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Effect of role-play as a formative assessment technique on job performanceMunyai, Ndanduleni Norah 06 1900 (has links)
The objective of the research was to investigate an improvement in job performance when role-play is used as a training and assessment tool in a sales call centre environment. The research was conducted by means of a competence assessment used at different stages (Quality Assurance Performance Management Questionnaire). The final stage was two weeks after the learners who had qualified to be sales agents had entered a real working environment. At this final stage, calls were retrieved and rated against the Quality Assurance Performance Management Questionnaire (QAPMQ).
A sample of 40 novice sales agents (learners) were selected and randomly divided into the control and experimental groups.
The research findings indicated that if planned well, role-play can be an effective training and assessment tool. / Industrial and Organisational Psychology / M.Comm. (Industrial & Organisational Psychology)
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Expectations in romantic relationships : associations with cultural background and perceived quality of relationshipBedell, Belinda Anne 08 1900 (has links)
The theories of social cognition and personal constructs compose the theoretical backdrop to this dissertation which deals with people's expectations regarding romantic partners and relationships.Five women were interviewed and a qualitative analysis undertaken and discussed with a view to elucidating the influence of one's parents, cultural background and individual identity on the development and functioning of expectations. These expectation are based on beliefs about men and relationships in general and about healthy and unhealthy relationships in particular. Attension is given to the role of relationship beliefs and expectations in evaluations of romantic relationships and the consequences of such evaluations for relationship satisfaction and commitment. It is concluded that expectations play an important role in the process of partner and relationship eva,uation and thus, in the outcome of relationships. Parental and cultural influences are found to play an important part in shaping individual values and expetations, albeit in an indirect manner. / Psychology / M.A. (Psychology)
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Estados mentais e atitudes proposicionais: abordagens filosóficas da psicologia do senso comum / Mental states and propositional attitudes: philosophical approaches to folk psychologyGuilherme Sanches de Oliveira 23 May 2014 (has links)
A literatura filosófica sobre a Psicologia do Senso Comum se estende desde a década de 1970, e abrange diversas questões sobre nosso entendimento interpessoal cotidiano, nossa capacidade de interação e coordenação de atividades, o arcabouço conceitual intuitivo que relaciona estados mentais e atitudes proposicionais a comportamentos, e os mecanismos cognitivos de leitura mental que nos permitem atribuir estados mentais a outras pessoas. Nesta dissertação eu examino o desenvolvimento histórico desta literatura, identificando dois debates distintos, o primeiro (principalmente entre Paul Churchland e Jerry Fodor dos anos 70 aos anos 90) tendo como foco a relação entre a teoria da Psicologia do Senso Comum e teorias científicas (da neurociência e das ciências cognitivas), e o segundo (o debate contemporâneo) tendo como foco os mecanismos cognitivos de leitura mental e o papel das atribuições de estados mentais e atitudes proposicionais nas teorias da cognição corporificada, situada e estendida. Além do exame histórico do que argumento serem dois debates distintos e da transição conceitual entre ambos, também apresento aqui minha crítica à abordagem eliminativista contemporânea de Matthew Ratcliffe e, como alternativa, articulo os princípios de uma abordagem pluralista que combina leitura mental e interpretação contextual situada como fundamentais para a cognição social / The philosophical literature on Folk Psychology began in the 1970s, and encompasses various questions about our everyday interpersonal understanding, our ability to interact and coordinate activities, the intuitive conceptual framework that relates mental states and propositional attitudes to behaviors, and the cognitive mechanisms of mindreading that allow us to attribute mental states to other people. In this thesis I examine the historical development of this literature, identifying two distinct debates, the first (mainly between Paul Churchland and Jerry Fodor from the 70s to the 90s) focusing on the relationship between the theory of Folk Psychology and scientific theories (in neuroscience and cognitive science), and the second (the contemporary debate) focusing on the cognitive mechanisms of mindreading and the role played by attributions of mental states and propositional attitudes in theories of embodied, situated and extended cognition. In addition to the historical examination of what I argue are two distinct debates as well as of the conceptual transition between them, here I present my criticism of Matthew Ratcliffe\'s contemporary eliminativist approach and, as an alternative to it, I articulate the principles of a pluralistic approach that combines both mindreading and situated contextual interpretation as fundamental for social cognition
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Negativity bias and instability in spontaneous and deliberate evaluations of others : the role of borderline personality disorder featuresGauthier Mongeon, Félix 11 1900 (has links)
Les dysfonctions interpersonnelles sont au cœur du trouble de la personnalité limite (TPL). La recherche passée a examiné différents mécanismes sous-jacents aux dysfonctions interpersonnelles dans la personnalité limite, incluant la dérégulation émotionnelle et l’impulsivité, les déficits dans la reconnaissance des expressions faciales émotionnelles, la mentalisation faible, la confiance et la coopération faibles, les difficultés concernant l’empathie et l’intimité ainsi que l’instabilité affective et interpersonnelle. Ainsi, la présente thèse vise à développer les connaissances sur les mécanismes socio-cognitifs sous-jacents aux dysfonctions interpersonnelles dans la personnalité limite. Dans ce but, cette thèse examine le rôle des évaluations d’autrui dans la personnalité limite. En effet, chacun forme des évaluations plus ou moins positives ou négatives à partir des premières interactions avec une nouvelle personne et ces impressions, tout en évoluant, demeurent fondamentales dans les interactions sociales, incluant dans les relations amoureuses. Ces évaluations peuvent se manifester de deux manières : en effet, il y a maintenant amplement de preuves empiriques suggérant que les évaluations peuvent résulter de processus relativement réfléchis et délibérés (c.-à.-d., évaluations délibérées) ou qu’elles peuvent émerger à partir de processus plus instantanés où il y a aucune ou peu d’intention consciente d’évaluer le stimulus (c.-à.-d., évaluations spontanées). Dans cette thèse, deux études mesurent les traits de la personnalité limite (PL) sur un continuum de sévérité et examinent si ces traits impliquent des évaluations d’autrui plus négatives ou clivées (c.-à.-d., instables et polarisées) aux niveaux spontané et délibéré.
L’étude 1 (N = 204) examinait les évaluations d’un personnage de film à deux temps de mesure, c.-à.-d., après un extrait de film positif et après un extrait de film négatif. Les évaluations spontanées étaient mesurées à l’aide d’une tâche d’amorçage évaluatif et les évaluations délibérées étaient mesurées à l’aide d’une mesure auto-rapportée. L’étude 1 examinait deux hypothèses principales : si les traits du PL étaient liés à (1) plus d’instabilité et (2) plus de négativité dans les évaluations du personnage de film aux niveaux délibéré et spontané. Les résultats montraient que les participants évaluaient généralement positivement le personnage sur les deux types d’évaluations. Contrairement à l’hypothèse de l’instabilité, les traits du PL n’impliquaient pas d’alternance entre des évaluations positives et négatives ou entre des évaluations négatives et positives. Cela était vrai pour les évaluations spontanée et délibérée. Toutefois, les deux types d’évaluations impliquaient des biais négatifs contextuels. Spécifiquement, les traits PL étaient reliés à des évaluations relativement plus négatives du personnage de film. Ce patron de résultat est discuté à la lumière des considérations additionnelles suivantes : (1) il émergeait dans différentes conditions de l’étude selon le type d’évaluations, (2) il semblait avant tout déterminé par davantage de positivité chez les individus avec des traits PL faibles et (3) il était basé sur une interaction marginale à trois voies pour la mesure implicite. Pris dans leur ensemble, les résultats obtenus avec les mesures explicite et implicite dans l’étude 1 convergent partiellement avec les appuis empiriques et les théories cliniques sur les biais négatifs dans le TPL, mais il importe de nuancer les résultats sur la mesure implicite considérant qu’ils sont basés sur une interaction marginale.
L’étude 2 (N = 292) examinait les évaluations du partenaire après que les participants aient imaginé soit (a) que leur partenaire les rejetait ou (b) qu’il cherchait une connexion (c) ou sans qu’ils aient imaginé aucun scénario (condition contrôle). Les évaluations spontanées du partenaire étaient mesurées avec une tâche de lettre-nom (name-letter task) et les évaluations délibérées du partenaire étaient mesurées à l’aide d’une mesure auto-rapportée. L’étude 2 examinaient deux hypothèses principales : si les traits PL étaient liés (1) à des évaluations plus polarisées du partenaire (c.-à.-d., alternance entre les valences positive et négative) ou (2) à des évaluations plus négatives du partenaire. Ces deux hypothèses étaient examinées au niveau des évaluations spontanées et délibérées. D’abord, conformément à la recherche passée, les résultats montraient que les participants avaient des évaluations à prédominance positives à l’endroit de leur partenaire et d’eux-mêmes. Deuxièmement, contrairement aux hypothèses, les manipulations de rejet et de connexion n’influençaient pas les évaluations spontanées du partenaire et leur influence sur les évaluations délibérées du partenaire était marginale et petite. Troisièmement, les résultats ne supportaient pas l’hypothèse de la polarité : les individus avec des traits PL élevés ne manifestaient pas davantage de positivité après la condition de connexion et ils ne manifestaient pas davantage de négativité après la condition de rejet. Plutôt, les individus avec des traits PL élevés avaient une préférence réduite pour les initiales de leur partenaire et rapportaient des réactions moins positives à l’endroit de leur partenaire indépendamment des conditions de l’étude, conformément à un biais négatif généralisé sur les deux types d’évaluations. La discussion nuance les implications des résultats pour prendre en compte le fait que les conditions expérimentales n’ont pas produit les effets principaux attendus sur les évaluations du partenaire. Prises dans leur ensemble, les deux études ont trouvé des évaluations généralement positives et les traits PL modulaient ces effets : les deux études comportent des preuves préliminaires suggérant que les individus avec des traits PL pourraient évaluer relativement plus négativement les autres et que ces biais négatifs pourraient se présenter au niveau de leurs évaluations spontanées et délibérées. Ces résultats suggèrent que de potentiels biais négatifs à l’endroit d’autrui pourraient être issus d’une combinaison de processus à la fois relativement précoces et tardifs dans les étapes de traitement de l’information. Toutefois, cette interprétation est nuancée et considérée avec prudence étant donné (a) qu’elle est basée en partie sur des effets marginaux, (b) que certains effets n’ont pas été répliqués à travers les conditions de chaque étude et d’une étude à l’autre et (c) que certains des effets principaux attendus des conditions expérimentales n’ont pas été observés dans l’étude 2. / Interpersonal dysfunctions are central to borderline personality disorder (BPD). Past research has examined different mechanisms underlying interpersonal dysfunctions in borderline personality, including emotion dysregulation and impulsivity, deficits in facial emotion recognition, low mentalization, low trust and cooperation, impairments in empathy and intimacy as well as affective and interpersonal instability. The present thesis also aims at obtaining deeper insights into the interplay of socio-cognitive mechanisms underlying interpersonal dysfunctions in borderline personality. Toward this goal, this thesis examined the role of evaluations of others in borderline personality. In fact, evaluations of others exist from the first moment when we meet someone and it remains one of the most fundamental impressions we have in our social interactions, including in romantic interactions. Such evaluations can present at two levels of evaluations; in fact, there is ample evidence that evaluations can be the result of relatively thoughtful, deliberate processes (i.e. deliberate evaluations) or of relatively instantaneous processes where there is no or little conscious intention to evaluate the stimuli (i.e. spontaneous evaluations). In this thesis, two studies assessed borderline personality (BP) features on a continuum of severity and examined whether these features are related with negative or split-off (i.e., unstable and polarized) evaluations of others at the spontaneous and deliberate levels of evaluations.
Study 1 (N = 204) examined evaluations of a movie character at two different times, that is, after a positive clip and after a negative clip. Spontaneous evaluations were measured with an evaluative priming task and deliberate evaluations were measured with a self-report measure. Study 1 examined two main hypotheses: whether BP features are related with (1) more unstable or (2) more negative evaluations of the movie character at the spontaneous and deliberate levels of evaluations. Results showed that participants had overall positive evaluations of the movie character on both types of evaluations. Contrary to the instability hypotheses, BP features involved no switch from positive to negative evaluations or from negative to positive evaluations on either type of evaluations. However, we found evidence for context-specific negativity biases for both spontaneous and deliberate evaluations. Specifically, BP features were related with relatively more negative evaluations of the movie character. This effect was interpreted in light of the following additional considerations: (1) it emerged in different conditions of the study depending on the type of evaluations, (2) it appeared to be driven by greater positivity in individuals with low BP features and (3) it relied on a marginal three-way interaction regarding the implicit measure. Together, the results obtained on the explicit and implicit measures in Study 1 partially converge with empirical evidence and clinical theorizing about negativity biases in BPD and the result on the implicit measure should be considered with prudence given that it relies on a marginal three-way interaction.
Study 2 (N = 292) examined partner evaluations after participants imagined either (a) that their partner rejected them or (b) sought connection or (c) imagined no scenario (control condition). Spontaneous partner evaluations were measured with a name-letter task and deliberate partner evaluations were measured with a self-report measure. Study 2 examined two main hypotheses: whether BP features are related with (1) more polarized partner evaluations (i.e., alternation between negativity and positivity) or (2) more negative partner evaluations at the spontaneous and deliberate levels of evaluations. First, replicating prior research, results showed that individuals had predominantly positive evaluations of themselves and of their partner. Second, contrary to expectations, the rejection and closeness manipulations did not influence spontaneous partner evaluations and their influence on deliberate partner evaluations was marginal and small. Third, the results did not support the polarity hypothesis: individuals with high BP features did not display greater positivity after the closeness condition and greater negativity after the rejection condition. Instead, individuals with high BP features showed a reduced preference for their partner’s initials and reported less positive reactions to their partner independent of study conditions, in line with a generalized negativity bias on both types of evaluations. The discussion nuances the implications of the results to take in consideration the fact that the experimental conditions did not produce the expected main effects on partner evaluations.
Taken together, both studies found overall more positive evaluations, but BP features modulated this effect: we found preliminary evidence that individuals with high BP features had more negative evaluations (i.e., negativity biases) on both kinds of evaluations and in both studies. These results suggest that potential negativity biases toward others may be shaped both at relatively early and late processing stages in borderline personality. However, this interpretation is considered with prudence given that (a) it is partly based on marginal effects, (b) that some effects did not replicate across conditions of each study or across the two studies and (c) that the expected main effects of experimental conditions were not observed in Study 2.
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Etude des bases neurales structurales et fonctionnelles des troubles cognitifs et de la qualité de vie dans la schizophrénie par imagerie cérébrale multimodale / Structural and functional neural basis of cognitive impairment and quality of life in schizophrenia : a multimodal neuroimaging studyFaget-Agius, Catherine 07 December 2015 (has links)
L’objectif principal de ce travail est de caractériser par une approche multimodale d’imagerie les bases neurales structurales et fonctionnelles qui sous-tendent les troubles cognitifs et la QV dans la schizophrénie. L’objectif secondaire est de tester la valeur prédictive des troubles cognitifs et de la QV pour l’évolution et le fonctionnement dans la schizophrénie.Nous avons d’abord exploré les profils d’activation cérébrale au cours d’une tâche de mémoire de travail entre des patients qui ont une courte durée d’évolution de la maladie et ceux qui ont une longue durée d’évolution de la maladie. Nous avons retrouvé une hyper activation de certaines régions cérébrales chez les patients avec un longue durée d’évolution de la maladie comparativement aux patients avec une courte durée d’évolution. Nous avons ensuite étudié les bases neurales structurales de la QV. Nous avons mis en évidence qu’une QV altérée était associée à des changements plus importants de la microstructure cérébrale dans des régions altérées par le processus pathologique de la schizophrénie. Nous avons enfin étudié les réseaux cérébraux fonctionnels qui sous-tendent la QV. Nous rapportons que des régions cérébrales impliquées dans la prise de décision, dans le traitement des émotions et dans les cognitions sociales sont liées aux dimensions de la QV.D’une part nos travaux suggèrent qu’une réorganisation fonctionnelle dans le réseau cérébral de la mémoire de travail joue un rôle compensateur lors de l’évolution de la schizophrénie. D’autre part, nos résultats laissent supposer que la QV serait l’expression précoce des anomalies cérébrales induites par les processus pathologiques de la schizophrénie. / We conducted a multimodal neuroimaging approach combining the study of working memory activation with fMRI, the study of microstructural abnormalities associated with impaired QoL using MTI and the study of the functional brain substrate of QoL using SPECT. We aimed to characterize structural and functional neural basis of cognitive impairment and QoL in schizophrenia. We secondarily aimed to test the predictive value of cognitive impairment and QOL for the evolution and functioning in schizophrenia.First, we explored brain activation during a working memory task between patients with short disease duration and patients with long disease duration. We found a functional reorganization in patients with long schizophrenia duration having brain hyperactivations relative to short schizophrenia duration patients. Secondly, we investigated and compared microstructural abnormalities in patients with preserved Qol and impaired QoL. We showed that patients with impaired QoL had more microstructural changes in brain regions affected by the disease process of schizophrenia.Finally, we studied the neural substrate of QoL in schizophrenia. We reported that brain regions involved in cognitions, emotional information processing and social cognition underlie the different QoL dimensions in schizophrenia. On the one hand, our findings suggest that a functional reorganization in the working memory neural network plays a compensatory role in the schizophrenia course. On the other hand, our results suggest that QoL could be the early expression of brain abnormalities induced by the disease process of schizophrenia.
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Developmental Changes in Learning: Computational Mechanisms and Social InfluencesBolenz, Florian, Reiter, Andrea M. F., Eppinger, Ben 06 June 2018 (has links)
Our ability to learn from the outcomes of our actions and to adapt our decisions accordingly changes over the course of the human lifespan. In recent years, there has been an increasing interest in using computational models to understand developmental changes in learning and decision-making. Moreover, extensions of these models are currently applied to study socio-emotional influences on learning in different age groups, a topic that is of great relevance for applications in education and health psychology. In this article, we aim to provide an introduction to basic ideas underlying computational models of reinforcement learning and focus on parameters and model variants that might be of interest to developmental scientists. We then highlight recent attempts to use reinforcement learning models to study the influence of social information on learning across development. The aim of this review is to illustrate how computational models can be applied in developmental science, what they can add to our understanding of developmental mechanisms and how they can be used to bridge the gap between psychological and neurobiological theories of development.
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Informations vestibulaires et prise de perspective : approches comportementales, cliniques et electrophysiologiques / Vestibular infomation and perspective taking : behavioral, clinical and electrophysiological approachesDeroualle, Diane 25 September 2017 (has links)
Ce travail a pour but de décrire les relations réciproques entre prise de perspective et informations vestibulaires. Une étude chez des patients avec un déficit vestibulaire bilatéral ancien et des sujets contrôles a montré que l’ancrage du soi sur le corps et la simulation implicite de la perspective visuo-spatiale d’autrui étaient similaires chez les deux groupes. Ainsi, une perte vestibulaire ancienne n’entraînerait pas de conflits multisensoriels, connus pour évoquer un sentiment de perspective désincarnée chez des patients avec des déficits vestibulaires aigus. Une étude chez des volontaires sains a combiné des stimulations vestibulaires naturelles sur fauteuil rotatoire à des tâches de prise de perspective dans un environnement virtuel embarqué. Les temps de prise de perspective étaient modulés en fonction de la direction de la rotation. Cette influence n’était pas présente pour la rotation mentale d’objets 3D. La contribution vestibulaire canalaire modulerait donc spécifiquement les rotations mentales du point de vue. Enfin, les modulations cognitives du traitement des informations vestibulaires ont été analysées par l’enregistrement de potentiels évoqués myogéniques vestibulaires sur les muscles sternocléidomastoïdiens et trapèzes. L’amplitude des potentiels évoqués était significativement modulée par l’angle séparant le point de vue du participant et celui d’un avatar distant. Nos travaux théoriques et les résultats de cette série d’expériences démontrent la contribution des informations vestibulaires à la prise de perspective visuo-spatiale. / This thesis aims at describing the reciprocal relations between perspective taking and the vestibular system. A study in patients with bilateral vestibular deficits and controls showed that the anchoring of the self to the body and implicit visuo-spatial perspective taking were similar in both groups. Our negative findings offer insight into the multisensory mechanisms of embodiment: only acute peripheral vestibular disorders and neurological disorders in vestibular brain areas may evoke disembodied experiences. A second study, combined natural vestibular stimulation on a rotatory chair with virtual reality to test how vestibular signals are processed to simulate the view point of a distant avatar. While they were rotated, participants tossed a ball to a virtual character from the view point of a distant avatar. Our results showed that participants were faster when their physical body rotated in the same direction as the mental rotation needed to take the avatar's viewpoint. Altogether, these data indicate that vestibular signals have a direction-specific influence on visuo-spatial perspective taking, but not a general effect on mental imagery. Finally, cognitive modulations of vestibular information processing were analyzed by recording vestibular-evoked myogenic potentials on the sternocleidomastoid and trapeze muscles. The amplitude of evoked potentials was significantly modulated by the angle separating the participant’s viewpoint to that of a distant avatar. To conclude, our theoretical work, together with results from this series of experiments, demonstrate the contribution of vestibular information to visuo-spatial perspective taking.
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Elements of a theory of social competence : socio-cognitive and behavioral contributions in typical developmentSeni, Anne Gabrielle 12 1900 (has links)
L’être humain évolue quotidiennement au cœur d’un monde social hautement complexe auquel il est singulièrement adapté d’un point de vue évolutif. L’individu qui navigue de façon adéquate, parmi les situations et les interactions sociales, y parvient grâce à une machinerie cognitive sophistiquée et spécialisée connue sous le terme de « cognition sociale », composée d’un ensemble de fonctions acquises durant le développement et permettant la perception, le traitement, l’interprétation et la réaction à des stimuli sociaux dynamiques et nuancés. Le développement social serait sous-tendu par le fonctionnement cognitif global (p. ex. le fonctionnement intellectuel, le langage, la mémoire, l’attention, les habiletés visuoperceptuelles), ainsi que par des habiletés sociocognitives spécifiques (p. ex. la théorie de l’esprit, l’empathie, la reconnaissance des émotions faciales, la prise de perspective, l’attribution d’intentions, le raisonnement moral), le tout assuré par un ensemble de structures et réseaux neuronaux connu sous le terme « cerveau social ». Malgré les connaissances empiriques suggérant une association entre les facteurs neuronaux, cognitifs et environnementaux du développement social, notre compréhension des interactions dynamiques et complexes entre les habiletés sociocognitives, l’influence externe de facteurs environnementaux, ainsi que leurs impacts individuels et combinés sur le développement social typique demeure préliminaire. L’objectif général de cette thèse était d’étudier deux corrélats principaux qui sous-tendent la compétence sociale durant le développement, soient la cognition sociale et le comportement social. Le modèle SOCIAL (Beauchamp & Anderson, 2010) est utilisé comme cadre théorique et empirique pour explorer de multiples facettes du développement de la compétence sociale et des liens entre les habiletés sociocognitives (p.ex. le raisonnement moral et la prise de perspective) et le comportement social global.
La première étude explore la contribution des aspects cognitifs (théorie de l’esprit) et affectifs (empathie) de la prise de perspective au raisonnement moral et au comportement social des enfants et des adolescents neurotypiques. Un outil novateur d’évaluation du raisonnement moral, le Socio-Moral Reasoning Aptitude Level (So-Moral), fut utilisé pour rehausser la valeur écologique du construit. Ainsi, des dilemmes sociomoraux quotidiens ont été présentés aux participants, qui ont également complété des mesures de théorie de l’esprit, d’empathie, et de comportement social. Les résultats suggèrent que les aspects cognitifs (théorie de l’esprit) et affectifs (empathie) de la prise de perspective contribuent conjointement à prédire la maturité morale chez les enfants, mais pas chez les adolescents. Par ailleurs, certaines lacunes au plan du raisonnement moral seraient associées à des instances plus fréquentes de comportements externalisés, mais aucun lien entre la maturité morale et les comportements prosociaux n’a été détecté. La théorie de l’esprit contribuerait de manière significative à la maturité du raisonnement moral chez les enfants, suggérant l’importance d’une évaluation cognitive d’une situation sociomorale. Comme les facteurs prédictifs du raisonnement moral différeraient chez les enfants et les adolescents, il est possible que des mécanismes sous-jacents distincts soient impliqués.
La deuxième étude documente l’association entre les facteurs externes, tels qu’opérationnalisés par le temps hebdomadaire passé à jouer à des jeux vidéo, et le comportement social. Cette étude vise également à comprendre les liens entre l’usage des jeux vidéo, la cognition sociale et l’adaptation sociale chez des enfants du primaire. L’étude révèle que les enfants qui passent moins de temps à jouer à des jeux vidéo par semaine tendent à exhiber plus de comportements prosociaux. Toutefois, aucun lien n’a été identifié entre la fréquence d’usage de jeux vidéo et les comportements mésadaptés. Il est donc possible que les interactions sociales complexes, réelles et face-à-face soient particulièrement importantes au développement des compétences sociales chez les enfants.
De façon globale, les données de la thèse contribuent à établir un portrait plus complet des relations complexes et dynamiques entre la cognition sociale, les expériences sociales et le comportement social lors du développement typique. Les résultats offrent des pistes novatrices quant à l’approfondissement des connaissances théoriques, empiriques et cliniques au sujet du développement social, et fournissent des fondements empiriques pour soutenir l’élaboration de programmes d’intervention et d’outils d’évaluation de la cognition et de la compétence sociale. / Humans are characterized by species-specific social skills and interactions, which direct much of their behaviors, dictate thought processes and form the foundations of human consciousness and reality. These social abilities are highly complex and intricate, involving a large range of developmentally acquired skills allowing the perception, processing, interpretation and response to dynamic social stimuli. The fine-tuning of these diverse abilities across the lifespan contributes to an individual’s social competence, allowing the navigation of the social world. Smooth and adaptive social development is supported by core cognitive functions (e.g. intellectual ability, language, memory, attention, visual-perceptive skills), as well as by specific skills (e.g. theory of mind, empathy, emotion recognition, perspective taking, intent attribution, moral reasoning) referred to under the umbrella of “social cognition” and subsumed by neural structures and networks of the “social brain”. Despite strong evidence supporting the associations between neural, cognitive and social functioning, much remains to be learned about the interplay between socio-cognitive abilities during development, the external influence of environmental factors, as well as their individual and additive impact on social behavior. The main objective of this dissertation was to study two manifestations of social competence in typical development, namely, social cognition and social behavior. The SOCIAL model (Beauchamp & Anderson, 2010) is used as the theoretical and empirical framework providing fertile ground for the investigation of multiple facets of the development of social competence and a better understanding of the global interplay of socio-cognitive skills (e.g., moral reasoning and perspective taking) and social behavior more broadly.
The first study explores the contribution of cognitive (theory of mind) and affective (empathy) aspects of perspective taking to moral reasoning and social behavior in typically developing children and adolescents. An innovative neuropsychological tool for assessing moral reasoning, the Socio-Moral Reasoning Aptitude Level (So-Moral), was used to enhance the ecological value of the construct. Everyday socio-moral reasoning dilemmas were presented to children and adolescents to evaluate their moral maturity, and assessments of theory of mind, empathy and social behavior were also completed. Jointly, both aspects of perspective taking (theory of mind and empathy) predicted moral reasoning maturity in children, but not in adolescents. Poorer moral reasoning skills were associated with more externalizing behavior problems across the age span, but no associations were found with respect to prosocial behavior. Theory of mind skills were independent predictors of moral reasoning, suggesting that a cognitive understanding of the situation may be especially useful when children are asked to reason about a moral conflict. Contributing factors to moral reasoning differed in children and adolescents, suggesting differential underlying mechanisms.
The second study investigates the contribution of external influences, as operationalized by time spent playing video games, to social behavior. A secondary objective was to add to the growing body of literature exploring associations between video game playing, social cognition and social behavior, in an age group less frequently focused on (elementary school-aged children). The main results of the study indicate that children who spend less time per week playing video games have greater prosocial tendencies, but no association was found with behavior problems. Findings highlight the possibility that real-life, complex, and nuanced social interactions outside screen-based play may be central to fostering social competence skills in children.
Overall, the results of the studies presented in this dissertation contribute to building a more comprehensive picture of the complex interplay between social cognition, social experience and social competence during typical development. Findings offer new avenues for improving theoretical, empirical and clinical knowledge of social development and provide an empirical basis for the development of social skills intervention programs as well as social cognition assessment tools.
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Phénotypage de l’interaction sociale au cours du développement, en lien avec les symptômes autistiques, anxieux et TDAHDufranne, Quentin 10 1900 (has links)
Le trouble du spectre de l’autisme (TSA) est défini par l’atteinte de deux domaines: une diminution de la réciprocité sociale et une inflexibilité comportementale. Il n'existe pas de test diagnostique ni de mesure des mécanismes impliqués. En population adulte TSA, l’utilisation d’un jeu d’interaction dynamique, dyadique et intégratif présentant alternativement un contexte social ou non social, a permis d’obtenir un phénotype computationnel de la réciprocité sociale révélant une insensibilité au type de contexte, une utilisation de stratégie spécifique à ce groupe et une variation de performance dépendante de la sophistication de l’adversaire. Cette étude vise à étendre cette compréhension de la réciprocité sociale en population TSA pédiatrique et de la distinguer d'éléments psychopathologiques comme l'anxiété ou les symptômes de TDAH, parfois associés ou confondus avec des symptômes autistiques. L’analyse des données de performance des participants au jeu a permis de valider son utilisation en population pédiatrique, en répliquant l’impact du type d’algorithme sur la performance des participants. Une approche dimensionnelle utilisant des outils standardisés et permettant la quantification de la sévérité des symptômes autistiques, TDAH et troubles anxieux, a permis de spécifier l’impact des symptômes autistiques et anxieux sur la performance des participants contre un algorithme de type ToM d’ordre 0. Cette étude est une étape dans la compréhension des mécanismes impliqués dans l'interaction sociale au cours du développement, et dans la capacité à les mesurer. Des analyses computationnelles complémentaires permettront d’affiner ce phénotype computationnel en apportant des précisions quant aux stratégies utilisées pendant le jeu et à la flexibilité des participants à varier dans leur utilisation. / Autism Spectrum Disorder (ASD) is defined by two main domains of impairment: decreased social reciprocity and behavioural inflexibility. There is no diagnostic test or measurement of the mechanisms involved. A study with ASD adults used a dynamic, dyadic and integrative interaction game which alternately presents a social or non-social context, it resulted in a computational phenotype of social reciprocity revealing insensitivity to the type of context, a use of strategy specific to this group and a variation in performance depending on the opponent’s sophistication. This study aims to extend this understanding of social reciprocity in the pediatric ASD population and to distinguish psychopathological symptoms such as anxiety or ADHD symptoms, which are sometimes associated or confused with autistic symptoms. Analysis of the participants’ performance data validated its use in the pediatric population by replicating the impact of the algorithm on the participants’ performance. A dimensional approach using standardized tools and allowing the quantification of the autistic, ADHD and anxiety disorders symptoms’ severity, permits the emphasis of the impact of autistic and anxious symptoms on participants’ performance against a ToM-0 agent. This study is a step in the understanding of the mechanisms developed in social interaction during development and in the ability to measure them. Complementary computational analyzes will help refine this computational phenotype by giving more details about the strategies used during the game and the participants' flexibility to vary in their use.
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De l’activation au comportement : une contribution à l’étude des processus sous-jacents aux effets d’amorçage comportemental / From activation to behavior : a contribution to the study of underlying processes of the prime-to-behavior effectDaveau, Doriane 15 November 2018 (has links)
Les effets d’amorçage comportemental ont fait l’objet de nombreuses recherches. Ces travaux ont révélé que l’activation incidente de concepts pouvait orienter le comportement des individus et que cette influence pouvait avoir lieu en dehors de la conscience. Toutefois, des critiques ont émergé à propos de ce champ de recherche, remettant en question la robustesse de certains types d’effets d’amorçage et la véracité de ces effets. L’identification des processus sous-jacents aux effets d’amorçage comportemental s’est alors imposée comme indispensable afin de mieux comprendre sous quelles conditions ils apparaissent et ainsi pourquoi ils font l’objet de difficultés de réplication. Ce travail de thèse a pour objectif d’apporter une contribution à l’identification des processus sous-jacents aux effets d’amorçage. A travers neuf expériences, nous avons testé d’une part, l’idée selon laquelle des caractéristiques méthodologiques (e.g., la durée d’exposition aux amorces) étaient propices à l’émergence de ces effets, d’autre part le rôle modérateur de certains facteurs (i.e., le concept de soi) dont une partie de la littérature suppose qu’ils sont impliqués dans ces effets. Les résultats montrent que le concept de soi pourrait être un déterminant de l’ampleur et de la direction des effets d’amorçage comportemental, selon l’implication de la conscience de soi ou de l’estime de soi. De plus, le niveau de perception des amorces semble être un candidat privilégié des modérateurs de l’amorçage comportemental. Dans l’ensemble, ces résultats fournissent des éléments afin de poursuivre l’investigation des mécanismes sous-jacents aux effets d’amorçage comportemental. / The prime-to-behavior effects have been widely studied. Research revealed that incidental concept activation could guide subsequent behavior and that this influence could be unconscious. However, some critics have emerged about these effects, questioning the robustness and the veracity of the prime-to-behavior effects. Identifying the underlying processes is essential to better understand under which conditions these effects appear and why some researchers have failed to replicate them. This work aimed at contributing to the identification of underlying mechanisms of these effects. Through nine experiments, we tested at one hand some methodological characteristics supposed to promote the emergence of these effects and, on the other hand some supposed theoretical moderators of the prime-to-behavior effects. Results prove the self-concept could determine the magnitude and the direction of these effects, depending on the self-consciousness or the self-esteem to be involved. Moreover, the level of conscious perception of the primes seems to be a potential moderator of the prime-to-behavior effects. Together, these results provide elements to continue the investigation of the underlying mechanisms of the prime- to-behavior effects.
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