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Mixité à l'école et inégalités de traitement entre filles et garçons : l’exemple de l’éducation physique et sportive dans le second degré / Coeducation and the unequal treatment of girls and boys : case study : physical education and sport at secondary school level

Peiro, Catherine 17 December 2010 (has links)
La mixité à l’école est souvent considérée comme un moyen privilégié pour tendre vers une meilleure égalité entre les filles et les garçons. Si les différents dispositifs institutionnels encourageant sa mise en oeuvre ont contribué à une égalité de droits, ils n’ont pas abouti pour autant à une égalité dans les faits. La recherche analyse finement les formes concrètes que peut prendre la mixité dans l’éducation physique et sportive (EPS) dans le second degré où certaines inégalités entre les filles et les garçons sont encore souvent considérées comme « naturelles ». Allant à l’encontre de cette idée reçue, la thèse montre que si la mixité n’est pas, a priori, un obstacle à une meilleure égalité entre les sexes, les choix pédagogiques pouvant y être associés sont susceptibles de mettre en difficulté une partie des filles. Méthodologiquement, le travail s’appuie sur plusieurs dispositifs articulés entre eux : une observation ethnographique de 200 heures d’enseignement ; une vingtaine d’entretiens avec des professeurs d’EPS ; l’analyse secondaire de deux enquêtes nationales ayant permis d’interroger par questionnaire 1 954 élèves et 1 317 enseignants du second degré. La recherche montre, entre autres, que les formes de regroupements choisis, les contenus d’enseignement privilégiés (à forte connotation masculine), les interactions entre le professeur et les élèves sont autant d’éléments susceptibles d’entretenir une inégalité de traitement des filles et des garçons. En somme, le travail souligne que la mise en oeuvre de la mixité en EPS ne peut faire l’économie d’une réflexion approfondie permettant l’élaboration de dispositifs pédagogiques autorisant une réelle prise en considération des différences entre filles et garçons (que celles-ci soient d’ordre biologique ou culturel). / Coeducation is often considered an ideal way to foster equality between girls and boys. Although, in theory, various institutional initiatives encouraging coeducation have contributed to fostering equal rights, they do not always lead to equal opportunities in practice. This study focuses on the tangible aspects of coeducation at secondary school level in the specific fields of physical education (PE) and sport, where some inequality between girls and boys is still often considered ―normal‖. Countering this preconceived notion, the thesis demonstrates that whilst coeducation does not initially stand in the way of greater gender equality, the educational strategies that may be associated with it are likely to put some girls at a disadvantage. In terms of methodology, the research is based on a combination of several studies, including ethnographic observation of 200 teaching hours; some twenty interviews with PE and sports teachers; and secondary analysis of two national surveys based on questionnaires completed by 1,954 secondary school pupils and 1,317 secondary school teachers. The study shows, among other things, that the type of group activity and educational content chosen (which is often male-oriented), as well as the way teachers and pupils interact, are all factors that are likely to promote disparities in the way girls and boys are treated. Finally, the work underlines that teaching PE and sport in a coeducational environment cannot be done without careful consideration of the differences between girls and boys, and the development of educational strategies that take these differences into account (be they biological or cultural).
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Vivendo ciências : as (co)existências de diferentes ontologias científicas da educação física

Silveira, Raquel da January 2016 (has links)
Depuis les années 2000 il y a eu des amplifications et des intensifications de la communauté de chercheurs/euses et des outils scientifiques engagés dans l’Éducation Physique (EP). Ce processus s’est produit/se produit dans diverses tensions qui ont commencé à être problématisées dans des études et des débats. Incitée par ce processus et ces problématisations, je me suis approchée des Études Sociales de la Science et de la Technologie, qui ont permis la réalisation de cette recherche, guidée par la question suivante: de quelle façon fait-on la science dans l’EP Brésilienne? Pour la répondre, j’ai fait une étude ethnographique auprès de deux groupes de recherche de l’EP, ayant une durée d’environ un an et quatre mois dans chacun, où j’ai suivi des humains et des non-humains, des associations et des controverses. En accompagnant/vivant le quotidien de ces groupes je suis arrivée à la conclusion qu’il y a de multiples sciences en EP. Il a été possible d’identifier que, dans la pratique, la science de l’EP est celle développée: par des scientifiques qui s’intéressent au domaine des sciences exactes; travaillant à plein temps comme chercheurs/euses dans le laboratoire; avec l’utilisation des outils technologiques; avec l’établissement de rapports avec des entreprises privées, avec des réponses à des questions sur des comparaisons de forces, de moments de force et d’exercices; avec des méthodologies scientifiques qui offrent des réponses à la question ‘comment va-t-on mesurer (?)’; avec l’utilisation de logiciels qui traduisent en nombres les résultats obtenus dans différents tests et équipements; avec l’analyse statistique; et avec de nombreux processus de ‘purifications’. Au-delà de celle-ci, la science de l’EP est aussi celle qui est développée: par des scientifiques qui sont professeurs d’EP dans l’enseignement scolaire; basée sur des questions concernant l’éducation; visant ‘comprendre’; avec des expériences acquises dans les écoles; avec des méthodologies qualitatives de recherche; avec des outils méthodologiques qui permettent de ‘donner la voix’ aux professeurs et aux élèves enquêtés; avec des décisions sur les ‘catégories d’analyses’; avec des résultats dans le format d’un texte descriptif et herméneutique, avec des repères qui ‘est un texte pour l’univers académique’; avec des descriptions ‘sur qui’ et ‘où’ les faits scientifiques ont été construits; et en se plaçant en tension avec une science historiquement hégémonique dans l’EP. Face à ces constatations j’ai commencé à comprendre/proposer qu’on fasse de la science dans l’EP Brésilienne à partir de différentes ontologies, celles qui, d’après les espaces/temps où elles sont promulguées, existent de manière indépendante ou coexistent pour que, ensemble, elles deviennent une seule science dans l’EP. Appuyée sur la notion de distribution, j’ai identifié que les faits scientifiques, les routines des chercheurs/euses, les textes produits et les choix avec qui dialoguer établissent des indépendances académiques entre les sciences vécues par les groupes enquêtés. Par contre, en analysant les relations que ces groupes ont établies auprès d’un programme de Post- Graduation en EP, et les processus d’évaluation et le soutien régis par Capes et CNPQ, à travers la notion de coordination, j’ai constaté que, pour en devenir ‘une’, les multiples sciences de l’EP coexistent de manière hiérarchique et face à la calibration de leurs différences. Et à partir de la notion d’inclusion j’ai réfléchi sur les engagements des sciences étudiées en s’associant à différentes pratiques d’intervention de l’EP. Finalement, en comprenant que les sciences de l’EP sont multiples, le principal acheminement/provocation de cette thèse c’est qu’en réfléchissant/en rapportant/en questionnant à propos de la science de l’EP (ici, il faut remarquer le singulier) il devient indispensable de réfléchir/rapporter /questionner à propos des types de rapports qui ont été et sont aujourd’hui établis entre les sciences de l’EP (ici, il faut remarquer multiples), et quelles en sont leurs conséquences. / Desde os anos 2000 ocorreram ampliações e intensificações da comunidade de pesquisadores/as e dos aparatos científicos comprometidos com a Educação Física (EF). Esse processo aconteceu/acontece em meio a diversos tensionamentos que passaram a ser problematizados em estudos e debates. Instigada por esse processo e problematizações me aproximei dos Estudos Sociais da Ciência e Tecnologia, os quais provocaram a realização desta pesquisa, guiada pela seguinte questão: de que modo se faz ciência na EF brasileira? Para respondê-la realizei um estudo etnográfico em dois grupos de pesquisa da EF, com a duração aproximada de um ano e quatro meses em cada um deles, em que segui humanos e não-humanos, associações e controvérsias. Ao acompanhar/viver o dia a dia desses grupos cheguei à conclusão de que há múltiplas ciências da EF. Foi possível identificar que, na prática, a ciência da EF é aquela desenvolvida: por cientistas que possuem interesse pelas áreas exatas; com a dedicação exclusiva dos/das pesquisadores/as ao laboratório; com a utilização de aparatos tecnológicos; com o estabelecimento de relações com empresas privadas; com respostas às questões sobre comparações de forças, torques e exercícios; com metodologias científicas que ofereçam respostas à pergunta ‘como vamos medir(?)’; com a utilização de softwares que traduzem para o formato de números os resultados obtidos em diferentes testes e equipamentos; com análise estatística; e com inúmeros processos de ‘purificações’. Além dessa, a ciência da EF também é aquela desenvolvida: por cientistas que são professores de EF escolar; com base em questões sobre educação; com objetivos de ‘compreender’; com experiências adquiridas nas escolas; com metodologias qualitativas de pesquisa; com instrumentos metodológicos que permitem ‘dar voz’ ao professorado e aos estudantes investigados; com decisões sobre as ‘categorias de análises’; com resultados no formato de um texto descritivo e hermenêutico, com demarcações que ‘é um texto para o universo acadêmico’; com descrições ‘sobre quem’ e ‘onde’ os fatos científicos foram construídos; e posicionando-se em tensão com uma ciência historicamente hegemônica na EF. Mediante essas constatações passei a compreender/propor que se faz ciência na EF brasileira a partir de diferentes ontologias, as quais, conforme os espaços/tempos em que são promulgadas, existem de maneira independente ou coexistem para que, juntas, se tornem uma única ciência da EF. Apoiada na noção de distribuição identifiquei que os fatos científicos, as rotinas dos/as pesquisadores/as, os textos produzidos e as escolhas com quem dialogar estabelecem independências acadêmicas entre as ciências vivenciadas pelos grupos investigados. Já, ao analisar as relações que esses grupos estabelecem com um programa de pós-graduação em EF, e os processos de avaliação e fomento regidos pela Capes e CNPQ, por meio da noção de coordenação, constatei que, para se tornam ‘uma’, as múltiplas ciências da EF coexistem de maneira hierárquica e mediante a calibração de suas diferenças. E a partir da noção de inclusão refleti sobre os comprometimentos das ciências investigadas ao se associarem a diferentes práticas de intervenção da EF. Enfim, ao compreender que as ciências da EF são múltiplas, o principal encaminhamento/provocação desta tese é que ao se pensar/referir/indagar sobre a ciência da EF (nota-se, no singular) passa a ser indispensável pensar/referir/indagar sobre os tipos de relações que foram e estão sendo estabelecidas entre as ciências da EF (nota-se múltiplas), e quais são as suas consequências. / Since the beginning of the years 2000, there has been an enlarging and intensifying movement within the community of researchers and the scientific devices committed with Physical Education (PE). This process occurred and occurs among diverse tensions that have become the object of studies and debates. Incited by such process and discussions, I approached the Social Studies on Science and Technology which led me to carry out this research guided by the following question: how is science performed in Brazilian Physical Education? In order to get an answer to this question, I made an ethnographic study in two research groups of PE with an approximate duration of one year and four months on each, where I followed up humans and non-humans, associations and controversies. Upon following-up and experiencing the daily activities of these groups, I found out that there are multiple sciences on PE. It was possible to identify that, in practice, the PE science is developed by scientists interested on exact areas with exclusive dedication to laboratory research by utilizing technological devices and establishing relations with private companies; by trying to find answers to questions regarding the comparison of strengths, torques and exercises; by applying scientific methodologies that offer answers to the question ´how to measure…?`; by utilizing software that convert into digits the results obtained in different tests and equipment with statistical analysis and numberless ´purification` processes. Besides, the PE Science is also developed by scientists that are teachers of school PE based on issues about education with the objective of ´understanding` through experiences acquired in the schools; with qualitative research methodologies; with methodology instruments that allow ´giving voice` to inquired teachers and students; with decisions about ´analysis categories`; with results in the format of a descriptive and hermeneutical text; with demarcations identifying that ´it is a text for the academic universe`; with descriptions ´about who` and ´where` the scientific facts were constructed; and positioning itself n tension with a science that has been historically hegemonic in PE. These findings have led me to understand and to propose that one makes science in the Brazilian PE from different ontologies which, according to the spaces and times where and when they are enacted, exist in an independent way or which co-exist so that, together, they become a sole PE science. Supported by the distribution notion, I identified that the scientific facts, the routines of the researchers, the texts produced and the choices of the dialogue counterparts establish academic independences among the sciences experienced by the investigated groups. Meanwhile, the analyses of the relations that these groups establish with a post-graduation program in PE and of the processes to assess and to foster ruled by Capes and CNPQ, by means of the coordination notion, I have found out that in order to become ´one` the multiple PE sciences co-exist in hierarchic mode and through the calibration of their differences. From the notion of inclusion, I have thought over the commitments of the investigated sciences when they connect with different intervention practices of PE. In short, upon understanding that PE sciences are multiple, the main referral and provocation of this dissertation is that when one thinks, refers and enquires about PE science (that is, in the singular) it becomes essential to think, to refer and to enquire about the types of relations that have been or are being established among PE sciences (that is, multiple) and which are their consequences. / Desde los años 2000 han ocurrido ampliaciones e intensificaciones de la comunidad de investigadores/as y de los aparatos científicos comprometidos con la Educación Física (EF). Ese proceso sucedió/sucede en medio de diversas que comenzaron a ser problematizadas en estudios y debates. Instigada por ese proceso y por esas problematizaciones me aproximé a los Estudios Sociales de la Ciencia y Tecnología, los cuales motivaron la construcción de esta investigación, guiada por la siguiente interrogante: ¿de qué modo se hace ciencia en la EF brasilera? Con el fin de dar respuesta a dicha pregunta realicé un estudio etnográfico en dos grupos de investigación de la EF, con la duración aproximada de un año y cuatro meses en cada uno de ellos, en los cuales seguí a humanos y no-humanos, asociaciones y controversias. Al acompañar/vivir el día a día de esos grupos llegué a la conclusión de que existen múltiples ciencias de la EF. Fue posible identificar que, en la práctica, la ciencia de la EF es aquella desarrollada: por científicos que tienen interés en las ciencias duras; con dedicación exclusiva de los/as investigadores/as al laboratorio; con el uso de instrumentos tecnológicos; con el establecimiento de relaciones con empresas privadas; con respuestas a las cuestiones sobre comparaciones de fuerzas, torques y ejercicios; con metodologías científicas que ofrezcan respuestas a la pregunta ‘cómo vamos a medir(?)’; con la utilización de softwares que traducen al formato de números los resultados obtenidos en diferentes tests y equipamientos; con análisis estadístico; y con innumerables procesos de ‘purificación’. Además de esa, la ciencia de la EF es también aquella desarrollada: por científicos que son profesores de EF escolar; con base en cuestiones sobre educación; con objetivos de ‘comprender’; con experiencias adquiridas en las escuelas; con metodologías cualitativas de investigación; con instrumentos metodológicos que permiten ‘dar voz’ al profesorado y a los estudiantes investigados; con decisiones sobre las ‘categorías de análisis’; con resultados en el formato de un texto descriptivo y hermenéutico, con demarcaciones de que ‘es un texto para el universo académico’; con descripciones ‘sobre quien’ y ‘dónde’ los hechos científicos fueron construidos; y posicionándose en contraposición a una ciencia históricamente hegemónica en la EF. Mediante esas constataciones pasé a comprender/proponer que se hace/produce ciencia en la EF brasilera a partir de diferentes ontologías, las cuales, conforme los espacios/tiempos en que son promulgadas, existen de forma independiente o coexisten para que, juntas, se conviertan en una única ciencia de la EF. Apoyada en la noción de distribución identifiqué que los hechos científicos, las rutinas de los/as investigadores/as, los textos producidos y las elecciones de con quien dialogar establecen independencias académicas entre las ciencias vivenciadas por los grupos investigados. A su vez, al analizar las relaciones que esos grupos establecen con un programa de posgrado en EF, y los procesos de evaluación y fomento regidos por la Capes y el CNPQ, a través de la noción de coordinación, constaté que, para que se transformaran en ‘una’, las múltiples ciencias de la EF coexisten de manera jerárquica y a través de la asimilación de sus diferencias. Y a partir de la noción de inclusión reflexioné sobre los compromisos de las ciencias investigadas al asociarse con diferentes prácticas de intervención de la EF. Finalmente, al comprender que las ciencias de la EF son múltiples, el principal direccionamiento/ provocación de esta tesis es que al pensar/referir/indagar sobre la ciencia de la EF (nótese, en el singular) pasa a ser indispensable pensar/referir/indagar sobre los tipos de relaciones que fueron establecidas y se establecen entre las ciencias de la EF (nótese múltiples), y cuáles son sus consecuencias.
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Étude des circonstances permettant à des enseignants novices d'éducation physique et sportive de se former à l'enseignement à partir d'expériences de pratiquant dans les activités physiques, sportives et artistiques / Study of the circumstances enabling physical education and sports novice teachers to train themselves in teaching from experiences of practitioners in physical, sports and artistic activities

Dastugue, Laurent 05 December 2017 (has links)
Alors que le principe d’une alternance entre les différentes temporalités de la formation professionnelle initiale des enseignants est relevé comme une nécessité, de nombreux travaux soulignent une « cassure » entre les expériences vécues par les enseignants novices (EN) en centre universitaire et les expériences professionnelles vécues dans l’établissement scolaire (Chaliès, Cartaut, Escalié et Durand, 2009). Pour y répondre, deux orientations en matière d’aménagements des dispositifs de formation par alternance sont proposées. La première consiste à « déplacer le centre de gravité » (Zeichner, 2006) de la formation vers l’établissement scolaire. La seconde consiste, à l’inverse, à déplacer le centre de gravité de la formation vers le centre universitaire et proposer aux EN des dispositifs qui placent la professionnalisation au centre des apports. Paradoxalement, la pratique des activités physiques, sportives et artistiques (APSA) dans la formation professionnelle initiale des enseignants d’éducation physique et sportive (EPS) n’est jamais interrogée dans le cadre de cette deuxième orientation. Rares sont en effet les travaux ayant étudié comment aménager les enseignements théorico-pratiques relatifs aux APSA afin qu’ils contribuent effectivement à la professionnalisation des EN. Cette étude a été réalisée à partir d’un dispositif usuel de formation des EN d’EPS. En prenant appui sur un programme de recherche mené en anthropologie culturaliste (Chaliès et Bertone, 2017), un premier dispositif transformatif a été mis en œuvre afin de permettre aux EN d’EPS d’exploiter leurs expériences de pratique d’APSA lors de leur enseignement de cette APSA à des étudiants-élèves. A partir des résultats obtenus, une seconde transformation a été menée. Elle était pensée pour permettre aux EN d’EPS d’exploiter des expériences liées à l’enseignement dans lesquelles étaient intégrées leurs expériences de pratique d’APSA pour être en capacité d’enseigner cette APSA à des élèves. Cette double transformation devait permettre d’ (in)valider deux hypothèses auxiliaires relatives à la formation à l’enseignement des EN d’EPS à partir d’expériences de pratiquant dans les APSA. Les résultats obtenus montrent que les transformations engagées ont permis aux EN de s’engager dans une activité d’enseignement chargée d’expériences normatives situées (ENS) suivies en tant que pratiquant. Plus précisément, ils montrent la nécessité pour les EN d’apprendre des ENS constitutives de l’enseignement et d’être accompagnés par un formateur dans le processus de « susbtrafication » d’ENS suivies en tant que pratiquant au sein d’ENS suivies en tant qu’enseignant. Finalement, une proposition de conception d’un dispositif de formation professionnelle des EN d’EPS est réalisée. / While the principle of an alternation between the different temporalities of initial teacher training is noted as a necessity, many studies point to a "break" between the experiences experienced by novice teachers (NT) in the university center and the experiments the school (Chaliès, Cartaut, Escalié and Durand, 2009). In order to answer this question, two guidelines for the development of alternance training schemes are proposed. The first is to "shift the center of gravity" (Zeichner, 2006) from the training to the school. The second is to move the center of gravity of the training towards the university center and propose to the NT devices that place professionalization at the center of the contributions. Paradoxically, the practice of physical, sports and artistic activities (PSAA) in the initial professional training of physical education and sports (PES) teachers is never questioned in this second orientation. Few studies have studied how to organize the theoretical-practical lessons of PSAA so that they effectively contribute to the professionalization of NT.This study was carried out on the basis of a usual training system for PES NT. Based on a research program carried out in cultural anthropology (Chaliès and Bertone, 2017), a first transformative device was implemented in order to enable the PES NT to exploit their experiences of PSAA practice during their teaching of this PSAA to students of university. From the results obtained, a second transformation was carried out. It was designed to enable PES NT to use teaching-related experiences in which their PSAA practice experiences were integrated to be able to teach PSAA to students. This twofold transformation was intended to (in)validate two auxiliary hypotheses related to the teaching of PES NT from practitioner experiences in PSAA.The results obtained show that the transformations initiated enabled the NT to engage in a teaching activity in charge of normative experiments located (NEL) followed as a practitioner. More specifically, they demonstrate the need for NT to learn NEL about teaching and to be accompanied by a trainer in the NEL "susbtrafication" process followed as practitioners in NEL followed by as a teacher. Finally, a proposal for the design of a vocational training system for PES NT is carried out.
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Vivendo ciências : as (co)existências de diferentes ontologias científicas da educação física

Silveira, Raquel da January 2016 (has links)
Depuis les années 2000 il y a eu des amplifications et des intensifications de la communauté de chercheurs/euses et des outils scientifiques engagés dans l’Éducation Physique (EP). Ce processus s’est produit/se produit dans diverses tensions qui ont commencé à être problématisées dans des études et des débats. Incitée par ce processus et ces problématisations, je me suis approchée des Études Sociales de la Science et de la Technologie, qui ont permis la réalisation de cette recherche, guidée par la question suivante: de quelle façon fait-on la science dans l’EP Brésilienne? Pour la répondre, j’ai fait une étude ethnographique auprès de deux groupes de recherche de l’EP, ayant une durée d’environ un an et quatre mois dans chacun, où j’ai suivi des humains et des non-humains, des associations et des controverses. En accompagnant/vivant le quotidien de ces groupes je suis arrivée à la conclusion qu’il y a de multiples sciences en EP. Il a été possible d’identifier que, dans la pratique, la science de l’EP est celle développée: par des scientifiques qui s’intéressent au domaine des sciences exactes; travaillant à plein temps comme chercheurs/euses dans le laboratoire; avec l’utilisation des outils technologiques; avec l’établissement de rapports avec des entreprises privées, avec des réponses à des questions sur des comparaisons de forces, de moments de force et d’exercices; avec des méthodologies scientifiques qui offrent des réponses à la question ‘comment va-t-on mesurer (?)’; avec l’utilisation de logiciels qui traduisent en nombres les résultats obtenus dans différents tests et équipements; avec l’analyse statistique; et avec de nombreux processus de ‘purifications’. Au-delà de celle-ci, la science de l’EP est aussi celle qui est développée: par des scientifiques qui sont professeurs d’EP dans l’enseignement scolaire; basée sur des questions concernant l’éducation; visant ‘comprendre’; avec des expériences acquises dans les écoles; avec des méthodologies qualitatives de recherche; avec des outils méthodologiques qui permettent de ‘donner la voix’ aux professeurs et aux élèves enquêtés; avec des décisions sur les ‘catégories d’analyses’; avec des résultats dans le format d’un texte descriptif et herméneutique, avec des repères qui ‘est un texte pour l’univers académique’; avec des descriptions ‘sur qui’ et ‘où’ les faits scientifiques ont été construits; et en se plaçant en tension avec une science historiquement hégémonique dans l’EP. Face à ces constatations j’ai commencé à comprendre/proposer qu’on fasse de la science dans l’EP Brésilienne à partir de différentes ontologies, celles qui, d’après les espaces/temps où elles sont promulguées, existent de manière indépendante ou coexistent pour que, ensemble, elles deviennent une seule science dans l’EP. Appuyée sur la notion de distribution, j’ai identifié que les faits scientifiques, les routines des chercheurs/euses, les textes produits et les choix avec qui dialoguer établissent des indépendances académiques entre les sciences vécues par les groupes enquêtés. Par contre, en analysant les relations que ces groupes ont établies auprès d’un programme de Post- Graduation en EP, et les processus d’évaluation et le soutien régis par Capes et CNPQ, à travers la notion de coordination, j’ai constaté que, pour en devenir ‘une’, les multiples sciences de l’EP coexistent de manière hiérarchique et face à la calibration de leurs différences. Et à partir de la notion d’inclusion j’ai réfléchi sur les engagements des sciences étudiées en s’associant à différentes pratiques d’intervention de l’EP. Finalement, en comprenant que les sciences de l’EP sont multiples, le principal acheminement/provocation de cette thèse c’est qu’en réfléchissant/en rapportant/en questionnant à propos de la science de l’EP (ici, il faut remarquer le singulier) il devient indispensable de réfléchir/rapporter /questionner à propos des types de rapports qui ont été et sont aujourd’hui établis entre les sciences de l’EP (ici, il faut remarquer multiples), et quelles en sont leurs conséquences. / Desde os anos 2000 ocorreram ampliações e intensificações da comunidade de pesquisadores/as e dos aparatos científicos comprometidos com a Educação Física (EF). Esse processo aconteceu/acontece em meio a diversos tensionamentos que passaram a ser problematizados em estudos e debates. Instigada por esse processo e problematizações me aproximei dos Estudos Sociais da Ciência e Tecnologia, os quais provocaram a realização desta pesquisa, guiada pela seguinte questão: de que modo se faz ciência na EF brasileira? Para respondê-la realizei um estudo etnográfico em dois grupos de pesquisa da EF, com a duração aproximada de um ano e quatro meses em cada um deles, em que segui humanos e não-humanos, associações e controvérsias. Ao acompanhar/viver o dia a dia desses grupos cheguei à conclusão de que há múltiplas ciências da EF. Foi possível identificar que, na prática, a ciência da EF é aquela desenvolvida: por cientistas que possuem interesse pelas áreas exatas; com a dedicação exclusiva dos/das pesquisadores/as ao laboratório; com a utilização de aparatos tecnológicos; com o estabelecimento de relações com empresas privadas; com respostas às questões sobre comparações de forças, torques e exercícios; com metodologias científicas que ofereçam respostas à pergunta ‘como vamos medir(?)’; com a utilização de softwares que traduzem para o formato de números os resultados obtidos em diferentes testes e equipamentos; com análise estatística; e com inúmeros processos de ‘purificações’. Além dessa, a ciência da EF também é aquela desenvolvida: por cientistas que são professores de EF escolar; com base em questões sobre educação; com objetivos de ‘compreender’; com experiências adquiridas nas escolas; com metodologias qualitativas de pesquisa; com instrumentos metodológicos que permitem ‘dar voz’ ao professorado e aos estudantes investigados; com decisões sobre as ‘categorias de análises’; com resultados no formato de um texto descritivo e hermenêutico, com demarcações que ‘é um texto para o universo acadêmico’; com descrições ‘sobre quem’ e ‘onde’ os fatos científicos foram construídos; e posicionando-se em tensão com uma ciência historicamente hegemônica na EF. Mediante essas constatações passei a compreender/propor que se faz ciência na EF brasileira a partir de diferentes ontologias, as quais, conforme os espaços/tempos em que são promulgadas, existem de maneira independente ou coexistem para que, juntas, se tornem uma única ciência da EF. Apoiada na noção de distribuição identifiquei que os fatos científicos, as rotinas dos/as pesquisadores/as, os textos produzidos e as escolhas com quem dialogar estabelecem independências acadêmicas entre as ciências vivenciadas pelos grupos investigados. Já, ao analisar as relações que esses grupos estabelecem com um programa de pós-graduação em EF, e os processos de avaliação e fomento regidos pela Capes e CNPQ, por meio da noção de coordenação, constatei que, para se tornam ‘uma’, as múltiplas ciências da EF coexistem de maneira hierárquica e mediante a calibração de suas diferenças. E a partir da noção de inclusão refleti sobre os comprometimentos das ciências investigadas ao se associarem a diferentes práticas de intervenção da EF. Enfim, ao compreender que as ciências da EF são múltiplas, o principal encaminhamento/provocação desta tese é que ao se pensar/referir/indagar sobre a ciência da EF (nota-se, no singular) passa a ser indispensável pensar/referir/indagar sobre os tipos de relações que foram e estão sendo estabelecidas entre as ciências da EF (nota-se múltiplas), e quais são as suas consequências. / Since the beginning of the years 2000, there has been an enlarging and intensifying movement within the community of researchers and the scientific devices committed with Physical Education (PE). This process occurred and occurs among diverse tensions that have become the object of studies and debates. Incited by such process and discussions, I approached the Social Studies on Science and Technology which led me to carry out this research guided by the following question: how is science performed in Brazilian Physical Education? In order to get an answer to this question, I made an ethnographic study in two research groups of PE with an approximate duration of one year and four months on each, where I followed up humans and non-humans, associations and controversies. Upon following-up and experiencing the daily activities of these groups, I found out that there are multiple sciences on PE. It was possible to identify that, in practice, the PE science is developed by scientists interested on exact areas with exclusive dedication to laboratory research by utilizing technological devices and establishing relations with private companies; by trying to find answers to questions regarding the comparison of strengths, torques and exercises; by applying scientific methodologies that offer answers to the question ´how to measure…?`; by utilizing software that convert into digits the results obtained in different tests and equipment with statistical analysis and numberless ´purification` processes. Besides, the PE Science is also developed by scientists that are teachers of school PE based on issues about education with the objective of ´understanding` through experiences acquired in the schools; with qualitative research methodologies; with methodology instruments that allow ´giving voice` to inquired teachers and students; with decisions about ´analysis categories`; with results in the format of a descriptive and hermeneutical text; with demarcations identifying that ´it is a text for the academic universe`; with descriptions ´about who` and ´where` the scientific facts were constructed; and positioning itself n tension with a science that has been historically hegemonic in PE. These findings have led me to understand and to propose that one makes science in the Brazilian PE from different ontologies which, according to the spaces and times where and when they are enacted, exist in an independent way or which co-exist so that, together, they become a sole PE science. Supported by the distribution notion, I identified that the scientific facts, the routines of the researchers, the texts produced and the choices of the dialogue counterparts establish academic independences among the sciences experienced by the investigated groups. Meanwhile, the analyses of the relations that these groups establish with a post-graduation program in PE and of the processes to assess and to foster ruled by Capes and CNPQ, by means of the coordination notion, I have found out that in order to become ´one` the multiple PE sciences co-exist in hierarchic mode and through the calibration of their differences. From the notion of inclusion, I have thought over the commitments of the investigated sciences when they connect with different intervention practices of PE. In short, upon understanding that PE sciences are multiple, the main referral and provocation of this dissertation is that when one thinks, refers and enquires about PE science (that is, in the singular) it becomes essential to think, to refer and to enquire about the types of relations that have been or are being established among PE sciences (that is, multiple) and which are their consequences. / Desde los años 2000 han ocurrido ampliaciones e intensificaciones de la comunidad de investigadores/as y de los aparatos científicos comprometidos con la Educación Física (EF). Ese proceso sucedió/sucede en medio de diversas que comenzaron a ser problematizadas en estudios y debates. Instigada por ese proceso y por esas problematizaciones me aproximé a los Estudios Sociales de la Ciencia y Tecnología, los cuales motivaron la construcción de esta investigación, guiada por la siguiente interrogante: ¿de qué modo se hace ciencia en la EF brasilera? Con el fin de dar respuesta a dicha pregunta realicé un estudio etnográfico en dos grupos de investigación de la EF, con la duración aproximada de un año y cuatro meses en cada uno de ellos, en los cuales seguí a humanos y no-humanos, asociaciones y controversias. Al acompañar/vivir el día a día de esos grupos llegué a la conclusión de que existen múltiples ciencias de la EF. Fue posible identificar que, en la práctica, la ciencia de la EF es aquella desarrollada: por científicos que tienen interés en las ciencias duras; con dedicación exclusiva de los/as investigadores/as al laboratorio; con el uso de instrumentos tecnológicos; con el establecimiento de relaciones con empresas privadas; con respuestas a las cuestiones sobre comparaciones de fuerzas, torques y ejercicios; con metodologías científicas que ofrezcan respuestas a la pregunta ‘cómo vamos a medir(?)’; con la utilización de softwares que traducen al formato de números los resultados obtenidos en diferentes tests y equipamientos; con análisis estadístico; y con innumerables procesos de ‘purificación’. Además de esa, la ciencia de la EF es también aquella desarrollada: por científicos que son profesores de EF escolar; con base en cuestiones sobre educación; con objetivos de ‘comprender’; con experiencias adquiridas en las escuelas; con metodologías cualitativas de investigación; con instrumentos metodológicos que permiten ‘dar voz’ al profesorado y a los estudiantes investigados; con decisiones sobre las ‘categorías de análisis’; con resultados en el formato de un texto descriptivo y hermenéutico, con demarcaciones de que ‘es un texto para el universo académico’; con descripciones ‘sobre quien’ y ‘dónde’ los hechos científicos fueron construidos; y posicionándose en contraposición a una ciencia históricamente hegemónica en la EF. Mediante esas constataciones pasé a comprender/proponer que se hace/produce ciencia en la EF brasilera a partir de diferentes ontologías, las cuales, conforme los espacios/tiempos en que son promulgadas, existen de forma independiente o coexisten para que, juntas, se conviertan en una única ciencia de la EF. Apoyada en la noción de distribución identifiqué que los hechos científicos, las rutinas de los/as investigadores/as, los textos producidos y las elecciones de con quien dialogar establecen independencias académicas entre las ciencias vivenciadas por los grupos investigados. A su vez, al analizar las relaciones que esos grupos establecen con un programa de posgrado en EF, y los procesos de evaluación y fomento regidos por la Capes y el CNPQ, a través de la noción de coordinación, constaté que, para que se transformaran en ‘una’, las múltiples ciencias de la EF coexisten de manera jerárquica y a través de la asimilación de sus diferencias. Y a partir de la noción de inclusión reflexioné sobre los compromisos de las ciencias investigadas al asociarse con diferentes prácticas de intervención de la EF. Finalmente, al comprender que las ciencias de la EF son múltiples, el principal direccionamiento/ provocación de esta tesis es que al pensar/referir/indagar sobre la ciencia de la EF (nótese, en el singular) pasa a ser indispensable pensar/referir/indagar sobre los tipos de relaciones que fueron establecidas y se establecen entre las ciencias de la EF (nótese múltiples), y cuáles son sus consecuencias.
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État et expression de l’émotion de colère des enseignants d’éducation physique exerçant en milieu difficile : une étude comparative entre la France et la Catalogne / State anger and anger expression in physical education teacher working in poor environment : a comparative study between France and Catalogne

Ayme, Sylvain 01 July 2009 (has links)
Cette thèse a pour objectif de mieux comprendre les états émotionnels des enseignants d’E.P français et catalans et leurs modalités d’expression en situation de classe. Les participants ont été filmés en situation réelle d’enseignement durant 10 séances, puis des entretiens ont effectués immédiatement après la leçon pour recueillir les mesures des intensités d’état de colère et leurs verbalisations. Ces données ont d’abord permis l’élaboration de 144 fiches illustratives faisant référence à leurs états émotionnels, aux éléments signifiants du contexte, à leur manière de faire face, et à leurs justifications. Cellesci ont ensuite été analysées au travers d’un traitement mixte. Les résultats ont indiqué des différences entre les enseignants français et catalans, liées à la fois aux normes culturelles et à leur expérience. Les analyses qualitatives et quantitatives ont porté sur : (1) les types de provocations d’élèves (niveau d’organisation des règles transgressées, intensités générées chez les enseignants, caractère sexué), (2) les états de colère (intensité, travail émotionnel), (3) les modalités d’expression (colère « In », « Out », « contrôlée »), et (4) les variables situationnelles expliquant la variabilité des intensités (degré du dommage, caractère volontaire). Les spécificités supposées de la relation professeur-élèves en éducation physique et les caractéristiques de contexte des écoles classées en éducation prioritaire sont discutées au regard des résultats / The main objective of this doctoral dissertation was to understand in greater details the emotional states in french and catalan physical education teachers, and to see how they might express it when the perceived student misbehavior. Teachers have been videotaped when interacting with the students in classroom during 10 lessons. We further evaluated the intensity of the emotional states and recorded the participants’ comments during retrospective interviews. These data led to the elaboration of 144 briefs representative descriptions referring to their emotional states, the significant characteristics of the context, the way to react, and their justifications. Furthermore, these data were analysed using mixed methodology. Overall, he results provided evidence of group differences, probably due to cultural norms and expertise. Qualitative and quantitative analyses qere carried out to determine (1) the student’smisbehaviors (level of organization, intensity of the teacher’s emotional state, gender), (2) emotional states (intensity, emotional work), (3) the way to express it (anger “In”, “out”, “control”), and (4) situational variables predicting the variability of the intensity (degree of damage, volunteer characteristics). The specificity of the relationship between teachers and students in physical education and school context caracterics in priority areas is specifically discussed
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L’insertion professionnelle des enseignants en éducation physique et à la santé au primaire et au secondaire au Québec

Aubin, Anne-Sophie 04 1900 (has links)
No description available.
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Vivendo ciências : as (co)existências de diferentes ontologias científicas da educação física

Silveira, Raquel da January 2016 (has links)
Depuis les années 2000 il y a eu des amplifications et des intensifications de la communauté de chercheurs/euses et des outils scientifiques engagés dans l’Éducation Physique (EP). Ce processus s’est produit/se produit dans diverses tensions qui ont commencé à être problématisées dans des études et des débats. Incitée par ce processus et ces problématisations, je me suis approchée des Études Sociales de la Science et de la Technologie, qui ont permis la réalisation de cette recherche, guidée par la question suivante: de quelle façon fait-on la science dans l’EP Brésilienne? Pour la répondre, j’ai fait une étude ethnographique auprès de deux groupes de recherche de l’EP, ayant une durée d’environ un an et quatre mois dans chacun, où j’ai suivi des humains et des non-humains, des associations et des controverses. En accompagnant/vivant le quotidien de ces groupes je suis arrivée à la conclusion qu’il y a de multiples sciences en EP. Il a été possible d’identifier que, dans la pratique, la science de l’EP est celle développée: par des scientifiques qui s’intéressent au domaine des sciences exactes; travaillant à plein temps comme chercheurs/euses dans le laboratoire; avec l’utilisation des outils technologiques; avec l’établissement de rapports avec des entreprises privées, avec des réponses à des questions sur des comparaisons de forces, de moments de force et d’exercices; avec des méthodologies scientifiques qui offrent des réponses à la question ‘comment va-t-on mesurer (?)’; avec l’utilisation de logiciels qui traduisent en nombres les résultats obtenus dans différents tests et équipements; avec l’analyse statistique; et avec de nombreux processus de ‘purifications’. Au-delà de celle-ci, la science de l’EP est aussi celle qui est développée: par des scientifiques qui sont professeurs d’EP dans l’enseignement scolaire; basée sur des questions concernant l’éducation; visant ‘comprendre’; avec des expériences acquises dans les écoles; avec des méthodologies qualitatives de recherche; avec des outils méthodologiques qui permettent de ‘donner la voix’ aux professeurs et aux élèves enquêtés; avec des décisions sur les ‘catégories d’analyses’; avec des résultats dans le format d’un texte descriptif et herméneutique, avec des repères qui ‘est un texte pour l’univers académique’; avec des descriptions ‘sur qui’ et ‘où’ les faits scientifiques ont été construits; et en se plaçant en tension avec une science historiquement hégémonique dans l’EP. Face à ces constatations j’ai commencé à comprendre/proposer qu’on fasse de la science dans l’EP Brésilienne à partir de différentes ontologies, celles qui, d’après les espaces/temps où elles sont promulguées, existent de manière indépendante ou coexistent pour que, ensemble, elles deviennent une seule science dans l’EP. Appuyée sur la notion de distribution, j’ai identifié que les faits scientifiques, les routines des chercheurs/euses, les textes produits et les choix avec qui dialoguer établissent des indépendances académiques entre les sciences vécues par les groupes enquêtés. Par contre, en analysant les relations que ces groupes ont établies auprès d’un programme de Post- Graduation en EP, et les processus d’évaluation et le soutien régis par Capes et CNPQ, à travers la notion de coordination, j’ai constaté que, pour en devenir ‘une’, les multiples sciences de l’EP coexistent de manière hiérarchique et face à la calibration de leurs différences. Et à partir de la notion d’inclusion j’ai réfléchi sur les engagements des sciences étudiées en s’associant à différentes pratiques d’intervention de l’EP. Finalement, en comprenant que les sciences de l’EP sont multiples, le principal acheminement/provocation de cette thèse c’est qu’en réfléchissant/en rapportant/en questionnant à propos de la science de l’EP (ici, il faut remarquer le singulier) il devient indispensable de réfléchir/rapporter /questionner à propos des types de rapports qui ont été et sont aujourd’hui établis entre les sciences de l’EP (ici, il faut remarquer multiples), et quelles en sont leurs conséquences. / Desde os anos 2000 ocorreram ampliações e intensificações da comunidade de pesquisadores/as e dos aparatos científicos comprometidos com a Educação Física (EF). Esse processo aconteceu/acontece em meio a diversos tensionamentos que passaram a ser problematizados em estudos e debates. Instigada por esse processo e problematizações me aproximei dos Estudos Sociais da Ciência e Tecnologia, os quais provocaram a realização desta pesquisa, guiada pela seguinte questão: de que modo se faz ciência na EF brasileira? Para respondê-la realizei um estudo etnográfico em dois grupos de pesquisa da EF, com a duração aproximada de um ano e quatro meses em cada um deles, em que segui humanos e não-humanos, associações e controvérsias. Ao acompanhar/viver o dia a dia desses grupos cheguei à conclusão de que há múltiplas ciências da EF. Foi possível identificar que, na prática, a ciência da EF é aquela desenvolvida: por cientistas que possuem interesse pelas áreas exatas; com a dedicação exclusiva dos/das pesquisadores/as ao laboratório; com a utilização de aparatos tecnológicos; com o estabelecimento de relações com empresas privadas; com respostas às questões sobre comparações de forças, torques e exercícios; com metodologias científicas que ofereçam respostas à pergunta ‘como vamos medir(?)’; com a utilização de softwares que traduzem para o formato de números os resultados obtidos em diferentes testes e equipamentos; com análise estatística; e com inúmeros processos de ‘purificações’. Além dessa, a ciência da EF também é aquela desenvolvida: por cientistas que são professores de EF escolar; com base em questões sobre educação; com objetivos de ‘compreender’; com experiências adquiridas nas escolas; com metodologias qualitativas de pesquisa; com instrumentos metodológicos que permitem ‘dar voz’ ao professorado e aos estudantes investigados; com decisões sobre as ‘categorias de análises’; com resultados no formato de um texto descritivo e hermenêutico, com demarcações que ‘é um texto para o universo acadêmico’; com descrições ‘sobre quem’ e ‘onde’ os fatos científicos foram construídos; e posicionando-se em tensão com uma ciência historicamente hegemônica na EF. Mediante essas constatações passei a compreender/propor que se faz ciência na EF brasileira a partir de diferentes ontologias, as quais, conforme os espaços/tempos em que são promulgadas, existem de maneira independente ou coexistem para que, juntas, se tornem uma única ciência da EF. Apoiada na noção de distribuição identifiquei que os fatos científicos, as rotinas dos/as pesquisadores/as, os textos produzidos e as escolhas com quem dialogar estabelecem independências acadêmicas entre as ciências vivenciadas pelos grupos investigados. Já, ao analisar as relações que esses grupos estabelecem com um programa de pós-graduação em EF, e os processos de avaliação e fomento regidos pela Capes e CNPQ, por meio da noção de coordenação, constatei que, para se tornam ‘uma’, as múltiplas ciências da EF coexistem de maneira hierárquica e mediante a calibração de suas diferenças. E a partir da noção de inclusão refleti sobre os comprometimentos das ciências investigadas ao se associarem a diferentes práticas de intervenção da EF. Enfim, ao compreender que as ciências da EF são múltiplas, o principal encaminhamento/provocação desta tese é que ao se pensar/referir/indagar sobre a ciência da EF (nota-se, no singular) passa a ser indispensável pensar/referir/indagar sobre os tipos de relações que foram e estão sendo estabelecidas entre as ciências da EF (nota-se múltiplas), e quais são as suas consequências. / Since the beginning of the years 2000, there has been an enlarging and intensifying movement within the community of researchers and the scientific devices committed with Physical Education (PE). This process occurred and occurs among diverse tensions that have become the object of studies and debates. Incited by such process and discussions, I approached the Social Studies on Science and Technology which led me to carry out this research guided by the following question: how is science performed in Brazilian Physical Education? In order to get an answer to this question, I made an ethnographic study in two research groups of PE with an approximate duration of one year and four months on each, where I followed up humans and non-humans, associations and controversies. Upon following-up and experiencing the daily activities of these groups, I found out that there are multiple sciences on PE. It was possible to identify that, in practice, the PE science is developed by scientists interested on exact areas with exclusive dedication to laboratory research by utilizing technological devices and establishing relations with private companies; by trying to find answers to questions regarding the comparison of strengths, torques and exercises; by applying scientific methodologies that offer answers to the question ´how to measure…?`; by utilizing software that convert into digits the results obtained in different tests and equipment with statistical analysis and numberless ´purification` processes. Besides, the PE Science is also developed by scientists that are teachers of school PE based on issues about education with the objective of ´understanding` through experiences acquired in the schools; with qualitative research methodologies; with methodology instruments that allow ´giving voice` to inquired teachers and students; with decisions about ´analysis categories`; with results in the format of a descriptive and hermeneutical text; with demarcations identifying that ´it is a text for the academic universe`; with descriptions ´about who` and ´where` the scientific facts were constructed; and positioning itself n tension with a science that has been historically hegemonic in PE. These findings have led me to understand and to propose that one makes science in the Brazilian PE from different ontologies which, according to the spaces and times where and when they are enacted, exist in an independent way or which co-exist so that, together, they become a sole PE science. Supported by the distribution notion, I identified that the scientific facts, the routines of the researchers, the texts produced and the choices of the dialogue counterparts establish academic independences among the sciences experienced by the investigated groups. Meanwhile, the analyses of the relations that these groups establish with a post-graduation program in PE and of the processes to assess and to foster ruled by Capes and CNPQ, by means of the coordination notion, I have found out that in order to become ´one` the multiple PE sciences co-exist in hierarchic mode and through the calibration of their differences. From the notion of inclusion, I have thought over the commitments of the investigated sciences when they connect with different intervention practices of PE. In short, upon understanding that PE sciences are multiple, the main referral and provocation of this dissertation is that when one thinks, refers and enquires about PE science (that is, in the singular) it becomes essential to think, to refer and to enquire about the types of relations that have been or are being established among PE sciences (that is, multiple) and which are their consequences. / Desde los años 2000 han ocurrido ampliaciones e intensificaciones de la comunidad de investigadores/as y de los aparatos científicos comprometidos con la Educación Física (EF). Ese proceso sucedió/sucede en medio de diversas que comenzaron a ser problematizadas en estudios y debates. Instigada por ese proceso y por esas problematizaciones me aproximé a los Estudios Sociales de la Ciencia y Tecnología, los cuales motivaron la construcción de esta investigación, guiada por la siguiente interrogante: ¿de qué modo se hace ciencia en la EF brasilera? Con el fin de dar respuesta a dicha pregunta realicé un estudio etnográfico en dos grupos de investigación de la EF, con la duración aproximada de un año y cuatro meses en cada uno de ellos, en los cuales seguí a humanos y no-humanos, asociaciones y controversias. Al acompañar/vivir el día a día de esos grupos llegué a la conclusión de que existen múltiples ciencias de la EF. Fue posible identificar que, en la práctica, la ciencia de la EF es aquella desarrollada: por científicos que tienen interés en las ciencias duras; con dedicación exclusiva de los/as investigadores/as al laboratorio; con el uso de instrumentos tecnológicos; con el establecimiento de relaciones con empresas privadas; con respuestas a las cuestiones sobre comparaciones de fuerzas, torques y ejercicios; con metodologías científicas que ofrezcan respuestas a la pregunta ‘cómo vamos a medir(?)’; con la utilización de softwares que traducen al formato de números los resultados obtenidos en diferentes tests y equipamientos; con análisis estadístico; y con innumerables procesos de ‘purificación’. Además de esa, la ciencia de la EF es también aquella desarrollada: por científicos que son profesores de EF escolar; con base en cuestiones sobre educación; con objetivos de ‘comprender’; con experiencias adquiridas en las escuelas; con metodologías cualitativas de investigación; con instrumentos metodológicos que permiten ‘dar voz’ al profesorado y a los estudiantes investigados; con decisiones sobre las ‘categorías de análisis’; con resultados en el formato de un texto descriptivo y hermenéutico, con demarcaciones de que ‘es un texto para el universo académico’; con descripciones ‘sobre quien’ y ‘dónde’ los hechos científicos fueron construidos; y posicionándose en contraposición a una ciencia históricamente hegemónica en la EF. Mediante esas constataciones pasé a comprender/proponer que se hace/produce ciencia en la EF brasilera a partir de diferentes ontologías, las cuales, conforme los espacios/tiempos en que son promulgadas, existen de forma independiente o coexisten para que, juntas, se conviertan en una única ciencia de la EF. Apoyada en la noción de distribución identifiqué que los hechos científicos, las rutinas de los/as investigadores/as, los textos producidos y las elecciones de con quien dialogar establecen independencias académicas entre las ciencias vivenciadas por los grupos investigados. A su vez, al analizar las relaciones que esos grupos establecen con un programa de posgrado en EF, y los procesos de evaluación y fomento regidos por la Capes y el CNPQ, a través de la noción de coordinación, constaté que, para que se transformaran en ‘una’, las múltiples ciencias de la EF coexisten de manera jerárquica y a través de la asimilación de sus diferencias. Y a partir de la noción de inclusión reflexioné sobre los compromisos de las ciencias investigadas al asociarse con diferentes prácticas de intervención de la EF. Finalmente, al comprender que las ciencias de la EF son múltiples, el principal direccionamiento/ provocación de esta tesis es que al pensar/referir/indagar sobre la ciencia de la EF (nótese, en el singular) pasa a ser indispensable pensar/referir/indagar sobre los tipos de relaciones que fueron establecidas y se establecen entre las ciencias de la EF (nótese múltiples), y cuáles son sus consecuencias.
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Analyse descriptive de la formation initiale des enseignants d’éducation physique en Finlande

Paradis, Philippe 07 1900 (has links)
L’excellence et l’innovation du système d’éducation en Finlande soulèvent la curiosité et la fascination à l’international. Ce système scolaire se démarque notamment en éducation physique et à la santé (ÉPS), où les pratiques et programmes novateurs ont contribué dans les dernières années à diminuer la prévalence de sédentarité et augmenter la proportion de jeunes actifs au sein de leur population. Un rapport de la Active Healthy Kids Global Alliance (2018) place ce pays nordique au premier rang mondial pour l’influence du milieu scolaire à favoriser l’activité physique (AP) chez les jeunes de 5 à 17 ans. Une cause soulevée pour expliquer leurs succès est la qualité de la formation des enseignants. Notre recherche qualitative descriptive a permis de mieux comprendre comment les enseignants d’ÉPS sont préparés à promouvoir l’AP chez les élèves dans deux universités-cas, soit l’Université Jyväskylä et l’Université Oulu. Nous nous sommes intéressés au modèle des approches de formation tel que conceptualisé par Paquay (1994), que nous avons adapté à la formation des enseignants d’éducation physique (FEEP). Le modèle écologique explicatif de la promotion de l’AP a également servi de grille d’analyse secondaire à notre recherche. Notre analyse documentaire s’est penchée sur des documents légaux, politiques, sur les programmes de formation des enseignants, sur des mémoires de recherche d’étudiants, sur des documents de promotion de l’AP ainsi que sur les curriculums en ÉPS. Notre recherche a également permis de comprendre le contexte sociologique dans lequel la FEEP prend forme grâce à un séjour d’études en Finlande et une collecte dans un journal de bord de nos réflexions personnelles sur le contexte social et l’expérience de FEEP finlandaise. Nous concluons qu’il existe une forte culture du développement de la personne, de la criticité, de la recherche et de la psychologie positive dans la FEEP en Finlande. Nous avons constaté qu’il existe une culture de l’AP à l’école en Finlande, développée notamment par une vision globale de la promotion de l’AP dans les programmes de formation des enseignants de classe et en FEEP. Notre recherche a également cherché à dégager des avenues de promotion de l’AP pour les programmes de FEEP du Québec. Bien qu’en apparence les deux contextes présentent des similitudes qui permettent d’espérer faire le transfert d’éléments de FEEP, les distinctions propres aux contextes socio-historico-culturel et à la valeur de l’éducation dans les deux contextes posent d’importantes limites aux possibilités de transfert. / The excellence of the Finnish education system brought great attention from all over the world in the past decade. Physical education (PE) classes have shown great efficiency to address inactivity and increase physical activity (PA) in the youth Finnish population. Finland ranks first among the world for the impact that school has on the PA level of youth in the 2018 report of the Active Healthy Kids Global Alliance. One of the reasons raised to explain this success is the high quality of the teacher training, and the great preparation to contemporary issues in PE and PA promotion. Our qualitative descriptive research improved our understanding of how PE teachers are trained to promote PA at school. Our research was framed by Paquay’s (1994) typology of teacher training approaches. We adapted Paquay’s typology to the specificities of PE teacher training. Our document analysis explored two PE teacher education (PETE) programs, one at University of Oulu and the PETE program at University Jyväskylä. We also explored legal and political documents related to PETE and the Finnish school PE programs, and collected data in a diary during a four months' stay in Finland to explore the sociological context that produces these PETE programs. We observed a strong culture of personal and professional growth, a culture of reflexivity and a culture of positive psychology based on the foundational approach to teacher training. There is also a culture of physical activity in Finnish schools. The Finnish School on the Move! program, the social context positive to PA, the classroom teacher training in PE and the multi-approach way to train PE teachers contributes to such a culture of PA in schools. Our research also looked after avenues of transfer of the Finnish PETE programs to the PETE programs in Quebec. Even though the two contexts might look similar at first, we observed significant distinctions that may inhibit the possibilities of transfer. There are great differences that, according to our understanding of both contexts, cannot be ignored in the socio-historic-cultural context and the social value given to teachers and education.
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« La force, la grâce, la souplesse » : l’éducation physique des jeunes filles canadiennes-françaises à Montréal (1860-1920)

St-Georges, Valérie 06 1900 (has links)
Cette étude porte sur l’histoire de l’éducation physique des jeunes filles canadiennes-françaises à Montréal de 1860 à 1920, c’est-à-dire des premières manifestations d’une éducation corporelle dans le réseau éducatif privé jusqu’à la période dite de « l’âge d’or » des sports féminins au Canada. Dans une première partie, le mémoire analyse les discours des hommes de science canadiens-français de manière à saisir leur réflexion théorique sur le corps féminin en mouvement et les prescriptions qu’ils ont formulées à ce sujet. Dans une seconde partie, il présente l’évolution des pratiques gymnastiques et sportives dans les grands pensionnats catholiques de Montréal tenus par les Sœurs de la Congrégation de Notre-Dame et les Sœurs des Saints Noms de Jésus et de Marie. Il apparaît que les promoteurs de l’éducation physique féminine font face à certains défis : comment encourager l’exercice pour les jeunes filles sans trop les exposer dans l’espace public ? Comment concilier l’entraînement physique et l’idéal esthétique de la féminité ? Enfin, comment promouvoir davantage de mouvements pour le corps féminin juvénile sans risquer de nuire à sa capacité reproductive ? Médecins et pédagogues, face à ce dilemme, définirent les contours d’une éducation physique et sportive féminine acceptable. Cependant, bien que les normes diffusées par la littérature prescriptive essentiellement masculine aient été contraignantes, des pratiques innovantes, répondant à des objectifs précis, apparaissent dès les années 1860 dans les grands pensionnats montréalais et se diversifient au début du XXe siècle sous l’impulsion des actrices historiques — religieuses enseignantes, professeures de gymnastique et couventines. / This study examines the history of the physical education of Montreal’s young French Canadian girls from 1860 to 1920; from the first manifestations of corporal education in the private education network to the so-called « golden age » of women’s sports in Canada. Firstly, the discourses of French Canadian scientists are analyzed in such a way as to capture their theoretical reflections on the female body in movement and the prescriptions they formulated. Subsequently, this study presents the evolution of sport and gymnastic practices in the Catholic female boarding schools of Montreal held by the Sisters of the Congregation of Notre-Dame and the Sisters of the Holy Names of Jesus and Mary. Proponents of women’s physical education faced certain challenges: how to promote exercise for young women without exposing them to the public space? How to reconcile physical training with the aesthetic ideal of femininity? Finally, how to promote more movement for the juvenile female body without risking its reproductive capacity? Doctors and educators, faced with this dilemma, defined the contours of an acceptable female physical and sports education. However, although the norms disseminated by the predominantly male prescriptive literature were restrictive, innovative practices that met specific objectives started to appear in Montreal’s boarding schools in the 1860s. These practices diversified in the first decades of the twentieth century under the impetus of historical actresses – teaching sisters, gymnastic professors and students.
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Étude longitudinale de la pratique régulière d’activités physiques chez les étudiants du collégial

Lemoyne, Jean 23 April 2018 (has links)
Plusieurs évidences scientifiques ont démontré un déclin important de la pratique d’activités physiques lors de l’adolescence. Plusieurs études épidémiologiques rapportent les effets délétères de la sédentarité sur notre société. Cette recherche examine les perceptions et les mécanismes expliquant les comportements d’étudiants du collégial quant à leur pratique d’activités physiques. Cette étude comporte trois objectifs. La première étude vise à identifier les déterminants psychosociaux de la pratique d’activités physiques chez les collégiens. Le deuxième objectif consiste à étudier les interactions entre la pratique d’activités physiques et le concept du soi physique. Le dernier objectif vise à examiner les changements de perceptions des étudiants au regard de la pratique d’activités physiques lors de leur passage au collégial. L’étude a été réalisée sur une période de deux ans, auprès de 536 étudiants inscrits dans les cours d’éducation physique au Collège Shawinigan. La collecte des données a été effectuée au début et à la fin de chacun des trimestres des années 2008 à 2010. Des analyses par équations structurelles ont été effectuées, étant donné leur potentiel intéressant pour ce type de devis de recherche. La première étude démontre que les intentions, la pratique antérieure d’activités physiques et les perceptions du soi physique sont des facteurs significativement associés à la pratique d’activités physiques. Les attitudes, le soi physique et les barrières perçues sont des prédicteurs directs des intentions à pratiquer des activités physiques diverses. Les résultats de la deuxième étude suggèrent que les sous-dimensions du soi physique prédisent la participation à des groupes d’activités qui correspondent à chacune de leurs dimensions respectives. La troisième étude démontre que les changements des croyances de contrôle et des intentions sont significativement associés à une augmentation de la pratique d’activités physiques lors du passage au collégial. Dans la dernière section de la thèse, des pistes d’interventions sont proposées, afin de favoriser la pratique régulière d’activités physiques chez les étudiants du collégial.

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