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« La plume en l'absence » : le devenir familier de l'épître en vers dans les recueils imprimés de poésie (1527-1555) / “La plume en l’absence" : familiar verse epistles in early printed poetry collections (1527-1555)

Dorio, Pauline 22 April 2017 (has links)
Cette thèse se propose d’étudier comment, entre 1527 et 1555, l’affermissement de l’épître en vers à l’intérieur du champ poétique s’est produit par une diminution paradoxale de son statut, depuis le prestige de l’héroïde ovidienne jusqu’à la forme modeste et familière dépréciée par Du Bellay dans la Deffence et Illustration de la langue Françoise (1549). Lieux de construction d’une figure auctoriale affirmée, les recueils d’auteur ont constitué le medium privilégié de cette « personnalisation » du genre épistolaire. Dans une première partie, une analyse diachronique révèle qu’aux balbutiements imprimés de l’épître personnelle (1527-1532) succède une période d’hégémonie éditoriale du modèle familier (1532-1549), avant que la diffusion imprimée de l’épître ne soit corrélée à la défense d’une poétique « marotique » (1549-1555). La deuxième partie examine les représentations de l’épître personnelle à l’intérieur du corpus : celle-ci s’affirme en exhibant sa modestie, que ce soit par la revendication d’un intertexte récent, par l’élaboration d’un decorum soulignant la marginalité du poète ou par la mise en œuvre d’une poétique du sermo. La troisième partie articule les approches matérielle et poétique pour monter comment la dispositio des sections épistolaires donne à voir le surgissement d’une familiarité débordant les principes de composition chronologiques et hiérarchiques, en même temps qu’elle exprime la singularité de cette nouvelle poétique épistolaire. / This dissertation offers to uncover how, between 1527 and 1555, the establishment of the French verse epistle as a poetic genre paradoxically happened through a diminishing of its status, from the prestigious Ovidian héroïde to the “low” familiar type criticized by Du Bellay in his Deffence et Illustration de la langue Françoise (1549). It argues that the marotique-type printed collections, which are built around the assertion of a strong auctorial figure, played a great part in this transformation, as they proved to be a designated supporting medium for the “personalization” of the epistle. The first part of this thesis analyzes from a diachronic perspective the interplay between the poetic establishment of the genre and its anthologization: this led to the singling out of a first period in which poets explored the genre through the debuting medium of the recueil d’auteur (1527-1532), a second period that consecrated the printed familiar epistle (1532-1549) and a third period during which epistles’ authors redefined the genre in order to challenge Du Bellay (1549-1555). The next part investigates the way printed epistolary collections reflect a specific image of the genre, which asserts itself by highlighting its own modest status, whether this means hiding its Horatian background, emphasizing the humble social status of the poet or elaborating a decorum that revolves around marginality. Finally, a third part analyzes the dispositio of several emblematic epistolary collections, arguing that the order through which the epistles were displayed was orientating the readers’ reception of the genre as well as expressing the singularity of the epistolary poetics elaborated by our authors.
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Rousseau et la connaissance de l’amour. Une interprétation philosophique de Julie ou La Nouvelle Héloïse / Rousseau and the knowledge of love. A philosophical interpretation of Julie ou la nouvelle Héloïse

Hostein, Alicia 17 November 2017 (has links)
Roman épistolaire célébré par son siècle, Julie ou La Nouvelle Héloïse (1762) offre une réflexion d’une criante actualité. Par le déploiement d’une érotique placée sous l’égide de la connaissance, Rousseau voit dans l’amour le couronnement de sa réflexion politique et morale, articulée autour de la question des rapports, conformément à l’ouvrage fondamental mais non premier du système, à savoir l’Emile. Il y va en effet, dans La Nouvelle Héloïse, de la confrontation brutale de l’amour à des circonstances mondaines qui le contrarient sans pouvoir l’éteindre. Au sein de cette lutte, Julie cristallise le combat mené par la vertu au nom d’une passion qui, bien que conforme à la nature, ne peut se maintenir dans le monde sans impliquer indéfectiblement sa propre contrariété. Il s’agit alors tout autant de la mise en lumière des difficultés propres au système, que du jaillissement d’une érotique complexe au sein de laquelle le langage, vecteur de la temporalité à l’œuvre dans l’amour, devient la forme par laquelle le sentiment s’actualise tout au long d’une véritable phénoménologie morale, admirablement composée, qui suit les amants de la naissance de leurs feux à la mort de l’héroïne. En se présentant comme simple éditeur des lettres qu’il a rédigées depuis le pays de ses chimères, celui que Kant désignait comme le Newton du monde moral déplace la question de l’authenticité de la correspondance et permet ainsi à la passion amoureuse d’accéder pleinement à l’universalité vers laquelle elle ouvre, tout en révélant la conquête de l’identité qu’elle opère, au sein de la contradiction déchirante entre intérêt particulier et intérêt collectif. / An epistolary novel celebrated during its century, Julie, or the New Heloise (1762) offers a resoundingly topical reflection. By using erotica under the aegis of knowledge, Rousseau sees in love the peak of his political and moral reflection, articulated around the question of interactions, conforming to the fundamental albeit not the first piece of his system, i.e. Emile. In The New Heloise, there is a brutal confrontation between love and social circumstances that contradict the former without being able to extinguish it. In the core of this confrontation, Julie crystallises the fight brought by virtue of a passion that, albeit in conformity with nature, cannot remain in the world without unfailingly resulting in its own contradiction. The inherent difficulties in the system are thus touched upon as much the emergence of a complex erotica at the core of which language, vector of the temporality that operates within love, becomes the form by which feeling is actualised throughout an admirably composed moral phenomenology which follows the lovers from the birth of their passion to the death of the heroine. By presenting himself simply as the editor of the letters that he wrote from the depths of his fantasies, the one who Kant designated as the Newton of the moral world changes the question of the correspondence’s authenticity, and thus allows romantic passion to fully reach the universality towards which it opens, all while revealing the conquest for identity that it enables, in the heart of the harrowing contradiction between individual and collective interest.
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La Littérature et son public d’amateurs au XVIIIe siècle : contribution des correspondances féminines / Literature and its public of amateurs in the XVIIIth century : contribution of the women’s correspondences

Peralez Peslier, Bénédicte 13 November 2015 (has links)
Les correspondances féminines du XVIIIe siècle participent à l’émergence d’un nouveau public, dont le jugement a progressivement été pris en compte au siècle précédent : celui des « amateurs des Lettres ». Le rôle de ces personnes qui cultivent un goût pour les Lettres sans faire profession d’écrire ou de jouer est encore mal défini, à une époque où le champ de la discipline littéraire, qui s’est constitué de manière autonome au XVIIe siècle, subit des mutations. Longtemps cantonnées à des travaux voués à l’anonymat ou à une divulgation restreinte, les femmes font du commerce épistolaire un lieu d’accomplissement privilégié de leurs pratiques culturelles en amateur, apportant, sur le sujet, une connaissance essentielle. Notre étude porte sur les lettres de sept épistolières : Mmes de Graffigny, du Deffand, du Châtelet, d’Épinay, de Charrière, et Roland, ainsi que Mlles de Malboissière et de Lespinasse. Dans la première partie sont envisagées les conditions familiales et sociales qui favorisent l’accès des épistolières à une culture lettrée indispensable à l’éveil de leur goût pour les Lettres. La seconde partie s’intéresse à la formation et à l’appropriation de cette culture par les femmes, au gré d’expériences de lecture et de représentations de spectacles dramatiques. La recherche porte ensuite sur le rôle des épistolières dans la transmission des textes et dans l’arbitrage des Lettres, à telle enseigne qu’elles deviennent les agents privilégiés de la médiatisation de la vie littéraire de l’époque. La fréquentation quotidienne des œuvres, qu’elles soumettent à la critique, finit par nourrir leurs pratiques d’écriture. Celles-ci, étudiées dans la dernière partie, sont fondées sur des procédés d’emprunts aux textes littéraires, qui favorisent le badinage avec les interlocuteurs, et sur des initiatives nombreuses de composition qui repoussent les limites du genre épistolaire. Ainsi, en mettant à l’épreuve les goûts des épistolières à travers l’exercice de la plume, les correspondances s’avèrent une pierre de touche du savoir et de la sensibilité littéraire des femmes lettrées, un lieu d’expression et, dans la lignée des lettres de la marquise de Sévigné, l’espace par excellence de la création en amateur. / In the XVIIIth century, women’s correspondences were representative of the emergence of a new readership whose judgment had progressively been acknowledged in the course of the previous century ― namely, that of the “amateurs of Letters”. We still know comparatively little about the role played by these people ; they cultivated their taste for Letters without aspiring to earn a living by writing or acting, in an era when the discipline of Letters, that had emerged as such in the XVIIth century, was undergoing significant changes. Writings by women had long been restricted to anonymous or confidential publication; women now elected epistolary intercourse as a locus for their cultural practice as amateurs, thus contributing essential knowledge on the subject.This study focuses on the letters by eight letter writers : Mmes de Graffigny, du Deffand, du Châtelet, d’Épinay, de Charrière, Roland, and Mlles de Malboissière et de Lespinasse. The first section is about the aspects of these ladies’ domestic and social conditions which facilitated their access to the literary culture that was indispensable to the birth of their taste for Letters. The next section concentrates on these women’s apprenticeship and their appropriation of this culture according to their reading and theatre-going experiences. Our research then shifts to the women letter writers’ role in the transmission and the assessment of texts, to the point that they became the prime agents in the mediatization of the literary life of their time.Their daily acquaintance with the texts that they submitted to their critical judgment turned out to nourish their writing practices. These practices are placed under scrutiny in the last section of our study ; they rely on borrowing, which favours banter with one’s interlocutors, as well as on numerous composing initiatives, which push back the boundaries of the letter as a genre. By challenging their writers’ tastes through the practice of writing, the correspondences thus prove to be a cornerstone of the women of Letters’ literary knowledge and sensibility, a place for expression and, in line with the letters of the marquise de Sévigné, the space par excellence for an amateur’s creativity.
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Le De gratia noui Testamenti, synthèse de la doctrine augustinienne de la grâce / The De gratia noui Testamenti, synthesis of Augustine’s doctrine of grace

Descotes, Pierre 03 December 2012 (has links)
Le De gratia noui Testamenti (= epistula 140), lettre-traité composée par l’évêque d’Hippone au début de l’année 412, présente la pensée d’Augustin sur les rapports entre grâce divine et liberté humaine d’une manière remarquablement synthétique – en raison de ses circonstances de rédaction tout d’abord, qui le placent à la croisée de polémiques très diverses, et de son originalité littéraire, qui le rattache simultanément à plusieurs genres. Cette thèse comporte trois parties. Nous proposons tout d’abord une introduction au traité, afin d’en présenter les principaux aspects – dont les problèmes historiques qu’il pose, les questions littéraires qu’il soulève et les aperçus qu’il offre sur la pensée d’Augustin. Nous en avons ensuite, à partir d’une étude de sa tradition manuscrite, établi l’édition (qui corrige celle du CSEL, datant du début du XXe siècle) et la traduction. Enfin, notre commentaire s’attache à éclairer les passages problématiques de la lettre, pour en dégager les principaux intérêts historiques, littéraires et théologiques. / The De gratia noui Testamenti (= epistula 140), which is both a treatise and a letter composed by the Bishop of Hippo Regius at the beginning of year 412, presents Augustine’s thoughts on the connections between divine grace and human freedom in a remarkably synthetic way, first because of the circumstances in which it was written, which place it at the junction of very different debates, and secondly because of its originality on a literary point of view, which links it to several genres. This thesis comprises three parts. First, we propose an introduction to the treatise, which presents its main aspects – among which, the historical problems it poses, the literary questions it raises and the insight it offers into Augustine’s way of thinking. Then we have established the edition (which corrects that of the CSEL, which dates from the beginning of the 20th century) and the translation from a study of its manuscript tradition. Finally, our commentary strives to enlighten the debatable passages of the epistle in order to highlight its main historical, literary and philosophical interests.
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Usages de l'épistolaire dans la littérature française du XVIIIe siècle (Crébillon fils, Rétif de la Bretonne, Laclos)

Pinon, Elsa 08 1900 (has links)
La scène littéraire du XVIIIe est marquée par la profusion des romans épistolaires et libertins, qui connaissent un succès parallèle. Par l'imposition d’une structure communicationnelle propre à la lettre, le roman épistolaire trouve la voie de l'introspection et de la subjectivité et prend progressivement certaines libertés quant à l'expression de la passion : si La Nouvelle Héloïse de Rousseau et les romans anglais tels que la Clarissa de Richardson contribuent à accroître la popularité du roman par lettres, la quantité de romans épistolaires qui délaissent le thème de l’amour « pur » au profit de la peinture des exploits libertins témoigne de l’engouement du public pour ce genre nouveau. Selon nous, le roman épistolaire libertin relève d’une association particulièrement probante qui fait de la lettre le support privilégié du récit des anti-héros libertins. La recherche d’authenticité en littérature fait de la lettre un moyen d’expression privilégié, tandis que les conséquences d’une société en pleine mutation occupent une place particulière dans les récits libertins. Nous postulons une adéquation spécifique entre les deux genres : la subjectivité de la lettre permet au libertin de s’exprimer sans filtre narratif, tandis que le principe libertin de l’intrusion d’un tiers (dans les aventures amoureuses ou, comme ici, dans la correspondance) permet au lecteur de prendre connaissance de l’ensemble des lettres. Notre étude portera sur trois romans qui associent de différentes façon la parole du libertin à l’épistolaire : Les Heureux Orphelins de Crébillon, Le Paysan et la Paysanne pervertis de Rétif de la Bretonne et Les Liaisons dangereuses, de Laclos. / The eighteen-century literary scene is marked by the success of both epistolary and libertine novels. Through the imposition of a communicational structure specific to letters, the epistolary novel deals with introspection and subjectivity, and takes some liberties with the expression of passion: if La Nouvelle Héloïse by Rousseau and English novels such as Clarissa by Richardson contribute to the popularity of the epistolary novels, the aforementioned novels forgo the theme of “pure” love in order to describe the exploits of libertine characters. This major shift provokes the interest of the public towards this new genre. We think that letters are used as the favoured medium for the libertine’s narrative because of the successful combination of epistolary and libertine novels. The search for authenticity in literature makes letters the most pertinent means of expression, while the consequences of a changing society occupy a particular place in libertine novels. We suggest a specific compatibility between the two genres: the subjectivity that is inherent in letters allows the libertine character to express himself without any apparent narrative filter, and the libertine’s principle of intrusion allows the reader to access all the letters. The novels in our study (Les Heureux Orphelins by Crébillon, Le Paysan et la Paysanne pervertis by Rétif de la Bretonne et Les Liaisons dangereuses by Laclos) each associate the libertine’s speech and epistolarity in a different way.
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Under the roof and the pen of Elizabeth Willing Powel. Material culture, sociability, and letters in revolutionary and early republican Philadelphia

Templier, Sarah 08 1900 (has links)
Ce mémoire a pour toile de fond Philadelphia à la fin du dix-huitième siècle et couvre les périodes de la Révolution américaine et les débuts de la République. Trois thèmes s’y entrelacent: la culture matérielle, la sociabilité, et l’agentivité des femmes. Ces trois thèmes sont explorés au travers de Elizabeth Willing Powel, une femme éduquée faisant partie de l’élite de Philadelphie, et des moyens avec lesquels elle s’auto-projetait auprès de la société au travers l’environnement matériel de sa maison – la Powel House – and au travers de sa correspondance. Elizabeth Powel était reconnue pour son intelligence, son art de la conversation et ses qualités d’hôtesse. Ce projet explore les interactions entre une femme de l’élite et son environnement matériel durant les périodes révolutionnaires et postrévolutionnaires. Le but est d’observer comment la culture matérielle représentait des positions sociales, culturelles et politiques. Ce mémoire observe les interactions sociales et les façons dont Elizabeth Powel se représente en société par une analyse de sa correspondance, analyse qui porte une attention particulière aux discours de Elizabeth sur les questions du rôle des femmes en société, de l’éducation des femmes. Enfin, ce mémoire explore comment la culture matérielle et l’écriture épistolaire étaient des vecteurs d’agentivité pour Elizabeth, des moyens de participer aux important changements qui transformaient la société américaine de la fin du dix-huitième siècle. / Set in late eighteenth-century Philadelphia, covering the American revolutionary and the early republican eras, this thesis explores three major and interrelated themes: material culture, sociability, and female agency. It focuses on Elizabeth Willing Powel, a privileged and educated woman of Philadelphia, and on the ways she projected herself to society through the material environment of her house –Powel House - and through her correspondence. Elizabeth Powel was renown for her intellect, her conversations and her hostess qualities. This project explores the interaction between an elite woman and her material environment during the eventful revolutionary and post-revolutionary era, and how material culture conveyed a social, cultural and political stance. By a careful analysis of Elizabeth Powel's correspondence - with a particular attention to her discourse on women's social role, female education, politics, and goods - this thesis observes Elizabeth's social interactions and self-presentation to society. It also explores how material culture and epistolary activities provided Elizabeth with means of agency, and ways to participate to late eighteenth-century American society, then undergoing crucial transformations.
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L’elocutio en 1 Corinthiens : inventaire, stratégie et herméneutique

Merda de Villeneuve, Rachel 03 1900 (has links)
No description available.
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A escritura do intervalo : a poética epistolar de Antônio Vieira

Bettiol, Maria Regina Barcelos January 2008 (has links)
Ce travail a pour but de réhabiliter la correspondance du jésuite portugais Antônio Vieira Ravasco, connu dans les annales de la Littérature brésilienne et portugaise comme le Père Antônio Vieira. Figure emblématique de la lusophonie, Vieira vécut en Amérique Portugaise, actuellemente territoire du Brésil, au cours du dix-septième siècle. C’est justement dans cette imprévisible Amérique, le Brésil-colonie, que l’exilé Vieira écrivit la majorité de sa correspondance et de son oeuvre, pratiquant non pas une littérature portugaise ou brésilienne à proprement parler, mais plutôt une littérature déterritorialisée, une littérature luso-brésilienne écrite dans un entre-deux-mondes. La lettre vieirienne est une cartographie du paysage géographique et textuel de l’auteur, d’un Brésil en formation, d’une culture en gestation dont l’unité naît paradoxalemente sous le signe de la diversité. Les lettres se configurent comme textes fondateurs de notre culture même si elles contribuèrent à la formation de l’imaginaire national. / Este trabalho tem como objetivo reabilitar a correspondência do jesuíta português Antônio Vieira Ravasco, conhecido nos anais das Literaturas Brasileira e Portuguesa como Padre Antônio Vieira. Figura emblemática da lusofonia, Vieira viveu na América Portuguesa, atual território do Brasil, durante o século XVII. É justamente nessa imprevisível América Portuguesa, nesse Brasil-colônia, que o “exilado” Vieira escreveu grande parte da sua correspondência e da sua obra praticando não uma literatura portuguesa ou brasileira propriamente dita, mas uma literatura portuguesa desterritorializada, uma literatura lusobrasileira escrita no intervalo de dois mundos. A carta vieiriana é uma cartografia da paisagem geográfica e textual do autor, de uma cultura em gestação, cuja unidade nasce, paradoxalmente, sob o signo da diversidade. As cartas configuram-se como textos fundadores da nossa cultura, conquanto tenham contribuído para a formação do imaginário nacional. / This study aims at recovering correspondence written by the Portuguese Jesuit Antônio Vieira Ravasco, known in Brazilian and Portuguese annals as Father Antônio Vieira. An emblematic symbol of the Portuguese language, the priest lived in the Portuguese America, where nowadays lies the territory of Brazil during the seventeenth century .It is precisely in this unpredictable Portuguese America, in this Colonial Brazil where, as an “exile”, Vieira wrote most of his letters and works, producing a literature that was neither Portuguese nor Brazilian, but a deterritorialized Portuguese Literature – a Portuguese-Brazilian literature, written between two worlds. Vieirian epistolography comprises a cartography depicting the author’s geographic and textual scenery, as well as a culture that was still in bloom and whose unity rose paradoxically under the sign of diversity. These letters are the founding texts of the Brazilian culture, once they have contributed to the development of a national imaginary.
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A escritura do intervalo : a poética epistolar de Antônio Vieira

Bettiol, Maria Regina Barcelos January 2008 (has links)
Ce travail a pour but de réhabiliter la correspondance du jésuite portugais Antônio Vieira Ravasco, connu dans les annales de la Littérature brésilienne et portugaise comme le Père Antônio Vieira. Figure emblématique de la lusophonie, Vieira vécut en Amérique Portugaise, actuellemente territoire du Brésil, au cours du dix-septième siècle. C’est justement dans cette imprévisible Amérique, le Brésil-colonie, que l’exilé Vieira écrivit la majorité de sa correspondance et de son oeuvre, pratiquant non pas une littérature portugaise ou brésilienne à proprement parler, mais plutôt une littérature déterritorialisée, une littérature luso-brésilienne écrite dans un entre-deux-mondes. La lettre vieirienne est une cartographie du paysage géographique et textuel de l’auteur, d’un Brésil en formation, d’une culture en gestation dont l’unité naît paradoxalemente sous le signe de la diversité. Les lettres se configurent comme textes fondateurs de notre culture même si elles contribuèrent à la formation de l’imaginaire national. / Este trabalho tem como objetivo reabilitar a correspondência do jesuíta português Antônio Vieira Ravasco, conhecido nos anais das Literaturas Brasileira e Portuguesa como Padre Antônio Vieira. Figura emblemática da lusofonia, Vieira viveu na América Portuguesa, atual território do Brasil, durante o século XVII. É justamente nessa imprevisível América Portuguesa, nesse Brasil-colônia, que o “exilado” Vieira escreveu grande parte da sua correspondência e da sua obra praticando não uma literatura portuguesa ou brasileira propriamente dita, mas uma literatura portuguesa desterritorializada, uma literatura lusobrasileira escrita no intervalo de dois mundos. A carta vieiriana é uma cartografia da paisagem geográfica e textual do autor, de uma cultura em gestação, cuja unidade nasce, paradoxalmente, sob o signo da diversidade. As cartas configuram-se como textos fundadores da nossa cultura, conquanto tenham contribuído para a formação do imaginário nacional. / This study aims at recovering correspondence written by the Portuguese Jesuit Antônio Vieira Ravasco, known in Brazilian and Portuguese annals as Father Antônio Vieira. An emblematic symbol of the Portuguese language, the priest lived in the Portuguese America, where nowadays lies the territory of Brazil during the seventeenth century .It is precisely in this unpredictable Portuguese America, in this Colonial Brazil where, as an “exile”, Vieira wrote most of his letters and works, producing a literature that was neither Portuguese nor Brazilian, but a deterritorialized Portuguese Literature – a Portuguese-Brazilian literature, written between two worlds. Vieirian epistolography comprises a cartography depicting the author’s geographic and textual scenery, as well as a culture that was still in bloom and whose unity rose paradoxically under the sign of diversity. These letters are the founding texts of the Brazilian culture, once they have contributed to the development of a national imaginary.
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A escritura do intervalo : a poética epistolar de Antônio Vieira

Bettiol, Maria Regina Barcelos January 2008 (has links)
Ce travail a pour but de réhabiliter la correspondance du jésuite portugais Antônio Vieira Ravasco, connu dans les annales de la Littérature brésilienne et portugaise comme le Père Antônio Vieira. Figure emblématique de la lusophonie, Vieira vécut en Amérique Portugaise, actuellemente territoire du Brésil, au cours du dix-septième siècle. C’est justement dans cette imprévisible Amérique, le Brésil-colonie, que l’exilé Vieira écrivit la majorité de sa correspondance et de son oeuvre, pratiquant non pas une littérature portugaise ou brésilienne à proprement parler, mais plutôt une littérature déterritorialisée, une littérature luso-brésilienne écrite dans un entre-deux-mondes. La lettre vieirienne est une cartographie du paysage géographique et textuel de l’auteur, d’un Brésil en formation, d’une culture en gestation dont l’unité naît paradoxalemente sous le signe de la diversité. Les lettres se configurent comme textes fondateurs de notre culture même si elles contribuèrent à la formation de l’imaginaire national. / Este trabalho tem como objetivo reabilitar a correspondência do jesuíta português Antônio Vieira Ravasco, conhecido nos anais das Literaturas Brasileira e Portuguesa como Padre Antônio Vieira. Figura emblemática da lusofonia, Vieira viveu na América Portuguesa, atual território do Brasil, durante o século XVII. É justamente nessa imprevisível América Portuguesa, nesse Brasil-colônia, que o “exilado” Vieira escreveu grande parte da sua correspondência e da sua obra praticando não uma literatura portuguesa ou brasileira propriamente dita, mas uma literatura portuguesa desterritorializada, uma literatura lusobrasileira escrita no intervalo de dois mundos. A carta vieiriana é uma cartografia da paisagem geográfica e textual do autor, de uma cultura em gestação, cuja unidade nasce, paradoxalmente, sob o signo da diversidade. As cartas configuram-se como textos fundadores da nossa cultura, conquanto tenham contribuído para a formação do imaginário nacional. / This study aims at recovering correspondence written by the Portuguese Jesuit Antônio Vieira Ravasco, known in Brazilian and Portuguese annals as Father Antônio Vieira. An emblematic symbol of the Portuguese language, the priest lived in the Portuguese America, where nowadays lies the territory of Brazil during the seventeenth century .It is precisely in this unpredictable Portuguese America, in this Colonial Brazil where, as an “exile”, Vieira wrote most of his letters and works, producing a literature that was neither Portuguese nor Brazilian, but a deterritorialized Portuguese Literature – a Portuguese-Brazilian literature, written between two worlds. Vieirian epistolography comprises a cartography depicting the author’s geographic and textual scenery, as well as a culture that was still in bloom and whose unity rose paradoxically under the sign of diversity. These letters are the founding texts of the Brazilian culture, once they have contributed to the development of a national imaginary.

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