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Ο μύθος της επιστροφής στη νεοελληνική ποίηση του 20ου αιώνα : le mythe du retour dans la poésie néo-hellénique du XXe siècleGeorgiou, Helen 08 1900 (has links)
Le mythe du retour dans la poésie néo-hellénique du XXe siècle
La poésie néo-hellénique du XXe siècle est imprégnée d’un recyclage des formes et des figures d’expression de la mythologie classique grecque. Ce recyclage, tel que pratiqué par des poètes comme Cavafy, Séféris et Elytis, se manifeste et s’articule dans le phénomène du mythe du retour, phénomène qui évolue sous quatre aspects distincts : le mythe (l’histoire) du retour, le retour au mythe, le retour du mythe et le mythe (l’illusion) du retour.
La première manifestation de ce mythe du retour s’initie dans un renvoi à l’histoire homérique de l’archétype odysséen. En deuxième lieu s’élabore le retour au mythe, c’est-à-dire le recyclage du mythe dans un cadre idéologique et poétique. Ensuite se façonne un retour du mythe, par lequel la mythologie initiale du retour revient comme un concept où se métaphorise une forme d’expression première. Enfin se conscientise le mythe du retour, où le mythe n’est plus histoire, mais devient illusion. / The Μyth of the Return in 20th Century Neo-Hellenic Poetry
The Neo-Hellenic poetry of the 20th century is permeated by a recycling of the forms and figures of speech found in classical Greek mythology. This recycling, as practiced by poets such as Cavafy, Seferis and Elytis, is expressed and articulated in the phenomenon of the myth of the return, which evolves on four distinct planes: the myth (story) of the return, the return to the myth, the return of the myth and the myth (illusion) of the return.
The first manifestation of this myth of the return is the Homeric story of the Odyssean archetype. Secondly is expressed the return to the myth into a recycled ideological and poetic form. Thereafter is shaped the return of the myth, through which the initial mythology of the return occurs as a concept that enables a primary form of expression. Finally is transcended the myth of the return, which is no longer only story, but illusion. / Η νεοελληνική ποίηση του 20ου αιώνα διαποτίζεται από την
ανακύκλωση των μυθολογικών μορφών της κλασικής ελληνικής μυθολογίας.
Αυτή η ανακύκλωση, επεξεργασμένη από νεοέλληνες ποιητές σαν τον
Καβάφη, τον Σεφέρη και τον Ελύτη, εκδηλώνεται ως το φαινόμενο του μύθου
της επιστροφής, το οποίο διακρίνεται και εξελίσσεται μέσα από τέσσερις
διαφορετικές όψεις : ο μύθος (η ιστορία) της επιστροφής, η επιστροφή στον
μύθο, η επιστροφή του μύθου και ο μύθος (η ψευδαίσθηση) της επιστροφής.
H πρώτη όψη, ο μύθος της επιστροφής, εμφανίζεται ως η πρωτοπόρα
ομηρική επική αναφορά της επιστροφής του Οδυσσέα. Η δεύτερη όψη, η
επιστροφή στον μύθο, διακρίνεται ως η επαναχρησιμοποίηση του μύθου ως
ιδεολογικού πλαισίου. Στην συνέχεια, ο μύθος της επιστροφής επανέρχεται
σαν ιδέα που γεννά μια επιθυμία επιστροφής σε κάποια αρχική ή ουσιαστική
μορφή ή κατάσταση. Στην τέταρτη όψη, η επιστροφή είναι αυταπάτη, είναι
μύθος. Έτσι λοιπόν συνδυάζεται η τελευταία όψη αυτής της μυθικής
ποίησης του μύθου της επιστροφής, όπου ξεφεύγοντας από το ομηρικό
αρχέτυπο, παραμένουμε με κάτι το πρωτότυπο.
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Mille après mille : mobilité, célébrité et mémoire des artistes populaires après «l'exode»Lavoie, Pierre 09 1900 (has links)
L’histoire des arts et de la culture au Québec comporte plusieurs exemples de « retours d’Europe » et de « triomphes français » depuis les séjours de formation outre-Atlantique des « exotiques » jusqu’aux succès des chansonniers sur les scènes parisiennes. Or, entre le début des années 1930 et le milieu des années 1950, de nombreux artistes populaires montréalais font plutôt l’expérience de la tournée américaine. Année après année, ces artistes sillonnent les routes de la Nouvelle-Angleterre pour divertir le public francophone présent dans les villes industrielles et dans les villages forestiers de la région, se rendant même parfois jusqu’à New York. Pourtant, cet épisode de grande mobilité est pratiquement absent de l’histoire, de la mémoire et du patrimoine culturel au Québec et aux États-Unis.
Au-delà de l’impact de la Grande Dépression sur la scène culturelle montréalaise et de celui de la Deuxième Guerre mondiale sur la possibilité de séjourner en Europe, si ces artistes ont tourné leur regard vers l’Amérique, c’est parce qu’ils évoluent dans un espace transnational autant géographique que symbolique, hérité de l’époque des grandes migrations intracontinentales, puis réactivé et reconfiguré par l’avènement des médias sonores et audiovisuels comme le disque, la radio et le cinéma. L’histoire de la célébrité médiatique de Mary « La Bolduc » Travers, de Rudy Vallée et de Jean Grimaldi proposée dans cette thèse permet d’accéder aux différentes strates de ce phénomène à la croisée de l’histoire culturelle, de l’histoire des médias et de l’histoire des migrations. Leurs récits enchevêtrés révèlent ainsi les modalités de la mobilité migratoire, artistique et médiatique au sein — et parfois à l’extérieur — de la « communauté imaginée » canadienne-française.
L’étude des critères de la patrimonialisation des artistes éclaire en partie les causes de l’oubli de cet épisode de la culture francophone en Amérique du Nord, comme : le rejet de la mobilité dans la mise en récit des formations nationales et ethnoculturelles ; la marginalisation historique des arts populaires ; et la méfiance que suscitent à l’époque les États-Unis au sein des élites culturelles et politiques à travers le monde. / Art history and cultural history in Quebec present many examples of “retours d’Europe” and of “French triumphs,” from the formative overseas stays of the “exotiques” in the 1910s to the stage success of Quebec “chansonniers” in Paris in the 1950s and 1960s. However, between the early 1930s and the mid-1950s, some of the most famous French-speaking artists based in Montréal preferred to go on tour in the United States. Many of them traveled New England year after year, sometimes going as far as New York City, to cheer the French-speaking public present along the way in the industrial cities of the region. Yet this episode of high mobility is almost absent from history, memory and cultural heritage in Quebec—and even more so in the United States.
Beyond the impact of the Great Depression on Montréal’s cultural scene and of the Second World War on the possibility of visiting Europe, these artists have turned their eyes towards America because they participated in a transnational space, both geographical and symbolic, inherited from an era of great intracontinental migrations, then reactivated and reconfigured by the advent of sound and audiovisual media—discs, radio and cinema. By studying the history of the celebrity of Mary “La Bolduc” Travers, Rudy Vallée and Jean Grimaldi, this thesis attempts to access to the various layers of this phenomenon at the crossroads of cultural history, media history and migration history. Their intricate narratives therefore reveal the modality of mobility involved inside—and often times outside—of the French Canadian “imagined community.”
By analyzing the heritagization process of these artists, it is possible to isolate some of the causes the oblivion of this transnational episode of francophone culture in North America, such as the rejection of mobility in the formation of national and ethnic identity narratives; the historical marginalization of popular arts; and the mistrust of the United States among cultural and political elites around the world at the time.
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Morel, suivi de Gilbert La Rocque, Montréal et la modernité pourrieBock, Maxime Raymond 12 1900 (has links)
Thèse en recherche-création. / Morel est un roman social qui raconte l’évolution de la ville de Montréal au cours du 20e siècle, en particulier des quartiers Centre-Sud et Hochelaga-Maisonneuve, à travers la vie familiale et professionnelle d’un personnage fictif, Jean-Claude Morel, de sa naissance durant la Grande crise jusqu’à l’année 2018. En tant qu’ouvrier travaillant aux grands projets d’ingénierie urbaine qui ont transformé Montréal (gratte-ciels, métro, autoroutes, échangeurs, tunnel Louis-Hippolyte- La Fontaine, stade olympique), Morel est une victime collatérale de la modernité à laquelle il contribue : la destruction du Faubourg à M’lasse, les expropriations en vue de la construction de l’autoroute Notre-Dame, la désindustrialisation et l’embourgeoisement ont pour effet de le repousser toujours plus loin vers l’est et de briser sa famille, alors que son métier exigeant et dangereux brise son propre corps. Morel remet en question la manière de raconter la vie d’un homme et de faire le récit d’une ville en faisant de la chronologie l’enjeu principal de sa forme, par un constant jeu d’analepses et par un télescopage temporel, la fin d’un chapitre se poursuivant au début du suivant, bien que l’action se déroule dans des lieux et un temps différents. Ainsi, ce roman est aussi une « fiction de l’histoire » en ce qu’il interroge les caractéristiques communes entre la fiction et la science de l’histoire : la narrativité, la focalisation, l’ancrage documentaire, et la chronologie au premier chef.
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Gilbert La Rocque, Montréal et la modernité pourrie est un essai littéraire dans lequel je m’investis comme écrivain pour faire dialoguer ma pratique d’écriture avec celle de l’écrivain montréalais Gilbert La Rocque (1943-1984). Auteur de six romans et d’un téléthéâtre entre 1970 et 1984, La Rocque, bien qu’il ait bénéficié de son vivant de la reconnaissance de ses pairs en tant que romancier et éditeur, demeure une figure négligée par les études littéraires québécoises. Cet essai a pour but de le recadrer dans l’écosystème littéraire de son époque en analysant comment sa représentation de Montréal est une manifestation du « catastrophisme [qui] se trouve au cœur même de la modernité québécoise » (Pierre Nepveu, L’écologie du réel), principalement à travers les figures de la ville en tant que « monstre-avaleur » et que nécropole dont les habitants sont des parasites, des insectes et des vermines. Le concept de modernité québécoise est interrogé dans une perspective historique, des représentations de Montréal au 19e siècle jusqu’à la Révolution tranquille où le Québec achève son « entrée dans la modernité » (Marcel Fournier). Les œuvres de La Rocque sont étudiées en fonction de diverses tendances qui animent la littérature québécoise durant la modernité propre à ses années de production : la littérature engagée ayant un « sujet- nation » comme protagoniste, les romans autoréférentiels de la modernité de l’écriture (Jean Fisette) et les romans de l’écrivain mettant en scène une institution littéraire professionnalisée, manifestations d’une « modernité avancée » spécifiquement québécoise qui, chez Gilbert La Rocque, étant donné l’omniprésence de la mort de la putréfaction dans son œuvre, est synonyme de modernité pourrie. Essai libre qui construit son propos dans la spéculation propre à la création littéraire universitaire (Jean-Simon DesRochers), Gilbert La Rocque, Montréal et la modernité pourrie peut être considéré comme un essai-découverte (Gérard Bessette) qui n’est pas sans rappeler les œuvres que consacre Victor-Lévy Beaulieu à ses influences. / Morel is a social novel that recalls the evolution of the city of Montréal throughout the twentieth century, in particular the working-class neighbourhoods of le Centre-Sud and Hochelaga- Maisonneuve, via the personal and professional life of Jean-Claude Morel, who was born during the Great Depression. The eponymous Morel, a construction worker, participates in major engineering works that change the face of Montréal (including sky-scrapers, the métro, highways, interchanges, the Louis-Hyppolite-La Fontaine tunnel, and the Olympic Stadium), and is also a collateral victim of the modernity he helps shape: the destruction of the Faubourg à M’lasse, the expropriations ahead of the construction of the Notre-Dame highway, the city’s deindustrialization and the gentrification push him further East and break up his family, while his dangerous and strenuous profession breaks his body. Morel questions the way we tell a character’s story and the history of a city by making chronology its key formal issue, through constant use of analepses and “temporal telescoping” between chapters, where the action at the end of a chapter is continued in the beginning of the next, even though the time and location of the action may differ. The novel is, therefore, a “fiction of history”: it questions those characteristics shared by fiction and by the discipline of history alike, such as narrativity, focalization, documentation reliability, and first and foremost chronology.
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Gilbert La Rocque, Montréal and the Rotten Modernity is a literary essay in which, as a fiction writer myself, I enter into dialogue with the work of Montréal writer Gilbert La Rocque (1943- 1984). Having published six novels and a television play published between 1970 and 1984, La Rocque gained recognition among his peers as a critical writer and editor, and yet he remains a marginal figure in Québec literary studies. This essay attempts to reframe him into his generation’s literary ecosystem by studying how his representation of Montréal is a manifestation of the “catastrophism at the heart of Québec’s modernity” (Pierre Nepveu, L’écologie du réel), mostly though the figures of the city as a “swallowing monster” and a necropolis inhabited by a population of parasites, insects, and vermin. The concept of Québec’s modernity is discussed within an historical perspective, from the representation of Montréal in nineteenth literature to the Quiet Revolution, when Québec finalizes its “entry in modernity” (Marcel Fournier). La Rocque’s novels are influenced by the various literary movements that evolved in Québec literature throughout the particular modernity of his fifteen years of production: militant literature with a “character-nation” as a protagonist, autoreferential novels characteristic of the writing modernity (Jean Fisette), and “writer novels” depicting the professionalization of Québec’s literary institution. All are manifestations of a specifically Québécois “advanced” or “late modernity”, which, considering the omnipresence of death and decay in La Rocque’s novels, is a modernity synonymous with putrefaction. This freely composed essay with the characteristic speculation of creative writing in University (Jean-Simon DesRochers) can be considered as an essay-discovery (Gérard Bessette) that resembles Victor-Lévy Beaulieu’s series dedicated to the authors that influenced him.
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«The Gospel is more than mere propositions» : genèse et développement de la coalition œcuménique Project North, 1975-1987Csuzdi-Vallée, Antoine 08 1900 (has links)
Project North (PN) est une coalition œcuménique active de 1975 à 1987. À son apogée,
elle est composée de 12 Églises chrétiennes. Formée dans la lignée d’un renouveau
théologique et œcuménique, PN est un acteur central dans le Canada des années 1970 et
1980. Jamais explorée extensivement dans l’historiographie, PN s’inscrit à la jonction de
quatre champs d’études : l’histoire du Nord, l’histoire autochtone, l’histoire religieuse et
l’histoire des ressources naturelles.
Au fil de son histoire, PN collabore avec plus d’une vingtaine d’organisations autochtones
locales, régionales et nationales sur une multitude d’enjeux marquants de l’époque. En
entretenant des liens de confiance avec celles-ci, PN contribue à la transmission et à la
diffusion de leurs revendications à un large auditoire. Son rôle dans l’évolution d’enjeux
nordiques a été essentiel et ne peut pas être mis en veilleuse, tout particulièrement dans le
cadre de la Convention de la Baie-James et du Nord québécois, de la Commission Berger
et de la Northern Native Rights Campaign.
L’étude détaillée de son histoire administrative montre toutefois que PN agit selon une
optique de nordicité religieuse, c’est-à-dire une vision chrétienne du Nord influencée par
une théologie structurée et complexe. Le Nord de PN est un Nord chrétien, vierge de péchés
sociaux et de vastes projets de développement de ressources naturelles. Ceci l’amène à
entretenir des relations indifférentes, voire hostiles, avec certaines organisations
autochtones dont les finalités souhaitées divergent de celles de la coalition. / Project North (PN) was an ecumenical coalition active from 1975 to 1987. At its peak, it
comprised 12 different Christian churches. Formed in the wake of theological and
ecumenical renewal, PN was a central player in Canada in the 1970s and 1980s. Never
explored extensively in the historiography, PN stands at the junction of four fields of study:
northern history, Indigenous history, religious history and natural resources history.
Throughout its history, PN collaborated with more than twenty local, regional, and national
Indigenous organizations on a multitude of pressing issues of the time. By maintaining a
relationship of trust with these organizations, PN contributed to the transmission and
publicization of their demands to a wide audience. Its role in the evolution of northern
issues was essential and cannot be overlooked, especially during the James Bay and
Northern Quebec Agreement, the Berger Commission and the Northern Native Rights
Campaign.
A detailed study of its administrative history reveals, however, that PN acted according to
a religious nordicity, that is a Christian vision of the North influenced by a structured and
complex theology. PN's North was Christian, untouched by social sins and by vast natural
resource development projects. This led the coalition to maintain indifferent, even hostile,
relations with certain Indigenous organizations whose ends diverged from those of the
coalition.
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Colonisation agricole en milieu forestier et stratégies de retour à la terre: le cas du Nord du Nouveau-Brunswick au cours de la crise économique des années trenteCyr, Jean-Roch January 1992 (has links)
Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Nuka ; : suivi de Le motif du voyage dans le nord imaginaire dans la littéraure québécoise du XXe siècle, en particulier dans La rivière sans repos de Gabrielle RoyGagnon, Émilie 17 April 2018 (has links)
Le roman Nuka part d'un voyage à Kuujjuaq. L'objectif était de donner un souffle nouveau à l'imaginaire du Nord, mais plus que cela, une voix aux enfants du Grand Nord. À travers les yeux d'une enfant, Nuka, âgée de neuf ans, un monde se crée, à travers les yeux du lecteur, une conscience s'éveille. Deux réalités s'affrontent et l'enfant doit trouver sa propre voie, d'où l'importance de la quête : le voyage dans la toundra et le voyage qui s'opère à l'intérieur d'elle-même. La partie reflexive s'appuie sur le motif du voyage dans l'imaginaire du Nord dans la littérature québécoise au XXe siècle. La ligne est bien mince entre le voyage réel et le voyage imaginaire. Il s'agit de tenter d'en délimiter les contours. Mais l'effet de flou s'amplifie dans le Nord. Il impose ses propres règles à ses habitants et aux voyageurs qui s'y risquent. À cela se mêlent le sentiment d'étrangeté et la découverte de l'autre, ce qui implique une tout autre prise de conscience. Le roman Nuka rejoint La Rivière sans repos de Gabrielle Roy en ce sens.
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L'enseignement scolaire et la bourgeoisie nationale en pays colonisé : le cas des "évolués" au Congo belgeFortin, Lana 25 April 2018 (has links)
L'objectif de cette étude consiste à mettre en relation étroite l'éducation scolaire reçue par les élites africaines, plus précisément le cas des "évolués" au Congo belge au cours de la décennie qui suivit la deuxième Guerre mondiale, et leur émergence en tant que groupe social distinct au sein de la population congolaise. L'étude fait d'abord ressortir les autres facteurs qui ont concouru à cette émergence. Par la suite, l'enseignement scolaire colonial congolais est analysé à partir des sources officielles. La démonstration se termine par la présentation de l'éducation scolaire du point de vue des bénéficiaires, via le dépouillement de la revue La Voix du Congolais (seul organe de presse de l'époque écrit par et pour les Congolais) et de Récits de vie racontés par des Congolais qui ont vécu l'enseignement scolaire colonial au Congo belge. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
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Liturgie anglicane et inculturation, hier, aujourd'hui et demain : regard sur la célébration eucharistique en République Démocratique du CongoDirokpa Balufuga, Fidèle 25 February 2021 (has links)
Cette recherche, qui porte sur l'inculturation de la liturgie anglicane en République Démocratique du Congo (RDC), repose sur l'identification d'une double cause des difficultés que rencontre la vie de la foi chrétienne en pays congolais. D'une part, il y a le rejet total, par l'Évangélisation de "l'époque missionnaire", de toutes les valeurs culturelles africaines susceptibles de s'ouvrir à l'Évangile. Cela a contraint l'Africain à deux fidélités superposées: la fidélité à sa foi chrétienne et la fidélité à sa religion traditionnelle africaine. D'autre part, il y a la transposition en pays congolais de la liturgie anglo-saxonne telle qu’elle a été conçue et vécue en Occident. Dans cette recherche, nous préconisons une façon de reconnaître effectivement les valeurs des cultures africaines en vue de les intégrer dans la liturgie anglicane, et ce, afin de rendre celle-ci plus acceptable, plus compréhensible, plus active et, partant, plus adaptée aux peuples de la RDC. Pour atteindre cette fin, nous proposons un modèle-type de liturgie eucharistique anglicane inculturée, un modèle-type nourri de l'approche théologique et pastorale de l'inculturation.
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Ernest Lapointe : Quebec's voice in canadian foreign policy, 1921-1941MacFarlane, John 23 April 2018 (has links)
Ernest Lapointe influençait la politique des affaires extérieures du Canada. Une telle affirmation, quand elle est offerte sans plus de précision, est aussi vide et dénuée de sens que les affirmations comme 'le Québec a toujours dominé la politique canadienne,' ou 'le Québec n'a jamais eu aucun mot à Ottawa.' Cette étude aura pour but de déterminer à quel point--et comment-- Lapointe influençait la politique étrangère du Canada entre 1921 et 1941. Ses fonctions officielles, ministre de la pêche (1921-1924) et de la justice (1924-1926, 1926-1930, 1935-1941), ne suggèrent pas une influence énorme sur la politique des affaires étrangères. Cependant, durant toute sa carrière, Lapointe voyait toujours son rôle à Ottawa comme représentant les Québécois francophones dans le cabinet fédéral; donc, il cherchait à influencer toutes les questions dans le domaine des affaires extérieures risquant de diviser les anglophones et les francophones. Les questions les plus explosives concernaient les relations avec la Grande-Bretagne, la politique canadienne à la Société des Nations, et le contrôle des 'communistes.' Pour assurer que la voix de Québec fût entendue dans ces politiques, Lapointe ne pouvait pas compter sur l'aide du premier ministre Mackenzie King--un anglophone uni lingue qui démontrait peu d'intérêt à comprendre la mentalité québécoise. Afin de déterminer à quel point, et comment, Lapointe influençait la politique étrangère du Canada, cette étude mettra l'accent sur dix-huit décisions importantes. Lapointe n'a presque jamais partagé les opinions de l'impérialiste King; cependant, en comparant leurs opinions avec la décision finale en chaque cas, il devient évident que la voix du Québec est présente dans chaque décision-- à certains moments, cette voix est même dominante. Lapointe utilisait une variété de ressources: son contrôle du caucus québécois, sa capacité de mener la population québécoise, sa loyauté envers King et sa menace de démission. L'importance relative de chacune des ressources évolua pendant trois périodes de sa carrière (1921-1929, 1930-1938, 1939-1941) mais Lapointe a toujours trouvé le moyen pour s'assurer que les politiques à Ottawa incluaient la voix du Québec. Son influence fut confirmée après sa mort, en novembre 1941, quand la voix du Québec tomba soudainement et visiblement silencieuse dans la politique étrangère de King. / Ernest Lapointe influenced Canadian foreign policy. Such a statement, when offered with no more precision, is as empty and meaningless as statements such as 'Quebec has always dominated Canadian policy,' or 'Quebec has never had any say at Ottawa.' This study will attempt to determine how, and how much, Lapointe influenced Canadian foreign policy during the period from 1921 to 1941. His official titles, minister of Marine and Fisheries (1921-1924) and minister of Justice (1924-1926; 1926-1930; 1935-1941), do not suggest a great influence on foreign policy. However, throughout his career Lapointe consistently saw his role at Ottawa as representing Francophone Quebeckers in the federal cabinet; consequently, he sought to influence all External Affairs questions which risked dividing Anglophones and Francophones. The most explosive questions involved relations with Great Britain, the Canadian policy at the League of Nations, and the control of "communists." To ensure that Quebec's voice was heard in these policies Lapointe could not rely on the help of Prime Minister Mackenzie King--a unilingual Anglophone who made very little attempt to understand the views of Francophone Quebec. To determine how and how much Lapointe influenced Canadian foreign policy this study will focus on eighteen important decisions. Lapointe almost never shared the views of the more imperialist King; however, by comparing the opinions of each with the final decision in each case it becomes clear that Quebec's voice was present in every policy--at times, the voice was even dominant. Lapointe relied on a variety of resources: his control over the Quebec caucus, his ability to lead the Quebec population, his loyalty to King and his threat of resignation. The relative importance of each resource changed over three distinct periods of his career (1921-1929, 1930-1938, 1939- 1941) but he always found a way to ensure that Quebec's voice was heard. His influence was confirmed after his death in November 1941, when Quebec's voice fell suddenly and conspicuously silent in King's foreign policy. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
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Une prise de parole sur la langue : l'ambivalence générique dans l'écriture poétique de Gaston Miron et de Patrice DesbiensLamoureux, Myriam 12 April 2018 (has links)
Tableau d’honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2007-2008. / L'énonciation lyrique, qui domine largement notre conception moderne de la « voix poétique », constitue un enjeu important pour la critique contemporaine. Aborder l'écriture poétique par la figure complexe et indéterminée du sujet lyrique, voire par sa fictionnalité, permet de repenser le poème comme un genre ambivalent. Le Je de renonciation peut en effet emprunter différentes postures, tant lyrique qu'essayistique ou narrative, pour créer une poésie hybride, à mi-chemin entre la fiction et l'autobiographie. Cette étude porte sur la question linguistique dans L'homme rapaillé (1970) de Gaston Miron (principalement dans « La vie agonique », « Aliénation délirante » et « Notes sur le non-poème et le poème ») et dans trois recueils de Patrice Desbiens (L 'homme invisible / The Invisible Man, 1981 ; Poèmes anglais, 1988 ; La fissure de la fiction, 1997) selon une perspective d'hybridation générique au sein de l'écriture poétique. L'analyse du corpus rendra compte de la place qu'occupent certaines stratégies discursives à l'intérieur du poème pour créer d'autres espaces énonciatifs. Ainsi, le sujet lyrique emprunte les traits d'un narrateur fictif dans les « récits-poèmes » de Desbiens et la figure de l'essayiste dans les poèmes didactiques de Miron. Ces postures d'énonciation renvoient à différents statuts du poète (l'écrivain, l'homme d'action, le marginalisé, etc.) qui prend position sur l'état de la langue dans sa communauté. Cette préoccupation constante chez les deux poètes est abordée dans notre travail par une approche sociocritique et par une poétique des genres s'inspirant des théories de renonciation.
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