by an almost automatic assimilation of women to the category of "victims." This is particularly the case in situations of armed conflict where this invisibilization is reinforced by what is perceived as a very minor participation of women. Based on the case studies of the Northern Irish (1968-1998) and Palestinian (1967-2000) conflicts, the objective of this thesis is to question this representation of female participation by analyzing the multiple ways in which it has been expressed, in space and in time. Thus, borrowing a symbolic interactionist approach in an interpretive orientation of social reality, we are interested in women's political engagement during armed conflict through the methodology of life stories. More specifically, based on interviews with women who have - directly or indirectly - experienced the conflict, as well as autobiographical testimonies collected in the literature, we have analyzed the processes of politicization and female trajectories during these conflicts. We have done so both through their spatial and temporal dimensions. Thus, it is firstly from the spaces of the house and the street, allowing us to question the traditional dichotomy between private sphere and public sphere, then from the space of the prison, as a closed institution, that we apprehended the female commitment in its spatial dimension. Then, using the notion of biographical availabilities and the concepts of repertoire of actions and political opportunity, we examined women's commitment in its temporal dimension. Together, the two dimensions allow us to put forward the agential capacity of women in times of armed conflict, which is expressed in a complex and entangled manner.
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Violence dans les contiones : symptôme du conflit identitaire de la fin de la République romaine

Marcoux, Louis 04 1900 (has links)
Ce mémoire vise à mettre en lumière les raisons pour lesquelles de nombreux épisodes de comportement collectif violents se sont produits dans les contiones au cours du dernier siècle de la République romaine (133-44 av. notre ère). Pour y parvenir, nous avons fait appel à un cadre d’analyse spécialisé dans la compréhension des conflits intergroupes et utilisé depuis peu par les historiens : la psychologie sociale. Nous avons particulièrement employé la théorie de l’identité sociale parce qu’elle est considérée comme étant la plus complète pour expliquer les comportements intergroupes à l’échelle d’une société autant qu’à celle d’une foule. Il se trouve que l’apparition de la violence dans les contiones s’explique à la fois par des raisons liées au contexte politique, social et économique de la société romaine des deux premiers siècles av. notre ère que par des facteurs propres à ce type d’assemblée. En s’inspirant d’études récentes, notre analyse a commencé par montrer que le contexte politique et économique de Rome a provoqué des divisions entre les groupes qui la constituaient. En considérant cette fragmentation, nous avons pu reconnaître la présence de facteurs favorisant les conflits intergroupes à l’échelle macro. Nous avons ensuite étudié séparément les deux traits distinctifs des contiones (un public s’assemblait et un orateur discourait) afin de déterminer en quoi ils ont contribué à ce que des débordements violents surviennent. Notre analyse nous a permis d’avancer que les contiones étaient l’un des rares contextes dans lesquels les individus rassemblés classaient leurs pairs en fonction de leur appartenance à un groupe politique et où un orateur pouvait influencer les dynamiques qui se développaient entre ces groupes. Étant donné la situation troublée dans laquelle la société romaine se trouvait, les contiones constituaient un environnement propice à l’éclatement de conflits intergroupes. / This master’s thesis aims to shed light on why many episodes of violent collective behavior occurred in the contiones during the last century of the Roman Republic (133-44 BC). To get there, we have drawn on an analytical framework specialized in the understanding of intergroup conflict and recently used by historians: social psychology. We mainly used the Social Identity Theory because it is considered the most comprehensive in explaining intergroup behavior at both the societal and crowd levels. It turns out that the appearance of violence in the contiones can be explained both by reasons related to the political, social and economic context of Roman society in the first two centuries BC and by factors specific to this type of assembly. Drawing on recent studies, our analysis began by showing that the political and economic context of Rome caused divisions between the groups that constituted it. By considering this fragmentation, we were able to recognize the presence of factors that encouraged intergroup conflicts on a macro scale. We then looked separately at the two distinctive features of contiones (an audience assembled and a speaker discoursed) to determine how they contributed to violent outbursts. Our analysis suggested that contiones were one of the few contexts in which assembled individuals categorized their peers according to their political group membership and where a speaker could influence the dynamics that developed between these groups. Given the troubled state of Roman society, the contiones provided a fertile environment for intergroup conflict.
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L’effet des factions radicales au sein du mouvement indépendantiste québécois

Fortier, Jacob 04 1900 (has links)
Pourquoi certains mouvements indépendantistes principalement non-violents sont-ils entraînés dans la violence par des factions radicales tandis que d’autres mouvements résistent à l’escalade des violences et continuent de s’engager sur une trajectoire non-violente ? Au Québec, la tentative la plus achevée du FLQ de faire escalader le conflit entre le mouvement indépendantiste et les forces étatiques s’est soldée par la dissolution des factions radicales et la disparition progressive de la violence au sein du répertoire d’action du mouvement. De même, l’escalade du conflit entre le FLQ et les forces étatiques lors de la crise d’Octobre n’a pas entraîné d’autres organisations indépendantistes vers la violence et c’est plutôt un processus de désescalade qui s’est mis en place, permettant ensuite au mouvement de réaliser plusieurs succès électoraux. En s’appuyant sur des entretiens semi-dirigés avec d’anciens militants indépendantistes et des recherches d’archives, ce mémoire retrace ainsi le processus par lequel les factions radicales ont échoué à radicaliser la trajectoire du mouvement indépendantiste québécois des années 1960 avant de disparaître au début de la décennie suivante. L’analyse soulève plus spécifiquement les mesures imposées par les principales organisations indépendantistes pour faire dé-escalader la violence et maintenir le mouvement sur sa trajectoire non-violente au travers de différents épisodes historiques. Ce mémoire révèle finalement comment un niveau de coopération de plus en plus important entre organisations indépendantistes concernant la posture à adopter vis-à-vis de la violence a permis d’isoler les franges radicales à l’intérieur du mouvement et d’empêcher ainsi les extrémistes d’affecter la réputation du mouvement ou d’entraver sa trajectoire démocratique et non-violente. / Why do radical factions draw some predominantly non-violent independence movements into violence, while other movements resist the escalation of violence and continue on their non-violent trajectory? In Quebec, the FLQ's most successful attempt to escalate the conflict between the independence movement and state forces during the October crisis resulted in the dissolution of radical factions and the gradual disappearance of violence from the movement's repertoire of action. Based on semi-structured interviews with former pro-independence activists and archival research, this thesis traces the process by which radical factions failed to radicalize the trajectory of the Quebec pro-independence movement in the 1960s before disappearing early in the following decade. Specifically, the analysis highlights the measures imposed by the main pro-independence organizations to defuse violence and keep the movement on its non-violent path through different historical episodes. This thesis ultimately reveals how an increasing level of cooperation among pro-independence organizations regarding the stance to take on violence has served to isolate radical factions within the movement and prevent extremists from affecting the movement's reputation or hindering its democratic and nonviolent trajectory.
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Le Nigéria à l'épreuve du terrorisme : une analyse des racines sociohistoriques et politiques de la violence revendiquée par Boko Haram

Pitroipa, Rayanesalgo Anatole 23 April 2018 (has links)
Créé à la fin des années 90, Boko Haram est passé, en l’espace de dix ans, du stade de secte islamiste à celui de mouvement terroriste capable de défier l’État fédéral nigérian (première puissance militaire de l’Afrique de l’Ouest) et de mener des incursions dans des pays limitrophes (Cameroun, Tchad, Niger). Les objectifs, les méthodes et les cibles du groupe ont considérablement varié au cours de son évolution, ce qui obère toute tentative de catégorisation de la violence qu’il revendique. Les recherches existantes sur Boko Haram l’analysent en fonction de sa radicalisation à la fin des années 2000 et voient dans l’explosion de la violence au Nord du Nigeria une résultante du terrorisme international et transnational qui affecte le Sahel et plusieurs pays de la sous-région ouest-africaine. Or, la violence politique sur fond de revendications ethniques, économiques et religieuses fait partie de l’histoire politique du Nigeria, et Boko Haram est loin d’être une génération spontanée dans le pays qui abrite la plus forte population musulmane du continent africain. À partir d’un niveau d’analyse intraétatique, cette recherche propose une lecture sociohistorique et politique du contexte structurel à partir duquel Boko Haram a émergé au Nord du Nigeria. Puis, à partir d’une conception relationnelle du rôle de la violence politique, elle utilise l’approche de la violence instrumentale de Martha Crenshaw pour conceptualiser l’évolution des confrontations entre Boko Haram et l’État nigérian. Par rejet d’un système fédéral qu’il considère comme une survivance de l’administration coloniale, Boko Haram revendique effectivement la création d’un État islamique à l’image du Califat de Sokoto [1800-1903] dont les limites géographiques couvraient aussi bien le Nord du Nigeria que certaines parties du Niger, du Cameroun et du Tchad.
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Rôle du sens communautaire dans l'acceptation de la violence selon le positionnement politique

Angele, Rebecca 03 March 2021 (has links)
L’activité en ligne des groupes extrémistes politique est de plus en plus importante, à l’échelle tant canadienne que mondiale. D’ailleurs, une relation complexe entre l’extrémisme et la violence s’est établie dans la littérature. Le sens communautaire en tant que sentiment que les membres ont de faire partie d’un même groupe est généralement étudié en termes positifs. Pour cette raison, plusieurs pays basent leurs politiques de prévention de l’extrémisme violent sur ce concept. Cependant, des travaux soulignent les risques associés à un sens communautaire élevé au sein de groupes violents. De plus, les jeunes adultes sont les plus vulnérables à adhérer à toutes formes d’extrémisme. Cette étude vise à comprendre le rôle que joue le sens communautaire dans l’acceptation de la violence pour les jeunes adultes s’identifiant à un extrême ou l’autre du continuum politique. Pour ce faire, 161 participants de 18 à 30 ans ont répondu à un questionnaire en ligne mesurant leur degré d’extrémisme, leur sens communautaire et leur degré d’acceptation de la violence à des fins politiques. Les perceptions et la compréhension de l’extrémisme des participants ont également été documentées à l’aide de trois questions à développement. Les résultats présentent un lien entre l’extrémisme et l’acceptation de la violence à des fins politiques où le sens communautaire agit comme facteur de protection de l’extrémisme. La notion de violence est très présente dans les définitions et les perceptions de l’extrémisme rapportées par les participants. / The online activities of extremist groups have increased globally. Furthermore, literature has established a complex relationship between extremism and violence. Sense of community is a concept defined as members’ feeling of belonging to the same group. Because members of a community generally benefit from their sense of community, multiple countries base their violent extremism prevention programs on this concept. However, studies have highlighted risks associated with a strong sense of community within violent groups. Moreover, young adults are the most vulnerable to adhere to any type of extremism. The present study aims to understand the sense of community function within political extremism and violence acceptance relationship. Participants ranging from 18 to 30 years old (N = 161) are asked to complete an online survey collecting quantitative and qualitative data. Extremism, sense of community, and the degree of acceptance of violence for political means are measured. Participants’ perceptions and understanding of extremism are measured through open questions. Results showed that individuals leaning towards the ends of the political spectrum (left- to right-wing) are more willing to accept the use of violence for political means. Sense of community act as a protective factor against extremism in this sample.The concept of violence is heavily included in participant’s definitions and perceptions of extremism.

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