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L'utilisation et l'acquisition des verbes de position en suédois L1 et L2 / Swedish posture and placement verbs in first and second language acquisition

Hellerstedt, Maria 29 November 2013 (has links)
Les verbes de position suédois encodent la localisation statique (stå « être debout », ligga « être couché », sitta « être assis ») et dynamique (ställa « mettre debout », lägga « coucher », sätta « asseoir ») d'un objet concret ou d'une personne. Selon nos données, élicitées à partir de stimuli présentés à 98 participants, la fréquence élevée de l'emploi de ces verbes en assure une acquisition précoce par les enfants apprenant le suédois en tant que langue maternelle et par les francophones adultes apprenant le suédois en tant que langue étrangère. Or, leur complexité sémantique rend difficile leur utilisation dans la mesure où les choix d'un verbe ne correspondent pas toujours à ceux de la langue cible. En effet, les difficultés perdurent même à un haut niveau de compétence (enfants de 10 ans, apprenants L2 avancé). Un ordre d'acquisition se discerne d'une part selon le type de verbe (les verbes statiques sont appris avant les dynamiques), d'autre part selon les paramètres sémantiques (l'HORIZONTALITÉ et la VERTICALITÉ sont appris avant la BASE et le CONTACT/INCLUSION), et enfin selon le sens prototypique (acquis avant les sens élargis). Plusieurs stratégies sont utilisées par les apprenants pour résoudre ces problèmes : l'usage d'un verbe statique pour encoder une situation dynamique ; l'usage généralisé de l'un des verbes (généralement celui encodant l'HORIZONTALITÉ) ; l'usage collocationnel d'un verbe avec une Figure ; l'usage d'une ellipse verbale ou d'un verbe positionnellement neutre (ex. la copule). L'acquisition par les apprenants L2 de l'organisation discursive de la langue cible semble se faire en dernier lieu, due à la différence typologique des deux langues. / The Swedish posture verbs encode static (stå « stand », ligga « lie », sitta « sit ») and dynamic (ställa « stand », lägga « lay », sätta « set ») location of a person or a concrete object. The elaborated stimuli elicited data from 98 participants. Our data shows that the usage frequency of these verbs guarantees an early acquisition by children learning Swedish as their first language and by adult French-speaking learners of Swedish as a second language. However, their semantic complexity constitutes an obstacle for arriving at idiomatic language use with regard to choosing the correct verb. These difficulties exist even at high levels of competence (children of 10 years and advanced L2 learners respectively). An acquisition order can be distinguished regarding the verb type (static verbs are acquired before the dynamic ones), the semantic parameters (HORIZONTALITY and VERTICALITY are acquired before BASE and CONTACT/CONTAINMENT) and the prototypical meaning (acquired before the extended meanings). Several strategies are used by the learners to solve these problems: the use of a static verb to encode a dynamic situation; the generalized use of one of the verbs (generally the one encoding HORIZONTALITY); a collocational use of a verb and a Figure; the use of a verbal ellipsis or a positionally neutral verb, like the copula. The Swedish discourse organization seems to be acquired late by the L2 learners, due to the typological differences between the two languages.
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Centration sur l'apprentissage d'une langue étrangère, le français : grammaires et représentations métalinguistiques.

Aguerre, Sandrine 01 December 2010 (has links) (PDF)
Cette thèse porte sur la didactique de la grammaire, celle-ci étant considérée dans ce travail comme un outil pour parler, enseigner et apprendre une langue, et non comme un objectif en soi. L'auteur s'intéresse plus précisément à la façon dont les apprenants développent leur grammaire mentale, c'est-à-dire l'outil qui leur permet de comprendre et produire des énoncés. La thèse de l'auteur est que les apprenants forment des représentations métalinguistiques, c'est-à-dire organisent, rassemblent et classent les éléments linguistiques, d'une façon plus ou moins intentionnelle et organisée en fonction de leurs représentations de ce qu'est apprendre une langue et de leur " passé " métalinguistique. Ce travail s'interroge sur les outils psychologiques et les ressources (manipulations, métalangage et autres systèmes de signes) qui sont mobilisables par l'apprenant pour ses opérations métalinguistiques, et qui peuvent être proposés par l'enseignant dans le cadre de différentes démarches. Plus précisément, est envisagée une démarche réflexive, qui se définit par son point de départ (un problème qui se pose à l'apprenant), ses ressources (présence obligatoire d'un corpus), et son déroulement (participation de l'apprenant en vue d'activités de conceptualisation de sa part).
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Systèmes émergents : acquisition, traitement et didactique des langues

Hilton, Heather 13 November 2009 (has links) (PDF)
Une théorie de l'enseignement des langues ne peut pas se contenter d'une vision trop étroite de ce qu'est une langue, ni de ce que c'est que d'acquérir ou d'utiliser une langue - au risque de limiter les apprentissages qui découleraient de sa mise en pratique. Depuis la fin des années 1980, il existe une discipline scientifique spécialement consacrée aux caractéristiques linguistiques, psychologiques et sociales de l'acquisition des langues étrangères (L2), la " recherche en acquisition des langues " ou RAL en France (Second Language Acquisition Research (SLA) en anglais). S'alignant sur la recherche en psycholinguistique (développement et traitement de la langue maternelle (L1), développement et traitement du langage par les bilingues), la RAL internationale propose, depuis une dizaine d'années, un modèle " émergentiste " de l'acquisition des L2. Le langage, comme n'importe quelle autre acquisition humaine, " émerge " de nos traitements réitérés d'informations linguistiques dans des contextes sociaux déterminés, grâce à notre capacité à percevoir des régularités (patterns) dans le monde qui nous entoure et à interpréter les intentions des autres (intention reading). L'acquisition d'une langue étrangère (à la différence de la plupart des apprentissages que nous effectuons au cours de notre vie) est compliquée par le fait qu'un réseau langagier complet est déjà en place (celui de notre L1) ; il peut nous aider à comprendre le sens et le fonctionnement de la langue à apprendre, mais il peut aussi entraver nos tentatives de traitement de cette L2 (L3, L4...) en temps réel. La base théorique essentielle à une didactique des langues complète s'avère donc aussi riche et complexe que les activités langagières qu'elle tente de décrire. Elle doit prendre en compte différents phénomènes, chacun d'une assez grande complexité : les processus à l'œuvre dans le développement de la L1 ; les différences entre ces processus et ceux qui caractérisent l'acquisition d'une L2 en milieu scolaire ; les variables individuelles et sociales pouvant déterminer ou influencer les acquis ; les processus à l'œuvre dans l'utilisation d'une langue (L1 et L2). Ce document propose de faire cette synthèse théorique.
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Lumière sur le développement de la production de langage non-littéral en L2. Pour une comparaison avec l'acquisition des langues maternelles / The Development of Non-Literal Competence in L1 and in L2

Paris, Justine 28 November 2015 (has links)
Le langage non-littéral (expressions idiomatiques, métaphores, métonymies, etc.) se révèle être très présent dans nos conversations de la vie de tous les jours. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, l’utilisation du langage figuré ne revêt pas exclusivement une fonction ornementale : au contraire, la linguistique cognitive a montré que le langage non-littéral est le reflet d’un certain nombre de concepts que nous abordons de manière métaphorique (Gibbs, 1995 ; Gibbs et Tendhal, 2006 ; Lakoff et Johnson, 1980 ; et Sperber et Wilson, 1986/1995). En lien avec cet ancrage théorique, un certain nombre de chercheurs se sont intéressés au domaine de l’apprentissage et de l’enseignement des langues secondes. Ils ont proposé des stratégies d’enseignement afin de garantir un apprentissage de la langue le plus complet possible et ont surtout étudié les compétences non-littérales des apprenants en réception (Andreou et al., 2009 ; Boers, 2000 ; Boers et Lindstromberg, 2009; Cooper, 1998 et 1999 ; Komur et Cimen, 2009 ; Kosciuk, 2003 ; et Lennon, 1998). En revanche, très peu de didacticiens se sont interrogés sur les capacités des apprenants à produire du non-littéral dans une langue étrangère à l’exception de Littlemore et al. (2014), MacArthur (2010) et Nacey (2013). Afin de corroborer le travail de ces chercheuses, ce travail de thèse s’intéresse au développement du langage figuratif chez des apprenants de langue seconde tout en proposant une comparaison avec son acquisition en langue maternelle. Dans le but d’avoir une première idée de la façon dont ces deux types de sujets manient le non-littéral, j’analyse tout d’abord le discours d’une petite fille de nationalité anglaise filmée à intervalles réguliers entre l’âge d’un an et quatre ans, puis j’examine les productions écrites en anglais d’apprenants francophones. J’observe ensuite les productions non-littérales d’enfants natifs anglophones âgés de 7, 11 et 15 ans, d’apprenants francophones en classe de seconde, première année de licence d’anglais et deuxième année de master d’anglais, et enfin, d’un groupe contrôle d’adultes anglophones en interactions semi-guidées. Les résultats de ces différentes analyses révèlent de nombreux points communs entre les productions figuratives des enfants natifs anglophones et des apprenants francophones. La principale différence entre ces sujets se situe au niveau de la proportion de formes figuratives produites (croissante chez les enfants, mais constante chez les apprenants), de la proportion de formes figuratives conventionnelles produites (croissante chez les apprenants, mais constante chez les enfants) et de la forte proportion de formes déviantes chez les apprenants. Ces formes proviennent principalement d’une carence en ressources lexicales de la langue étrangère et d’expressions figuratives du français que les apprenants ont souhaité transposer en anglais. Cette thèse propose un ensemble d’implications pédagogiques pour la classe de langue dans le but de remédier à ces difficultés. / Research has shown that non-literalness is pervasive in language and that it is not always an ornamental device (e.g. to invest time in something, to be in love, the leg of a table, etc.). Metaphor permeates our way of thinking (Gibbs, 1995; Gibbs and Tendahl, 2006; Lakoff and Johnson, 1980) and serves a wide variety of discursive functions (Cameron, 2003; Charteris-Black, 2004; Müller, 2008; Steen, 2008, 2011, 2013). In the light of these findings, I propose to examine non-literal language from a second language acquisition perspective, as we know that language learners struggle to develop a successful command of the conceptual and figurative system of their L2 (Andreou and Galantomos, 2009; Irujo, 1986; Cooper, 1999; Danesi, 1992, 1995). Besides, even if recent studies have started to document L2 metaphorical performance (Littlemore et al., 2014; McArthur, 2010; Nacey 2009 and 2013), little is known about the way it actually develops across learning stages. As an attempt to bridge this gap, I propose a comparative study of figurative language development in first and second language acquisition. To get a preliminary picture of the use of non-literal language by native English-speaking children and French learners of English, I analyse the discourse of a young English child aged 1 to 4 using the Forrester Corpus available on the CHILDES database (MacWhinney, 2000), and I investigate essays written by French university students majoring in Arts and learning English as a second language. Then, I propose an L1/L2 comparative study where I analyze semi-guided interactions taking place between native English-speaking children (aged 7, 11 and 15), French learners of English (in their first year of high school, first year of B.A. in English studies and last year of M.A. in English studies), as well as native English-speaking adults. The results of this PhD project revealed many similar aspects in the figurative productions of native English-speaking children and French students. One of the main differences between the two groups is related to the amount of figurative forms produced, which increases across ages in children’s discourse while remaining constant in learners’ discourse. Another important difference is the amount of conventional figurative forms produced; they increase across learning stages in the learner’s production but remain constant in the children’s. Lastly, I observed a large amount of deviant figurative forms in the leaner’s productions, mainly resulting from L1 transfers and lexical overextensions. Taking into account these observations, implications for teaching are presented.
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Les supports dans l'enseignement/apprentissage de l'anglais de spécialité dans un environnement francophone : cas de l'anglais des filières d'économie et de gestion

Fanou, Codjo Charlemagne 16 February 2009 (has links) (PDF)
Cette thèse essaie d'établir un lien entre les supports utilisés dans l'enseignement/apprentissage de l'anglais de spécialité et les chances d'une appropriation effective par les apprenants. Basée sur le concept d'apprenabilité/enseignabilité de Pienemann et celui de zone proximale de développement(ZPD) de Vygotsky entre autres, cette recherche-action a permis de découvrir que les documents authentiques sont généralement d'un accès très difficile pour les apprenants, et que les documents fabriqués sont généralement plus accessibles mais requièrent des tâches à consignes claires et sans ambiguïté pour constituer de l'input compréhensible et permettre qu'il y ait réellement apprentissage. Toutefois, les apprenants censés être des experts dans le domaine de spécialité ne le sont souvent pas, et dans un tel environnement, où parfois ni l'enseignant, ni les apprenants, ne sont experts dans le domaine de spécialité, et où les résultats attendus sont généralement au-delà de la ZPD des apprenants, même avec des documents fabriqués accompagnés de tâches appropriées, l'enseignement de l'anglais de spécialité ne peut se faire avec beaucoup de succès. Dans ces conditions, faire travailler les apprenants, en autonomie ne suffit pas pour garantir la réussite de l'apprentissage. D'où la nécessité, non seulement de revoir le contenu des enseignements et de les faire cadrer véritablement avec les connaissances des apprenants dans la (les) matières(s) de spécialité, mais aussi de permettre aux enseignants de s'approprier le concept de la nécessaire autonomisation des apprenants, pour en faire un concept partagé de tous, et pour que les apprenants se mettent effectivement à apprendre.
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Acquisition de la polysémie du verbe "prendre" par des apprenants du français L2 / Acquisition of the polysemy of the verb "prendre" by french as a second language learners

Redmond, Leslie 24 May 2017 (has links)
Cette thèse se consacre aux enjeux de la polysémie verbale pour l’acquisition des langues secondes. Nous nous intéressons plus particulièrement à la polysémie du verbe prendre. Cette thèse poursuit deux objectifs complémentaires. D’une part, notre premier objectif est de décrire la polysémie du verbe prendre au moyen d’une analyse en sémantique lexicale dans une approche cognitive. D’autre part, notre second objectif est d’évaluer l’incidence de la polysémie du verbe prendre sur les connaissances qu’ont les apprenants de ce verbe et d’isoler les différentes acceptions de prendre mises au jour par notre analyse sémantique, qui s’avèrent problématiques pour les apprenants du français L2. Par ailleurs, nous cherchons également à savoir si les problèmes liés à la polysémie chez les anglophones peuvent être liés à l’influence translangagière.L’analyse sémantique du verbe prendre porte sur l’ensemble des acceptions prédicatives du verbe. Notre corpus d’analyse provient de données lexicales issues de plusieurs dictionnaires de référence. Afin de délimiter le corpus d’acceptions soumis à l’analyse sémantique, nous avons effectué une analyse syntaxique permettant de départager les différents emplois du verbe prendre : les constructions à verbe support, les locutions verbales et les acceptions prédicatives. Puis, nous proposons une analyse sémantique monosémique des acceptions prédicatives du verbe prendre qui s’articule autour d’un noyau de sens tripartite qui ne correspond à aucune des acceptions spécifiques du verbe, mais qui est présent dans l’ensemble de ces acceptions. Chacune des parties du noyau de sens peut faire l’objet d’un fenêtrage de l’attention, qui nous permet de mettre au jour les différents sens du verbe. Nous avons également émis des hypothèses sur les différences entre le verbe prendre et ses équivalents en anglais. Pour atteindre le second objectif de notre travail, nous avons mené une expérimentation auprès de 191 apprenants du français langue seconde. Tous les participants ont complété trois tâches expérimentales : un test de closure afin de mesurer leur niveau de compétence langagière en français, une tâche de production écrite et une tâche de jugement d’acceptabilité. Les résultats des analyses de régression logistique et multinomiale montrent non seulement que l’analyse sémantique que nous avons proposée permet de prédire la connaissance des différentes acceptions du verbe par les apprenants du français L2, mais aussi que les apprenants anglophones et allophones ont un comportement différent par rapport aux types d’acceptions du verbe prendre, comportement que nous avons pu expliquer par l’influence translangagière chez les participants anglophones. / The present dissertation focuses on the acquisition of highly polysemous verbs by French as a second language learners. I am particularly interested in the polysemy of the verb prendre. This dissertation has two complementary objectives. On the one hand, the first objective is to describe the polysemy of prendre through a lexical semantic analysis within a cognitive framework. On the other hand, the second objective is to evaluate the impact of this polysemy on learners' knowledge of the verb’s different senses in order to isolate those which are the most problematic for French L2 learners. Furthermore, I also investigate whether the problems associated with polysemy for Anglophone learners can be explained through cross-linguistic influence. The semantic analysis of the verb prendre describes all the predicative uses of the verb and is based on lexical data from several dictionnaires. Prior to carrying out the semantic analysis, a battery of syntactic tests was used in order to categorize the different uses of the verb prendre into the following categories: support verb constructions, idiomatic expressions and predicative uses. I propose that the verb prendre has an abstract core meaning which can be divided into three parts. While this abstract core meaning does not correspond to any of the specific senses of the verb, it is present in all of them. I use the cognitive semantic concept of the windowing of attention in order to explain how each of the parts of the core meaning can be windowed in order to obtain the different senses of the verb. Moreover, this analysis allowed me to formulated hypotheses about the differences between the verb prendre and its equivalents in English.In order to meet the second objective of this dissertation, I conducted an experiment on 191 learners of French as a second language. All participants completed three tasks: a cloze test to measure their proficiency level in French, a guided written production task and an acceptability judgement task. The results of the logistic and multinomial regression analyses show not only that the semantic analysis proposed can predict participants’ knowledge of the different senses of the verb, but also that participants whose first language is English behave differently from those whose first language is another language, confirming the presence of cross-linguistic influence for the English-speaking participants.
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Utilisation de méthodes linguistiques pour la détection et la correction automatisées d'erreurs produites par des francophones écrivant en anglais / Using linguistic methods for the automatic detection and correction of errors produced by French speakers writing in English

Garnier, Marie 19 September 2014 (has links)
Le point de départ de cette recherche est le constat des difficultés persistantes rencontrées par les francophones de niveau intermédiaire à avancé lors de la production de textes en anglais, dans des contextes personnels ou professionnels. Les premiers outils utilisés pour remédier à ces erreurs, les correcteurs grammaticaux automatiques, ne prennent pas en compte de nombreuses erreurs produites par les francophones utilisant l'anglais, notamment car ces correcteurs sont rarement adaptés à un public ayant l'anglais comme L2. Nous proposons d'identifier précisément les difficultés rencontrées par ce public cible à partir du relevé des erreurs dans un corpus adapté, et d'élaborer une modélisation linguistique des erreurs et des corrections à apporter. Cette modélisation est fondée sur une analyse linguistique approfondie des phénomènes concernés, à partir d'indications grammaticales, d'études de corpus, et de l'analyse des segments erronés. La validité de l'utilisation de méthodes linguistiques est établie par l'implémentation informatique des règles de détection et de correction, suivie de l'évaluation des résultats de l'application de ces règles sur des corpus d'anglais L1 et L2. / The starting point of this research is the observation that French speakers writing in English in personal or professional contexts still encounter grammatical difficulties, even at intermediate to advanced levels. The first tools they can reach for to correct those errors, automatic grammar checkers, do not offer corrections for a large number of the errors produced by French-speaking users of English, especially because those tools are rarely designed for L2 users. We propose to identify the difficulties encountered by these speakers through the detection of errors in a representative corpus, and to create a linguistic model of errors and corrections. The model is the result of the thorough linguistic analysis of the phenomena at stake, based on grammatical information available in reference grammars, corpus studies, and the analysis of erroneous segments. The validity of the use of linguistic methods is established through the implementation of detection and correction rules in a functional platform, followed by the evaluation of the results of the application of those rules on L1 and L2 English corpora.
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Les phrasal verbs : usage, acquisition (L1 & L2), et enseignement / Phrasal verbs : usage, L1 & L2 acquisition, and teaching

Riguel, Emilie 01 December 2016 (has links)
Bien que typiques et incontournables de la langue anglaise, les phrasal verbs représentent cependant un véritable fléau pour les apprenants non-anglophones. Une étude quantitative s’appuyant sur la comparaison d’un corpus d’interlangue de l’anglais langue étrangère (International Corpus of Learner English, Version 2) et d’un corpus contrôle (Louvain Corpus of Native English Essays) met ainsi en lumière la sous-représentation des phrasal verbs dans les productions écrites d’étudiants non-anglophones. En second lieu, à partir d’une étude qualitative examinant l’usage des phrasal verbs dans les extraits de dissertations d’étudiants non-natifs, nous établissons une typologie des erreurs commises par les apprenants non-anglophones à l’égard des phrasal verbs. Une réflexion sur de nouvelles approches visant un meilleur apprentissage/enseignement des phrasal verbs est également proposée.Pour apporter des éléments de réponse à cette question, notre démarche consiste à observer la genèse de cette construction dans le langage de l’enfant anglophone. En effet, le rôle des constructions formées de plusieurs mots a notamment été mis en évidence dans les théories de l’acquisition de la langue maternelle (Goldberg, 1995 ; Tomasello, 2003). En outre, elles représentent une source de prédication riche et productive que les enfants de la plupart des communautés linguistiques acquièrent à un âge très précoce. Aucune étude dédiée à l’acquisition et l’usage des phrasal verbs chez le jeune enfant anglophone n’a cependant été réalisée à ce jour. Cette thèse se propose d’étudier l’émergence et le développement des constructions verbe-particule dans le langage de l’enfant en analysant les données longitudinales du discours oral spontané de deux enfants uniligues anglophones, Naima et Ella, suivies respectivement entre 0;11 et 3;10 et entre 1;00 et 4;00. Les transcriptions des corpus sont issues de la base de données CHILDES (MacWhinney, 2000a).Enfin, cette thèse s’intéresse également à l’acquisition et à l’usage du placement de la particule adverbiale au sein des verbes à particule transitifs directs dans le discours de l’enfant anglophone. En particulier, une analyse multifactorielle de plusieurs variables linguistiques sera conduite afin de voir si l’enfant reproduit le même schéma linguistique que l’adulte dans ses emplois des constructions verbe-particule transitives directes de type continu V-Prt-O et discontinu V-O-Prt. / Although typical and inevitable in the English language, phrasal verbs, however, represent a real scourge to non-English-speaking students. A quantitative study based on a comparison between an interlanguage corpus of English as a foreign language (International Corpus of Learner English, Version 2) and a control corpus (Louvain Corpus of Native English Essays) thus highlights the underrepresentation of phrasal verbs in non-English-speaking students’ written productions. Secondly, from a qualitative study examining the use of phrasal verbs in excerpts from non-native students’ essays, we draw up a typology of errors made by non-English-speaking learners with regard to phrasal verbs. A discussion on new approaches to a better learning/teaching of phrasal verbs is also proposed.To provide some answers to this question, our approach consists in observing the genesis of this construction in the English-speaking child’s language. Indeed, the role of multiword constructions has particularly been emphasized in theories of first language acquisition (Goldberg, 1995; Tomasello, 2003). Besides, they are a rich and productive source of predication that children from most of the language communities acquire at a very early age. Yet, no studies dedicated to the acquisition and usage of verb-particle constructions in young English-speaking children have been carried out so far. This thesis aims to study the emergence and development of verb-particle constructions in child language by analyzing longitudinal data from the spontaneous oral speech of two monolingual English-speaking children, Naima and Ella, respectively followed between ages 0;11 and 3;10 and between ages 1;00 and 4;00. The corpora transcripts come from the CHILDES database (MacWhinney, 2000a).Finally, this thesis also focuses on the acquisition and use of particle placement within direct transitive phrasal verbs in English-speaking children’s speech. In particular, a multifactorial analysis of several linguistic variables will be conducted to see if children reproduce the same linguistic pattern as adults in their productions of both types of direct transitive verb-particle constructions (i.e. continuous configuration V-Prt-O and split configuration V-O-Prt).
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L'acquisition de la spatialité en français chez les étudiants chinois : étude longitudinale / The acquisition of spatiality in french by chinese university students in Beijing : a longitudinal study

Tan, Jia 08 December 2011 (has links)
Cette thèse, qui s’inscrit dans le domaine de l’acquisition des langues étrangères, a pour objectif de comprendre comment les étudiants chinois, au cours de l’acquisition du français, expriment la référence spatiale (la localisation et le déplacement dans l’espace) lorsqu’ils s’acquittent d’une tâche verbale complexe. Nous avons effectué une étude longitudinale de trois ans, en recueillant des productions orales narratives à trois reprises, auprès de 22 apprenants de la même classe, avec des supports en images : Le Chat et Le Cheval respectivement aux deux premiers cycles, et Frog, where are you ? à chaque cycle. Cette procédure permet non seulement d’observer l’acquisition de la spatialité en français de tous les apprenants à un moment donné, mais aussi de mettre en lumière la progression acquisitionnelle de chaque apprenant dans le temps. Basée sur des analyses aux niveaux phrastique, conceptuel et discursif, nous essaierons de trouver les facteurs qui influencent l’expression de la spatialité en français, et de proposer des solutions pédagogiques en fonction des difficultés identifiées chez les apprenants, en vue d’améliorer l’acquisition de la spatialité dans le contexte de l’enseignement du français en Chine. / This thesis intervenes in foreign language acquisition, and has an objective to understand how Chinese students in university learn French space expression. I have thus conducted a three-year research and carried out three corpus collections with 22 Chinese learners from the same class, respectively in the first three years in French learning. The Chinese learners are required to tell a story according to the pictures. In every collection, all learners are assigned to tell the Frog story; in the first two collections the additional Cat and Horse stories are respectively required. From the collected corpus, each learner are fully studied, including the space expressions at specific stages and the progress in three-year period. The analysis based on the data has been carried out in the three levels: the sentence level, the conceptual level and the discursive level. It is aimed to find the factors which influence the space expression in French. Moreover, the thesis provides teaching solutions according to the learning difficulties identified in the corpus.
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Les supports dans l'enseignement/apprentissage de l'anglais de spécialité dans un environnement francophone : cas de l'anglais des filières d’économie et de gestion / Documents used in the teaching/learning of English for specific purposes in a French-speaking environment : A study of the case of English for Business and Economics

Fanou, Codjo Charlemagne 16 February 2009 (has links)
Cette thèse essaie d’établir un lien entre les supports utilisés dans l’enseignement/apprentissage de l’anglais de spécialité et les chances d’une appropriation effective par les apprenants. Basée sur le concept d’apprenabilité/enseignabilité de Pienemann et celui de zone proximale de développement(ZPD) de Vygotsky entre autres, cette recherche-action a permis de découvrir que les documents authentiques sont généralement d’un accès très difficile pour les apprenants, et que les documents fabriqués sont généralement plus accessibles mais requièrent des tâches à consignes claires et sans ambiguïté pour constituer de l’input compréhensible et permettre qu’il y ait réellement apprentissage. Toutefois, les apprenants censés être des experts dans le domaine de spécialité ne le sont souvent pas, et dans un tel environnement, où parfois ni l’enseignant, ni les apprenants, ne sont experts dans le domaine de spécialité, et où les résultats attendus sont généralement au-delà de la ZPD des apprenants, même avec des documents fabriqués accompagnés de tâches appropriées, l’enseignement de l’anglais de spécialité ne peut se faire avec beaucoup de succès. Dans ces conditions, faire travailler les apprenants, en autonomie ne suffit pas pour garantir la réussite de l’apprentissage. D’où la nécessité, non seulement de revoir le contenu des enseignements et de les faire cadrer véritablement avec les connaissances des apprenants dans la (les) matières(s) de spécialité, mais aussi de permettre aux enseignants de s’approprier le concept de la nécessaire autonomisation des apprenants, pour en faire un concept partagé de tous, et pour que les apprenants se mettent effectivement à apprendre. / The aim of this thesis is to show the relationship between the documents that are used in the teaching/learning of English for specific purposes and the possibility of learners to actually achieve learning. Based on the concepts of learnability/teachability of Pienemann and of Zone of Proximal Development of Vygotsky among others, this action research has led to the finding that learners find it much more difficult to understand authentic texts than pedagogic ones but the latter require tasks with very clear instructions to become understandable input. However, in an environment where learners who are supposed to be experts in their specific subjects are not, and where sometimes neither the teachers nor the learners are experts in the specific subjects, and expected results are often beyond the ZPD of students, even with non authentic texts and relevant tasks with clear instructions, one cannot be certain to teach successfully. In such contexts, independent learning is not enough to guarantee success. It is therefore necessary to revise and adapt learning contents to the knowledge of learners in their specific subjects, and also to make sure the conceptof independent learning is adopted by all teachers so as to actually enable students to begin learning.

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