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Negativity bias and instability in spontaneous and deliberate evaluations of others : the role of borderline personality disorder features

Gauthier Mongeon, Félix 11 1900 (has links)
Les dysfonctions interpersonnelles sont au cœur du trouble de la personnalité limite (TPL). La recherche passée a examiné différents mécanismes sous-jacents aux dysfonctions interpersonnelles dans la personnalité limite, incluant la dérégulation émotionnelle et l’impulsivité, les déficits dans la reconnaissance des expressions faciales émotionnelles, la mentalisation faible, la confiance et la coopération faibles, les difficultés concernant l’empathie et l’intimité ainsi que l’instabilité affective et interpersonnelle. Ainsi, la présente thèse vise à développer les connaissances sur les mécanismes socio-cognitifs sous-jacents aux dysfonctions interpersonnelles dans la personnalité limite. Dans ce but, cette thèse examine le rôle des évaluations d’autrui dans la personnalité limite. En effet, chacun forme des évaluations plus ou moins positives ou négatives à partir des premières interactions avec une nouvelle personne et ces impressions, tout en évoluant, demeurent fondamentales dans les interactions sociales, incluant dans les relations amoureuses. Ces évaluations peuvent se manifester de deux manières : en effet, il y a maintenant amplement de preuves empiriques suggérant que les évaluations peuvent résulter de processus relativement réfléchis et délibérés (c.-à.-d., évaluations délibérées) ou qu’elles peuvent émerger à partir de processus plus instantanés où il y a aucune ou peu d’intention consciente d’évaluer le stimulus (c.-à.-d., évaluations spontanées). Dans cette thèse, deux études mesurent les traits de la personnalité limite (PL) sur un continuum de sévérité et examinent si ces traits impliquent des évaluations d’autrui plus négatives ou clivées (c.-à.-d., instables et polarisées) aux niveaux spontané et délibéré. L’étude 1 (N = 204) examinait les évaluations d’un personnage de film à deux temps de mesure, c.-à.-d., après un extrait de film positif et après un extrait de film négatif. Les évaluations spontanées étaient mesurées à l’aide d’une tâche d’amorçage évaluatif et les évaluations délibérées étaient mesurées à l’aide d’une mesure auto-rapportée. L’étude 1 examinait deux hypothèses principales : si les traits du PL étaient liés à (1) plus d’instabilité et (2) plus de négativité dans les évaluations du personnage de film aux niveaux délibéré et spontané. Les résultats montraient que les participants évaluaient généralement positivement le personnage sur les deux types d’évaluations. Contrairement à l’hypothèse de l’instabilité, les traits du PL n’impliquaient pas d’alternance entre des évaluations positives et négatives ou entre des évaluations négatives et positives. Cela était vrai pour les évaluations spontanée et délibérée. Toutefois, les deux types d’évaluations impliquaient des biais négatifs contextuels. Spécifiquement, les traits PL étaient reliés à des évaluations relativement plus négatives du personnage de film. Ce patron de résultat est discuté à la lumière des considérations additionnelles suivantes : (1) il émergeait dans différentes conditions de l’étude selon le type d’évaluations, (2) il semblait avant tout déterminé par davantage de positivité chez les individus avec des traits PL faibles et (3) il était basé sur une interaction marginale à trois voies pour la mesure implicite. Pris dans leur ensemble, les résultats obtenus avec les mesures explicite et implicite dans l’étude 1 convergent partiellement avec les appuis empiriques et les théories cliniques sur les biais négatifs dans le TPL, mais il importe de nuancer les résultats sur la mesure implicite considérant qu’ils sont basés sur une interaction marginale. L’étude 2 (N = 292) examinait les évaluations du partenaire après que les participants aient imaginé soit (a) que leur partenaire les rejetait ou (b) qu’il cherchait une connexion (c) ou sans qu’ils aient imaginé aucun scénario (condition contrôle). Les évaluations spontanées du partenaire étaient mesurées avec une tâche de lettre-nom (name-letter task) et les évaluations délibérées du partenaire étaient mesurées à l’aide d’une mesure auto-rapportée. L’étude 2 examinaient deux hypothèses principales : si les traits PL étaient liés (1) à des évaluations plus polarisées du partenaire (c.-à.-d., alternance entre les valences positive et négative) ou (2) à des évaluations plus négatives du partenaire. Ces deux hypothèses étaient examinées au niveau des évaluations spontanées et délibérées. D’abord, conformément à la recherche passée, les résultats montraient que les participants avaient des évaluations à prédominance positives à l’endroit de leur partenaire et d’eux-mêmes. Deuxièmement, contrairement aux hypothèses, les manipulations de rejet et de connexion n’influençaient pas les évaluations spontanées du partenaire et leur influence sur les évaluations délibérées du partenaire était marginale et petite. Troisièmement, les résultats ne supportaient pas l’hypothèse de la polarité : les individus avec des traits PL élevés ne manifestaient pas davantage de positivité après la condition de connexion et ils ne manifestaient pas davantage de négativité après la condition de rejet. Plutôt, les individus avec des traits PL élevés avaient une préférence réduite pour les initiales de leur partenaire et rapportaient des réactions moins positives à l’endroit de leur partenaire indépendamment des conditions de l’étude, conformément à un biais négatif généralisé sur les deux types d’évaluations. La discussion nuance les implications des résultats pour prendre en compte le fait que les conditions expérimentales n’ont pas produit les effets principaux attendus sur les évaluations du partenaire. Prises dans leur ensemble, les deux études ont trouvé des évaluations généralement positives et les traits PL modulaient ces effets : les deux études comportent des preuves préliminaires suggérant que les individus avec des traits PL pourraient évaluer relativement plus négativement les autres et que ces biais négatifs pourraient se présenter au niveau de leurs évaluations spontanées et délibérées. Ces résultats suggèrent que de potentiels biais négatifs à l’endroit d’autrui pourraient être issus d’une combinaison de processus à la fois relativement précoces et tardifs dans les étapes de traitement de l’information. Toutefois, cette interprétation est nuancée et considérée avec prudence étant donné (a) qu’elle est basée en partie sur des effets marginaux, (b) que certains effets n’ont pas été répliqués à travers les conditions de chaque étude et d’une étude à l’autre et (c) que certains des effets principaux attendus des conditions expérimentales n’ont pas été observés dans l’étude 2. / Interpersonal dysfunctions are central to borderline personality disorder (BPD). Past research has examined different mechanisms underlying interpersonal dysfunctions in borderline personality, including emotion dysregulation and impulsivity, deficits in facial emotion recognition, low mentalization, low trust and cooperation, impairments in empathy and intimacy as well as affective and interpersonal instability. The present thesis also aims at obtaining deeper insights into the interplay of socio-cognitive mechanisms underlying interpersonal dysfunctions in borderline personality. Toward this goal, this thesis examined the role of evaluations of others in borderline personality. In fact, evaluations of others exist from the first moment when we meet someone and it remains one of the most fundamental impressions we have in our social interactions, including in romantic interactions. Such evaluations can present at two levels of evaluations; in fact, there is ample evidence that evaluations can be the result of relatively thoughtful, deliberate processes (i.e. deliberate evaluations) or of relatively instantaneous processes where there is no or little conscious intention to evaluate the stimuli (i.e. spontaneous evaluations). In this thesis, two studies assessed borderline personality (BP) features on a continuum of severity and examined whether these features are related with negative or split-off (i.e., unstable and polarized) evaluations of others at the spontaneous and deliberate levels of evaluations. Study 1 (N = 204) examined evaluations of a movie character at two different times, that is, after a positive clip and after a negative clip. Spontaneous evaluations were measured with an evaluative priming task and deliberate evaluations were measured with a self-report measure. Study 1 examined two main hypotheses: whether BP features are related with (1) more unstable or (2) more negative evaluations of the movie character at the spontaneous and deliberate levels of evaluations. Results showed that participants had overall positive evaluations of the movie character on both types of evaluations. Contrary to the instability hypotheses, BP features involved no switch from positive to negative evaluations or from negative to positive evaluations on either type of evaluations. However, we found evidence for context-specific negativity biases for both spontaneous and deliberate evaluations. Specifically, BP features were related with relatively more negative evaluations of the movie character. This effect was interpreted in light of the following additional considerations: (1) it emerged in different conditions of the study depending on the type of evaluations, (2) it appeared to be driven by greater positivity in individuals with low BP features and (3) it relied on a marginal three-way interaction regarding the implicit measure. Together, the results obtained on the explicit and implicit measures in Study 1 partially converge with empirical evidence and clinical theorizing about negativity biases in BPD and the result on the implicit measure should be considered with prudence given that it relies on a marginal three-way interaction. Study 2 (N = 292) examined partner evaluations after participants imagined either (a) that their partner rejected them or (b) sought connection or (c) imagined no scenario (control condition). Spontaneous partner evaluations were measured with a name-letter task and deliberate partner evaluations were measured with a self-report measure. Study 2 examined two main hypotheses: whether BP features are related with (1) more polarized partner evaluations (i.e., alternation between negativity and positivity) or (2) more negative partner evaluations at the spontaneous and deliberate levels of evaluations. First, replicating prior research, results showed that individuals had predominantly positive evaluations of themselves and of their partner. Second, contrary to expectations, the rejection and closeness manipulations did not influence spontaneous partner evaluations and their influence on deliberate partner evaluations was marginal and small. Third, the results did not support the polarity hypothesis: individuals with high BP features did not display greater positivity after the closeness condition and greater negativity after the rejection condition. Instead, individuals with high BP features showed a reduced preference for their partner’s initials and reported less positive reactions to their partner independent of study conditions, in line with a generalized negativity bias on both types of evaluations. The discussion nuances the implications of the results to take in consideration the fact that the experimental conditions did not produce the expected main effects on partner evaluations. Taken together, both studies found overall more positive evaluations, but BP features modulated this effect: we found preliminary evidence that individuals with high BP features had more negative evaluations (i.e., negativity biases) on both kinds of evaluations and in both studies. These results suggest that potential negativity biases toward others may be shaped both at relatively early and late processing stages in borderline personality. However, this interpretation is considered with prudence given that (a) it is partly based on marginal effects, (b) that some effects did not replicate across conditions of each study or across the two studies and (c) that the expected main effects of experimental conditions were not observed in Study 2.
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La résistance à l’interférence proactive en situation de rejet social et le rôle de la propension au clivage

Saleh, Gasser 08 1900 (has links)
Le clivage est un mécanisme de défense dans lequel les représentations positives et négatives de soi-même et d’autrui sont séparées afin d’éviter de ressentir l’anxiété. Les stresseurs interpersonnels provoqueraient des comportements impulsifs chez les individus ayant une propension au clivage élevée. Ceci dit, les processus cognitifs associés à la propension au clivage sont inconnus. La capacité de résistance à l’interférence proactive est la capacité de résister à l’intrusion en mémoire de travail de pensées impertinentes pour la tâche en cours. Ainsi, cette capacité pourrait jouer un rôle important dans la gestion de représentations et être diminuée par les stresseurs de nature interpersonnelle. La présente étude avait pour but de vérifier l’hypothèse voulant que la résistance à l’interférence proactive diminue dans une condition d’exclusion sociale et que cet effet soit augmenté par la propension au clivage. L’échantillon comprenait 131 individus provenant d’une population non-clinique. D’abord, ils ont complété un questionnaire mesurant la propension au clivage. Ensuite, ils ont été assignés aléatoirement à une condition soit d’exclusion sociale, soit d’inclusion sociale. Finalement, ils ont effectué une tâche de résistance à l’interférence proactive. Dans la condition d’exclusion, les participants commettent davantage d’erreurs sur les cibles négatives non récentes que sur les cibles négatives récentes à la tâche de résistance à l’interférence proactive. Aucune interaction n’a été obtenue entre la propension au clivage et les conditions sociales. Conséquemment, les processus cognitifs associés à la propension au clivage demeurent inconnus, mais des pistes d’explication sont explorées du point de vue méthodologique pour les recherches futures. / Splitting refers to a defense mechanism by which the positively and negatively charged representations of self and others are separated in order to protect oneself from several anxiety. Interpersonal stresses play a major role in triggering impulsive behaviors among individuals with a high splitting usage. However, the cognitive processes associated with the usage of splitting are unknown. Resistance to proactive interference is the ability to resist memory intrusions from irrelevant previously learned information. This cognitive ability might, thus, play an important role in regulating representations and be decreased by interpersonal stress. It is hypothesized that the resistance to proactive interference would decrease during social exclusion and this effect would be function of splitting use frequency. The sample consisted of 131 nonclinical individuals from student and general population. They completed a self-report splitting questionnaire. Then, they were randomly assigned to rejection or inclusion conditions on an interpersonal task. Finally, they performed a resistance to proactive interference task. In the rejection condition, the error rate on negative probes trials was higher than recent negative probes trials. Splitting usage did not interact with social condition in predicting the error rate in the resistance to proactive interference task. Consequently, the cognitive processes associated to splitting usage remain unknown but explanations are explored in a methodological view for future researches.
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Associations entre les pratiques parentales et les caractéristiques du trouble de la personnalité limite à l'adolescence : la perspective de la théorie de l’auto-détermination

Armour, Jessie-Ann 01 1900 (has links)
No description available.
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Agression déplacée : effets de la colère, de la honte et de l’impulsivité selon les types de ruminations, centrées sur la provocation ou sur soi

Henry, Anne 08 1900 (has links)
Si, lors d’une provocation, un individu ne réagit pas, il peut dans certains cas déplacer sa réaction agressive sur une autre personne, parfois plusieurs heures après cette provocation initiale. Certaines études ont identifié des caractéristiques spécifiques au processus d’agression déplacée. L’individu provoqué va ruminer entre la provocation initiale et l’agression qu’il va commettre. Il va ruminer sur la provocation ou sur lui-même. Il va ressentir de la honte, de la colère. Au moment où il va agresser sa victime, il sera dans un état émotionnel négatif élevé. Le but de cette thèse, composée de deux articles empiriques, était de démontrer les liens entre la honte, la colère et l’impulsivité dans la relation entre les ruminations centrées sur la provocation ou celles centrées sur soi et les comportements agressifs déplacés, au sein d’une population francophone. Le premier article présente les résultats de l’étude de validation d’une version française de l’unique instrument de mesure qui permette d’évaluer certaines caractéristiques individuelles associées à l’agression déplacée. Les analyses réalisées sur les données recueillies auprès de 191 adultes francophones suggèrent que cette version en langue française présente des bonnes qualités psychométriques et une structure en trois composantes similaires à celles de l’instrument de référence. Validé, il peut être utilisé et a été inclus dans l’étude du deuxième article. Les résultats de l’étude présentés dans le deuxième article soulignent les différences qui existent dans la relation entre le blâme d’autrui et le blâme de soi et les comportements agressifs déplacées selon que les ruminations sont centrées sur la provocation ou sur soi. En effet, des modèles de médiation en série suggèrent des effets spécifiques de la honte et de la colère au sein de chacune ces relations. Les résultats révèlent aussi que l’Urgence négative, la dimension de l’impulsivité qui réfère plus spécifiquement aux gestes posés dans un contexte émotionnel négatif intense, complète ces modèles de médiation en série. L’effet de la colère sur les comportements agressifs serait en partie expliqué par son effet indirect via l’urgence négative. Cette thèse permet de fournir un instrument de mesure du trait d’agression déplacée en langue française. Elle permet aussi de souligner la complexité des liens entres les ruminations, le blâme de soi et d’autrui, la colère, la honte, l’impulsivité et les comportements d’agression déplacée. Elle offre des pistes de réflexions sur les implications que ces résultats peuvent avoir au niveau théorique et empirique. De nouvelles études au devis expérimental seront nécessaires pour confirmer les voies causales que les modèles testés impliquent. / If, once provoked a person has not reacted, they can, in specific situations, displace their aggressive reaction to another person, sometimes several hours after the initial provocation. Some studies have identified specific features to the displaced aggression process. The person will ruminate between the provocation and the forthcoming aggression. They will ruminate about the provocation or about themselves. They will be feeling angry, ashamed. At the time they will be aggressive towards their victim their negative emotional state will be elevated. The aim of the following dissertation was to examine the roles of rumination, shame, anger and impulsivity in the relationship between self-centered rumination or rumination focused on provocation and displaced aggressive behaviors. The dissertation is composed of two articles presenting the studies’ results that were conducted within a French speaking population. The first article presents the results of the validation study of the French version of the only instrument that assesses personality differences in the tendency to displace aggression. Sample was composed of 191 adults. Analyses have suggested this French version of the questionnaire has good psychometric qualities and its three-dimension structure is similar to the structure of the original scale. Based on the validation results, this French questionnaire can be used and was included in the second study In the second article the results highlight the differences in the relationship between others or self-blame and displaced aggression behaviors whether provocation-centered rumination or self-centered rumination is concerned. Serial mediation models would suggest unique effects from anger and shame in each of these relationships (others or self-blame and aggressive behaviors). Results show negative Urgency (the tendency to act rashly when experiencing extremely negative emotion) can improve these serial mediation models. Indeed, anger effect on displaced aggressive behaviors would be partially explained by its indirect effect trough negative Urgency. This dissertation provides a French version of an instrument that assesses trait displaced aggression. It highlights the complex relationships between rumination, anger, shame, negative Urgency and displaced aggressive behaviors. Implications are discussed. As serial mediation models imply causal roles for shame and anger, further studies appear necessary to confirm these roles.
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Influence des variables de trait et d'état sur le contenu affectif des rêves de tous les jours

Samson-Daoust, Eugénie 04 1900 (has links)
Bien que des émotions soient rapportées dans une vaste majorité de rêves, nous en savons encore peu sur les facteurs qui expliquent les variations d’une nuit à l’autre et d’une personne à l’autre dans l’expérience affective des rêves. Nous avons examiné la relation entre des variables de trait et d’état à l’éveil en testant des modèles multiniveaux destinés à prédire la valence affective des rêves de tous les jours. Des participants de la population générale ont complété des mesures de personnalité et d’historique de traumatismes, suivies de trois semaines de questionnaires quotidiens sur leur rappel de rêves, la valence des émotions rêvées, ainsi que leurs niveaux de stress perçu dans la journée et avant le coucher. Les effets intra-individuels étaient responsables d’une majorité de la variance en valence émotionnelle des rêves. L’anxiété de trait était la seule variable à prédire de façon statistiquement significative la valence émotionnelle des rêves au niveau inter-individuel. En accentuant le besoin de mesures plus affinées dans ce domaine de la recherche sur les rêves, nos résultats font ressortir des limites et biais méthodologiques associés à l’estimation rétrospective de l’affect général à l’éveil et en rêve, en plus de mettre en évidence des variables d’état qui pourraient mieux expliquer la variance intra-individuelle des émotions vécues dans les rêves de tous les jours. / Although emotions are reported in a large majority of dreams, little is known about the factors that account for night-to-night and person-to-person variations in people’s experience of dream affect. We investigated the relationship between waking trait and state variables and dream affect by testing multilevel models intended to predict the affective valence of people’s everyday dreams. Participants from the general population completed measures of personality and trauma history followed by a three-week daily journal in which they noted dream recall, valence of dreamed emotions, as well as their level of perceived stress for the day and prior to sleep onset. Within-subject effects accounted for most of the variance in the reported valence of dream affect. Trait anxiety was the only variable that significantly predicted dream emotional valence at the between-subjects level. While highlighting the need for more fine-grained measures in this research field, our results point to methodological limitations and biases associated with retrospective estimates of general dream and waking affect, and bring into focus state variables that may best explain observed within-subject variance in emotions experienced in everyday dreams.
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Influence du monde affectif et interpersonnel de l’individu dans la relation entre la dépendance, l’automutilation et ses fonctions

Daelman, Sacha 04 1900 (has links)
L’objectif de cette thèse est de jeter un éclairage sur ce qui influence une personne, ayant peur d’être abandonnée, à s’automutiler. Les modèles psychologiques des relations d’objet et de l’attachement ont montré empiriquement que la peur de l’abandon, via les concepts de l’anxiété d’attachement et de la dépendance, est associée à l’automutilation. Cependant, la nature de cette relation n’a jamais été approfondie. Après avoir défini et mis en contexte la notion d’automutilation, une explication théorique est proposée à l’aide des approches des relations d’objet, de l’attachement et de l’évitement expérientiel des fonctions de l’automutilation, afin de mieux comprendre ce qui influencerait une personne dépendante à s’automutiler. La présente thèse suggère que les individus dépendants et ayant peur d’être abandonnés s’automutileraient afin de gérer leurs émotions négatives liées à la perception d’un abandon, d’une séparation ou d’un rejet. Cette influence de l’automutilation se ferait, théoriquement, à travers des fonctions de régulation intrapersonnelle et interpersonnelle, telles que la régulation affective, l’autopunition et l’influence interpersonnelle, mais également par une fonction d’évitement de l’autonomie. Ces fonctions permettraient de préserver les représentations internes d’une relation de dépendance et ainsi réduire les sentiments subjectifs de l’abandon. Pour appuyer empiriquement ces propositions, 58 participants consultant en clinique externe de psychologie ont, entre autres, complété le Questionnaire des expériences dépressives (DEQ), l’Inventaire d’énoncés sur l’automutilation (ISAS) et l’Entrevue diagnostique révisée pour les troubles limites de la personnalité (DIB-R). Les résultats montrent qu’une dépendance, de type anaclitique, et la fréquence de l’automutilation sont associées et que leur relation peut s’expliquer par les effets médiateurs des difficultés sur les plans affectifs et interpersonnels. En outre, la dépendance anaclitique apparaît être liée spécifiquement à différentes fonctions de l’automutilation, soit symboliser la détresse interne, l’antidissociation, l’influence interpersonnelle ainsi que l’évitement de l’autonomie. Ces résultats suggèrent que la dépendance anaclitique favorise l’expérience de difficultés affectives et interpersonnelles qui augmentent la fréquence de l’automutilation. En outre, ils suggèrent que l’automutilation, associée à ce type de dépendance, servirait à réguler des états affectifs internes, influencer l’environnement interpersonnel et éviter l’autonomie. Quant à elles, la régulation affective et l’autopunition sont présentes chez une majorité des personnes qui s’automutilent, sans égard à leur niveau de dépendance. Ainsi, si ces fonctions sont bien liées théoriquement à la dépendance derrière l’automutilation de certains individus, les analyses rappellent qu’elles contribuent également à l’automutilation chez des personnes n’ayant pas de crainte particulière de l’abandon. / The objective of this thesis is to shed light on what may lead a dependent person who fears abandonment to engage in self-injury. Psychological models of object relations and attachment have shown that self-injury is empirically associated with fear of abandonment via dependency and attachment anxiety. However, the nature of this relationship has yet to be thoroughly explained. Having defined and contextualised self-injury, a theoretical explanation is proposed through object relations, attachment and experiential avoidance functions of self-injury, all with the goal of better understanding what can influence a dependent individual to self-injure. This thesis suggests that individuals who are dependent and afraid of being abandoned might use self-injury to regulate negative emotions associated with their perception of abandonment, separation or rejection. Theoretically, this influence of self-injury could occur through intrapersonal and interpersonal functions, such as affect regulation, self-punishment and interpersonal influence, as well as autonomy avoidance. These functions might serve to protect internal representations of dependence and thus, reduce subjective feelings of abandonment. To test these theoretical proposals, 58 outpatient participants completed, among other measures, the Depressive Experiences Questionnaire (DEQ), the Inventory of Statements About Self-Injury (ISAS) and the Revised Diagnostic Interview for Borderlines (DIB-R). Results showed a relationship between anaclitic neediness and self-injury frequency, which was explained by mediator effects of both affective and interpersonal problems. Furthermore, this type of dependency was found to be specifically associated with marking distress, anti-dissociation, interpersonal influence and autonomy avoidance functions of self-injury. These findings suggest that anaclitic neediness favours the experience of affective and interpersonal difficulties, which in turn increase the frequency of self-injury. Results also suggested that self-injury associated with this type of dependency might serve to regulate internal affective states, to influence the interpersonal environment and to avoid autonomy. Affect regulation and self-punishment functions were endorsed by the majority of individuals who self-injured, regardless of their level of dependence. While these two functions are associated in theory to dependency issues that underpin self-injury for some individuals, analyses indicated that these functions also contribute to self-injury behaviour in people who do not fear abandonment specifically.
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Influence des traits et troubles de personnalité sur l’intégration au travail de personnes aux prises avec un trouble mental grave

Fortin, Guillaume 12 1900 (has links)
Bien que le travail soit bénéfique et souhaité par une majorité de personnes aux prises avec un trouble mental grave (TMG), les études réalisées auprès de cette clientèle montrent des taux d’emploi d’environ 10 à 20%. Parmi les services visant le retour au travail, les programmes de soutien à l’emploi (PSE) se sont montrés les plus efficaces avec des taux de placement en emploi standard oscillant entre 50 et 60%, sans toutefois garantir le maintien en emploi. Plusieurs études ont tenté de cerner les déterminants de l’obtention et du maintien en emploi chez cette population sans toutefois s’intéresser à la personnalité, et ce, bien qu’elle soit reconnue depuis toujours comme un déterminant important du fonctionnement des individus. De plus, peu de questionnaires d’évaluation de la personnalité selon le modèle de la personnalité en cinq facteurs (FFM) ont été utilisés auprès d’une clientèle avec un TMG et ceux-ci ont montré des propriétés psychométriques ne respectant pas des normes reconnues et acceptées. Cette thèse porte sur les liens entre la personnalité et l’intégration au travail chez les personnes avec un TMG. La première partie vise la validation d’un outil de mesure de la personnalité selon le FFM afin de répondre aux objectifs de la deuxième partie de la thèse. À cet effet, deux échantillons ont été recrutés, soit 259 étudiants universitaires et 141 personnes avec un TMG. Des analyses factorielles confirmatoires ont mené au développement d’un nouveau questionnaire à 15 items (NEO-15) dont les indices d’ajustement, de cohérence interne et de validité convergente respectent les normes établies, ce qui en fait un questionnaire bien adapté à la mesure de la personnalité normale dans des contextes où le temps d’évaluation est limité. La deuxième partie présente les résultats d’une étude réalisée auprès de 82 personnes aux prises avec un TMG inscrites dans un PSE et visant à identifier les facteurs d’obtention et de maintien en emploi chez cette clientèle, particulièrement en ce qui concerne la contribution des éléments normaux et pathologiques de la personnalité. Les résultats de régressions logistiques et de régressions de Cox (analyses de survie) ont démontré que l’historique d’emploi, les symptômes négatifs et le niveau de pathologie de la personnalité étaient prédictifs de l’obtention d’un emploi standard et du délai avant l’obtention d’un tel emploi. Une autre série de régressions de Cox a pour sa part démontré que l’esprit consciencieux était le seul prédicteur significatif du maintien en emploi. Malgré certaines limites, particulièrement des tailles d’échantillons restreintes, ces résultats démontrent la pertinence et l’importance de tenir compte des éléments normaux et pathologiques de la personnalité dans le cadre d’études portant sur l’intégration au travail de personnes avec un TMG. De plus, cette thèse a permis de démontrer l’adéquation d’un nouvel instrument de mesure de la personnalité auprès de cette clientèle. Des avenues futures concernant la réintégration professionnelle et le traitement des personnes avec un TMG sont discutées à la lumière de ces résultats. / Although work is a central component of the recovery of individuals with a severe mental illness (SMI), studies have shown employment rates ranging from 10 to 20% among that population. Among different services aimed at integrating people with a SMI to the labour market, supported employment programs (SEP) are the most effective with 50 to 60% of their participants getting a competitive employment, without however offering job tenure. Several studies have investigated which factors impact job acquisition and tenure among that population but personality has never been considered, although it has been recognized as an important determinant of functioning. Furthermore, few questionnaires aiming at evaluating personality according to the Five-Factor Model of personality (FFM) have been used with a SMI population and those questionnaires have demonstrated psychometric properties that do not satisfy commonly accepted and recognized criteria. This thesis focuses on the link between personality and work integration of people with a SMI. The first part aims at validating a personality questionnaire according to the FFM in order to achieve the objectives of the second part of the thesis. For this purpose, two samples were recruited: one of 259 university students and one of 141 people with a SMI. Confirmatory factor analyses led to the development of a new 15-item questionnaire (NEO-15) presenting with strong fit indices, internal consistency and convergent validity, which makes it well suited to measure normal personality in time-limited settings. The second part of this thesis presents the results of a study conducted with 82 people with a SMI enrolled in a SEP and aiming at investigating which variables predict job acquisition and tenure, with a special focus on normal and pathological personality variables. Results from logistic regressions and Cox regressions (survival analyses) demonstrated that prior employment, negative symptoms and level of pathological personality were predictive of competitive employment acquisition and delay to such acquisition. Additional series of Cox regressions showed that tenure of a competitive job was only predicted by conscientiousness. Although presenting some limits, restricted sample sizes in particular, our results demonstrate the relevance and the importance of considering normal and pathological personality in studies on work outcomes of people with a SMI. Furthermore, this thesis revealed the suitability of a new personality questionnaire to the SMI population. Future directions regarding the work integration and treatment of people with SMI considering these results are discussed.
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Le développement d’habiletés personnelles et sociales à travers un programme de thérapie par le plein air pour jeunes contrevenants ; effets sur le niveau d’antisocialité et l’insertion socio-professionnelle

Paquette, Julie 04 1900 (has links)
La thérapie par le plein air représente une alternative aux programmes d’intervention conventionnels pour jeunes antisociaux. Elle donne à ses participants l’occasion de modifier leurs pensées et leurs comportements dans un contexte d’expédition, à travers la participation à diverses activités de plein air. Ce faisant, ils développent leur répertoire d’habiletés personnelles et sociales, ce qui pourrait faciliter le désistement d’une conduite antisociale. Un devis expérimental prospectif, avec pré-test et post-tests à trois et six mois, a été utilisé afin d’évaluer l’effet de la durée d’une intervention de thérapie par le plein air sur le niveau d’antisocialité et l’insertion socio-professionnelle de jeunes contrevenants. De plus, l’effet potentiellement médiateur des progrès réalisés au chapitre des habiletés interpersonnelles et de la motivation d’accomplissement a été examiné. Un échantillon de 220 jeunes contrevenants a été observé, divisé aléatoirement selon deux conditions expérimentales, soit un programme de 8 à 10 jours et un programme de 17 à 20 jours. Il apparaît que la durée n’a pas d’effet direct significatif sur le niveau d’antisocialité et l’insertion socio-professionnelle des participants. En revanche, la durée du programme a un effet positif indirect sur le niveau d’antisocialité subséquent des participants, à travers l’amélioration des habiletés interpersonnelles et la motivation d’accomplissement des sujets. Aucune des variables mises en jeu n’a eu un impact significatif sur les progrès observés au niveau de l’insertion socio-professionnelle des sujets. La thérapie par le plein air semble favoriser le désistement d’une conduite antisociale en encourageant le développement de certaines habiletés personnelles qui font habituellement défaut chez les jeunes antisociaux. / Wilderness therapy is an alternative to more traditional interventions for antisocial youth. This expedition-based intervention requires participation in various outdoor activities, through which participants have the opportunity to modify thought patterns and behaviors. In doing so, they broaden their existing, and often poor, repertoire of personal and social skills, heightening the possibilities of desistence from an antisocial path. An experimental and prospective design, with pre-test and post-tests at three and six months, was used to evaluate the influence of the length of the program on the antisociality and socio-professional status of young offenders. The potential impact as mediators of interpersonal skills and accomplishment motivation was also observed. A sample of 220 young offenders was used, which was divided at random into two conditions; a program lasting between 8 to 10 days or one lasting between 17 and 20 days. Length of program had no direct and significant influence on the antisociality levels or the socio-professional status of the participants. However, length had a positive indirect effect on lowering the level of antisociality of the subjects, through the development of their interpersonal skills and accomplishment motivation. None of the variables had a significant impact on the socio-professional status progress noted for most subjects. Wilderness therapy appears to support young offenders in desisting from an antisocial pathway by facilitating the development of personal and social skills.
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Le développement d’habiletés personnelles et sociales à travers un programme de thérapie par le plein air pour jeunes contrevenants ; effets sur le niveau d’antisocialité et l’insertion socio-professionnelle

Paquette, Julie 04 1900 (has links)
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Le rôle médiateur du biais d’attribution d’intention hostile dans la relation entre l’agressivité et la personnalité antisociale : une étude des potentiels reliés aux évènements

Ursulet, Adriana 08 1900 (has links)
Tous les jours, dans le monde, des comportements agressifs sont commis à l’égard d’individus, causant des préjudices physiques, psychologiques et financiers. En réponse à une provocation, ces agressions sont dites réactives et peuvent être alimentées par des biais cognitifs d’attribution d’intention hostile et des styles de personnalité antisociale. Comblant un trou dans la littérature scientifique, cette étude a pour but d’évaluer le biais d’attribution d’intention hostile ainsi que son rôle dans la relation entre la personnalité antisociale et l’agressivité réactive. Dans cette perspective, les participants étaient invités à répondre à des questionnaires évaluant la personnalité, les processus cognitifs et l’agressivité. Puis, pendant l’enregistrement de leur activité cérébrale, ils devaient lire des scénarios d’interactions sociales et attribuer une intention aux comportements décrits comme ambigus et provocateurs. Nous avons analysé la N400, une composante de potentiels reliés aux évènements, associée à la présentation d’intentions inattendues hostiles ou non hostiles après chaque scénario. Des analyses de corrélations de Pearson et de régressions linéaires multiples ont été réalisées pour examiner la validité de notre modèle de médiation. Les résultats montrent que la N400 est plus forte lors de la présentation d’intention non hostile inattendue que lors de la présentation d’intention hostile inattendue dans les régions centropariétales. La personnalité antisociale et la violation des attentes hostiles étaient reliées positivement à l’agressivité réactive. La personnalité antisociale prédisait l’agressivité réactive même à l’ajout de la violation des attentes hostile (Z = .30, p = .76) ou de la violation des attentes non hostiles (Z = -.32, p = .75) comme médiateur. En somme, le rôle médiateur du biais d’attribution d’intention n’est pas confirmé et d’autres études sont nécessaires pour mieux comprendre le lien entre la personnalité antisociale et l’agressivité réactive. / Every day, around the world, aggressive behaviors are committed against individuals, causing physical, psychological and financial harm. In response to provocation, these assaults are said to be reactive and can be fuelled by cognitive biases of attributing hostile intent and antisocial personality styles. Filling a gap in the scientific literature, the purpose of this study is to evaluate hostile intent bias and its role in the relationship between antisocial personality and reactive aggression. To this end, participants were asked to complete questionnaires assessing personality, cognitive processes and aggression. Then, while recording their brain activity, they were asked to read scenarios of social interactions and to attribute intent to behaviors described as ambiguous and provocative. We analyzed the N400, an event-related potential component associated with the presentation of unexpected hostile or non-hostile intentions after each scenario. Pearson correlation and multiple linear regression analyses were performed to examine the validity of our mediation model. The results show that the N400 is stronger in the presentation of unexpected non-hostile intent than in the presentation of unexpected hostile intent in the centro-parietal regions. Antisocial personality and violation of hostile expectations were positively related to reactive aggression. Antisocial personality predicted reactive aggression even with the addition of hostile expectation violation (Z = .30, p = .76) or non-hostile expectation violation (Z = -.32, p = .75) as a mediator. In sum, the mediating role of intention attribution bias is unconfirmed and further studies are needed to better understand the link between antisocial personality and reactive aggression.

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