• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 331
  • 23
  • 15
  • 11
  • 5
  • 5
  • 1
  • 1
  • 1
  • Tagged with
  • 414
  • 240
  • 179
  • 151
  • 148
  • 90
  • 76
  • 70
  • 66
  • 66
  • 62
  • 57
  • 55
  • 51
  • 50
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
101

L'enseignement privé dans l'entre-deux-guerres : socio-histoire d'une mobilisation catholique / Catholic schools during the inter-war period : social-history of a Catholic mobilization in France

Teinturier, Sara 28 February 2013 (has links)
Dans la France de l'entre-deux-guerres, les catholiques ne cessent de revendiquer une prise en charge financière de leurs établissements scolaires, dont la situation matérielle s'avère singulièrement précaire. L'enseignement privé catholique subsiste grâce à ses enseignants, subsumant leurs conditions de travail au nom de leur foi. La doctrine affirmée de l'Église catholique en matière d'éducation et l'acceptation des rôles prescrits dans l'institution sont les clés essentielles du maintien du réseau éducatif catholique. Cette revendication s'accompagne d'un militantisme polymorphe. Aux tenants de la réalisation de l'unité catholique, qu'elle soit en opposition au régime politique ou s'inscrivant dans la légalité républicaine, s'adjoint une troisième posture, encore marginale, d'insertion du catholicisme dans la modernité. Rejet ou acception de l'école publique, définition et rôle de l'enseignement privé, signalent ce qui se joue au sein du champ ecclésial : l'acceptation ou non de la pluralisation de la société française et de l'opinion catholique. Dans les années 1920, domine la configuration d'un cléricalisme éducatif, utopie d'une société chrétienne dont l'école catholique serait le fer de lance. Les années 1930 sont l'objet d'une reconfiguration paradoxale : alors que l'épiscopat reprend l'initiative en créant un Comité national de l'enseignement libre en 1931, la décléricalisation de l'action catholique est confirmée. Ce faisant, le militantisme catholique, qui a permis le maintien des écoles, participe en même temps de la politisation de l'espace ecclésial et, in fine, de sa sécularisation. / In France, during the interwar period, Catholics ceaselessly claimed public financial support for their schools, which were in a particularly precarious situation. Private Catholic schools subsisted thanks to their teachers who subsumed their hard working conditions to their faith. The strong doctrine of the Catholic Church in educational matters and the acceptance of prescribed roles within the institution were key to maintain a Catholic education system. This claim went alongside a polymorphous activism. Three attitudes prevailed: first, there where the advocates of the realization of Catholic unity, whether in opposition to the political regime or enrolling in the republican legality; then appeared a new movement which demanded the insertion of Catholicism into the modern world. The rejection or the acceptance of the public school system and the definition of private education and of its role, highlighted the issue for the Church: the acceptance or rejection of the pluralisation of French society and of the Catholic opinion. In the 1920’s prevailed the clericalist educational utopia of a Christian society of which Catholic schools would be the spearhead. The 1930’s saw a paradoxical reconfiguration: in the same time that bishops took the initiative of creating a National Committee for private education in 1931, the declericalization of Catholic action was confirmed. In doing so, Catholic militancy which enabled the maintenance of schools, was also responsible for the politicization of the ecclesial scope and, ultimately, of its secularization.
102

Le substrat préchrétien et la réception arménienne du christianisme / The pre-Christian substratum and the Armenian conversion to Christianity

Sarkissian, Sarkis 05 December 2017 (has links)
La Thèse du doctorat qu'on a élaborée concerne l'histoire religieuse du haut plateau arménien. Selon son titre «Le substrat préchrétien et la réception arménienne du christianisme», vont être présentées la vision religieuse, liturgique, culturelle, anthropologique, sociologique et historique, ainsi que l'étude philologique des peuples du haut plateau arménien en général et du peuple arménien en particulier. Le champ d’application de ce mémoire est d’étudier dans le domaine de la religion: la sociologie, l’histoire, la liturgie, la mythologie et l’anthropologie suivant les traditions, les mœurs, les mythes, les fêtes, les superstitions et tous les éléments clés qui définissent la culture de la religion. Dans notre étude, l'objet de notre recherche sera de voir quels éléments païens arméniens religieux sont passés dans le christianisme depuis la conversion. Dans les quatre premiers chapitres de la thèse, on étudiera la mythologie arménienne, qui a servi au peuple arménien, comme chez presque toutes les civilisations antiques, à mémoriser les événements passés, ainsi qu'à idéaliser selon la créativité des peuples. En bref, la mythologie arménienne au-delà des croyances exprime la religiosité du peuple arménien. La situation politique et géographique de l’Arménie a joué un grand rôle pour fonder une riche vision de la religion au voisinage des différents peuples. Le point de vue arménien de la religion, étant une fusion de croyances locales et non locales, a évolué à travers les différentes phases. Même avant le culte des idoles, l’Arménie a été sous l’influence des religions et des cultes des nations environnantes. Ces nations sont les Assyriens, les Chaldéens, les Babyloniens, les Akkadiens, les Perses et les Grecs, avec lesquels les Arméniens entretiennent d'étroites relations linguistiques, spatiales, ethniques ou bien de subordination. Sous l’oppression des influences de la politique étrangère, la vision de la religion arménienne étant une fusion avec la religion locale, a eu son caractère unique. À travers la thèse, on analysera l'objet de la religion: les puissances abstraites, présentes dans les divinités, les esprits, les aïeux, les endroits réceptacles sacrés de forces, d'arbres, d'eaux, de feux, d'animaux. Ensuite on étudiera le sujet de la religion: l'homme (roi et prêtre), la communauté cultuelle (clan, Église, secte, société secrète), et les éléments spirituels de l'homme (âme). Enfin on citera les expressions de l'expérience religieuse: idéaux (croyances, mythes, doctrines) et pratiques (cultes, rites, fêtes, actes magiques). En étudiant les «Substrats préchrétiens», on est arrivé à la conclusion qu’en essayant de déraciner le «profane», on créa un système «sacré», qui dans le langage philosophique n'existe pas sans la présence du premier. Dans notre étude, on a fait une réflexion sur ce qu’est la politique d’«arméniser» des éléments étrangers, et sur ce qui est passé aussi dans le champ de la foi. La vision du peuple arménien à propos de l'homme, du monde et de Dieu a formé un ordre de croyances: les mythes, les rites et la liturgie, qui ont survécu et ont été transmis de génération en génération sous forme de tradition. Les manières dont de tels éléments sont transmis sont essentiellement les traditions orales, la répétition de la liturgie et des techniques rituelles au travers de l'imitation et de l'apprentissage. En apparence, l’héritage spirituel païen a été remplacé par l'héritage chrétien, mais en réalité a eu lieu une sublimation du patrimoine précédent. Sur les bases de la culture païenne et des ruines de la religion païenne, l’Église a placé ses fondements. L’Église s'est établie pratiquement grâce à l’invention de l’alphabet au Ve siècle, qui a été appelé l’âge d’or et qui a favorisé la croissance de l’Église arménienne et la prospérité du peuple. / The Thesis of the doctorate, which we elaborated, concerns the religious history of the Armenian high plateau. According to its title «The pre-Christian substratum and the Armenian conversion to Christianity», it is going to shed a light on the religious, liturgical, cultural, anthropological, sociological and historic vision, as well as the philological study of the people of the Armenian high plateau generally and the Armenian people specifically. The scope of this dissertation is to study the field of the religion: the sociology, the history, the liturgy, the mythology and the anthropology following the traditions, the customs, the myths, the feasts, the superstitions as well as the key elements which define the culture of the religion. In our study, the purpose of our research will be to see which pagan Armenian religious elements were passed onto Christianity from the time of the conversion. In the first four chapters of the thesis, we are going to study the Armenian mythology, which have been practiced by the Armenian people, as to almost all the ancient civilizations. The political and geographical situation of Armenia played a significant role to create its rich vision of the religion. The Armenian view of religion, being an amalgamation of local and non local faiths, evolved through various periods. Even before the cult of idolatry, Armenia was under the influence of the religions and the cults of the nearby nations. These nations were the Assyrians, the Chaldeans, the Babylonians, the Acadians, the Persians and the Greeks, with whom the Armenians maintained linguistic, spatial, ethnic or subordination relations. Under the influence of foreign policy, the vision of Armenian religion being a mixture with the local religions had its unique character. Through the thesis, we are going to analyze the scope of the religion: the spiritual powers, represented by the divinities, the spirits, the forefathers, the sacred places, the trees, waters, fires, and animals. Later, we are going to study the subject of the religion: the man (king and priest), the religious community (clan, Church, sect, secret society), and the spiritual elements of the man (soul). Finally, we are going to quote the expressions of the religious experience: ideals (faiths, myths, doctrines) and practices (cults, rites, feasts, magical acts). By studying «The pre-Christian substratum and the Armenian conversion to Christianity», we concluded that by trying to eradicate the «profane», a «sacred» system was created. In our study, we have made a reflection on the policy of «armenisation» of the foreign elements, and also on what has passed in the realm of the faith. The vision of the Armenian people regarding to mankind, the world, and the God formed a system of beliefs: the myths, the rituals and the worship, which survived and were transmitted from generation to generation in the form of tradition. The manner by which such elements are transmitted are essentially the spoken traditions, the repetition of the worship and the ritual techniques through imitation and learning. Seemingly, the spiritual inheritance of paganism was replaced by the Christian legacy, but in reality had taken place a sublimation of the previous heritage. On the bases of the pagan culture and the ruins of the pagan religion, the Church put its foundations. The Church was established practically thanks to the invention of the alphabet in 5th century, which was called the golden age, it favored the growth of the Armenian Church and the prosperity of the people.
103

La Diplomatie des ‘petits pas’ : l’Ostpolitik vaticane de Mgr Augustin CAsaroli (1965-1975) / The Diplomacy of ‘small steps’ : the Ostpolitik Vatican of monsignor Augustine CASAROLI (1965-1975)

Lavopa, Marco 25 November 2011 (has links)
L'étude «La diplomatie des ‘petits pas'. L'Ostpolitik vaticane de Mgr Augustin CASAROLI (1965-1975)» cherche, à travers l'histoire de l'œuvre du prélat Placentin, Augustin CASAROLI de 1965 à 1975, à circonscrire les raisons historiques qui ont mené le Saint-Siège (sous la direction de Paul VI) à entreprendre des négociations avec les États socialistes de l'Europe orientale et à choisir une ‘politique du dialogue'. CASAROLI est le représentant d'une diplomatie vaticane qui se trouve au centre de la scène européenne et internationale pendant ces années (1965-1975), tant au niveau bilatéral que multilatéral (avec la participation de Mgr CASAROLI lui-même – comme délégué du Saint-Siège – à la Conférence d'Helsinki de 1975). Les manuscrits des ‘Archives CASAROLI' utilisés pour la réalisation du travail de thèse mettent en évidence des aspects peu connus de l'œuvre du prélat Placentin. C'est une représentation des faits très importante car elle met en relief toute la force de l'Ostpolitik vaticane et la persévérance du négociateur CASAROLI au cours des contacts avec les représentants de l'Église locale et des gouvernements des États socialistes au-delà du rideau de fer. À la lecture du travail, on peut mesurer le grand mérite du négociateur du Saint-Siège en tant qu'exécutant matériel de la ‘politique du dialogue' du pape Paul VI pendant la période postconciliaire entre 1965 et 1975: sauvegarder, grâce à un dur travail de médiation, en parcourant un chemin long et tortueux et dans les limites du possible, les intérêts de l'Église catholique et apporter sa contribution à la construction de la maison commune européenne. / The study, «The diplomacy of ‘small steps'. The Vatican's Ostpolitik of monsignor August CASAROLI (1965-1975)» seeks to develop, through the history of the work of Piacenza prelate, August CASAROLI between 1965 and 1975, the historical reasons that led the Holy See (under the direction of Pope Paul VI) to undertake negotiations with the socialist states of Eastern Europe and select a ‘politics of the dialogue'. CASAROLI is the representative of Vatican diplomacy that lies at the centre of the European and international scene during those years (1965-1975), both bilaterally and multilaterally (with the participation of Bishop CASAROLI himself – as a delegate of the Holy See – the Helsinki Conference of 1975). Papers of ‘Archives CASAROLI' used to carry out the thesis highlights little-known aspects of the work of the Piacenza prelate. It is a representation of the facts very important because it demonstrated the strength of the Vatican's Ostpolitik and perseverance of CASAROLI negotiator during contacts with representatives of the local church and government of socialist states beyond the curtain of iron. Reading the work, it is possible to understand the great merit of the negotiator for the Holy Seat as a running material of ‘politics of the dialogue' of Pope Paul VI during the post-council period between 1965 and 1975: back up with hard work mediation through a long tortuous path within the limits of things possible, the interests of the Catholic Church and contribute to building a common European home.
104

Décider dans l’Église : le service national de la catéchèse (1958-1973) / Deciding in the Catholic Church : the National Office for Catechesis (1958-1973)

Touchebœuf, Bénédicte 03 November 2015 (has links)
Qui décide dans l’Eglise ? La réponse semble facile : ce sont les évêques, investis de l’ « autoritas » et de la « potestas » par la succession apostolique. Or, parce que l’Eglise est une institution complexe, ce travail tente d’aller plus loin et d’appréhender une institution ecclésiale dans sa dynamique et de rendre compte du jeu des influences et des interactions dans la prise de décision. Au sein du service national de la catéchèse, structurée en trois organismes (Commission épiscopale, commission nationale et centre national de l’enseignement religieux), le processus de prise de décision est dans les mains des fonctionnaires. Instituée progressivement entre 1941 et 1951, « arme » du mouvement catéchétique pour imposer son désir d’adapter la pédagogie du catéchisme, cette administration de la catéchèse à l’échelle nationale prépare la décision, construit le consensus et s’assure de la bonne réception d’une décision, certes toujours adoptée en Assemblée plénière de l'épiscopat. Bien que par nature l’Eglise catholique ne soit pas démocratique, il semble que le processus de décision implique une participation de tous les acteurs et un relatif partage du pouvoir. Durant les années 1958-1973, ce service d’Eglise est aux prises avec la « crise catholique ». Il lui faut adapter son message aux évolutions d’une société qui s’enrichit et s’individualise, alors que l’autorité est contestée et les institutions remises en cause, dans le contexte d’une désaffection silencieuse mais néanmoins massive des Français. Et l’étude d’une administration de l’Eglise de France témoigne de la diffusion par capillarité de cette crise tant chez les fidèles que chez des clercs en proie à un questionnement existentiel. / Who is in charge of decision-making in the Catholic Church ? The answer seems obvious: the bishops are, for they are entrusted with the « autoritas » and the « potestas », according to apostolic authority. But because the Catholic Church is a complex institution, this study wants to further examine and analyse an ecclesiastical organization in its dynamics so as to account for the role played by influence and interaction in the decision-making process. Within the National Office for Catechesis, itself composed of three structured bodies (the Episcopal Commission, the National Commission and the National Center for Religious Education), the process of taking decisions lies primarily in the hands of administrative officials. Between 1941 and 1951, this administration for catechesis was progressively set up by the catechetical movement as a weapon to enforce its wish to adapt the way catechism is taught. On a national scale, this administration aims at preparing the decisions, building up agreement around them and making sure they will be widely accepted. These decisions are then adopted by the General Assembly of the Conference of Catholic Bishops. In a Catholic Church which by definition is non democratic, this decision-making process allows participation from all actors as well as some degree of power-sharing. Between 1958 and 1973, this Church office had to cope with the crisis of the French Catholic Church. At a time when authority was disputed and institutions challenged, with the French silently but massively withdrawing from religious practice, it had to adapt its message to a changing society, wealthier but also more individualistic. The study of a French Church administration shows the diffusion of this crisis, not only among the catholic faithful but also among the clergy, whose members appear to be under growing existential questioning.
105

Bâtir en Lorraine méridionale (XIe-XIIe siècles) : chantier et mise en œuvre des matériaux / Building in southern Lorraine (11th-12th centuries) : construction and implementation of materials

Moulis, Cédric 01 December 2018 (has links)
S’appuyant sur les acquis des travaux en histoire de l’art sur le bâti roman lorrain, cette thèse revisite un certain nombre de sites à l’aune de problématiques archéologiques liées à l’art de bâtir. Quatorze monographies d’églises, abbatiales ou châteaux, et une centaine de sites explorés dans l’ancien diocèse de Toul, permettent d’appréhender l’exploitation des matériaux, essentiellement la pierre et le bois, et leur mise en œuvre à travers neuf thématiques inhérentes au chantier de construction : implanter, proportionner, extraire, tailler, assembler, maçonner, voûter, échafauder, couvrir. Ce travail met ainsi en valeur les savoir-faire des architectes, des carriers, des tailleurs de pierre, des maçons ou encore des charpentiers sur un patrimoine trop modeste pour avoir jusque-là attiré la réelle attention des chercheurs.Ce sujet n’a pas fait l’objet d’études conséquentes, pour le périmètre géographique et la période chronologique retenus. Nous avons mis en lumière des bâtiments dont le plan et la volumétrie, s’ils s’accordent bien avec les canons romans connus, peuvent varier d’un endroit à l’autre du territoire, avec des spécificités inhérentes aux pays du Toulois, du Saintois et du Vallage. Ces pays se distinguent par la densité des vestiges, ce qui témoigne de leur vitalité au cours du XIIe notamment, et par la qualité des ressources lithiques disponibles.L’examen des matériaux et de leurs lieux d’exploitation met en valeur une économie basée sur une économie souvent restreinte à un rayon de cinq kilomètres autour du chantier, à l’exception peut-être du sapin et de la chaux. Le recours aux analyses physico-chimiques complète le dispositif de recherche mis en place. Elles ont souvent permis de reconsidérer les datations proposées par les historiens de l’art, en vieillissant les édifices, quelquefois de plusieurs dizaines d’années.Il s’agit ici bien souvent des premières observations en archéologie du bâti menées sur ces édifices ruraux de faible volume ou sur des parties difficiles d’accès, qu’ils soient en ruine ou en fonction. À la lumière de ces explorations, un nouveau champ de recherche régional émerge, celui des usages du bois dans les maçonneries et les charpentes, dont il reste bien davantage de traces que supposé au début de l’enquête. D’une manière plus générale, nous constatons une évolution dans la technicité des chantiers, et leur rationalisation, qui touche en premier lieu les édifices religieux réguliers dès la fin du XIe siècle, avant de s’étendre à la construction castrale au cours du XIIe siècle, puis aux petites églises de campagne à la fin de la période. Dans une perspective identique, nous démontrons que les savoir-faire locaux sont plus facilement utilisés que les grandes notions de l’architecture développées sur des bâtiments plus prestigieux et dans des régions de centralité politique importante.Nous avons également voulu remettre l’Homme et son geste au centre du processus de construction. Sans délaisser les motivations et les conséquences dans le domaine édilitaire, nous avons travaillé essentiellement sur la technicité. Comment passe-t-on de la motivation (volonté édilitaire) à la conséquence (réception de l’ouvrage terminé) ? Plus que le point d’arrivée, c’est donc le chemin pour y parvenir qui a été au centre de nos préoccupations. Ainsi nous imaginons la position du tailleur de pierre, celle de sa main, le mouvement insufflé à l’outil percutant la matière ; comment s’organise une assise de parement et comment différentier la première pierre posée de la dernière ; comment répondre aux contraintes architectoniques ; comment développer l’échafaudage. Les particularismes locaux montrent un déplacement, plutôt contraint géographiquement, des ouvriers sur les chantiers au gré de l’ouverture de ceux-ci / Thanks to steps forward on art history regarding the Romanesque architecture in the Lorraine region, this thesis revisits a number of sites in terms of archaeological issues related to the art of building. Fourteen monographs of churches, abbeys or castles, plus a hundred or so sites explored in the ancient diocese of Toul, make it possible to understand the use of building materials, primarily stone and wood. This can be done along nine themes related to construction: how to define location, proportionate, extract, cut, assemble, build, vault, scaffold, cover. This work highlights the know-how of architects, quarrymen, stonecutters, masons or carpenters involved in projects that have been neglected as they are often too modest to attract the attention of researchers.In fact, this topic has not been so far the subject of substantial studies for the geographical area and the chronological period involved. We have highlighted buildings for which plan and volume vary from one place to the other, although they all fit well with the known Romanesque canons. Specificities are prevalent in the Toul area, the Saintois or the Vallage. They are distinguished first by the density of remains in comparison with the rest of the Lorraine. This testifies to the vitality of these three entities during the 12th century in particular. It seems also related to the lithic resources available in these sectors.Examination of the materials and locations of available resources in the area highlights an economy based on short distribution channels, whereas materials rarely come from more than five kilometers away from the construction site, with the possible exception of pine wood and mortar. Physico-chemical analyzes have completed the research. They have often made it possible to reconsider the datings proposed by art historians, aging the buildings by several tens of years.On the sites themselves, we often provide the first observations in the archeology of buildings carried out so far, especially for rural buildings of low volume or for parts of buildings which are difficult to access, either in ruin or still in use. In light of these explorations, a new field of research is emerging and has to extended: the use of wood in the masonry and the carpentry. More traces remain than thought of at the beginning of the investigation. In a more general way, we notice an evolution in the technicality of the building sites, and their rationalization, which encompasses first the religious buildings at the end of the 11th century, before extending to the castle construction during the 12th century, and later to the small country churches. From a similar perspective, we demonstrate that local know-how is more often used than grand architectural concepts developed on more prestigious buildings and in regions of more political importance.We have also taken special care to put the Man and his gesture back in the center of the construction process. Most of the time, studies in this area are concerned with motivations and consequences of an action, be it political, artistic or editorial. We have focused more on technicality. How to go from motivation (the will to build) to realization (reception of the finished work) ? More than the point of arrival, it is the process that has been at the center of our concerns. Thus, we can imagine the position of the stonecutter in front of his stone, the position of his hand, the movement he infuses to the tool. How to organize the facings and how to differentiate the first stone laid from the last? How to respond to architectural constraints ? How to develop the scaffolding ? Here again, certain local peculiarities have appeared, probably showing a movement of workers to the various sites according to the opening of the construction works. Finally, our work brings new heuristic tools to the attention of researchers making the reading of the wall facings less tedious and more rational
106

Les enfants dans/de la rue et l'ecclésiologie africaine de l'Église-famille-de-Dieu : jalons pour une pastorale sociale de l'enfance à Lomé (Togo)

Kpodzo, Kokou January 2005 (has links)
Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
107

Sécularisation et polémique autour de l’avortement en Irlande (1983-2013) / Secularisation and controversy around the abortion issue in Ireland (1983-2013)

Nault, Edwige 20 January 2014 (has links)
En 1983, alors que les sociétés modernes occidentales s'ouvrent à une libéralisation des lois sur l'avortement, l'Irlande prend le chemin inverse en adoptant le huitième amendement défendant la vie de l'« enfant à naître », amendement conditionné par la doctrine catholique. Nous interprétons cette situation comme un blocage et cherchons à y donner un sens par la mise en perspective du débat en regard du processus de sécularisation dont nous apprécions l'avancée. La question de l'avortement est utilisée ici comme un moyen d'observation privilégié de ce processus à l'échelle individuelle d'une part, et à l'échelle institutionnelle (la relation Église-État) d'autre part. Mais le débat ne se limite pas aux frontières de l'Irlande et s'exporte à l'échelle européenne. L'exception irlandaise sur cette question au sein de l'UE prend une tournure identitaire, une identité ancrée dans le catholicisme, dès lors que la protection de la « vie à naître » est défendue en dehors des frontières, ce qui fut le cas lors de la ratification des traités européens de Maastricht et de Lisbonne. Nous analysons l'attitude de l'Europe sur le droit à la vie tel qu'il est garanti par la Convention européenne des droits de l'homme. Bien qu'elle n'ait pas tranché la question entre le droit à la vie de l'« enfant à naître » ou le droit de la femme à choisir l'avortement, l'Europe pourrait bien être un cheval de Troie car elle est largement favorable aux droits de la femme et à sa santé reproductive, et l'Union ne se prévaut d'aucune confession. / As western modern societies have gradually liberalised their abortion laws, Ireland took the opposite way by adopting the eighth amendment vindicating the right to life of the “unborn” in 1983, an amendment clearly influenced by the prevailing Catholic ethos. The aim of this research is to give sense to this landmark event which we interpret as a moral blocking. To this end, we put the debate in perspective within the secularisation process, the advance of which we propose to assess. The abortion issue is encompassed here as a privileged tool to assess this process both at the individual and institutional level (Church-State relationship) levels. However, the debate is not confined to Ireland and occasionally takes a European dimension. Indeed, the Irish position on abortion is an exception within the EU and has developed as a symbol of the country's Catholic identity when defending its values on unborn human life on the European stage as occurred during the ratification processes of the Maastricht and Lisbon treaties. We analyse Europe's approach to the right to life as guaranteed by the European Convention on Human Rights in relation to the Irish context. Although Europe does not privilege the “unborn's” right to life over the woman's right to choose and vice versa, it might be a Trojan Horse as European institutions are generally in favour of women's rights and reproductive health, and the EU resisted pressure from the Vatican to have any Christian religious denomination engraved in its constitution.
108

« Ad corroborandam fidem » : miracles eucharistiques, discours clérical et ordre social (XIe-XIIIe siècle) / « Ad corroborandam fidem » : eucharistic miracles, clerical discourse and social order (11th - 13th century)

Wallerich, François 21 November 2018 (has links)
Les miracles attribués à la virtus des espèces eucharistiques font l'objet de l'étude. Ils sont envisagés à partir du milieu du XIe siècle, moment où, dans le contexte de la réforme « grégorienne » et de la querelle bérengarienne, la présence substantielle est exprimée en des termes d'un réalisme sans précédent. Il s'agit de comprendre comment la production de récits miraculeux, qui prend alors son essor, construit un discours dont l'objet est non seulement de défendre le dogme nouvellement formulé, mais aussi une vision cléricale de l'ensemble de la société. L'exploration de cette problématique se fait par un parcours chronologique organisé en trois grands temps. Les récits de miracles articulent d'abord l'affirmation du réalisme eucharistique à l'exaltation du sacerdoce (années 1050-1170). Un tournant majeur est opéré entre les années 1170 et 1230. Alors que la documentation est plus prolixe et change de nature (naissance des recueils d'exempla), les récits, qui subissent très fortement l'influence cistercienne, doivent être replacés dans les enjeux du « tournant pastoral » qui s'opère sur fond de flambée des hérésies. Les deux derniers tiers du XIIIe siècle permettent d'envisager la place des miracles dans une prédication aux laïcs qui insiste, par leur biais, sur les manifestations publiques de la dévotion eucharistique comme marqueurs de l'identité chrétienne. La diffusion de la Fête-Dieu à l'ensemble de la Chrétienté, actée par l'insertion de la bulle Transiturus dans les Clémentines par Jean XXII (1317), constitue le terme de l'étude. / The study focuses on miracles attributed to the eucharistic species. In the middle of the 11th century, the substantial presence of Christ in the eucharist is conceived in a realistic way, in the context of the Gregorian reform and the controversy raised by Berangar's theology. Miraculous tales produced at the time can be seen not only as a way to illustrate the eucharistic dogma, but also to express a clercical pattern for the whole society. The study follows the chronological order. At first, the narratives associate eucharistic realism with the enhancement of priesthood (1050-1170). Then, a major turn can be stressed between 1170 and 1230. At that time, especially in the Cistercian order, exempla are compiled in a new kind of collections. Miracles take place in the context of « pastoral turn » and the growth of the heresies, which they try to fight. In the two last thirds of the 13th century, the documentation allows us to analyze the place of these miracles in the preaching of the mendicant friars. These use miraculous tales in order to stress upon public manifestations of eucharistic piety as a way for the laity to express its Christian identity. The study ends with the progressive spreading of the new feast dedicated to the corpus Christi to the whole Christianity, which makes a decisive step in 1317, when pope John XXII includes the bull Transiturus in the Clementines.
109

L'action paroissiale des pères jésuites de la paroisse de l'Immaculée-Conception de Montréal (1909-1939)

Boutin, Frédéric January 2008 (has links) (PDF)
En 1909, les jésuites de la paroisse de l'Immaculée-Conception de Montréal fondent un bulletin paroissial, L'Action paroissiale. À la demande de curés de paroisses voisines, les jésuites mettent sur pied un réseau qui procurera un bulletin mensuel à de nombreuses paroisses du diocèse de Montréal et de ses environs. Divisée en deux sections, l'une propre à chaque paroisse et l'autre commune à toutes, l'Action paroissiale est à la fois un outil d'information sur la vie paroissiale (horaire des messes, baptêmes, mariages, petites annonces, publicités, etc.) et un organe de propagande visant l'édification morale du lecteur. En considérant sa grande diffusion dans les milieux populaires, L'Action paroissiale permet d'aborder les questions de l'influence des élites religieuses sur la culture populaire et de la capacité d'adaptation de ces mêmes élites face à cette culture. Ce mémoire présente les résultats de l'analyse des bulletins de l'Action paroissiale tirés d'un corpus s'étalant sur trois décennies, de 1909 à 1939. Cette étude cherche à identifier les caractéristiques des buIletins paroissiaux (forme et contenu), afin d'établir leur rôle spécifique parmi le vaste arsenal de propagande déployé par l'Église. Plus particulièrement, ce mémoire veut démontrer que les bulletins de L'Action paroissiale ont eu deux fonctions: ils ont été conçus pour freiner la désintégration de la paroisse comme système normatif et ils se sont inscrits dans la stratégie visant à structurer le discours social auprès de la classe ouvrière. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Église, Catholique, Montréal, Jésuite, Périodique, Paroisse.
110

Représentations sociales et rôles des femmes dans les églises baptistes évangéliques franco-québécoises

Bertrand, Chantal 05 1900 (has links) (PDF)
Le présent mémoire traite des rôles et des représentations sociales des femmes à l'intérieur des Églises Baptistes Évangéliques franco-québécoises. La visée principale est de dégager et d'analyser les représentations sociales liées à la féminité ainsi que l'impact de ces rôles et représentations sur la vie de ces croyantes. Notre hypothèse est la suivante : de ces représentations découlent des rapports sociaux de sexe, considérés comme complémentaires, mais qui sont en fait basés sur une hiérarchie entre les hommes et les femmes au détriment de ces dernières. Pour en faire la démonstration, nous analyserons la littérature interne ainsi que les données colligées lors d'entretiens individuels et de groupe à l'aide de théories féministes matérialistes. Dans un premier temps, nous présenterons les données recueillies définissant ce que sont la féminité et la masculinité, l'épouse et l'époux ainsi que la maternité et la paternité. Nous verrons ensuite que de ces représentations sociales découlent une répartition des tâches tant au sein du foyer que dans l'Église. Différents concepts seront mis à profit pour analyser ces données. D'abord la représentation sociale telle que théorisée par la psychosociologue Denise Jodelet, puis le sexage, le genre et celui des rapports sociaux de sexe définis respectivement par les trois sociologues suivantes : Colette Guillaumin, Christine Delphy et Danièle Kergoat. Nous exposerons différentes formes d'appropriation observables à l'intérieur de notre objet d'étude et ferons ensuite la démonstration que des mécanismes sont mis en place afin de les préserver. En somme, nous verrons que cette complémentarité dite naturelle et à l'image de Dieu constitue en fait une construction humaine. Nous allons démontrer pourquoi on ne peut pas parler d'égalité dans la complémentarité. Finalement, nous allons conclure en émettant l'hypothèse que l'évolution du rôle des femmes à l'intérieur de la communauté franco-évangélique québécoise ira en augmentant en termes de possibilités, et ce malgré les résistances rencontrées. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : christianisme, évangélisme, protestantisme, baptisme, femme, féminisme, rapports sociaux de sexe, appropriation.

Page generated in 0.1829 seconds