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Développement d’une nouvelle thérapie ciblant l’anomie des verbes d’action : validation comportementale et exploration des corrélats neurofonctionnels de ses effets dans les cas d’aphasie

Durand, Edith 08 1900 (has links)
L’aphasie est un trouble acquis du langage survenant suite à une lésion cérébrale, le plus souvent suite à un accident vasculaire cérébral. Les conséquences des troubles du langage sont multiples et diminuent de manière importante la qualité de vie des personnes avec aphasie. L’anomie ou manque du mot en est la manifestation la plus fréquente et persistante, et ce, quel que soit le type d’aphasie. Le manque du mot peut porter sur les noms, mais aussi sur les verbes. Ces derniers jouent d’ailleurs un rôle central dans la construction des énoncés. Alors que l’anomie des verbes est plus fréquente que celle des noms, les thérapies les ciblant restent moins nombreuses que celles pour les noms. En accord avec la cognition incarnée et située, l’usage de stratégies sensorimotrices telles que l’exécution du geste ou l’observation de l’action semble pouvoir faciliter la dénomination de verbes. Cependant, les travaux publiés jusqu’à présent ne montrent que très peu d’effet de généralisation aux items non entraînés, qui est pourtant l’objectif clinique à atteindre par excellence. Ces études n’ont utilisé en général qu’une seule de ces stratégies, ne considérant pas l’imagerie mentale pourtant en lien avec le traitement de l’action. De plus, ces études incluent rarement les recommandations issues des neurosciences. L’objectif de ce travail doctoral fut alors (1) d’élaborer une nouvelle thérapie à partir de ces constats théoriques et méthodologiques, (2) d’évaluer son « efficacité » au niveau comportemental et enfin (3) de rechercher les substrats neurofonctionnels associés à la thérapie. Les résultats indiquent une amélioration significative de la dénomination d’actions auprès des 10 participants inclus. Plus important, cette amélioration est également valable pour les verbes non entraînés traduisant un effet de généralisation. De plus, cette amélioration se maintient à deux mois et à six mois après la thérapie. Les analyses neurofonctionnelles, conduites auprès de deux patients, montrent une implication des aires appartenant aux réseaux langagier et sensorimoteur lors de la dénomination d’actions. Enfin, les analyses de connectivité au repos, auprès de quatre participants, suggèrent une meilleure intégration dans les réseaux visuomoteurs et moteurs associés à la dénomination de l’action. Ces données préliminaires indiquent que les changements neurofonctionnels sont associés à la nature de la thérapie combinant des stratégies sensorimotrices pour faciliter la dénomination des verbes. Prises ensemble, ces données s’avèrent très prometteuses quant à l’efficacité de POEM, en particulier à travers l’effet de généralisation. Bien que les échantillons soient modestes, la robustesse des analyses employées et la convergence des résultats avec les données existantes dans la littérature et à travers les modalités d’études (niveau comportemental et neurofonctionnel) permettent d’être optimiste quant aux applications cliniques possibles de cette thérapie. Enfin, les perspectives théoriques, à travers la cognition incarnée, et pratiques, avec les limites et travaux toujours en cours sont discutées au regard de la littérature existante. / Aphasia is a language impairment due to a brain lesion, most often following a stroke. Language impairments lead to multiple negative outcomes and significantly impoverish the quality of life of persons living with aphasia. Anomia is the most frequent and persistent symptom across all kinds of aphasia. Anomia can be observed for nouns, but also for verbs. Moreover, the latter are at the core of the sentences. Despite the fact that verb anomia is more frequent than anomia with nouns, there is much less interventions available to treat verbs’ anomia. Accordingly, with embodied cognition theory, sensorimotor strategies, such as action execution and action observation seem to improve verb naming. However, published studied show only a very limited generalization effect when this effect is the gold standard of clinical practice. These studies are generally based on only one strategy and did not use mental imagery which was found to be related with action processing. Moreover, these studies rarely include recommendations from the work in neuroscience. The present PhD project aims to (1) develop a new sensorimotor therapy taking into account these theoretical and methodological points, (2) evaluate its « efficacy » at a behavioural level, and (3) seek its neurofunctional underpinning functioning. The results reveal a significant improvement of the verb naming performance for the 10 persons with aphasia. More importantly, this improvement is also observed for the untrained verbs signalling a generalization effect. In addition, the effects are still present after two and six months following the end of the therapy. The neurofunctional results, for the two participants included, confirm the involvement of language and sensorimotor areas during action naming. Finally, resting state connectivity analyses performed with four participants suggest higher integration in the visuomotor and motor networks involved in action naming. These preliminary data support the idea that neurofonctional changes are associated with the nature of the therapy combining different sensorimotor strategies to improve verb naming. Taken together, these results are very promising regarding the efficacy of this new therapy, mainly through the generalization effect. Even if the sample size is limited, the robustness of the analyses and the convergence of the results with the existing data of the literature and through the different modalities of the studies (behavioural and neurofunctional) allow to be optimistic for the clinical applications of the therapy. Finally, the theoretical perspectives, with the embodied cognition theory, as well as the practical ones, with the limits of the projects and the ongoing work, are discussed in light of the existing literature.
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Développement bilingue de la phonologie chez les enfants allophones d’âge préscolaire

Meziane, Rabia Sabah 04 1900 (has links)
Dans le contexte actuel, les enfants bilingues ne bénéficient pas de la même qualité de soins que leurs pairs unilingues. Pour les troubles du développement des sons de la parole, les enfants bilingues sont sous-représentés dans le bureau de l’orthophoniste (Stow et Dodd 2005). Cette problématique est notamment liée à un manque de données sur le développement bilingue des populations linguistiquement diverses (Verdon et al., 2015). Dans cette thèse, nous voulons répondre à cette problématique en décrivant l’acquisition des consonnes par des enfants d’âge préscolaire dans un contexte de bilinguisme. La production de consonnes est d’ailleurs un moyen utilisé fréquemment comme un indicateur diagnostique des troubles de développement des sons de la parole (par exemple Shriberg et al., 1997). Cette présente thèse s’intéresse d’abord à la précision consonantique en français d’un groupe d’enfants allophones (Chapitre 3). Les résultats démontrent que les enfants allophones ont une précision consonantique similaire à celle de leurs pairs unilingues francophones indépendamment du taux d’exposition au français à la maison. Cette étude illustre par ailleurs que les enfants allophones produisent des erreurs que nous définissions comme atypiques selon le modèle de développement unilingue. En raison de l’absence d’évaluation dans la langue maternelle de l’enfant, il n’était pas possible d’expliquer ce type d’erreurs. Ainsi, la suite de la thèse a évalué les deux langues des enfants bilingues provenant de la communauté algérienne du Québec, une communauté en forte croissance. L’analyse du développement consonantique des enfants bilingues arabe-français a permis d’évaluer l’hypothèse de transfert interlinguistique (Chapitres 4 et 5). Les résultats de ces deux études ont soutenu l’hypothèse de transfert positif par une précision consonantique supérieure pour les consonnes partagées par les deux langues. De plus, ces résultats ont soutenu l’hypothèse de transfert négatif par des exemples de transfert bidirectionnel de consonnes spécifiques d’une langue à l’autre. Le chapitre 5 décrit le développement des consonnes de quatre enfants bilingues arabe-français de 3 ans à 4 ans 6 mois. Cette étude longitudinale a permis d’observer des différences individuelles dans le développement. Finalement, le chapitre 6 s’est intéressé aux facteurs internes et externes à l’enfant associés à la production de consonnes dans un contexte bilingue. Les résultats d’une cohorte d’enfants bilingues simultanés arabe-français âgés de 4 ans décrivent une relation intralinguistique entre le vocabulaire réceptif et expressif et la précision consonantique. Les résultats décrivent aussi une corrélation interlinguistique entre le niveau de vocabulaire expressif en français et la précision consonantique en arabe. Enfin, une corrélation significative a été notée entre l’expériente courante à la langue arabe et la précision consonantique en arabe. Les données de cette thèse démontrent la complexité du développement bilingue de la production de consonnes. Elles suggèrent que la production de consonnes varie selon les systèmes phonologiques des langues, les compétences langagières de l’enfant et l’environnement linguistique de l’enfant. Des recherches futures sur d’autres combinaisons de langues sont nécessaires afin de développer un modèle robuste qui explique le développement bilingue simultané de la phonologie. / In the current environment, bilingual children do not receive the same quality of care as their monolingual peers. For speech sound disorders, bilingual children are underrepresented in the speech-language pathologist’s office (Stow and Dodd 2005). One reason for this problem is a lack of data on bilingual development in linguistically diverse populations (Verdon et al., 2015). In this dissertation, we aim to address this issue by describing the acquisition of consonants by preschoolers in a bilingual context. Indeed, consonant production is a frequently used measure as a diagnostic indicator of developmental speech sound disorders (e.g., Shriberg et al., 1997). This thesis first examines consonantal accuracy in French for a group of allophone children (Chapter 3). The results show that allophone children have a consonantal accuracy similar to their monolingual francophone peers independently of the rate of exposure to French at home. This study also illustrates errors in allophone children that could not be explained due to the lack of assessment in the child’s native language. Thus, the remainder of the thesis assessed both languages of bilingual children from the rapidly growing Algerian community in Quebec. The analysis of the consonant development of Arabic-French bilingual children allowed for the evaluation of the cross-linguistic transfer hypothesis (Chapters 4 and 5). The results of these two studies supported the positive transfer hypothesis by showing higher consonantal accuracy for consonants shared by the two languages. In addition, these results supported the negative transfer hypothesis by showing lower consonantal accuracy for Arabic anf French specific consonanats. There are also examples of bidirectional transfer of specific consonants from one language to the other, but number of examples is limited. Chapter 5 described the consonant development of four Arabic-French bilingual children from 3 years to 4 years 6 months. This longitudinal study allowed us to observe individual differences in development. Finally, Chapter 6 focused on child- internal and child-external factors associated with consonant production in a bilingual context. Results from a cohort of 4-year-old simultaneous Arabic-French bilingual children describe an intralinguistic relationship between receptive and expressive vocabulary and consonantal accuracy, and a cross-linguistic correlation between French expressive vocabulary 8 and Arabic consonantal accuracy. Finally, a significant correlation was noted between exposure to Arabic language and Arabic consonantal accuracy. The data in this thesis demonstrate the complexity of bilingual development of consonant production. They suggest that consonant production varies according to the phonological systems of the languages, the child's language skills, and the child's language environment. Future research on other language combinations is needed to develop a robust model which explains the simultaneous bilingual development of phonology.
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L’accès lexical chez les enfants francophones avec et sans difficultés d'accès lexical en contexte de narration

Bourassa Bédard, Vincent 11 1900 (has links)
Les difficultés d’accès lexical, aussi appelées trouble d’accès lexical, se manifestent par une incapacité fréquente à retrouver le mot voulu pour s’exprimer. Bien que les difficultés d’accès lexical soient couramment rapportées chez les enfants vus en orthophonie, celles-ci bénéficient de peu de recherches en orthophonie. Les recherches auprès des enfants francophones ou ayant recours à des tâches discursives, comme la narration, sont encore plus rares. Cette thèse visait, dans un premier temps, à mettre à l’essai l’analyse de l’accès lexical en discours du Test of Word Finding in Discourse (German, 1991) auprès des enfants francophones d’âge scolaire. Dans un deuxième temps, cette thèse avait pour objectif 1) de mieux comprendre à quelle étape de la production de la parole se situent les difficultés d’accès lexical et 2) de déterminer quelles tâches, parmi celles les plus fréquemment utilisées pour évaluer l’accès lexical, permettent de distinguer des enfants avec et sans difficultés d’accès lexical. Pour répondre à ces objectifs, trois études distinctes ont été développées. Deux études auprès d’enfants francophones participant à des tâches de narration suggéraient que nos participant·e·s produisaient plus de manifestations pouvant être associées à des difficultés d’accès lexical, appelées caractéristiques d’accès lexical (répétitions, révisions, etc.), que celleux de l’échantillon de normalisation du Test of Word Finding in Discourse (German, 1991). Nos résultats suggèrent que la fréquence des caractéristiques d’accès lexical peut être associée au genre de l’enfant, à la langue parlée et au type de tâche (narration vs description d’images). Les résultats de la troisième étude, réalisée auprès d’enfants avec et sans difficultés d’accès lexical, suggèrent qu’en général, les difficultés d’AL impliquent un déficit sémantique, soit à développer des représentations sémantiques précises sur les mots appris. Cela rendrait ensuite ardu l’accès à ces mots. Lorsque les enfants avec difficultés d’accès lexical sont catégorisés en profils de difficultés, un profil de difficultés sémantiques et phonologiques émerge, de même que des profils intermédiaires, sans être spécifiques à des difficultés sémantiques ou phonologiques. Ces résultats concordent avec une autre étude faisant usage des analyses par profils, mais ne concordent pas avec la majorité de la littérature qui propose de catégoriser les enfants avec difficultés d’accès lexical en profils sémantiques et phonologiques. Concernant l’identification de difficultés d’accès lexical, nos résultats suggèrent qu’un questionnaire de dépistage des difficultés d’accès lexical, une tâche de définitions de mots et une tâche de dénomination sont prometteurs. Bien qu’il existe des différences significatives entre les enfants avec et sans difficultés d’accès lexical en discours, nous recommandons d’utiliser le discours pour permettre de décrire les impacts des difficultés d’accès lexical plutôt que de statuer sur leur présence. D’autres études sont nécessaires, surtout impliquant le discours, étant donnés les défis de l’évaluation en discours. / Word-finding difficulties are best described as a frequent inability to find the target words to express oneself. Although word-finding difficulties are commonly reported in children receiving speech and language services, research on these difficulties is sparse. Research with French-speaking children or including narrative tasks is even rarer. French-speaking children and for narration. This thesis aimed to test the use of the Test of Word Finding in Discourse’s analysis of word-finding behaviours with French-speaking school-aged children. This thesis also aimed 1) to better understand at which stage of speech production word-finding difficulties may arise and 2) to determine which task, among the ones frequently used to assess word-finding difficulties, can best distinguish children with and without word-finding difficulties. To this end, three distinct studies were developed. Two studies of French-speaking children participating in a narrative task suggest that our participants produce more word-finding behaviours (repetitions, word reformulations, etc.) than those from the Test of Word Finding in Discourse’s (German, 1991) normalization sample. Our results suggest that the frequency of word-finding behaviours could be associated with a child’s gender or language spoken as well as the type of task (narration vs picture description). The third study, conducted with children with and without word-finding difficulties, suggests that, in general, word-finding difficulties involve a semantic deficit, that is, difficulties developing precise semantic representations when learning new words. This would then make it hard for the child to retrieve these words. When children with word-finding difficulties were categorized into word-finding difficulties profiles, one with both semantic and phonological difficulties emerged, as well as intermediary profiles that were not specific to semantic or phonological difficulties. These results agree with another study of word-finding profiles, but not with the majority of the literature that proposes that children with word-finding difficulties can be categorized into semantic and phonological profiles. Regarding the identification of word-finding difficulties, our results indicate that a screening questionnaire for word-finding difficulties, a word definition task and a naming task are all promising tools. Although there were significant differences between children with and without word-finding difficulties in discourse, we recommend using discourse measures to describe the impacts of word-finding difficulties rather than to identify word-finding difficulties. Further studies are needed, especially ones involving discourse measures, given the challenges in using discourse in speech-language pathology.
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Évaluation des Troubles du Développement des Sons de parole dans le cadre d’un modèle psycholinguistique chez l’enfant francophone

Meloni, Geneviève 07 1900 (has links)
Ce travail de doctorat a été réalisé dans le cadre d'une cotutelle entre l'Université Grenoble Alpes en France et l'Université de Montréal au Canada. / Ce travail de thèse étudie les Troubles du Développement des Sons de Parole (TDSP). Les TDSP correspondent à un délai de développement des sons de la langue conduisant à un déficit d’intelligibilité (degré pour lequel la parole d’une personne est comprise) et d’acceptabilité (degré pour lequel la parole d’une personne est perçue comme différente). Les TDSP sont les troubles de la communication les plus fréquents chez la population pédiatrique et peuvent avoir des conséquences majeures sur la scolarité des enfants et sur l’inclusion sociale. Malgré la haute prévalence et les possibles conséquences à long terme, il n’existe actuellement que peu d’outils d’évaluation en français permettant l’identification des enfants avec un TDSP et la caractérisation du trouble. La partie théorique de la thèse met en évidence le manque d’outils et de critères diagnostics. L’objectif de ce travail est de proposer une batterie de tests, fondée sur un modèle psycholinguistique, permettant l’évaluation et le diagnostic des enfants avec un TDSP. L’outil d’évaluation, nommé EULALIES, comprend cinq tâches, impliquant chacune de façon différente des niveaux du modèle psycholinguistique : (1) une tâche de jugement de lexicalité, (2) une tâche de dénomination, (3) une tâche de répétition de pseudomots, (4) une tâche de diadococinésies et (5) une tâche de répétition de syllabes. Les données ont été collectées auprès de 119 enfants typiques et 9 enfants avec un TDSP. Tous les enfants sont francophones. La première partie des résultats s’intéresse spécifiquement à la tâche de répétition de pseudomots et démontre la validité de cette tâche. Nos résultats mettent en lumière le fait que le score à la tâche de répétition de pseudomots dépend de l’âge des enfants, de leurs habiletés de mémoire phonologique à court terme, de la présence d’un vrai mot inclus dans le pseudomot, de la structure et de la longueur du pseudomot. Les données recueillies montrent que la tâche n’est pas sensible aux facteurs sociolinguistiques tels que le statut socio-économique ou le statut linguistique, ce que nous recherchons pour une application clinique. La seconde partie des résultats aborde le diagnostic différentiel entre deux types de TDSP : la dyspraxie verbale et le trouble phonologique. Les épreuves de la batterie mettent en évidence des indicateurs spécifiques à la dyspraxie verbale, tels que la lenteur aux diadococinésies ou les erreurs sur les voyelles. Par rapport à ce qui est décrit pour l’anglais, certains indicateurs semblent être moins pertinents pour les enfants francophones. C’est le cas des épenthèses de schwas. A l’issue de ces travaux, nous soutenons que l’évaluation des enfCants présentant un TDSP doit prendre appui, à la fois sur l’analyse des patrons d’erreurs produits par l’enfant mais aussi sur une perspective psycholinguistique. Celle-ci permet de mieux décrire le profil de parole de l’enfant et de proposer une intervention adaptée. / This thesis work investigates Speech Sound Disorders (SSD). SSD are defined as a delay in speech sound development affecting intelligibility (degree to which a person's speech is understood) and acceptability (degree to which a person's speech is perceived as different). SSD are the most common communication disorder in the pediatric population. Children with SSD are at high risk for later academic and social inclusion. Despite the high prevalence and possible long-term consequences, there are currently few assessment tools available to diagnose French-speaking children with SSD and characterize the disorder. The theoretical part of this work highlights the lack of diagnostic tools. This work intends to create a speech sound assessment tool, based on a psycholinguistic model to diagnose children with SSD. The assessment tool, named EULALIES, includes five tasks, each involving different levels of the psycholinguistic model: (1) a lexicality judgment task, (2) a picture-naming task, (3) a nonword repetition task, (4) a diadochokinetic task, and (5) a syllable repetition task. Data were collected from 119 typical children and 9 children with SSD. The first part of the results focuses specifically on the nonword repetition task and describes the validity of this task. Our results highlight the fact that nonword repetition performance depends on children's age, phonological short-term memory skills, inclusion of a real word in the nonword, syllable structure, and length of the pseudoword. Data collected show that the task is not sensitive to sociolinguistic factors such as socioeconomic status or linguistic status, which is what we were looking for from a clinical perspective. The second part of the results addresses the differential diagnosis between childhood apraxia of speech and phonological disorder, both of which being subtypes of SSD. The assessment tool reveals specific markers for childhood apraxia of speech, such low diadochokinetic rate or errors on vowels. Contrary to what is described for English, some markers seem to be less relevant for French-speaking children. This is the case for schwa epenthesis. At the end of this work, we argue that children with SSD assessment should be based on the analysis of error patterns produced by the child as well as on a psycholinguistic approach. This helps to better describe the child's speech profile and to offer an adapted intervention.
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La coordination dans différents contextes : comparaison entre la vidéoconférence et la réalité virtuelle

Lamarre, Émilie 08 1900 (has links)
Sachant que les différents contextes d’interaction ont un impact sur la manière dont la conversation se déroule, le présent mémoire se concentre sur les moyens de communication à distance les plus récents : la vidéoconférence et la réalité virtuelle (VR). Nous posons la question suivante : en quoi la coordination de la conversation en réalité virtuelle est-elle différente de celle en vidéoconférence ? Pour répondre à cette question, nous poursuivons deux objectifs : (1) comparer la fréquence et la durée des silences et des chevauchements dans les différents contextes et (2) décrire les moments où il y a un bris dans la fluidité de la conversation dans chaque contexte, puis comparer ces événements entre les contextes. Nos résultats montrent que la VR n’influence pas la coordination de la conversation de la même manière que la vidéoconférence. Entre autres, les silences en VR sont plus longs et plus nombreux. De plus, les silences et les chevauchements en VR surviennent à des moments différents et ils se déroulent différemment. Les différences entre la VR et la vidéoconférence pourraient s’expliquer, entre autres, par la latence plus grande en VR, la plus grande familiarité des individus avec le contexte en vidéoconférence, les limites de la VR dans la transmission de l’information visuelle fine et le sentiment de coprésence qui se manifeste différemment dans chacun des contextes. Notre étude apporte une compréhension nuancée des interactions en vidéoconférence et en VR et souhaite encourager le développement de la recherche sur ces contextes afin d’en promouvoir une utilisation plus avisée. / We know that conversations are influenced by the context in which they take place. Therefore, this paper focuses on how conversation is managed in new forms of remote communication: videoconference and virtual reality (VR). We ask this question: how is the coordination in VR different than the coordination in videoconference? To answer this question, we pursue two objectives: (1) to compare frequency and duration of silences and overlaps between the contexts and (2) to describe what happens when the conversation flow is disturbed and then to compare those events between the contexts. Our results show that VR influences coordination between interlocutors differently than videoconference. Silences in VR are longer and happen more often than in videoconference. Moreover, silences and overlaps take place at different points in VR conversations and they unfold in a different way. The differences between VR and videoconference might be explained by the fact that there is a greater latency in VR, that participants are less familiar with the context of VR, that VR is limited in its transmission of non-verbal communication and that VR has a different effect on social presence. Our study sheds light on the importance of learning more about this new context of interaction (VR) before using it on a larger scale for interventions (e.g. with different clinical populations). Our conclusion can serve as a starting point for researchers who wish to contribute to a better understanding of the consequences of using VR as a means of communication.
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Co-développement d’un protocole de recherche avec des patients-partenaires atteints de la maladie de Parkinson et des proches aidants

El Mokhtar, Ons 11 1900 (has links)
Introduction : La littérature sur l’innovation responsable en santé et en recherche participative encourage l’implication des utilisateurs finaux des technologies dès leur conception, mais manque de documentation sur les méthodes pour les impliquer efficacement. À l’occasion du développement de technologies intra-auriculaires (TIA) intégrant l’intelligence artificielle pour la détection et le monitorage de la maladie de Parkinson (MP), une approche participative, a été adoptée par l’équipe de recherche dans le but de co-créer un protocole de pilotage des TIA. Ce mémoire vise à documenter cette pratique collaborative et à en explorer les retombées ainsi qu’à étudier la faisabilité et l’acceptabilité du protocole de recherche co-développé. Méthodologie : Trois personnes avec la maladie de Parkinson (PMP), une proche aidante (PA) et une orthophoniste ont été recrutées pour le co-développement du protocole de recherche. Le processus collaboratif consiste à réaliser trois cafés scientifiques (CS) pour l’augmentation de la littératie en technosanté, suivis d’une table ronde (TR) de co-construction du protocole. Avant et après chaque CS, les participants remplissaient un questionnaire sur leur niveau de connaissances du sujet abordé. Après la TR, les participants ont rempli un questionnaire sur l’utilité perçue des CS et ont participé à une entrevue semi-dirigée portant sur leur expérience. Finalement, 3 PMP et une PA ont été recrutés pour expérimenter les TIA. À la fin de l’expérience, ils ont rempli un questionnaire sur l’acceptabilité des technologies portables et ont participé à une entrevue post-expérience pour étudier l’acceptabilité et l’utilisabilité des TIA. L’entrevue post-expérience a servi aussi pour étudier l’acceptabilité du protocole codéveloppé. Une analyse quantitative des questionnaires et une analyse qualitative déductive et inductive des verbatims issus des rencontres ont été menées. Résultats : La pratique collaborative déployée a permis une implication réelle des usagers malgré quelques critiques concernant la longueur du processus. L’acceptabilité et la faisabilité du protocole ont été confirmées après son expérimentation réelle. Conclusion : La pratique collaborative était une opportunité d’amélioration de la recherche malgré la présence des enjeux liés à la précocité de son adoption. / Introduction: Literature on responsible innovation in health and participative research encourages involving end-users in technology development from its inception but lacks documented methods for their engagement in early stages. In the context of developing intra-auricular technologies (IAT), integrating promising artificial intelligence for detecting and monitoring Parkinson's Disease (PD), a participative approach based on increasing health technology literacy was adopted. This approach involved PD patients (PDP), caregivers (CG), and clinicians to co-create the IAT pilot protocol. This study aims to document this collaborative practice and explore its outcomes. Methodology: Three PDP, one CG, and a speech therapist were recruited for the protocol's co-development. The collaborative process included three scientific cafes (SC) for increasing health technology literacy, followed by a Co-Construction Roundtable (CR) for the protocol. Before and after each SC, participants completed a knowledge level questionnaire. Following the CR, participants answered a survey on the perceived utility of the SC and participated in a semi-structured interview discussing their experiences. Finally, three PDP and a CG were recruited to pilot the IAT. At the experience's end, they completed a Smart Wearables Acceptance Model (SWAM) questionnaire and engaged in a post-experience interview to study the IAT's acceptance and usability. The post-experience interview also investigated the acceptability of the co-developed protocol. Quantitative analysis of surveys and deductive and inductive qualitative analysis of meeting transcripts were conducted. Results: While the SC enriched participants' knowledge and established a climate of trust promoting their active participation, they were not without criticism. Protocol acceptability was confirmed after real-world experimentation despite some challenges related to IAT acceptability and usability. Technological challenges led us to question the early inclusion of end-users in technological prototyping studies. Conclusion: Collaborative practice presented an opportunity for research improvement despite the challenges related to its early adoption.
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Analyse de la pratique et des besoins des acteurs pour l’utilisation d’aides à la communication en déficience intellectuelle

Valiquette, Christine 08 1900 (has links)
La présente recherche a pour objet la pratique orthophonique en suppléance à la communication (SC) auprès de personnes qui ont une déficience intellectuelle (DI). Des recherches ont montré que les aides à la communication à sortie vocale (ACSV) pouvaient améliorer la communication des personnes ayant une DI. Cependant, la plupart de ces recherches ont été menées dans des conditions idéales qui ne reflètent pas nécessairement celles que l’on retrouve dans les milieux cliniques typiques. On connaît peu de choses sur les pratiques professionnelles en SC auprès des personnes ayant une DI. Le but de cette recherche est de décrire la pratique orthophonique, de documenter les perspectives des utilisateurs sur les résultats des interventions et de décrire l’implication des parents et leurs habiletés à soutenir leur enfant dans l’utilisation d’une ACSV afin de proposer un modèle d’intervention en SC auprès de cette clientèle qui tienne compte de ces différentes perspectives. Une méthode qualitative a été choisie pour réaliser la recherche. Des entrevues individuelles semi-structurées ont été réalisées avec onze orthophonistes francophones et avec des parents ou familles d’accueil de dix utilisateurs d’ACSV et des entrevues structurées ont été menées avec huit utilisateurs d’ACSV. Un outil d’entrevue a été conçu à l’aide de pictogrammes pour permettre aux utilisateurs d’ACSV de répondre à des questions portant sur leur appréciation et utilisation de leur ACSV, leur satisfaction et priorités de communication. Un cadre conceptuel a été conçu à partir des guides de pratique clinique et un codage semi-ouvert a été utilisé pour réaliser les analyses thématiques des données provenant des orthophonistes. Un codage ouvert a servi à analyser les données provenant des parents. Des analyses descriptives ont servi à examiner les réponses des utilisateurs. Diverses procédures ont assuré la crédibilité des analyses. Entre autres, les analyses des entrevues des orthophonistes ont été validées lors d’un groupe de discussion avec sept participantes orthophonistes. Les résultats montrent que les ACSV sont utilisées surtout dans le milieu scolaire. Elles sont parfois utilisées lors des loisirs et dans la communauté, mais ces contextes sont ceux où les utilisateurs ont exprimé le plus d’insatisfaction et où se situe la majeure partie des priorités qu’ils ont identifiées. Les analyses ont permis d’identifier les facteurs qui rendent compte de ces résultats. Les orthophonistes manquent d’outils pour réaliser des évaluations exhaustives des capacités des clients et elles manquent de procédures pour impliquer les parents et obtenir d’eux une description complète des besoins de communication de leur enfant. Conséquemment, l’ACSV attribuée et le vocabulaire programmé ne répondent pas à l’ensemble des besoins de communication. Certaines orthophonistes manquent de connaissances sur les ACSV ou n’ont pas le matériel pour faire des essais avec les clients. Il en résulte un appariement entre la personne et l’ACSV qui n’est pas toujours parfait. À cause d’un manque de ressources en orthophonie, les parents sont parfois laissés sans soutien pour apporter les changements à la programmation lors des transitions dans la vie de leur enfant et certains ne reçoivent pas d’entraînement visant à soutenir l’utilisation de l’ACSV. Un modèle d’intervention en SC est proposé afin d’améliorer la pratique orthophonique auprès de cette population. / This research targets the practices in Augmentative and Alternative Communication (AAC) of speech-language pathologists (SLPs) who work with individuals who have an intellectual disability (ID). Prior research has shown that speech generating devices (SGDs) can help individuals with ID to improve their communication. However, these studies were conducted under ideal conditions, which do not necessarily reflect those that prevail in typical clinical settings. We have little information about AAC practices with individuals with ID or about the efficacy of SGD attribution and AAC intervention under typical conditions. The goals of this research are therefore to describe AAC practices of SLPs with individuals who have an ID, to document the users’ perspectives on the outcome of AAC interventions and to describe the parents’ implication and their abilities to support their child’s use of an SGD in order to propose an intervention model that takes into account these different perspectives. Qualitative methods were chosen to address these questions. Individual semi-structured interviews were conducted with eleven French-speaking SLPs and with the parents or foster families of ten SGD users, and structured interviews with eight SGD users. These interviews were analyzed in order to gather information about research questions. An evaluation tool, made of graphic symbols, was developed to gather information from SGD users about their use of their SGD, their satisfaction, and communication priorities, and about their appreciation of their SGDs. A conceptual framework was developed based on clinical practice guidelines to analyze SLP’s interviews, and a thematic analysis was conducted with semi-open coding. Open coding was used for the data from parents’ interviews, and descriptive analysis of the SGD users’ responses was performed. Steps were taken to ensure credibility of the findings; in particular a focus group was conducted with seven of the participating SLPs to validate the interview results. The results showed that the SGDs are used most frequently in school settings. They are used only occasionally in leisure activities and in the community, but these are the contexts in which the users were most dissatisfied with their communication and in which they most frequently indicated priorities for communication. Factors that explain these results were identified through thematic analysis. SLPs lack the tools they need to perform a comprehensive evaluation of the users’ capacities. They lack procedures for involving parents in the evaluation and for obtaining a thorough description of their child’s communication needs. This might result in attribution of SGSs and identification of vocabulary that do not meet the user’s needs. Some of the SLPs lack sufficient knowledge and do not have SGDs available for trials with their clients, resulting in a less-than-perfect matches between the users and the SGDs. Lack of professional resources leaves parents without support to make changes needed in times of transition in their child’s life. Parents may be unable to support their child’s use of SGD in a variety of contexts. An attribution and AAC intervention model is proposed in order to improve AAC intervention and SLP’s practices.
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Facteurs cognitifs liés à l'acquisition du lexique orthographique

Stanké, Brigitte 08 1900 (has links)
La présente thèse a pour objectif d’étudier le rôle des facteurs cognitifs (traitement phonologique et visuoattentionnel et mémoire lexicale orthographique) dans l’acquisition des connaissances orthographiques implicites et explicites. Afin d’examiner les liens entre les différents facteurs cognitifs et les connaissances orthographiques, une étude longitudinale a été réalisée à l’aide d’un échantillon de 338 enfants suivis de la maternelle 5 ans à la fin de la deuxième année du primaire. À la fin de la maternelle, les enfants ont été évalués à l’aide d’une épreuve d’orthographe approchée et d’épreuves évaluant les facteurs cognitifs en jeu dans l’apprentissage du langage écrit (traitement phonologique, traitement visuoattentionnel et mémoire à court et à long terme). Les connaissances lexicales orthographiques explicites de ces mêmes enfants ont été évaluées en fin de première et de deuxième années. Le premier article de cette thèse rapporte les données d’une étude réalisée auprès des enfants scolarisés en maternelle 5 ans. Cette étude vise l’établissement d’un lien entre, d’une part, la capacité de traitement phonologique, visuoattentionnel et de mémoire lexicale orthographique et, d’autre part, les connaissances orthographiques implicites des enfants qui n’ont pas encore eu d’enseignement formel de l’écriture. Les résultats indiquent que, contrairement à ce qui a été longtemps avancé, la capacité de traitement phonologique n’est pas le seul facteur cognitif à intervenir, puisque la capacité de mémoire lexicale orthographique à long terme ainsi que la capacité visuoattentionnelle contribuent de façon importante et indépendante à l’acquisition des connaissances orthographiques implicites des enfants de la maternelle 5 ans. La mémoire lexicale orthographique est même le facteur qui apporte la plus forte contribution. La deuxième étude de cette thèse vise à déterminer, parmi les facteurs cognitifs évalués en maternelle, celui ou ceux qui permettent de prédire les connaissances orthographiques explicites ultérieures, c'est-à-dire celles de première et de deuxième années du primaire. Les résultats de cette deuxième étude indiquent que les préalables nécessaires à l’acquisition des connaissances orthographiques lexicales sont les capacités de traitement phonologique ainsi que les capacités de la mémoire à court et à long terme. La troisième étude de cette thèse a pour but de mettre en lumière le rôle prédictif que joue le niveau des connaissances orthographiques des enfants de maternelle quant au niveau ultérieur de leurs connaissances orthographiques en première et deuxième années, en lien avec les capacités cognitives qui sous-tendent l’apprentissage du langage écrit, en particulier le traitement phonologique, le traitement visuoattentionnel et la mémoire lexicale orthographique. Les résultats de cette dernière étude permettent de montrer que, parmi les facteurs évalués en maternelle, le niveau des connaissances orthographiques implicites apporte une contribution unique à l’ensemble du niveau des connaissances orthographiques ultérieures. L’influence des connaissances orthographiques précoces sur l’acquisition ultérieure n’est pas surprenante. En effet, la première étude avait montré que le niveau de ces connaissances est fonction non seulement de la capacité de mémoire orthographique lexicale mais également de la capacité de traitement phonologique et visuottentionnel. Les résultats issus de ces trois études présentent un intérêt non négligeable dans la compréhension de l’acquisition du langage écrit. En effet, ces recherches ont permis de montrer qu’avant même l’apprentissage formel de l’écrit, l’enfant témoigne de connaissances implicites non négligeables sur la langue écrite et que c’est à partir de ces connaissances que s’élaboreront ses connaissances explicites ultérieures. Ces connaissances sont tributaires de multiples facteurs parmi lesquels la capacité de mémoire lexicale orthographique, facteur cognitif dont la contribution n’avait pas été démontrée jusqu’à présent. Les résultats de cette recherche montrent qu’il est possible d’envisager des outils de dépistage précoce qui permettront d’identifier les enfants à risque de présenter des difficultés spécifiques d’apprentissage du langage écrit. Ce dépistage permettrait de mettre en place des interventions mieux ciblées et précoces, ce qui réduirait ainsi l’impact des difficultés sur les apprentissages scolaires. / The objective of the present thesis was to study the relation between cognitive factors (phonological treatment, visuo-attentional and lexical orthographic memory) and the acquisition of implicit and explicit orthographic knowledge. A longitudinal study was conducted on a sample of 338 children from the kindergarten to their second year of primary schooling. At the end of kindergarten, the tasks were an invented spelling test and tests assessing the cognitive factors at issue in the apprenticeship of written speech (phonological treatment, visuo-attentional treatment and short and long term memory). The lexical explicit orthographic knowledge of these same children was evaluated at the end of their first and second year of school. The objective of the first study was to establish a link between the phonological treatment, visuo-attentional and orthographic lexical memory abilities and implicit orthographic knowledge of the children, before their formal apprenticeship of written speech. The results showed that, contrary to what was long been advanced, the phonological treatment is not the only cognitive factor into play since the long term orthographic lexical memory ability as well as the visuo-attentional ability properly and independently contribute to the acquisition of orthographic knowledge. The orthographic lexical memory is the factor which provides the strongest contribution. The aim of the second study was to determine which cognitive factors assessed in kindergarten predict the subsequent explicit orthographic knowledge in first and second grades. The results showed that the necessary conditions to the acquisition of lexical orthographic knowledge are phonological treatment ability, as well as short and long term memory abilities. The goal of third article was to bring to light the predictive role played by the spelling knowledge of kindergarten children to their orthographical knowledge in first and second grades, in connection with the cognitive abilities which are at the root of the apprenticeship of the written spelling, more particularly the phonological treatment, the visuo-attentional treatment and orthographic lexical memory. The regressive analyses showed that, among the factors investigated in kindergarten, the implicit orthographical knowledge brings a unique contribution to the subsequent spelling knowledge evaluated by different orthographic tasks in first and second grades. The important impact of early orthographical knowledge on the subsequent acquisition is not surprising because the first study proved that this knowledge is not only depending on the capability of lexical orthographical memory but also on the capability of phonological treatment. The results coming from those three articles present a non-negligible interest in the understanding of the acquisition of the written speech. Indeed, these studies permitted to prove that, even before the formal apprenticeship of the writing, the child shows a genuine implicit knowledge of the written language. Moreover, and it is from this knowledge that the subsequent explicit knowledge will be built up. This knowledge is dependent upon multiple factors among which are the ability of orthographic lexical memory, a cognitive factor whose contribution was not yet proven. The results of this research showed that it is possible to consider early screening measures in order to identify children susceptible to present specific apprenticeship difficulties in the written language. This screening would allow an early and better targeted intervention, which would then reduce the impact of difficulties on the academic apprenticeships.
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Les bénéfices du chant dans la réadaptation de l’aphasie

Zumbansen, Anna 08 1900 (has links)
Les personnes ayant une aphasie, un trouble acquis du langage causé par une lésion cérébrale, parviennent temporairement à mieux prononcer des mots quand elles les chantent dans des chansons familières ou en chant choral. Dans cette thèse nous examinons comment le chant peut entrainer des bénéfices durables sur le langage et la communication de ces personnes. Deux contextes sont envisagés : (1) une thérapie chantée de l’aphasie, la Melodic intonation therapy en anglais (MIT), et (2) une activité de loisir, une chorale de personnes aphasiques. La première étude de cette thèse (Chapitre 2) est une recension critique de la variété de recherches dont la MIT a fait l’objet. Nous soutenons que plusieurs protocoles de traitement présentés sous le label MIT ne correspondent pas à la MIT originale et que les effets immédiats du chant, qui sont examinés dans des études transversales, ne devraient pas être confondus avec les effets durables, observés dans des études longitudinales. Cette grille de lecture permet de réconcilier des conclusions d’études contradictoires à propos des mécanismes de la MIT et met en évidence des questions de recherches en suspens, notamment sur la contribution relative du rythme et de la hauteur musicale dans les effets de cette thérapie, que nous traitons dans le troisième chapitre. Nous y rapportons une étude avec trois participants ayant une aphasie de Broca chronique. Trois traitements ont été comparés dans un devis en carré latin : une thérapie comportant de la parole chantée (i.e., avec rythme et hauteurs musicales) proche de la MIT originale, une thérapie équivalente avec de la parole uniquement rythmée, et une thérapie comportant de la parole normale. Puisque seule la thérapie chantée a amélioré le langage dans le discours naturel des participants, nous soutenons que le chant dans son entièreté est un élément actif de la MIT. Enfin, dans le quatrième chapitre, nous présentons la première étude de groupe contrôlée, randomisée et à simple insu tentant de déterminer si le chant pratiqué comme simple loisir peut aussi avoir un effet bénéfique dans la réadaptation de l’aphasie. Nous avons comparé les progrès en communication fonctionnelle de 17 personnes ayant différents types d’aphasies chroniques réparties dans un groupe chorale, où elles devaient participer à six mois d’activité hebdomadaire de chorale, un groupe théâtre, où elles devaient suivre un atelier de théâtre, et une liste d’attente pour ces deux activités seulement. Nos résultats ont montré une corrélation positive entre l’amélioration de la communication fonctionnelle et le nombre de présences aux activités sociales, quelles qu’elles soient, mais nous n’avons pas trouvé d’effet spécifique à l’activité de chorale. Ainsi, la pratique du chant en chorale pourrait avoir un potentiel thérapeutique général, mais pas spécifique à l’utilisation du chant. D’autres études sont toutefois nécessaires pour le confirmer. Ainsi, cette thèse soutient globalement que dans la réadaptation de l’aphasie, le chant apporte des bénéfices spécifiques sur le langage lorsqu’il est intégré dans une thérapie comme la MIT et des bénéfices comparables à d’autres activités sociales lorsqu’il est pratiqué comme activité de loisir dans une chorale. / People with aphasia, an acquired disorder of language caused by brain injury, can temporarily better pronounce words when they sing them as part of familiar songs or in choral singing with a model they can imitate. In this thesis, we examine how singing can lead to lasting benefits on the linguistic and communicative abilities of these people. Two contexts are considered: (1) an aphasia therapy based on singing, the Melodic Intonation Therapy (MIT), and (2) a recreational choir activity for people with aphasia. Our first study (Chapter 2) presents a critical review of studies having centered on MIT. We argue that several treatment protocols subsumed under the rubric of MIT do not in fact correspond well to the original MIT specification and that immediate effects of singing studied in cross-sectional studies should not be confused with the lasting effects observed in longitudinal studies. This interpretative framework makes it possible to reconcile the findings of contradictory studies concerning the mechanisms of MIT and highlights yet unresolved research questions, including the relative contribution of rhythm and pitch to the effects of this therapy. This latter question forms the central topic of our third chapter in which we report a study with three chronic Broca's aphasia patients. Three treatments were compared in a Latin square design: a therapy using sung speech (i.e., with both rhythm and pitch) closely resembling that of the original MIT, an equivalent therapy using only rhythmic speech, and a therapy with normal speech. Since only the full singing therapy improved the natural speech of participants, we argue that the rhythm and pitch combination in singing is most effective for MIT. Finally, in the fourth chapter we present the first randomized, controlled, and single-blinded group study aiming to determine if recreational singing can also be beneficial in the rehabilitation of aphasia. We evaluated the progress in functional communication for 17 people with different types of chronic aphasia during six months of weekly activity in either a choir group, a drama group, or a waiting list group that participated in neither of these activities. Our results showed a positive correlation between improvement in functional communication and attendance to any and all social events in which participants were involved, but we did not find any specific effect of choir activity. Thus, the practice of choral singing may have a general therapeutic potential, but not one specific to singing. Further studies are needed to confirm this. Thus, this thesis maintains that in the rehabilitation of aphasia, singing brings specific benefits to language when integrated into a therapy such as MIT and benefits comparable to other social activities when it is practiced as a leisure activity in a choir.
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Influence du vieillissement et de la scolarité sur la compréhension du discours : apport de l’imagerie optique

Martin, Charles-Olivier 12 1900 (has links)
La compréhension du discours, et son évolution au cours du vieillissement, constitue un sujet d’une grande importance par sa complexité et sa place dans la préservation de la qualité de vie des aînés. Les objectifs de cette thèse étaient d’évaluer l’influence du vieillissement et du niveau de scolarité sur les capacités de compréhension du discours et sur l’activité cérébrale s’y rattachant. Pour ce faire, trois groupes (jeunes adultes ayant un niveau universitaire de scolarité, personnes âgées ayant un niveau universitaire de scolarité et personnes âgées ayant un niveau secondaire de scolarité) ont réalisé une tâche où ils devaient lire de courtes histoires, puis estimer la véracité d’une affirmation concernant cette histoire. Les capacités de compréhension correspondant aux traitements de trois niveaux du modèle de construction-intégration de Kintsch (la microstructure, la macrostructure et le modèle de situation) ont été évaluées. L’imagerie optique (NIRS) a permis d’estimer les variations d’oxyhémoglobine (HbO) et de déoxyhémoglobine (HbR) tout au long de la tâche. Les résultats ont démontré que les personnes âgées étaient aussi aptes que les plus jeunes pour rappeler la macrostructure (essentiel du texte), mais qu’ils avaient plus de difficulté à rappeler la microstructure (détails) et le modèle de situation (inférence et intégration) suite à la lecture de courts textes. Lors de la lecture, les participants plus âgés ont également montré une plus grande activité cérébrale dans le cortex préfrontal dorsolatéral gauche, ce qui pourrait être un mécanisme de compensation tel que décrit dans le modèle CRUNCH. Aucune différence significative n’a été observée lors de la comparaison des participants âgés ayant un niveau universitaire de scolarité et ceux ayant un niveau secondaire, tant au niveau des capacités de compréhension que de l’activité cérébrale s’y rattachant. Les deux groupes ont cependant des habitudes de vie stimulant la cognition, entre autres, de bonnes habitudes de lecture. Ainsi, ces habitudes semblent avoir une plus grande influence que l’éducation sur les performances en compréhension et sur l’activité cérébrale sous-jacente. Il se pourrait donc que l’éducation influence la cognition en promouvant des habitudes favorisant les activités cognitives, et que ce soit ces habitudes qui aient en bout ligne un réel impact sur le vieillissement cognitif. / Discourse comprehension, and its evolution through aging, is a subject of importance by its complexity and its place in the preservation of life’s quality. The objectives of this thesis were to evaluate the influence of aging and level of education on discourse comprehension capacities and their related underlying brain activity. To achieve this, three groups (young adults with a university education, elderly adults with a university education and elderly adults with a high school education) carried out a task where they read short stories and answered probes about those stories. Discourse comprehension capacities were evaluated through three processing levels of the Kintsch’s construction-integration model (microstructure, macrostructure and situation model). Using NIRS, the variation of oxyhemoglobin (HbO) and deoxyhemoglobin (HbR) concentrations was estimated through the task. Results indicated that elderly adults were as capable as younger adults to recall the macrostructure (gist of the text), but that they had more difficulties to recall microstructure (details) and the situation model (inference and integration) after reading short texts. While reading, elderly adults also showed greater brain activity in the left dorsolateral prefrontal cortex which could be a compensatory mechanism similar to the one described in the CRUNCH model. No significant difference was observed between participants having a university education and those having a high school education on discourse comprehension capacities and the underlying brain activity. Nevertheless, the two groups had maintained cognitively stimulating life habits, particularly great reading habits. Thus, those habits seem to have a greater influence than education on the performance in comprehension and on the underlying brain activity. Maybe higher education promotes more cognitive habits, and ultimately, it is those habits that seem to have a real impact on cognitive aging.

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