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Analyse des facteurs de l'anxiété vécue chez les étudiants québécois au niveau collégialBlanchet, Danick January 2011 (has links)
Les études de niveau collégial représentent une étape qui se traduit par une multitude de changements et d'expériences nouvelles.Les épreuves qui en résultent sont parfois sources d'inquiétude et peuvent contribuer à l'émergence de l'anxiété chez les étudiants. D'ailleurs, au cours des dernières années, les intervenants oeuvrant dans les cégeps ont observé une augmentation du nombre d'étudiants souffrant de symptômes qui y sont associés. Conséquemment, une meilleure compréhension des facteurs liés à l'anxiété vécue par les étudiants de niveau collégial peut contribuer à apporter une réponse plus adéquate à cette problématique. Dans cette optique, cette thèse analyse les facteurs internes et externes reconnus par la littérature scientifique comme ayant un lien direct avec l'apparition de l'anxiété. La recherche repose sur des analyses corrélationnelles et de régressions multiples effectuées à partir des données recueillies auprès de 181 étudiants appartenant à différents programmes d'études collégiales.Les questionnaires utilisés ont été conçus à l'aide de tests standardisés pour chacun des facteurs.Les principales variables étudiées en ce qui a trait aux facteurs internes sont : (1) l'estime de soi, (2) le locus de contrôle, (3) le névrotisme et (4) l'auto-efficacité. Quant aux facteurs externes, les variables retenues sont : (5) la charge de travail à temps partiel, (6) la charge de travail scolaire, (7) la qualité et (8) la quantité de travail à temps partiel, (9) la quantité de travail scolaire, (10) le niveau de support social perçu, (11) la quantité et (12) la satisfaction des activités récréatives sans intérêt compétitif.Les résultats révèlent notamment que le névrotisme ([béta] = 0,32, p = 0,000) et l'externalité du locus de contrôle (pouvoir des autres) ([béta] = 0,25, p = 0,005) sont les facteurs les plus déterminants du niveau d'anxiété ressentie chez les étudiants.
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L'agitation étudiante et lycéenne de l'après-Mai 1968 à 1986. Du cadre national à l'exemple clermontoisCarboni, Nicolas 24 January 2012 (has links) (PDF)
Longtemps, l'histoire des universités françaises et des lycées s'est limitée à une histoire institutionnelle, celle des réformes, des politiques scolaires et universitaires. Mais depuis de nombreuses années, de nouvelles problématiques sont au cœur des réflexions. Ainsi, depuis Mai 68, on s'interroge sur les acteurs de la vie universitaire et scolaire, notamment les étudiants et les lycéens. En effet, avec les événements de mai et juin 1968, étudiants et les lycéens français ont pris une place de plus en plus importante sur la scène politique et sociale. Cette évolution est particulièrement remarquable à Clermont‐Ferrand, où la jeunesse estudiantine et lycéenne se fait entendre à intervalles réguliers. Il existe effectivement dans la capitale auvergnate une tradition de lutte étudiante et lycéenne, qui trouve ses racines dans les événements survenus pendant la Seconde Guerre Mondiale, à l'occasion du repli de l'université de Strasbourg à Clermont, ou encore dans les luttes étudiantes et lycéennes contre la guerre d'Algérie et la guerre du Vietnam. De cette tradition de lutte naît un paysage politique et syndical particulier dans les lycées et facultés de la ville. Des années 1960 aux années 1980, lycéens et étudiants clermontois sont particulièrement impliqués dans les combats politiques et dans les luttes sociales, qu'ils concernent directement ou non le monde scolaire et universitaire. Ils s'intègrent à un mouvement plus large, ce mouvement étudiant et lycéen, qui atteint son apogée dans les années 1960 et 1970.Le travail de recherche présenté entend s'interroger sur ces relations entre mouvement local et mouvement national : est‐ce que les lycéens et les étudiants clermontois se distinguent du reste de la population étudiante et lycéenne ? Quels sont les grands sujets de mobilisation à Clermont‐Ferrand entre 1968 et 1986 et sont-‐ils en adéquation avec ceux de la jeunesse française ? Quelles sont les formes de mobilisation de la jeunesse étudiante et lycéenne clermontoise et différent‐elles de celles observables à l'échelle nationale ? C'est sur toutes ces questions que ce travail s'attarde, entendant montrer la place du mouvement étudiant et lycéen clermontois au sein du mouvement social local et français.
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L'universitarisation de la formation infirmière : nouveaux savoirs, nouveaux profils d'étudiants et infirmiers / Nursing training becomes a university degree : new knowledge, new student and nurse profilesRigot, Sylvie Dibon 24 September 2018 (has links)
En formation infirmière, la mise en place du référentiel universitaire a entrainé une modification du recrutement des étudiants, de leurs parcours en formation et des professionnels formés. La majorité des étudiants en réussite sont issus de filières générales et en proportion moindre en promotion professionnelle. D’autres étudiants, majoritairement issus de filières technologiques, ont des difficultés pour entrer dans la formation, la suivre, voire ne peuvent être diplômés. Cette recherche a visé à identifier les causes de ces différences. Elle s’est centrée sur les rapports aux savoirs et à l’écriture des étudiants Un corpus de données a été constitué: écrits d’évaluation des étudiants (unité d’intégration, travail de fin d’étude) et entretiens auprès d’étudiants et de professionnels « nouveaux diplômés » et « recruteurs ». La mise en relation des analyses des corpus confirme l’accroissement par l’universitarisation des inégalités scolaires identifiées dans le secondaire du fait des contenus des formations menant aux différents baccalauréats. La construction de la différenciation au sein de la formation actuelle tient dans une large mesure à la confrontation entre les pratiques institutionnelles et les différences de « rapport à » (au savoir, au langage, à l’écrit et à l’écriture, mais aussi au métier) chez les étudiants, différences liées à leurs modes de socialisation scolaires ou non scolaires. Ainsi, le référentiel de formation universitaire n’a que partiellement atteint les effets escomptés par l’acquisition de nouveaux savoirs et une réflexion différente sur la posture professionnelle. En revanche, le rapport à l’écrit est resté une difficulté majeure pour certains étudiants. Elle montre que cette situation n’est pas irréversible. Une meilleure formation des formateurs ainsi qu’une clarification de leurs missions permettraient de prendre en compte dans la formation les obstacles qu’une partie des étudiants rencontrent. Cependant, cette mesure prise isolément semble insuffisante. En effet, il est aussi essentiel d’interroger l’évolution des compétences attendues par la profession, et au-delà la nécessité de former un seul profil de personnel soignant. / The introduction of the university curriculum framework into nursing training has led to a change in the recruitment of students, their training courses and the type of professionals it trains. The majority of successful students come from general high school pathways and a smaller number are retraining. Other students, mostly from technology pathways, have difficulties being accepted onto, following, or finally graduating from the training course. This research has aimed to identify the causes of these differences, and focused on the students’ approach to knowledge. A corpus of data was compiled: written student assessments (integration unit, final year research paper), interviews with students, “newly qualified” nurses and "recruiters". Comparing the analyses of corpus confirms the increase, due to university, in educational inequalities which are identified in secondary school owing to the course content leading up to the different baccalaureates. The existence of this differentiated within the current training programme is largely due to the confrontation between different institution’s teaching practices and the differences in “approach towards” (knowledge, language, writing, but also the profession) that is taken by the students as well as differences linked to their type of social interaction, in or out of school. In this way, the university training syllabus has partially achieved the desired effect through the acquisition of new knowledge and a different way of thinking about the profession. The attitude towards writing remains a major difficulty for some students. It is shown that this situation is not irreversible. Better training of the training staff, as well as clarification of their task, would make it possible to take into consideration the difficulties experienced by some students during their training. However, this measure alone would seem insufficient. Indeed, it is also essential to evoke the evolution of the skills expected by the profession, and subsequently the requirement to train only one kind of health carer profile.
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L’esprit et la race : le mouvement étudiant face à la Révolution mexicaine (1910-1945) / Spirit and Race : the student movement facing the Mexican Revolution (1910-1945)Robinet, Romain 09 June 2015 (has links)
Au Mexique, comme en Amérique latine, le cycle contestataire des années 1960-1970 a consacré la figure de « l’étudiant révolutionnaire ». À l’inverse, « l’étudiant en situation révolutionnaire » n’a fait l’objet que de bien peu d’analyses. La Révolution mexicaine, des années 1910 au début des années 1940, vit pourtant l’éclosion d’un puissant mouvement étudiant, organisé et représentatif, inséré dans les relations internationales, semblable en apparence à ses homologues européens ou latino-américains. Toutefois, à la différence de ces derniers, le mouvement étudiant mexicain se conçut et se forma en relation étroite avec un phénomène majeur : la Révolution. Durant cette période, les étudiants s’organisèrent au nom de la Révolution, la critiquèrent, la défendirent et la propagèrent, par leurs voyages, leurs congrès et leurs organisations, au Mexique et dans l’espace ibéro-américain. Ils formulèrent dans le même temps une vision révolutionnaire de la réforme des universités et des écoles, insistant sur l’éducation populaire et sur la politisation des savoirs. Animés par une vision racialiste du monde social, ces étudiants se mobilisèrent aussi au nom de la « race ibéro-américaine », à laquelle la patrie mexicaine appartenait. La révolution fut pour eux autant un phénomène de régénération raciale qu’une expérience politique inspirée de modèles européens parfois contradictoires, tels que le nationalisme, le socialisme, le coopérativisme ou le catholicisme social. La radicalisation de la révolution, durant les années 1930, contribua toutefois à diviser grandement le mouvement étudiant. Son étiolement correspondit à la fin de la Révolution. / In Mexico, as in Latin America, the “revolutionary student” appears as a classical figure of the 1960-1970 protest cycle and has been largely analyzed by historians. On the contrary, very few studies have been dedicated to students “in revolutionary context”. As a matter of fact, a powerful student movement, organized and representative, active in international student relations, emerged during the Mexican Revolution, between the 1910s and the 1940s. Apparently similar to its European or Latin American counterparts, this first Mexican student movement was however built and shaped by its leaders in close relation with a major phenomenon: the Revolution. During this period, Mexican students organized themselves in the name of the Revolution. They largely defended the revolutionary principles, but also started to criticize more and more the revolutionary governments. Through their international organizations and congresses, they also contributed to the transnational circulation of the Mexican Revolution in Ibero America. Actors of a “revolution by education”, Mexican student leaders succeeded in defending a “University Reform” that was at first compatible with the revolutionary ideals. Education could help to form the soul of Mexico and of the “Ibero American Race”. In their view, the Mexican Revolution was both a racial regeneration and a political experience, inspired by European models such as nationalism, socialism, cooperativism or social catholicism.
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La formation académique des étudiants de premier cycle en psychologie à l'Université de Montréal : aspects situationnels, contextuels et globauxCagiotti, Isabelle January 2003 (has links)
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Les Etudiants et la délinquance au Moyen Âge (XIIIe-XVe siècles) / Students and delinquency in the Middle Ages (XIIIth-XVth centuries)Gillon, Christian 29 September 2017 (has links)
La création des premières universités au tournant des XIIe et XIIIe siècles a constitué une véritable révolution dans le monde de l’enseignement. Bologne, Oxford, Paris, ont vu affluer toute une population de jeunes gens avides de connaissances, en provenance de tout l’Occident chrétien. Dans ces villes et dans quelques autres où s’était installée, quelques décennies plus tôt, une nouvelle classe sociale de commerçants et d’artisans, la cohabitation entre ces deux mondes fut pour le moins difficile. Les habitants acceptaient mal ces étudiants souvent dissipés qui ne parlaient pas la même langue qu’eux et il fallut tout le soutien des papes et des rois qui placèrent les universitaires sous leur protection en leur attribuant de nombreux privilèges. Forts de cette reconnaissance, certains en profitèrent à l’excès et devinrent homicides à l’occasion d’une rixe qui tourna mal, ou cambrioleurs suite à une mauvaise rencontre dans une taverne. Plusieurs se servirent de leurs connaissances pour user de faux en écriture. D’autres, adolescents en quête de sexualité, eurent des rapports prohibés avec les femmes ou les filles des bourgeois.Il n’est évidemment pas question de généraliser, de donner, à l’occasion de quelques exemples, une image de la réalité ne correspondant pas à ce qu’étaient, dans leur immense majorité, les étudiants médiévaux, ceux qui allaient devenir, quelques année plus tard, l’élite intellectuelle de la société. Des cas de dérives ont cependant existé et ont revêtu différentes formes. A partir de sources certes parcellaires mais malgré tout diversifiées, ce sont les différents aspects de cette délinquance mais aussi ses spécificités et ses évolutions au cours des trois derniers siècles du Moyen Âge, qui sont explorés dans cette thèse qui concerne l’Histoire mais aussi à d’autres sciences humaines, la sociologie et le droit en particulier. / The creation of early universities at the turn of twelfth and thirteenth centuries has been an absolute revolution in education world. Bologna, Oxford, Paris, have seen influx of young people eager to learn, coming from all Christian west. In these towns and a few others where had installed a new social class of shopkeepers and craftsmen, living together these two worlds had been at least difficult. Inhabitants were hard to accept these unrulies students who spoke another language, and it was nécessary than popes and kings put them under their protective custody by allocating them a lot of privileges. Wealth of this recognition, some of them took exessive advantages and became manslaughters on the occasion of a fight that degenerated, or burglars after a wrong encounter inside a tavern. Several used their knowledges by forging of documents. Some others, teenagers in search of sexuality, engaged prohibited intercourses with wifes or daughters of the burghers.It is obviously out of the question of generalization by giving, on the occasion of some examples, a picture of the reality that don’t correlate with that were the vast majority of medieval students, those who were to become, a few years later, the intelligentsia of society. However, drifts have been available in various ways. From fragmented but varied sources, these are the different aspects of that deliquency, and also specificities and evolutions over the last three centuries of Middle Ages, which are explored in this thesis about history and also other human sciences, particularly sociology and law.
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La performance académique des étudiants en première année universitaire : influence des capacités cognitives et de la motivationLambert-Le Mener, Marielle 07 December 2012 (has links) (PDF)
La question de la réussite des étudiants en première année universitaire est présente dans les préoccupations politiques actuelles au regard de l'échec massif la caractérisant. L'enjeu de cette thèse réside dans la compréhension des mécanismes qui régissent la réussite universitaire, en adoptant une démarche quantitative et intégrative. A cette fin, des données ont été récoltées sur un peu plus de 700 étudiants en première année de Licence de trois filières (AES, Droit et Psychologie) à l'Université de Bourgogne. Les informations recueillies permettent de contrôler un ensemble de facteurs relatifs aux caractéristiques socio-démographiques et scolaires des étudiants. Deux focus plus spécifiques caractérisent cette thèse : une mesure fine des capacités cognitives des étudiants à leur entrée à l'université et une mesure de leur motivation en cours d'année. Il ressort que le passé scolaire des étudiants est un déterminant particulièrement fort dans la prédiction de la réussite universitaire. Ce déterminisme scolaire est cependant nuancé par l'effet indirect de l'origine sociale, établissant la persistance d'inégalités sociales de réussite au niveau universitaire. Les capacités cognitives exercent elles aussi un effet médiatisé par le parcours scolaire, jouant positivement sur la réussite. A ces facteurs déterminés préalablement à l'entrée à l'université, s'ajoute le projet personnel de l'étudiant. Un choix établi par intérêt pour la discipline augure de meilleures chances de réussite. Les capacités motivationnelles de l'étudiant se répercutent quant à elles plus directement sur la réussite. Mesurée dans le cadre de la théorie de l'autodétermination, la motivation intrinsèque exerce une influence positive tandis que l'amotivation se traduit par de moins bonnes performances. Par ailleurs, la motivation est un atout pour les bons étudiants, mais ne joue qu'un rôle plus modéré pour les étudiants moyens et même nul pour les plus faibles. Ce résultat est éclairé par l'effet positif du sentiment de compétence sur la réussite, médiatisé par une motivation intrinsèque plus élevée.
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Connaissances lexicales et en morphologie dérivationnelle chez des apprenants adultes avancés en français langue secondeAllard, Doris January 2008 (has links) (PDF)
Au Québec, toutes les universités francophones exigent une attestation des connaissances linguistiques aux étudiants qui désirent être admis à un programme d'études de premier cycle. Depuis dix ans, de nombreuses institutions d'enseignement supérieur ont mis sur pieds des cours d'appoint en grammaire pour les étudiants qui n'arrivent pas à satisfaire aux exigences en matière de français écrit. De plus en plus d'étudiants dont la langue maternelle n'est pas le français doivent suivre un de ces cours et plusieurs d'entre eux ne le réussissent pas. Dans cette recherche, nous avons vérifié quelles étaient les connaissances lexicales et en morphologie dérivationneIle chez des étudiants locuteurs non natifs du français ayant échoué au test de français écrit de l'université, en posant comme hypothèse de départ que leurs connaissances seraient plutôt faibles. Pour vérifier cette hypothèse, nous avons soumis à deux reprises des sujets locuteurs natifs et locuteurs non natifs, inscrits au même cours d'appoint en grammaire, à une épreuve de cinq tâches mesurant leurs connaissances, tant en compréhension qu'en production, d'items lexicaux fréquents. Dans l'ensemble de notre épreuve, les sujets locuteurs non natifs ont obtenu des résultats inférieurs à ceux des locuteurs natifs et les différences de performance ont été significatives dans quatre des cinq tâches. Particulièrement, les sujets locuteurs non natifs ont démontré que leurs connaissances lexicales productives étaient très faibles, ce qui soulève l'hypothèse que leurs connaissances lexicales limitées seraient à la base de leurs difficultés en morphologie dérivationnelle. Les résultats obtenus par les sujets locuteurs non natifs laissent à penser que certains d'entre eux ne possèdent peut-être pas une base lexicale suffisamment étendue pour poursuivre avec succès des études supérieures dans une université francophone. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Langue seconde, Lexique, Morphologie dérivationnelle, Apprenants adultes.
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La mémoire collective : récits de cégépiens concernant les représentations du parcours historique franco-québécoisJulien, Marie-Laure January 2006 (has links) (PDF)
Ce mémoire présente la démarche et les résultats d'une étude ayant pour sujet la mémoire collective au Québec et s'intéressant aux différentes représentations du parcours historique franco-québécois chez les jeunes Québécois francophones. L'enquête par questionnaire à questions ouvertes a été effectuée au cours de la session d'hiver 2004 auprès d'étudiants francophones de niveau cégep en sciences humaines à leur deuxième année d'étude, soit à leur troisième ou quatrième session. Les étudiants provenaient de quatre régions du Québec: la grande région de Montréal, la grande région de Québec, l'Outaouais et le Saguenay-Lac-Saint-
Jean. Au Québec, la question de la mémoire collective est marquée par une grande tension. Pour certains penseurs, la mémoire canadienne-française doit être modifiée de façon à libérer le Québec du fardeau de l'héritage canadien-français, à laisser plus de place au pluralisme historique de la société québécoise et à replacer le parcours historique canadien-français dans le contexte des sociétés nouvelles. Pour d'autres, la mémoire canadienne-française se doit d'être réhabilitée pour retrouver les éléments constitutifs de la société québécoise et la singularité de son parcours historique. Mais quelle est véritablement la mémoire des jeunes Franco-Québécois? Reproduisent-iIs les représentations associées à l'héritage canadien-français ou plutôt celles axées sur la pluralité et l'américanité de la société québécoise? Notre hypothèse principale était que nous retrouverions chez les jeunes une pérennité de l'héritage canadien-français, mais que celui-ci serait dépouillé de sa version du drame national et de l'échec qui lui était traditionnellement accordé.
Ce mémoire présente ensuite les diverses représentations du parcours historique franco-québécois proposé par les participants à l'étude autour de différentes thématiques: les événements majeurs et personnages importants, les sujets de l'histoire du Québec, la spécificité de la société québécoise, le portrait du Québec contemporain, certaines caractéristiques associées aux Québécois à travers leur histoire et les trames historiques. Une dernière partie est consacrée au rapport à l'histoire comme connaissance des étudiants tel qu'ils en ont parlé dans leurs récits. La mémoire des jeunes que nous avons mise en lumière est tout d'abord axée sur les éléments d'une histoire politique, plutôt que sociale ou économique, centrée sur l'existence de deux cultures et sur les batailles politiques autour de la langue et de la reconnaissance de la spécificité du Québec, que celle-ci passe par la notion de la société distincte ou par l'indépendance. Si certains étudiants représentent le parcours historique des Québécois comme une série d'échecs, signe d'un peuple qui n'arrive à rien, la plupart des étudiants dépeignent le parcours d'un groupe fort et uni qui se bat pour préserver sa spécificité, pour l'affirmer et la faire reconnaître. Les étudiants reproduisent une histoire dont ils peuvent être fiers et qui contribue à conforter l'image qu'ils ont d'eux-mêmes en tant que Québécois francophones. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Québec, Mémoire collective, Histoire, Représentations, Jeunes, Héritage canadien-français.
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Vers une mobilité internationale enrichie au niveau universitaire : le cas de la Tunisie et du QuébecBen Cheikh, Rym January 2008 (has links) (PDF)
Ce projet de recherche traite de la mobilité internationale des étudiants universitaires au Québec et en Tunisie. Le but de cette recherche est de sensibiliser les responsables de la mobilité étudiante en Tunisie de même que les étudiants tunisiens eux-mêmes en leur donnant un aperçu du développement et du fonctionnement du phénomène de la mobilité internationale étudiante au Québec. Pour ce faire, l'étude tente de déchiffrer les facteurs influençant la décision d'un étudiant à participer ou non à une mobilité internationale et elle détermine, également, les impacts et les bienfaits qu'engendre une telle expérience. La première partie du mémoire se veut définitionnelle et théorique. Elle présente l'introduction générale en y incluant une mise en contexte et les objectifs de l'étude. En deuxième lieu, cette partie expose les fondements théoriques et les études empiriques sur lesquels se construit l'étude. La deuxième partie est descriptive avec une analyse de premier niveau. Elle souligne, par ailleurs, la stratégie du Québec qui a su faire de la mobilité internationale une question d'intérêt majeur et met l'accent sur l'aspect gestionnaire de la mobilité internationale au Québec et en Tunisie. Il s'est avéré que la Tunisie est largement en retrait par rapport au Québec quant à la gestion de la mobilité internationale. La troisième partie répond aux questions de recherche qui ont guidé le développement de cette étude. Cette partie se distingue par son côté pratique et concret de l'analyse de la mobilité internationale étudiante. Elle commence par présenter le cadre méthodologique de l'étude; ensuite, elle présente une analyse bien détaillée des résultats obtenus quant aux facteurs influençant la décision d'un étudiant à participer ou non à une mobilité internationale et les impacts d'une telle expérience tels que perçus par les étudiants qui y ont participé. Il en ressort que les facteurs d'intérêt personnel, les facteurs institutionnels et les facteurs environnementaux influencent la décision d'un étudiant à participer ou non à une mobilité internationale. Et, les principaux freins empêchant la participation à une telle expérience sont: la contrainte financière, l'ignorance de ce type d'activité et la contrainte professionnelle. Enfin, il s'est avéré que la mobilité internationale a, tout d'abord, des impacts sur les compétences individuelles, ensuite, sur la carrière professionnelle de ceux qui y ont participé. Comparativement, les résultats des étudiants tunisiens diffèrent des résultats des étudiants québécois quant à l'importance des facteurs d'influence, des freins à la mobilité et des impacts. Le dernier chapitre conclut l'étude par un retour sur les résultats, les limites de la recherche, les possibilités de recherche futures et offre des recommandations précises destinées aux responsables de la mobilité internationale en Tunisie; afin de développer et d'améliorer davantage la gestion de ce phénomène sachant que le nombre d'étudiants tunisiens qui partent à l'étranger pour études ne cesse de croître d'une année à l'autre. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Mobilité internationale étudiante universitaire, Gestion de la mobilité étudiante, Facteurs d'influence, Impacts d'une mobilité internationale, Programme d'échange, Étudiants québécois, Étudiants tunisiens.
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